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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mar 6 Fév 2024 - 21:12
Doj-pater a écrit:
Au présent, on enlève le -o (pas le haut ) de l'infinitif : On est en haut: Ce it niz de skalia = elle descend l'escalier Ce ven op de skalia = elle monte l'escalier
On est en bas: Ce ven niz de skalia = elle descend l'escalier Ce it op de skalia = elle monte l'escalier
Ito: on s'éloigne (aller) Veno: on se rapproche (venir)*.
J'reconnais que là, y a une nuance, à laquelle j'avais pensé pourtant, mais que je n'ai pas pu reconduire chez moi pour kagæle (monter) et lægake (descendre), à cause de phrases pièges du genre :
Àr kollezhdur kagælun à skala quàt. = Les collégiens montent l'escalier 4.
Comme ça, ça n'a l'air de rien, mais imagine que ce soit le principal et un inspecteur d'académie qui discutent au premier étage dudit collège ; et qu'y ait des élèves qui viennent du rez-de-chaussé et d'autres qui continuent jusqu'au 2me... Ça donneraient quoi en uropi ?
*Y a un joli paquet de temps de ça (à compter en décennies), pour "partir" et "arriver", je n'avais pas encore l'idée des anacycliques ni des ambigrammes reflets ou toupies, complets ou limités aux radicaux, et j'avais commencé avec des à-priori sans motivation particulière, comme puze et pateze (orthographe de l'époque), et l'aneuvien a évolué, petit à petit, et il continue d'évoluer, même si certains aspects de son orthographe ou de sa grammaire se sont stabilisés.
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mer 7 Fév 2024 - 23:04
Là où nos deux langues sont très proches, c'est pour ce genre d'outil !
URO : roliskalia ANV : roleskála.
Pour d'autres escaliers, même si le radical est proche, les variantes, elles, diffèrent : saviskalia = năċkála spirali skalia = kacunskála.
Y nous en manque chacun un : pour sekreti skalia, j'y ai pas pensé, j'aurais pu mettre, dans le Slovkneg : sygreskála. J'ai pas vu, dans le Vordar, la cage d'escalier (skaliukàʒ, skaliukolòn ?), chez moi, j'ai skalòn (colonne d'escalier), un mot-valise dont la charnière est le L, lettre bien verticale, comme une colonne d'escalier.
Pourquoi s'arrêter en si bon chemin, après l'escalier mécanique, le tapis roulant :
URO : roli-tapìz ANV : roletràdh.
Question à deux balles : pourquoi as-tu opté pour le trait d'union c'coup-ci alors que roliskalia était d'un seul tenant ?
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Jeu 8 Fév 2024 - 12:21
Non il n'y a pas de trait d'union dans rolitapìz, ça doit être que le mot a été séparé en 2 en bout de phrase avec un tiret (tiret qui a été reporté tel quel dans les autres dicos)
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Sujet: Les supplétions Jeu 8 Fév 2024 - 12:42
Il existe en gros, deux sortes de supplétions : les supplétions purement grammaticales (conjugaison de verbes, nombre des noms) et les supplétions lexicales (s'attaquant, par exemple, au genre des noms).
L'uropi et l'aneuvien° sont, en gros assez préservés contre les supplétions grammaticales, qu'on rencontre notamment en français dans "bon, meilleur ; aller, je vais, il ira"*... en anglais dans good, better, best; mouse mice...
Par contre, vu son attachement à ses origines indo-européennes, l'uropi est davantage touché par les supplétions touchant le genre de certains noms ; pas tous heureusement, parce que si on a, en français "un coq, une poule" et en anglais a rooster, a hen, l'uropi s'en tire avec u gal, u gala.
mais il y a d'autres cas, où on a des mots nettement différents, comme u barn, un ovina (un ovin) u taur, u gova (u gov) u frat, u sesta de pater, de mata (de genore)...
les cas de supplétion lexicale sont nettement plus rares en aneuvien, où on ne trouve par exemple que àt padh, àt madh (àr parèndur), les autres étant, respectiv'ment tous taillés sur le même modèle# : ùt oved, ùt ovek (ùt ov) ùt booved, ùt boovek (ùt boov) ù fràndak, ù frànkad etc.
à suivre.
Bien vu pour le tapis roulant : c'est donc un retour à la ligne qui a déménagé, par conséquent.
°Quelques rarissimes cas de supplétion, comme aau, ahwa; ere, •, ep... *"Cheval, chevaux" n'est pas ce qu'on pourrait appeler une supplétion, parce que la particularité du pluriel en "-aux" ne s'attaque pas au radical du mot. #Ou presque : les humains bénéficiant d'un traitement de faveur, ayant inventé l'écriture, notamment.
