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| L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) | |
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Auteur | Message |
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Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Dim 14 Jan 2024 - 10:58 | |
| - Citation :
- nu ve av sopen = nous aurons dormi
ve vu av iten ? = serez-vous allées ? Le ve du futur est toujours suivi de l'infinitif: V-oNu v'avo sopenVe vu avo iten ? | |
| | | Anoev Modérateur
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Dim 14 Jan 2024 - 11:09 | |
| Ça y est, j'ai corrigé, après bien des piétinements et des fautes de frappe.
J'ai bien apprécié le chapitre slave dans le [url=Eg ere ter%C3%A1d tep ka p%C3%A0teze a%E1%B9%85t ev]kanalblog[/url], comme jh'avais dit, la liste de mots aneuviens était (aussi) loin d'être exhaustive. Du reste... Nudo = avoir besoin de, du PIE *neh₃dʰ- = être dans la détresse, qui a donné le Rus нужно ‘nujno’ = avoir besoin, нужда ‘nujda’, Ser, Cro nužda = le besoin, nuždan, Tch nutný = nécessaire, que l’on retrouve dans le Nl nood, Sué nöd, al. Not, ang need = le besoin.
M'a fait resouvenir d'un verbe aneuvien, nuzhère (avoir besoin de), lequel est apparenté à nœzh (besoin), lequel est, bien sûr, pris de нужда. Là d'ssus, j'en ai pris la version à finale non voisée nœch, pour "panne" ( avarij*). Quand on est en panne, on a, en principe, besoin d'assistance, ou tout du moins, si on a le savoir-faire pour réparer, d'un peu de délai pour que tout redevienne normal. Sinon, j'ai nœzhas = nécessairement nœzhet = nécessité nœzhis= nécessaire nœzhon = nécessiteux. Or, ô, horreur, j'me suis rendu compte qu'y me manquait "nécessiter" (impliquer le besoin de) dans le Slovkneg ! * Par contre, j'ai pas vu "avarie" dans le Vordar-thème. Remarque que, dans le Slovkneg, y manque aussi._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 15 Jan 2024 - 13:38 | |
| - Doj-pater a écrit:
Jean Jaurès * * * * Jean Jaurès sì u gren figùr in Franci politik for de pri moldi wer. He sì u pacìst id volì perveno de pri moldi wer; pardà he vidì murden be 31i Ʒul 1914. 4 dias maj posen wer usbrekì intra Francia, Britia id Doskia. Jean Jaurès ere ù fraṅsen reenem politidak aṅt àt pirm mœṅden xapev. Paxeson, da vellă osdòr à xaψ; ber æt sĕret, da cem matauxă ternek-ùt jœlen dek-nov-dèquat. Quàt deawe pos, à xap ere danœk inte Fraṅsev, Ùtaran Reglaṅdev, Dyshlaṅdev, Syrpet, Astryngaretev, Rocjetev ea Otemen Iprílaṅdev
Eg mir nep lyym eg dem mir nep pùze silentev eg dem mir nep submíd eg dem mir nep bròte eg mir nep atrýven eg dem mir nep leg eg mir nep silen.
Kàrelet ep buskun verydeċ ea diktun asÆt nep cemen triqbun chardes.
- Dopa a écrit:
- hi maʒa itan us serait une sorte de contraction de maʒa we sì itan us de tren; elle doit être sérieusement handicapée si elle met 3 heures pour sortir du train...
Ben tu vois, on pourra avoir, chez moi, par exemple : Jean chœlsă ed nùpkaż lægakun ùs à strægnev Albiv = Jean (cf ci d'ssus) appela sa femme descendant* du train (venant) d'Albi. Jean chœlsă ed nùpkaż qua ere lægakun ùs à strægnev Albiv = Jean appela sa femme qui descendait* du train d'Albi. * Ben oui, parce qu'à l'époque, les planchers des voitures étaient hauts et les quais étaient bas, donc on descendait du train, et on y grimpait, n'ayons pas peur des mots, et pour peu qu'on eût deux~trois valoches, c'était loin d'être instantané !_________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mer 17 Jan 2024 - 11:49 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Difficile ici de distinguer vingt-et-unième des vingt premiers… Pour une fois, je trouve que le fr. a raison (ce n'est pas la seule d'ailleurs).
