|
| Aneuvien 2 | |
|
+25PatrikGC Kavelen Nemszev Dosei SATIGNAC Kotave Hankol Hoken Iúle Elara Hyeronimus Balchan-Clic Velonzio Noeudefée Graphieros Yatem Eclipse Doj-pater Bedal Mardikhouran Ziecken Emanuelo Aquila Ex Machina Djino Vilko Troubadour mécréant Seweli 29 participants | |
Auteur | Message |
---|
Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Pourquoi le U est-il une lettre à emm... en aneuvien ? Mer 12 Mai 2021 - 0:57 | |
| ... et particulièrement le U non accentué. En fait, ça remonte à assez loin. Aux tout premiers temps de l'aneuvien (je ne parle pas de la langue dans la diégèse, mais de mes pérégrinations intra-linguistiques), j'étais un peu influencé par certains aspects du néerlandais (langue dont pourtant je connais pas grand chose) qui m'avaient séduit : c'était la seule langue à ma connaissance dont le [y] était écrit U, comme le français (ça rapproche). Étant donné qu'à l'époque (c'a bien changé) j'étais pas trop "digrammes" et que je voulais quand même garder le [u], je lui donnai le Œ (au lieu, justement du OE batave). C'a pas duré bien longtemps, parce que, peu de temps après (on va dire, allez ! deux~trois ans, cinq, à tout casser), je fus séduit par les possibilités de l'accent tonique et son utilisation pour l'aneuvien, et de là, le grand chambardement, et notamment, l'apparition des diacritiques d'une part, des digrammes d'autre part et des voyelles longues (forcément accentuées chez moi) de troisième part. De part sa configuration, le Œ allait devenir, comme le Æ (au départ pour le [ɛ]), une voyelle longue, comme les AA, EA, EE, II (qui plus tard allait devenir IY), OO, et, par la suite, OA, OE... des phonèmes longs. Donc, j'avais Œ pour [u:] et... U pour [y]. Pour [y:], c'allait être facile, je regardai encore un coup du côté des moulins, des tulipes et des trams, et j'optai pour UU. Mais pour le [u], c'allait pas être une mince affaire, puisque le Œ avait été... étiré. C'est là que ce que j'appelai par la suite l'accent gauche (accent grave en français) allait me donner un coup de main. L'accent droit (commun au castillan, au tchèque etc.) localise un accent tonique déplacé (comme pour le subjonctif parfait, par exemple), force la fermeture du E et du O, mais pour les autres phonèmes (A, I, Y, puis U), ne le change pas. Eh bien l'accent gauche, en plus de localiser l'accent tonique, força l'aperture du E et du O, antériorisa le A [a] et le U [y] (qui était devenu postérieur : [u]) et plus tard, centralisa le Y [ɨ]. Tout ça, c'est bien beau, mais ça marchait quand les lettres étaient accentuées (portant un diacritique ou non), mais quand elles perdaient leur accent (par exemple : pùze devenant puzéa au subjonctif parfait) ? J'eus, un moment donné, l'idée d'adopter des trémas (ce qui motiva le remplacement de II par IY, pour éviter une éventuelle confusion en cursive minuscule). Je me rendis vite compte que, comme orthographe, c'était lourd comme un veau mort. Je laissai vite tomber. Pas question de chercher une autre voyelle pour le [y] : J'avais d'jà le ['u:] écrit d'une certaine manière (Œ) et le U court d'une autre (U ou Ú), j'allais pas r'commencer ; d'autant plus qu'y avait aussi Æ et E, bon ! ç'a allait comme ça ! Heureusement que l'aneuvien n'avait pas une prétention auxiliaire : c'aurait été rédhibitoire !*). Alors du coup, le U sans accent tonique est resté comme ça : soit [y], soit [u]. Encore qu'en principe, on arrive à s'en sortir à peu près, un U non accentué qui se prononce [y], c'est uniquement parce qu'en fait, c'est un Ù ou un UU qui a perdu son accent, comme par exemple neràpdu (neràp + dù) ou uspòcte (ùs + poct +e).
