|
| L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Dim 13 Aoû 2023 - 9:35 | |
| J'ai pas vu "givre" dans le Vordar ; cependant, à lire cette traduction : - Dopa a écrit:
- > frozineb = brouillard givrant.
on peut en déduire facilement qu'ils devraient être tous les deux traduits par le même nom : froz. Ce qui est... le même cas en aneuvien, puisque ma persolangue donne xhyl, pour les deux noms. pour "brouillard givrant", j'ai xhilun fiyg, pour "pluie verglaçante", ça me donne xhilun lysh, alors que le verglas se dit krexhýl. En fait, le verglas, c'est de la glace ( xhiyl) au sol ( krænd). On a d'jà parlé de la glace là. On aura l'occase d'en reparler dans vingt jours (mot n° 165). Ah ! autre chose : j'ai un autre nom, pour "gel" : zhæl (un à-postériori, c'coup-ci, comme t'as pu d'viner), mais là, rien à voir avec le froid, puisque c'est le gel qu'on s'met dans les ch'veux (par exemple*). J'ai quand même trouvé ducigèl# et ducisab° pour le gel de douche. Pour la gelée en cuisine (poulet en gelée), j'ai kuxhæl ( kug + zhæl) ; en uropi ? Kuxhælane bærre = gelée de groseille. * B'évidemment, c'est pas du gel à cheveux dont on se sert pour faire du poulet en gelée ! siinon, bonjour les intoxications !# On se lave avec de la bile, en Uropie ?° Là, y faudra que tu m'expliques pour les diacritiques : pourquoi un È alors que ce n'est pas un mot comme kotèl ou nivèl, et pas à A._________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
Dernière édition par Anoev le Ven 22 Sep 2023 - 22:15, édité 1 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mar 22 Aoû 2023 - 23:43 | |
| - Dopa a écrit:
- > maribond = fond de la mer
> marifront = front de mer > marifrute = fruits de mer > marikord = cordage, amarre > marikwàl = hippocampe > marilìn (navilìn) = ligne maritime > mariling = sole > mariliov = lion de mer, otarie° > marim = par mer : ito, navo, vaizo marim = aller, voyager par mer > marinavor = navigateur > maripati = qui a le mal de mer > maripatid = mal de mer > marisant = chanson de marin > marisiang = serpent de mer > maristèl = étoile de mer > mariswìn = marsouin > maritorm = tempête en mer > marivulp = loup de mer > marʒika = sirène : de miki marʒika = la petite sirène (Andersen). Comme j'ai annoncé là-bas, j'ai pas tout sous la forme de mots d'un seul tenant, de plus, certains mots n'ont pas mar pour radical, loin s'en faut ! asterid = étoile de mer dól maarev = mal de mer (en mer) eràp = sole faarun xhipev = aller par la mer gotœl = cordage kaṅd maaren = fond de mer kaṅsyn màtavdun = chanson de marin lidora = front de mer, littoral maríp = hippocampe marísk = fruit de mer (du cst. marisco) marchwín = marsouin naxàtor = navigateur (pris de l'algardien) pear = loup, bar (attention avec l'homonymie parfaite pour "un loup lourd") piskad = sirène slaak maaren = serpent de mer xhòka maarev = tempête de mer (en mer) xhipdùlen = ligne maritime. Ben... voilà. Ah... au fait, en psolat, la mer, c'est... mar, comme en castillan et en uropi. Vous vous en doutiez un peu, non ? Nom neutre, ça va de soi ! Comme MARE MARIS, en latin. ° Je l'ai vu avec un diacritique sur le O final dans le Vordar. Si c'avait été dans l'autre sens, je m's'rais dit : mariliòv = lion de mer, otarie à crinière mariliov = toutes les otaries, quelles qu'elles soient. mais là, je sais pas trop comment réagir et me dis que les deux orthographes sont possibles, quel que soit le type d'otarie (les variétés ne manquent pas ! par contre, les éléphants de mer ne sont pas des otaries, mais des phoques (foke, tœleje) : on s'méfiera jamais assez !). En tout cas, ça m'a permis de m'rendre compte que je l'avais pas dans le Slovkneg. Pour "lion de mer, otarie à crinière", j'aurais bien marléo, mais y restent tous les autres. Là, comme pour pas mal d'autres animaux, l'à-postériori s'impose. J'verrais bien soit otàrid, soit piàk, pris du kotava piakol. À cogiter._________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Sam 26 Aoû 2023 - 0:12 | |
| Attention aux faux-ami entre l'uropi et l'aneuvien !
Puv, en uropi, c'est la poussière ; pùlv, en aneuvien, c'est de la poudre° très fine, plus fine encore que... la poussière. La poussière, en aneuvien, c'est spyn, c'est notamment le déverbal de spiyn (pousser... ici avec un balai). La poudre, en uropi, c'est pov. Y a un nom aneuvien pas vraiment éloigné, mais quand même assez distinct, c'est poaf : fumée. Et la fumée, c'est quoi ? Des particules solides très fines et tellement légères qu'elles quittent les cheminées pour s'élever vers le ciel.
pùlv nir obaajse = poudre aux yeux.
°Il existe un autre mot, en aneuvien, pour "poudre", c'est floch, une poudre un peu plus épaisse, notamment le lait en poudre, le sucre en poudre, la poudre polyvalente des extincteurs pour éteindre un feu B, et... la poudre noire (explosive).
Ah... au fait, pour en revenir au sable, j'ai vu ni "sabler" ni "ensabler" dans le Vordar.
Pour le premier, j'verrais peut-être sando ou sandizo. Du coup, on aurait insandizo pour "ensabler". À voir, quand même parce que insandivo pourrait peut-être aller. Pour "dessabler" (une route, par exemple), y aurait ansandizo. Par contre, aninsandizo, là, j'ai des doutes pour "désensabler", à cause de l’allitération provoquée par les deux préfixes collés ensemble.
Faut voir. J'aurais bien kexidées*, mais je sais pas si elles sont compatibles.
*Une qui vient de m'tomber d'ssus, ce serait celle-ci : sandizo = sabler sandivo = ensabler
d'où
ansandizo = dessabler ansando = désensabler._________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mer 30 Aoû 2023 - 13:02 | |
| Pour le mot d'aujourd'hui, j'suis tombé là d'ssus : - Citation :
- be opren hel = à ciel ouvert.
