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| L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) | |
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Auteur | Message |
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PatrikGC
Messages : 6728 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Dim 3 Nov 2024 - 18:25 | |
| - Anoev a écrit:
- PatrikGC a écrit:
- Pour le fun, as-tu déjà pensé à ce que deviendrait l'aneuvien dans un siècle ou deux ?
Ben tu vois, j'préfère pas y penser ! Dans un siècle, et même moins, j's'rai mort ! et tu connais le triste sort des persolangues après la mort de leur concepteur (et même des fois avant !)... Le but est d'imaginer une réforme, une évolution, ce qui peut te donner des idées pour ton actuel aneuvien. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37582 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Dim 3 Nov 2024 - 20:08 | |
| En fait, la plupart des réformes que j'ai entreprises pour l'aneuvien, c'est pas vraiment en pensant à c'qu'y pourrait d'venir dans X années, mais plutôt suite à des découvertes que j'ai découvertes par-ci par là. La dernière en date, c'est le radical pik- pour "variation" et "variété"... Là, j'suis un peu coincé en entournures. Pour l'instant, j'en suis encore là. Vais-je devoir changer une moitié des mots. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | PatrikGC
Messages : 6728 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Dim 3 Nov 2024 - 20:35 | |
| pikan = varié pikdar = variable (adj) piken (-na, -éna) = varier piket = variété pikyn = variation.
Où est le pb avec -an et -et ? Tu souhaites que -et soit le participe passé/passif ? Comment dis-tu "variant" (part. présent/actif) ? | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37582 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Dim 3 Nov 2024 - 22:20 | |
| - PatrikGC a écrit:
- pikan = varié
pikdar = variable (adj) piken (-na, -éna) = varier piket = variété pikyn = variation.
Où est le pb avec -an et -et ? Tu souhaites que -et soit le participe passé/passif ? Comment dis-tu "variant" (part. présent/actif) ? Le problème n'est pas à propos des suffixes, ceux-ci sont parfaitement rodés*, et mise à part une petite poignée de mots (sur un lexique qui aurait bien pu flirter avec les 20 kmots si la mort d'Idéolexique m'en avait pas emporté plus d'un bon tiers) pas toujours bien ligiques si on réfléchit bien, j'm'en sors pas trop mal. Non, le problème (mais en est-ce vraiment un ?), c'est d'avoir, dans une même famille (radical commun : pik-) deux notions assez différentes : • la notion de diversité, de choix d'échantillons, comme dans piket (variété) ou pikan (varié) • la notion de modification d'une caractéristique, comme dans piken (varier), pikdar (variable, pour l'adjectif) ou pikyn (variation). Comme me l'a annoncé Dopa, on a en grec ποικίλος pour "varié", qui pourrait bien avoir donné pik- comme radical de la variété, voire même ùr pikane luke pour "des articles variés". Le hic, c'est que je n'ai pas vu dans le Wiktio, la traduction grecque de "varier, variable, variation". Si les mots grecs correspondants ont ποικ- comme radical commun, je peux, à la rigueur, ne rien changer à toute ma collection de mots. Dans le cas contraire, je dois j'ter aux orties pikdar, piken et pikyn (voir les significations ci d'ssus). Pour "variant", si je ne change rien (si je garde pik-), ça donnera pikun, sans hésitation, sinon, je dois changer de radical pour "varier" : j'pourrais toujours m'en sortir avec aràpen (du kotava arapení)°, ce qui donnerait aràpun pour le participe présent. Y aurait, du coup : aràpdar = variable (adj) eljaràpdar = invariable aràpnum = variable (nombre) aràptyn = variation. J'me tâte. J'en suis pas encore là. * Rodés depuis pas mal de temps quand même, ainsi que les désinences de déclinaisons & de conjugaisons ! -et est le calque de pas mal de noms féminins en "-é" et aussi le calque de mots en -ie" (ainsi que la désinence de l'impératif de verbes à subjonctif parfait en -éa). -An est un suffixe d'adjectif verbal (l'équivalent de nos adjectifs en "-é, -i, -u" et "-ert"). D'autres existent, je vais pas m'étaler ici.° Mais dans c'cas, attention à la paronymie avec arpen (-a, -éna, pour "apprendre" à faire quelque chose, à nager, à tourner, à conduire, etc). Arpen est une métathèse approximative (un P éclipsé) de l'apocope de "apprenti"._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | PatrikGC
Messages : 6728 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 4 Nov 2024 - 9:23 | |
| Dans une langue naturelle, il n'est pas rare que la même racine ait 2 sens (ou plus) différents. Prend "close" en anglais : proche ou fermé ? Prend "like" en anglais : comme ou aimer/préférer ? Et ne parlons pas de "plus" en français écrit qui signifie : rien ou d'avantage, deux sens antagonistes.
