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| L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) | |
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Auteur | Message |
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Anoev Modérateur
Messages : 37582 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Dim 9 Juil 2023 - 21:30 | |
| - Dopa a écrit:
- 1) café, 2) taxi, 3) télévision, 4) bus, 4) tu, 6) carte, 7) crédit, 8.) passeport, 9) musée, 9) école,11) stade, 12) hôtel, 12) mère, 12) vin, 12) police, 16) riz, 16) opéra, 18) téléphone, 19) menu, 20) musique, 20) cinéma, 20) ordinateur, 23) mois, 24) théâtre, 25) thé (< te’), 26) bière, 27) garage, 28) gare, station, 29) hôpital, 30) thé (< chaï), 31) poisson, 32) toilettes, 33) fruit, 33) père, 35) train, 35) pharmacie, 37) billet, 38) port, 39) viande, 39) ticket
Bien vu ! tu penses bien que j'allais passer à côté d'une telle liste pour ma persolangue ! FRA | URO | ANV | OGN (anv) | café | kafa | kàhwa | arb. | taxi | taksì | medœṅ | grc | télévision | televìz | telvédyn | grc ʌ lat. | bus | bus | bus | intr. | tu | tu | o | à-pr. | carte | kart | kard | eng. | crédit | kredìt | krest | lat. | passeport | paspòrt | froṅdupás | mxt. | musée | muzea | muséum | lat. | école | skol | skool | lat. eng. | stade | stadia | stadion | grc | hôtel | hotèl | adiqbos | grc. ʌ all. | mère | mata | madh | lat. eng. | vin | vin | viyn | lat. | police | polìz | lùfrad | à-pr | riz | riz | res | ?? | opéra | opera | opera | lat. | téléphone | telefòn | telefon | grc | menu | menù | spiyslist | all. ʌ lat. | musique | muzik | musik | lat. | cinéma | kina | kino | all. | ordinateur | komputèl | kœṁputr | lat, angl. | mois | mon | moned | all. | théâtre | teatra | theatr | grc | père | pater | padh | lat, eng. | bière | bir | cervooz | cst. | garage | garàʒ | vihlòsb | lat. | gare | stasia | stàtyn | eng. | hôpital | hospital | hosbar | mxt. | thé | tej | toj | intr. | poisson | pic | pisk | lat. | toilettes | toilet | làtryn | fra. | fruit | frut | fruk | lat. | train | tren | strægen | mxt. | pharmacie | apotèk | qbarmàki | grc | billet | biliet | not | eng. | port | port | haver | all. | viande | mias | kàrna | lat. | ticket | tiket | notin | eng. ET itl. |
Dans toute cette liste de mots bien internationaux, l'aneuvien n'a que peu d'originalité (mots purement à-priori ou mixtes), toutefois, on se rend compte qu'il y a des différences pourtant notables dans les à-postériori. Certes, des nom aneuviens sont issus, comme en uropi, d'un appport direct, même si ce ne sont pas les mêmes, ou peu s'en faut ( kàrna/mias, muzea/muséum). D'autres, sont complètement différents, eu égard à des méthodes très différentes de collecte : Taksì est un nom tout ce qui est de plus international, par contre, medœṅ, lui aussi à-postériori, est onomastique, même si, au niveau étymologique, c'est une aphérèse. On ne présente plus le menu, mot français ô combien international, devenu menù en uropi, nom monobloc, donc, dans pas mal de langues, y compris en russe (меню). Mais ni en gallo, ni en polonais, ni en... aneuvien, pour lequel, y a spiyslist au restaurant, et servlist sur l'écran de commande d'un appareil électronique numérique (entre autres). Des différences comme ça, on pourrait en citer des kyrielles. Et pourtant, y a aussi un joli paquets de mots qui rapprochent ces deux langues, aux destinées si différentes. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 10 Juil 2023 - 16:33 | |
| J'avoue que je sèche sur adiphos (hôtel) < gr, < al… bon admettons que hos = Haus, comme dans Gasthaus… mais adip me fait penser à adipeux (cf Ur. dipi = gras) et sur vihlòsb (garage) < lat (de villa ?) | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37582 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 10 Juil 2023 - 23:01 | |
| - Doj-pater a écrit:
- J'avoue que je sèche sur adiphos (hôtel) < gr, < al… bon admettons que hos = Haus, comme dans Gasthaus… mais adip me fait penser à adipeux (cf Ur. dipi = gras) et sur vihlòsb (garage) < lat (de villa ?)
Pour adiphos (lequel devrait, d'ailleurs, être transformé en adiqboos), je reconnais que c'est tiré par les ch'veux par pleines poignées. Je te renvoie à cet extrait du slovkneg. T'étais vraiment pas loin avec Gasthaus : c'est, en quelque sorte, un calque. Hoos est bien pris de Haus... pour des gens que l'équipe de réception... reçoit ! té ! Vihlòsb, c'est un peu un hôpital ( hosbar) pour véhicules ( vihkùle), donc un garage. Précision quand même, ce n'est pas une simple position où on gare un véhicule, laquelle donne staréa, qu'elle soit ou non à l'abri. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37582 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mer 12 Juil 2023 - 11:32 | |
| - Dopa a écrit:
- Cago ande, haze = chasser le canard, le lièvre, cago eber, tiger = chasser le sanglier, le tigre,
> cag = la chasse > Cag a human = chasse à l’homme, cag a liov = la chasse au lion, > kwalicag = chasse à courre (lit. chasse à cheval) > cagi adj = de chasse > Cagi sezòn = saison de chasse > cagikun = chien de chasse > cago ap = chasser, faire fuir Vint cag ap nolbe = le vent chasse les nuages, cago ap tiedad, tristid = chasser l’ennui, la tristesse, cago ap un intrubor = chasser un importun C'est vrai que, dans ces exemples, j'avais oublié le chien de chasse. J'en profite pour le mettre -comme pour les autres exemples cités dans le lien -comme pour l'uropi -avec le nouvelancien radical : artemœnd. D'autres évidemment, peuvent suivre : artemýret pour la saison de la chasse, encore que gyret artemiden (mais plus long !) pourrait conv'nir. Pour la chasse à courre, j'ai pensé (y a un'poignée d'seconde) à hornártemid (chasse au cor). Pour le gibier reconnu comme tel (destiné à la consommation, donc), les deux radicaux conviennent, toutefois, on n'agglutine pas : artemid/hœṅtad veens ob = chasse au sanglier artemid/hœṅtad herveż ob = chasse au cerf. Toutefois, on a : hœṅtad tigres ob = chasse au tigre hœṅtad leos ob = chasse au lion hœṅtad dùs ob = chasse à l'homme. Par contre, pour l'autre sens de "chasser" (expulser), contrairement à l'uropi, qui utilise une adposition ( ap), l'aneuvien utilise un radical complètement différent, la finalité du procès n'étant plus la même (les deux premiers, c'est pour avoir sous la main, celui-ci c'est pour ne plus avoir dans les pattes). Traduction en aneuvien des phrases proposées par Dopa Fiyn oppòcte nùbse = Vint cag ap nolbe oppòcte iprtúnduse = cago ap intrubore.Par contre, pour le deuxième : ustápes rovœrs/snaṅseċ = cago ap tiedad/tristid. Devine un peu pourquoi. En guise de cadeau bonus, y a : procago = erœṅt = pourchasser. Par contre, pour ce sens-là, on n'a pas. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mar 18 Juil 2023 - 13:01 | |