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Jeu 8 Fév 2024 - 18:44
U frat, u sesta Brat se de Slavi vord, ba tale Uropi vorde ven ne od Slavi
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Jeu 8 Fév 2024 - 19:03
Uskulp ma! di si u misvokad.
Ou presque : j'avais pensé aussi au métissage entre les langues slaves (brat) et germaniques (brother, Bruder), comme quoi, avec fràndak, je ne suis pas trop éloigné de l'uropi ; par contre, pour frànkad, vis à vis de sesta (sister, Schwester, сестра), on est complètement disjoints*.
*En fait, j'avais pensé, quand j'ai créé fràndu°, à la fraternité (frànet) qui unit les membres de la Famille Humaine quel que soit leur sexe. Le terme "sororité" (pourtant traduit kafrànet) est pour moi un terme non naturel, issu du verbiage féministe. °Le N de fràn n'est pas à-priori et pourrait bien venir de hermano, hermana, en castillan, deux mots qui partagent le même radical.
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Dim 11 Fév 2024 - 10:55
Doj-pater a écrit:
Vu est romano-slave.
Surtout par la consonne. Le [u] des langues romanes se transformant en [ɨ] (I central) dans les langues slaves (vy, вы).
En aneuvien, c'est, si on réfléchit un peu, assez étrange. Au début, avec o et or, j'ai cru à un à-priori pur fruit, jusqu'à c'que j'me rendisse compte que tous les pronoms personnels volapüks avaient un O comme voyelle (y compris la première : ob et la troisième : on, om & of). Chose que j'ai ramassé du volapük, le pluriel : le "tu" ne se transforme ni en vu ni en "vous" ni en вы, mais on met simplement la marque du pluriel : -S en volapük, -R ou -E en aneuvien. Du coup, pour o, j'ai obtenu or. Chose marrante, or est aussi la politesse volapüke, et du coup, j'ai suivi l'mouv'ment. Ce qui aurait pu passer pour une relex du français (or à la fois comme pluriel et comme déférence) a en fait été pompé inconsciemment au volapük. Et bien plus loin que ça : on a or, ora, ore, ori en volapük, distinct de ols, olas, oles, olis, y a, du moins en dehors du nominatif (or*), orse, orne, orve, distinct de ose, one et ove. Malgré de grosses différences lexicales, l'aneuvien doit quelques analogies au volapük.
*J'aurais ben pu avoir ore au nominatif, équivalent du castillan ustedes, mais bof, j'ai préféré garder ça comme ça.
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mar 13 Fév 2024 - 13:06
Du coup, en sauvegardant (grâce à Mardikhouran) le dico aneuvien sur mes données personnelles, j'en ai profité pour ajouter une partie de c'qui manque (il en manque encore !). Du coup, j'ai laṅvásq, avec le -S-, au cœur du deuxième radical (vasq = vasque, té !) pour... "urinoir", le premier étant laṅs* pour... "urine", té !
Pour la vessie (que j'croyais avoir, mais... non), j'me suis pas foulé, comme traduc de blez (uro), j'ai laṅstáṅk. Fichier mis à jour°. Toutefois, il ne s'agit pas du tout de la vessie natatoire, j'ai pas encore trouvé ce mot. Pour ce dernier, j'aurais (peut-être) quelque chose comme dyvtáṅk (???).
*Qu'on ne confondra pas avec laṅz pour "objectif" (matériel optique), lui, pris de l'anglais lens. Laṅs, lui, est apparenté au français "lancer" (le jet contre la paroi). °Fichier personnel, 'videmment ! le Slovkneg en ligne est en charpie !
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mer 14 Fév 2024 - 17:17
Bab a écrit:
Pis et piso existent aussi en Uropi. Le tout est de savoir si ces mots ont la même connotation que les mots équivalents en français, quand on compare par exemple pisser et uriner, pissotière et urinoir. Pissoir en allemand n'a peut-être pas la même connotation que pissoir en français.
Là, j'dois admettre que tu as soulevé, du moins pour l'uropi, le français et peut-être même l'allemand, un lièvre qui s'avérerait avoir la taille d'un jaguar.
Effectiv'ment, on dira rarement : des analyses de pisse.
Sinon, pour Pissoir, j'ai vérifié, c'est pareil ; pas d"souci à s'faire.
En tout cas, en aneuvien, laṅse sert pour les deux "pisser" & "uriner", sans distinction. Pas d'souci à s'faire, là non plus.
Pour mesdames (en allemand, ben tiens !), y a Missoir.
En tout cas, j'en ai un autre : laṅsal, une salle où sont alignés des Laṅvásqe. Té ! Y aurait aussi lansvál un paronyme du précédent (val = mur, ici, paroi verticale, pour pisser d'ssus) ; pour l'accent tonique, j'réfléchis, c'est pas encore gagné.
