J'ai un projet de jeu de société.

Je vais en parler plus tard. Quand j'aurai le temps.

Des questions?

Cela m'intéresse. Je travaille moi aussi je travaille sur un tel projet. Cela ne concerne pas les langues mais les runes.

Ton projet de jeu est en lien avec l'univers des langues ?

C'est un jeu de cartes ? un jeu de plateau ? Les deux à la fois ? y a-t-il des dés non conventionnels ?

Patrik Carpentier en connaît un max sur le sujet !

Depuis 2 ou 3 jours, j'ai écrit sur un google doc, en 13 paragraphes pour le moment, l'essentiel de mon jeu.


Je vous laisse un lien, avec la possibilité de faire des commentaires dedans.

https://docs.google.com/document/d/16dIQEt9-ndUKll8c7ePef4z9-jdgDk0DXapTghLkEDI/edit?usp=sharing


Mais pour ceux et celles qui n'ont pas envie de tout lire. Grosso modo, c'est une simulation politique, avec des éléments de jeu de rôle et fortement inspiré par les jeux de grande stratégie du studio Paradox Interactive (tel que les Europa Universalis, les Crusader Kings et les Victoria).

Ce n'est pas du tout inspiré par les Geopolitical Simulator, il n'y a que l'idée de mêlée simulation politique et jeu de rôle qui pourrait en faire penser. La première différence avec tous les jeux que j'ai cités en exemple, c'est que ça se limite à qu'une seule province, non un pays souverain. Les joueurs incarnent plus exactement des membres de formations politiques.

De base, c'est pour servir de prototype pour un projet de jeu vidéo indépendant sur l'histoire politique du Québec de 1867 à 1995. Pour une raison de simplicité, c’est possible que je le transposé à un de mes pays fictifs.

Anoev a écrit:

C'est un jeu de cartes ? un jeu de plateau ? Les deux à la fois ? y a-t-il des dés non conventionnels ?

Il  aurai un plateau et un ou des dés, c'est sûr et certains. Il y a aura sens aucun doute des cartes, dans les deux sens du mots, mais en particulier celle géographique.

Peut-être que je ne détaille pas assez mon concept?

Là je repose le contenu de mon Google doc. Je rajoute ici, des questions pour vous.

1) Est-ce que vous avez des questions?

2) Des idées à me proposés?

3) Du matériel à me conseiller?

4) Est-ce que vous me conseillez de transposé à un pays fictif, plutôt qu'à un cadre historique réel? Vu que c'est sur l'histoire politique du Québec/Canada, avec donc toute sorte de polémique que ça pourrais généré.

5) Des choses à me déconseiller?

Quoiqu'il en soit, je vais dans mon coins lire des articles sur la création de jeu de société.


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IDÉE DE BASE ET THÉMATIQUE.

Ce jeu de société est un prototype pour un projet de jeu vidéo indépendant sur l'histoire du Québec de 1867 à 1995. Pour ce prototype, il serait bien possible que je le transpose à un pays fictif pour une raison pratique. Lier au fait que ça ne sera pas aussi facile de gérer, sur plateau, le même nombre de circonscriptions que dans la réalité historique (entre 65 et 125).

Dans tous les cas, c'est une simulation politique, avec des éléments de jeu de rôle et très fortement inspirée par les jeux de grand-stratégie estampillée Paradox (bien qu'à la différence, c'est limité à une province, non à un pays souverain). Ce n'est donc pas un Geopolitical Simulator d'Eversim, ni même inspiré, il n'y a que l'idée de base qui pourrait ressembler à cette saga.

RÈGLE ET DESCRIPTION DE GAMEPLAY.

Il doit avoir au moins un joueur et un maître de jeu. En théorie, il pourrait y avoir une centaine de joueurs, mais dans la pratique, on va se limiter à au maximum une quinzaine.

La carte principale est censée représenter la province du Québec (ou un équivalent fictif). Elle est divisée en plusieurs circonscriptions électorales, qui sont elles-mêmes un composée de territoires (ici représentés par diverses casses).

Chaque joueur joue au sein d'un parti politique, en tant qu'un des personnages qui le constitue, de préférence le chef. Car chaque parti est une association d'individus partageant des intérêts communs, comme les véritables formations politiques dans notre réalité. La plupart des personnages seront joués par le maître de jeu, de la même manière que n'importe laquelle PNJ (personnage non-joueur). Parce qu'il peut y avoir des centaines dans une même séance, en particulier lors des campagnes électorales avec les candidats de chaque parti de chaque circonscription.

L'idéologie n'est d'ailleurs pas dans les fiches de personnages, mais dans celles des parti (essentiellement constitué par les enjeux de l’époque du scénario, les solutions qu’ils apportent, sont histoire etc). Les fiches de personnages en plutôt à la place des traits, des attributs et un ambition. Tous ces aspects du jeu sont empruntés à Crusader Kings 2.

Comment gagner une élection?
Avoir le plus de sièges possible à l'Assemblée Nationale. Pour gagner un siège, un des membres de votre parti doit gagner le plus de voix possible dans sa circonscription. Ces dites voix sont représentées par la démographie de la circonscription, moins ceux et celles n'ayant pas le droit de vote, plus les évènements ayant eu avant et pendant la campagne électorale, plus des jets de dés. Le jeu n'est donc pas basé sur la proportionnelle. Un même parti pourrait n'avoir qu'un seul député, voire aucun, et pourtant avoir 5 fois plus de voix au totale que le parti ayant 42 sièges.

BUT DU JEU.

Comment gagner une partie (car il n'y a pas que des élections dans ce jeu)? Devenir une personnalité incontournable de l'histoire de la province.
Il y a plusieurs manière d'y parvenir :

1-En devenant le synonyme du politicien corrompu.
2-En devenant la définition même du politicien honnête.
3-Par un record inégalable d'années de règne, en tant que premier ministre (tout mandat confondu).
4-En réussissant à faire l'indépendance par une révolution armée.
5-En faisant l'indépendance pacifiquement (ex. via un référendum démocratique ou par un mouvement de désobéissance civique).
6-Plusieurs de ces réponses.

LE POIDS DU QUÉBEC DANS LE CANADA.

Pour démontrer de manière ludique l'impact que le seule Québec a sur la scène politique canadienne, de par son nombre de sièges par rapport aux autres provinces, et par la même occasion illustré les deux solitudes. J'ai imaginé un jeu qui reconstitue des élections fédérales passées, dont le seul paramètre que les joueurs puissent dévier de la réalité historique, ce sont les résultats du vote québécois. Ce qui aura comme conséquence probable, de rendre minoritaire des gouvernements qui sont censés être majoritaires, d'après les livres d'histoires, et inversement. Sans oublier la possibilité, pour le joueur, de devenir le premier ministre du Canada, que ça soit par une personnalité historique ou fictive.

Par contre, nous aurons comme partie pris de ne pas prendre en compte l'effet boule de neige que ça devrait provoquer, à long terme, dans l'électorat du ROC.
Ils continueront à voter comme dans les manuels d'histoires. Parce que trop de facteurs sont à prendre en compte. À la limite, la seule exception est si vous jouez un premier ministre du Canada qui va trop à l'encontre de l'intérêt des anglophones, où là ça amènerait des votes stratégique contre vous. Si vous n'êtes pas déjà expulsé de votre propre parti.

Donc, aucune chance pour un parti politique fictif d'avoir des votes hors-Québec, et par conséquent, n'aura jamais le pouvoir. Cependant, ne sous-estimé les capacités des groupes d’oppositions dans un gouvernement minoritaire.

LA POLITIQUE ÉTRANGÈRE DU QUÉBEC EN JEU.

Contrairement à ce que vous vous imaginez, le Québec à une politique étrangère.
C'est juste qu'Ottawa l'entrave constamment, par une logique certes compréhensible, selon laquelle une province ne devrait pas rayonner à l'international à son propre nom.

En gros, c'est un jeu sur les élections et la gouvernance d'une province, avec des enjeux qui correspond à la période 1867 à 1995 du Québec (soit du pacte confédérative au second référendum).

version alternative du concept.

Chaque joueur incarne un groupe de personnages, représenté par des cartes uniques avec ses propres traits individuels et attribut etc, qu’on appellera “Parti Politique”.  

Il y a un plateau qui représente l'Assemblée nationale, avec X nombre de sièges. Chacune représente une circonscription. Le chef du parti d’un joueur gagne toujours le sien par défaut, comme ça, s'il perdait une élection, sera quand même dans l’opposition. Tout le reste devra gagner, perdre ou conserver les leurs. À la manière d’un jeu de conquête, comme vous dites, avec des dés et des calculs.

Un second plateau, en recto-verso, correspond à la carte électorale. Il y aura des morceaux de “puzzle”, pour simuler les changements de frontières vers le nord. Le verso sera TRÈS différent du recto, car correspondant à un gros changement du nombre de circonscriptions. Toute la démographie des circonscriptions sera inscrite dans un livre à part, pour le maître du jeu (ou MJ).

La part “gouvernance” du jeu sera essentiellement centré sur les intrigues politiques entre les oppositions et le parti au pouvoir.

Des “périodes de questions” seront comme des combats de carte type Uno. Des mentions et des projets de lois pourraient être adoptés, dont une grosse partie seront liés aux enjeux imposés par le MJ (beaucoup d’entre eux sont spécifiques à une époque).

Comme l'a fait remarquer Olivier, je ne suis pas néophyte dans le domaine, je collectionne les jeux de société et j'en ai publié quelques uns. 

Je comprends le concept de base, mais je ne vois pas de trace du mécanisme lui-même. 
Devenir un politicien vertueux ou véreux peut se faire par 36 rouages : avec des cartes de combats, des cartes à collectionner, une piste à parcourir, un damier avec des interactions et j'en passe.  

La lecture du dernier post me fait songer à un "Risk" mais aussi à un jeu sur le sénat romain : "Quid vadis" de Reiner Knizia. Dans un style différent, j'ai aussi songé à "Rencontre cosmique (Cosmic Encounter)".

Un jeu avec des dés et des calculs, ça ressemble souvent à un wargame

Jeux & Stratégie avait sorti un jeu d'alliance, lointain cousin de Diplomacy : "Double Jeu" (n°19) 
Tu peux aussi jeter un coup d'œil à "La Croisière de l'Aphrodite" (n°29)
Idem pour "Don Juans & dragueurs" (n°22)

Pour J&S, regarde ici : https://abandonware-magazines.org/affiche_mag.php?mag=185

PatrikGC a écrit:

Comme l'a fait remarquer Olivier, je ne suis pas néophyte dans le domaine, je collectionne les jeux de société et j'en ai publié quelques uns. 

Je comprends le concept de base, mais je ne vois pas de trace du mécanisme lui-même. 
Devenir un politicien vertueux ou véreux peut se faire par 36 rouages : avec des cartes de combats, des cartes à collectionner, une piste à parcourir, un damier avec des interactions et j'en passe.  

La lecture du dernier post me fait songer à un "Risk" mais aussi à un jeu sur le sénat romain : "Quid vadis" de Reiner Knizia. Dans un style différent, j'ai aussi songé à "Rencontre cosmique (Cosmic Encounter)".

Un jeu avec des dés et des calculs, ça ressemble souvent à un wargame

Jeux & Stratégie avait sorti un jeu d'alliance, lointain cousin de Diplomacy : "Double Jeu" (n°19) 
Tu peux aussi jeter un coup d'œil à "La Croisière de l'Aphrodite" (n°29)
Idem pour "Don Juans & dragueurs" (n°22)

Pour J&S, regarde ici : https://abandonware-magazines.org/affiche_mag.php?mag=185

Oui.

Il y aura d'autre mécanisme que je n'est pas encore parlez. Parce que je suis toujours en face de réflexion.

Par exemple, il y aura une séparation entre l'argent du contribuable et l'argent du parti. Transféré de l'argent du 1er au second sera du détournement d'argent.

J'ai fait exprès pour qu'une grosse partie du gameplay soit dans le scénario "rp". Et qu'une autre grosse partie du jeu soit emprunté dans des jeux de Grand Stratégie de Paradox.

J'adapte que ce que j'arrive déjà comprendre.

Ce sont des points de détail.
Le truc à bien cogiter est surtout le mécanisme de base.
Après, on habille avec diverses variations.

Imaginons que ce soit le mécanisme du Risk, ou qqchose dans le genre.
L'argent du Parti et l'argent du contribuable peuvent être formalisés par des petits cubes.
Imaginons le Parti Bleu : il y aurait des cubes Bleu foncé (casse du Parti) et des cubes bleu clair (contribuable). On peut même imaginer que ces cubes aient une face foncé et une face claire. Ainsi le même cube peut basculer entre les 2 possibilités. Avec cette logique, on peut imaginer d'autres possibilités, jusqu'à 6 natures d'argent.
Le nombre de cubes peut indiquer un bonus pour les dés (avoir 5 cubes ajoute 5 points aux dés lancés), ou indique le nbr de dés à lancer (5 cubes → lancer 5 dés), etc.

Si tu ne choisis pas une "famille" de mécanisme, tu n'avanceras pas bcp. Magic, ce n'est pas identique au Risk, ni à Richesses du Monde

PatrikGC a écrit:

Ce sont des points de détail.
Le truc à bien cogiter est surtout le mécanisme de base.
Après, on habille avec diverses variations.

Imaginons que ce soit le mécanisme du Risk, ou qqchose dans le genre.
L'argent du Parti et l'argent du contribuable peuvent être formalisés par des petits cubes.
Imaginons le Parti Bleu : il y aurait des cubes Bleu foncé (casse du Parti) et des cubes bleu clair (contribuable). On peut même imaginer que ces cubes aient une face foncé et une face claire. Ainsi le même cube peut basculer entre les 2 possibilités. Avec cette logique, on peut imaginer d'autres possibilités, jusqu'à 6 natures d'argent.
Le nombre de cubes peut indiquer un bonus pour les dés (avoir 5 cubes ajoute 5 points aux dés lancés), ou indique le nbr de dés à lancer (5 cubes → lancer 5 dés), etc.

Si tu ne choisis pas une "famille" de mécanisme, tu n'avanceras pas bcp. Magic, ce n'est pas identique au Risk, ni à Richesses du Monde

Bon point. Je vais prendre note.

Sinon, j'ai aussi pensé comme "ressource" emprunté aux jeux du studio Paradox, la notion de point de prestige, point de diplomatique, et de point administrative.

Quel serai les mécanismes, ou l'utilité, de ces "ressources"?

Le prestige devrai être indissociable de la popularité et de la crédibilité du personnage envers la population?

TimoRio a écrit:

Sinon, j'ai aussi pensé comme "ressource" emprunté aux jeux du studio Paradox, la notion de point de prestige, point de diplomatique, et de point administrative.

Quel serai les mécanismes, ou l'utilité, de ces "ressources"?

Le prestige devrai être indissociable de la popularité et de la crédibilité du personnage envers la population?

Dans bcp de jeux, il y a des échelles à grimper, des points à obtenir, le vainqueur étant celui qui arrive le 1er au sommet d'une ou de plusieurs de ces échelles. Ainsi on peut gagner la partie sans devoir massacrer l'adversaire.  Parfois, on prend des points dans ces échelles pour obtenir un avantage sur le plateau de jeu. L'échelle la plus classique étant l'argent (les sous). Mais le prestige/charisme peut aussi faire hésiter un adversaire quant à une attaque. Dans divers wargames, la présence d'un général booste la puissance de l'armée dans laquelle il est présent.

Tu peux être populaire sans être prestigieux. Tu peux être aussi prestigieux sans être populaire. Vlad Dracula était très prestigieux, mais pas génialement populaire avec sa marotte du pal...

Je prends l'exemple du jeu Barricade Zombie (Escape of the Dead en VO, jeu gratuit), le joueur affronte des zombies qui démolissent sa barricade (une 1ère échelle). De son côté, le joueur doit réparer sa voiture pour réussir à fuir (2ème échelle) et tuer un max de zombies (3ème échelle). Quand un certain nbr de zombies a été tué, le joueur récupère des bonus. Mais si la barricade tombe, le joueur perd. Si la voiture est réparée, le joueur gagne. Tout le jeu est un équilibre entre ces 3 échelles.
Jeu ici : http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/00/83/22/barricade-zombie.pdf

Certains jeux que j'ai déjà mentionné (dans Jeux & Stratégie) jouent sur ces notions d'échelle.

PatrikGC a écrit:

Certains jeux que j'ai déjà mentionné (dans Jeux & Stratégie) jouent sur ces notions d'échelle.

Puis-je avoir un PDF du manuel de tout les jeux dont vous avez cité (tel que "Quid vadis" de Reiner Knizia par exemple)?

Surtout que, sur abandonware-magazines.org, je n'arrive pas à trouver les articles qui parle des jeux dont tu parles sur une de tes précédentes publications.

Ça m'intéresse.

Quo Vadis : Quo Vadis? | Board Game | BoardGameGeek
PDF in french : Quo Vadis? | QV_FR.rtf | File | BoardGameGeek
Direct : PDF

Don Juans : JS 22
Double jeu : JS 19
(sur le côté droit, tu as la liste des numéros, puis tu cliques le magazine souhaité)

J’ai pensé à une variante d’un de mes précédents commentaires.

Imaginez un jeu de cartes, influencé par la phase “jeu de conquête”, c-à-d les campagnes électorales.

Il y aurait deux types de carte.

1-Les cartes à collectionner (nommé député).
2-Les cartes plus classiques, subdivisé entre les “arguments fallacieux” et les “faits véridiques”. La proportion du nombre de l’un par rapport à l'autre dépend des statistiques des personnages et de si le joueur décide, ou non, de nier les enjeux et réalité du moment (celles du scénario).

Moins le joueur aura de la première, plus il aura des secondes et inversement.

Les campagnes électorales seraient donc ce qui renouvellerait les paquets de cartes de chacun, d’une manière très différente en fonction des résultats de cette phase. Plus le joueur aurait de “député”, plus il pourrait faire voter les motions/projet de loi qu’il vaudrait. En plus de recevoir également plus de ressource pour les prochaines élections.

Le tout sans rien enlever aux côté “jeu de rôle”, tel que dit plutôt. Notamment des scandales, par exemple.

Sans compter les autres mécanismes moins importants.

Est-ce que là, ça ressemble davantage à une "famille" de mécanisme?

On reste dans une sorte de collection.
Globalement, d'après ce que je crois comprendre de tes écrits, on est finalement fort proche d'une gestion de meeples ou de petits cubes.
Il faudrait avoir une idée du plateau (que tu cites) pour mieux affiner. Ce plateau représente un pays ? Une assemblée ? Des zones d'influence ?
Mais comme tu restes vague, expliquant plutôt le thème que le mécanisme, il y a trop de combinaisons possibles.

La 1ère double grande question est : comment devenir député et comment avoir du pouvoir ?

Personnellement, le thème la situation du Québec sur moins d'un siècle ne me semble pas très accrocheur pour vendre au public.

Etre député à l'assemblée nationale en France de 1789 à 1799, me parait plus vendeur ou le congrès des USA pendant un grand événement ou la chambre des Lord du Royaume-Uni, etc.

Il pourrait aussi il y avoir dichotomie de situation entre la partie politique qui parait abstraite et la réalité du terrain que ce soit aux USA versus amérindiens ou la négociation pour la validation de l'achat de l'Alaska à la Russie et la ruée vers l'or ou plus largement la conquête de l'ouest ou Royaume-Uni versus Irlandais.e.s pendant la grande famine ou le Brexit, etc.
Ou la validation de la venue des immigrés irlandais (voire italiens), pourtant catholiques et détestés afin d'avoir suffisamment d'anglophones pour que l'anglais domine plutôt que l'allemand.

Ca pourrait aussi être la conquête espagnole de l'Amérique du sud versus les conditions de vie aussi bien celles des conquistadores, des amérindiens que du peuple.

etc.

L'idée que c'est si pour faire un jeu plus que pour jouer avec son entourage et le commercialiser, il faut que le thème soit accrocheur.

Velonzio Noeudefée a écrit:

L'idée que c'est si pour faire un jeu plus que pour jouer avec son entourage et le commercialiser, il faut que le thème soit accrocheur.

Oui et non.
Je reconnais qu'un thème accrocheur, c'est mieux.
Mais les Allemands sont des spécialistes pour plaquer un thème sur un mécanisme abstrait.
Le Pickomino est un très bon petit jeu de dés que j'emporte souvent avec moi. Par contre, le thème est totalement loufoque : les joueurs incarnent des poules qui souhaitent déguster des brochettes de vers. Succulent, n'est-ce pas

En général, il vaut mieux se focaliser sur le mécanisme et la jouabilité, puis ajuster le thème ensuite. La plupart des auteurs connus procèdent de la sorte.

PatrikGC a écrit:

On reste dans une sorte de collection.
Globalement, d'après ce que je crois comprendre de tes écrits, on est finalement fort proche d'une gestion de meeples ou de petits cubes.
Il faudrait avoir une idée du plateau (que tu cites) pour mieux affiner. Ce plateau représente un pays ? Une assemblée ? Des zones d'influence ?

Il y a deux plateaux. Il y a un qui représente une province (avec une statu de nation non-indépendant (c'est un Québec 2.0)), et un autre qui représente une assemblée.

En gros.
1- une carte électorale de la province.
Celui-là est comme un jeu de guerre.

2- une carte de l'assemblée nationale de la province.
Celui-là est comme un jeu de cartes, dont le paquet des joueurs est influencé par les résultats de la première.

PatrikGC a écrit:

La 1ère double grande question est : comment devenir député et comment avoir du pouvoir ?

Chaque joueur, durant une campagne électorale, on des candidats (sous-forme de carte de personnage) à chaque circonscription. Celui qui représente le chef de son parti, peut gagner par défaut sa circonscription, si le joueur ne veut pas risquer d'être exclu jusqu'aux prochaines élections. Le joueur gagne des députés en "conquérant" les autres circonscriptions via ses candidats.

On a du pouvoir en devenant le Premier Ministre de la province, via le nombre de député à l'assemblée national. On a aussi du pouvoir autant que première force d'opposition, encore plus si le Premier Ministre est minoritaire. Et ainsi de suite.

PatrikGC a écrit:

Mais comme tu restes vague, expliquant plutôt le thème que le mécanisme, il y a trop de combinaisons possibles.

Si je comprend bien, tu veux que j'explique plus le thème? Ou davantage le mécanisme? Je n'est pas trop compris.

Quoiqu'il en soit, le reste du jeu est encore à développé l'idée, mais je croit que j'ai dit l'essentiel. Il faudrait sans doute expérimenté.

J'avais écrit "expliquant plutôt le thème que le mécanisme". Donc tu n'expliques pas assez le mécanisme.

Refaisons le point : il semble que ce soit finalement un jeu électoral.
Comment fait-on pour conquérir un "canton" ou un lieu ?
Ces élections déterminent l'assemblée, ce qui permet de voter des "lois" qui rapportent des points sur diverses échelles.
Puis on recommence les élections et ainsi de suite.
Ai-je bien résumé ?

Au fait, ça se joue à combien mini et maxi ?

PatrikGC a écrit:

Au fait, ça se joue à combien mini et maxi ?

J'aimerai dire à maximum 15, mais c'est possible que ça soit injouable dans ce cas, je ne sait pas. Sinon, ça sera à 7. En peut jouer à plusieurs dans un même parti, pas forcément qu'un parti par joueur.

Il doit avoir au moins 1 maitre de jeu, et un joueur (de préférence 2).

PatrikGC a écrit:

Comment fait-on pour conquérir un "canton" ou un lieu ?

Il y a des jets de dés, pour le côté aléatoire, et des calcules par rapport à la démographie + d'autre critère. Par exemple, il y a un scandale qui touche un candidat, ce qui réduit ses chances de gagner dans sa propre circonscription. C'est donc pris en compte dans le calcule.

Le seule circonscription dont le joueur peut gagner par défaut, gratuitement, c'est celui qui correspond au chef de son parti. A moins bien sûr, que le joueur préfère assumé de risqué de perdre celui-ci, dans les règles de l'art, risquant de même coup d'avoir AUCUN député à l'assemblée. Ce dernier choix, est juste pour rajouter du piquant. Ça ne change à rien au jeu.

PatrikGC a écrit:

Ces élections déterminent l'assemblée, ce qui permet de voter des "lois" qui rapportent des points sur diverses échelles.
Puis on recommence les élections et ainsi de suite.
Ai-je bien résumé ?

Oui. C'est plus simple dit comme ça.

15 personnes autour d'une table, il convient qu'elle soit TRES grande

J'aime jouer à Diplomacy, mais ce n'est pas tjrs évident de trouver 6 autres personnes, même 4 pour ce type de jeu.  

À quoi sert exactement le MdJ ? On pourrait s'en passer.

Par quels lancers et calculs gagne-t-on une contrée ?

J'aime simplifier les choses pour qu'on comprenne mieux. Ensuite on complique pt à pt

Dans le livre "New tactical Games with dice and cards" (toujours pas traduit en français, existe aussi en allemand), le jeu Mr. President peut être une piste. J'explique la règle en vitesse :

Il faut un jeu de 52 cartes. 2-3 joueurs (parfois 4), chaque joueur prenant une enseigne (Cœur, Pique...)
On dessine un pays divisé en plusieurs régions (souvent 6) qui sont divisées pour un totale de 13 départements. Certaines régions peuvent n'avoir qu'un seul département.
Chaque région rapporte un certain nbr de députés, indépendamment du nbr de départements de celle-ci.
Pour chacun des 13 tours de jeu, on choisit au hasard un département libre, tous les joueurs abattent une carte en même temps. Celui qui a la plus forte carte gagne ce département, et y pose sa carte. 
Une fois les 13 tours achevés, celui qui a le plus de cartes dans une région remporte la région et ses députés. En cas d'égalité, c'est la carte la + forte qui l'emporte, sinon la seconde la + forte etc.
Gagne celui qui possède le + de députés.  

PatrikGC a écrit:

Par quels lancers et calculs on gagne une contrée ?

J'aime simplifier les choses pour qu'on comprenne mieux. Ensuite on complique pt à pt

Le jet de dés correspond grosso modo au pourcentage de la population adulte qui vote pour votre parti. En soustrait, ou en addition, ce jet de dés avec les malus et les bonus que les membres du parti politique ont accumulés durant la campagne. Puis on compare le résultat avec ceux des autres candidats de la même circonscription, correspondant tous à des partis opposés. C’est celui qui a le plus gros score qui “conquit” le territoire jusqu’à la prochaine fois, au nom de son camp.

Dans tout les cas, la réputation et le prestige d'un personnage, rendre en compte dans ce calcule.

PatrikGC a écrit:

À quoi sert exactement le MdJ ? On pourrait s'en passer.

Peut-être, mais j'hésite à l'enlever. Parce qu'il y a des scénarios qui influent sur notre manière de jouer. Par exemple, dans tel ou tel élection, les femmes n'ont pas le droit de vote (ce qui soustrait de 50% sauf exception les résultats électoraux), ou il y a un contexte qui fait que les fraudes électorales sont moins réglementées etc.

S'il n'y a pas de MDJ, alors qui va poser les enjeux du récit? Les joueurs auront bien le choix entre nier ou en prendre en compte etc. Sans oublier qu'il y a un conflit entre les pouvoirs du fédéral et les pouvoirs du provincial. Car ça ne se passe pas dans un pays indépendant.

Je suis vraiment curieux, qu’est-ce qui va remplacer le MDJ?

Suis-je trop ambitieux?