Voilà. Par contre, pour le U sous accent tonique, eh ben, c'est ['u] tant qu'il n'a pas d'accent gauche. * Encore que l'interlingua et le sambahsa, pour les prononciations... glissantes, hein !_________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Une autre approche des verbes aneuviens Ven 11 Juin 2021 - 14:51 | |
| Comme peut-être nombre de personnes le savent ici, il y a quatre catégories de verbes aneuviens, ces catégories (verbes en -éa, -ía, -é_a, -a) étant divisés en un nombre plus ou moins important de petis groupes. Cette présentation pourrait faire fuir de par son apparente complexité. Pourtant, tant qu'on ne dépasse pas l'indicatif présent, voire même le passé, dans la plupart des verbes, la conjugaison aneuvienne est très simple : à l'indicatif, il n'y a que deux flexions par temps, pas une de plus : le singulier et le pluriel. Et le pluriel se forme pour les verbe comme pour les autres mots (noms, adjectifs, pronoms), à savoir un -E pour les mots en consonne, et -R pour ceux en voyelle, c'est tout.
ainsi, on a eg pùze = je vais, je pars ; er pùzer = nous allons, nous partons ; pareil pour les autres personnes : o pùze/or pùzer ; a pùze/àr pùzer.
e, o, a kom = je viens, tu viens, il/elle vient ; er, or, ar kome = nous venons, vous venez, ils/elles viennent.
Certains me diront : mais alors pourquoi avoir mis deux flexions, alors que, comme en espéranto ou en uropi, une seule aurait bien suffi.
À ça, plusieurs réponses :
D'un part, je ne voulais pas distinguer trop les verbes des autres mots, du moins, aux modes les plus "courants" (indicatif, impératif). D'autre part, contrairement, par exemple au français, le vouvoiement s'opère avec or (qu'on pourrait croire pompé au volapük, même s'il est l'homonyme du pluriel de O) avec le verbe au singulier, comme par exemple : or kome, or komar = vous venez, vous êtes venu(e)s. or kom, or koma = vous venez, vous êtes venu(e). Enfin, le subjonctif présent (et son corollaire, une des formes du conditionnel présent) est invariable. Mais ça, si vous voulez bien, chaque chose en son temps.
Comme je viens de le suggérer juste plus haut, une, même deux autres flexions de l'indicatif existent : le parfait : équivalent du passé composé français, mais qui est d'un seul tenant en aneuvien (pas besoin de participe passé) : on remplace le -E de l'infinitif présent par un -A ou on rajoute ce -A (dans la plupart des cas) si le verbe se termine par une consonne. Comme le -A est une voyelle, le pluriel est en -ar. Pas plus simple ! a pùza = il/elle est allé(e), il/elle est parti(e) ar pùzar = ils/elles sont allé(e)s/parti(e)s. le prétérit, équivalent du passé simple français n'est pas plus compliqué : c'est exactement la même forme, y a juste qu'à rajouter une cuvette au -A : o pùză = tu allas/partis or pùzăr = vous allâtes/partîtes.
Là d'ssus, y a les temps composés. très simples, car au contraire des conjugaisons de pas mal de langues indo-européennes, ce n'est pas avec un auxiliaire conjugué et le verbe du procès au participe, mais le verbe du procès garde sa conjugaison et c'est une particule invariable qui le précède, et ça, pour tous les verbes, ou presque*: ere : particule de l'imparfait mir : particule du futur ăk : particule du futur proche dhep : particule de l'immédiateté ou de l'imminence.
Ces particules se combinent, non seulement avec les flexions ci-dessus (-_, -A, -Ă), mais au besoin (sauf dhep) avec d'autres modes comme le participe ou le subjonctif, par exemple.
er ere spiyse ilidaw = nous mangions à midi er ere spiysun tev or driynăr = nous mangions quand vous sonnâtes ka ăk partùren = elle va accoucher ka ăk partùrnaă = elle allait accoucher ka dhep partùrna = elle vient d'accoucher ka dhep partùrnă = elle venait d'accoucher...
À venir bientôt : le participe. Si j'ai (au moins) une réponse.
*Seule exception, et encore, pour l'imparfait seulement, le verbe ere (être). _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
Dernière édition par Anoev le Jeu 5 Mai 2022 - 21:24, édité 1 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien 2 Sam 26 Juin 2021 - 0:08 | |
| Un truc sur lequel j'pouvais pas trop enfoncer l'clou, encore que l'l'ai légèrement fait transparaître, tant le cas était particulier, c'était pour les deux noms opoerynd et oproertyn.
Je m'explique : en règle (à peu près) générale, le Y dans un suffixe (comme ici -ynd et -tyn) se prononce comme un schwa ([ə]), même si, dans la diégèse, les dialectes ne manquent pas, confirmant ou infirmant cet état de fait.
Ici, c'est un peu moins aisé, puisque la syllabe qui précède "tient" un [œ] (long, qui plus est). Du coup, pour éviter une allitération, le Y "redevient" un [ɪ], en principe, j'dis bien !
