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| Batailles lexicales 6 | |
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+12dworkin Troubadour mécréant Kotave Olivier Simon Balchan-Clic Mardikhouran Bedal Aquila Ex Machina Ziecken SATIGNAC Anoev Djino 16 participants | |
Auteur | Message |
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Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Jeu 29 Sep 2016 - 20:34 | |
| Mèa dérive de la clef MEA, qui est la clef du courant ou de la sensation. Originellement, c'est l'émission d'un très fort courant. Je dis originellement, mais ce sens existe toujours.
"Eycyamèa' " -> "La rivière est grosse, a un gros courant."
Et selon le contexte, on pourrait voir la phrase "gûméa' " signifier :
- Il pleut très fort.
- Le vent souffle très fort.
Voire même :
- Il se passe plein de chose/des choses incroyables.
etc...
Malgré tout, le sens s'est surtout stabilisé sur l'idée de la voix. Ainsi, le fort courant de voix donne le cri.
Les autres dérivent tous avec des fusions :
Kasiya (pleurer/pleuvoir) -> Kamèa
Sara (peur instinctive) -> Samèa
Dôvarga (colère) -> Dô(v)mèa
On pourra en former les opposés si l'on veut :
Sôzkamèa -> cri de joie
Sôzsamèa -> cri de soulagement, de décompression
Sôzdômèa -> cri d'engouement, d'appréciation
Après, en faisant usage du système de noyau, on peut former des dizaines d'autres mots comme ça, j'ai simplement sorti ceux qui me venaient. | |
| | | Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Jeu 29 Sep 2016 - 20:43 | |
| Je crois que ça ressemble un peu au fonctionnement de l'elko, non AEM ? _________________ "L'Atelier" alas a bin jerli foromte! : L'Atelier est le meilleur des forums Idéolangues : algardien, nardar, helfina, mernien, syrélien, brakin, nurménien, leryen, romanais. Idéomondes : Univers d'Heimdalir, Iles Romanes Non au terrorisme et à la barbarie. Oui à la paix, la fraternité et la solidarité. Quelles que soient notre religion, notre langue ou notre couleur de peau. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Jeu 29 Sep 2016 - 20:49 | |
| J'étais pas tombé trop trop loin. Ma seul erreur fut de supposer que mèa était essentiellement lié au cri. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Jeu 29 Sep 2016 - 20:59 | |
| - bedal a écrit:
- Je crois que ça ressemble un peu au fonctionnement de l'elko, non AEM ?
Oui, j'ai beaucoup comparé le deyryck avec l'Elko. L'Elko peut s'intégré dans la logique du deyryck sans problème. Il y a toutefois de nombreuses différences, les termes deyryck générés étant moins précis, par exemple. - Anoev a écrit:
- J'étais pas tombé trop trop loin. Ma seul erreur fut de supposer que mèa était essentiellement lié au cri.
Non, en effet. Même si je n'aime pas trop l'idée d'utiliser le terme "radical". | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Jeu 29 Sep 2016 - 21:26 | |
| - AEM a écrit:
- Non, en effet. Même si je n'aime pas trop l'idée d'utiliser le terme "radical".
En ce qui concerne l'aneuvien, j'suis bien obligé, car contrairement à une clé, qui a une longueur et une structure constante, un radical est assez... élastique. De plus, la clé est, en principe indéformable (si on excepte, en elko, les clés en W), alors qu'un radical est déformable à l'envi et s'imbrique plus ou moins avec d'autres radicaux ou des affixes, ce qui m'a permis de créer des mots-valises assez développés, avec charnières, poignées etc... _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Ziecken Modérateur
Messages : 13140 Date d'inscription : 23/03/2008 Localisation : Nointot, Normandie
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 30 Sep 2016 - 11:06 | |
| - Anoev a écrit:
- AEM a écrit:
- Non, en effet. Même si je n'aime pas trop l'idée d'utiliser le terme "radical".
En ce qui concerne l'aneuvien, j'suis bien obligé, car contrairement à une clé, qui a une longueur et une structure constante, un radical est assez... élastique. De plus, la clé est, en principe indéformable (si on excepte, en elko, les clés en W), alors qu'un radical est déformable à l'envi et s'imbrique plus ou moins avec d'autres radicaux ou des affixes, ce qui m'a permis de créer des mots-valises assez développés, avec charnières, poignées etc... La différence principale entre une clé et un radical n'est pas tant la longueur, mais l'autonomie. Une clé peut s'utiliser seule, un radical à forcément besoin d'un élément pour compléter et devenir un mot. _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 30 Sep 2016 - 11:24 | |
| Un, mot comme dù peut servir à la fois de mot seul (personne), de radical (dùnet = humanité, dvondù = dauphin*) ou d'affixe (nexàvdu = enfant, vaxèndu = adulte).
Un mot comme dem s'utilise seul en tant que particule pronominale, le plus souvent réflexive, mais est également utilisé comme radical de mot comme demen (propre : à soi), demad (chez-soi), dem-klem, dem-æstam (cafétéria, self), dem-klim (amour-propre).
Je me demande si ce ne serait pas le contraire : On ne peut pas utiliser NĖB toute seule dans une phrase, mais cette clé est la base pour plusieurs mots dont nėbo est le nom simple, mais on peut en trouver d'autres, comme nėbro (encrier), kobnėbo (encre à dessin, de Chine), nėbdio (encrage)...
Confirmation ? Démenti ?
*Pas le cétacé, l'héritier. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Ziecken Modérateur
Messages : 13140 Date d'inscription : 23/03/2008 Localisation : Nointot, Normandie
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 30 Sep 2016 - 11:45 | |
| - Anoev a écrit:
- Un, mot comme dù peut servir à la fois de mot seul (personne), de radical (dùnet = humanité, dvondù = dauphin*) ou d'affixe (nexàvdu = enfant, vaxèndu = adulte).
"dù" pourrait alors être considéré comme une clé. Mais la notion de clé va de paire avec un fonctionnement particulier propre aux langues asiatiques, idéographiques, voire signées. Les clés sont des éléments morphologiques de base, contenant une forme et une prononciation qui servent à la construction de concepts plus concepts par associations. Ces clés servent également au référencement dans les dictionnaires. Si une langue compte quelques cas où un affixes ou un radical fonctionne comme une clé, cela ne signifie pas qu'elle utilise un système clavique, mais que certains de ses radicaux sont particuliers et rappellent le fonctionnement de clé. - Anoev a écrit:
- Je me demande si ce ne serait pas le contraire : On ne peut pas utiliser NĖB toute seule dans une phrase, mais cette clé est la base pour plusieurs mots dont nėbo est le nom simple, mais on peut en trouver d'autres, comme nėbro (encrier), kobnėbo (encre à dessin, de Chine), nėbdio (encrage)...
En elko, les clés sont présentées en majuscules et les mots en minuscule, cela permet ainsi de faire la distinction entre NAB (crayon) et nab (crayon). Pour rappel, l'affixe o (préfixe, infixe, suffixe) est le suffixe par défaut, il est par conséquent facultatif. A l'oral, il est amui (c'est pour cela qu'il est en exposant dans la transcription phonétique sur Elkodico). Avec l'écriture runique, il est généralement jamais noté. C'est cette lettre qui est utilisé pour transcrire le chiffre zéro : 0 Par définition un mot est une entité morphologique fonctionnelle, elle se compose de différents constituant selon le système morphologique utilisé par la langue radicaux et affixes (langues europénnes) clés et affixes (elko) clés (langues asiatiques) _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
| | | Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 30 Sep 2016 - 11:57 | |
| - Ziecken a écrit:
En elko, les clés sont présentées en majuscules et les mots en minuscule, cela permet ainsi de faire la distinction entre NAB (crayon) et nab (crayon). Pour rappel, l'affixe o (préfixe, infixe, suffixe) est le suffixe par défaut, il est par conséquent facultatif. A l'oral, il est amui (c'est pour cela qu'il est en exposant dans la transcription phonétique sur Elkodico). Avec l'écriture runique, il est généralement jamais noté. C'est cette lettre qui est utilisé pour transcrire le chiffre zéro : 0
Je ne savais pas qu'il était amui ! Et même non noté dans le rundar ! _________________ "L'Atelier" alas a bin jerli foromte! : L'Atelier est le meilleur des forums Idéolangues : algardien, nardar, helfina, mernien, syrélien, brakin, nurménien, leryen, romanais. Idéomondes : Univers d'Heimdalir, Iles Romanes Non au terrorisme et à la barbarie. Oui à la paix, la fraternité et la solidarité. Quelles que soient notre religion, notre langue ou notre couleur de peau. | |
| | | Ziecken Modérateur
Messages : 13140 Date d'inscription : 23/03/2008 Localisation : Nointot, Normandie
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 30 Sep 2016 - 12:11 | |
| - bedal a écrit:
- Je ne savais pas qu'il était amui !
Et même non noté dans le rundar ! Tu es libre de le prononcer comme tu le veux Bedal. Ce que je recherche c'est que les locuteurs jouent avec la prononciation pour qu'elle soit le plus naturel pour eux. Ensuite, les formes les plus intéressantes se pérenniseront. Moi pour ma part, je ne les prononce pas à fond, je les suggère. On entend les -o mais à peine. Maintenant, tu peux les prononcer aussi nettement que tu veux, j'aimerairais que l'on en compare les enregistrement pour voir ce qui est le mieux. _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 30 Sep 2016 - 14:09 | |
| Comme j'ai appris que le O elkan se prononçait systématiquement [ɔ], du coup, je les prononce tous (j'ai pas l'habitude d'amuïr les O, vieux tic de francophone, peut-être ?). Le problème, c'est la prononciation de [ɔ] finaux. C'est une épreuve, pour moi. Alors par conséquent, je postériorise tout, surtout quand la clé comprend un A ou un O : rano : /rɑnɔ/ pour le ciel, alors que si ça s'trouve, le prononcerais la clé RAN : /ran/ ou /rɐn/.
J'ai dû réorthographier des mots aneuviens de manière à ce que leur prononciation paraisse naturelle (du moins pour moi : l'aneuvien est une persolangue).
J'me suis rendu compte que les langues qui comprenaient peu de phonèmes vocaliques (elko, espéranto, ido, uropi) étaient plus difficiles à prononcer pour moi que celles qui en avaient pas mal (volapük). Pourquoi ? J'sais mêm'pas ! _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 30 Sep 2016 - 15:25 | |
| - Anoev a écrit:
- J'me suis rendu compte que les langues qui comprenaient peu de phonèmes vocaliques (elko, espéranto, ido, uropi) étaient plus difficiles à prononcer pour moi que celles qui en avaient pas mal (volapük). Pourquoi ? J'sais mêm'pas !
Apprends le sambahsa... ou le québécois! |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 30 Sep 2016 - 15:43 | |
| Plutôt le volapük : il est plus régulier que le sambahsa.
Le volapük est à la fois très riche en phonèmes et très régulier (les écarts sont minimes).
Sinon, j'ai essayé, avec le psolat, de créer des mots aussi familiers qu'en interlingua, mais avec une orthographe un peu plus "exotique" quand même (notamment par l'apport du háček). Le son [y] existe en psolat : il est rendu par la lettre... Y. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | SATIGNAC
Messages : 2120 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: En méhien ça fait: Ven 30 Sep 2016 - 23:50 | |
| - Anoev a écrit:
- AEM a écrit:
- Un cri de terreur.
Donc un cri non verbal. Donc également traduit en aneuvien par hrik. Le verbe aneuvien est donc hrig, lequel traduit donc kamèa et samèa.
Si on veut vraiment des détails en aneuvien, on aura
hrig las zliymun pour kamèa hrig troarev pour samèa. : terhoclamt'h < Terhoclamat: crier+être terrorisé < Terhet: être terrorisé+ Clamat: pousser un cri | |
| | | SATIGNAC
Messages : 2120 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: En méhien ça fait: Sam 1 Oct 2016 - 0:12 | |
| - Anoev a écrit:
- Ziecken a écrit:
-
Deux mots (liés, qui auront certainement des racines communes dans vos idéolangues) : lettre (courrier) & écrire à.
Chez moi, c'est de l'à-postériori charcuté, puisqu'il y a :
epest (du latin EPISTVLA -Æ).
Les dérivés sont :
epestar = épistolaire epestog = lettre ouverte (imbrication de pàrlog (discours) dans epest)
et
epèste = écrire à.
Particularité, le destinataire est le COD : eg epèstun kas = je lui écris.
Si on veut dire "j'écris un pli à Janine", on utilisera l'autre verbe et on n'oubliera pas ni : E skriptun ùt folmajs ni Zhànyns
Par contre, ni est toujours de trop avec epèste :
Àr skoldùr epèstar ed epígduse = les élèves ont écrit à leurs correspondants. La lettre que l'on écrit à quelqu'un: pìzola ( < EPISTOLA) ; de là peut dériver le verbe au sens absolu ( sans complément d'objet) ou transitif de la première conjugaison [G1]: Pìzolat: faire du courrier, écrire ( à quelqu'un), envoyer un message ( qui peut-être électronique...)avec ses dérivés Traspìzolat: écrire à travers des systèmes formant autant d'étapes intermédiaires, Repìzolat: répondre par lettre... ou de la 2ème , un transitif ou intransitif du groupe [G2-4A] des factitifs en -eit/-eyo: Pìzoleit: faire du courrier ( de tous caractères personnel, professionnel... de tous styles) ou composer une lettre, écrire à quelqu'un . Le verbe Iscribet, signifie écrire en général donc Iscribet pìzolae se conçoit naturellement, toute forme de support écrit à fin de communication est l'objet direct de ce verbe: Iscribet ledronuntie: écrire un "mail". quant au terme "épître" la traduction ne peut être qu'un dérivé de pìzola, comme çevapìzola: lettre d'intérêt "capital" comme celles de l' apôtre Saint Paul. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 7 Oct 2016 - 0:05 | |
| Allez on s'réveille !!! Voici un mot fort à propos : sommeil Voici c'que j'ai trouvé et ce que j'ai mis dans Idéolexique : Aneuvien : sliv | iNedjena : icatsi | Psolat : dormit | Elko : norsao | Interlingua : somno | Uropi : sop | Espéranto : dormemo | Kotava : moda, keniba | Volapük : slip |
La case espéranto sera intéressante à traiter, puisque la langue de l'étoile verte distingue dormo (le sommeil) avec dormemo (l'envie de dormir). Je n'ai pas encore traité la page française, et seuls l'aneuvien, l'iNedjena* et un des deux mots kotava sont traités. Si vous avez des précisions à donner (par exemple, pour le kotava, la différence sémantique entre moda et keniba), c'est l'moment d'les donner. Sinon, au rayon des faux-amis (qui vont donner de belles pages dans idéolexique), on compte : moda, en kotava, qui signifie (la) "mode", en interlingua (traité). slip, en volapük, qui signifie en français, ben, sous-vêtement couvrant le bassin et les parties génitales ; sop, en uropi, qui signifie "base" (¬acide) en aneuvien. * C'est Balchan-clic qui m'a donné l'idée de traiter ce mot._________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Ziecken Modérateur
Messages : 13140 Date d'inscription : 23/03/2008 Localisation : Nointot, Normandie
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 7 Oct 2016 - 0:15 | |
| En elko,
La clé NOR (lit) véhicule la notion de dormir de sommeil dans le sens d'action de dormir.
noro, voir norio.
La clé NOS (fatigue, sommeil) véhicule la notion de sommeil dans le sens de sensation de fatigue avec l'envie de dormir.
noso
que l'on peut appuyer avec nossao (sensation de sommeil)
pour distinguer fatigue et sommeil qui peuvent toutes deux utiliser la clé NOS et se traduire par noso
on peut faire le le genre de constructions suivantes :
NOR (lit) + NOS (fatigue) = nornoso "sommeil" DIW (activité) + NOS (fatigue) = diunoso "fatigue" _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
| | | Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 7 Oct 2016 - 0:17 | |
| En algardien : juğo = sommeil
juği = ensommeillé, fatigué
juğe = assoupir (s'), somnoler, engourdir (s'),
sujuğe = rêver
Attention ! alve = dormir.
C'est une autre racine probablement un emprunt du nordique "halv", qui a donné le syrélien jælve (dormir) _________________ "L'Atelier" alas a bin jerli foromte! : L'Atelier est le meilleur des forums Idéolangues : algardien, nardar, helfina, mernien, syrélien, brakin, nurménien, leryen, romanais. Idéomondes : Univers d'Heimdalir, Iles Romanes Non au terrorisme et à la barbarie. Oui à la paix, la fraternité et la solidarité. Quelles que soient notre religion, notre langue ou notre couleur de peau.
Dernière édition par bedal le Ven 7 Oct 2016 - 0:18, édité 1 fois | |
| | | Djino Admin
Messages : 5281 Date d'inscription : 06/06/2012 Localisation : Bruxelles
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 7 Oct 2016 - 0:18 | |
| En arwelo :
sommeil (fait de dormir) : goso sommeil (envie de dormir) : gosovo _________________ mundeze.com
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 7 Oct 2016 - 0:25 | |
| Quand j'ai lu les résultats mentionnés par Elkodico, j'ai vu, pour noso, les mots "fatigue, épuisement, éreintement, abattement", mais je n'avais pas vu "sommeil", raison pour laquelle je ne l'ai pas retenu. J'ai pas mis noro non plus (toutefois il figure dans Elkodico), car il signifie également "lit" (et un lit, on ne fait pas qu'y dormir, mais là, ça concernerait plutôt la clé KAM). Le mot le plus approprié dans les traductions proposées par Elkodico, eh ben c'était norsao, bien plus explicite que les deux autres. Tout ça n'est qu'une justification de ce que j'ai fait, pas un pensum rigoureux sur le mot cité. - Djino a écrit:
- En arwelo :
sommeil (fait de dormir) : goso sommeil (envie de dormir) : gosovo En aneuvien, "avoir sommeil" se dit sygen slivs (voir venir le sommeil), construction différente de locutions comme eg • inzhyynev = j'ai faim. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Emanuelo
Messages : 1402 Date d'inscription : 28/07/2013 Localisation : Strasbourg
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 7 Oct 2016 - 11:14 | |
| En gelota, le sommeil se dit fetoga. Il n'y a pas de mot pour traduire dormemo, on dira plutôt valōra hafetogi, littéralement "vouloir le sommeil". Ce mot vient du r'lyehien "fhtagn", qui signifie "dormir" ou "attendre" (j'ai conservé la même ambivalence en gelota). J'avais déjà negoha du r'lyehien "n'gha", et je trouvais intéressant d'avoir la même origine étymologique pour dormir et mourir, notamment à cause de la fameuse phrase du Nécronomicon : - Abdul al-Hazred a écrit:
- That is not dead which can eternal lie
And with strange aeons even death may die (Traditionnellement traduit par "N'est pas mort ce qui à jamais dort, / Et dans les ères peut mourir même la Mort"). Et puis dormir, être mort, et attendre, tout est lié. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 7 Oct 2016 - 23:55 | |
| Ben, décidément, ça dort ! Deux intervenants, seulement, qui ont réagi : Bedal & Ziecken*. Êtes-vous toujours intéressés par ce fil ? * Pendant c'temps, j'ai eu le temps de traiter "dormir" en français, en interlingua et en psolat°, de même que dormor ("dormeur", en psolat).° Attention aux faux-amis : le verbe psolat dormir signifie "endormir", pour "dormir", c'est dormer. Un autre faux-ami : dormitor, c'est un dormeur, en interlingua ; c'est un dortoir, en psolat. Bonne nuit. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Sam 8 Oct 2016 - 0:11 | |
| En deyryck :
sommeil (fait de dormir) : gumbam sommeil (envie de dormir) : gumbyam | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Sam 8 Oct 2016 - 0:26 | |
| Ça y est ! j'ai mis à jour. Du coup, j'en ai profité pour sortir un mot aneuvien du fond d'mes tiroirs, assez peu utilisé, faut admettre, pour l'envie de dormir : slivad. Mais bon, main'nant, pour "j'ai sommeil", en aneuvien, on a le choix... entre l'"académique" eg sygen slivs; et le "dialectal" (Æstmor, Alfazie) eg • slivadev.
On pourrait même avoir eg sygen slivaż, mais là, c'est plutôt quand on réprime un bâillement sur la route entre Nakol et Nælvyn, sur le Nobenkost occidental. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Seweli
Messages : 1404 Date d'inscription : 19/12/2015
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Sam 8 Oct 2016 - 0:33 | |
| Sur la route entre Nakol et Nælvyn Fasile21 Sommeil (le fait de dormir) -> dorme Sommeil (le fait d'avoir envie de dormir) -> dormezaire Je n'ai pas trouvé de suffixe équivalent au -em- (tendance à) de l'espéranto. Alors j'ai ajouté -zaire -> désire, faute d'avoir trouver mieux Mondlango Comme en espéranto Sommeil (le fait de dormir) -> dormo Sommeil (le fait d'avoir envie de dormir) -> dormemo | |
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