| - Doj-pater a écrit:
Sopo... rifique ? En fait, pour "dormir" et "rêver", j'ai une racine commune, mais partielle seulement (comme pour "sommeil" et "rêve", en... somme). Pour "dormir", j'avais traité ça là-bas. Pour "rêve", en fait, tout dépend lequel ; y a slivet pour le rêve qu'on fait quand on dort. Le verbe, c'est slivèdj (-a, -ía) : Àt aṅviċ noxev, eg slivèdja tep eg ere làpor = La nuit dernière, j'ai rêvé que je travaillais°. rev, c'est, entre autre, celui de Mgr Martin Luther King. Le verbe, c'est reve (-a, -éa) : Àt iqundar mulgèva plutetene? O reve ep! = Le partage équitable des richesses ? Non mais tu rêves ! ònir, c'est la vision fantasmagorique, ou merveilleuse, pas forcément en dormant : ùt kraatys òniren = une créature de rêve. Le verbe òniren (-na, -éna) est très peu utilisé (attention à l'ambigüité avec le génitif du nom), c'est "avoir des visions"°. * Eg mir dor mark as kes aadare hoψe = Je le ferai marquer comme heures supplémentaires.° Encore un coup, c'est le contexte qui dissipera les malentendus : ed nùpkad òniren: ka kred es plut. = ma femme a des visions : elle me croit riche.
Plus tard, dans la soirée : Pour la glace : jas, c'est de l'eau gelée ; jasikrèm, c'est une crème glacée (glace lactée), frutijàs, c'est un sorbet. Chez moi, la glace pour maintenir au froid, c'est xhiyl, qu'elle soit aqueuse ou carbonique. la glace à manger (en dessert ou... ailleurs), c'est àjs, quelle que soit sa composition. Ainsi, on dira aussi bien àjs lymònen que àjs chokladen. Pour àjs blœṅgen (glace à la fraise), un doute subsiste. Du coup, deux termes apportent une petite précision : wàjs = sorbet (cf wadr = eau potable, tant qu'à faire !) kralàjs = crème glacée (cf kralem = crème). Pour le glacier : glasiar en uropi*, mais j'ai pas réussi à savoir lequel ! Je suppose xhiflœm en montagne, ou bien xhiléa en Islande, au Groenland ou en Antarctique (dans l'Arctique, ce serait plutôt xhilóg : jasibànc en uropi, pour "banquise"). L'autre glacier, celui qui fabrique des glaces, c'est plutôt àjsor. Un que j'ai oublié, c'est celui qui les vend ; là, ce s'rait plutôt ajthógdu, la fricative alvéolaire finale de la friandise ayant été avalée par la fricative dentale initiale du négociant. Quant au [a] de la friandise, il a été centralisé ([ä]) pour cause de déplacement d'accent tonique. * En fait, pour l'étendue glacée, qu'elle "coule" (à vitesse extrêmement réduite) ou non, j'avais pensé respectivement à jasiriv° et à jasia. Pour le fabricant de glaces, peut-être jasimakor, pour celui qui les vend, jasivendor...° En fait, jasiriv existe : j'avais pensé juste.
En guise de supplément, le lendemain ; ceux-là, j'les avais bel et bien : deux mots pour "glaçon" : xhilo et xhilùb, pris de xhiyl, 'videmment. - O pour oblek pour un glaçon de n'importe quel forme ; - kùb pour ... un cube. On fera gaffe à l'accent tonique, pas placé au même endroit entre les deux mots (mais c'est signalé). Pour la glacière, un seul mot, mais là, la racine n'est plus la même. Même s'y a un couvercle (tenant souvent le dispositif de réfrigération, pour une glacière électrique), le mot est kolbók, pris de kold = froid bók = bac. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mer 19 Juil 2023 - 17:26 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Pour atero, en dehors du fr atterrir, on a it. atterrare, esp aterrizar, por aterrar, roum ateriza, ang to land (land = terre), al, nl landen, da lande, sué landa, gr προσγειώνομαι "prosgeiônomai" (γη "gê" = terre), rus приземляться "prizemliat'sia (земля "zemlia" = terre), cro prizemljiti…
Tout le monde ou presque dit at-terr-ir, c'est à dire arriver à terre, sans parler du hindi utārna qui ressemble à atero l'indonésien: mendarat, de darat = terre J't'avouerai que c'a été pour moi un vrai casse-terr... euh ! un vrai casse-tête quand j'ai voulu traduire ça en aneuvien. Heureusement, l'anglais m'a aidé (comme quoi que tu vois que je ne suis pas sectaire, je sais reconnaître les mérites de mes sources) avec to land (et non to earth), et j'ai pu calquer avec akrænde. Mais bon, parlons-en d'la terre (É. Piaf). J'ai bien vu, dans le Vordar, qu'il y avait bien plusieurs termes, ce que j'ai pensé tout-à-fait appréciable. Là où j'suis tombé sur une déconv'nue, c'est la manière dont sont distribuées les traductions. Pour ter, on a à la fois, la planète ( Ter, je présume), mais aussi une étendue (comment ? comment ? les terres émergées ?) et aussi la terre cultivable. Bod me paraît plus limpide, car plus explicite : c'est le sol. Raison pour laquelle j'avais imaginé abodo. Bod, c'est un peu ce qu'on appellerait familièrement "le plancher des vaches" (sauf si, bien entendu, un fermier argentin décide d'exporter une partie de son cheptel vers la Norvège). Je ne sais pas d'où vient bod, mais j'l'aime bien, c'est la traduction de krænd (j'vais y v'nir). Reste land*. Pour "pays", j'comprends tout-à-fait ; pour "terre", j'avoue comprendre un peu moins. D'autant plus que, dans le Vordar-thème, les exemples avec ter ne manquent pas ; y en a un'tit'pincée avec bod, mais aucun avec land. Comment dit-on "les terres australes" ? Chez moi : Aard, c'est la planète, exclusivement la planète (le nom porte une majuscule, tout comme Màrs et Venér). Du reste, aarden et aardu, c'est "terrien", qu'il soit propriétaire ou pas. Aardis, c'est "terrestre" uniquement quand on évoque la planète ( aardis atmofer). Krænd, c'est le sol, il évoque aussi bien les terres émergées quand on est sur un bateau que la terre ferme quand on est, par exemple, à bord d'un aéronef. Ce terme est tellement vaste qu'il est utilisé, en tant que radical, dans toute une kyrielle de mots : akrænde et uskrænde, déjà évoqués krændig = tellurique krændon = continent alkrendéa = terrain... Liste non exhaustive, y en a tellement ! Fœṅg, c'est la terre, en tant que matière permettant de produire des végétaux. Là aussi, plusieurs dérivés en rapport, puisqu'y a alfœṅg = terroir fœṅgen laràkdu = propriétaire terrien° lefœṅg = terreau. Par contre, pour la terre cuite (pour divers types de récipients), y a pas de terme spécifique : utiliser simplement kœgan arzhyl. Et vouââlû. * On est presque proches : y a bien laṅd, chez moi, mais c'est exclusivement pour "pays", quel qu'en soit le sens (omne jàreve, da ropùze àt laṅdes = Tous les ans, il retourne au pays). Comme mot proche, y a laṅda, pour la campagne.° Là, une petite écorchure, on pourra dire fœṅgen même s'il s'agit de terrains de chasse. Par contre, si c'est des bien immobilier, on dira plutôt bynòpen laràkdu.