Comme quoi, les accords en nombre des adjectifs et des articles peuvent servir à quelque chose (les traits d'unions aussi, d'ailleurs, à l'écrit) : àr tinek pirme dùlte /aχ'tinək'piʁmə 'dytə/ = les 20 premières lignes à tinek-pirm dùlt /a'tinək'piʁm 'dylt/ = la 21 me ligne. C'est un peu plus difficile mais pas tellement (y a qdm une différence, plus subtile) entre le 22 me et les vingt seconds : àr tinek dvone /aχ'tinəg'vɔn/* = les 20 seconds (un dans chaque classe, par exemple) à tinek-dvon /a'tinəg'vɔn/ = le 22 me. Pour le russe, je n'ai pris que pour 1, je n'ai pas embrayé sue 2, 3 et 4. "Un" est pour moi un nombre/chiffre très particulier. - Dopa a écrit:
- Je suis confronté à un grand nombre de langues construites sur des pages FB, et je suis sidéré par leur extraordinaire complexité: là, pas de petits chats, ni de gentils félins… que des brontosaures et tyrannosaures plus effrayants les uns que les autres…
Sauf que, e kjas esapéa tep or ere slif est quand même nettement moins tyranosauresque que sa traduction française (j'aurais souhaité que vous dormissiez). * Bien obligé ! -/kdv/- est complètement imprononçable, d'où ce raccourci : la consonne centrale du chapelet (D) est escamotée (à l'oral, seulement), du coup, le K de tinek est voisé devant le V._________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Ven 19 Jan 2024 - 12:50 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Justement, il n'est pas question de le mettre de côté, d'autant moins qu'il rattache l'anglais aux langues scandinaves* (d'ailleurs, on ne parle plus de cas possessif pour 's, mais bien de génitif)
L'anglais a été marqué par les L. scandinaves (danois) pendant la période d'occupation danoise (Danelaw) Par ex. ang take = da tage, nor, sué ta, isl taka (prendre) ang law = da, nor lov, sué lag, isl lög… Uropi leg. (loi) ang law = da, nor lav, sué låg, isl lágur… etc. Ben tu vois, ça fait une paire de décennies que j'ai pas suivi de cours d'anglais. Moi, j'en étais resté à ça. Du reste, le -' s (transformé en - s' au pluriel, sauf pour des mots comme children qui au pluriel ne se termine pas par un -S) était, à l'époque où j'appris l'anglais, réservé aux personnes ( my syster'hand in zouave's panties), et n'était adaptable ni aux animaux, ni au choses. Si c'est d'venu un vrai génitif (depuis quand ?) on doit donc pouvoir dire the mice's teeth (les dents des souris), puisqu'un véritable cas de déclinaison est, en principe adaptable à tous mots*. Le génitif uropi ne varie que pour les noms en consonne et ceux en -A (mais pas en -À : pas confondre une poule et un gala). Son rôle est strictement celui des compléments de nom, et il est, soit -I, soit -U soit la voyelle accentuée de départ ( burò, taksì, galà...). Il est homonyme de pas mal d'adjectifs dérivés de noms, sauf qu'il est variable (on ajoute un -S au cas de déclinaison). Le génitif aneuvien est en - en pour les noms en consonnes ( gol, golen), en -N pour les noms en voyelles ( gòla, gòlan) ; y a quelques petits charcutages par-ci par-là ( septàmber, septàmbren ; àq, àqun ; cukor, cukron, ràlj, ràlin) mais rien de bien méchant comme IVPITER IOVIS. L'utilisation déborde largement du complément du nom, puisqu'il sert aussi aux compléments d'adjectifs (dont les superlatifs, y compris d'adverbes) aux COI de certains verbes ( dysert = parler de°) au partitif. les numéraux comme tœsaṅd, tinsaṅd etc sont des noms, donc leur complément est au génitif. * Là, j'm'avance un peu ! parce que le locatif latin était réservé à une poignée de mots, comme les noms de localité de la deuxième déclinaison, ainsi que DOMVS (DOMI) qui hésitait entre la deuxième et la quatrième.° Pas toujours, mais souvent : la dyserte wædres = on parle du temps (on l'évoque, simplement) la dyserte klỳmen = on parle du climat (sujet ô combien important !)._________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Sam 20 Jan 2024 - 23:36 | |
| Une adposition commune à nos deux langues : pos.
Prise, évidemment du latin POST, mais qu'on ne pouvait pas garder telle qu'elle, à cause de... la poste, que là aussi, ô ironie, nous avons en commun : post, mais évidemment, nous n'avons que le nominatif de commun (orthographiiquement).