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mer 14 Fév 2024 - 23:55
Plus
Si "plus" dans le sens de "davantage" ou pour un comparatif de supériorité m'a donné des réponses adéquates que j'ai pu comparer avec ma persolangue :
maj gren = remmer° maj bun = looder, looter de maj bel = rylnert
idmàj mias = mulser kàrnan = plus de viande idmàj ovele = multer ave = plus d'oiseaux...
Par contre, pour "plus" (du tout), je suis tombé sur un pavé qui m'a fait trébucher, en fait, j'ai... rien trouvé.
Comment traduirait-on :
Devèrtep ka pruxa iklímon Zhan, ka inzh nepjó = Depuis qu'elle est tombée amoureuse de Jean, elle ne mange plus.
Nepjó, c'est une imbrication de sjo (puis) dans nep, que je ne te présente plus.
Mais j'ai aussi ça :
Eh hab norjó tiyn = Je n'en ai plus que deux.
Dans ce cas, sjo est imbriqué dans nor (pompé à l'allemand nur)*.
J'ai quelques termes négatifs uropis, comme nevos (ne _ jamais, la négation de evos), nekun (personne), nit (rien), nul (nul), nun (aucun).
Pour "nul", j'ai le même (un à-postériori comme ça, ça se refuse pas !).
aucun : næq (pris de æq = chaque, chacun) ne _ jamais : nepèr (contraire de epèr : un calque) personne : nepdù, contraire de okèndu (quelqu'un ; attention à l'accent !), y a aussi næqdu, pour enfoncer l'clou. rien : nep ùt. Attention : en deux mots ! ar mir nep habe ùċ! = ils n'auront rien !
Affaire à suivre, évidemment !
°Y a bien plus en aneuvien, c'est la version emphatique du comparatif de supériorité : plus remmer = bien plus grand ; à ne pas confondre avec dvo plùs tern iquæt pent = 2 + 3 = 5. *Da làjen nor wajsene = il n'aime que les sorbets.
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Sam 17 Fév 2024 - 11:45
Doj-pater a écrit:
Anoev a écrit:
j'en ai pris deux boîtes, je n'en prends pas plus j'en ai pris deux boîtes, je n'en prends plus.
I av nemen du boke, i nem ne maj I av nemen du boke, i nem nemaj
C'est surtout une question d'accentuation (à l'écrit, on voit bien la différence entre nemaj (1 mot) et ne maj (2 mots) évidemment dans la phrase N° 1 on peut toujours dire i nem ne altene (je n'en prends pas d'autres)
Pour éviter l'ambigüité, j'aurais presque choisi i nem ne altene.
Sauf que je m'demande toujours (y compris pour l'aneuvien), comment créer la nuance entre "un autre" (pour remplacer) et "un autre" (en plus). J'avais quelque chose en psolat, mais c'est mort sous les décombres d'Idéolexique. En aneuvien, c'est très basique (pris du latin ALIVS) : alj pour les deux.
Doj-pater a écrit:
Bir- bière- beer- birra - Bier
Chez moi, y a deux mots pour la bière (à boire), comme en anglais, mais si l'un des deux est proche (æl), l'autre, plus général (æl, c'est plutôt la bière blonde légère°) est due à un emprunt d'origine plutôt ibérique : cervooz : ù broon cervooz.
Bab a écrit:
« Il y a beaucoup de mots Uropi sur cette carte: bir, pivo, ol, ale… mais cherchons les intrus !
Difficile de boire de l’air (al/e); on peut boire de l’huile (ol), mais ce n’est pas très agréable. Heureusement que la plupart des gens boivent de la bière (bir); apparemment un terme très international. (...)
Santé ! » Bab
Bon, là, j't'avouerais que j'suis pas passé loin. Manqdebol, pour passer outre le nom court, j'ai opté pour des voyelles longues, d'où cervooz et æl (le temps de déguster à petites gorgées). Ol, je l'ai, ça veut dire "autour" (de la chope ?). Eul (ou ĕl, pris de øl) ? Booof, ça me paraissait bizarre ; quant à l'huile, chez moi, c'est olj (de l'italien olio), pas de risque donc. Chez moi, j'ai bien biyr, mais c'est pour un ours (grand ou petit, bars, en uropi), On boit bien de la bière à Berlin, ville ayant un ours dans ses armoiries, ach so! L'air, chez moi ? pas d'quoi s'fouler ! c'est ær.
J'ai bien apprécié les langues baltes (alus, ölu), qui forment, en quelque sorte, un pont entre les langues iddo-européennes et les langues finnougriennes. Rien que pour ça, un dérivé de ale (æl chez moi) méritait d'être gardé.