Par ailleurs : De avièl flev ap, flev op, flev tra Atlanti oseàn, flev niz id atèr in Novi Jork = À floxent uskrænde, flokagæle, kàwe àt Atlanten oekens, flægake ea adkrænde Nœjorkev._________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mer 19 Juil 2023 - 22:03 | |
| On a un point commun : on a encore une lacune pour traduire le terme "austral". Je cherche encore, d'autant plus que, côté diégèse, l'Aneuf se situe dans cet hémisphère. Pourtant, on a bien l'Australie :
Australia = Australet Australian = australen, australedu°
°Là, je suis contraint à une écorchure : à supposer que je choisisse (en tout à-postériori) austral pour "austral", australdu (sans -E-) signifierait toute personne vivant régulièrement dans l'hémisphère austral (de l'argentin au malgache...). Si je choisis un autre radical, comment vais-je justifier Australet ? _________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37582 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Jeu 20 Juil 2023 - 19:07 | |
| Vol tu te i kovàd ta ? = Ep o vel tep e kumère° os*? = Veux-tu que je t'accompagne ?
°"Être avec" ; remplace l'ancien verbe kœmen. *Chez moi, le dernier pronom n'est pas, ici, indispensable, il est réfléchis au pronom de la principale. Par contre, évidemment, s'il n'était pas réfléchi, y faudrait le mettre :
Vol tu te i kovàd la ? = Ep o vel tep e kumère ase* = Veux-tu que je les accompagne ?
On voit que ase n'est pas réfléchi à o. Peut-il y avoir le même tour en uropi (éclipser ta dans la première phrase) ? _________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Ven 21 Juil 2023 - 20:24, édité 1 fois (Raison : Correction d'une faute que j'avais faite en uropi.) | |
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Messages : 37582 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Ven 21 Juil 2023 - 20:19 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Midimàr se u sudi mar in Europa, ba je s’ne u sudi-hemisferi mar
Ça donne, chez moi : Àt Meditrànmar • ùt sùdon maar do • nep ùt austral maar.° Toutefois, on peut très bien dire : Ar pùzar naxàrun én àr maareve sùden = Ils sont partis naviguer sur les mers du sud*. La est : un article défini en français et en espéranto (féminin en français) un suffixe du subjonctif en volapük un pronom personnel COD pluriel en uropi un pronom indéfini au nominatif en aneuvien. un pronom personnel au génitif en elko et en volapük. Y en a sûr'ment d'autres (y compris le pronom personnel COD féminin français)... y a l'italien, le castillan, peut-être l'interlingua... ° On tâchera, afin de ne pas embrouiller le lecteur, de ne pas mettre sùdon, sùden et sùdig dans la même phrase, pareil pour nob ; mais on peut dire, isolément : àr Rub- ea Bàrencmar • ùr nobige maare, aussi bien que ùr borrale maare.* Mais da pùza pizkun Nobmarev = Il est parti pêcher en mer du Nord ; puisque là, c'est de la mer qui porte ce nom dont il est question._________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Dim 23 Juil 2023 - 14:01 | |
| - Doj-pater a écrit:
« Le soleil se couche » l’expression française est anthropomorphe. Le soleil ne « se couche pas »; on n’imagine pas le soleil aller au lit avec son pyjama, ses pantoufles et son oreiller… Dans les L. germaniques on dit le soleil descend* (die Sonne geht unter) en esp. qu’il se pose (el sol se pone) * c’est à peu près la même chose dans les langues slaves et autres langues * en Uropi on dit: sol fal = le soleil tombe > solifàl = le coucher du soleil, comme en népalais: sūrya astā’um̐cha Ben tu vois, pour ça, on est tombé d'accord, même si on s'y est pris différemment. J'ai mis, de côté, cette phrase qui fait la différence entre les deux manières de dire "le soleil" : Àt sœn adòψe omne abneve, Helj nep.La traduction en français est absconse, vois toi-même : Le soleil se couche tous les soirs, pas le Soleil. - Doj-pater a écrit:
- Mot 124 : être assis (= ang. to sit)
Uropi: sedo
< it sedere < lat sedeo = être assis, lit sėdėti, let sēdēt, tch sedět, ser, slo sedeti, slk sediet’, pol siedzieć, cro sjediti,, rus сидеть “sidiet’” = être assis < PIE *sed- = êttre assis > skr sīdati = il est assis, arm nstim = je suis assis, gr έζομαι "hezomai”= être assis, έδρα "hedra” = siège = esp, por sentarse, roum a se așeza, bret azezañ = s’asseoir, gal seddu, al sitzen, ang to sit, nl zitten, da sidde, sué sitta = être assis… etc. sedo aròn de foj = être assis autour du feu, > sed = siège, place assise: Saiti Sed = saint siège… > sedad = séance > sedan = assis > sedan su de sofa, ce lisì u bib = assise sur le canapé, elle lisait un livre > sedel, -dle = selle > sel = chaise (< lat sella, esp silla) > bebisèl = chaise de bébé, ramsèl = fauteuil, rolisèl = fauteuil roulant, perisèl = chaise à porteurs, peldisèl = chaise pliante > sedo niz = s’asseoir (quand on était debout) (skr niṣīdati = il s'assied, arm nstim = je m'assieds, ang sit down) > sedo op = s’asseoir, (quand on était couché): sedo op in led = s’asseoir dans son lit > prisedan = président (lit. premier assis) > asedo = asseoir qqun: he asedì hi dota su de bebisèl = il assit sa fille sur le siège-bébé > obsedo = obséder > posedo = posséder > besedo = assiéger Vis à vis de ces différents exemples, je m'y suis pris aussi un peu autrement. J'ai bien apprécié prisedan (premier assis, pour "président", même si le président se lève pour lire le discours d'ouverture), étant un amateur de métathèses dans d'autres occasions ( septàkel pour "spectacle"). Pour les différences d'utilisation entre "s'asseoir" et "asseoir", on en avait d'jà causé avec "coucher". Comment dit-on (tu vas voir que j'suis vicieux ! ) «asseyez-vous» à deux groupes de personnes, un groupe étant debout, l'autre étant couché ? Ar erer sedjane ol àt iginev = Ils étaient assis autour du feu*. Pour le siège bébé, j'hésite encore : y a deux types de modèles : celui qu'on met dans un véhicule, et celui qu'on met devant une table. J'me tâte. Dois-je (encore une fois) faire confiance au contexte ? j'verrais bien ifansèdj pour celui du véhicule. Par contre, pour le Saint-siège, j'opterais, de mon côté pour Sansédj. Pour le canapé (que j'ai oublié de mettre tou-tà-l'heure), j'ai suvædj, du moins, si c'est un canapé-lit, sinon, je m'rabats sur nelædj (banquette), tant qu'à faire ! Pour la séance, j'ai synd. De même pour les trois derniers verbes, j'm'y suis pris complètement différemment, vu qu'ils n'on aucun rapport avec la position assise : laràke (-a, -éa, à-priori) = posséder menòkes (-xa, -ésa) = obséder ( menokùs = obsession : blocus de l'âme), attention à l'accent ; oblòkes (-xa, -ésa) = assiéger. Attention, ce dernier n'ayant pas de rapport, en aneuvien, avec le verbe "bloquer", lequel se dit kolk (-a, -ía). Comme déjà évoqué, j'crois, le siège (fait d'assiéger) se dit blokùs. * Il existe une version avec igniv, assez peu utilisée car considérée comme "précieuse"._________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 24 Juil 2023 - 14:02 | |
| - Dopa a écrit:
- > stan = debout > stajo stan = rester debout.
La différence n'est pas énorme, mais elle existe : he stajì stan trawan u hor = da stană funton pavàr ùt hoψev = il resta debout pendant une heure. Lu stì in u kirk aròn de grub = Ar erer funtone cirkev ol à spulturev = Ils se tenaient debout en cercle autour de la tombe. Même syntaxe. - Dopa a écrit:
- > stad = station, position, posture > u rutraji stad = une position de repli, so in stad = être en position de
> je ste = il y a (cf rus есть "iest'", Brus ёсць "iosts'", pol jest, roum este, heb yesh, lat est = il y a …) > Ste je…? = Y at-il…? je ste ne = il n’y a pas, je ve sto = il y aura, ka ste je ? = qu’y a-t-il ? je stì unvos = il était une fois, Je st’ekun be de dor = il y a qqun à la porte. Là, plusieurs différences notables. Chez moi, stad, c'est une ville, pompé au néerlandais. Pour la position, j'ai pòdentyn, poctys & poadys. Le dernier signifiant aussi "posture" : Kar ere qudise poadyseve, ʟekenkad = Elle prenait des postures lascives, Madame le juge*. "Il y a", se traduit simplement par ep, pris pour le verbe ere (être). Nepjó praskoos ep iyr; ar bynòpψar ù sjæls tapev. = Il y a plus de bordel ici ; y z'ont construit une église à la place*. Ùt fæt ere = Il était une fois Okèndu ep à tœrev = Y a qqn à la porte. stajo veki = staṅ viyzhon = rester éveillé stalo = astáne = mettre en place, établir stat# = ᴇstad = État (pays) sta° = klœt = lieu, endroit. - Dopa a écrit:
- > sto op = se lever (quand on est assis), se mettre debout:
verbe statique + adverbe de mouvement (op, niz…etc > verbe de mouvement, comme sedo op, sedo niz = s’asseoir, leʒo niz = s’allonger = debout ! levez-vous !
Il y a un autre terme sia livo = se lever du lit (livo = lever, monter). Même si on utilise des termes différents, on fait bien la distinction entre "se lever d'une position assise" et "se lever d'une position couchée". On a donc Ste op, de orkestra jeg de nasioni Himna = or dem riysite, àt orqèster kœṅdesun àt nàtynen ʜymyndes = levez-vous, l'orchestre joue l'Hymne national. Be ka hor liv tu ta ? = Quat hoψev ep o dem gel? = à quelle heure te lèves-tu ? * J'te laisse le soin d'traduire en uropi, dans Uropi 11.# Chose marrante, j'ai bien aussi stat, mais il traduit sad et kostàd. Pour l'État, j'ai pompé au castillan. Mais y a aussi, pas seulement en aneuvien, mais aussi en allemand, cette paronymie entre la ville et l'État : Stadt/Staat. S'y a bien stat (tout en minuscule) en uropi pour l'État, la ville se dit pol (pris du grec), comme la poche en aneuvien (pris de langues ibériques : bolsa).° Par contre, y a un truc que j'ai pas trouvé dans le Vordar, c'est l'endroit par rapport à ruzàt (envers). Chez moi, rùzat se traduit oq. Et l'endroit, c'est bo (oq retourné, en somme). Y avait un L au milieu, avant ; j'l'ai mis au pilon._________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mer 26 Juil 2023 - 13:25 | |
| Pour "il est tombé du toit", ça donne da vàla ùs à todàrev.
Par contre, pour "s'effondrer", je n'ai pas le même radical :
Àt val lovragă = le mur s'effondra Ar legragăr làkrymeve = ils s'effondrèrent en larmes.
Pour "retomber", j'avais pas, mais au sens propre (tomber une deuxième fois, comme Jésus, par exemple, à la 7me station), ça devrait donner bisvàl.
Par contre, pour "le niveau est retombé", là, un autre verbe devrait mieux convenir, et ro- (compression de RETRO, traduction de ru).
Pour "elle est retombée en enfance", ça donnerait ka roprúxa nexàveċ.
En attendant, j'ai bien apprécié la distinction entre falo ru et rufalo (Pas Ruffalo Bill : attention qu'y tombât pas d'son ch'val, en attrapant un bisonneau au lasso).
J'ai bien "déchéance", mais j'ai oublié "déchoir". J'vais jouer à la chute de dominos.
Pour "rechuter" et "récidiver", j'ai pas non plus, mais y a des chances pour que j'utilise des verbes différents ; le premier étant du domaine médical, le second du domaine judiciaire. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Jeu 27 Juil 2023 - 21:58 | |
| - Dopa a écrit:
- daven te = étant donné que.