Coté déclinaisons, la préposition uropie précède le nominatif (mais l'accusatif si le complément est un pronom personnel), la préposition aneuvienne précède le circonstanciel, la postposition le suit.
Lu ve aveno pos midia = ar mir pàtezer pos ilidaw = Ils arriveront après midi. Pos va, mi keri ! = pos orv, ed kœrev! = après vous, mon cher/ma chère !
La grande séparation, c'est au niveau des mots (noms, verbes...) qui utilisent pos comme préfixe ou comme radical :
Voici pour l'uropi :
posen = tard so posen = être en retard posenad = retard posenvenor = retardataire posgèn = descendant, progéniture posgenad = descendance (filiation), progéniture (famille) posjèd = dessert poskide = petits-entants
Voici pour l'aneuvien : apòse, posfaar, posgæn = suivre posánt, postœl = suite posas = subséquemment poson = subséquent pospòcte = succéder pospòctyn = succession (de...).
Comme on peut lire, c'est totalement différent !*
*Pour donner une idée, inversement, on a
En uropi : slogo = suivre slog = suite posslogo = succéder posslogi = successif.
en aneuvien : pyl = tard ere pylev = être en retard pylad = retard pylor = retardataire neràpdu = descendant neràpet = descendance (filiation) uspís = dessert lĕjnèrdur = petits-enfants.
Liste non exhaustive : y a eu des oublis des deux côtés. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Dim 21 Jan 2024 - 16:35 | |
| - Doj-pater a écrit:
- En Uropi on peut très bien aussi utiliser un verbe: posnivo = être (devenir) en retard
De tren posniv 10 minute (comme en grec, sans génitif, sans préposition) Le grec a aussi des verbes pour avoir faim, avoir soif: "famer" et "soifer" πεινώ (pinô) et διψώ (ðipsô) Pourquoi pas en Uropi ? famo et sisto > I fam (i se fami) = j'ai faim (I'm hungry) I sist (i se sisti) = j'ai soif (I'm thirsty) Et dans ce cas, 10 minute, étant un COD de posniv, n'a pas besoin de génitif, puisque posniv est un verbe : bien raisonné. Là, pour "j'ai faim, j'ai soif, j'ai honte" etc. j'ai suivi les anglophones, sauf que ce qui suit le verbe ere n'est pas un adjectif qualificatif, mais un nom au circonstanciel ; ainsi, on a eg • inzhyynev = j'ai faim* eg • bevyynev = j'ai soif eg • gnàlev = j'ai honte eg • koldev = j'ai froid eg • iyrrev = je suis en colère... Mais, attention... eg sygun slivs = j'ai sommeil. Ben évidemment, eg • sliyw signifierait "je suis en sommeil". Impossible à prononcer au sens propre, puisqu'on est en train de dormir ; au figuré, ce serait plutôt eg • eljàktisetev (je suis en inactivité). Le verbe sygen, c'est "voir" au sens abstrait, sans ses yeux. Bon, y a famo pour "avoir faim", sisto pour "avoir soif". J'suis allé un poil plus loin, je suis tombé sur afamo pour "affamer", mais asisto, non pour "assoiffer", mais... "assister". J'en suis donc resté comme deux ronds d'flan. Pour éviter un tel impair, j'aurais mis famizo pour "affamer" et, par conséquent, sistizo pour "assoiffer" ; et là, on peut toujours porter assistance à ceux qui ont soif ! Chez moi, "affamer", c'est obinzhyyne, "assoiffer", c'est obbevyyne. On a, par exemple : inzhyyż ob, or dorite obinzhyynorse pàgun = contre la famine, faites payer les affameurs. Ce qui donnerait à peu près, en uropi (j'ai toujours pas le causatif) gon famin, las famizore paj. * Je suis affamé aurait donné eg • inzhyynan._________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 22 Jan 2024 - 7:40 | |
| - Doj-pater a écrit:
- mais on peut dire aussi:
Gon famin, dete de famizore pajo qui est plus proche du fr. - Anoev a écrit:
- Eh (grand) bain, voilà la formule que j'attendais pour le causatif uropi !
On a, par conséquent : - dete de famizore pajo = dorite obinzhyynorse pàgun = faites payer les affameurs
- dete la pajo = dorite ase pàgun = faites-les payer
- dete la pajo de faktùr = dorite ase pàgun àt faktùrs = faites-leur payer la facture
- dete pajo de faktùr = dorite pàgen àt faktùrs = faites payer la facture.
