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Sujet: Haka-ka anoevnev Jeu 30 Déc 2021 - 10:50
Haka-ka:
Écoutez ! Préparez-vous ! Alignez-vous ! En position ! Oui ! Frappez, frappez des mains sur les cuisses Tapez des pieds aussi fort que vous pouvez
Aussi fort que vous pouvez C'est la mort ! C'est la mort ! C'est la vie ! C'est la vie ! C'est la mort ! C'est la mort ! C'est la vie ! C'est la vie ! Voici l'homme poilu Qui est allé chercher le soleil, et l'a fait briller de nouveau Faites face ! Faites face en rang ! Faites face, faites face en rang devant le soleil qui brille Oui !
Lisente Dem aṅberætete, dem dùltente, pòdentynev! Jo! Pégete! péget hhireve en bàlmese Téket fœnteve alsy kœṅgasert qua or pòtne.
Kœṅgasert qua or pòtne. Àt dænt ep! Àt dænt ep! Àt liv ep! Àt liv ep! Àt dænt ep! Àt dænt ep! Àt liv ep! Àt liv ep! Àt piylan dak màk qua pùza vœndun àt sœns ea dora as brilun fætas. Dorite bauqs, Erete băq àt sœnev qua brilun Jo!
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Sujet: De gros trous... Lun 10 Jan 2022 - 14:12
... dans la conjugaison aneuvienne !
Si certains ne seront jamais remplis pour des raisons évidentes (ere + imp. kjas + prt. combinaison de mir et kjas, dhep + prt., par exemple), il y en a une qui fait cruellement défaut, et pour laquelle je cherche encore un emploi justifié, c'est ere + _-una, autrement dit, un verbe au participe passé derrière une particule de l'imparfait (et non le verbe "être"). Avec mes combinaisons de particules et de modes, je suis allé très loin, jusqu'à inventer des "temps paradoxaux", inspirés par le deuxième opus de "retour vers le futur". Pour l'indicatif, je pense avoir fait l'plein. Comme dit plus haut, ere ne... s'impose pas avec l'impératif, j'ai mir et kjas ; dhep pourrait y être ajouté, pour un ordre immédiat : dhep uspùzet = sors immédiatement !
Sinon, un détail quand même à ne pas oublier : les combinaisons de particules avec les modes pour la conjugaison sont, en général, asymétriques en aneuvien, par exemple, on a
eg ăk inzh e dhep inzh
je vais manger
e dhep inzha
je viens de manger
eg ăk inzhă eg ăk inzha
j'allais manger
e dhep inzhă
je venais de manger
Autre exemple (avec les temps paradoxaux) :
eg mir inzhă
je mangeai (dans le futur)
eg mir inzhuna
je mangerai (dans le passé)
À comparer avec eg mir inzha, eg ăk inzhă et eg mir inzhun.
Avec ere, j'ai presque fait le plein :
er ere inzhe
nous mangions (itératif)
er ere inzhun
nous étions en train de manger
er ere inzha
nous avions mangé (itératif révolu)
er ere inzhă
nous eûmes mangé
er ere inzh
nous mangeassions
er ere inzhéa
nous eussions mangé
er ere inzhuna
nous ???
C'est ce "presque" que je cherche à ôter.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Lun 10 Jan 2022 - 20:37
J'viens de m'rend'compte que j'avais toujours pas traduit "joug", que ce soit la barre de cloche, le dispositif pour attacher deux bœufs ou deux individus réduits à l'esclavage, ou bien le sens figuré. Pour le sens figuré, j'vais pas trop m'fouler, et j'opte déjà pour orpyn, qui signifie "contrainte". Maintenant, voyons voir la pièce. Là non plus, j'pense que j'vais pas trop m'casser l'cerveau, et opter pour juq, ce qui ratisse assez large, en plus de ça, j'suis pas vraiment éloigné de l'uropi : c'est comme si j'avais (en bas de casse) redressé la crosse du g de jug. Et voilà !
