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 L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)

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PatrikGC
Doj-pater
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Anoev
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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 18 EmptyJeu 18 Juil 2024 - 12:04

Doj-pater a écrit:
Stopo & halto

En fait, chez moi, y a une différence également entre stop (-pa, -ía) et hàlte (-a, -éa), mais c'est un peu... té... différent. Stop signifie aussi "cesser", il y a une différence, par exemple en cas de grève entre
la dhep hàlter àr achynse = on arrête les machines
la dhep stoppe àt làpors = on arrête le travail.

Cet arrêt de travail est, on l'espère provisoire et devrait se terminer, on l'espère aussi une fois les négociations (bien) abouties avec le patronat.

Le verbe stop ne se conjugue pas avec dem (voix réflexive) ; le verbe hàlte, lui, peut :
Ka dem hàltă băq ev ea téψă ojtúpyleve = Elle s'arrêta face à moi et battit des cils.

Par ailleurs :
Stopit hrigun! = halt klajo = arrête de crier.

Sinon, j'ai vu, dans le Vordar, le verbe aresto, qui est davantage de l'ordre judiciaire ou policier. Il se traduit chez moi par pernd (-a, -éda)* ; "arrestation" (arestad) donnant pèrentyn.
Un arestì Jesu fori Wendia = La pernda Zhes aṅviċ vrjesdaw = On a arrêté Jésus vendredi dernier.

Par  contre, je n'ai pas vu, dans le Vordar, un arrêté (municipal, préfectoral etc.) ; dekrèt (décret) pourrait bien aller, non ? en aneuvien, ça donne ukas, qui, malgré sa finale en -as, est bien un nom, puisqu'emprunté au russe (указ).

*Penser à "appréhender", seulement dans le sens de "capturer" ; sinon, pour forfrajo, j'ai zhœṅg (-a, -éa).




Un brin plus tard : peur, crainte, et c'qui en découle (adjectifs verbes...) :

En uropi, il y a un nom commun à ces deux traductions : fraj. Je ne connais pas l'origine IE, car il doit y en avoir une, mais on peut penser au verbe "effrayer", de fright, etc. Y a, bien sûr, frajo, non seulement pour "avoir peur", mais aussi pour "craindre" et "redouter". "Faire peur, effrayer" donne afrajo.

frajic = peureux, craintif.

Chez moi, il y a plusieurs racines, parce qu'en fait, il y a, du moins, à ce que je pense, une différence entre la peur et la crainte. La crainte peut rendre prudent, la peur est plus proche de la phobie (fobij), parfois irraisonnée.

La peur, c'est qbob, la phobie (j'ai oublié de le mettre dans Idéopédia), c'est qbòbet. Avoir peur, c'est ere qbobev, mais ere qbòbon, c'est "être peureux" ; tu sens la différence ? Qbòbes (-sa, -ésa), c'est "apeurer", c'est moins grave que skær (-a, -ía) pour "effrayer", une emphase de qbòbes.

Main'nant, "craindre", ça donne donc frajo en uropi ; en aneuvien, c'est zhœṅg (-a, -éa). On a cette phrase de l'empereur Caligula : Tep dar ekben bervỳtep dar zhœṅg es = Qu'ils (les sénateurs) me détestent, pourvu qu'ils me craignent*.

La différence entre la crainte et la peur ? Si on craint l'orage, on s'équipe d'un paratonnerre, si on a peur de l'orage, on prie.

Cem dorit zhœṅg! = Fais-toi craindre !
— Zhœṅget àt iyrres Diven! = Crains la colère de Dieu !
— Setad ep? eg • elidífis = Et pourquoi donc ? Je suis athée.
Là où on voit l'homonymie possible entre le nom au nominatif (zhœṅget = crainte°) et le verbe à l'impératif. Si tu crains l'erreur, fais attention.

Un verbe emphatique sur zhœṅg ? erhœṅg (même conjugaison) pour "redouter".

La zhœṅg ùt ogoaron kàpdus; la erhœṅg ù krœton hostiż = On craint un chef autoritaire ; on redoute un ennemi cruel.

Zhœṅgis = craintif.


*Tibère, plus "raisonnable", disait : « qu'ils me détestent, pourvu qu'ils m'approuvent ».
°Or lokùtet sin misetev nep zhœṅgetev, diktet nor àt al verydeċ. = Parlez sans haine et sans crainte, ne dites que toute la vérité.

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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 18 EmptyVen 19 Juil 2024 - 13:12

Comment compte-t-on en hexadécimal en uropi ? Comment dit-on #Ah ? #Bh ... #10h ?