On remarquera la relative clarté des deux langues construites (la LAI et la persolangue) en comparaison au français qui a une syntaxe identique pour le causatif et le factitif avec un nom (phr. 1 & 4) une syntaxe différente pour un nom ou un pronom dans le cas du causatif (phr. 1 & 2) un pronom différent dans le cas de la combinaison des deux (phr. 3). Seul l'aneuvien utilise deux modes différents selon qu'il s'agisse du causatif (3 premières phr.) ou du factitif (phr. 4). Ces différences de traitements sont détectables aussi pour des phrases très courtes : - dete ha varko = dorite das warkun = faites-le travailler
- dete hca deto = dorite dkas dorun = faites-lui faire
- dete hca deto ja = dorite dkas dourun as = faites-le lui faire
- dete deto ja = dorite dor as = faites-le faire.
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Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 22 Jan 2024 - 19:47 | |
| Pour moi, le wagon (waan) est à rapprocher du van (vaan), à savoir une remorque de camion ou un chariot, mais aussi du panier tenant les graines et qu'on secoue (tant qu'à faire !)°. Le van à chevaux s'en rapprochant (hipvaan). Tu penses bien que j'allais pas fourguer des personnes dedans, à fortiori pour un long trajet.
À l'origine, xeliys était une carriole avec des passagers dedans, tirée par un ou plusieurs chevaux (dans la diégèse : d'origine ptahxe ; dans la réalité : à priori non motivé). C'est le côté "transport de personnes" qui m'a fait garder le mot, déjà pour la caisse en bois avec des roues allant sur des rails et transportant des gens, puis le véhicule roulant de manière autonome (sans cheval, sans âne) sur les routes ; l'autre (waan) tenant lieu de remorque pour le transport de marchandises (du foin à l'uranium enrichi).
Tu vois, c'a beau passer pour une relex du français, ça tient quand même.
°Là, y faudrait quand même que j'trouve un nom distinct, pas forcément paronymique, d'ailleurs, histoire d'éviter une relex. Mais pour toute sorte de vans, que ce soit pour les chevaux ou pour le grain, j'ai rien trouvé dans le Vordar-thème. Pour le premier, y aurait bien eu kwalivàg, mais j'ai des doutes, on pourrait croire qu'il s'agit d'une voiture tirée par un cheval (au moins). _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mar 23 Jan 2024 - 8:43 | |
| Tu devrais prévenir un peu plus tôt la Drôme (le département) n'est pas si loin de moi (enfin ça dépend de la localisation Valence, Romans, ça va). _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mar 23 Jan 2024 - 8:56 | |
| - Velonzio Noeudefée a écrit:
- Tu devrais prévenir un peu plus tôt la Drôme (le département) n'est pas si loin de moi (enfin ça dépend de la localisation Valence, Romans, ça va).
Non, moi, c'est plutôt Nyons, à 50 km à l'est de Montélimar (on frôle le Vaucluse). _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Jeu 25 Jan 2024 - 19:53 | |
| - Citation :
- Tragedij = tragédie
tragedior = tragédien tragic = tragique. Bon... honnêtement, je préfère les comédies*, mais on va pas faire la fine bouche. Chez moi, ç'est aussi de l'à-postériori, mais onomastique cependant, puisqu'on a, à partir de tròmak = tragédie : tròmadu = tragédien tròmas = tragiquement tròmed = tragi-comédie tròmedig = tragicomique tròmig = tragique. * Pour donner une idée : komedij = kòmed = comédie komedior = kòmedu = comédien komic°, komiki = kòmig = comique (adj.) komikor = kòmidu = comique (personne).° Komic peut-il être utilisé comme nom commun autre qu'une personne (kòmik, chez moi), comme par exemples : komic situasioni = plaṅchòmik = comique de situation militari komic = mileskòmig = comique troupier ? Mais on aurait, cependant komiki opera, komigéra, pour "opéra comique". _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Sam 27 Jan 2024 - 21:47 | |
| Vite, rapide, et tout ce qui tourne (plus ou moins rapidement) autour (vitesse, rapidité, et j'en passe).
En uropi, on a spel (vite), qui va servir de radical à tout un tas de mots, tant adjectifs que noms ou adverbes, et même le verbe spelo, pour "aller vite". Manqdebol, le Vordar étymologique ne m'a rien appris, passant de speko (regarder) à stel (étoile). Y a donc speli = rapide (d'où spelitrèn = un rapide) spelim = rapidement spelid = vitesse & rapidité.