Pour le psolat, encore plus simple : ıucum pour la pièce de bois, ıuc pour son interprétation figurée.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Dim 16 Jan 2022 - 18:32
J'ai traité pasked pour "panier". Petite devinette en passant :
D'après vous, pourquoi me suis-je cru obligé de mettre le tableau de déclinaison au grand complet, plutôt que d'avoir mis simplement «se décline comme kad » ?
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Jeu 20 Jan 2022 - 22:13
J'ai traité aussi kaṅtrez ; là aussi, l'tableau est au grand complet (même si le nominatif et l'accusatif sont identiques, fricative alvéolaire aidant).
J'pensais qu'avec trois traductions différentes, j'aurais un pavé comme ça ! ben mêm'pas : le pavé ressemble plutôt à une tranche d'emmental. Le volapük (une de mes langues inspiratrices par ailleurs) ne s'y trouve mêm'pas !
J'prévois une belle page partagée en trois chapitres (français, interlingua & sambahsa) pour "refrain". Le sambahsa va aussi partager la même page avec l'interlingua pour litania ; et on va trouver l'espéranto et l'ido pour refreno. Par contre, rekantaĵo (eo) aura une page bien à lui.
J'ai failli oublier le kotava. Manq'debol, il ne sera présent que pour la première traduction : tsurk, pour "refrain".
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mar 15 Fév 2022 - 22:04
Depuis l'temps que j'réfléchissais à ça !
100 a perdu son point sur le C et ne se dit (et ne s'écrit plus) plus ċèrent /'t͡sɛʁənt/ mais cèrent /'sɛʁənt/. Bien entendu, les mises à jour prendront un certain temps. Les dérivés (centaine, centième etc) suivront.
À une époque pas trop ancienne (avant la réforme du C), on avait droit à cèrent pour /t͡sɛʁənt/. L'orthographe redevient comme avant, mais la prononciation est désaffriquée, plus fluide. À l'époque de cette fameuse réforme, j'aurais du ne pas changer l'orthographe et changer juste la prononciation...
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mer 2 Mar 2022 - 23:05
Ça faisait déjà in certain temps que j'essayais de caser ce "chaînon manquant" qu'était la construction ere + participe passé (-una), eh bien grâce aux travaux de Ziecken sur les terminaisons des aspects des verbes elkans, j'ai trouvé la solution, qui certes peut paraître ténue, mais elle existe désormais !
Comparons ces trois phrases :
er ere lóm spiysuna tev ilidav driynă = nous avions déjà déjeuné quand midi sonna.
er ere lóm spiysăr tev ilidav driynă = nous eûmes déjà déjeuné quand midi sonna.
er ere lóm spiysar tev ilidav ere driyn = nous avions déjà déjeuné quand midi sonnait.
La première phrase (avec ere + -una) exprime un procès qui dura un certain temps, et qui est terminé au moment où un procès passé survient (midi sonne)
La seconde qui pourrait passer pour une relex du français n'en est pas tout-à-fait une. Elle exprime qu'il s'est passé un certain temps entre la fin du déjeuner et midi qui sonne.
La troisième, avec un vrai plus-que-parfait et un vrai imparfait, exprime une itération : toutes les fois que midi sonnait, notre repas était terminé.
Ere a maintenant fait le plein, puisqu'il cohabite, en tant que particule, avec le présent (imparfait itératif), le parfait (plus-que-parfait) et le prétérit (prétérit parfait, l'équivalent du passé antérieur français) de l'indicatif. le présent (imparfait) et le parfait (plus-que-pafait) du subjonctif le présent (imparfait progressif) et le passé (progressif arrêté : c'est la nouveauté) du participe.
Il ne peut pas cohabiter avec l'impératif ou l'infinitif (non-sens) le conditionnel (disposant déjà de la particule verbale kjas).