... dans le document que m'a envoyé Dopa. En fait, j'ai toujours été un peu secoué par cette locution : "à ciel ouvert". J'suis allé voir le Wiktio pour en savoir davantage, et c'est là que j'en suis resté comme deux ronds d'flan ! Le ciel, c'est pas seulement la partie de l'espace qu'on voit depuis chez nous (lequel ne saurait être "ouvert" ou "fermé"), c'est aussi une voute, entre autre celle d'une mine, par exemple. J'croyais avoir "voute", mais il a dû se perdre dans les décombres d'Idéolexique. C'est bien dommage que je n'eusse pas copié le nom à temps dans le Slovkneg. Toutefois, j'ai le plafond : tàvan. Pour "à ciel ouvert", je pourrais m'en sortir avec elitàvnas, voire sitàvnas. Faut voir... Sinon, pour les autres : do hel = dyn àt liyls = vers le ciel falo od hel = vàlun fran àt liylev = tomber du ciel hol in hel = hoog in àt liylev = haut dans le ciel ito op in hel = kàgelun dyn ʟiyls = monter au Ciel muvo hel id had = erkínun liyls ea krændes = remuer ciel et terre hel se nolbi = àt liyl • nùbon, nukówan = le ciel est nuageux, couvert oje viren do hel = obaaje cem ròtun dyn liyls = les yeux tournés vers le ciel ude u plobi hel = Sub ùt kàrgan liylev = sous un ciel de plomb (sous un ciel chargé) de rainia helis = ᴀréa ʟiylen = le royaume des cieux (l'étendue du Ciel) intra hel id ter = inte liylev ea krændev = entre ciel et terre. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mer 6 Sep 2023 - 13:07 | |
| - Dopa a écrit:
- Uropi: foj
< al Feuer, ang fire, nl vuur, da, nor fyr = feu < PIE *péh2ur = feu > gr πυρ, πυρός “pyr, pyros”, hit pah-hur = feu + fr feu, cat, roum foc, it fuoco, esp fuego, por fogo < lat focus = foyer < PIE *bhok- = brûler > arm boc = flamme + grm φωτιά “fôtia” = feu < gr φως “fôs” = lumière < PIE *bhā-, *bho-, *bhō- = briller Foj! = feu! (mil.), foj! foj! = au feu! au feu! jego ki foj = jouer avec le feu, lijo ol su foj = jeter de l’huile sur le feu, mako u foj = faire du feu, seto foj a = mettre le feu à, stico de foj = éteindre le feu, vene sedo ner de foj = venez vous installer près du feu, Prov. U brenen kid ve frajo foj (D) = chat échaudé craint l’eau froide (lit. un enfant brûlé craindra le feu) > artifoj = feu d’artifice > drovifoj = feu de bois > fostifoj = incendie de forêt > hadifoj = feu d’enfer > kampifoj = feu de camp > valgifoj = feu follet > foja = foyer (cheminée) > fojalàrm = alerte au feu, alarme incendie > fojàrm = arme à feu > fojasikurad = assurance-incendie > fojèl = briquet > foji adj = de feu, du feu : foji brigad = corps des sapeurs pompiers, foji kortin = rideau de feu, foji perij = danger d’incendie, foji protegad = protection contre l’incendie, foji tortad = supplice du feu, de foji uspròb = l’épreuve du feu > fojibomb = bombe incendiaire > fojidrov = bois de chauffage > fojiroj = rouge feu > fojiskàl = échelle à incendie > fojiskrèn = pare-feu > fojispijan = qui crache du feu, qui lance des flammes > fojìst, -a = pompier > fojisticèl = extincteur d’ incendie > fojo su = faire feu sur > fojstìk = allumette > afojo = allumer le feu > infojad = allumage (moteur) > infojo = prendre feu, s’enflammer.
Uropi: breno < al brennen, nor brenne, sué bränna, nl branden, da brænde, ang burn, afr burgnier, brugnier = brûler < PIE *bher-, *bh(e)reu-, *bh(e)ru- = bouillonner, être en effervescence, *bhre-n-u- = être en flammes > afr brande = flamme, brander = embraser, occ brandar = brûler, gael breo = tison, torche, breoigh = bouillir, chauffer, breosla = combustible + it bruciare, cors brusgià, occ brutlar, cat abrusar, fr brûler) breno siu dige se brûler les doigts, u foj sì brenan in de kamin = un feu brûlait dans la cheminée, hi kuʒ sì brenen pa sol = sa peau était brûlée par le soleil, breno siu nave = brûler ses vaisseaux, tog ne ja ! je bren = ne touche pas, ça brûle, vido brenen ʒivi = être brûlé vif > bren = brûlure > solibrèn = coup de soleil > brenad = incendie > brenan = brûlant, ardent : de brenan buc = le buisson ardent, sedo su brenan kalbe = être sur des charbons ardents, u brenan pasiòn = une passion ardente > brenèl = brûleur > breni adj = relatif aux brulures, aux incendies > brenic = plutôt brûlant, incendiaire fig > brenli = combustible, qui peut brûler adj. > brenivod = eau de vie > brenor = incendiaire, pyromane, celui qui brûle. Pour ces deux acceptions, j'ai une racine commune, du moins, tant qu'il s'agit véritablement de feu, avec des flammes, encore que le sens figuré puisse montrer le bout d'son nez ( igon = ardent). En uropi, pour le sens intransitif, on a le choix entre breno et sia breno. Pour le transitif (le feu brûle le bois, le ministre brûla des documents compromettants), il n'y a que breno, là où, personnellement (mais je ne suis pas académicien uropiste), j'aurais bien vu brenizo (surtout pour le deuxième exemple). Comme déjà annoncé, pour "brûler", en aneuvien, j'ai igen, par les flammes, et bùrne autrement. Mais j'ai aussi ignes (-a, -ésa : ar ignesăr Jeanne d'Arc-es). La flammeFlam en uropi, un à-postériori très limpide. S'ensuivent les dérivés : flamic = flammé flamo = flamber flamonad = flamboiement flamoni = flamboyant (adj.) flamono = flamboyer. y pourrait y avoir aussi flamit pour "flammèche". Moi, j'ai fœch, un à-priori, assez limpide pourtant ; cela dit, je dois avouer quelques oublis, et non des moindres (ici en Géorgia) : fœchat = briquet fœchen (-na, -éna) = flamber fœchin = flammèche fœgen (-a, -éna) = flamboyer ifœches (-a, -ésa) = enflammer. Par contre, "flambant neuf" se dit ernóv. Ben tiens. Y a eu quelques menus changements. Pour la flamme postale, j'ai encore rien, j'réfléchis ; pareil pour l'oriflamme, j'suis en cale sèche. J'suis pas l'seul, on dirait ; ça m'rassure un peu. Toutefois, j'ai d'jà flàn pour le drapeau ; ça pourrait m'aider. J'suis à la fois pas trop éloigné du néerlandais vaan, de l'uropi et de l'anglais flag. Mais là, on s'éloigne des flammes et du feu. Entre les deux langues (et bien d'autres, sauf l'elko, semble-t-il, très stable autour de la clé TAN), y a une valse folle autour des radicaux "feu, flamme", foj, flam, igin, fœch. Par exemple, pour le briquet, l'uropi tient de foj (feu) et l'aneuvien tient de fœch (flamme). Pour en finir, prenons cette phrase : "tournez au prochain feu rouge". En uropi, ça donne vir be nes krosiluce. En aneuvien, ça donne or zhiyrit àt posviċ semaforev. J'vais m'arrêter un peu. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Ven 8 Sep 2023 - 13:59 | |
| Pour "pompier" (nom), j'ai aut'chôôz.