Là, j'utilise le terme à-priori bizlo qui signifie "une donnée", à savoir un renseignement utile pour accomplir une tâche particulière ( data en uropi, tiré du latin). Le verbe (ici au participe) bizlun est ici conjugué à la voix passive, mais aussi au parfait, au lieu du présent : la donnée vient d'être fournie, et on a, par conséquent cem bizluna tep... Le verbe de la subordonnée est normalement à l'indicatif. - Citation :
- A u daven kwal, un glad ne dante = à cheval donné, on ne regarde pas les dents.
La nep preklest àt sylmes ùt gèvan hippon = On ne doit pas examiner la bouche d'un cheval donné. - Citation :
- apdavo = abandonner, céder, laisser tomber.
Erliym = abandonner liym = céder (de bonne grâce ; pompé à l'anglais to leave) lyym = céder (sous la contrainte). - Citation :
- bedavo = consacrer, sia bedavo = se vouer, dévouer.
"Consacrer", j'ai pas ; ce verbe manque au Slovkneg ; j'verrais bien purvòte (-a, -éa). Pour "vouer", j'ai... vote (-a, -éa), du reste, "votif" (d'où y vient) se dit votis. "Dévouer" (qui n'est pas l'antonyme de "vouer" Ô ! piège de la langue française !) donne alvòte. - Citation :
- prodavo = fournir
purvínd (-a, -ía) en aneuvien. - Citation :
- tradavo = transmettre
trasmíd (-a, -ía) en aneuvien. Mettre par delà (y compris les ondes). - Citation :
- usdàv = édition
usdavo = éditer usdavor = éditeur. Là, j'ai dû oublier d'en mettre, car le Slovkneg a des trous : il ne me propose que "éditeur" ; j'en ai quand même trois : editor, qui est un terme assez général isbóntor, concerne surtout les écrits ; d'ailleurs, l'étymologie le rappelle ISBóNtorpreklor, c'est surtout le processus qui permet d'examiner, par exemple, une suite d'instructions dans un programme. Les deux premiers termes sont des à-postériori. Par voie de conséquence, je devrais avoir, comme verbes : edite (-a, -éa) isbónte (-a, -éa) prekel (-la, -éla ; proche de prekles), par conséquent. et, pour l'édition : edityn isbóntyn preklyn (pas trop éloigné de preklet, pour "examen"). _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Ven 28 Juil 2023 - 12:01 | |
| - Dopa a écrit:
- > tenad = tenue, fait de tenir
> ruteno = retenir > beteno = détenir > inteno = contenir (tenir dans) > intrateno = entretenir > koteno = se tenir, tenir ensemble > kotenad = cohésion, koteni = cohérent > odteno = obtenir (od = provenance) > proteno = maintenir (pro = continuer) > usteno = tenir bon, tenir jusqu’au bout Évidemment, y en a que j'ai pas pu mettre, pour des raisons diverses. Par exemple, pour "obtenir", j'ai adhab (-a, -éa ; de ad = vers et hab = avoir) "Détenir" manque au Slovkneg, mais là, je ne devrai pas me contenter d'un seul verbe : y a une différence entre "détenir un objet" et "détenir un animal, personne comprise". "Retenir", j'aurais dû le mettre, parce que je l'avais : staṅtènj (-a, -ía), staṅ ( -stana, -a) signifiant "rester". Tet or staṅtènje nep es, eg dor ùt ljàrles = Retenez moi ou je fais un malheur ! J'ai pas d'équivalent à koteno -ad, -i. Là aussi, y a un manque. mais kustaṅ & dérivés pourrait bien aller. Par contre, pour "cohérent", y a aussi le sens figuré... qui a "incohérent" comme antonyme. Pour "contenir", y a trois verbes : deux synonymes : indòle et illáb. Le troisième a un sens différent : obdòle. Pour "tenir bon", je m'demande si j'vais pas utiliser le même verbe ( ertènj) que "maintenir". _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 31 Juil 2023 - 13:33 | |
| - Dopa a écrit:
- mots 130 : serrer, presser
Uropi: strizo = serrer
strizo dante = serrer les dents, strizo siu gint = se serrer la ceinture, strizo u nod = serrer un nœud, strizo puste = serrer les poings, strizo ekun in rame = serrer qqun dans ses bras, strizo u skruv = serrer une vis,
Uropi: preso = presser, appuyer, serrer i-e *per- = frapper > lat premere, pressus, fréquentatif pressare = presser > fr presser, ang press, it pressare, premere, esp, por prensar, al pressen, sué pressa …)
preso mande = se serrer la main, preso u nob = appuyer sur un bouton
> mandipresad = poignée de main > ernipreso = repasser (vêtement; cf pressing)
Mot 131 : frotter
Uropi: trofo
> trofad = frottement > trofo ap = faire partir en frottant (tache, etc…) > aptrofo = effacer > ustrofo = effleurer
Mot 132 : laver
En Uropi: 2 verbes: 1) lavo
lavo in caj vod = laver à l’eau chaude, lavo (siu) kevile = (se) laver la tête, lavo siu mande = se laver les mains, lavo plate = laver la vaisselle, vido laven od tale suspeke = être lavé de tout soupçon prov. u mand lav de alten = une main lave l’autre
> lavad = lavage: cernilavad = lavage de cerveau, vagilavad = lavage de voitures > sia lavo = se laver > lavèl = objet, instrument qui sert à laver, où on se lave > digilavèl = rince-doigts, glasilavèl = lave-glace, mandilavèl = lave-mains, ojilavèl = œillère, platilavèl = lave-vaisselle > laven = lavé > aplaven = délavé > lavibak = évier > lavigand = gant de toilette > lavli = lavable > lavo ap = enlever en lavant de liuv av laven ap de slam = la pluie a fait partir la boue, fig. lavo ap u kulp = laver une faute
2) vaco = laver le linge, faire la lessive
vaco veste = laver le linge Prov. Vace ne vi suj tece in publik = Il faut laver son linge sale en famille