°Bon, évidemment, y pourrait bien y avoir des noms particuliers comme stœt (stout), làmbik (lambic) ou lager, mais ceux-ci sont plutôt du ressort de l'environnement des brasseries. Même æl, pourtant plus court, est moins utilisé que cervooz*. Y aurait aussi, pour la diégèse, le terme dialectal kambryn (issu de Gambrinus). *Pouvant éventuellement s'expliquer par la diégèse : la relative proximité de l'Aneuf avec le sud du continent des Amériques.
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 19 Fév 2024 - 10:04
La boîte et la caisse
Plusieurs mots dans les deux langues dont l'un est commun aux deux : bok. Évidemment, les déclinaisons sont différentes, même si le pluriel du nominatif est commun aux deux (boke*). Le génitif uropi est boki, bokis, celui de l'aneuvien est boken, bokene. En aneuvien, on ne confondra pas avec bók (bak en uropi, pour ce type de bac).
Pour des boîtes un peu plus conséquentes, l'uropi dispose de kist, l'aneuvien de ordibok, ces deux mots (aussi bien l'uropi que l'aneuvien) traduisent aussi bien des grandes boîtes que des caisses dans lesquelles on range des objets plus ou moins encombrants.
Pour la boîte où on danse, l'uropi dispose de nociklùb, l'aneuvien de geṅchoos. Pour la boîte où on travaille, on n'a trouvé ni l'un ni l'autre. S'agirait-il d'un gallicisme ?
Pour la caisse pleine d'argent (avec les compartiments pour les pièces, les billets, les chèques, les coupons de cartes bancaires), l'uropi dispose de kas. L'aneuvien dispose de deux noms : dinbok° (la boîte contenant lesdites devises) ou dinkoṅtœr s'il s'agit du poste de travail où se trouve ladite caisse (àr dinkoṅtœre • à krenívlev aṅt àt ùsgentev = les caisses sont au rez-de-chaussée, avant la sortie). L'uropi dispose bien de kasor pour le professionnel qui y travaille, je m'suis rendu compte que je l'avais oublié ! Afin d'éviter un nom à rallonge (dinkoṅtœrdu), je m'tâte, quelque chose comme dikœrdu, peut-être, ce qui, par rétroaction influerait dur la caisse (poste de travail) elle-même : dikœr ? Voire ! À quoi servirait donc le N de dinbok ?
*Mais le -E est caduc en aneuvien. °Pris de diner, évidemment (denie, plurale tantum uropi), et bok.
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mer 21 Fév 2024 - 9:33
Anoev a écrit:
Pour faire simple, j'verrais bien vag pour l'uropi, non ?
Doj-pater a écrit:
Tout à fait: on est pas obligé d'avoir un terme d'argot pour chaque véhicule…
C'est vrai qu'en français, "caisse" est un terme argotique pour une voiture automobile, par contre, pour une voiture faisant partie d'une automotrice ou d'un autorail (Z5300 déjà évoquée, ou bien Z72500), ce terme est purement technique et rassemble aussi bien les caisses motrices que celles qui ne le sont pas (remorques avec ou sans poste de conduite). En aneuvien, c'est le terme xeliys* qui est normalement adopté, qu'il soit moteur ou non.
*Il y eut bien une tentative (tombée à l'eau, pour cause de confusions multiples) de différencier ces voitures-là (xeljys) des autres. Pourtant, la prononciation était notoirement différente : /'kseʎəs/ VS /ksə'li:s/, mais la confusion était : quelle voiture donnait telle orthographe ? Par la suite, je me limitai à une variante dialectale pour xeljys (qui, pourtant, avait l'accentuation normale aneuvienne (sur la première syllabe), et comme j'étais pas foutu de me rappeler l'aire géographique où cette variante existait, j'ai fini par laisser tomber.
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mer 21 Fév 2024 - 11:12
Ce qui me paraît intéressant c'est la solution du chinois qui avec un simple monosyllabe désigne toute sorte de véhicules:
车 Chē (qui se pron tcheu) = toutes sortes de véhicules 汽车 Qìchē (… tsitcheu) = auto 客车 Kèchē (… keu tcheu) = bus 火车 Huǒchē (…huo tcheu) = train 大车 Dà chē (da tcheu) = charette 战车 Zhàn chē (tchan tcheu) = char (de guerre) 缆车 Lǎnchē (lann tcheu) = téléphérique
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mer 21 Fév 2024 - 11:43
Ils utilisent à fond le principe de l'agglutination, avec 车 (vihkùl, vaikel1) en guise de radical. Dans le Vordar, j'ai trouvé 车厢² en guise de voiture de chemin de fer. On retrouve 车, mais en premier élément, cette fois-ci.
Y aurait : 汽车 = vag = xeliys ; streliys, de strad (route) + xeliys, plutôt rarissime) 客车 = bus, bon là, on est dans l'même bus, sauf pour la déclinaison 火车 = tren = strægen 大车 = karèl = kuurin 战车 = tank = kyrekuur3 缆车 = kablivàg = alkaṅvábyn.