Sachant que les pompiers n'interviennent pas uniquement contre le feu, il me fallait quelque chose de plus général, de plus englobant (secours à personnes en malaise, inondations, intoxication et j'en passe), j'ai sàlvordu et emrgdu. Bref, une personne qui sauve et/ou qui intervient dans l'urgence*.
*Toujours par souci d'explicite, un médecin urgentiste se traduit emrédikdu. Ben tiens ! _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Dim 10 Sep 2023 - 22:36 | |
| - Dopa a écrit:
- Apli glen = vert pomme, buteli glen = vert bouteille, ce av glen dige = elle a la main (les doigts) verts, dum glen = vert foncé, glen od fraj = vert de peur, glen (anmavri) frute = fruits verts (pas mûrs), glen gint = ceinture verte (ville), glen gorn = blé en herbe, lej glen = vert clair, glen luc = feu vert, mosi glen = vert mousse, olivi glen = vert olive, glen pepin = poivron vert, pistaci glen = vert pistache, glen salad = salade verte, smeraldi glen = vert émeraude, glen tej = thé vert, glen vegume = légumes verts…
glenad = verdeur, verdure glenic = verdâtre, tirant sur le vert glenivo = verdir (devenir vert), verdoyer glenoji = aux yeux verts glenpìnc (pinc = pinson) = verdier. Dopa a repris (à mon soulagement), les rênes de l'uropi pour la liste de Swadesh. Si certaines adaptations sont calquées (que ce soit des composés, avec espace ou tiret), comme hrænet = verdeur hrendéa = verdure hrænon = verdâtre hræven (-a, -éna) = verdir manzaræn = vert-pomme (variable en aneuvien, contrairement à l'uropi et au français) olyvræn = vert-olive (itou) ralkræn = vert foncé (...) D'autres, sont un peu plus inattendus : cholup = salade verte kum hræne ojse = aux yeux (iris*) verts semafor hrænev = feu vert lufpỳrnar = légumes-feuilles hræn bjochring = ceinture verte (judo) elimatùre fruke = fruits pas mûrs. et j'en passe. * Mais "la femme aux yeux verts" (maquillés en vert) donne à kad kœm hræne oàbaajse._________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
Dernière édition par Anoev le Jeu 14 Sep 2023 - 10:36, édité 1 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 11 Sep 2023 - 19:48 | |
| - Doj-pater a écrit:
- ʒeliven papir = papier jauni.
Tu m'as donné une idée, je m'suis rendu compte que j'avais pas "parchemin" (toi non plus, d'ailleurs). D"après cette page, j'ai gratouillé un brin. Ça pourrait me donner ovpál, pris de ov (mouton) et l'apocope de pallo (peau). Du coup, on aurait ùt zhàlan ovpál* = un parchemin jauni. Pour "une peau parcheminée", j'cogite encore : le parchemin étant d'jà une peau. * Pas oublier le V, même s'il est dévoisé /ɔf'pɐl/. C'est pas de l'opale ovale._________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mar 12 Sep 2023 - 17:10 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Spoiler:
Il n’y a peut-être qu’une seule guerre qui mérite d’être livrée, une seule guerre importante et décisive en mesure de libérer les êtres humains. C’est la guerre contre la haine. José Martí
Ùt nor xap kàn rihwĕ cem dorun Ùt nor ràton avèl xap Pòtun fræjes dunéraċe Æt • à xap miseċ ob.
José Martí ; cem traṅlòktuna per Anoew.
Une image issue du fil Uropi 11 : Ùt lefaṅt aṅdun én ùt gotov. A • ùt osieten lefaṅt (a hab qit auryxe ea tiyn oogse àt kàptaquv). Kjas ùt afriken lefaṅt pòt dor as sin kĕrchàvun àt gotos? = Un elefànt vad su u kord. He se u azian elefànt (he av miki aure e du gobe be kran). Mozev u afrikan elefànt deto ja ane riso de kord ?Un nouveau nom aneuvien : pjaléfaṅt = mamùt. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
Dernière édition par Anoev le Jeu 14 Sep 2023 - 10:50, édité 1 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mer 13 Sep 2023 - 13:01 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Mot 176 : noir
Uropi: nar < fr noir, it nero, cors neru, esp, por negro, roum negru = noir < lat niger =noir > al Neger = nègre = ang negro, neer neger, rus негр “negr”, let nēgeris, lit negras Le -AR vient de l'influence de al. schwarz, nl zwart, sué svart, pol czarny et du grec μαυρός “mavros” = noir (cf Maure), tur kara, az qara
nar oje = des yeux noirs, vesten in nar = vêtu de noir, nar maʒik = magie noire, nar flag = pavillon noir, nar list = liste noire, nar merkad = marché noir, nar misa = messe noire, Nar Pantere = Panthères Noires, Nar Mar = Mer Noire, nar ovin = brebis galeuse, nar humòr = humour noir, nar kemiz = chemise noire, nar punt = point noir, Nar Afrika = Afrique Noire, nar vark = travail au noir, nar gor = or noir En fait, pour certaines expressions toutes faites, j'ai largement tourné le dos à ce qui se faisait dans les langues naturelles. Si certaines locutions restent en l'état : svart aur = or noir svart flàn = drapeau, pavillon noir Svartmaar = mer Noire svart oje = yeux (iris) noirs Svartòrla = Chemise noire (fasciste) svart panthær = panthère noire. c'est soit à cause d'un nom propre (la mer), soit parce que la couleur est effectivement présente (drapeau, yeux, etc). Pour d'autres, soit j'ai encore rien (travail au noir, marché noir), soit j'utilise ràlk (l'anacyclique et l'antonyme de klàr, mieux utilisable au sens figuré). Pour "liste noire", j'aurais plutôt doliktan list (liste maudite). A val looter erun nep sed doliktan listev in. = Il vaut mieux ne pas figurer dans sa liste noire.