La prononciation en [ɪ] va, si j'puis dire, tout-à-fait bien au nord-est (Malyr, Lakùr), au Roenyls et au Kanolthe (prononciation académique, ou peu s'en faut), on s'adapte, et le [ə] de stàtyn (exemple en lien) devient un [ɪ] pour les deux noms énoncés ci d'ssus. Par contre, aux Santes, on n'en démord pas : c'est /ɔpˈχœːʁənd/ (pour oproerynd*) quoi qu'il en coûte, ce qui trahit l'origine santoise d'un locuteur. Et pour l'ouest (Æstmor, Alfazie), comme déjà le Y se prononce [ʌ] , y a aucune raison que ça change pour ces deux mots.
*Et /ɔpˈχœːχtən/ pour oproertyn. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien 2 Ven 2 Juil 2021 - 12:53 | |
| Tet ed franpárkad ere hab ċys, la kjas chul kas ed franpárdax.Tet ed franpárdak ere ċyn, la kjas chul das ed franpárkaż*.
*Enfin pas vraiment, parce qu'en Aneuf, on fait une claire distinction entre "inclination sexuelle" et "identité sexuelle".
- PatrikGC a écrit:
- En turc, il existe 2 petits mots pratiques : il y a (var) et il n'y a pas (yok)
Un peu comme si nous avions en français : - Pluie ya (il pleut) - Pluie yapa (il ne pleut pas)
Certaines langues (comme l'allemand) utilisent le datif comme expérimentateur (kalt is mir / mir ist kalt) J'ai réfléchi à ça, et en fait, on a deux manières en aneuvien, pour les précipitations, de traiter l'problème. Mettons pour la neige, d'abord : Nỳven ep krændev = Il y a de la neige au sol. A nỳve = Il neige ; Nỳv vàlun = La neige tombe. Voilà la raison de la différence entre un verbe impersonnel (relex du français) et l'utilisation de ep (relex de l'anglais). On retrouve la même chose, évidemment, avec la pluie : Lyshen ep en àr vytreve = Il y a de la pluie sur les vitres. A lyzhen = Il pleut ; Lysh vàlun = La pluie tombe. On remarquera ici, la paronymie entre le verbe ( lyzhen) et le nom au génitif ( lyshen). Mais l'environnement limite les confusions. Même si on mettait un article, on risquerait pas de se tromper : àt lyshen ep... Voilà. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien 2 Jeu 29 Juil 2021 - 8:36 | |
| Y d'vrait y avoir deux verbes aneuviens assez antagonistes pour "survivre" :
erlíven : rester vivant d'un accident, d'un combat, d'une guerre etc. sublíven : subsister, vivre de moyens nettement insuffisants pour vivre normalement.
Dans un ordre d'idée proche : quelle différence y a-t-il entre laṅvál et klyv ? Uniquement la position de l'observateur, sinon ça peut être la même falaise. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien 2 Jeu 26 Aoû 2021 - 23:23 | |
| - Sylvain Rougemoine a écrit:
- ¿ Õmãžkã ?
Quand est-ce qu'on mange ? Tev ep la spiyse?Pourquoi ce choix de spiys plutôt que inzh ? du moins ici. À cause d'une question sur le moment de manger. On peut ingérer quelque chose à n'importe quelle heure, c'est un peu comme "grignoter" ; poser cette question, c'est implicitement poser une question sur l'heure ( hoψ) du repas ( spiyset), quel qu'il soit : déjeuner ( spiysad), dîner ( ċen), souper ( noxpiyset). On dit bien, d'ailleurs, y compris en aneuvien : inzhun inte spiysadeve cem elicòṅde = il est déconseillé de manger entre les repas (mangeant entre repas est déconseillé). En attendant, chapeau Sylvain ! c'est la première idéolangue que je lis avec une ponctuation espagnole. Fallait oser ! _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien 2 Dim 26 Sep 2021 - 21:26 | |
| - Velonzio Noeudefée a écrit:
- Je me perds dans tes yeux.
Perdô mi ên ti occi. Eg dem sluten ted obaajeve in.Quasiment presque du mot-à-mot, sauf que, comme il s'agit d'une métaphore (ben tiens !), in est en postposition, 'évidemment ! _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien 2 Jeu 30 Sep 2021 - 10:41 | |
| - J'èigüri kalksi èns ès dèndes iüsaleic u rusthia. = Àr hippor klotòke dyn àr qite wỳte tændese àt sylven. - Io fansa kimt a miga. = E progun kœm ù drœgkaż. - A migas yaskla : "Aliusei !" = Àr drœgdur dikte «yn bisvèdjun».Les phrases françaises sont dans le fil " Idées diverses VL". J'ai mis klotòk (galoper) plutôt que klatàk (courir), vu qu'il s'agit de chevaux. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8436 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Aneuvien 2 Jeu 30 Sep 2021 - 13:25 | |
| à part hip-hip pour cavaler pusque le cheval (l'animal), c'est hippo, chez toi, j'vois pas. Peut être hiphip, avce un ph devenu f, ifip peut être aussi.