Chez moi, ça donne ce tableau :
Base dix
en lettres
Base dix
en chiffres
Base seize
"chiffres"
internationaux*
Base seize
en lettres
dek10Adug
dekut11Belv
dektin12Ctolv
dektern13Dterg
dequat14Ekorg
dekpent15Fpeng
dexeg1610deag°
J'ai bien ébauché une tentative en volapük, non suivie d'écho. Du coup, j'ai quitté l'train en marche.

*Une tentative, purement aneuvienne.
°L'équivalent de -ek en base 16 est -ag

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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 18 EmptySam 20 Juil 2024 - 11:50

Or stopit riydun
Kàrmun Elvyr,
Cèrent lobe ingænar Paris!
*

En tout cas, le verbe aneuvien stop n'est pas si éloigné que ça du verbe uropi stopo, contrairement à ce que le Vordar me l'avait fait craindre (définitif). Là où y a une différence plus tranchée, c'est avec le verbe hàlte, qui, chez moi, ne concerne qu'un mouvement physique (déplacement d'un corps, travail d'un dispositif, etc), contrairement à halto.
Àt ifàndak dem hàltă ea rokòmă ed stàpeve én. Àt hyrqudak ere reen dær, qua ere waadun.

*Eh... non ! ça marche pas ! ni pour la rime, ni pour les pieds... de loup !




En fait, au niveau des analogies, hàlte s'apparente à amóte (-a, -éa ; starto, démarrer), adersýven (-na, -éna ; aspelo, accélérer*), losýven (-na, -éna ; rulano, ralentir), alors que stop, lui, a comme verbes "proches" : enpèze (-a, -éa, inìzo, commencer), prodòlen (-na, -éna ; proìto, continuer), kœnade (-a, -éa ; fendo, finir). On voit que, dans la deuxième série de verbes, il est plus facile d'y mettre un complément verbal (bientôt, ils auront fini de rire), même si celui-ci est au participe chez moi, que dans la première série. Même si on démarre un processus aussi bien qu'un moteur, on commence de faire quelque chose.

Lu fendì varko = Ar kœnadăr làporun = Ils finirent de travailler (ça y est, l'ouvrage est terminé)
Lu stopì varko = Ar stoppăr làporun = Ils cessèrent de travailler (mais y avait encore à faire, les jours suivants, sans doute).

Àt motor amótă sjo mœtă = Le moteur démarra puis cala.
Ka enpèză paṅsas nelpòdun sed bàlmese = Elle commença à ouvrir lentement ses cuisses.

*Dans le sens d'"augmenter la vitesse", sinon, y a adertèpe (-a, -éa) pour "augmenter le rythme" (cardiaque, par exemple).

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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 18 EmptyLun 22 Juil 2024 - 12:24

Doj-pater a écrit:
Moi, je dirais que
si aj, ej, oj, ij, uj sont des diphtongues (voyelle + semi consonne), il n'y a aucune raison pour que
ja, je, ji, jo, ju ne soient pas des diphtongues (semi consonne + voyelle)

i précédé ou suivi d'une voyelle = /j/. Cela a été décidé pour des raisons esthétiques: mjas, kajl, djari… pour éviter de donner à l'Uropi une apparence albano-bizarre (par exemple: kështjellë = kastèl)
ai, ei, oi, ui (comme dans raino = régner et ruin = ruine) et
ia, ie, io, iu (comme dans sia, siedo, tio, liuv) sont les équivalents des diphtongues ci-dessus

Lorsque nous avons un hiatus: deux voyelles pleines qui se suivent comme dans haï, le i ou le u prennent un accent écrit:
Paul, mais Raùl (cf espagnol Raúl), nous avons aussi les pronoms possessifs: mìa, le mien la mienne, cf esp. mía (pl. mìas ≠ mias), tìa, hìa, cìa, jìa, nìa, vìa, lìa

Le i remplace le j soit devant une voyelle (sia, siedo, tio, liuv), soit devant une consonne (rainoruin, soin = rêve) à l'intérieur d'un mot,
mais pas entre 2 voyelles: on ne peut pas avoir, comme en italien ou en LFN 3 voyelles qui se suivent: operaio = varkor ou ciui = kiwì (LFN)
> bojo, klajo, prejo, mujo (se courber, crier, prier, mouiller)
On s'y prend assez différemment quant aux voyelles qui se suivent, et aussi concernant les glides, en sommes.

Tout d'abord, en aneuvien, le I n'est jamais une glide (le Y non plus, mais comme cette voyelle n'existe pas en uropi, pas la peine de s'apesantir).

Un nom, presque commun à nos deux langues : radiò et radio.

En uropi, le nom ne tient que deux syllabes : /ra.'djɔ/, et voilà.
En aneuvien, bien que l'accent soit sur la première syllabe, le I et le O sont prononcés distinctement, et on a bien trois syllabes /'ʁɐ.di.o/.