> vacad = lavage, blanchissage, lessive, lessivage > vacen = lessive, linge lavé > vaci adj = de lessive, relatif à la lessive > vacia = lavoir, buanderie > vacibròs = brosse à laver > vacidià = jour de lessive > vacimakin = machine à laver, lave-linge > vacipov = lessive, poudre à laver > vaciprodùt = détergent, produit à laver > vacisorèl = sèche-linge > vacitintoria = teinturie-blanchisserie > vacivod = eau de lessive > vacli = lessivable. Bien entendu, y en a qu'j'ai oublié, soit dans le Slovkneg, soit simplement ici. Pour le radical de la lessive, j'ai lón- (penser à l'anglais laundry) du coup, tout ce qui est du lavage du linge, j'ai bien : lóndar = lessivable lónad = Lessiv age lónaq = Lessive (liquide) lónprod = lessive (poudre ou solution) lónes (-sa, -ésa) = lessiver. On a un décalage à chaque coup : en uropi, vaco, c'est spécifiquement faire la lessive ; en aneuvien, wach, c'est faire toute sorte de lavage. Lavo, en uropi, c'est pour la plupart des lavages (y compris au sens figuré) ; lav, chez moi, c'est faire un lavis (art). J'ai oublié le sèche-linge, mais en fait, le radical ne pouvait pas être wach, le mot n'aurait pu être que tugrytachýn, de tug = linge hryt = sec achýn = machine. J'aurais pu avoir, pour "séchoir" (à linge, pas à cheveux !) tugrydùlt (ligne) tugryrèt (réseau) tugrytoar (tour). Pour "délavé" (jean, entre autre), j'ai pas. Mais, en fait, c'est quoi, "délavé" ? Si on s'en fie au Wiktio, du moins pour les deux première défs, ça voudrait dire "déteint, qui a perdu pas mal de quantité de couleur" (à cause de grande quantité d'eau, mais pas que). Du coup, ça me donnerait dystiyndan, pour les deux verbes, ben tiens ! tant qu'on y est ! Pour strizo (serrer), y aurait que pour "serrer les dents" que j'utiliserais lablíċe. Pour les autres exemples proposés par Dopa, la traduc aneuvienne serait drorq, y compris pour les poings. Pour "appuyer", j'ai, ici du moins, deux verbes : Da dem akrádă ob àt valev ea aspínă én àt dixaten = Il s'appuya contre le mur et appuya sur le bouton. Pour "effacer", j'ai ariyde et anúle mais le premier ne me convient plus guère. J'ai pas "effleurer" mais j'ai "frôler" ( ustogo), à savoir taṅzhe : penser à la tangente. J'avais pas pour la poignée de main ; j'verrais bien hhirgœṅt (prise de main), qu'on ne confondra pas avec henídet (prise en main). _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 31 Juil 2023 - 19:04 | |
| - Doj-pater a écrit:
Là, j'dois avouer que je plante grââve ! De maj vezi persone se ne daze we av u keb polen ki konade ... ba lu se daze we av (...) ore we se predi po skuco id mande predi po eldo.Là, ça va, ça donne : Àr ràtunerte dùr nep ær qua hab ùt lakis kógene kàψ. Do ær • qua habe (...) ùr raade ber lisun auryxe ea ùr raade ber adùvun hæntese.Bref : mis à part le (...), tout va bien. Qu'est-ce qui va pas chez moi, dans le (...) ? Eh bien c'est le cœur (en uropi : karʒ), qui se traduit d'(au moins !) deux manières différentes ! Kàrd ne concerne QUE l'organe anatomique, à l'exclusion de toute autre considération. Or, dans la phrase que nous a proposé Dopa, il est également fait état de la tête, des oreilles et des mains. Par conséquent, kàred, le cœur dont il est question ici, tombe à plat, ce qui est bien dommage. Kàrd • in pektrev; kàred in kàpev. Pas évident à traduire, que ce soit en français ou en uropi, et pourtant, tout est là : c'est bien avec sa tête qu'on peut avoir du cœur. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 31 Juil 2023 - 19:21 | |
| - Citation :
- Bref : mis à part le (...), tout va bien. Qu'est-ce qui va pas chez moi, dans le (...) ? Eh bien c'est le cœur (en uropi : karʒ), qui se traduit d'(au moins !) deux manières différentes !
Comme quoi ce n'est pas toujours un avantage de couper les cheveux en 4 ! | |
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Messages : 37582 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 31 Juil 2023 - 20:07 | |
| L'explicite ne peut pas avoir QUE des avantages ! ce s'rait trop beau. Pour ce qui est de la philosophie et de la poésie, et leurs langages étranges, l'aneuvien a ses limites, raison pour laquelle j'ai pas voulu en faire une LAI, comme l'uropi, le volapük ou l'espéranto... et encore moins une langue "universelle", comme on le dit pour le kotava (langue que pourtant, j'apprécie aussi). Comment traduirais-tu cette phrase en uropi ? Fœntballdur habe hhirse, do gooldur habe hæntese.Je te laisse réfléchir sur ces quatre syntagmes, avant de t'en livrer la traduction en aneuvien : une vis dans la main (opération chirurgicale) une balle dans la main (au creux de...) des fourmis dans les mains (fourmillement ressenti) un poil dans la main (pas de commentaire). - Chez moi:
ù srov in à hhirev ùt bal in àt hæntev formike hhireve in piyl hæntev in.
Du coup, tu auras compris pourquoi he strizì ca in hi rame donne chez moi da drorqă kas sed pradhemeve in. Y a pas, avec pradhem (bras), la dualité qu'y a avec hænt et hhir (main) ; du coup, j'dois m'en sortir avec une postposition, parce que la personne ici serrée (ici une femme ou une fille) n'est pas à l'intérieur. Ce qui marche avec hænt (la main qui opère) ne marche pas avec le bras.
Ça fait des années que je m'débats avec les adpositions, c'est pas une mince affaire, prends par exemple, ces deux phrases : ùt galek én ùt valev = une poule sur un mur ùt velet ob ùt valev = une affiche sur un mur.