D'ailleurs pourquoi deux p à hippo, les doubles consonnes sont géminées ? Il y a une différence entre /hip.po/ et /hi.po/ en aneuvien ? _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien 2 Jeu 30 Sep 2021 - 13:46 | |
| - Velonzio Noeudefée a écrit:
- D'ailleurs pourquoi deux p à hippo, les doubles consonnes sont géminées ? Il y a une différence entre /hip.po/ et /hi.po/ en aneuvien ?
Là d'ssus, j'peux t'répondre aisément (plus facilement que pour l'autre alinéa, où je sèche encore) : J'l'ai pompé au grec ancien ἵππος. Une poignée d'année après, j'ai découvert, grâce à Wikipédia, dans l'tableau des consonnes, l'existence du P roulé : [ʙ̥]*, et c'est exactement le bruit que fait un cheval quand il ne hennit pas : il fait ppppp ! C'était le phonème rêvé pour hippo : y avait main'nant deux raisons de garder les deux P : l'étymologie, et l'onomatopée. En plus de ça, main'nant, la paronymie entre hippo (même à l'accusatif : hippos) et hipoos (mot-valise dont la charnière est hip_o : hippo et hoos : la maison du cheval) est un peu plus éloignée (pas trop quand même : y faut rester prudent) : /'iʙ̥o/ VS /ip'o:s/. Aux autres cas (génitif & circonstanciel), plus de confusion possible : hipponv VS hipoosenv. * J'avais d'jà RR pour le R roulé [ʀ], y restait, pour ces deux lettres, mais aussi le BB (plus rare encore), une certaine logique. D'autres consonnes sont géminables, avec plus (HH) ou moins de différences de prononciation. La différence entre D et DD, comme entre T et TT n'est que dialectale (ouest du Roenyls et Æstmor). C, J, Ψ, Q, V, W, X et les diacritées (point suscrit) ne sont pas du tout géminables, pour des raisons diverses._________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien 2 Sam 2 Oct 2021 - 13:45 | |
| Eh ben c'a avance pas mal, chez moi. J'ai remarqué que je n'avais pas traité bilad dans Idéolexique, ce qui m'a donné moins de tâche à faire : je n'ai eu qu'à mettre le Slovkneg à jour en attendant mieux. J'ai opté pour le groupe de verbes en - ía, ce qui donne bilj pour "balancer" (1), et va donner labílj pour "bercer". Pour "balancement", j'ai le choix en bilad et biljad : je garde les deux. Pour "bercement", ça va donner labíljad : je garde le J, celui-ci servant à la fois pour la troncature de làjd- et pour bilj. J'en ai même déduit "berceuse" : labiljáṅsyn, une imbrication de labílj (bercer) et káṅsyn : une chanson dont l'agréable balancement des notes fait dormir qui l'entend. Par contre, pour "berceau", foin de balancement. Pas mal de ces lits pour bébés ne sont plus à balancier. Babkàm suffira donc. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien 2 Mar 5 Oct 2021 - 22:36 | |
| C'est ce qui fait du sambahsa une langue encore plus naturaliste que l'aneuvien : j'ai pas ça chez moi. Le seul genre de "facéties" qu'on peut y trouver, c'est à l'accusatif des noms ou bien au passé (prétérit ou parfait) des verbes, c'est :
D + S ou Z = Ż K + S = X P + S = Ψ T + S = Ċ. Dans la mesure où y a pas d'jà une autre consonne devant ces lettres.
et au circonstanciel des noms en -V : V + V = W (ben tiens !).
Ù kràchad pruxă = Un accident arriva. Ùt elikógan dĕ ere gèven ùr kàndese nir nexàvkaże = Un inconnu donnait des bonbons aux fillettes. Æt oved hab tiyn kàψe ea seg zægse = Ce bélier a deux têtes et six pattes. Rien de particulier pour les S derrière les autres consonnes. Æt tœr • opendar sin klaw = cette porte s'ouvre sans clé.
Bon... j'arrête là ma digression aneuvienne en territoire sambahsa. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien 2 Lun 25 Oct 2021 - 11:28 | |
| Comme on peut constater que certains noms sont identiques au nominatif et à l'accusatif (comme en latin, tiens, justement), et d'autres à prononciation identique au nominatif et au circonstanciel (pluriel uniquement pour klav, les deux pour zwàw), on pourrait se demander pourquoi l'aneuvien a quatre cas, comme au volapük ou à l'allemand, et pas seulement deux, comme à l'espéranto ou l'uropi.
La différence est que, si on met le nominatif à part, tous les cas aneuviens (de l'accusatif au circonstanciel), sont différents, quels que soient les mots, en ça, l'aneuvien, rejoint le volapük*.
Prenons la voiture (xeliys). Certes, l'accusatif est identique au nominatif, par contre, le circonstanciel est différent de ces deux autres cas : xeliysev : ça évite notamment de traduire "à" et "en" par des prépositions, ben tiens !
Prenons le zouave (zwàw#). Certes, le circonstanciel est identique au nominatif, mais l'accusatif s'en détache : zwàws (le S se prononce /-z/, à cause du W).
Pour le génitif, la question ne se pose mêm'pas ! même les noms en -en au nominatif comme strægen (train) ont un génitif distinct : strægnen. Même l'uropi avec les noms en voyelles accentuée (metrò), du moins, ont un génitif identique au nominatif, comme en latin (IGNIS). En aneuvien, même si le nom se termine par une voyelle, seul le -E- saute, et il reste le -N : metron.
La raison à ça ? Les risques de confusions se rencontrent rarement entre le nominatif (servant de sujet ou d'attribut du sujet) et les autres cas, servant de compléments (d'objet, circonstanciel, d'agent et j'en passe), mais surtout entre les différents compléments, surtout si, par hasard, on utilise la même adposition (in, ni...).
Ar mide àr mease in àt xeliys = ils mettent les valises dans la voiture : il y a un mouvement des valises dans la voiture, d'où l'accusatif.
Ar liymăr àr mease in àt xeliysev = ils laissèrent les valises dans la voiture : les valises étaient déjà dans la voiture, ils les y ont laissées, il n'y a pas de mouvement des valises, d'où le circonstanciel.
À spilet cem mida in àt meas = Le jouet a été mis dans la valise. On tient compte du procès lui-même : il y a eu mouvement vers : accusatif.
À spilet • in àt measev = Le jouet est dans la valise : circonstanciel (de lieu).
Pour ces deux mots (c'est pareil pour ceux en C en Z, entre autres noms en /-s/ ou en /-z/), on n'a donc pas de difficulté à savoir quel cas a été utilisé.
C'est pareil pour les noms dont le cas est séparé : Da kova ùt syroψentes ni Françoise-s = il a acheté un appareil photo à Françoise (à son intention). Da kova ùt syroψentes ni Françoise-v = il a acheté un appareil photo à Françoise (elle le lui a vendu) : comme le prénom se termine déjà par un -E, seul le V apparaît derrière le trait d'union le séparant du prénom non aneuvisé°.
Pas besoin d'avoir une multitude de cas comme en hongrois ou en finnois, pas même comme en latin ou en russe, 4 (comme en allemand, volapük ou sambahsa), voire trois (comme en thub) peuvent convenir. Deux, c'est à la fois trop et trop peu.
Ar ere habe ùt demaż = Ils avaient un chez-eux. Ar erer dem ad = Ils étaient chez eux.
*En latin, les noms neutres de la 4me déclinaison sont identiques à l'accusatif et à l'ablatif : CORNV. C'est ce que j'ai voulu éviter, y compris en psolat ! #À hhir ed frànkaden en in àt deglàbev ù zwàwen. °Avec ce prénom aneuvisé, ça donnerait Fraṅsweazev. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
Dernière édition par Anoev le Sam 17 Aoû 2024 - 11:48, édité 2 fois (Raison : lapsus) | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien 2 Sam 13 Nov 2021 - 16:00 | |
| Eh ben ça y est : despodu est traité. En plus de "dictateur, autocrate" et "despote", ce nom a également "tyran" comme traduction. Ce qui donne, dans le paragraphe de traductions, un pavé local bien dodu. Ce qui va donner également, par synonymies, une poignée de pages à traiter ou à éditer*; mais aussi par analogie, non seulement "dictature" (le nom de demain), mais aussi "dictatorial, despotique, despotisme, tyrannique, tyranniser" et j'en passe.