Le radical aneuvien est syv (vite & rapide°), u à-priori, dont la brièveté et la prononciation évoque quelque chose qui passe si vite qu'on a juste le temps de prononcer la manière du déplacement, et le vent (-v, pronocé [f]) provoqué. Bref, c'est donc un déplacement de matière, que ce soit une musaraigne ou un avion supersonique. Du coup, dans le même ordre d'idée qu'en uropi, y a syvstrægen pour (train) rapide, mais aussi, dans la diégèse aneuvienne, les trains à grande vitesse. En aneuvien comme en uropi, y a deux adverbes différents pour "vite" et "rapidement", on met donc d'un côté, le fait que quelque chose se déplace très vite physiquement (vite) et de l'autre, son résultat, à savoir le peu de temps à effectuer un trajet donné, chez moi, c'est donc syvas : syv, avec le suffixe adverbial -as. Chacun est donc le calque de l'autre.
Là où il n'y a plus de calque, c'est entre la vitesse et la rapidité. L'uropi a un nom commun aux deux noms communs français : spelid. En aneuvien, y a deux paronymes : syvet = rapidité, à savoir la qualité d'un objet ou même un animal (humain compris) à prendre très peu de temps pour parcourir une distance donnée, peut aussi traduire "vitesse" dans ce sens. syvnet = vitesse, c'est, physiquement, la dérivée de la trajectoire par rapport au temps : v = dx/dt. Cette notion peut aussi être traduite tarh*, pompé au grec ταχύς, Ce mot est le seul qui puisse être utilisé lorsqu'on évoque la célérité (d'une onde) ou le tempo (battements du cœur, musique).
Sinon, l'uropi comme l'aneuvien ont deux noms bien distincts pour évoquer le rapport d'engrenage permettant l'évolution d'un moteur (thermique le plus souvent), entre son arbre et les roues qui tournent à une vitesse angulaire en rapport à cet arbre. uro : vad anv : ràtio.
°Bien évidemment, l'adjectif est variable aussi en nombre (du moins, en aneuvien) ; l'adverbe n'est variable qu'en degré (en aneuvien itou) : Ar • minus syvere = lu se min speli = ils sont moins rapides Ar pùzer minus syver = lu it min spel = ils vont moins vite. *J'ai pris tarh plutôt que taq : y en avait d'jà un... (taq = os). _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Dim 28 Jan 2024 - 13:19 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Oui, l'impératif se ! "Se u man, mi son !" et "Se bun, kide !" = "Sois un homme, mon fils!" et "soyez sages, les enfants!"
Là aussi, j'ai été un peuu estomaqué par la traduc, surtout de la deuxième phrase. En ayant revu un instant le Vordar, j'aurais plutôt opté pour se vis, kide ; là où la syntaxe joue un rôle vach'ment décisif, parce que kide se vis donne "des enfants sont sages". Ça donnerait, chez moi : Ed neràpdak, eret ù dak Neràpdur erete sofe ou neràpdur erete soqbe*.
Se bun, kide donnerait, en aneuvien : neràpdur, erete loode,, en gros, pour "soyez performants" (dans vos prestations scolaires ou sportives, par exemple) ; neràpdur, erete gyloode, en gros, pour "soyez solidaires". On peut très bien remplacer neràpdur par zhùndur (les jeunes), tout dépend le niveau de familiarité qu'on souhaite utiliser : neràpdur le sera plus que zhùndur° (utilisable à l'égard d'individus de 0 à moins de 20 ans). * Sof = sage (tranquille) ; soqb = sage (sens philosophique : prudent, mesuré).° On évitera d'utiliser nexàvdur ou ifàndur de manière vocative ; même si l'âge correspond (< 13 ou <7 a)._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Dim 28 Jan 2024 - 13:30 | |
| - Citation :
- En ayant revu un instant le Vordar, j'aurais plutôt opté pour se vis, kide ; là où la syntaxe joue un rôle vach'ment décisif, parce que kide se vis donne "des enfants sont sages".
Les enfants sages ne font pas de bêtises, rien à voir avec la sagesse du "sage" Le sage est celui qui sait (< PIE *weid- = voir et savoir) lat video, slav videti = voir, al wissen = savoir, d'où l'Uropi vis et vizo | |
| | | Anoev Modérateur
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Dim 28 Jan 2024 - 22:51 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Les enfants sages ne font pas de bêtises, rien à voir avec la sagesse du "sage"
Le sage est celui qui sait (< PIE *weid- = voir et savoir) lat video, slav videti = voir, al wissen = savoir, d'où l'Uropi vis et vizo Eh ben tu vois, raison pour laquelle je me suis amusé à une différence orthographique entre les deux déphynitions, en accordant une héllénitude à la deuxième, mettant - qb# à l'adjectif°. Alors, quelle est l'équivalent uropi de l'aneuvien sof, puisque soqb se traduit en vis*? Pour ce qui est de "voir", j'en ai deux : vedj (-a, -ía), bien sûr, venant du latin VIDEO (donnant vizo en uropi) : c'est voir avec ses yeux, constater visuellement ; mais aussi sygen (-na, -éna), constater notamment avec son sixième sens, "se rendre compte que" : eg vedja nep ùċ do eg erén sygen tep ar gæse obreanun es = je n'ai rien vu mais je vois surtout qu'ils essaient de m'entourlouper. àt kækenkad sygnă rig = l'aveugle vit juste. # Comme tu as pu voir en cliquant sur le lien, seuls des digrammes permettent ce genre de fantaisie, que des lettres seules ne peuvent pas ; qb se prononce [ɸ], 'videmment, en cas de gêne, [f] peut aller... Mais là, on remplace une paronymie pour une homophonie. On utilisera donc le contexte en guise de roue d'secours.° Donnant notamment la "toupie" qbos pour "téméraire, fou, tête brûlée" ; alors que "pas sage, turbulent" donne tout simplement elisòf. Y a quelques autres adjectifs proches, comme ça, dont les antonymes sont complètement disjoints.* Sachant qu'on peut être bon et faire des bêtises, car on peut commettre des bêtises croyant bien faire (ou même croyant faire le bien)._________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mar 30 Jan 2024 - 16:36 | |
| Asiat(iqu)e
Contrairement à la tendance du Wiktio, qui considère "asiate" originaire d'Asie Mineure (Turquie), le terme osien correspond uniquement aux personnes de type dit "asiatique", ou bien extrême-oriental, avec les variantes chinoises, mongoles, vietnamiennes, japonaises ou coréennes. Osieten*, par contre, signifiant "asiatique" (Azian, en uropi) concerne toute l'Asie, du détroit des Dardanelles à celui de Béring, du flan oriental de l'Oural au sud de l'Indochine, De l'Ienisseï au Gange.
On a aussi cette différence entre l'uropi et l'aneuvien concernant les gentilés : En uropi, tous les gentilés commencent par une majuscule (y compris pour les adjectifs), ce qui n'est pas le cas en aneuvien, même pour les noms de personnes, ainsi, on a u Franca = ù fraṅsdu = une Française Franci = fraṅsen = français (adjectif ou nom de la langue).
Un truc que j'aimerais bien savoir, quand même, c'est : comment dit-on alors "une faute (erreur) de français" ?, y a-t-il la même particularité qu'en aneuvien, à savoir l'invariabilité de ce nom au génitif, considéré dès lors déjà comme un génitif, et on aurait, par conséquent un irad Franci = ùt reano fraṅsen° ?
*L'Asie se disant Osiet /'o.si.ət/. Ne me demande surtout pas : « pourquoi un O ? ». La réponse serait : « parce que ». °Considérer le nom de la langue comme un nom parfaitement régulier aurait débouché sur quelque chose de particulièrement laid : ùt reano fraṅsnen ! j'ai préféré botter en touche ! Et toi ? _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mar 30 Jan 2024 - 17:40 | |
| - Citation :
- Un truc que j'aimerais bien savoir, quand même, c'est : comment dit-on alors "une faute (erreur) de français" ?, y a-t-il la même particularité qu'en aneuvien, à savoir l'invariabilité de ce nom au génitif, considéré dès lors déjà comme un génitif, et on aurait, par conséquent un irad Franci = ùt reano fraṅsen° ?