Le I est donc glidable en uropi. Pour ce qui est de l'aneuvien, c'est, dans le cas de la spirante palatale, le J qui tient ce rôle. Mais l'aneuvien tombe sur un couac : lorsque ce J se retrouve entre deux consonnes (y compris de mots différents), comme dans eg audj kas (je l'entends). Dans ce cas, le J se prononce [ɪ], bref, en gros, comme un Y non accentué. Des noms à finale -J derrière une consonne (comme ralj = rail) ont une écorchure au niveau de la déclinaison : ralis, ralin, raliv ; itou au pluriel : ralise, raline, ralive*.


Chez moi, un adjectif complètement... fou : tljutj ; mati, en uropi.

Là où j'ai des doutes, c'est pour la prononciation de ruin. Quelle est la lettre glidée ? le U ou le I ? prononce-t-on /'rwin/ ? ou /'rujn/ ? Par contre, pour -IU-, c'est d'jà plus instinctif : /'ljuv/, /'liwv/ serait à peu près imprononçable, sauf peut-être en Polynésie, et encore, j'ai des doutes !

Sauf erreur de ma part, la spirante labio-vélaire ([w]) est toujours représenté en uropi par un W, et la lettre W représente toujours ce phonème, même en début de mot, comme we (qui) et ses dérivés. Là, j'dois r'connaître que l'aneuvien est un peu plus problématique, sans avoir toutefois l'aspect piégeant des langues naturelles (le français, le castillan et l'anglais surtout !).
Le [w] est représenté par
  • un W, toujours succédant à une consonne DANS LA MÊME SYLLABE, ainsi, un balai donne /'wap/ et s'écrit hwàp. Dans tous les autres cas de figure°, le W se prononce [v], comme en allemand, même en fin de mot : klaw (circonstanciel, pour "clé") se prononce /'klɐv/. Twàlet donne /'twalət/.
  • U, uniquement, et exclusivement derrière un Q et devant une voyelle. Sinon, il se prononce /u/.
    qua (qui) donne kwɐ.
    Pour avoir /'gwap/ (voyou), il faut, même derrière le G, un W, comme en lingwa de planeta : gwàp.



Pour les hiatus (deux syllabes vocaliques bien distinctes), y a plusieurs manières de s'en sortir :
  • soit, comme dans radio, évoqué plus haut, avec deux voyelles (non accentuées) qui, ensembles ne donnent pas un digramme.
  • Dans le cas de EA, qui donne le ['ɑ] s'il n'y a aucun diacritique, soit on met un diacritique (et l'accent tonique qui va avec) sur le E, cas le plus courant, utilisé dans pas mal de conjugaisons au subjonctif parfait : ka puzéa = elle soit partie, soit (cas beaucoup moins fréquent) sur le A, comme dans leàdu (angelot, amour, putto...).


*Pour "autres", on a, en prime, le nominatif pluriel : alir, alors que "les rails" donnent ralje.
°Sauf Ẇ qui n'a pas besoin d'une consonne (y compris H) pour se prononcer [ɥ] : ẇajg = monocycle.

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Dernière édition par Anoev le Dim 18 Aoû 2024 - 10:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 18 EmptyLun 22 Juil 2024 - 19:41

Dopa a écrit:
Mais là où ça me plait le plus, c'est dans la transcription des noms Russes: Čajkovskij, ou Ciajkovskij = Uropi Tcaikovskij ou Dostoevskij (anciennement Dostojevski) = Dostojevskij, ou Majakovskij = Majakovskij ou Tolstoj = Tolstòj.

Чайковский, j'ai ça chez moi aussi : Ċhajkovcki (on trouve aussi Ċhajkovski, avec un [s] charcuté en [ç], moins conforme à la prononciation originelle , le /ij/ n'étant guère une habitude aneuvienne, seul le /i/ reste).
Itou pour Достоевский, lequel est aneuvisé en Dostòjevcki ou -ski.
Itou pour Маяковский : Majàkovcki
et Толсто́й : Tolctòj.
Ces noms, issus d'un autre alphabet que le latin, sont aneuvisés et se déclinent comme n'importe quel nom aneuvien sans artifice (trait d'union) particulier : Da ċeena kœm àr Tolctòjse = He av vespjeden ki de Tolstoje = Il a dîné avec les Tolstoï.


La lettre la plus fidèle au phonème [s] en aneuvien, eh bien... c'est le C. Inspiration russe indéniable. Toutefois, voir quand même là.

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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 18 EmptySam 27 Juil 2024 - 9:44

Deux noms complètement disjoints dans nos deux langues pour la cacahuète.