Bref, chez nous, les radicaux ne manquent pas : normal, même si ce sont tous des véhicules, ils sont assez différents les uns des autres, quand même.
1 Bizarre, pour l'accentuation uropie, pourtant, le véhicule est bien un outil (-èl) de déplacement, non ? Lequel -èl qu'on retrouve dans karèl4. 2 Ce mot signifiant aussi "wagon", comm'quoi l'uropi rejoint l'allemand (Wagen) et le chinois. 3 Un char (toute sorte) se dit chez moi kuur, pris deCVRRVS -VS, le U a été antériorisé et rallongé (UU = [y:])5; kyren signifie "blinder", kyread signifie "blindage". 4 En fait, non, expliqué là : dans ce mot, -el n'est pas un suffixe, ça n'empêche pas l'escamotage du E aux autres flexions. 5 Ben obligé, té : kur (cure ecclésiastique) kœr (cher... à mon cœur) kùr (soin, cure) étaient d'jà pris !
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 26 Fév 2024 - 11:01
Dopa a écrit:
Les Suffixes -IA, -IJ, -IK
Le suffixe -ia s’emploie uniquement pour indiquer un lieu (à la différence de l’italien, par exemple où nous avons geografia, storia, pulizia…géographie, histoire, nettoyage, etc.), Exemples:
★ ★ ★
kokia, bania, snivia.…(cuisine, salle de bain, piscine…) d’où les noms de pays: Francia, Englia, Espania, Doskia… (France, Angleterre, Espagne, Allemagne) et quelques adverbes de lieu: ekia, altia, nekia, enia, usia, inia… (quelque part, ailleurs, nulle part, n’importe où, dehors, à l’intérieur)
Le suffixe -ij (qui vient du néerlandais -ij, bakkerij, schilderij, slagerij… du croate et du lituanien -ija, filozofija, filosofija, geografija, kemija, chemija, akademija…) est plus général, et n’a pas de sens particulier, par exemple:
Il correspond aux adjectifs en -ic:geofrafic, akademic, biologic, industric, ekonomic… (géographique, académique, biologique, industriel, économique…)
Le suffixe-ik (qui vient du grec: -ικός, -ική, -ικό, par exemple: φυσική ‘fysiki’, τεχνική ‘tekhniki’, πολιτική ‘politiki’…)
Il s’emploie pour désigner les sciences et les techniques, par exemple: fizik, teknik, politik, kimik, matematik, elektrik, ekonomik (physique, technique, politique, chimie, mathématique, électricité, science économique)… Les adjectifs correspondants sont en -iki, par exemple: fiziki, politiki, tekniki, elektriki… (physique, politique, technique, électrique…)
★ ★ ★
Les Suffixes désignant les personnes: -OR, -ÌST, -AN, -EN, -IN
Le suffixe -or désigne l’agent, c’est à dire la personnequi fait quelque chose, par exemple:
Siklor, c’est n’importe quelle personne qui fait du vélo; siklìst, c’est un sportif, un cycliste professionnel.
★ ★ ★
Le suffixe -an désigne une personne dans une situation donanée, par exemple:
Une personne sans travail (vark) est anvarkan (chômeur), une personne sans foyer (dom) est andoman (s.d.f), une personne qui vit (ʒivo) est ʒivan (un vivant). Ce suffixe sert aussi à désigner les habitants des villes ou des pays dont le nom se termine en a, par exemple:
Roma > u Roman (Rome > Romain), Kanada > u Kanadan (Canada > Canadien), Veneza > u Venezan (Venise > Vénitien), India > un Indian (Inde > Indien), Malta > u Maltan (Malte > Maltais)…
Le suffixe -en indique le résultat d’une action, pas uniquement des personnes, par exemple:
picto > u picten (peindre > tableau), traso > u trasen (dessiner > dessin), skulpo > u skulpen (sculpter > sculpture), kreato > u kreaten (créer > créature), il s’emploie souvent pour désigner une personne qui souffre, qui subit: vuno > u vunen (blesser > un blessé), moro > u moren(mourir, un mort), pati > u patien (malade > un malade, patient)… U stragi obfàl: 50 morene id 100 vunene… (un terrible accident: 50 morts et 100 blessés)…
Le suffixe -in s’emploie pour former un nom de personne à partir d’un adjectif en -i, par exemple:
seni > u senin, pavri > u pavrin, stupi > u stupin… (vieux > un vieux, pauvre > un pauvre, stupide > un crétin)
Il sert aussi à nommer les habitants des pays ou des villes qui ne se terminent pas en -a, par exemple:
Engli > un Englin (anglais > un Anglais), Espani > un Espanin (espagnol > un Espagnol), Itali > un Italin (italien > un Italien)…
Madrìd > Madridi > u Madridin Madrid > madrilène > un Madrilène, Parìs > Parisi > u Parisin Paris > parisien > un Parisien, Brazìl > Brazili > u Brazilin Brésil > brésilien > un Brésilien, London > Londoni > u Londonin (Londres > londonien > un Londonien),Vietnàm > Vietnami > u Vietnamin (Vietnam > vietnamien > un Vietnamien)…
-or et -en
Vark > invarko (travail > embaucher, donner du travail à qqun), donc nous avons:
de invarkor (l’employeur, celui qui donne le travail) et de invarken (l’employé, celui à qui l’on donne le travail)
★ ★ ★
Les suffixes, chez moi, sont un peu différents, mais il y a quelques rapprochements et similitudes quand même. Y a aussi des homonymies de suffixes pour des utilisations complètement différentes.