Dans ton cas, le contexte lèvera le souci. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37582 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 4 Nov 2024 - 9:41 | |
| - PatrikGC a écrit:
- Dans une langue naturelle, il n'est pas rare que la même racine ait 2 sens (ou plus) différents.
Prend "close" en anglais : proche ou fermé ? Prend "like" en anglais : comme ou aimer/préférer ? Dans ton cas, le contexte lèvera le souci. Oui, j'reconnais que j'ai également ça en aneuvien, notamment avec kàp, pour "tête" et "capter" (s'emparer de). Ainsi, j'ai le nom bisémique dinkàpdu (trader)*, évoquant en même temps une tête en matière d'argent une personne qui capte de l'argent. Dans les mots anglais, y a aussi light pour "lumière" et "léger" (c'est ben vrai qu'un photon, ça pèse pas bien lourd !). J'réfléchis encore. - PatrikGC a écrit:
- Et ne parlons pas de "plus" en français écrit qui signifie : rien ou d'avantage, deux sens antagonistes.
J'ai beau lutter à domphes contre les homographes no homophones, y en a un que je n'ai pas pu supprimer sous peine de faire s'écrouler l'édifice grammatical aneuvien : er : subjonctif présent du verbe ere (être), se prononce /'ɛʁ/ ; er = nous, se prononce /əʁ/ (clitique) ; tep er er = que nous soyons. * Les variations grammaticales faisant chuter l'homonymie : àr kàpe = les têtes ar kàpte = ils captent et y en a d'autres : kàψ (accusatif singulier du nom), kaptéa (aient capté) et j'en passe._________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Lun 4 Nov 2024 - 9:54, édité 1 fois | |
| | | PatrikGC
Messages : 6728 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 4 Nov 2024 - 9:46 | |
| Mets un accent sur le i (í ou ì) | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37582 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 4 Nov 2024 - 9:55 | |
| Pour dinkàpdu, j'ai préféré entretenir l'ambigüité (cf. J Kerviel).
Y a pas de diacritique droit en première syllabe (sauf pour le E ou le O, pour forcer ou maintenir la fermeture dudit phonème). S'y a ni diacritique (la brève n'est pas concernée) ni voyelle longue ailleurs, un mot aneuvien est naturellement accentué sur la première syllabe. Le I est la seule voyelle à ne pas disposer d'un accent gauche ("grave", chez nous). L'accent gauche peut concerner les autres voyelles, y compris en première syllabe, eu égard au phonème résultant : À : [a] (le A sans diacritique ou avec diacritique droit est plutôt cental ([ä] ou bien [ɐ]), mais bon, y a des dialectes) È : [ɛ] (y compris dans une syllabe ouverte, comme dans gèven, pris de l'anglais I gave pour "je donnai") ; Ò : [ɔ] (même remarque que pour le È) Ù : [y] (le U non accentué est une lettre à emm... : peut se prononcer [u] ou [y]) Ỳ : [ɨ] (le Ы russe ou (prononciation dialectale malyroise) le ı turc). _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37582 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 4 Nov 2024 - 12:50 | |
| En v'là un qu'on a oublié de mettre, dans le Slovkneg et le Vordar, c'est primitif. En uropi, y aurait (peut-être) pric, pris de pri pour "premier". Mais y aurait aussi priv*, comme utilisation d'un suffixe -iv trouvé dans negatìv. En aneuvien, je n'ai qu'à mettre le calque du français "-if", de l'anglais -ive, de l'allemand et de l'uropi -iv ou de l'italien -ivo, à savoir -is, ce qui donnerait naturellement pirmis.
Bon, j'ai pas voulu m'arrêter en si bon ch'min, et j'ai imaginé ce que pourrait donner "primitivement" (à l'origine, en toute première instance), comme dans "primitivement, l'aneuvien ne disposait d'aucun accent tonique".
En uropi, on pourrait avoir privim (j'ai vérifié : c'est pas pris ailleurs). En aneuvien, pas question de remplacer directement -is par -as comme ça se fait pour pas mal d'adjectifs en -is : pirmas signifie déjà "premièrement". Du coup, je dois charcuter, et m'en sortir avec pirmias (attention : trois syllabes) : pirmias, àt anoeven ere tenes næq tœnis.
*Par contre, primitìv sentirait sa relex d'une lieue ! Tu m'dirais : « une relex, pour une langue à vocation internationale, c'est moins grave que pour une persolangue ou une langue artistique ». Soit, mais bon... _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37582 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 4 Nov 2024 - 22:25 | |
| Jette un œil là d'ssus. C'est plus ou moins ce qui m'a inspiré pour le quasi-ordinal dvo dans numar dvo (n°2) plutôt que tiyn (inspiré, après coup, j'ose l'avouer, de twin, l'adjectif anglais pour "double")°. C'est de dvo qu'en a découlé, évidemment, dvon (une imbrication de dvo avec le suffixe -en dans teren*, quàten etc.), cette cuisine a, après coup, inspiré le suffixe adjectif -on tout d'abord pour "-eux" (comme dans... "deux") ; ensuite, c'a largement débordé.
°Y a un autre truc qui m'a poussé, et qui m'a poussé aussi à mettre zer comme non-cardinal (numar dopel zer = n°00) à côté du cardinal nul (seg dekys nulèrent quàt = 6,004), c'est d'avoir une lettre distincte pour chaque chiffre : UDTQPSHNZ# = 1234567890. *Teren plutôt que ternen pour éviter une allitération de N séparée d'un seul E. Cependant, 13n, 113n etc ne suivent pas. Même remarque pour 12n, 112n etc : -dektinen. Toutefois, le Y (qui allonge le [і]), lui, saute, comme dans tinèrent (200), même dans tinek (20) qui, lui pourtant est accentué sur le I. #Une écorchure à la règle du diacritique imposé : 1 = ùt. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37582 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mar 5 Nov 2024 - 10:19 | |
| Évidemment, en fouillant dans le Wiktio pour trouver comment on dit "second" dans un certain nombre de langues, ça m'a pris nettement plus (de temps) qu'une... seconde ! Du coup, j'me suis un peu arrêté sur l'unité de temps. Là, j'ai constaté que l'uropi et l'aneuvien font clairement la différence entre l'ordinal et l'unité de temps, contrairement à un certain nombre de langues romanes et... l'anglais. Au moins, l'allemand dispose (respectiv'ment) de zweite et Sekunde. Pour l'intervalle de temps, l'uropi (évidence) et l'aneuvien sont restés dans l'à-postériori, à savoir sekùnd et sekœnd. Ils se prononcent quasiment pareil. J'me suis arrangé pour prolonger le U en Œ ([u:]), de manière que la durée de prononciation du nom soit pas trop éloignée d'une seconde (de l'accusatif au circonstanciel, ça l'atteint). Pour la minute, on coïncide presque, à la place de l'accent tonique près : en uropi, il est en dernière syllabe, concrétisé par le diacritique : minùt /mi'nut/. En aneuvien, comme ce nom ne contient aucun diacritique, le nom est accentué en première syllabe : minut /'minut/.
Pour la seconde, j'ai pas creusé plus profond, y compris pour l'intervalle entre deux notes de musique, le 3600me d'un degré d'angle ou bien la position de l'épée. On peut aller très loin, comme ça ! Pour la seconde d'angle, j'pourrais m'inspirer directement de l'uropi, en mettant le diacritique dans l'autre sens, afin d'avoir une prononciation identique : sekúnd*... Quant à la seconde d'escrime, là, j'avoue mon ignorance et je raccroche l'épée... itou pour l'intervalle musical.
*À bien y réfléchir, j'pourrais en faire autant pour minút...
Y a eu la seconde, y a eu la minute... eh ben y reste... le degré. Et là, les sens affluent ! L'uropi dispose de grad, mais vu qu'y a un exemple en troisième colonne du Vordar : u temperatùr 20 gradis = une température de 20°, on doit supposer qu'il s'agisse de degrés de... température. Comment dit-on alors un angle de 48° ? un vin de 12° ? un polynôme du deuxième degré (à une inconnue ; là, j'imagine Dopa commencer à faire des yeux ronds !) ?
Moi, j'ai pas grand chose de plus ! J'ai aussi grad pour le degré de température. Seule différence, bien ténue, j'dois l'avouer), en aneuvien, le A est central ([ɐ]) et le R est fricatif uvulaire (roulé en uropi).
Pour le degré d'angle, j'ai graad*. Pour les degrés d'un escalier, eh ben... j'ai pas ! Je dois me contenter de tép (marche).
Grade : eh ben là, y faut faire un peu gaffe, car si j'ai le même mot que pour le degré de la température (grad), là, il s'agit du grade d'angle (100 gr pour un angle droit) ; unité guère utilisée aujourd'hui, malgré son caractère décimal. Pour la hiérarchie (les uropistes utilisant rang), ça donne gràd, avec un A diacrité à gauche, donc antérieur ([a]). Là aussi, attention aux dialectes : grad en Æstmor se prononce comme gràd ailleurs.
Pour "gradu-", on a chacun nos manques : Y me manque "graduel" (gradi) et l'adverbe qui en découle (gradim), les uropistes n'ont pas "graduation" (subgrádentyn°), ni graduer (subgráde) ni graduateur (rhográdor).
*Le A est simplement plus long. Aux Santes (diégèse), les deux noms sont quasiment homophones. °... que j'pense comprimer en subgrádyn... quand même..._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37582 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: U déménagement salutaire Mar 5 Nov 2024 - 17:15 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Non, simplement 2j = du-j; aucune raison de compliquer les choses avec j.
C'est pas une complication, ça passe plutôt pour une convention d'écriture. On écrit plutôt 3 me, 3 rd que 3me, 3rd, dans l'univers des langues naturelles. Je suppose même que les espérantistes écriraient 3 a. L'abrégé en exposant est très utilisé dans pas mal de domaines ; par contre, la mise en indice est plutôt du domaine de la chimie : Fe 2O 3 (oxyde ternaire du fer). Détail amusant : 1 o est l'abréviation française de "premièrement" et l'abréviation italienne de "premier". On est à l'abri de rien, pas vrai ? Sinon, y aurait donc URO | ANV | FRS | ENG | 1i (pri)# 2j (duj)# 3j (trij)# 4i (kweri)# ... 10i (desi)# 11i (desuni)# 12j (desduj)# 13j (destrij)# ... 19i (desnevi)# 20i (dudesi)#
| 1m (pirm)° 2n (dvon) 3n (teren) 4n (quàten) ... 10n (deken) 11n (dekuten) 12n (dektinen) 13n (dekternen) ... 19n (dek-noven) 20n (tineken) | 1er 2me 3me 4me ... 10me 11me 12me 13me ... 19me 20me | 1st 2nd 3rd 4th ... 10th 11th 12th 13th ... 19th 20th* | 21i (dudes uni) | 21m (tinek-pirm) | 21me (vingt- et-unième) | 21st (twenty- first) | 22j (dudes duj) | 22n (tinek-dvon) | 22me | 22nd (twenty- second) |
La lettre ordinale dépend, en uropi, de ce par quoi finit le cardinal : I si c'est une consonne, J si c'est une voyelle ( du, tri). En aneuvien, si le nombre se termine par 1 (sauf les occurrences en 11, comme en anglais, d'ailleurs) , la lettre en exposant est M, sinon, c'est N. Par contre, contrairement à l'anglais, rien de particulier pour 3, même pour 2. Le plus simple, c'est (pour une fois) en français qu'on le rencontre : "-me" pour tous les ordinaux qui ne sont pas le premier : des vacances ; pas autant qu'en espéranto (1 a pour unua, 8 a pour oka) ni en volapük (1 id pour balid, 8 id pour jölid), mais quand même. L'aneuvien compliqué ? en tout cas, pas bien plus que l'uropi, et certainement moins que l'anglais ! ° Anciennement : 1rm.*... century fox ; le renard du vingtième siècle, en somme.
- Doj-pater a écrit:
- Là ne me dit pas que c’est une coïncidence et que tu n’as pas repris le lituanien pirmas, parce que je ne te croirai pas… ou alors, c’est que tu as la science infuse.
Là, j't'avoue que c'est une p... de coïncidence, comme ça m'arrive pourtant des fois quand je crée des mots en charcutant des racines avec mes outils personnels (akrig, adnébou). Mais là, c'est mêm'pas l'cas, la coïncidence vient d'ailleurs :
Je pars de pirm qui n'est que la métathèse de l'apocope de PRIMVS . Là d'ssus, j'y comme le suffixe adverbial -as, que je pense être à-priori. Main'nant, comme y a pas mal de mots lituaniens en -as, -is et -us*, y faudrait bien que je vois ce que signifie -as en lituanien. Si ça s'trouve, c'est un suffixe adverbial.
*J'ai un nom, răj, qui est la version liturgique de pàrid (paradiz). Ce nom est un peu le métissage de ráj (čk) et de rojus (lt). Métissage étrange, y faut ben l'admett' ! J'ai mis une cuvette sur le A (provenant du nom tchèque) pour qu'il se prononce comme un O, provenant du lituanien. J'dirais pas que des charcutages comme ça, y en a des pleines brouettes en aneuvien, mais disons que ça manque pas. Mais j'me suis pas arrêté là ! J'ai utilisé l'anacyclique jăr°, comme traduction, là aussi au sens liturgique du mot "enfer" (hors des lieux de cultes, c'est l'ultra-à-postériori ifèrn, had). Or qua inpùze iyr, erliymit omen aateċ. (Dante Alighieri, Diven Komed, Jăr) Æt pœr livduse ùt olyg ifèren, àt Konemara... (M. Sardou) °À ne pas confondre avec jàr, jar, qui signifie "an". En aneuvien, les signes diacritiques ont (quasiment) autant d'importance que les lettres qu'ils accompagnent._________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Mar 5 Nov 2024 - 20:40, édité 1 fois | |
| | | Doj-pater
Messages : 4519 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mar 5 Nov 2024 - 17:34 | |
| - Citation :
- *J'ai un nom, răj, qui est la version liturgique de pàrid (paradiz). Ce nom est un peu le métissage de ráj (čk) et de rojus (lt). Métissage étrange, y faut ben l'admett' ! J'ai mis une cuvette sur le A (provenant du nom tchèque) pour qu'il se prononce comme un O, provenant du lituanien.
Là enfin tu avoues avoir emprunté le mot inter-slave + lituanien ! | |
| | | Troubadour mécréant
Messages : 2107 Date d'inscription : 20/01/2013 Localisation : Aquitaine, France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mar 5 Nov 2024 - 17:54 | |
| - Anoev a écrit:
- Main'nant, comme y a pas mal de mots lituaniens en -as, -is et -us*, y faudrait bien que je vois ce que signifie -as en lituanien. Si ça s'trouve, c'est un suffixe adverbial.
Les finales en -s en lituanien et letton correspondent à la désinence du nominatif des déclinaisons des noms masculins, il me semble. D'où leur fréquence. C'est particulièrement curieux appliqué aux noms propres d'origine allemande ou russe. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37582 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mar 5 Nov 2024 - 19:09 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Evidemment, je préfère dvo qui vient directement du PIE *dwóh3(u), alors que tiyn me fait penser au hindi tīn = 3 (le -r- du sanskrit trayah est passé à la casserole).
Comm:e j't'ai dit au bout du fil, tiyn est un vieux cardinal (peut-être pas aussi vieux que ceux du Vatican ) que j'avais créé quand j'ai créé les numéraux aneuviens. Je croyais qu'il était à-priori, jusqu'à ce que je découvrisse twin, que je croyais être "double", et qui était, en fait "jumeau" (pas le morceau de viande, hein, confirmation du Wiktio) ; quant à l'hindi, je ne connaissais que son existence, alors tīn... J'aurais su ça à l'époque (j'étais ado), j'aurais mis dvo pour l'ensemble, encore que... y aurait eu dvoerent /'dvœ:ʁənt/ pour pour 200... En attendant, ternek-dvon n'est pas évident à prononcer et j'dois m'en sortir par un tour de passe-passe : /'tɛʁnə' gvɔn/... Mais des trente-deuxièmes, au fond de la classe, à côté du radiateur, y en a eu, et y en aura encore ! - Doj-pater a écrit:
- Là enfin tu avoues avoir emprunté le mot inter-slave + lituanien !
En fait, c'est la charnière r_j, et la possibilité en aneuvien de transformer un [ɐ] en [ɔ] grâce à un diacritique qui m'avait incité. Mais j'ai aussi autre chose, dans un autre registre : hrupid, une imbrication hispano-slovène, avec une charnière, qui plus est : - ru-. _________________ - Pœr æse qua stane:
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