L'uropi fait appel à l'articulation de deux éléments : ter (terre) et nos (noix), bref, une noix de terre, l'espéranto en fait d'ailleurs autant, mais avec une juxtaposition de radicaux (ter & nuks) avec la finale habituelle en -O. Terinòs est également la traduction de "arachide" ; bien vu !

Pour l'aneuvien, j'me suis pas trop foulé, et j'ai pris du français, lequel a pris de l'espagnol du Mexique, lequel l'a emprunté au nahuatl. Là d'ssus, quand même, j'me suis permis une hapaxépie permettant de gagner une syllabe (tant qu'à faire !). Ça donne kàẇet /'kaɥət/. Mais j'ai aussi, également obtenu par hapaxépie (approximative, celle-ci) arhyd /'ɐχəd/ ; celle-ci pouvant donner le fruit dans son entier (avec la cosse) et pas seulement la graine qu'on mange, décortiquée et salée, à l'apéro.

Mais y pourrait bien y avoir un ajout, rassemblant les deux définitions, comme le fait l'uropi, et ça pourrait donner fœṅog, un mot-valise intéressant, dont la charnière serait composée, non seulement du -G, commun à fœṅg (terre cultivée) et nog (toute sorte de noix) mais aussi du N, même si l'un des deux (celui de la terre) est coiffé d'un diacritique. Là, je pourrais dire qu'il s'agit d'un calque de l'espéranto et de l'uropi, chaque langue ayant sa méthode d'agglutination :
la juxtaposition pour l'espéranto
l'articulation (autour du génitif de ter) pour l'uropi*
l'imbrication pour l'aneuvien.

Quant à Alex Gode (interlingua), y s'est encore moins foulé que moi : cacahuete, arachide.




*J'ai pas plus trouvé "arachide" que "cacahuète" dans le Kerckhoffs, mais comme le volapük pratique aussi l'articulation, on pourrait avoir quelque chose comme lananöt (compression), moins lourd que lanedanöt.

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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 18 EmptyVen 23 Aoû 2024 - 13:29

Pour type, j'ai trouvé tip dans le Vordar. En aneuvien, j'ai bien deux noms, les voilà.


Pour la lettre-type, j'verrais bien, en uropi : tipiskrit ; en aneuvien, y a typèpest.

Pour "un type en imper à la sortie de l'école", y aurait, dans chacune des langues :

u tip in liuvèl be de usia de skoli
ùt dĕ elitraṁihev àt ùsgentev à skoolen
.


Bientôt la rentrée des classes ! y aura-t-il des promotions sur les bonbons et les imperméables ?

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Dernière édition par Anoev le Sam 7 Sep 2024 - 11:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être)   L'uropi et l'aneuvien (avec quelques bribes de psolat, peut-être) - Page 18 EmptyHier à 11:23

J'ai bien été content d'entendre ta voix au téléphone.

Eh bien tu vois, pour typique, on est pas trop éloignés, alors que pour "type" (personne), on était complètement disjoints :

tipiki = typig = typique.

Pour "type" en guise d'adjectif, j'utilise soit l'agglutination, soit le nom en apposition, j'ai mis la lettre-type ci d'ssus, pour les personnages types (au théâtre, au cinéma, dans des jeux-vidéo), j'utiliserais le nom typ en apposition :

Tu ve findo* de tipi personore be paʒ du = O mir vœnde* àr fiduse tyψe pàzhev dvo = Tu trouveras* les personnages types en page deux.


Malgré les règles différentes, il y a une translucidité entre les deux langues.


*Suite au prochain épisode, avec "trouver", dont l'aneuvien dispose de trois verbes. Toutefois, je rame encore pour "se trouver". Y a des trous comme des cratères dans le Slovkneg d'Idéopédia, qui, malheureusement, ne peut plus être mis à jour ; "typiquement", par exemple, pour lequel j'aurais bien voulu ajouter typas ; y aurait typon (j'me suis pas foulé) pour "typé"°.
°Pour l'uropi, j'y verrais bien tipen.






Un brin plus tard. En voyant c'que disait le Wiktio pour "typique", j'suis tombé (sans m'faire trop d'mal°) sur "atypique", lequel est absent, aussi bien du Vordar que du Slovkneg. Pour créer ce mot, rien de plus simple, quelle qu'en soit la langue : il suffit d'y accoler un préfixe antonymique : an- pour l'uropi et eli- pour l'aneuvien, ce qui donne :

antipiki = elitýpig.


°Calembour intraduisible en aneuvien, je l'signale quand même, même si le Slovkneg (pas à jour) ne donne que vàle (chuter). Y a aussi le verbe multi-usage prukes (-xa, -késa) signifiant aussi "survenir, arriver" et j'en passe, choyé dans Idéolexique comme dans une cabine de première classe du ... Titanic.
Or loot pruxun! = vous tombez bien !

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