Pour les mêmes raisons (formules intraduisibles), je n'ai pas pu traduire en aneuvien la citation de Simone de Beauvoir (on ne naît pas femme, on le devient : note 12). _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mer 2 Aoû 2023 - 8:43 | |
| J'ai pas résisté, pour le mot d'aujourd'hui ( tirer ; Dopa nous en dira davantage sur le fil concerné), à jeter un œil sur le Vordar, et là, j'ai vu deux traductions et demie ( trajo, trajo ap et stiro) pour deux définitions. Comme on n'est pas dans le fil du mot du jour, je peux me permettre une petite digression. Pour le verbe uropi stiro, y a deux verbes aneuviens, tous deux tirés de l'anglais ( to shoot et to snipe), à savoir chud (-a, -éa) et snip (-pa, -éa). Les sens ont navigué plus ou moins à la dérive pendant un certain temps. Snip est plutôt de l'ordre (para)militaire ; chud peut être utilisé dans tous les cas : da chuda fran tinek-tiyn metreve = Il a tiré des vingt-deux mètres. Y en a un autre, que je n'ai pas vu dans le Vordar, c'est "tirer en trois exemplaires" (par exemple) : là aussi, la langue de Shakespeare m'a inspiré, puisque le verbe aneuvien est prind (-a, -ía), lequel traduit également "imprimer" (on s'en s'rait un peu douté, non ?), inprito en uropi. Le tirage, dans ce cas se disant prindat (un mot en - dat qui subsiste, par la force des choses). Là pareil : j'ai pas trouvé "tirage" en uropi, ni pour l'imprimante*, ni pour la cheminée. * Inpritad, peut-être, lequel signifiant aussi "impression" ; encore que j'verrais aussi inprit._________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37582 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mer 2 Aoû 2023 - 19:12 | |
| - Dopa a écrit:
- > trajo ap = retirer
> trajo in = rentrer (en tirant) : trajo in kroge = rentrer ses griffes > trajo niz = baisser, tirer vers le bas > trajo op = tirer vers le haut, remonter, hisser: trajo op u flag = hisser un drapeau, > trajo us = tirer hors de, retirer, sortir, faire sortir : trajo us denie = tirer de l’argent, trajo us u revolvar = tirer un revolver, trajo ekun us led = tirer qqun du lit, trajo us ling = tirer la langue > atrajo = attirer, atrajan = attirant, attrayant > aptrajo = soustraire > ustrajo = extraire, ustràj = extrait > (sia) rutrajo = se retirer, rutràj = retraite (armée). Voyons voir c'que j'ai... et c'que j'ai pas (tous radicaux confondus, et pas seulement les dérivés de trag). Attirer : ferede (-a, -éa) baisser : lòven (-na, -éna) ; lòves (-sa, -ésa) ; exemples : àt celsys lòven = la température baisse lòvest àt robláψ = baisse le store extraire : ustrág (-a, -éa ; ah, tout d'même, en v'là un) hisser : hhàrs (-a, -ía) rentrer : binpùze (-a, -éa : entrer une deuxième fois) ; rowárk (-a, -ía ; dans à peine un mois) ; inpòcte (-a, -éa : entrer quelque chose) retirer : abtrág (-a, -éa : effectuer un retrait) ; bisprínd (-a, -ía : réimprimer) sortir (v. tr.) : uspòcte (-a, -éa) soustraire : suψrík (-ta, -tía). J'ai mis que les verbes, j'te fais grâce du reste. Pour "tirer la langue", j'en ai d'jà causé : j'm'y prends différemment. En fait, on pousse (attendre demain) la langue vers l'extérieur de la bouche. - Doj-pater a écrit:
- Tirer, c'est d'abord tirer une flèche… logique, les Indo-Européens n'avaient pas encore de kalachnikov.
- Citation :
- ... pas même de colt 45, pas même d'arquebuse ou mousquet. C'est diiire ! V'là encore des mots à créer ! on n'en finit pas !
Enj tout cas, l'arbalète, on l'a tous les deux : krosibogel, une articulation de kros pour "croix" (au génitif), vraisemblablement la croix formée par le support du carreau avec la corde (perpendiculaires), pour une arbalète non armée bogel, pour "arc" (arme). raṅkbów, une imbrication de raṅkles pour "armer" (tendre, à-priori) bów pour "arc" (arme), pompé à l'anglais. Mais y en a un autre, dialectal et diégétique (Malyr), à savoir lhemtel. J'parie qu't'as d'viné pourquoi ! _________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Ven 4 Aoû 2023 - 23:44, édité 2 fois | |
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Jeu 3 Aoû 2023 - 11:25 | |
| Si pour "pousser" (une porte, une charge : verbe transitif), l'uropi et l'aneuvien sont assez éloignés (proso VS spiyn), pour ce qui est de l'idée de croître (pour un végétal, surtout), les deux langues sont nettement plus proches, puisqu'on a greso ræs (-a, -éa), pompé à l'anglais to rise.
Les dérivés, en uropi, ne manque pas, ce sont notamment gresad = croissance, pousse (d'un végétal) gresan = croissant (adj. vbl) gresen = adulte (qui a crû) gresitaz = taux de croissance.
En aneuvien, y a, dans le même esprit, et avec le même suffixe (pour le premier, ce qui en accentue la proximité) : ræsad = croissance, pousse ræsun = croissant (itou) ræsyv = printemps (saison où les végétaux poussent, du moins, en général) res = riz.
Par contre, pour le taux de croissance, je n'ai pas une agglutination, mais un syntagme : taug ræsaden. Quant à "adulte", il est pris d'un autre radical : vaxèn. _________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37582 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Jeu 3 Aoû 2023 - 17:45 | |
| - Doj-pater a écrit:
- > prosad = poussée
> prosèl (< proso + sel = chaise) = poussette > proso ap = écarter > proso in = pousser à l’intérieur : Proso ekun in u sal = pousser qqun dans une pièce > proso us = pousser dehors : Lu prosì ca us de vag = ils l’ont poussée hors de la voiture > prosor = pousseur > inpròs = impulsion > disproso = bousculer > ruproso = repousser Ben là pareil : y en a que j'ai mis, y en a que j'avais (même radical que spiyn) mais que j'ai oubliés, y en a que j'ai pas mis parce que le radical n'était pas le même, et y a les oubliés, y compris du Slovkneg. prosad = spiynet (çui-là, y y était) prosèl° = spinxèl, praam proso ap = appòcte (-a, -éa : mettre à l'écart) ; nælpodes (-oża, -ésa : ouvrir) proso in = ispiynproso us = uspiynprosor = spiynordu (ceux-là, j'les avais pas) inpròs = ichòrtyn* disproso = oψpiyn (çui-là non plus) ruproso = derefe (antonyme de ferede), seuken (-na, sĕkéna : refuser). Voilà, en gros. ° Traduit-il aussi "fauteuil roulant" ? vu que l'étymologie est la même.* Par contre, pour "expulsion" (usprosad, pour garder le même radical, parce que j'en ai trouvé deux autres dans l'Vordar : uscagad & apcagad), j'ai, entre autres (oppòctyn & uspiytyn), uspiynad.
Post skriptoûmes : ichòrtyn vient du radical à-priori - chort qu'on retrouve dans chortyn pour "pulsion". On le retrouve dans chorte et dans oψhòrte pour "pousser" (le bouchon un peu loin*). * Après Maurice Nestlé (le poisson), y a des pubs pour Esso. J'aurais aimé avoir le talent de Patrick Bouchitey pour pouvoir faire parler les animaux en aneuvien !_________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37582 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 7 Aoû 2023 - 9:19 | |
| He zav liso, skrivo, konto = Da stĕ lek, skrip ea kalùke = il sait lire, écrire et compter vu doʒ konto de denie = a fàl numes diners = il faut compter l'argent konto su dige = kalùke kœm ed digteve = compter sur ses doigts he vol nè konto, nè pajo = da vel nep numes nep pàgen = il ne veut ni compter ni payer konto de dias, de hore = numes deave, hoψe = compter les jours, les heures he uspàj ane konto = da spændes sin numsun = il dépense sans compter, kontidavo ov = bilagève = rendre compte de. Çui-là, j'l'avais pas ! J'ai pris de l'à-postériori bila pour... bilan. Eg hab nep bilas ber gèvun ni ors = je n'ai pas de compte à vous rendre. Attention tout d'même : "se rendre compte" se dit sygen. Pour "comptable", j'ai trouvé kontitenor. Je suppose que c'est le nom. Pour l'adjectif, j'hésite entre konti et kontiteni. Dopa est pour le moment sous le soleil (brûlant) hellène et on doit attendre son retour pour avoir la bonne soluce. Chez moi, y a numor pour l'adjectif, numordu, pour celui qui tient les comptes. Pendant qu'j'y suis, y a numjærd pour le livre (cahier) de comptes. En uropi, j'verrais bien kontibìb. Toujours dans les suppositions, kontisànt pour la comptine, numáṅsyn chez moi ( kaṅsyn = chanson ; bref, ici, une chanson pour compter). Par contre, pour le compteur, numsat chez moi ( syvumsat = compteur de vitesse), le nom uropi existe bel et bien, mais avec un autre radical : mezèl (outil de mesure). Bureaux, comptoirs et j'en passe. On peut se rendre compte, là bas, que pour "comptoir", les deux langues paraissent assez proches : kontar et koṅtœr. Or, si on gratte un peu, elles ne le sont pas tant que ça. En uropi, kontar a une étymologie interne ( kont + ar), à savoir "qui contient des comptes". En aneuvien, c'est un à-postériori direct des langues scandinaves (norvégien, danois, suédois), lesquelles ayant elles-même pompé sur le français ; ledit kontor signifiant... bureau. Ben, justement, à propos de "bureau", le terme aneuvien signifie aussi "bureau", mais un bureau plutôt particulier, puisqu'il est accessible au public, un bureau sous forme de... comptoir, où on s'adresse pour acquérir un renseignement, acheter un titre de transport ou déposer ou obtenir un formulaire, formuler une réclamation etc. Pour ce bureau-là, donc, c'est koṅtœr° en aneuvien, lequel ne manque pas de dérivés. Et les autres bureaux ? Là, l'uropi et l'aneuvien sont plutôt proches, car on peut y trouver burò et bùro. Bref : le diacritique change juste de place (ce qui entraîne, pour l'aneuvien, une antériorisation du U : [y]). Particularités, quand même : D'une part, on trouve, en uropi, deux autres termes, lesquels sont studia*, quand ledit bureau est à domicile, et skrivitàb, quand il s'agit du meuble. D'autre part, on a, en aneuvien, cette chaîne : bùro : la pièce d'étoffe rectangulaire disposée sur une table, pour y écrire, notamment ; bùrmes, c'est ladite table, sur laquelle est supposée être disposée ladite pièce d'étoffe (y en a-t-il encore ? peut-être, sous la forme de tapis de souris... et encore !) ; bùrsal, c'est la pièce dans laquelle se trouve ce meuble. Et pour l'ensemble des personnes ayant une tâche bien particulière dans un organisme (bureau municipal, bureau ministériel, bureau politique...), eh ben on retrouve bùro (et non bùrdur : dur-dur ). ° J'peux, éventuellement, évoquer estœr (comptoir de bistro) ; y a aussi traastad, complètement hors-sujet ici, mais qui a néanmoins une traduction uropie : komerkipùnt. * Qu'on ne devra pas confondre avec studiò ! lequel ne manque pas de traductions en aneuvien. _________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Mar 8 Aoû 2023 - 16:49, édité 2 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37582 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mar 8 Aoû 2023 - 13:02 | |
| Quelques différences aneuviennes avec les dérivés uropis du verbe d'aujourd'hui :
prodezo = purmíd (-a, -ía) = promettre uvedezo = erpàrl.
En uropi, c'est "trop en dire, exagérer en paroles", pris de dezo, en aneuvien, le verbe erpàrl, pris de pàrl (-a, -éa : discourir) signifie aussi "haranguer", er- étant ici, comme beaucoup ailleurs, un augmentatif.
Dans la liste que Dopa m'a envoyée, maldezo (maudire) a été oublié (je l'ai vu dans le Vordar). Par contre, pour "médire", c'est, en uropi, un autre radical qui a été utilisé : voko, pour "parler", dans malvoko.
"Parler" n'est pas dans la liste Swadesh. En aneuvien, c'est lokùt (-a, -éa), pris du latin LOQVOR LOQVI LOCVTVS, tout du moins, si ce n'est pas "parler de qqn ou de qqch", parce que, dans ce cas, c'est dysert (-a, -ía), lui-même pris de DISSERTO, et dont le complément au génitif.
Ka lokùt mœṅgols = Elle parle mongol. Eg lokùtun ni os! = J'te parle ! Kóm ep or vel tep eg dysert maaren mœṅgolev? = Comment voulez-vous que je vous parle de la mer en mongol ?
Comme dérivés, on a lokùtyn pour ... phrase. On fera par conséquent attention ! une locution, c'est lokùdet. Y a aussi nechlokùt° pour "phraser" et nechlokùdu pour "phraseur" : Ær elmékade kasmesmen • nor ùr nechlokùkade. = Ces théoriciennes du féminisme ne sont que des phraseuses.
°Nechàrl existe aussi (le P est passé à la trappe), mais ça veut dire "baratiner", d'où nechàrlog pour "baratin", lequel étant, à son tour, un péjoratif pour pàrlog (discours). _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Sam 12 Aoû 2023 - 7:59 | |
| Pour le verbe d'aujourd'hui (couler), je sais pas c'que tu nous as fait : dans le document que tu m'as envoyé, j'ai retrouvé les dérivés du verbe d'hier. Du coup, je suis retourné vers le Vordar-version, pour y puiser cette liste : flujan = courant (eau) fluji = qui coule, coulant, courant (langue) flujid = facilité d'élocution, fait de parler couramment flujidenie = argent liquide flujim = couramment flujo in = affluer, entrer à flots flujo niz = descendre (en coulant: rivière, torrent) flujo ru = retourner, repartir (en coulant: rivière, fleuve) flujo us, ap = s'écouler de. J'en ai aucun avec le radical sàc-, par contre, j'ai d'autres radicaux : koras = couramment korun = courant (adjectif) oṅda* = courant (nom ; va aussi bien pour le courant... du fleuve que pour le courant électrique. Point d'union : les barrages). Les autres, eh ben... j'les ai pas, y compris l'argent liquide que je croyais avoir. Je croyais aussi avoir tupàq pour l'eau courante. Vraisemblablement enfouis sous les décombres d'Idéolexique. * Ce nom, évidemment vient du latin VNDA -Æ via le français "onde" (y compris pour le O nasalisé). Par contre, l'onde se dit sinwa._________________ - Pœr æse qua stane:
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