Les différentes découpes de l'esprit, selon nos deux langues. Y a, en uropi : ment (pensée) spirt (âme, fantôme) vist (humour). L'aneuvien dispose de quatre termes : nyv qui a donné nyvjon (spirituel) et nyvjà (culture) ψiyqet a donné ψyqesem (spiritisme : invocation des esprits), correspondant donc, à l'uropi spirt spryt a donné sprytrygant (spiritueux) & salprýt (esprit-de-sel) ; j'ai pas trouvé son équivalent uropi ; men est un synonyme plus général que nyv ; il a donné notamment menrek (souvenir)°. Il correspond donc bien à l'uropi ment. Du reste, "mental" donne, en uropi menti et en aneuvien mentis, c'est dire si, là aussi, on est proches. En fait, là où on s'éloigne un peu, c'est dans la relation entre vist et nyv. Un mot à propos de nyvjà : ce nom est pris de nyv (ça, on s'en serait douté) et de vjàlad (développement), un mot-valise, donc, signifiant "culture" (intellectuelle) ; L'uropi disposant de kultùr. Le nom aneuvien kultur, lui, est complètement hors-sujet ici, sa traduction uropi étant plutôt apparentée à agrizad. "Faire de l'esprit" n'est pas aisé à traduire en aneuvien. De l'esprit ( nyven), soit on en a, soit on en a pas. On pourrait toujours traduire par nyvjes (-a, -ísa), mais bon... c'est pas tout-à-fait comme erun nyvjon (être spirituel)... Sinon, y en a un qui nous manque à tous les deux, c'est "spiritualité", encore que l'uropi pourrait s'en sortir avec spirtid et l'aneuvien avec ψiygynd. Faut vouèèèr... ° Ainsi qu'un paquet de dérivés, comme
ANV | URO | FRA | menédig menédikdu menédikyn menlòget ... | psikiatric psikiatrìst psikiatrij psikologij ... | psychiatrique psychiatre psychiatrie psychologie ... |
_________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Jeu 14 Sep 2023 - 11:06 | |
| Là, j'viens d'trouver quelque chose de pas mal, en plus du mammouth (cf. plus haut : l'éléphant à fourrure), c'est ça :
Afrikene lefaṅke habe arèndune paloche, osietene kar nep. = Les éléphantes africaines ont des défenses apparentes, pas celles d'Asie.
Bref, le pronom personnel peut être affublé d'un adjectif, ici un gentilé. Avantage du pronom personnel sur le pronom démonstratif (du moins, en aneuvien : æt, ær) : il peut être genré, ici kar.
Ça donne quoi en uropi ? _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Ven 15 Sep 2023 - 23:30 | |
| J'viens d'penser à une phrase : En été, les jours sont plus longs que les nuits ; pourtant, une semaine (de sept jours) a la même durée toute l'année. Bien entendu, en français, cette phrase est vach'ment ambigüe. J'vais tenter une traduction en uropi (que Dopa aura bien la sympathie de me corriger) : Be soma, dias se maj longi te noce ; pur, u sedia (sep dianocis) av som durad be tal jar.Ça donne, chez moi : Estyw, deavar • lœngere qua noxe; pryl, ùt heptav (hep deavene) • idem hroon al jàretev*. Dans les deux langues, on fait bien la différence entre le jour complet de 24 heures ( deav, dianòc) et la durée pendant laquelle le locuteur est éclairé par la lumière... du jour ( deava, dia). On a pourtant aussi un point commun, dans les dérivés : le même suffixe ( -av, -dia), quel que soit le type de jour auquel on fait référence. Une autre langue fait la différence entre le jour complet et la période diurne : l' elko. Mais là, les radicaux sont profondément différents : dago VS nolo ; les dérivés s'en ressentent donc. En tout cas, l'adjectif "éphémère", on ne l'a pas oublié, ni l'un ni l'autre. L'uropi dispose même de plusieurs traductions : kurtiʒivi, efemeri (qui a la vie courte) andurli (qui ne peut pas durer). Chez moi, y a davlívon, qui revient bien à la durée de un (seul) jour. Mais, à bien y réfléchir, je m'demande si ce serait pas plus sage d'y ajouter kortlívon, qui serait, en fait, le calque de la première traduction uropie, non ? Comme calque de andurli, j'aurais elihroodar, l'antonyme ( eli-, calque de an-) de hroodar (durable). * Patience : on attend demain !_________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Dim 17 Sep 2023 - 22:44 | |
| - Doj-pater a écrit:
- mot 180 : chaud
Il y a 2 types de chaleur en Uropi
1) chaleur brûlante, difficile à supporter: chaud = caj (prononcer "chaille")(...)