Les suffixes français en "-ie", italiens et anglais en -ia, par exemple, donnent chez moi une finale en -et, mais tu penses bien que c'est loin d'être systématique ! ainsi, les mots en "-rie" donnent chez moi, quelque chose en -ri. De même, -et est aussi la traduction de mots français en "-té" ou italiens en -tà, ou anglais en -ty.
Il n'y a pas de traduction régulière de mots en "-iste" ni en -ìst. Par exemple :
ù briven sosjeson toskùrkad = une dentiste socialiste briviste.
Justement, -en est commun aux deux langues, mais pas du tout pour les mêmes utilisations. En uropi, il reprend, entre autre, la désinence des participes passés verbaux, alors qu'en aneuvien, il sert en premier lieu comme génitif de nom (le rôle de -I en uropi) ; on a, par exemple, cet exemple bateau :
ù plaṅch bùnĕzen = une scène de crime ùt bùnĕzen lekortyn = une instruction criminelle.
Cependant, on a un suffixe commun : -ik qui est en fait, la traduction des noms en "-ique", les adjectifs, eux, étant exprimés différemment :
nom
adj.
URO
elektronik
elektroniki
ANV
elèktronik
elèktronig
Autres suffixes proches, mais différents :
Le diminutif est exprimé en uropi avec -it (cf. cst.) et en -in (cf. it.) en aneuvien : galit = poulet, en uropi (gal en aneuvien) kùvin = cuvette, en aneuvien (kuvit en uropi).
Autre utilisation différente de deux suffixes homonymiques, -an.
-An qui, par ailleurs, est la désinence du participe présent uropi est utilisé pour la situation en cours d'animaux, personnes incluses, souvent traduits en -or en aneuvien, mais pas toujours ; en aneuvien, l'utilisation de -or est plutôt requise. Mais l'aneuvien dispose aussi, pour l'adjectif verbal, de la même désinence que celle du participe présent : -un : ʒivan = livun.
-An sert à deux choses en aneuvien. D'une part, c'est une désinence d'adjectif verbal, l'équivalent de -en en uropi : un opren dor = ùt opan tœr° = une porte ouverte. u floren balkòn = ùt gòlan usaràl = un balcon fleuri D'autre part, comme c'est le génitif des noms en -A, c'est bien sûr un adjectif qualificatif qui lui correspond : roman ruine = ùr ròmane wræge = des ruines romaines.
°En aneuvien, le participe passé (verbe) est notoirement différent de ce type d'adjectif verbal : Cem opuna, àr tœre lyymăr àt fiyn pasun = Étant ouvertes, les portes laissèrent passer le vent.
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Dernière édition par Anoev le Lun 26 Fév 2024 - 14:08, édité 8 fois
Doj-pater
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 26 Fév 2024 - 11:35
J'ai répondu sur le fil Uropi. Une remarque: tu aurais pu réduire la taille de la police dans la citation: ça prend vraiment beaucoup de place
Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 26 Fév 2024 - 11:49
Y avait tellement de bornes de format de texte : j'ai eu peur de saccager l'ensemble en en effaçant quelques grappes par mégarde et pas d'autres.
Tiens, pendant que j'suis dans l'coin : faux-ami entre le français et l'aneuvien :
ròman = romain romen = roman (adj.*).
En uropi, y a romàn pour un roman ; l'aneuvien a saag.
*Aussi bien pour l'architecture que pour les langues ; romaniki en uropi.
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Doj-pater
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 26 Fév 2024 - 12:35
Citation :
En uropi, y a romàn pour un roman ; l'aneuvien a saag.
Très marrant car en Uropi sag est un conte (tiré bien entendu su scandinave saga, mais aussi de l'Allemand Sage (légende, fable), mais aussi de la ressemblance avec le russe сказка (conte) tous ces mots viennent du verbe dire, raconter: al sagen, sué tala, da tale (> ang tale = conte), rus сказать
Pour réduire, pas difficile: tout sélectionner et choisir la taille 13 dans le menu :lA: ça ne change pas les gras, italiques… etc.