*Tyran a déjà été ouvert par les bons soins de Fox pour le novbasa, y reste plus qu'à le compléter avec le chapitre français (tant qu'à faire) ainsi que le pavé-modèle, pour lequel j'aurai pas besoin de chercher bien loin pour trouver les traduques. Le plus faiblard sera certainement "autocrate" pour lequel un pavé local sera de mise, avec trois traduques seulement, l'interlingua et le français étant homographes. Par contre, l'espéranto et l'ido ne seront pas homographes, une brève (cuvette) sur le U distinguant l'espéranto de l'ido.
_________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien 2 Sam 20 Nov 2021 - 14:42 | |
| Bon, j'me suis inspiré du tableau uropi, ça donne quelque chose d'encore perfectible, mais ça donne déjà une idée : | Okèn (quelque)
| Æq (chaque)
| Omen (tout/s)
| Nep (ne _ pas)
| Nadràquat (n'importe)
| Alj (autre)
| Dù (personne)
| okèndu quelqu'un | æqdu chaque personne | omendur tout le monde | nepdù ne _ personne | nadràquadu n'importe qui | alidù quelqu'un d'autre | Klœt (lieu)
| oklút quelque part | | omklœt partout | neplœt nulle part | nadràquav n'importe où | aliklœt ailleurs | Ant (chose)
| okenùt quelque chose | ekùt chaque chose | omen tout | nep ùt rien | nadràqua n'importe quoi | aljùt autre chose | Temp (temps), fæt (fois)
| okfæt parfois
| ekfætev chaque fois (que) | rèpen toujours | nepèr ne _ jamais | nadràtev n'importe quand | alj fætev une autre fois |
J'me suis dit que c'est perfectible, car il y a des corrélatifs (pronoms, adjectifs, adverbes) qui ne peuvent pas entrer dans le tableau pour des raisons diverses, comme : ùdat = au moins un epèr = jamais (au moins une fois) al = tout (non multiplicatif : 1/1) reen = encore, toujours (angl. : still) fætas = encore (angl. : again) lóm = déjà ; lomir = bientôt idem = l ea même iψ = -même ; anq = même (adv) et j'en oublie sûrement ! _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
Dernière édition par Anoev le Sam 17 Aoû 2024 - 11:51, édité 3 fois | |
| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: Aneuvien 2 Sam 20 Nov 2021 - 14:59 | |
| Eh ben, voilà ! Tu n'as plus qu'à le mettre dans un tableau. | |
| | | Troubadour mécréant
Messages : 2107 Date d'inscription : 20/01/2013 Localisation : Aquitaine, France
| Sujet: Re: Aneuvien 2 Sam 20 Nov 2021 - 15:01 | |
| Anoev, okfæt (parfois), ça ne colle pas. Parfois est de sens pluriel (de temps à autre, quelquefois), tandis que ta série à base "quelque" est fondamentalement singulière. Cela devrait plutôt signifier : une fois, une quelconque fois, une fois on ne sait pas trop quand... | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien 2 Sam 20 Nov 2021 - 15:02 | |
| Le tableau est là : c'est juste les lignes qui s'sont envoliturées !
- Troubadour mécréant a écrit:
- Parfois est de sens pluriel (de temps à autre, quelquefois)
J'vais réfléchir à ça. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien 2 Lun 6 Déc 2021 - 18:53 | |
| - Djino a écrit:
- J'à troas enfans de 8, 6 é 4 ans. Ils ont chacun un calendrier de l'aven Playmobil !
Eg hab tern neràpduse jàrev nov, hep ea pent. Æqdu hab ùt kàlendars ᴀvenden Playmobil-en!Littéralement : j'ai trois enfants en an neuf, sept et cinq. Chacun a un calendrier d'Avent de Playmobil ! Pour l'âge courant, c'est comme en latin, on prend l'année en cours. Pour les fêtes et autres noms "spéciaux" (donc pas spécifiquement des noms propres), on met une petite capitale si on en dispose. Avent peut prendre chacun des trois A. Avend est en fait une déformation. On sucre le T final, et ont le remplace par le D de ADVENTVS (latin), lequel se traduit tel quel en psolat. Playmobil étant un nom propre étranger (pour les Aneuviens) en alphabet latin, il garde sa capitale normale. Sa déclinaison n'est pas obligatoire, et si elle est appliquée, on met un trait d'union qui la sépare du nom. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Depuis le thialim Lun 20 Déc 2021 - 12:59 | |
| - Citation :
- Disons que danse lente, ne signifie pas nécessairement en tenant l'autre dans ses bras langoureusement avec fin de sortir ensemble, a contrario d'un slow.