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Sujet: Récapitulatif Jeu 3 Mar 2022 - 21:41
J'vais faire sous forme de tableau, un petit récapitulatif des particules verbales avec les différentes flexions de base, ça donne :
sans
ere
mir
dhep
ăk
kjas
Indicatif présent
Ind. imparfait itératif
Ind. futur
futur imminent
futur proche
Conditionnel présent d'éventualité
Indicatif parfait (-a)
Ind. plus-que-parfait
Ind. futur antérieur
passé immédiat
futur proche dans le passé
X
Indicatif prétérit (-ă)
prétérit parfait
procès réalisé dans le futur
passé immédiat dans le passé
futur proche dans le passé
X
Participe présent (-un)
Imparfait progressif
Futur progressif
X
Futur postérieur
X
Participe passé (-una)
Progressif arrêté
Procès à réaliser dans le passé
X
X
X
Subjonctif présent
subj. imparfait
subj. futur
X
subj. futur proche
Conditionnel présent de souhait, de regret, d'opposition ou de soulagement.
Subjonctif passé (-éa, -ía, -éna etc.)
subj. PQP
subj. futur antérieur
X
X
Conditionnel passé
Impératif (-t)
X
injonction différée
X
X
Prière, demande polie ou conseil bienveillant.
Comme vous pouvez le constater, y a pas mal de petites croix (combinaisons non utilisées), c'est normal, maintenant, ce ne sont plus des manques, mais des cas hors logique*. Par ailleurs, il n'y a que deux combinaisons qui donnent exactement le même cas de figure : ăk avec le parfait ou bien le prétérit : "j'allais faire" : l'usage du parfait ou du prétérit ne dépend pas du sens, mais uniquement de la concordance des temps.
*Ou peu s'en faut, il n'y a pas, par exemple, d'équivalent aneuvien de mi estus manĝanta. On peut pas tout avoir non plus hein ! En compensation, l'aneuvien dispose d'un vrai subjonctif.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mar 8 Mar 2022 - 9:58
Olivier Simon a écrit:
Una nuper vidvascus gwen
Comme Mundialecter nous a traduit la phrase que j'avais proposé, en guise de remerciement, je vais aussi la traduire en aneuvien :
Ùt lal ricun nekrùpkad = une toute récente veuve.
V'là l'travail.
Ep ùt dak kàn nùpen àt frankaż ed nekrùpkaden?:
Un homme peut-il épouser la sœur de sa veuve?
Nep, anqtet da ere kàn, eg dœm nep tep àt frànkad vel nùpen ùt... faṅtàgdax.
Non, même s'il pouvait, je ne pense pas que la sœur veuille épouser un fantôme.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mar 8 Mar 2022 - 21:25
Velonzio Noeudefée a écrit:
Mais je ne suis pas très fan, je ne vois guère où est la simplification, j'aime bien le c, à la rigueur je verrais bien un ts ou un procédé, autre ; quand je réfléchissais à ce cas, j'avais trouvé le c accent aigu ć qui de loin en gros ressemble à un t.
Moi, les multiples réformes du français (sauf quelques-une comme aigüe plutôt qu'aiguë, gageüre et une petite poignée d'autres), j'ai toujours trouvé que ça compliquait davantage quelque chose qui n'était d'jà pas simple. Raison pour laquelle, je me suis plutôt orienté vers une langue personnelle qui tournait le dos à l'orthographe phrançeyse, compliquée à l'envi ! Ces quatre mots donne chez moi :
demokràdu, demokràtet, demokràtyn°, demokràtig.
Y manque (y compris chez moi, y va falloir que j'complète) : demokràtes pour "démocratiser".
°Mais çui-ci aussi, j'l'ai ajouté, en plus, j'ai gagné, deux syllabes ! "-isa-" est passé à la trappe, comme si on imbriquait complètement le fameux suffixe "-tion" dans "démocratie", le T faisant la charnière : démocration, en fait.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mer 9 Mar 2022 - 20:58
Ziecken nous a parlé y a pas bien longtemps des diacritiques et quelque temps au paravant, de la ponctuation en abde (elko en alphabet latin).
Pour ceux qui ne connaissent pas, j'vais vous parler de l'approche aneuvienne du sujet.
Les diacritiques
Il y a tout d'abord, les accents, nommés ici l'accent droit : (Á É Í Ó Ú Ý) et l'accent gauche (À È Ò Ù Ỳ). Les deux ont pour point commun de localiser l'accent tonique du mot quand celui-ci ne se situe ni en première syllabe (c'est sa place par défaut) ni sur une voyelle longue (AA Æ EA EE EU IY OA OE Œ UU YY) ou une diphtongue (EI AU). L'accent droit, en principe ne change pas le phonème, sauf pour le E ou le O dont il force ou maintient la fermeture (lék = le droit), bref : on ne trouvera pas de Á en première syllabe ou en syllabe unique d'un mot aneuvien. L'accent gauche, en plus de localiser l'accent tonique, est susceptible de modifier le phonème de la lettre. Ainsi, un À ne se prononce pas [ä] ou [ɐ] comme à l'ordinaire, mais [a]. Le Ù se prononce [y] au lieu de [u], le Ỳ se prononce [ɨ] au lieu de [ɪ], le Ì n'existe pas. On retrouve, avec le E et le O, les règles de l'accent droit, mais à l'opposé : ici, l'accent force ou maintient l'aperture : ka gèven (elle donne) /kɐ'gɛvən/. Bon, voilà en gros pour les accents.
La brève (Ă Ĕ), même si elle modifie le phonème d'une voyelle, n'est pas considérée comme un véritable accent, parce qu'elle ne localise pas spécifiquement l'accent tonique : il peut être là (stĕ) ou non (kógstĕ, ădía). La brève transforme un [ɐ] en [ɔ] (comme un O dans une syllabe fermée ou un Ò), elle transforme un [ɛ] en [œ] ou un [e] en [ø].
Le point suscrit a deux rôles très différents, sur une fricative alvéolaire ou palato-alvéolaire ([s] (écrit C), [z], [ʃ] [ʒ]), il la transforme en affriquée. Une consonne nasale coiffée d'un point suscrit nasalise la voyelle qui la précède : pent /'pɛnt/ = 5 ; peṅt /'pɛ̃nt/ = peinture.
Les diacritiques disparus :
Le tréma.
La cédille : Ċ (voire ci d'ssus) a remplacé le C d'avant, et le C actuel a remplacé Ç.
La ponctuation
Il y a moins à en dire que sur les diacritiques. Tout au plus que les signes comme ? ! : ; n'ont pas besoin d'être séparés de la lettre précédente par une espace, bref, un peu comme en anglais : on a pas le risque de voir une ligne commençant par un signe annonçant une fin de phrase ou de proposition : on pense pas toujours à l'espace insécable (Alt+255).
Il y a aussi le • :
il a deux rôles : au milieu d'une phrase, entre deux espaces, c'est le verbe ere au présent de l'indicatif. Ne se prononce pas ou seulement d'un [ə] au voisinage problématique de consonnes. À la fin d'un paragraphe voire d'un texte, sans espace derrière la dernière lettre, c'est le point final.
Et enfin, les différents guillemets.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Jeu 10 Mar 2022 - 19:10
Hier, dans la ponctuation, j'ai oublié de parler des tirets, et c'est l'article de Ziecken qui m'y a fait repenser.
Le grand tiret, y a pas trop à en dire, c'est un peu comme en français : on s'en sert en milieu de phrase, comme une incise, quand on n'a pas besoin de guillemets, pour mettre un mot ou une proposition — comme celle-ci — en relief. On s'en sert aussi en début de ligne, pour les dialogues. Bon, là, rien de particulier.
Le petit tiret, en plus de couper un mot en deux en fin de ligne, ou bien de séparer les éléments d'un mot composé sert pour deux fonctions inexistantes à la langue française :
pour éviter la répétition d'un même élément de mot dans une phrase. Voici un exemple-bateau dont je m'sers à chaque fois que je veux illustrer ça :
Nexàv- ea vaxèndur pàgne nep idem sœms = Les enfants et les adultes ne paient pas la même somme.
Quand on veut décliner un nom non aneuvisé (donc, en principe indéclinable) Pour "Il vient de New-York", on a le choix entre ces formules : Da dhep koma fran Njujorkev Da dhep koma fran New-York-ev Da dhep koma fran New-York.
Au choix du locuteur ou du scripteur. Petit rappel, quand même : un nom propre venant d'une écriture non latine (cyrillique, arabe, chinoise, thaï, etc.) est transcrit dans l'orthographe aneuvienne, donc aneuvisé : le tiret n'est donc pas nécessaire. Kóm ep la pòten osdòr Pœtins ràchun reen? = Comment peut-on empêcher Poutine de nuire encore ?
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mer 16 Mar 2022 - 21:58
Je ne sais plus à quel endroit du fil espéranto j'avais dit ça, mais j'avais dit que j'appréciais beaucoup les participes modulaires de cette langue auxiliaire. Je n'ai pas changé d'avis. Tiens, j'vais vous présenter, pour la voix active et aussi la voix passive, une sorte de conjugaison comparative entre les deux langues, du moins, à l'indicatif (c'est d'jà ça) :
ESO
ANV
mi manĝas
eg inzh
mi manĝis
eg inzhă eg ere inzh
mi manĝos
eg mir inzh
mi estas manĝanta
eg inzhun
mi estas manĝinta
eg inzha
mi estas manĝonta
eg ăk inzh e dhep inzh
mi estis manĝanta
eg ere inzhun
mi estis manĝinta
eg ere inzha eg ere inzhuna eg ere inzhă
mi estis manĝonta
eg ăk inzha eg ăk inzhă
mi estos manĝanta
eg mir inzhun
mi estos manĝinta
eg mir inzha
mi estos manĝonta
-
Eh ouais ! Y a un manque côté aneuvien, contrebalancé quad même par plusieurs traductions - selon les nuances (passé révolu, itératif etc.) d'une seule version espérantiste. J'aurais bien pu le combler par ăk + _-un, mais c'aurait fait bizarre d'avoir un inchoatif en ăk voisinant avec un futur accompli en mir. Je voulais pas rajouter une particule, ça suffit ben comme ça.
Main'nant, la voix passive. On va changer de verbe, parce que "j'étais mangé", ça fait quand même un peu bizarre, non ? Va pour vidi/vedj. pour "voir".
ESO
ANV
mi estas vidata
eg cem vedjun
mi estas vidita
eg cem vedja
mi estas vidota
eg cem ăk vedj
mi estis vidata
eg cem ere vedj eg cem ere vedjun
mi estis vidita
eg cem ere vedja eg cem ere vedjuna eg cem ere vedjă
mi estis vidota
eg cem mir vedja
mi estos vidata
eg cem mir vedj
mi estos vidita
eg cem mir vedja
mi estos vidota
-
Là, le manque est un peu moins gênant, car "je serai sur le point d'être vu", c'est quand même pas évident à caser. On remarque autre chose, c'est que la voix passive implique beaucoup moins le mode participe en aneuvien. C'est normal, puisque la particule cem est là pour remplacer. La formule aux. + participe passé, qu'on retrouve notamment, non seulement en espéranto, mais aussi en uropi, dans des langues naturelles et (je suppose) en interlingua, est absente de l'aneuvien... comme du volapük, d'ailleurs : cem (anv) remplace pa- (vpk).
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Sujet: Paronymes Jeu 24 Mar 2022 - 10:52
L'aneuvien est une langue truffée de paronymes, certains ont des sens proches, comme liym et lyym, d'autres, comme pent (5) et peṅt (peinture, le premier est pomé au grec, le second au latin via l'anglais) ou bien ov (mouton) et óv (œuf, tous deux du latin) n'ont rien de commun.
Ainsi en est-il de kànd (bonbon), pris à l'anglais, avec kaṅd (fond), à-priori.
Y en a une autre paire, plus difficile à argumenter :
Kœṅden pour "préserver", pris de kœṅdom, lui, pris d'un nom anglais pour... "préservatif", c'est ce qu'on appelle une étymologie à rebours.
Kœṅdes n'a strictement rien à voir, c'est "jouer un rôle ou un instrument", on fera attention au cas du complément.
Si c'est jouer un instrument, on mettra l'instrument au génitif Si c'est jouer une pièce on mettra ladite pièce à l'accusatif Si c'est jouer un personnage (dans ladite pièce, ou un film), celui-ci est au nominatif (en tant qu'attribut) Si c'est jouer l'auteur d'une œuvre, celui-ci est au circonstanciel.