Anoev Modérateur
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 26 Fév 2024 - 13:07
Doj-pater a écrit:
Citation :
En uropi, y a romàn pour un roman ; l'aneuvien a saag.
Très marrant car en Uropi sag est un conte (tiré bien entendu su scandinave saga, mais aussi de l'Allemand Sage (légende, fable), mais aussi de la ressemblance avec le russe сказка (conte) tous ces mots viennent du verbe dire, raconter: al sagen, sué tala, da tale (> ang tale = conte), rus сказать
Un conte, en aneuvien, c'est sàgin (dit aussi pour "nouvelle" : kurtistorij), le diminutif de sàg (histoire°, storij).
Pour "conter"# et "raconter" (retalo), j'ai sàge (-a, sagéa).
°Une toute petite différence entre nos deux langues : l' : històr en uropi, istòr en aneuvien. Le H passe à la trappe* chez moi. #Là, j'ai rien vu dans le Vordar ; j'verrais bien sago. Pour retalo, j'me perds en conjectures. J'ai vu tal pour "tout" (entier, j'présume). À côté de sàge, moi, j'ai nechrýfes, mais c'a un sens nettement différent : quas ep da nechrýfsa! = qu'est-ce qu'il est encore allé raconter ! En fait, après consultation complémentaire, retalo viendrait plutôt de l'anglais tale que de l'uropi tal, là, évidemment... *Un moment, j'avais pensé garder le H, quitte à le mettre en petite capitale (ʜistòr), et p'is j'ai j'té l'ʜéponge.
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Doj-pater
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 26 Fév 2024 - 15:40
Citation :
Pour retalo, j'me perds en conjectures. J'ai vu tal pour "tout" (entier, j'présume)
Oui, retalo est un terme faussement transparent qui n'a rien à voir avec tal, mais qui vient à la fois du scandinave : tale, tala = parler, ang tell = dire > da fortælle, sué förtälja, neer vertellen, al erzählen = raconter et du roman relater, esp, por relatar, roum relata, ang relate par métathèse > retàl = récit
Anoev Modérateur
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 26 Fév 2024 - 16:24
On a d'ces surprises :
SYLVIA : Qu'est-c'que j'viens d'apprendre ! Parait que tu étales partout que j'ai couché avec toi... CHARLES-HUBERT : Non ! J'ai jamais raconté un truc pareil ! D'ailleurs c'est mêm'pas vrai ! J'vais démentir ! Attends un peu que j'découvre qui... J'vais lui... SYLVIA : Te donne pas cette peine : j'ai confirmé ! Te res'p'us qu'à rendre l'info véridique...
Tiens, cette phrase, j'ai bien "tourner" (rotation), "sens" (dans l'un ou dans l'autre) et le verbe "pouvoir" (avoir la capacité de), respectiv'ment : virto, doregad, mozo ; manq'debol, je n'ai pas "tourniquet" dans le Vordar, ainsi, cette phrase :
U (tourniquet) moz virto in du doregade est pour moi incomplète en uropi.
En aneuvien, ça donne : ù qob pòten ròten tiyn boquve in* = un tourniquet peut tourner dans les deux sens.
Pourrais-tu m'aider ?
*La phrase aneuvienne a deux particularités (et demie) : deux verbes paronymiques successifs à l'infinitif (dus à la particularité de pòten) deux noms-toupies (qob et boq), même si le cas de déclinaison du deuxième (circonstanciel) lui fait perdre cette caractéristique dans la phrase citée. Particularité (encore une) : le deuxième (au nominatif, ben tiens !) est l'anacyclique du premier (ben oui : un tourniquet, ça tourne dans un sens... ou dans l'autre).
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Anoev Modérateur
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mar 27 Fév 2024 - 12:19
Doj-pater a écrit:
Parfait ! Tu viens de donner un excellent exemple de la différence entre génitif générique et génitif spécifique Citation: "- génitif générique (ou adjectival) : lorsque le terme de gauche désigne un type d'élément, et non quelqu'un ou quelque chose spécifiquement. Ex. a new [women's] magazine, this sharp [butcher's] knife : le nom de gauche + marque du génitif joue le rôle d'un adjectif, et n'a donc pas de déterminant associé à lui." en Ur. u novi ʒinu ʒurnàl, di skerpi miasori kotèl
Donc on voit bien la parenté (pour ne pas dire l'identité entre génitif générique et adjectif).
On s'est bien compris. La différence, en aneuvien, c'est qu'un génitif est toujours un génitif, qu'il soit générique ou spécifique : la forme est la même (comme le génitif uropi est en -I, celui de l'aneuvien est en -en), du coup, la syntaxe est celle d'un nom : toujours derrière le nom dont il est complément (contrairement à ce qui se passe en uropi).