J'ai pas traduit "slow" chez moi, mais si c'est dans cet esprit, ça donnerait quelque chose comme qudáṅs, sinon, y aurait droaṅs, mot-valise (D comme charnière) de drorq (serrer) et daṅs, évidemment. Attention à la prononciation : /'dʁɔ̃:ns/. - Citation :
- La mort, oui. Un mort, je ne sais pas encore vraiment, probablement : metsa, comme l'adjectif, à moins que je ne prenne le participe tamòts.
Chez moi : dænt pour la mort, dændu pour un(e) mort(e). Une petite phrase pour tester : A ie gleid n'seleman, a ie scuit xes fmils ni saridès dansfa si avan. ~ E ckopun àt liyl; eg vedj nep àr laṅdiċe ar dùneratene.
A ie gleod n'seleman, a ie scuot xes fmils ni saridès dansfa si avan. ~ Eg ere ckopun àt liyl; eg ere nep vedj àr laṅdiċe ar dùneratene.Pour éviter une répétition de radicaux chez moi ( laṅdit + laṅd), j'ai traduit "les frontières des humains". _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien 2 Mer 22 Déc 2021 - 21:19 | |
| J'ai bien lu ton explication, ce qui confirme mon choix, pour chez moi, de m'accrocher aux articles parce qu'uil n'y a qu'une seule syntaxe de complément du nom : ùt ned aquilen = un nid d'aigle àt ned ùt aquilen = le nid d'un aigle àt ned àt aquilen = le nid de l'aigle àt ɴed ᴀquilen =Le Nid d'Aigle (Berstesgaden, mais y en a d'autres qui s'appellent comme ça, paraît). Petite particularité, toutefois, avec les points cardinaux, où une syntaxe adjective (où "de l'ouest" = occidental, "de l'est" = oriental, "du sud" = austral et "du nord" = boréal) est permise. Mais bon, les choses changent, comme la géographie avec le temps, et là où on disait Dyslaṅd asten ou asten Dyslaṅd, depuis le 3 ocobre 1990, on dit ast Dyslaṅden. Mais bon, à noms particuliers (quatre noms communs qui n'ont pas de pluriel*!), règle particulière, pas vrai ? Pour le verre de bière et le verre à bière, j'ai pas eu le même raisonnement que toi :
- un verre de bière : un verre (n'importe lequel) dans lequel on a mis de la bière dedans : ùt vas cervoozen.
- un verre à bière, celui-ci est bien particulier, il est assez grand, plus ou moins ouvragé, avec une anse, voire même un couvercle : ùt cervoas.
On fera bien attention, viynas, c'est pas de la vinasse ( pikrat), c'est un verre à vin. * Ben paraitrait que si, du moins, pour le nord et le sud (deux de chaque : magnétique et géographique)._________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
Dernière édition par Anoev le Ven 24 Déc 2021 - 11:15, édité 1 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien 2 Ven 24 Déc 2021 - 10:44 | |
| - Dopa, dans Uropi Kanalblog, a écrit:
- Glaj krisgèn
Daske mole.
Zhovon ɴàtyvet ni os alsy; ni omnóse.J'ai un peu changé mon nom pour "Noël" en y ajoutant - et, prenant sur le castillan navidad. Pourquoi ? Tout simplement pour ne pas confondre avec nàtyv (l'ancien était Nàtyv, ou mieux, ɴàtyv) ; nàtyv*, c'est "naissance", tout simplement. Le problème, c'est que les majuscules n'ont pas plus de prononciation particulière en aneuvien que dans les autres langues utilisant plusieurs casses. Du coup, j'me suis rapproché de "nativité", qui colle ma foi (!) pas trop mal. Du coup, comme on utilise "nativité" plutôt que "naissance" (lequel reste nàtyv), l'ambigüité est levée. ɴàtyvet reste toujours avec une capitale, petite de préférence, mais Nàtyvet est possible, en cas d'indisponibilité. Pour les autres applications que la naissance d'un être vivant, on a un nom et un verbe en aneuvien, pompés au grec, via le latin : genæz et genes (les mots s'approchent de l'uropi) : Genìz = ɢenæz genizad = genæz geno = genes & natyv* (cf ci d'ssus). de genizad un projeti = àt genæz ùt auken = la genèse d'un projet. De pol genì su de marìze = à stad gensă en ùr aqlunéave = La ville naquit sur des marécages. * Pas confondre avec le verbe natyv -a, -ía, qui lui, n'a pas de diacritique gauche sur le A, celui-ci restant donc central : /'nɐtəf 'nɐtɪvɐ nɐtə'viɐ/ ; que ce fût pour le petit Jésus ou n'importe quel autre bébé. Pour la naissance d'une ville, d'un projet, d'une doctrine ou tout le reste, c'est genæz._________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
Dernière édition par Anoev le Sam 17 Aoû 2024 - 11:57, édité 1 fois (Raison : fa) | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Haka-ka anoevnev Jeu 30 Déc 2021 - 10:50 | |
| - Haka-ka:
Écoutez ! Préparez-vous ! Alignez-vous ! En position ! Oui ! Frappez, frappez des mains sur les cuisses Tapez des pieds aussi fort que vous pouvez
Aussi fort que vous pouvez C'est la mort ! C'est la mort ! C'est la vie ! C'est la vie ! C'est la mort ! C'est la mort ! C'est la vie ! C'est la vie ! Voici l'homme poilu Qui est allé chercher le soleil, et l'a fait briller de nouveau Faites face ! Faites face en rang ! Faites face, faites face en rang devant le soleil qui brille Oui ! Lisente Dem aṅberætete, dem dùltente, pòdentynev! Jo! Pégete! péget hhireve en bàlmese Téket fœnteve alsy kœṅgasert qua or pòtne.
