| Batailles lexicales 6 | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Mer 10 Fév 2016 - 21:52 | |
| - Patrick Chevin a écrit:
- Ce qui me rend perplexe c'est qu'on ait plusieurs mots pour un même accent...
Et pourquoi pas? Es-tu un partisan d'un seul mot, fixé autoritairement, pour chaque réalité? On remarquera que, souvent, on a un descriptif d'apparence et un mot provenant d'une des langues utilisant le diacritique. Comme makrono, superstreko. |
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Djino Admin
Messages : 5283 Date d'inscription : 06/06/2012 Localisation : Bruxelles
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Mer 10 Fév 2016 - 22:38 | |
| Comme en français qui nomme le ǒ háček et caron _________________ mundeze.com
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Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Mer 10 Fév 2016 - 22:41 | |
| Les synonymes évitent les répétitions, mais y en a pas pour tous les sèmes. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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Ziecken Modérateur
Messages : 13140 Date d'inscription : 23/03/2008 Localisation : Nointot, Normandie
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 12 Fév 2016 - 10:31 | |
| En elko :
"diacritique" se dit : kabtuko aussi le catégorisateur tuko est utilisé pour nommer les diacritiques.
ò zertuko ó sertuko ô zemtuko õ bartuko ö lamtuko ő segtuko å rodtuko ō gamtuko ż rartuko ă raptuko ǎ zemtuko ą gėmtuko ç gėmtuko ọ radtuko ø kibtuko
l'elko ne fait pas la différence entre la cédille et l'ogonek. _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
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Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 12 Fév 2016 - 11:06 | |
| Voilà c'que ça pourrait donné en aneuvien :
ô aṅkel å bùl ø drexen baar Ó drexen tœnj ő drexen tryma ō enbaar Ż enpœṅt ǎ karœṅ Ă kùvin ọ lovpœṅt ą ogònek ç sedyl õ sinua Ò skerden tœnj ö tryma.
En majuscule et en gras : diacritiques utilisés en aneuvien En minuscule et en gras : diacritiques devenus caducs en aneuvien. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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Invité Invité
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 12 Fév 2016 - 11:53 | |
| - Ziecken a écrit:
- L'elko ne fait pas la différence entre la cédille et l'ogonek.
Même si cela n'aura probablement jamais d'impact sur quoi que ce soit, l'elko ne pourra donc pas faire la différence entre ę et ȩ ? |
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Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 12 Fév 2016 - 12:05 | |
| - Atíel a écrit:
- Même si cela n'aura probablement jamais d'impact sur quoi que ce soit, l'elko ne pourra donc pas faire la différence entre ę et ȩ ?
Est-ce qu'on risque de trouver ces deux lettres dans la même langue ? Si oui, ça peut poser problème Si non, c'est pas ben grave. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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Ziecken Modérateur
Messages : 13140 Date d'inscription : 23/03/2008 Localisation : Nointot, Normandie
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 12 Fév 2016 - 15:24 | |
| - Atíel a écrit:
- Ziecken a écrit:
- L'elko ne fait pas la différence entre la cédille et l'ogonek.
Même si cela n'aura probablement jamais d'impact sur quoi que ce soit, l'elko ne pourra donc pas faire la différence entre ę et ȩ ? Si, il est possible de les distinguer en utilisant un spécificateur supplémentaire : sergėmtuko signifie littéralement :"diacritique en forme de crochet vers la droite" zergėmtuko signifie littéralement :"diacritique en forme de crochet vers la gauche" les mots à spécificateur unique comme gėmtuko sont plus courants car en elko les mots les plus court sont les plus courants mais aussi les plus vagues et inversement, les mots les plus longs sont les plus précis. gėmtuko signifie "diacritique en forme de crochet" _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 12 Fév 2016 - 18:22 | |
| - odd a écrit:
- C'est un spécialisé comme vocabulaire... Même en français personne ne les connait...
Presque personne En sivélien je n'ai que korset, accent aigu... En même temps seul l'accent aigu est utilisé en sivélien... En plus, ce mot est totalement a priori (du moins, je ne vois pas comment j'ai pu le créer), donc sans vrai intérêt... |
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Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 12 Fév 2016 - 20:17 | |
| - odd a écrit:
- C'est chaud-chaud si on parle pas avec les mains...
Heureusement, en Losda, y a pas de demi-mesure : soit on a l'oreille ultrafine, au décibel près, soit on est complètement et absolument sourd. Je suppose que les elkophones du Losda doivent avoir des cordes vocales pas du tout comme les nôtres. C'est le propre des langues artistiques notamment attachées à des idéomondes non terrestres : il faut pouvoir se transposer. Moi, je ne savais pas, raison pour laquelle je n'ai jamais décrit l'elviskalien, même vaguement : juste quelques noms (à peu près) imprononçables pour un Terrien. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Ven 12 Fév 2016 - 23:56 | |
| Faut de"mander à Ziecken si les dieux (qui ne sont pas les mêmes que les nôtres) du Losda zozotent.
Pour en savoir un peu plus, jette un œil là n'dans. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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Ziecken Modérateur
Messages : 13140 Date d'inscription : 23/03/2008 Localisation : Nointot, Normandie
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Sam 13 Fév 2016 - 10:04 | |
| - Anoev a écrit:
- odd a écrit:
- C'est chaud-chaud si on parle pas avec les mains...
Heureusement, en Losda, y a pas de demi-mesure : soit on a l'oreille ultrafine, au décibel près, soit on est complètement et absolument sourd. Je suppose que les elkophones du Losda doivent avoir des cordes vocales pas du tout comme les nôtres.
C'est le propre des langues artistiques notamment attachées à des idéomondes non terrestres : il faut pouvoir se transposer. Moi, je ne savais pas, raison pour laquelle je n'ai jamais décrit l'elviskalien, même vaguement : juste quelques noms (à peu près) imprononçables pour un Terrien. A vrai dire, je n'ai pas vraiment réfléchi à la question. Les dieux du Losda sont en fait nos ancêtres. ils ont développé leur civilisation et sont partis pour le Losda, il y a 10500 ans à peu près, ils nous ont laissés de nombreux édifices majestueux comme les pyramides, teotihuacan, gobekli tepe, tihuanaco etc... et il reviennent de temps en temps sur Terre, on les prends pour des dieux depuis la nuit des temps c'est pour cela qu'on leur a donné ce nom mais n'ont absolument rien de divin. - Odd a écrit:
- En Losda, les dyslexiques zozotant vont avoir de gros problèmes... Pour sécurisé la circulation routière, il conviendra de s'en débarrasser...
pas plus qu'ailleurs. Et contrairement aux langues naturelles, l'elko dispose de parades à cette proximité qui semblent vous êtres insurmontables : apprenez le chinois, la langue des signes, le hongrois, le finnois et bien d'autres langues de ce types et vous constaterez que le moindre écart de prononciation (ou de paramètre pour les langues de signes) vous conduira à de gros quiproquos. L'elko fait la différence entre les sons sourds et sonores au même titre que le français et bon nombre de langues naturelles, une bonne prononciation et avec un contexte clair, il n'y a pas de problème. Au pire, il est toujours possible d'accompagner le geste à la parole en indiquant la direction. _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
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Djino Admin
Messages : 5283 Date d'inscription : 06/06/2012 Localisation : Bruxelles
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Sam 13 Fév 2016 - 10:35 | |
| C'est vrai mais les différences de prononciation sont toujours aidées par le contexte. Celui-ci permet de distinguer des mots comme vert, ver, verre, vers... En revanche en Elko beaucoup de mots phonétiquement proches sont contextuellement identiques _________________ mundeze.com
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Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Sam 13 Fév 2016 - 10:58 | |
| - Ziecken a écrit:
- Au pire, il est toujours possible d'accompagner le geste à la parole en indiquant la direction.
Comme j'suis ch... j'imagine toujours le pire, à savoir au téléphone* avec une mauvaise transmission. * Pas seulement au téléphone : imagine un peu une équipe de navigation aérienne communiquant avec le tour de contrôle (à supposer qu'il y ait des avions° en Losda). Les dieux là-bas ne parlent pas en anglais (ouf !#) mais en elko. Comment alors distinguer sero de zero ? À moins qu'ils aient un système plus précis, comme chez nous le système horaire (perturbation à deux heures, vol militaire à huit heures).° Ou engins en ayant le rôle.# J'ai appris, dans un bouquin de Claude Hagège, qu'un accident grave d'avion était survenu à cause d'une confusion entre first et third lors d'une transmission aéronef/contrôle lors de mauvaises conditions météo. C'aurait peut-être pu arriver en elko entre alta et arta..._________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Sam 13 Fév 2016 - 11:25 | |
| Y a également pas mal de paronymie en aneuvien (la langue est en partie basée là-d'ssus) : des paronymes-parasynonymes des paronymes n'ayant aucun rapport entre eux.
Mais ce que j'évite, et avec d'autant plus de conviction que la paronymie est serrée, c'est la paronymie-antonymie.
Imaginez un peule mot basi (aimer) transmis lors d'une transmission crachotante ? Ça risquerait de faire ba(parasite au milieu du A)asi, autrement dit compris à l'autre bout de la ligne : baasi (détester).
En Losda, ne jamais déclarer sa flamme (. ro basi lo .) par portable un jour d'orage _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
Dernière édition par Anoev le Sam 13 Fév 2016 - 11:28, édité 1 fois | |
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Ziecken Modérateur
Messages : 13140 Date d'inscription : 23/03/2008 Localisation : Nointot, Normandie
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Sam 13 Fév 2016 - 11:28 | |
| Je comprends vos inquiétudes, qui sont partiellement justifiées. Car, comme je vous l'ai dit il existe de nombreuses parades à commencer par l'infixe antonymique et les synonymes. La langue peut évoluer aussi pour régler ce problème d'où l'intérêt de l'académie elkanne. N'oublions qu'il n'y pas à chercher bien loin pour trouver ce genre d'exemple dans les langues naturelles ! En français, faites la distinction en plus et plus. Je (n')en veux plus (plus du tout) J'en veux plus (davantage) ...et les exemples sont nombreux, seulement on s'en accommode. On ne se rend pas compte des imperfections lorsque c'est notre langue naturelles, par contre elles sautent aux yeux lorsque l'on en étudie une étrangère. Pour ma part, je fais très bien la différence entre s et z et entre les consonnes sonores et sourdes. En Alsace, c'est assez compliqué car la prononciation des consonnes est quasi inversée. Et effectivement un alsacien qui apprendrait l'elko serait un peu embêté ! - Anoev a écrit:
- Imaginez un peule mot basi (aimer) transmis lors d'une transmission crachotante ? Ça risquerait de faire ba(parasite au milieu du A)asi, autrement dit compris à l'autre bout de la ligne : baasi (détester).
En Losda, ne jamais déclarer sa flamme (. ro basi lo .) par portable un jour d'orage Là il y a un peu de mauvaise fois, car déjà il est déconseillé de téléphoner par temps d'orage ! mais aussi est surtout car se problème se pose dans toutes les langues, sans compter que les téléphones, les ordinateurs et tutti quanti n'existent pas dans le Losda. _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
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Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Sam 13 Fév 2016 - 11:38 | |
| - Ziecken a écrit:
- En français, faites la distinction en plus et plus.
Je (n')en veux plus (plus du tout) J'en veux plus (davantage) Surtout le dernier, qui en langage familier, escamote le n' ! Heureusement, la prononciation du S sauve à l'oral, mais pas à l'écrit*. Puisque tu parles du français, y a quelque temps déjà, on a dû créer le mot "impesanteur", à cause d'une homophonie (encore plus grave, donc) entre "l'apesanteur" et "la pesanteur"*. *Chez moi, pas d'roblème : eg vel nepjó ċys eg vel mulster ċysn.
àt pezentyn àt elipèzentyn.
_________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Sam 13 Fév 2016 - 11:46 | |
| - odd a écrit:
- En ownlangland, gauche droite se distingue par le nombre de syllabe (+2) comme tous les termes opposé l'un de l'autre... Un peu comme en français... avec ne-pas
On dit : gauche vs pas-à-gauche
Et vous ? Chez moi, la droite, c'est drex, un à-postériori assez limpide, même si un peu déformé. L'antonyme ( skerd), créé avant 1986, était fabriqué par anacyclique API : /'dʁɛks/ /'skɛʁd/* mais, ô coïncidence, skerd est la déformation (si on n'est pas trop difficile) de izquierda, mot castillan d'origine basque. Fraṅsene ea italene xeliydur faare drexev ea traṅvíse skerdev Britene xeliydur faare skerdev ea traṅvíse drexev Fraṅsene, britene ea italene beaṅdur faare ea traṅvíse skerdev°.* Main'nant prononcé /'çkɛʁd/.° Olyger yn olyger: ar traṅvise pluser yn pluser saṅtrev._________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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Invité Invité
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Sam 13 Fév 2016 - 12:43 | |
| - odd a écrit:
- En ownlangland, gauche droite se distingue par le nombre de syllabe (+2) comme tous les termes opposé l'un de l'autre... Un peu comme en français... avec ne-pas
On dit : gauche vs pas-à-gauche
Et vous ? En sivélien, les deux ne diffèrent que par leur première voyelle : istie pour la droite, ostie pour la gauche. |
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Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Sam 13 Fév 2016 - 13:02 | |
| - Atíel a écrit:
- En sivélien, les deux ne diffèrent que par leur première voyelle : istie pour la droite, ostie pour la gauche.
Assez différente pour qu'on ne les confonde pas. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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Invité Invité
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Sam 13 Fév 2016 - 16:23 | |
| J'en veux plus > mi vola muner.
Je n'en veux pas plus > mi ne vola muner.
Je n'en veux plus > mi ja ne vola. |
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Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Sam 13 Fév 2016 - 16:38 | |
| - odd a écrit:
- Up
En ownlangland, gauche droite se distingue par le nombre de syllabe (+2) comme tous les termes opposé l'un de l'autre... Un peu comme en français... avec ne-pas On dit : gauche vs pas-à-gauche
Et vous ? Les deux formations sont possible en Deyryck (indiquer l'opposition, et double termes). En revanche, l'opposition à tendance à rendre le terme plus vague. Le représente une personne et la ligne droite une l'orientation de sa vue. Les rectangles représentent la zone sous-entendu par les termes. Bien sûr ces nuances ne sont pas obligatoire. Ce sont des quasi-synonyme. - Patrick Chevin a écrit:
- J'en veux plus > mi vola muner.
Je n'en veux pas plus > mi ne vola muner.
Je n'en veux plus > mi ja ne vola. J'en veux plu s > Sakni ilyaJe n'en veux pas plu s > Sakni ilinaJe n'en veux plus > Ho da / Id iliho da | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Sam 13 Fév 2016 - 17:37 | |
| - odd a écrit:
- ..décidément la dyslexie n'est guère épargnée en languecons...
Chez moi c'est un peu plus simple car le svakâramtra a, pour la droite, azdā, et, pour la gauche, daftā. Alors que d'habitude je prends des étymologies indo-européennes pour ma langue, là je fais remonter ces mots au "substrat X", qui me sert dès que je veux inventer des termes originaux. Dans ma diégèse, le substrat X est censé avoir été parlé avant l'arrivée de populations parlant des langues svakâram et n'a pas eu de descendance. |
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SATIGNAC
Messages : 2121 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Sam 13 Fév 2016 - 23:34 | |
| - Anoev a écrit:
- Ziecken a écrit:
- En français, faites la distinction en plus et plus.
Je (n')en veux plus (plus du tout) J'en veux plus (davantage) Surtout le dernier, qui en langage familier, escamote le n' ! Heureusement, la prononciation du S sauve à l'oral, mais pas à l'écrit*.
Puisque tu parles du français, y a quelque temps déjà, on a dû créer le mot "impesanteur", à cause d'une homophonie (encore plus grave, donc) entre "l'apesanteur" et "la pesanteur"*.
*Chez moi, pas d'roblème : eg vel nepjó ċys eg vel mulster ċysn.
àt pezentyn àt elipèzentyn.
On a même introduit "hypogravité "un monstre gréco-latin certes ( comme hypo- ou hypertension) mais qui a l'avantage d'être plus précis que l'apesanteur ( qui requiert une définition précise de " pesanteur" , qui, dans ce cas , doit être une mauvaise traduction de l'anglais .. do'nt ?).L'a "privatif ", et pas plus l' "im/-n" antonymique ne sont adaptés pour désigner l'absence de ce qui ne peut en avoir dans la "mesure" (c'est bien le mot) où la masse ( =quantité de matière) continue à exister quelles que soient l'intensité des forces gravitationnelles... | |
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Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 Sam 13 Fév 2016 - 23:48 | |
| C'est un point de vue qui se défend. Pour nous, la pesanteur est quelque chose de naturelle, quelque chose qui dait qu'une masse d'eau reste au fond d'un récipient et ne n'envole pas en prenant la forme d'une goutte plus ou moins monstrueuse. Par conséquent, au départ, l'apesanteur pouvait passer pour séduisant (a privatif : on manque de), manq'de bol : ça débouchait sur une ambigüité. C'est vrai que l'impesanteur est moins esthétique, mais moins ambigu. L'hypogravité peut être perçu comme une pesanteur inférieure à la "normale" de chez nous (g<9,81), mais existant cependant (comme sur la Lune). À éviter, cependant, l'antipesanteur : là, on tombe en haut. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| Sujet: Re: Batailles lexicales 6 | |
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