Des détails par là.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Jeu 24 Mar 2022 - 18:04
Une nouvelle graphie devrait apparaître pour le phonème /gz/ (qui pourrait donc toucher des noms ou le G et le S se suivent, mais aussi pour l'accusatif de certains noms et le passé de certains verbes : le Ẋ. Par exemple, la cuisine (pièce), formée de kœg (la cuisine : l'art) et sal (la salle), s'écrit kœxal et se prononce donc /'ku:ksɐl/, or, un S suivant une voisée comme un G se prononcerait en principe [z]. Pas question qu'un X nu se prononce [gz], or des variantes de l'aneuvien gardent le détachement et doivent donc écrire kœgsal. La nouvelle graphie kœẋal devrait mettre tout l'monde d'accord. Le problème, c'est qu'y vaudrait que le reste suive, ainsi le verbe "condenser" donne puuges /'py:gəs/. "Avoir consensé" ou "j'ai condensé" devrait donner, à l'orthographe : eg puuẋa, le participe donnerait puuẋun, quant au lait condensé, ce serait puuẋan làk. L'avantage, c'est qu'y a pas besoin d'aller chercher un diacritique Dieu sait où, le point suscrit sert déjà pas mal ; par ailleurs, on gagne une lettre. L'inconve, c'est des vieilles habitudes à devoir balayer. Heureusement, pour des mots comme kœẋal, ça bouscule pas trop : c'est la même lettre. Des noms comme bàjg (vélo) ne seraient pas touchés, à l'accusatif, par cette petite réforme (bàjges). Par contre, veg (voie) ou vĕg (chemin) et leurs dérivés (pòveg = cheminée) seraient frappés de plein fouet ! Pareil pour ikĕrog (confit), rùg (sérieux, n.), dàg (poignard). Bref : à réfléchir soigneusement.
La motivation ? À peu près la même qui m'a fait entrer la lettre Ψ alors que j'avais, à côté, X, C (à l'époque) et Ż. Le problème, c'est : Si je fait ça (aussi) pour le [g], comme je l'ai fait pour le [d], est-ce que je vais aussi le faire pour le [b] (les autres : [f], [v], [l], [q], [ʁ] me paraissent exclues) ?
Eh ben y semblerait que non. Y a strictement aucun moyen de coiffer le Ψ d'un quelconque diacritique ! Donc [bz] restera BZ ou BS, selon les circonstances.
Je ne suis plus bien sûr de mon projet.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mar 29 Mar 2022 - 19:32
J'me suis inspiré du tableau uropi pour créer le tableau corrélatif aneuvien.
okèn quelque
æq chaque
omne tous
nep ne _ pas
nadrà- n'importe
alj autre
dù personne
okèndu quelqu'un
æqdu chacun
omnedur tout le monde
nepdù, næqdu personne
nadràquadu n'importe qui
alidu quelqu'un d'autre
klœt lieu
oklút quelque part
eqlút
à chaque place
omklút partout
nepklút nulle part
nadràquav n'importe où
aliklút ailleurs
ùt (un)
okenùt quelque chose
omen tout
nep ùt rien
nadràqua n'importe quoi
aljùt quelque chose d'autre
fæt fois
okfæt quelquefois
repen toujours
nepèr ne _ jamais
nadràtev n'importe quand
alj fætev une autre fois
J'ai ôté la dernière ligne (manière), n'apportant rien d'intéressant en manière d'agglutination : seul nadràkom aurait été présent. D'autant plus qu'ailleurs aussi, il y a eu des écorchures. J'ai bien failli aussi supprimer la précédente (fæt).
Et pourtant, malgré ces écorchures, il y a une logique. nepèr est la négation de epèr. Nadràtev est la compression de nep (ne pas) + adràten (importer) + tev (quand, le T est une charnière). Omen est pris du latin OMNIS.
Malgré les cases vides, il en manque ! Il manque al, pour "tout" dans son entier, alors que omen est un "tout" multiplicatif, comme dans cet exemple :
ka inzha àt al tordes ea'r omne tordinese = elle a mangé toute la tarte et toutes les tartelettes.
Il manque ùdat (au moins un) qui est un autre antonyme de nep ùt (rien), à côté de al et omen.