Kœṅgasert qua or pòtne. Àt dænt ep! Àt dænt ep! Àt liv ep! Àt liv ep! Àt dænt ep! Àt dænt ep! Àt liv ep! Àt liv ep! Àt piylan dak màk qua pùza vœndun àt sœns ea dora as brilun fætas. Dorite bauqs, Erete băq àt sœnev qua brilun Jo!_________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: De gros trous... Lun 10 Jan 2022 - 14:12 | |
| ... dans la conjugaison aneuvienne ! Si certains ne seront jamais remplis pour des raisons évidentes ( ere + imp. kjas + prt. combinaison de mir et kjas, dhep + prt., par exemple), il y en a une qui fait cruellement défaut, et pour laquelle je cherche encore un emploi justifié, c'est ere + _-una, autrement dit, un verbe au participe passé derrière une particule de l'imparfait (et non le verbe "être"). Avec mes combinaisons de particules et de modes, je suis allé très loin, jusqu'à inventer des "temps paradoxaux", inspirés par le deuxième opus de "retour vers le futur". Pour l'indicatif, je pense avoir fait l'plein. Comme dit plus haut, ere ne... s'impose pas avec l'impératif, j'ai mir et kjas ; dhep pourrait y être ajouté, pour un ordre immédiat : dhep uspùzet = sors immédiatement ! Sinon, un détail quand même à ne pas oublier : les combinaisons de particules avec les modes pour la conjugaison sont, en général, asymétriques en aneuvien, par exemple, on a eg ăk inzh e dhep inzh | je vais manger | e dhep inzha | je viens de manger | eg ăk inzhă eg ăk inzha | j'allais manger | e dhep inzhă | je venais de manger |
Autre exemple (avec les temps paradoxaux) : eg mir inzhă | je mangeai (dans le futur) | eg mir inzhuna | je mangerai (dans le passé) |
À comparer avec eg mir inzha, eg ăk inzhă et eg mir inzhun. Avec ere, j'ai presque fait le plein : er ere inzhe | nous mangions (itératif) | er ere inzhun | nous étions en train de manger | er ere inzha | nous avions mangé (itératif révolu) | er ere inzhă | nous eûmes mangé | er ere inzh | nous mangeassions | er ere inzhéa | nous eussions mangé | er ere inzhuna | nous ??? |
C'est ce "presque" que je cherche à ôter. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien 2 Lun 10 Jan 2022 - 20:37 | |
| J'viens de m'rend'compte que j'avais toujours pas traduit " joug", que ce soit la barre de cloche, le dispositif pour attacher deux bœufs ou deux individus réduits à l'esclavage, ou bien le sens figuré. Pour le sens figuré, j'vais pas trop m'fouler, et j'opte déjà pour orpyn, qui signifie "contrainte". Maintenant, voyons voir la pièce. Là non plus, j'pense que j'vais pas trop m'casser l'cerveau, et opter pour juq, ce qui ratisse assez large, en plus de ça, j'suis pas vraiment éloigné de l'uropi : c'est comme si j'avais (en bas de casse) redressé la crosse du g de jug. Et voilà ! Pour le psolat, encore plus simple : ıucum pour la pièce de bois, ıuc pour son interprétation figurée. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Aneuvien 2 | |
| |
| | | | Aneuvien 2 | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |