C'est pour éviter ce genre d'écueils que j'ai proposé de préciser sa glossographie dans sa signature, comme tu l'as fait Velonzio. Et je trouve cela vraiment très pratique, cela m'aide aussi lors des inscriversaires.
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Leo
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Sujet: Re: Défis lexicaux Lun 11 Juin 2018 - 0:57
Je relance?
Vague scélérate
En pas-encore-de-nom: kramab (vague (mab) pic (kra))
Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Défis lexicaux Lun 11 Juin 2018 - 7:12
Le nom (plutôt) "vague" est traduit en aneuvien par aqsín* (de àq = eau & sinua = onde), ce terme traduisant également la houle. Mais là, il s'agit plutôt d'un mur d'eau (aqvál), tant par sa raideur que par sa hauteur.
*Une vague déferlante étant traduite aqríċys, autrement dit "cassure d'eau" ; on a également le terme aqromàl pour "rouleau" (d'eau) "familier" des surfeurs. Un tsunami est traduit par kowaqsín ou bien par l'à-postériori direct ċunami.
Pour "vague scélérate", je propose terbaro pour l'elko se qui peut se traduire par "vague-éclair".
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Leo
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Sujet: Re: Défis lexicaux Mar 12 Juin 2018 - 0:13
Juste une précision: Il existe toutes sortes de vagues scélérates, causées par des phénomènes différents. Elles n'ont pas forcément toutes la même forme (comme celle d'un mur) ou des durées de vie éphémères (certaines voyagent sur des centaines de kilomètres). Egalement, contrairement à ce que dit l'article wikipedia en français, ces vagues ne sont pas exclusivement océaniques; elle peuvent apparaître sur les grands lacs.
Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Défis lexicaux Mar 12 Juin 2018 - 0:45
Leo a écrit:
Elle peuvent apparaître sur les grands lacs.
J'en ai pas vu sur le lac Daumesnil .
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Sujet: Re: Défis lexicaux Mar 12 Juin 2018 - 0:51
Anoev a écrit:
J'en ai pas vu sur le lac Daumesnil .
C'est pask'on y a pied tout du long. Faudrait creuser un peu de fond
Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Défis lexicaux Mar 12 Juin 2018 - 1:02
Leo a écrit:
C'est pask'on y a pied tout du long. Faudrait creuser un peu de fond
Ah... c'est vrai ! j'ai pas vérifié : c'est interdit de s'y baigner, alors pour savoir si on a pied...
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Leo
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Sujet: Re: Défis lexicaux Mar 12 Juin 2018 - 1:34
Wikipédia a dit: Profondeur: Au plus profond 1,80 m
SATIGNAC
Messages : 2121 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
Sujet: Re: Défis lexicaux Mar 12 Juin 2018 - 23:21
Leo a écrit:
Je relance?
Vague scélérate
En pas-encore-de-nom: kramab (vague (mab) pic (kra))
En méhien: cᵫmaste mattary, mattacᵫmuʃe
Spoiler:
la grosse vague qui tue
Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Défis lexicaux Lun 18 Juin 2018 - 0:15
Là, ce qui est proposé, ce n'est pas un mot plein, ni même un mot-outil, mais un suffixe : "-able, -ible, -uble" désignant une capacité passive : portable = qui peut être porté.
Je parle, bien sûr des cas généraux, mais un intervenant pourra bien sûr aborder les étrangetés du style "passible", qui n'a rien à voir avec "passable"*.
En aneuvien, l'essentiel de ces adjectifs se terminent par le suffixe à-priori -dar.
En espéranto, c'est -ebla, assez limpide.
En interlingua, c'est l'à-postériori venant de l'italien -bile.
En psolat : -abel, un à-postériori roman (pour une fois !)
En uropi : -li, probablement assimilable à l'anglais -ly, mais y peut y avoir une source IE plus profonde.
Pour le volapük, je n'ai rien trouvé de particulier, dans la mesure où on a le suffixe adjectif courant (-ik) dans fidik (mangeable) par rapport à fidön (manger).
Eh ben, y reste, tout ceux qu'j'ai pas cités !
*Et même "passable" est une particularité, dans la mesure où il signifie "qui peut passer" (fig.) et non "qui peut être passé". Itou pour "capable", c'est un adjectif "actif".
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Djino Admin
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Sujet: Re: Défis lexicaux Lun 18 Juin 2018 - 0:46
En mundezo (arwelo), c'est aussi -ebla pour la possibilité passive. Il y a quelques suffixes qui lui ressemblent : -abla pour la capacité (comme dans capable) -ibla pour le mérite (comme dans comestible)
À partir du verbe wi (voir), ça donne : - webla = visible - wabla = doué de la vue - wibla = qui vaut la peine d'être vu
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Anoev Modérateur
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Sujet: Re: Défis lexicaux Lun 18 Juin 2018 - 10:46
Djino a écrit:
À partir du verbe wi (voir), ça donne : - webla = visible - wabla = doué de la vue - wibla = qui vaut la peine d'être vu
Donc les adjectifs "respectable, considérable, estimable" etc. se termineraient en -ibla ? Intéressant !
Chez moi, ils se terminent en -nd*.
Par contre, y a pas, en aneuvien, de distinction entre les deux autres, puisque "capable" se dit pòdar.
*Par contre, les mots en -ynd sont des noms et n'ont rien à voir ! ce sont souvent des calques de noms communs en -if : oblèktynd, olzhèktynd = objectif.
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Hyeronimus Modérateur
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Sujet: Re: Défis lexicaux Lun 18 Juin 2018 - 13:25
En Diaosxat j'ai le préfixe Ca ( Car devant une voyelle) qui est l'équivalent du "able"/"ible"' français. Par contre, en plus des adjectifs, on peut s'en servir pour construire un nom (qui équivaut à "abilité" ou "ilité"). Par exemple avec meciag'(na) "manger" on peut faire momeciag "mangeable". Et avec meciager "action de manger", momeciager donne "comestibilité" (je ne m'en suis pas servi pour construire aussi des adverbes ou des verbes, mais doit y avoir moyen) Pour l'impossibilité j'y avais pas pensé. Normalement je mettrais le suffixe de négation xat à la fin de l'adjectif: momeciagxat pour dire "non mangeable" Ça ne me parait pas incohérent de le mettre après le préfixe (faut voir si "immangeable" et "non mangeable" ont vraiment le même sens, dans ce cas je ne vois pas de nuance) Par contre (mais c'est un des principes de base du Diaosxat) on peut s'en servir pour inventer librement des mots (un peu comme si "découpable", ou "rangeable" "pêchabilité" seraient acceptés en Français)
_________________ Xed-tœ maklecren ya ùpatikaren. Xed-tœ cna ùa'kan'za' ajramia Il y a des problèmes et des solutions. Il y aussi les fleurs des champs.
Sujet: Re: Défis lexicaux Lun 18 Juin 2018 - 17:46
Pour exprimer la possibilité passive en arkchénique (-i/a/uble en français), on rajoute le suffixe -bis à un verbe pour former un adjectif déclinable : edi : manger -> edibis : mangeable Pour la possiblité active (inexistante en français à ma connaissance), c'est le suffixe -pis : edi : manger -> edipis : pouvant manger, apte à manger
Particularité : comment ça se passe pour le verbe poti (pouvoir) ? Ben en fait c'est pas flou comme en français (pu ou possible ?) : poti : pouvoir -> potibis : possible poti : pouvoir -> potipis : capable, qui peut, apte à
Sujet: Re: Défis lexicaux Lun 18 Juin 2018 - 18:37
Ha oui c'est une bonne idée la possibilité active. J'y ai réfléchi, avec mon système j'ai moyen de faire des verbes sans équivalent français: Takœer momeciag'nea dirliki "la cuisson rend la viande mangeable" (ou traduit littéralement "la cuisson mangeablilise la viande") Là par contre la place de la négation changerait le sens: Takœer fakxat momeciag'neaxat dirliki "pas assez de cuisson ne rend pas la viande mangeable" Takœer badi moxatmeciag'nea dirliki "trop de cuisson rend la viande immangeable"
Doit y avoir moyen de trouver d'autres usage. Cette question m'aura été bien utile, elle me fait voir des possibilités que je n'avais pas soupçonnées
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Velonzio Noeudefée Référent Actualités
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Sujet: Re: Défis lexicaux Lun 18 Juin 2018 - 20:05
@Levas/Ali : entre le participe présent pouvant être utilisé comme un adjectif mangeant et des suffixes lexicaux, qui certes changent selon les familles, comme par exemple -vore: qui (peut) manger/mange de la viande : carnivore, je pense que le français a des adjectifs actifs comme par exemple sucrant: le pouvoir sucrant
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
Dernière édition par Velonzio Noeudefée le Lun 18 Juin 2018 - 20:46, édité 1 fois
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Sujet: Re: Défis lexicaux Lun 18 Juin 2018 - 20:48
Hyeronimus a écrit:
Là par contre la place de la négation changerait le sens: Takœer fakxat momeciag'neaxat dirliki "pas assez de cuisson ne rend pas la viande mangeable" Takœer badi moxatmeciag'nea dirliki "trop de cuisson rend la viande immangeable.
C'est normal que le sens change : d'un côté, on a une négation sur un verbe, de l'autre, on a un adjectif antonyme, mais pas de négation sur le verbe.
Ne pas rendre la viande mangeable signifie : la viande au départ était immangeable (on suppose) et le procès (cuisson) a été insuffisant pour en changer l'état : la viande reste immangeable.
Rendre la viande immangeable signifie : la viande est passée par un état où elle était mangeable (via la cuisson), mais comme celle-ci fut excessive, la viande est redev'nue immangeable.
Chez moi, ça donnerait (du moins, pour ceux qui ne prisent guère la viande crue), respectiv'ment :
elirècun kœgtyn dor nep kàrnas inzhdar (la cuisson insuffisante ne rend pas la viande mangeable) enèris kœgtyn dor kàrnas elínzhdar (la cuisson excessive rend la viande immangeable).
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SATIGNAC
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Sujet: Re: Défis lexicaux Lun 18 Juin 2018 - 23:56
Anoev a écrit:
Là, ce qui est proposé, ce n'est pas un mot plein, ni même un mot-outil, mais un suffixe : "-able, -ible, -uble" désignant une capacité passive : portable = qui peut être porté.
Je parle, bien sûr des cas généraux, mais un intervenant pourra bien sûr aborder les étrangetés du style "passible", qui n'a rien à voir avec "passable"*.
En aneuvien, l'essentiel de ces adjectifs se terminent par le suffixe à-priori -dar.
En espéranto, c'est -ebla, assez limpide.
En interlingua, c'est l'à-postériori venant de l'italien -bile.
En psolat : -abel, un à-postériori roman (pour une fois !)
En uropi : -li, probablement assimilable à l'anglais -ly, mais y peut y avoir une source IE plus profonde.
Pour le volapük, je n'ai rien trouvé de particulier, dans la mesure où on a le suffixe adjectif courant (-ik) dans fidik (mangeable) par rapport à fidön (manger).
Eh ben, y reste, tout ceux qu'j'ai pas cités !
*Et même "passable" est une particularité, dans la mesure où il signifie "qui peut passer" (fig.) et non "qui peut être passé". Itou pour "capable", c'est un adjectif "actif".
Eh bé , y a par exemple _ je vous dis pas le suspense_ le méhien!
Pour traduire la possibilité passive, à partir du radical verbal ( gérondif) on construit les adjectifs verbaux en : -anda/-e /-o < première conjugaison , "nominal" en "-a": barhanda/-e/-o: portable de Barhat: porter -enda/-e/-o < deuxième conjugaison, "nominal" en "-o": reprenda/-e/-o: trouvable de Repeit/ repro: trouver -onda/-e/-o < troisième ou (pour quelques verbes) deuxième conjugaison, "nominal" en "-u": solonda/-e/-o: soluble de Solut: dissoudre, résoudre.
Il ressemblent aux adjectifs verbaux "gérondisants" du latin , mais il ne marquent pas l'obligation dans le futur. DELENDVS/-A/-VM: à détruire de DELERE, delenda/-e/-o < Delet : destructible.
Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Défis lexicaux Sam 30 Juin 2018 - 6:37
Ennuyant, ennuyeux.
Ces deux-là, j'ai pas pu faire autrement que de les mettre ensemble, car ils ont vraiment une analogie étroite (depuis le verbe "ennuyer", té !).
Pour le Wiktio, l'adjectif verbal et l'adjectif qualificatif sont rigoureusement synonymes ; et pourtant le Littré fait une petite nuance. Par contre, le Larousse considère cette nuance lexicale comme surannée, du moins en France. Pour la Wallonie et Bruxelles, ça passe°.
Chez moi, y a rovœrun pour l'adjectif "ennuyant". Pas confondre avec le participe présent du verbe rovœres qui donne (naturellement) rovœrsun (inv.).
L'adjectif "ennuyeux" donne chez moi un calque : rovœron*. Le suffixe -on est abondamment utilisé en aneuvien comme calque de "-eux, -euse").
°J'aimerais savoir si ces deux types d'usages diffèrent également sur les rives du Congo (fleuve). Et y a pas que pour ça : je suppose qu'on dit "soixante-dix" à Brazza et "septante" à Kinshasa. Djino, tu dois bien avoir une idée sur la question, non ? *Cependant, à l'inverse du français, j'ai, par analogie, deux adjectifs pour l'antonyme "intéressant" : blòvun est l'antonyme de rovœrun ; blòvon est l'antonyme de rovœron. Ces deux-là pris de blòven.
Sujet: Re: Défis lexicaux Sam 30 Juin 2018 - 11:33
Anoev a écrit:
Ennuyant, ennuyeux.
Ces deux-là, j'ai pas pu faire autrement que de les mettre ensemble, car ils ont vraiment une analogie étroite (depuis le verbe "ennuyer", té !).
Je comprends ton raisonnement mais je ne le partage pas. Dans l'idée de conception d'un dictionnaire de langue je conserve l'idée qu'il faille absolument suivre une ligne de rédaction rigoureuse et régulière et ne pas se perdre dans les méandres de la personnalisation.
Un mot = une page
Je suis pour le tout "sans exception", pour la trame unique, pour l'uniformité. Et ceci pour plusieurs raisons : efficacité, rapidité et à cause surtout de la multicontribution. Mais aussi en vue de la futur mise à jour des logiciels.
Mais nous en reparlerons dans la commission Idéolexique, qu'il nous faudra former et réglementer. Nous aurons donc tout le loisir de reparler de cela. En attendant rien ne t'empêche de faire ce que bon te semble.
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Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Défis lexicaux Sam 30 Juin 2018 - 16:30
Ziecken a écrit:
Un mot = une page.
D'accord avec toi : si "un mot → une page", alors deux mots → deux pages.
Par ailleurs, si "un mot → une page", ça n'empêche pas "un mot → plusieurs traducs possibles chacune d'entre elle occupant une page". C'est pas toi qui vas m'démentir, surtout lorsqu'on sait l'immense champ sémantique de la plupart des lexèmes elkans.