Idées diverses_VL

Je suis partagé entre plusieurs envies :
- continuer de fonctionner par rotation avec mes 5 langues habituelles, ça ronronne, mais à terme 2 ou 3 me saouleront et je m'en occuperais de moins en moins
- relancer quelques langues qui me tiennent à coeur : thianshi, losduvian, diarrza, monurpilf, éventuellement kazpolsit, celmo, sinywila, SESI (pourquoi pas, ce pauvre Uos Migjar aussi)
- hier, en créant renard en mihia : wotè, j'ai eu l'envie de me créer ma langue avec mes racines : vuv qui viendrait de la déformation de vulp, un peu façon suok, dont j'appréciais la conjugaison par réduplication et les tonic'lisons; ne serait -ce pas celle -ci à relancer, avec des particules phrastiques issues du vélangz et quelques racines de plus d'ici ou là.
- enfin j'ai un autre projet conceptuel à racines moriques combinables, mais on commencerait par quelques éléments sur une phono simple CV avec éventuellement glide, puis ce serait à tiroir peu à peu on augmenterait en partant de 10 consonnes et 6 voyelles, mais on peut rajouter 5 consonnes, passer à 11 voyelles, ajouter des doubles voyelles comme eo, eu, etc. et des attaques CC. Il me semble que sans les attaques CC, j'arrivais déjà à plus de 500 possibilités (sachant que je en garde pas tout,  c'est voyelle simple plus glides ou double voyelles), mais non intégrable au yadios.
Ainsi avec L : la le li lo lu lü, mais aussi laj, lwa et lja et pareil pour les précédentes, avec en plus lê, lô, lö, lc et éventuellement lë, puis autoriser ae, ao, au, aü, éventuellement aa, aê, aô, aö, ac.
Donc rien que sur une base la, ça me fait 13 possibilités que je peux multiplier par 6 (soit environ 78) auxquelles je peux ajouter lê, lô, lö, lc ; soit 82, remultipliable par le nombre de consonnes 15, soit 1430 possibilités, dont un corps de 60 premières peu à peu étendables.

Un paramètre important le mihia a besoin d'IL ou mes kazpolsit et celmo, de l'elkodico, pour créer, mais pas le llîua, l'endietc, l'epçune ! ; mais aussi thianshi, diarrza, losduvian, et ne plus mitigé monurpilf, sinywila, ce qui pourrait être une opportunité intéressante pour les relancer.

Peut-être regrouper certains projets en un seul. Il n'est pas rare que certaines conlangues poursuivent +/- le même but final avec seulement quelques variations. 

Pour augmenter le nombre de syllabes, on peut faire intervenir des conjugaisons de consonnes et aussi des semi-voyelles. 

Je reprends ta base de 10 consonnes et de 6 voyelles, soit 60 combinaisons CV. Rien qu'en ajoutant CyV et CVy (y comme yoyo ou Yolande), tu passes à 180 combinaisons. En ajoutant cette fois-ci, CwV et CVw (waf, Walter), tu passes à 60+2x60+2x60 = 300 combinaisons. Et certaines consonnes se marient bien avec un r ou un l (pr pl br bl etc.).

Effectivement, c'est ce que je regardais
- garder mihia et llîua, puisqu'elles me plaisent, quitte à intégrer un ou deux traits thianshi au llîua,
- via le trait commun allemand, qu'ont divers de mes projets, laisser l'Epçune ! et le diarrza, là où ils sont pour l'instant, fusionner Endietc et beikhe, quitte à y ajouter un peu de Tchu et Zang'lich
- Fusionner en un seul projet (ils ont déjà le trait de l'euphonie dans la grammaire flexion losduviane, grammèmes des autres), losduvian, yadios et mon nouveau projet, appelé par le code xn (xeno : autre).
- reprendre mon suok en le simplifiant et une partie seulement du lexique, en y intégrant un peu de vélangz

Chose dont je n'ai pas parlé, hier, j'ai pensé à des mots longs à syllabes moriques par combinaison, les racines étant plutôt accentuées et les combinaisons le sont sur la première et les combinaison de combinaison à 4 syllabes, cela donnerait une accentuation sur les syllabes 1 et 3, pour avoir une langue très rythmé qui puisse être rapé (bien que le français et l'anglais se prêtent mieux au rap que l'allemand et l'italien), mais je voulais des débits rapide à l'italien et au japonais. Sera serait-ce intégrable à mon projet conceptuel : (losduvian+yadios+projet xn) à voir ?

Est-ce qu'une déclinaison par brisure interne (tonic'lison) de ce type, exclusivement réservée aux animés (et aux animables genre hybride a deux formes pour être employé comme animé ou inanimé), ça vous paraît compréhensible :

- vuv -> ivuv -> ivuvo
- tlohrc -> tulrohc -> tulrocò
- diliòn -> ediliòn -> ediliu-òn
- kohlts -> kulohts -> kulohtsò
- gir -> egir -> egiru

Les 7 voyelles s'enchaînent par rotation horaire dans le trapèze vocalique : a-> è -> e -> i -> u -> o -> ò.

- le h fixe la prononciation /o/ et /e/ en syllabe fermée,
- ò est très facile à écrire sur un clavier azerty, alt gr touche 7 (donc accent grave)+o,
- è et ò en syllabe ouverte et e en o en syllabe fermée, vous devinerez bien ce que ça peut être, puisque ce n'est pas /e/ et /o/, flemme d'aller chercher les caractères spéciaux API.

Moi, ça me paraît à peu près clair, j'aime assez, y'a p'têt que les syllabes CCVCC avec décalage qui peuvent paraître plus complexes.

Je viens d'avoir une idée :

- racines d'origine allemande, combinable à l'allemande
- revu au niveau sonorité/phonème selon 1) grec moderne, 2) portugais, 3) italien
- dérivation lexicale romane
- grammaire d'inspiration grec moderne simplifiée

En gros, ça y est c'est près, p'têt qu'un jour je le posterais (exit le katavriki, alors     )

Du coup ça m'a interrogé et je nourris une réflexion quant à mon activité idéocréatrice.

Ca m'a rappelé mon enfance très constructive (lego, dessin).
Mais au lego j'y jouais, je construisais, me racontais une histoire avec les personnages te constructions, en général variation autour d'un conflit et d'une guère totale, la plupart des constructions étaient détruites et il me fallait (chouette !) les reconstruire, au oint que certaines je les connaissais par coeur.
Sans compter que je montais mes propres créations.
 (D'ailleurs une fois adulte c'est très difficile de laisser les lego de ces enfants non construits pour qu'ils les construisent eux).
Et, du coup, toute cette aparté est utile, je me dis qu'en idéolangue c'est un peu pareil, j'aime monter mes créations, les utiliser plus ou moins, puis les "détruire"=ne plus les utiliser, quitte parfois à les reconstruire plus tard de manière quasi-similaire.
Donc le stade d'après c'est reconstruire à partir des créations précédentes, or j'y suis avec le suedz.
Ce qui justifierait ce fil, initier à l'instar de son homologue, celui de Patrick, qui lui aime bien monter la grammaire. En fait, j'aime lancer des projets plus ou moins développés et peupler l'endroit où je suis (du coup là, l'atelier) de mes projets.

Et, je fonctionne à l'envie.

Quelles serait donc les stades possibles ultérieurs. les classiques :
- monter une vraie langue parlée et utilisée façon soit elko, soit LAI
- ne fonctionner qu'avec une que j'habiterai façon aneuvien, deyryck, etc.
Mais bon, ces objectifs ne me motivent guère.
Un professionnel : chercher des contrats
Mais pour moi le languimeusage est de mon point de vue un art amateur et je souhaite pour ma part qu'il le reste, notamment parce que je fonctionne à l'envie.

Traduire des choses qui me font envie :
- amour plastique de vidéoclub
- les textes nespatais de Kuruphi
- le texte Pierre de rosette, plus ma proposition
- des choses spontanées de ma part quant à mon amour de la vie et de son spectacle
- d'autres textes de chansons comme le duo Louane/Grand corps malade et tout les trucs chtarbés (mais géniaux) que j'entends et écoute sur radio canut

Encore au delà, peut être stade (à mon avis hyper dur à atteindre)
- pouvoir publier mes inter dans une idéolangue
- tenir un facebook dans l'une de mes idéolangues

Un stade intermédiaire pourrait être de :
- publier (ici) un résumé d'idéolangues d'autre dans une ou plusieurs de mes idéolangues, puis
- publier (ici) une ou plusieurs grammaires en mon idéolangue de mes idéolangues

Déjà faire tourner les langes qui me font envie (mihia, llîua, suedz, faire le point sur l'endietc, peut être ce nouveau projet), atteindre un lexique de 2000 entrées.
Est-ce qu'à ce stade je me sentirais suffisamment à l'aise pour passer au stade de remplissage des tablettes d'argile d'idéolexique...je l'espère
Mon problème est qu'à force de traduire dans le vide, peu à peu tester, créer ou construire un nouveau projet m'intéresse plus.

Peut être traduire la même phrase, le même passage dans plusieurs de mes idéolangues ou collecter ce qui a été fait ou bien faire ses présentations ou grammaires et en faire un beau document, façon Vatum, L'intermédiaire, Segments.

A moins que l'idéocréation ne soit,que le voyageureuse perdu en soi même de créer sa Moi-langue à habiter, et qu'ilelle aurait taillé sur mesure, mais parce que ne se comprenant soi même et s'abstrayant de toute socialisation ainsi (la partique d'une langue personnelle incompréhensible à toute autre personne), n'est-ce-pas envoyer des bouteilles à la mer, SOS secrets à destination...Ôh espoir secret de celui ou celle qui les comprendraient ou chercheraient à les comprendre, mais à ce compte là, pourquoi ne pas faciliter la tâche dialoguer dans une langue connue quitte à ce que ce soit pour monter sa langue d'amoureux/d'ami à deux.
Ou bien est ce la compréhension de la vanité de toute chose et reconnaître que même à soi, soi même est incompréhensible.
Et donc, vanité pour vanité, autant être comble de l'inutile.

Moi qui pensais que cela intéresserait...

Velonzio Noeudefée a écrit:

Moi qui pensais que cela intéresserait...

De little probleem estar que ego niet vider where du want gehen...

c'est que personne ne se risque à s'immiscer dans un monologue pour l'interrompre, on attend la suite, ou on s’éclipse sur la pointe des pieds pour ne pas déranger...

en conlangue on joue avec les mots pour ne pas communiquer...
c'est une activité très personnelle...

tout au plus peut-on ici partager nos découvertes et échanger nos histoires, comme des explorateurs de retour de campagnes dans des chesterfields moelleux autour d'un bon whisky dans le club privé de l'aphil noyés de fumées de cigares...

préférez la salle principale pas loin du comptoir aux salons privés, trop intimes...

PatrikGC a écrit:

Velonzio Noeudefée a écrit:

Moi qui pensais que cela intéresserait...

De little probleem estar que ego niet vider where du want gehen...

Des fois l'idée pour l'idée et réfléchir au sens de l'idéocréation, plus en général et comment conserver sa motivation au fil des années qui passent et des projets, la signification de tout cela, ou du moins celle que l'on peut coller ou voudrait coller.
Vos moyens à vous.

odd a écrit:

tout au plus peut-on ici partager nos découvertes et échanger nos histoires, comme des explorateurs de retour de campagnes dans des chesterfields moelleux autour d'un bon whisky dans le club privé de l'aphil noyés de fumées de cigares...

Pas mal, ce club select.

Pour mes salons privés, en plus du monologue intérieur, notre fardeau à chacunë :
- germanique
- romane
- au fil de ma languimeuse : mihia ; Patric, lol
- Hélène, la petite nouvelle ré-créative : La fille cachée de Dyonisos

On remarquera mon activité et énergie à proposer de nombreux salons privés plutôt déserts.

Je viens de finir mon cycle de llîua et je pense que mes llîua et mihia sont mûrs pour idéolexique, faudra que j'intègre dans mes cycles un peu de remplissage et création de page dans ces deux langues.

Je m'exprime, parce que je viens aussi de recevoir mon petit assimil évasion de poche en russe (la collection que j'aime bien) où une grammaire succincte, synthétique et incomplète est présentée, ce qui est très propice à l'idéocration.
Cela dans l'idée de reprendre un peu mon losduvian.

L'autre jour, je me suis créé pour mes langues que je veux suivre et développer (il manque peut être encore le diarrza que je veux relancer), mon interlexique, c'est à dire que j'ai compilé en supprimant les doublons toutes mes entrées françaises dans un fichier en onglet 2, j'ai regroupé tous mes lexiques en onglet 1.
Cf image ci-dessous


Je vois à cette manière de faire deux intérêts :
- quand je crée une nouvelle entrée, je suis incité à la créer dans mes 5 autres langues (c'est la façon dont Anoev traite les mots du jour dans ses langues, s'il s'occuppe de celui aneuvien, il réfléchit à celui psolat et éventuellement celui thub, qui m'y a a fait penser)
- après avoir mis une fonction controlH, j'aurai toutes les entrées déjà créée, donc à temps perdu, je pourrais boucher les trous. Et comme j'ai déjà mille entrée en mihia, c'est un moyen de faire augmenter assez rapidement mes entrées dans mes autres langues.

Tiens en travaillant mon lexique de manière interlexique, j'ai voulu augmenter mon lexique suehdz, qui en gros reprend la racine qui me plait le plus de mes langues précédentes. Donc j'ai commencé à compiler mes racines.
Ca peut être intéressant de voir les liens d'une langue à l'autre, ce n'est qu'un cours exemple et il n'y a pas encore le frènkvës, frennkvëss, parce que je dois aller le chercher sur mon vieux portable.

Comme, celles et ceux qui me connaissent le savent, j'aime à idéorecycler et je n'oublie guère mes anciens lexiques, que j'ai tendance à cultiver et tailler.

Du coup, me replongeant dans mon lexique vélangz, parce que j'en aimais les mots et qu'il était assez fourni, sur 1000 entrées pas toutes complétées, j'en ressors 300 quand même.

J'ai la même chose à faire pour le mihia.

Seul souci, leur fonctionnement, comment les faire fonctionner, mais à force de créer des débuts de langues, je sais mieux ce que j'aime, ce que je sais faire fonctionner.

Ecriture, même si complexe, celle du vélangz me plaisait.
Phonologie, j'aime bien 2 nasales, 6 occlusives, 2 liquides, 2 glides, entre 8 et 10 voyelles, j'aime bien aussi avec beaucoup de fricatives, soit de /f/ à /x/, voire plus, cas du /ç/. Je me demande si en fonction du contexte je ne fonctionnerais pas avec deux jeux glissants de 6 fricatives : de /f/ à /z/ et de /s/ à /x/. Oui, mais voilà, en fonction de quel contexte, voyelles ? Accentuation ?

Donc , quelques éléments ou pistes, façon liste, afin quand même de les stocker, ici :
- 3 genres, sans sens : en -a féminin, en -o masculin, reste qui terminent par tout le reste : neutre
- 2 nombres : pluriel en i sur consonnes et -s sur voyelles
- adjectif en -a ; au moins une bonne partie
- nom introduit par une voyelle ou diphtongue correspondant soit à sa finale soit à sa voyelle de coeur pour les mots en une syllabe de type CVC soit à celle de la première syllabe pour les mots de plusieurs syllabes (test fait sur bi-syllabique) au singulier => accentuation première syllabe pour mot en consonne ?
- au pluriel pour les mots en voyelle, la même sauf ë, pour les mots en consonne et ë = i, au pluriel la particule des mots en e devient ès.
- les particules en i et u avant un mot débutant par une voyele devienne j' et w', cas à prévoir pour les autres. (probablement : a -> ar, o -> w, e -> es)
- un infinitif en -z : 3 groupes de verbe très proches : intransitif en -iz, transitif en -iaz et -az, la conjugaison en -iaz diffère légèrement de celle en -az
- verbe introduit ou précédé par pronom sujet ou sujet
- pronoms personnels sujets traités, d'inspiration IE et classique chez moi : SG1 genrable en ie, ia, io ; SG2 tu ; SG3 f. za, m. oj, n. te ; PL1 : vi, PL2 : wi, PL3 : si
- préfixe -ta d'aspect achevé
- une déclinaison au génitif : singulier en thia, pluriel en -thi
- conjugaison selon la voyelle ou diphtongue (environ, comme ia /ja/ ou /jä/)
- morphèmes ou marqueur de temps : présent/impératif radical (= infinitif moins z) ; passé (morphème en -s-; ou -j plus simple), futur (introduit par la particule ra)
- pas de morphème de personne.

Tu fais dans l'idéolinguistique écologique de recyclage

Quelques essais rapides :


- J'èigüri kalksi èns ès dèndes iüsaleic u rusthia
- Io fansa kimt a miga.
- A migas yaskla : "Aliusei !"

- Les chevaux courent vers les petits arbres blancs de la forêt.
- J'avance avec une amie. (On parle d'avancer à pied physiquement. L'autre sens, puisque cette phrase peut être connotée et avoir un deuxième sens en français, serait, je pense, rendu autrement)
- Les amis disent : "Au-revoir !"

C'est pas mal, c'est la 2ème série, sachant que la 1ère était perturbée par un mot qui, une fois employé, ne rend pas bien, donc il sera à changer.

Velonzio Noeudefée a écrit:

- J'èigüri kalksi èns ès dèndes iüsaleic u rusthia- Les chevaux courent vers les petits arbres blancs de la forêt.

À quoi correspond èns ou ès (vers) ? "près de" ou "en direction de" ?

èns : à, dans, vers (donc en direction de)
ès : particule introductive plurielle des mots en -e, comme dende : arbre ; ici les (mais pourrait vouloir dire des)

L'omission de la particule au pluriel peut indiquer un partitif/indéterminé.
Mais le marquage déterminé/indéterminé est bien moins pregnant qu'en français.
Les autres particules sont le j (i devenu j) devant eigüri : chevaux et le u devant rus : forêt, bois

kalksi, forme conjuguée présente du verbe kalksiz : courir, vient du klatàk aneuvien.