Plutôt que ùt revyst kadene (un magesine de femmes), j'utiliserais ùt kasem revyst (un magazine féminin), sauf si j'veux vraiment enfoncer l'clou, mais là, je mettrai ùt revyst vaxènkadene, en spécifiant, comme cadeau bonus, la tranche d'âge ; pour moi du moins, grammaticalement, ça rejoint parfaitement àt revyst ed kœsynkaden = la revue de ma cousine. Y a, par conséquent : ùt ziyrjon làjol boftedun = un tranchant couteau de boucher àt ziyrjon làjol àt boftedaken = le tranchant couteau du boucher. Ziyrjon est un adjectif (caractéristique) qui est propre au couteau. Qu'il appartienne à un boucher est plutôt complémentaire, du reste, on peut remplacer boftedu par boftedak, boftekad, zomatordu (équarrisseur) etc. il restera toujours un couteau tranchant.
Y aurait à en dire, à ce sujet, j't'assure ! entre les chemises adultes, les vélos enfants, et j'en passe et bien d'autres ! Ça pourrait prendre une inter complète ! C'est quoi, un magazine jeune ? Un magazine récent ou bien un magazine pour ados ?
Là où j'ai une petite zone de flottement, c'est avec les points cardinaux ; c'est vrai que je mettrai plus volontiers noben Korjet que Korjet noben°. Peut-être que parce qu'un point cardinal est une notion relative d'un lieu par rapport à un autre. Je ferai quand même la différence entre noben Korjet et nob Korjeten, la deuxième notion étant plus géographique et la première plus politique... encore que... entre suden Amérik et sud Amériken, là, il s'agit bien de notions purement géographiques*.
Comment tu t'en sors avec les points cardinaux ? et pour le paragraphe précédent (les chemises adultes, les vélos enfants et les magazines jeunes) ? J't'avoue que j'patine un brin !
°Toutefois, la disposition "normale" : Korjet noben n'est pas fautive. *Nota : Amérik désigne EXCLUSIVEMENT les deux parties continentales de l'Amérique dans leur ensemble ! Pour le pays des Biden, Trump, Luther-King, Cochise et consorts, c'est explicitement Ùtarane morestade Amériken.
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Anoev Modérateur
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mer 28 Fév 2024 - 10:13
Un p'tit changement pour le volcan, en aneuvien : le U a été postériorisé et par conséquent, a perdu son diacritique1. Au pluriel, il ressemble donc exactement à sa traduction uropie : vulkane.
Par contre, évidemment, au génitif (cas commun à l'uropi et à l'aneuvien), la différence est, bien sûr, toujours là, au pluriel comme au singulier : vulkanis = vulkanene.
Vulkàni (avec un diacritique sur le A) signifie "volcanique", que l'aneuvien traduit en vulkanig. Les deux langues ont un adjectif différent du génitif ; limité à un diacritique en uropi, à un suffixe en aneuvien.
Y en a deux dont je viens de m'rend'compte qu'on n'a ni l'un ni l'autre, c'est "vulcaniser" (un pneu) et "vulcanisme".
Pour "vulcaniser"², j'verrais bien vulkanizo en uropi ; chez moi, j'vois pas encore. Pour le vulcanisme, là, tout dépend si on parle
De théorie d'origine de la terre, là, j'verrais vulkanisma et vulkanesem.
Pour l'activité des volcans3, de la croûte terrestre et du magma, vulkanad pour les deux langues4.
1Mais l'accent tonique, lui, reste sur le U. Le [y] aneuvien s'expliquait d'autant plus mal qu'on ne le trouvait ni en français (remplacé par un O), ni dans les langues germaniques ni en turc ni en hongrois, langues qui, pourtant, disposent de ce phonème et ne l'utilisent pas pour ce nom. 2Y reste "vulcanisation", mais là, vulkanizad pourrait aller pour l'uropi. 3On dit aussi "volcanisme". 4On a -ad en commun, autant en profiter !
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mer 28 Fév 2024 - 12:06
Citation :
Vulkàni (avec un diacritique sur le A) signifie "volcanique", que l'aneuvien traduit en vulkanig. Les deux langues ont un adjectif différent du génitif ; limité à un diacritique en uropi, à un suffixe en aneuvien.
Non, il n'y a pas de différence entre l'adjectif et le génitif (jamais en Uropi). Si on met un accent sur le -a-, c'est pour rappeller que le nominatif singulier est bien vulkàn, mais on n'est pas obligé de le mettre aux formes fléchies
Citation :
Pour "vulcaniser"², j'verrais bien vulkanizo en uropi
C'est théoriquement possible, bien que vulkanizo, en principe, veut dire "rendre volcanique"
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Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)
L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)