Un irad Franci est tout à fait possible, comme on dirait u dictor Franci* = un prof de fr., à ne pas confondre avec u Franci dictor (un prof de nationalité fr.) Mais ce qui me chiffonne un peu, c'est qu'avec le génitif, on dirait que c'est le français qui a commis la faute, c'est pourquoi il est préférable de dire: un irad in Franci (une erreur en français) * il faut se rappeler que les adjectifs: Franci, Engli, Doski… se référant aux langues, sont les abréviations de Franci… linga (L. française) Il en est de même avec les viandes: govi, ovini, goviti, ovniti… = du bœuf, du mouton, du veau, de l'agneau, sont les abréviations de govi… mias (viande de… boeuf) | |
| | | Anoev Modérateur
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mar 30 Jan 2024 - 20:30 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Mais ce qui me chiffonne un peu, c'est qu'avec le génitif, on dirait que c'est le français qui a commis la faute, c'est pourquoi il est préférable de dire :
un irad in Franci (une erreur en français). Ben tu vois, si on réfléchit un p'tit poil, pour "une erreur d'un français", on aurait plutôt un irad u Franci (pas oublier l'article), et si on veut généraliser (pour désigner un gallicisme impropre, une erreur commise par plusieurs Français, dans la langue uropie, ou une autre) on aurait un irad Francis*: certes, y aurait plus l'article, mais y a un pluriel qui montre bien qu'il s'agit bien d'un nom, et non d'un adjectif. Mais c'est vrai que "une erreur en français" peut tout aussi bien aller, mais on se r'trouve avec une adposition en plus... Sinon, pour les gentilés, j'dois un peu admettre que je suis un peu le c... entre deux chaises : je suis tiré d'un côté par la recherche d'une certaine régularité (conformément à l'uropi et contrairement au français°), et de l'autre, le respect d'une certaine spécificité de la langue originelle. Du coup, pour Spanet (Espagne), j'ai bien certes spanen pour la langue, en concurrence avec kastilen#, mais pour l'adjectif gentilé, j'me suis fendu d'un spanjol, donnant, pour les habitants : spanjoldur, en référence à español. Pour la Russie ( Rocjet, pris de Рoссия, j'aurais bien rocjen (régulier) ou rusken (en rapport avec la vého) ; mais là où ça coince un peu, c'est pour le nom gentilé des habitants : rocidu, ou ruskidu (pas question de garder un -J- entre un C et un D !). * Ni Perrin, ni Ford Coppola !° Mais pas que, par exemple, on a Россия (Russie) mais русский ; On a les Allemands pour l'Allemagne, et les Espagnols pour l'Espagne ; va comprendre ! Mais là où on atteint le summum de la supplétion c'est l'italien avec Germania (pays) et tedesco (gentilé). Les anglophones ne sont pas en reste, avec Netherlands et dutch.# Pris tout-à-fait régulièrement de Kastilet, pour la Castilla-Leon et la Castilla-la Mancha._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mer 31 Jan 2024 - 12:09 | |
| - Citation :
- Ben tu vois, si on réfléchit un p'tit poil, pour "une erreur d'un français", on aurait plutôt un irad u Franci (pas oublier l'article),
Pour ça, tu as entièrement raison, mais ce n'est pas ce que je voulais dire… je voulais dire "une erreur commise (due à) la langue française… et là, il n'y a pas d'article. la suite | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mer 31 Jan 2024 - 14:39 | |
| - Doj-pater a écrit:
-
- Citation :
- Ben tu vois, si on réfléchit un p'tit poil, pour "une erreur d'un français", on aurait plutôt un irad u Franci (pas oublier l'article),
Pour ça, tu as entièrement raison, mais ce n'est pas ce que je voulais dire… je voulais dire "une erreur commise (due à) la langue française… et là, il n'y a pas d'article. Oupses ! J'vais réfléchir à ça. - Dopa a écrit:
Noé : « Qu'est-ce que c'est que ça ? » * * * * Vokabular Diavel = diable, ang devil < Gr διάβολος > Lat diabolus > It diavolo, Esp diablo, Por diabo, D. Teufel, Nl duivel, Swe djävul, Pol diabeł, Tce ďábel, Alb djall… "Diable", en aneuvien, a deux traductions assez proches : un anacyclique, utilisé de manière plutôt générale, dont l'utilisation de ton dessin : vid, c'est simplement l'anacyclique de div (dieu). Peut avoir, d'ailleurs les suffixes que tu connais bien : - du, -dak, -kad et être déclinable. Qua vid ep æt? = Que diable est-ce ? Tolor vidak = pauv'diable ùt lood vidakin* = un bon p'tit diable. àċal vidkad = diablesse sensuelle tragun viż per kaudev = tirer le diable par la queue viċat = diable (chariot : vid + sat (outil)) L'autre est un ambigramme-reflet, c'est vib, toujours d'après div. Sa connotation est nettement néfaste. Æt dĕ • dooter qua't vibs = Ce type est pire que le Diable. Quoi qu'ils laissent apparaître, ces deux noms sont à-postériori, puisqu'avant leur transformation (anacyclique, ambigramme), leur origine vient de l'extérieur (ici latin). Ces deux noms ont des adjectifs qui leur correspondent : ùt vidig kerfœnt = un problème diabolique ùt vibig idrítyn = une machination diabolique. Les adverbes : vidas = diablement vibas = diaboliquement. "Diaboliser" donne par conséquent vibes (-sa, -ésa), par contre, un diabolo, c'est lỳmonsoda. * Par contre, un diablotin, c'est vidindak.
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 5 Fév 2024 - 11:00 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Niz - Vers le bas (Down)
Pour une (sacrée) coïncidence, ben c'en est une ! Y a, en aneuvien, un nom : niyz, qui signifie "nadir", qui est, ni plus ni moins que l'anacyclique approximatif de ziyn, lequel correspond à "zénith". J'ai pas vu "nadir"*, dans le Vordar-thème", mais j'verrais bien nizia, pris de niz (évidemment), avec le suffixe locatif - ia. * Alors que j'y ai bien vu zenìt, pour "zénith", un à-postériori pur fruit, pris du latin, lui-même une déformation de l'arabe *semt, avec de nombreuses adaptations, dont зенит en russe. Pour l'aneuvien, voir ci d'ssus. _________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Lun 5 Fév 2024 - 11:16, édité 1 fois | |
| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 5 Fév 2024 - 11:14 | |
| En effet, c'est une coïncidence ! Car les mots zénith et nadir, viennent de l'arabe, langue non-indo-européenne… coïncidence d'autant plus frappante que le mot arabe est qqch comme naziru | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Lun 5 Fév 2024 - 12:51 | |
| C'est ces coïncidences fortuites que je recherche en aneuvien, mais elles sont extrêmement rares, et souvent dues à des approximations (pas trop tirées par les tifs quand même)°. Y a d'jà eu drex pour "droite", lequel, par anacyclique via l'API donna skerd, pas trop éloigné de izquierda (cst) pour "gauche" ; y a eu kol pour "cou", qui, via l'adnébou a donné njog, pas trop éloigné de nyak (mgr) pour "nuque".
Comme j'ai dit plus haut, ces occasions sont du domaine de l'exception. Heureusement que j'ai d'autres méthodes pour créer des mots. Mais le plus étonnant, là n'dans, c'est que ces mots sont du domaine de l'à-postériori, pourtant (castillan, hongrois, arabe), et que les trois modes d'inversion ne sont pas rigoureusement identiques (anacyclique via API, ambigramme via adnébou, anacyclique direct).
J'ai une paire d'ambigrammes via le vadora : div (pris du latin) et lhip (mythe) ; malheureusement, je n'ai trouvé aucune langue dans le Wiktio qui ait quelque chose d'approchant pour cette définition ; toutefois, lhip reste toutefois à-postériori, indirect*, mais à-postériori quand même.
°Et les approximations sont souvent nombreuses, y compris dans les langues naturelles ! y a rien qu'à voir "nadir", et c'est loin d'êt'le seul : y a "dieu", pris de DEVS, pris sans doute du grec θεός ; et y en a, pour d'autres mots, des pleins wagons (on en a d'jà causé de çui-là !) comme ça. *Très indirect, d'ailleurs, puisqu'y a, comme apport extérieur DIVVS, pris de DEVS, apport lexical latin l'adnébou, un système d'écriture que j'ai adapté à partir du nebou, lequel fut créé par Ziecken Azuris, pour le Kelep. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) Mar 6 Fév 2024 - 17:31 | |
| - Anoev a écrit:
- Du coup, on a
ce it niz de skalia = elle descend en bas de l'escalier ; mais ce se benìz de skalia = elle est en bas de l'escalier.
Pour "elle vient (en montant) du bas de l'escalier", ça donne quoi ? Chez moi, ça donnerait, en gros ka lægakun itlòv à skalan ka • itlòv à skalan.Ici, itlòv est considéré comme un adverbe, et du coup, skala est complément de cet adverbe. Ka kagælun fran àt low à skalan. Skala est toujours complément, mais cette fois-ci d'un nom ( lov), précédé d'une adposition ( fran) qui le fait décliner au circonstanciel (ici: la provenance). Pour skala, ça ne change rien, complément de nom ou d'adverbe, il reste au génitif. _________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Mer 7 Fév 2024 - 10:48, édité 2 fois (Raison : Erreur de conjugaison uropie : c'est pas "ce ito".) | |
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