Omen est un parasynonyme de æq, sauf que æq est pris sur un échantillon, et omen sur une totalité (totalité, de... tout). Mais ça, j'l'ai d'jà dit ailleurs. Mais omen sert aussi à une autre nuance : àt al bynòψak cem klàstă = tout le bâtiment fut détruit. àt omen bynòψak cem diskasă = tout l'immeuble fut informé.
J'ai aussi, comme traduction de l'uropi altenwim, aljas, pris à la fois de alj (autre) avec le suffixe adverbial -as, mais qui peut être rapproché de l'interlingua alias.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Lun 4 Avr 2022 - 21:59
Velonzio Noeudefée a écrit:
À ce moment là, j’ai vu un petit renard chercher de la nourriture. Tamsota : Tôpô, me koxa sy wite nejnöra kuuxi mahe. Thialim : Najs mede-dza, cin ta-skuit n’wotè jüsa a tcista n’jem.
Peignons la ville en rouge. Tamsota : Giigi hyga mu neja ! Thialim : Kiar-si n’traspol karsim !
Les oiseaux font leur nid avec des brindilles. Tamsota : Ôduufa wupi ôge gaxa ôbôôxitö. Thialim : I pipit baksud deydiji kimt li ceik sa afin.
Kègzexpliqûres : "À" n'est pas traduit, mais comme il s'agit manifestement d'un complément circonstanciel, j'ai mis momet... té ! au circonstanciel.
Le passé composé français est ici traduit par un prétérit, pour dire, en fait, comme un aoriste : « à ce moment, je vis... ».
Pas de proposition infinitive en aneuvien, on a donc bus (chercher) au participe.
Et pour "de la nourriture", on a, par conséquent, le partitif (génitif : vendysen).
Er peṅteste à staż rubev:
Comme l'impératif vaut pour toutes les personnes, en dehors de la deuxième non formelle (peṅtest = peins, peṅteste = peignez), le pronom personnel est toujours présent, y compris dans ce mode.
Rub (rouge) pourtant adjectif chromatique, est ici substantivé : comment ? en rouge, d'où, le circonstanciel.
Ave fàkte lĕd neże kœm chĕpjòteve:
Comme il s'agit d'une généralité, j'ai shunté les articles : àr ave, ùr chĕpjòteve.
Kœm vaut aussi bien pour l'instrumental (et l'instructif) que pour le comitatif. Seul le cas change : ici, le circonstanciel.
Y a pas mal de mots à-postériori, du coup, on arrive à comprendre les phrases, après, y a p'us qu'à combler les trous (qit, vendys, chĕpjòt). Tous les cas de la déclinaison aneuvienne sont utilisés dans tes trois phrases : le nominatif, naturellement (sujet), l'accusatif (COD hors partitif), le circonstanciel (temps, manière, moyen), et le génitif, ici tenant lieu de partitif.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mar 5 Avr 2022 - 10:02
T'aurais pu répondre là bas. Comparons pour deux phrases avec février 2015 :
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mar 5 Avr 2022 - 10:34
T'as bien fait de m'rappeler ça !
Pour le verbe "peindre", ça peut s'expliquer : j'ai remplacé la finale -en en finale -es, plus conforme (même s'il reste certains verbes "hors-norme", en -en) à un verbe d'action transitif*.
Pour les brindilles, là, j'avoue que j'avais oublié ce nom-là. Du coup, je vais mettre à jour le Slovkneg et vais l'introduire comme synonyme.
Sinon, loed a été raccourci en lĕd, plus conforme aux autres possessifs (med, ted, ved, sed, nod, vod).
J'ai des scrupules à mettre des phrases aneuviennes entières avec leurs-z-expliqûres dans les fils d'une langue d'un confrère. Un ou deux mots à racine commune, encore, ça peut aller, mais là...
Un truc que j'constate, le lexique a été un p'tit peu ébranlé (penten → pentes, pjotin → chĕpjòt)°, l'orthographe un poil aussi (loed → lĕd), mais la grammaire, ouf, est restée stable.
*Mais y a aussi des intransitifs en -es, comme lives (séjourner), vis à vis de liven, pour "vivre". °Mis je dois m'y résoudre : c'est cette instabilité lexicale, entre autres, qui ôte à l'aneuvien, toute prétention linguistique auxiliaire.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Jeu 7 Avr 2022 - 10:50
Anoev a écrit:
L'aneuvien actuel a gardé un certain nombre de règles grammaticales de ses origines, mais de changements lexicaux en ajouts, en transformations, en modifications orthographique, il ne ressemble plus trop à l'aneuvien des origines, quand j'étais ado, sans ordinateur, sans apport de langues que je ne connaissais pas du tout ou même qui n'existaient pas encore (elko, algardien...).
Je serais curieux de voir quelques exemples de cet aneuvien de ton adolescence.
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Jeu 7 Avr 2022 - 11:09
Celle-ci, par exemple, mais y en a eu d'autres, dans la même page. À l'origine, l'aneuvien n'avait ni accent tonique, ni cas de déclinaisons ni voyelles longues, c'est venu progressivement. Comme expliqué dans la même page, le U se prononçait [y] (ô ! relex, quand tu nous tiens !) et le Œ : [u], compare avec maintenant. Y a des versions qui sont restées assez longtemps avant d'avoir été abandonnées, d'autres qui ont été très éphémères, d'autres qui ont tout simplement avorté. Au niveau lexical, certains verbes, comme peze, pùze, datent des origines, klim (aimer, amour) en est à peine plus récent, le verbe a changé de groupe de conjugaison. Avant, le subjonctif passé était klima, comme l'indicatif parfait, mais invariable, aujourd'hui, c'est kliméa. Mais y a eu d'autres changement, tu peux lire sur la page en lien, les multiples modifs qui ont fait de l'aneuvien ce qu'il est.
Tev anoeven mir nepjó kaṅve, eg mir ere tœn:
Quand l'aneuvien ne changera plus, je serai mort.
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Sujet: Où il est question de tortues et de Caitness Mar 26 Avr 2022 - 12:47
Suite à ce fil, j'aurais bien voulu intervenir spécifiquement pour l'aneuvien. J'aurais bien pu intervenir là-bas, puisque le nom aneuvien est d'origine italienne (tartug, de tartaruga), mais là s'arrête la proximité, ici, le nom est tout ce qu'il y a de plus neutre, du moins quand on ne peut ou on n'a pas envie de spécifier le sexe de l'animal.
J'ai lu un article très intéressant sur les tortues, ce qui m'a donné l'idée de donner deux~trois précisions dans mon lexique :
krentug = tortue terrestre (attention à l'homophonie : le G final du mot est dévoisé, puisque la dernière syllabe ne porte pas l'accent tonique) àqtug = tortue aquatique martug = tortue marine. Le dernier est un mot-valise dont -ar- est une charnière.
Comme la plupart des animaux à plus d'une syllabe, c'est la dernière lettre qui est remplacée pour désigner le sexe de l'animal, si besoin il y a, et on aura, par exemple,
Caitness partiv de questo loc i installav suo campament' a minus que cento cinquenta peds del aer liber. Demane matino, desde l'aurora, ella continuarea' camminar vers la Porta del Levante.
"Caithness quitta ce lieu et installa son campement à moins de cent cinquante pieds de l'air libre. Demain matin, dès le lever du soleil, elle continuerait sa route vers la Porte du Levant."
Kàjtnes liymă æt klœċ ea poda sed kaṁptuls minus qua quàtek-seg metreve àt frej ærev. Kràsnebav kat zolav, ka kjas prodol ed rooż dyn àt kalnes Usoψors.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mar 26 Avr 2022 - 22:50
Eg mir hab pent lœnge daveċe!:
Je vais avoir cinq loooongues journées !
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mer 27 Avr 2022 - 8:51
Pourtant IL ne re-fonctionne pas, je viens de vérifier, lol.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mer 27 Avr 2022 - 10:43
Si je dis que je vais avoir des journées longues, c'est pas rapport à Idéolexique, mais c'est parce que je suis confiné, suite à un test COVID qui s'est révélé positif hier.