Velonzio Noeudefée a écrit:

kalksi, forme conjuguée présente du verbe kalksiz : courir, vient du klatàk aneuvien.

Comme il s'agit de chevaux, est-ce que kalksiz signifie aussi "galoper" (klotòk, chez moi) ?

Merci pour la référence.

Oui, pour l'instant, oui.

On pourra probablement intensifier kalksiz, èskalksiz peut être, pour passer de courir à galoper, cavaler.

Velonzio Noeudefée a écrit:

Oui, pour l'instant, oui.

On pourra probablement intensifier kalksiz, èskalksiz peut être, pour passer de courir à galoper, cavaler.

Pour "cavaler", j'ai kavàle, mais ça me plaît qu'à moitié. Je m'demande si j'vais pas l'changer en quelque chose de plus logique. Parce qu'en aneuvien, kaval, c'est un cheval, mais uniquement sur un échiquier ou dans un gymnase, donc ça colle pas. Mais par conséquent, pour le remplacement, je sèche.

Ce qui est long, je dois avoir entre 500 et 600 mots, dont des emprunts, tout de même, c'est qu'avant de les éditer en lexique validé, je cherche à traiter les dérivés, au-moins ceux que je trouve et que je choisis de conserver dans le champ sémantique (j'exclu par exemple pour chien : canicule, canine, chiendent, cynique, sans quoi ce serait de la pure relex).

Velonzio Noeudefée a écrit:

J'exclus par exemple pour chien : canicule, canine, chiendent, cynique, sans quoi ce serait de la pure relex.

C'est vrai que pour "canicule", c'est pas la peine de prendre le chien (comme d'ailleurs "canard" pour le froid), pareil pour "chiendent", tu peux effectiv'ment trouver aut'chose. Pour la canine, j'verrais quelque chose comme "dent à viande" ou quelque chose d'approchant. Le plus compliqué, c'est "cynique", ça se rapporte à une doctrine grecque de philosophes mettant un point d'honneur à vivre "comme des chiens" (sans les préceptes "moraux" et toute l'hypocrisie qui allait avec). À cogiter, par conséquent. Wouh ! wouh !

J'eus uen courte idée ce jour à propos d'un projet.

Afin de comprendre, il faut savoir qu'une base est déjà existante : (mon flimps), l'ortogrévsinte, et qu'il y a peu sur la base de ce que j'avais dit sur un tchat discord, ce serait de simplifier le fançais notamment à l'exception d'être, avoir, aller, faire, uniquement 2 groupes de verbe irrégulier aux formes invariables sauf à la PL2 aussi formule de politesse, j'avais fait un court essai.
Malheureusement cet essai ne me parut pas fluctuant, car trop proche de notre français. Or mon idée du jour était de me dire que el français étant une langue romane du nord, voire la plus au nord, ayant un nom d'origine germanique, si je la germanisais.

Cela tournerait autour de 2 idées :
- la 1ère : les verbes forts et irréguliers
- la 2nde : un nombre réduit de racine (~1000-1500 recombinable à l'allemande) => non traitées
D'autres idées :
conversion de l'article en l- en d- (all, uropi proche du th anglais)
création des genres masculin et féminin (en -o et -a, optionnel_inspiration italien/mon flimps), tout le reste neutre majoritaire  avec SG3 : ël (pensez au eul ch'ti) et PL3 : ô/eu (pensez à eux)

Le but étant d'obtenir un truc non reconnaissable ou du moins pas pleinement.

***

Les autres langues sur lesquelels je travaille en ce moment avec une bonne base russe le losdüvian, faut pas que je l'oublie et le perde de vue, lui. Le yazik (automatik).

Exemple idée 1 :

finden (to find) trouver fand gefunden donnerait trouver (trouv) triv travat
geben (to give) donner gab gegoben donnerait donner (donn) denn danat

Soudàn, ye ne save comen, de ca fu subi, je n'u de ten d'ël (considérê) surpensê/aprèspensê/suprapensê (nachdenken, überdenken bedenken).

Velonzio Noeudefée a écrit:

Or mon idée du jour était de me dire que le français étant une langue romane du nord, voire la plus au nord...

... quasiment presque : autant au nord que le français, comme langue romane, y a le wallon, parlé en gros au sud de la Belgique. Certes moins au nord que Dunkerque, mais plus au nord que la Touraine. Détail marrant, pour terminer ce court hors-sujet (dont tu voudras bien m'excuser), le wallon, langue romane, est une langue un peu plus nordique que le luxembourgeois (langue germanique) et nettement plus nordique que l'autrichien et les parlers de Suisse alémanique.