cajim liamen = aimé passionnément, cajim zelen = chaudement désiré. Là, j'dois dire que j'ai été estomaqué ! Peut-on y voir dans le rapprochement ci d'ssus un soupçon de masochisme ? En aneuvien, tu m'diras, y a aussi deux mots (à peu près) pour "chaud" : warem et iguon. Sauf que warem s'étend bien au delà de la chaleur agréable et peut également concerner une chaleur accablante, étouffante ( æt estyv eră warmert). Igun est carrément brûlant, laissant des traces de brûlures, igon est seulement dit au figuré (ardent)*. Warem et varmi sont donc assez proches, même si l'éventail thermique entre les deux n'est pas le même. Pour les dérivés, j'dois avouer que tu as bien opéré. J'avais pas pensé à tout ça. Y en a pas mal que tu as et que j'ai pas, toutefois, y en a une pincée que j'ai et que je n'ai pas trouvé dans ton inter, alors, pris de curiosité, j'suis allé j'ter un œil dans le Vordar, pour si des fois... Alors, effectiv'ment, y a bien "chaudière", mais les radicaux sont différents : kuvar (qui vaut aussi pour "chaudron") & kadèl. Pour la chaudière (qu'on trouve dans une chaufferie), j'ai warmesent. Pour la chaufferie elle-même, j'ai warmesal, qui pourrait éventuellement être traduite en varmidisal en uropi. Pour "chauffeur", j'ai bien trouvé aussi, mais le sens est complètement différent. Pour le sens utilisé ici (qui entretient un foyer, par exemple, d'une machine à vapeur, mot qui pourrait bien être utile pour traduire des romans datant de la Révolution Industrielle), j'verrais bien varmizor, traduction de warmordu. Voilà, y en a sur lesquels y va falloir que j'travaille. Sinon, si j'ai bien vu "thermomètre" et "thermostat" dans le Vordar, j'y ai pas vu "thermique" ni "thermes"°, alors que pourtant, y a "thermocopie, thermorégulation" et "isolation thermique" dans ton inter, syntagmes auxquels je n'avais pas pensé. * De même que son adverbe correspondant : igas = ardemment. Il n'y a pas d'adverbe correspondant à l'adjectif verbal igun, pas plus en aneuvien qu'en français (brûlamment).° Je les ai, mais j'te rassure, j'me suis pas foulé : thermestáṅsat = termostàt thermetàrsat¤ = termometer. Quant aux autres : thærme = thermes thærmesem = thermalisme thærmig = thermique.¤ J'en ai toutefois un autre : celmetàrsat._________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 18 Sep 2023 - 12:44 | |
| - Dopa a écrit:
- frijad = le froid, froideur, froidure
frijar = glacière frijeli = frigorifique : frijeli karvàg = camion frigorifique frijèl = réfrigérateur, frigidaire frijfeli = frileux frijglodi = de sang froid adj.: U frijglodi murd = un meurtre de sang froid frijim = froidement frijivad = refroidissement frijivo = se refroidir frijizad = réfrigération, refroidissement frijizo = refroidir, rendre froid, frigorifier, réfrigérer fric = frais fricad = fraîcheur: de fricad noci = la fraîcheur de la nuit fricim = fraîchement fricivo = (se) rafraîchir, devenir frais. J'me doutais bien que j'en avais oublié une poignée, même dans le Slovkneg ! Ne serait-ce que "réfrigérer" et l'adjectif verbal qui lui correspond : "réfrigérant", et le nom qui en est dérivé "réfrigération", de même que "frigorifique". Par contre, pour "de sang froid", y a aucune chance que j'utilise kold ou meraw pour cette locution, de même que "il ont gardé leur sang-froid". Y faut que j'trouve aut'chose. Bref, pour l'instant, j'suis dans une cuve (froide) à parois lisses (à traiter bientôt). Là, comme on n'est pas dans le fil du mot du jour, j'peux éventuellement parler de "frais". L'uropi utilise fric /friʃ/ quel qu'en soit l'sens, du moins, pour l'adjectif. En aneuvien, y en a deux. Celui situé entre "tiède" et "froid", c'est meraw, l'anacyclique de warem (chaud), ben tiens ! Ziyn, c'est un à-priori, qui pourrait (ironiquement) évoquer le poisson d'Ordralfabétix. Peut aussi être utilisé comme antonyme de "surgelé" ou "en conserve". On a aussi ziyne nevite pour "nouvelles fraîches". Y en avait un troisième, pris de l'anglais cool, mais qui a... coulé, à cause de l'homonymie parfaite avec le jus ( kul). Le nom n'a strictement rien à voir mais comme il est évoqué dans le Vordar et le Slovkneg, j'peux bien l'évoquer : kost & spant. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mar 19 Sep 2023 - 20:24 | |
| - Citation :
- He sedì silan = Il était assis, silencieux
Salutan unaltem, liente pres mande = En se saluant, les gens se donnent une poignée de mains. Davan mo ci telefoni numar, Silvia dezì te un moz calo ca tis 11 hore vespeni. = En me donnant son numéro, Silvia me dit qu’on peut l’appeler jusqu’à 11h du soir. Itan a led, Saca pragì a hi formata retalo ho u storij. = En allant se coucher, Sacha demanda à sa grand-mère de lui raconter une histoire. Leʒan su de sofa, he telefonì. = Allongé sur le canapé, il téléphona. Spekan de film De idiòt, i becizì reliso de bib. = En regardant le film L’idiot, j’ai décidé de relire le livre. Nu vizì un obfàl, faran in de pol. = Nous avons vu un accident en entrant en ville. Itan us de sal, he lasì de dor opren. = En sortant de la pièce, il a laissé la porte ouverte. Disvokan be telefòn, i orì de nov. = En discutant au téléphone, j’ai appris la nouvelle. Becepan ci sold, ce becizì ito a restoria. = En recevant son salaire, elle décida d’aller au restaurant. Itan us dom, he vizì te je snevì. = En sortant de chez lui, il vit qu’il neigeait.
AUCUNE AMBIGÜITÉ
Lorsque l’on dit: I vizì de man lisan de novar (j’ai vu l’homme lisant le journal) C’est ambigu: Qui lit le journal ? l’homme ou moi ?
Pour éviter l’ambigüité nous avons adopté une règle très simple (empruntée au russe): le gérondif se rapporte toujours au sujet de la phrase: c’est à dire moi et non l’homme. Bien entendu il y a d’autres façons d’exprimer l’idée de cette phrase:
Lisan de novar, i vizì de man. (En lisant le journal, j’ai vu cet homme)
L’homme lit le journal : i vizì de man liso de novar (j’ai vu l’homme lire le journal), i vizì de man we sì lisan de novar (j’ai vu l’homme qui était en train de lire le journal)
LE GÉRONDIF PASSÉ
On utilise l’auxilaire avo (avoir) suivi du participe passif: avan jeden = ayant mangé Le gérondif passé s’emploie lorsque l’action ajoutée précède l’action principale.
1) Lu avenì a de pol, 2) pos lu domì in u hotèl 1) Ils sont arrivés en ville, 2) puis ils ont logé à l’hôtel > Avan avenen a de pol, lu domì in u hotèl. Étant arrivés en ville, ils ont logé à l’hôtel
AUTRES EXEMPLES Avan vizen hi mata, de kid renì do ca. = Ayant vu sa mère, l’enfant courut vers elle. Avan fenden de vark, de kolege itì pivo u vas. = Ayant terminé le travail, les collègues sont allés boire un verre. Avan sia laven id krinen, ce predizì de prijèd. = (S’étant lavée et peignée, elle prépara le petit déjeuner. Avan skriven de skrit, de sekretora sendì ja faksim. = Ayant écrit la lettre, la secrétaire l’envoya par fax. Avan duten de kide a skol, he itì a vark. = Ayant conduit les enfants à l’école, il alla au travail. Avan stropen, he nerim falì niz. = Ayant trébuché, il a failli tomber. Avan pativen, he mozì ne ito a de konferèns. = Étant tombé malade, il n’a pas pu se rendre à la conférence. Avan maʒen, he stopì ito a picad. = S’étant marié, il a cessé d’aller à la pêche. Maʒen, he stopì ito a picad = Une fois marié, il cessa d’aller à la pêche. Avan gladen aròn, Vera vizì ci frama ner de kiosk. = Ayant regardé autour d’elle, Véra aperçut son amie près du kiosque. Avan venen ru dom, Jan telefonì a hi genore. = Étant rentré chez lui, Jan téléphona à ses parents. Avan fenden ci eksame, ce farì a mar po reso. = Ayant terminé ses examens, elle partit à la mer pour se reposer. Avan oren de nov, i felì ma pej. = Ayant appris la nouvelle, je me sentis mal. Avan akonen Ana, he inliamì ki ca. = Ayant fait la connaissance d’Anna, il tomba amoureux d’elle. Même si j'm'y prend différemment (on va voir ça), je suis quand même impressionné par le travail entrepris et la longue liste d'exemples pour l'illustrer. Bravo ! Bon, je ne vais pas tout reprendre, car dans certains types d'exemples on retrouve l'utilisation du participe dans les deux langues. Mais je vais quand même reprendre celui-ci : I vizì de man lisan de novar. Chez moi, c'est quasiment du pareil au même, puisqu'on se retrouve avec : eg vedjă àt dax lektun àt gazeċ. Même la syntaxe est la même : c'est l'homme qui lit le journal, et moi qui le vois. En français, on peut avoir une proposition infinitive "je vis l'homme lire le journal", pas en aneuvien. On peut avoir aussi "je vis l'homme qui lisait le journal", ce qui donne eg vedjă àt dax qua ere lektun àt gazeċ. Faisable, mais on s'alourdit d'un pronom relatif et d'une particule ; le reste est pareil. On peut, comme en uropi, basculer la syntaxe pour montrer que c'est le même sujet qui lit le journal et qui voit l'homme : lektun àt gazeċ, eg vedjă àt dax. Toutefois, la cuisine aneuvienne utilise plutôt la particule las, calque de "en" (fr.) dans ce cas-là, et ça donne eg vedjă àt dax las lektun àt gazeċ. Las (comme "en"), empêche dax d'être le sujet de lektun. Eg vedja ù kràchaż las infaarun staż.Voyons la suite. Comme le gérondif n'est qu'une variante du participe (avec las en plus), on peut le mettre au parfait (aspect accompli). Différence essentielle avec l'uropi : celui-ci ne dispose pas d'auxiliaire et est d'un seul tenant : - una. Pareil que ci d'ssus, si on met le verbe concerné par le participe devant, ce mode suffit, et las (gérondif) n'est plus nécessaire : Vedjuna ed madhes, àt nexàvdu klatàkă dyn kas ; le reste étant à l'avenant (...) Nùpuna, da stoppă pùzun pizkaż ( kadene) = Ayant épousé, il cessa d'aller à la pêche (aux filles) Doruna kogentes Aanen, a verderă iklímon kas. Bref : il s'agit plus de participe que de gérondif (se rappeler que le participe ne sert jamais de verbe de procès muni qu'un auxiliaire, contrairement à ce qui se passe en uropi). Le participe (et le gérondif : première phrase) est abondamment utilisé en aneuvien, à la place de l'infinitif : Æt mir kœnade cem las stun = Ça va finir par se savoir (ça va finir en étant su). Ar gœnse ùt baardes ber làmyvun = Ils prennent un sac pour voyager. Ar kœnadar zhiymun = Ils ont fini de pleurer. Da cem chymonă ber goorkuna ùt ifàndax = Il fut condamné pour avoir violé un petit garçon. J'ai gardé le meilleur pour la faim... euh... la fin : La bivœnde avèlynas las spiysun = L'appétit vient en mangeant (on retrouve l'appétit en mangeant). _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
Dernière édition par Anoev le Mar 6 Fév 2024 - 11:44, édité 2 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Jeu 21 Sep 2023 - 18:27 | |
| - Doj-pater a écrit:
- 1984 la brocante
He sì stan pro de vendia vetizocis wo he kopì hi diubib. U tris fraji pasì tra ha. Kopo de bib, po inìzo, avì sen sat anproceri, id he avì curen nevos ruveno ner de vendia. Id pur, osprù te he lasì hi mene valgo, hi pode som avì duten ha ru za. … Be som tem he bespekì te, obte je sì nerim dudes-un hore, de vendia sì jok opren. Ki de felad te he videv min bemarken inia te usia su de podivaj, he vadì tru de dor. Is un kestev ha, he mozev ʒe dezo te he sì proban kopo razilaze, wa sì versemi. De siavor avì pen alucen un oli vangilamp usalan u suj ba framic duf. He sì u man mojse sesdes jaris, flabic id bojen ki u longi, bunvoli nas, id mel oje disformen pa dic okle… « I rekonì va su de podivaj, he dezì anmidim. Vu se de sior we kopì de albùm rumenis de jun ʒinu. Ka bel papir je sì. Kremiklori, un nomì ja foram. Un av ne maken sul papìr dod… Oh, i dezev pindes jare. » He gladì Winston uve hi okle. .
- Spoiler:
Il se tient devant la brocante où il a acheté son journalUn frisson le parcourt. Acheter le livre, pour commencer, avait été assez imprudent, et il s’était juré de ne plus jamais retourner près de la boutique. Et pourtant, dès qu’il a laissé ses pensées vagabonder, ses pieds l’y ont ramené tous seuls… En même temps, il observe que, bien qu’il soit près de 11h, la boutique est encore ouverte. Avec le sentiment qu’il se ferait moins remarquer à l’intérieur que sur le trottoir, il franchit la porte. Si on lui demande, il pourra toujours dire qu’il essayait de trouver des lames de rasoir, ce qui était plausible.
Le propriétaire vient d’allumer une lampe à huile qui dégage une mauvaise odeur, mais en même temps chaleureuse. C’est un homme d’environ 60 ans, frêle et voûté avec un long nez bienveillant et un regard doux déformé par d’épaisses lunettes…
« Je vous ai reconnu sur le trottoir. Vous êtes le monsieur qui avez acheté l’album-souvenir de la jeune femme. Quel beau papier c’était. On appelait ça du vergé. On en fait plus depuis… Je dirais cinquante ans. » Il regarde Winston par-dessus ses lunettes.
J'aurais du mal à traduire un tel texte en aneuvien, d'une part parce qu'y me manque une poignée de mots. J'ai aussi trébuché là d'ssus : Be som tem he bespekì te, obte je sì nerim dudes-un hore, de vendia sì jok oprenEn même temps, il observe que, bien qu’il soit près de 11h, la boutique est encore ouverte. Quelle étrangeté qu'une boutique soit ouverte à 11:00 ? Mais on pourrait supposer que cette histoire se passe en Océania, et que les 11:00 soient en fait 11:00 PM (appelés 23:00 en Eurasia et en Estasia). Là où j'ai aussi trébuché, c'est sur la locution "en même temps". Au sens figuré, j'arrive pas à y trouver une locution aneuvienne qui convienne. Le vergé, j'ai pas. Cela dit, on a des mots proches entre nos deux langues : kopo pour kov (-a, -éa) = acheter papìr pour papiyr (pas la peine de traduire, je présume) hor pour hoψ* (itou, ou presque)... * Hoψev tinek-tern.
Ma curiosité m'a poussé à en savoir davantage, ainsi, j'suis tombé là d'ssus. Un papier vergé est un papier contenant des vergeüres en laiton. J'voulais savoir à qui ça r'semblait, ça m'a donné quelque chose dans ce genre. Si j'ai dû en voir au cours de ma vie, ça m'a pas marqué. Ça ressemble à un papier tramé, à peu d'chose près. J'ai pas trouvé kremiklori dans le Vordar-version. Je m'perds en conjectures, en décomposant, j'ai trouvé "couleur crème" ; or le vergé, d'après c'que j'viens d'apprendre (parce que je l'ignorais absolument), c'est pas une teinte de papier, mais plutôt un procédé de fabrication (avec les fameuses fibres de laiton que sont les vergeüres, encore un nom qui a suivi la valse folle de l'orthographe, soit dit en passant). Le Wiktio ne s'est même pas risqué à mettre un pavé de traduction à sa page. À s'demander comment ça se dit en anglais (langue de George Orwell), là d'ssus, le Wiktio se croise aussi les bras quant à l'étymologie ! Le CNRTL est un peu plus disert. Pour l'aneuvien, j'verrais bien silapiyr pour "papier vergé" (papier à fils). Le Ravlemak (kotava) ne m'a été d'aucun secours. J'voulais pas m'étaler non plus, pourtant, j'ai bien zeṅùpr pour le laiton...
_________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
Dernière édition par Anoev le Ven 22 Sep 2023 - 19:56, édité 5 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Ven 22 Sep 2023 - 15:22 | |
| - Dopâ a écrit:
- Prov. Tal se bun wa fend bun = tout est bien qui finit bien
De bunes se fens a bun = le mieux est l’ennemi du bien Nun nove, bun nove = pas de nouvelles, bonnes nouvelles abuno = améliorer bunalmi = débonnaire, d'un bon naturel (alm = âme) bunavad = aisance bunavan = aisé financièrement, fortuné (bun + avo = avoir) bundavi = généreux, libéral, prodigue (bun + davo = donner) bundèt = bienfait bundetan = bienfaisant bundetor = bienfaiteur bundezo = bénir bunfedi = de bonne foi, adj bunfedim = de bonne foi, adv. bungusti = de bon goût bungustor = personne qui a du goût, gourmet bunivo = s’améliorer bunkarʒi = qui a bon cœur, charitable, bon bunkopi = bon marché bunsàd = bien-être bunvolad = bonne volonté bunvoli = bienveillant. Bien entendu, comme ailleurs, y en a que j'ai, mais avec des mots séparés plutôt que des agglutinations : ùr dĕr lood fàden = des gens de bonne foi ; que j'ai, mais avec d'autres radicaux alhànet, dilhànet = aisance ( financière) làjgevon = généreux olydon = bon marché... que j'avais pourtant dans le Slovkneg, mais que j'ai oublié de mettre : lodòret = bienfaisance lodòrun = bienfaisant lodòran = bienfait lodík, lodjan = bénir, bénit Et ceux que j'ai tout simplement oubliés, comme "améliorer" (y faudrait que j'améliore le Slovkneg), "bien-être, bienfaiteur" (alors que j'avais "bienfait" ! des fois, on passe à côté de l'évidence), "bienveillant, débonnaire". Omen qua kœnade loot ep loot (tout ce qui finit bien est bien) Looter • klàstor looten (le mieux est destructeur du bien) Nep nevit, loode nevite. Et çui-là : Lodòran cem nepèr slĕten = Un bienfait n'est jamais perdu, que je verrais en uropi : un bundèt vid nevos perlasen. Marrant, ça : les deux traductions du verbe "perdre" se traduisent par quelque chose qui se finit en - en. Différence essentielle : en aneuvien, c'est de l'indicatif présent (particule cem de la voix passive)*, en uropi, c'est du participe passé (auxiliaire vido de la même voix). * À l'indicatif présent, et non à l'infinitif (pourtant homonymes) : un infinitif n'a JAMAIS de sujet propre, là, le sujet, c'est lodòran._________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
Dernière édition par Anoev le Ven 22 Sep 2023 - 21:50, édité 1 fois | |
| | | PatrikGC
Messages : 6728 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Ven 22 Sep 2023 - 20:14 | |
| - Anoev a écrit:
Ma curiosité m'a poussé à en savoir davantage, ainsi, j'suis tombé là d'ssus. Un papier vergé est un papier contenant des vergeüres en laiton. J'voulais savoir à qui ça r'semblait, ça m'a donné quelque chose dans ce genre. Si j'ai dû en voir au cours de ma vie, ça m'a pas marqué. Ça ressemble à un papier tramé, à peu d'chose près. Le papier vergé permet d'imprimer des livres à la sauce ancienne, ça donne immédiatement un gage de qualité, un parfum d'incunable (le nec plus ultra en livre). Ça en jette quand on écrit dessus à la plume calligraphique. Bref, le PV fait partie du haut du panier. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Ven 22 Sep 2023 - 20:46 | |
| Merci du complément d'info. Au fait... il est compatible avec tous types d'imprimantes ?
Ah, un truc que j'ai appris de la voix même de Dopa :
Le suffixe verbal -izo ne sont trouvables qu'issus d'adjectifs qualificatifs en -I. Le suffixe est donc -Z (avec la désinence infinitive, ça donne donc -zo). Donc, pas de bunizo (améliorer) d'après l'adjectif bun. Par contre, -iv- est bien un suffixe verbal pour quelqu'un ou quelque chose qui acquiert une caractéristique ; -ivo pour l'infinitif.
Mi konade uropi buniv lanim = Ed kógente uropiv loverdèrer paṅsas = Mes connaissances en uropi s'améliorent lentement._________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | PatrikGC
Messages : 6728 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Ven 22 Sep 2023 - 22:49 | |
| - Anoev a écrit:
- Merci du complément d'info. Au fait... il est compatible avec tous types d'imprimantes ?
Oui, mais tout dépend du grammage et de l'imprimante, bien sûr. - Anoev a écrit:
- Ah, un truc que j'ai appris de la voix même de Dopa :
Le suffixe verbal -izo ne sont trouvables qu'issus d'adjectifs qualificatifs en -I. Le suffixe est donc -Z (avec la désinence infinitive, ça donne donc -zo). Donc, pas de bunizo (améliorer) d'après l'adjectif bun. Par contre, -iv- est bien un suffixe verbal pour quelqu'un ou quelque chose qui acquiert une caractéristique ; -ivo pour l'infinitif.
Mi konade uropi buniv lanim = Ed kógente uropiv loverdèrer paṅsas = Mes connaissances en uropi s'améliorent lentement. Ce n'est pas d'une logique transcendantale. Le suffixe -izo devrait fonctionner dans tous les cas (ou -ivo) Car pourquoi certains adjectifs seraient avec un -i et d'autres sans ? | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Sam 23 Sep 2023 - 9:24 | |
| - PatrikGC a écrit:
- Car pourquoi certains adjectifs seraient avec un -i et d'autres sans ?
D'après c'que j'en sais (et ça existe aussi en aneuvien, d'ailleurs, donc on est bien sur le bon fil), il y a des adjectifs en -I qui sont dérivés de noms, et d'autres, bruts de forge, si j'puis dire, comme bun (bon), bel (beau), caprice de l'à-postériori aidant ? pas forcément, parce que pour le dernier, j'ai bien ryln ; et ce sont ces adjectifs qui ont des noms pour dérivés. Ainsi, "beauté" se dit belad en uropi (là où j'attendais belid°) et rylnet en aneuvien. Autre exemple, mais avec un adverbe, cette fois-ci. En général, les adverbes uropis se terminent par - im. or "vite" se dit spel, rapide se dit speli (là, normalement, mais pris sur l'adverbe plutôt que sur un nom), quant à "vitesse" et "rapidité" donnent tous les deux spelid. Chez moi, y a syv à la fois pour "vite" et pour "rapide" (même comparatif, même superlatif, mais l'adverbe ne s'accorde pas en nombre). Pour "rapidité" et pour "vitesse" (acception courante), j'ai syvet. Pour l'acception purement physique (distance/temps), j'ai syvnet ; j'ai bien essayé s'y ajouter tarh (pompé au grec), mais la sauce a du mal à prendre. Sinon, j'ai aussi ràtio, mais là, c'est la vitesse d'une boîte à rapport ( teren ràtio), l'uropi dispose de vad*. Bref, pour récapituler avec les adjectifs qualificatifs uropis, y a les adjectifs bruts ceux en -I ceux en - icauxquels on ajoutera les adjectifs verbaux en - an et en - en. en aneuvien, y a les adjectifs bruts (aussi) les adjectifs en - on, en - en (pas mal d'entre eux ont été transformés en - on), en - ig, en - is (j'oublie peut-être quelques affixes, mais y en a certainement moins qu'en français ; de toute façon, ça ne calque pas exactement, mêle si on peut trouver, çà et là, quelques correspondances, comme arràgis pour "vomitif"), auxquels on ajoutera les adjectifs verbaux en - un et en - an. Bon, j'vais pas m'étaler, sinon, j'explose le fil. ° Mais peut-être que les noms en -id sont réservés aux adjectifs en -I.* Chose marrante, chez moi, vad, c'est un adjectif (brut, lui aussi, à savoir sans affixe) qui signifie "haut" (de grande dimension verticale), en concurrence avec hoog (haut placé, sens propre ou figuré)._________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | PatrikGC
Messages : 6728 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Sam 23 Sep 2023 - 9:45 | |
| On en revient à ce que j'avais déjà exposé : il faut connaître la nature de chaque racine pour appliquer la dérivation. L'autre solution serait que les racines soient neutres et que la dérivation soit toujours la même. Autre piste, les racines sont toujours nominales ou verbales. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Sam 23 Sep 2023 - 10:27 | |
| Comment ferais-tu pour des adjectifs comme "ferreux, ferrique cuivreux, cuivrique" et y en a certainement d'autres que j'oublie.
Si tu mets toujours le même suffixe, y faudra mettre un infixe pour les départager ; alors autant...
Tiens, pour les deux adjectifs suivants : odieux : ANV : mison URO : haisic
haineux : ANV : misor URO : haisi.
L'existence de deux suffxes différents est bien utile. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | PatrikGC
Messages : 6728 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Sam 23 Sep 2023 - 11:30 | |
| Rien n'empêche l'utilisation de plusieurs suffixes de dérivation. Où as-tu lu de ma part que je ne voulais qu'un seul suffixe pour fabriquer les adjectifs ?
>> Car pourquoi certains adjectifs seraient avec un -i et d'autres sans ?
Cette phrase ne condamne pas l'utilisation de plusieurs suffixes, elle est relative au fait que certaines racines sont au départ des adjectifs et que c'est arbitraire.
Au fait, quelle est pour toi la nuance entre cuivreux et cuivrique ? (j'ai ma propre idée sur le sujet, mais je souhaite lire la tienne) | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Sam 23 Sep 2023 - 11:47 | |
| - Spoiler:
C'est le nombre d'ions libérés et donc le nombre de charges positives Cu2+ ou pas, coloration bleue en solution... _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) | |
| |
| | | | L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |