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| Uropi 10 | |
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+12Olivier Simon Anoev Doj-pater Hankol Hoken SATIGNAC Bab PatrikGC Bedal Velonzio Noeudefée odd Troubadour mécréant luuro 16 participants | |
Auteur | Message |
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Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8436 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Uropi 10 Mar 1 Nov 2022 - 19:50 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Bon, voilà les mots ou affixes qui me posent problème :
Je n'ai pas compris en quoi ou pourquoi ça te pose problème. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | PatrikGC
Messages : 6732 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: Uropi 10 Mar 1 Nov 2022 - 19:55 | |
| - Velonzio Noeudefée a écrit:
- Doj-pater a écrit:
- Bon, voilà les mots ou affixes qui me posent problème :
Je n'ai pas compris en quoi ou pourquoi ça te pose problème. Des ambiguïtés... - Doj-pater a écrit:
- -ia, -ja = suffixe indiquant le lieu: kokia, snivia, Francia, Doskia (cuisine, piscine, France, Allemagne…) et avec les indéfinis: ekia = qq-part, nekia = nulle part, talia = partout, enia = n'importe où … etc
Ici, par exemple, les noms de lieu pourraient se faire en -ia (2 syllabes) Et les indéfinis en -ja (une seule syllabe) | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Uropi 10 Mar 1 Nov 2022 - 21:23 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Udenizi = humble est formé avec ude = sous + nizi = bas: l'idée est celle d'humilier: udenizo (mettre + bas que bas, mettre + bas que terre, cf. anizo = abaisser, rus. унижать = humilier, de низкий = bas et allemand erniedrigen id de niedrig = bas).
J'vais te répondre ici, pour éviter des VA-et-vient à tout VA. Pour "humilier", j'ai opté pour obalèste (chez moi, "humble" et "modeste", c'est alàst). Pourquoi ? D'une part, j'ai opté ici pour le préfixe ob- (qui pourrait correspondre chez toi à gon-), qui est du ressort ici de l'agression, de la provocation malveillante ; et du coup, j'ai déformé alàst, qui est un mot qui représente une vertu (humble, modeste), parce que obalàste serait un affront envers les gens qui sont, justement, alàste*. Pour moi, il y aurait même une différence entre nizic liente et pavri liente. nizic : qui ne roule pas sur l'or, qui subsiste à des dépenses essentielles, et parfois quelques extras, mais sans se lancer dans des dépenses somptuaires ; beòp tradòr pavridi. pavri : qui a besoin d'aides sociales pour pouvoir joindre les deux bouts ; aides sociales sans lesquelles il deviendrait mizeric ; ude tradòr pavridi. Quelque chose de complètement différent (et plus réjouissant) : jette un œil par là. * Comment traduirais-tu en uropi ? Nor moargone dùr obalèster alàste dùse = Seuls les arrogants humilient les humbles._________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: Uropi 10 Mer 2 Nov 2022 - 11:28 | |
| - PatrikGC a écrit:
- Ici, par exemple, les noms de lieu pourraient se faire en -ia (2 syllabes)
Et les indéfinis en -ja (une seule syllabe) La différence n'est pas grammaticale: le suffixe -ia indique la notion de lieu quel que soit la catégorie grammaticale du mot: ekia (qq part) et inia (à l'intérieur) sont des adverbes, kokia & bania (cuisine et s. de bain) sont des noms. Le -j- s'emploie entre 2 voyelles pour éviter une accumulation de voyelles comme en LFN dans ciui qui me fait penser à l'espéranto ĉiuj (tous), mais se prononce en fait "kiwi" Par ex. Kongoja = Congo (pays); Kongo, c'est le fleuve Le j s'emploie également en début et en fin de mot: jar, je, jug… maj, poj, suj (an, il (neutre), joug… plus, peu, sale) Mais après ou avant une consonne on emploie le -i-, ce qui beaucoup plus naturel que le j. dia, sia, vaiz, soin (jour, soi, voyage, rêve) plutôt que dja, sja, vajz, sojn qui font plutôt bizarre (on dirait du bordure) - Anoev a écrit:
- Pour moi, il y aurait même une différence entre nizic liente et pavri liente.
nizic : qui ne roule pas sur l'or : qui subsiste à des dépenses essentielles, et parfois quelques extras, mais sans se lancer dans des dépenses somptuaires ; beòp tradòr pavridi. pavri : qui a besoin d'aides sociales pour pouvoir joindre les deux bouts ; aides sociales sans lesquelles il deviendrait mizeric ; ude tradòr pavridi. Nizic est plutôt un euphémisme pour ne pas dire franchement pavri - Citation :
- Nor moargone dùr obalèster alàste dùse = Seuls les arrogants humilient les humbles.
Solem holnasine* udenìz nizic liente*Lit. "nez-haut" qui a le nez en l'air J'ai fini mes statistiques comparatives portant sur la liste de + de 1000 mots 1) L'occidental arrive en tête avec 42,15% de similitudes avec l'Uropi 2) Le neo: 41,08% 3) L'interlingua: 40,61% 4) L'ido: 39,30% 5) Le novial:38,42% (mais il manque certains mots en novial dans la liste) 6) L'espéranto: 34,22% 7) Le volapük: 15,59% | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Uropi 10 Mer 2 Nov 2022 - 11:49 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Solem holnasine* udenìz nizic liente
*Lit. "nez-haut" qui a le nez en l'air D'après ce que j'en ai lu là, la traduction de alàst, c'est plutôt inceli. Alors, si ta phrase est effectiv'ment vraie (y a qu'à se rendre compte autour de soi, malheureusement), la phrase traduite de l'aneuvien donnerait Solem holnasine udenìz inceli liente. Donc, nizic, c'est "franchement pauvre", comme pavri ( qùv, chez moi). Comment traduirais-tu alors ma première acception ? anric ( eliplút chez moi) ? L'interlingua, le neo et l'occidental, au vu des chiffres, se triendraient dans un mouchoir. Mais ce que j'ai pas vu en détail dans la liste, c'est si ce flirt autour de la ligne des 40% concerne les mêmes mots. Qui plus est, je ne connais rien du neo. En tout cas, y aurait encore plus de trous en psolat qu'en novial, c'est dire ! Dommage, parce qu'y a un certain nombres de mots uropi (ceux d'origine romane) qui se retrouvent en psolat. Ah, au fait, qu'est-ce que tu penses de snivihas et snivihal comme parasynonymes de snivia ?
Je suis tombé sur l'article de la grammaire de l'adjectif qualificatif, et je ne manquerai pas de faire deux~trois comparaisons dans le fil que tu sais avec son équivalent aneuvien (l'article sue l'adjectif psolat est un peu sur cale). Toutefois, je voudrais te signaler une erreur malencontreuse, dans les adjectifs dérivés d'adverbes : | spel > speli | dal > dali | ner > neri | slim > slimi | | vite, rapide | loin, lointain | prêt, proche | simplement, simple |
c'est bien évidemment "près" qui est le bon adverbe. Main'nant, une petite question sur les comparatifs. J'ai vu qu'y avait deux manières (comme en anglais, selon les adjectifs) d'avoir un comparatif (mais aussi un superlatif relatif) de supériorité : par suffixation : avec - espar antéposition de l'adverbe maj.Quels adjectifs utilisent l'un, et lesquels utilisent l'autre ? J'ai supposé (à confirmer ou à démentir, comme d'habitude), que les adjectifs bruts (adjectifs-racines) qui se terminent par une consonne, comme bel, bun etc. peuvent avoir un comparatif de supériorité en - es, par contre, ceux en -I devraient avoir l'adverbe maj. Mais y a une faille à mon raisonnement : Blu est un adjectif-racine, et il se termine par une voyelle (un -U) les adjectifs verbaux (en - an et en - en) se terminent par des consonnes. Qu'en est-il des uns et des autres (ainsi que des adjectifs en - ic) ? Je suppose que, comme dans d'autres langues, certains adjectifs ( geografic, tepi, triangli...) ne supporte aucun comparatif. Pour la comparaison, ça commence là. Par ailleurs, j'ai vu soli à la fois pour "solaire" et "ensoleillé". "Solaire", je comprends, pas d'problème. Mais "ensoleillé", j'y aurais plutôt vu solen, ou bien alors solic (là, j'suis moins sûr de moi) non ? _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: Uropi 10 Jeu 3 Nov 2022 - 12:30 | |
| - Anoev a écrit:
- par suffixation : avec -es
par antéposition de l'adverbe maj.
Quels adjectifs utilisent l'un, et lesquels utilisent l'autre ?
J'ai supposé (à confirmer ou à démentir, comme d'habitude), que les adjectifs bruts (adjectifs-racines) qui se terminent par une consonne, comme bel, bun etc. peuvent avoir un comparatif de supériorité en -es, par contre, ceux en -I devraient avoir l'adverbe maj. Mais y a une faille à mon raisonnement :
Blu est un adjectif-racine, et il se termine par une voyelle (un -U) les adjectifs verbaux (en -an et en -en) se terminent par des consonnes.
Qu'en est-il des uns et des autres (ainsi que des adjectifs en -ic) ? Grosso modo tu as raison: j'ai plus ou moins suivi l'anglais: les adjectifs courts peuvent être allongés avec -es, et il vaut mieux l'éviter avec les adjectifs longs (qui deviendraient encore + longs) > bunes, pejes, beles, sunes, blues, nares (= meilleur, pire, + beau, + sain, + bleu, +noir…) Il et préférable aussi d'employer maj avec les adjectifs qui ont une terminaison: -i, -ic, -os, -iki…maj lovi, maj seni, maj huri, maj felic, maj peric, maj zelos, maj serios, maj fiziki…(+ joli, vieux, laid, heureux, dangereux, jaloux, sérieux, physique Mais il faut préciser que les 2 formes sont toujours possibles avec tous les adjectifs: maj bun, maj bel… senies, lovies…snivihàl (comme sportihàl) c'est très bien pour désigner un "ensemble natatoire*" avec plusieurs bassins *ou plutôt un "complexe aquatique" "L’Odyssée, le plus grand complexe aquatique de France...Chartres métropole a construit le plus grand complexe aquatique-patinoire de France, l’Odyssée, qui a ouvert ses portes en septembre 2009.Avec plus de 800 000 entrées par an, L’Odyssée est aujourd’hui le plus grand équipement du genre en France, avec plus de 3500m² de surfaces de bassins, couverts et en extérieur, dont : - la plus grande rivière à courant d’Europe ;
- un bassin olympique intérieur (50 mètres, 10 lignes d'eau) ;
- un bassin olympique extérieur (50 mètres, 10 lignes d'eau, ouvert en février 2014) ;
- un bassin de récupération de 25 mètres ;
- un grand bassin de loisirs et de balnéothérapie (remous, bulles…) ;
- une piscine à vague extérieure de 500m²
- un toboggan animé
- un pentagliss : toboggan extérieur à plusieurs pistes ;
- une pataugeoire intérieure ;
- une pataugeoire extérieure."
- Citation :
- Par ailleurs, j'ai vu soli à la fois pour "solaire" et "ensoleillé". "Solaire", je comprends, pas d'problème. Mais "ensoleillé", j'y aurais plutôt vu solen, ou bien alors solic (là, j'suis moins sûr de moi) non ?
Oui, c'est les deux, suivant le contexte (ton copain); solen = seul et solic, c'est plutôt ensoleillé | |
| | | PatrikGC
Messages : 6732 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: Uropi 10 Jeu 3 Nov 2022 - 12:35 | |
| jar, sja = 1 syllabe iar, sia = 2 syllabes
Donc le /i/ n'est pas un /j/. Maintenant, libre à toi d'utiliser i comme un j dans certains cas. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Uropi 10 Jeu 3 Nov 2022 - 12:42 | |
| Donc, snivihàl porte un diacritique... malgré le -I- servant de liant. C'est parce qu'on risque de trouver, par ailleurs, des suffixes en - al (comme dans central) ? J'ai fini l'article sur les comparatifs. Jettes-y un œil pour voir s'y a des corrections à apporter : déjà ça : - Dopa a écrit:
- Mais il faut préciser que les 2 formes sont toujours possibles avec tous les adjectifs: maj bun, maj bel… senies, lovies…
que j'avais pas prévu. Bientôt, le superlatif. Comment exprimes-tu le superlatif absolu (très peu + adj. ou adv.) ? mol poj ? _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: Uropi 10 Jeu 3 Nov 2022 - 18:42 | |
| - Patrik CG a écrit:
- jar, sja = 1 syllabe
iar, sia = 2 syllabes
Donc le /i/ n'est pas un /j/. Maintenant, libre à toi d'utiliser i comme un j dans certains cas. J'avais bien compris le sens de ton intervention. C'est purement une question d'esthétique scripturale: sja, dja, vajz, rujn… ça fait vraiment barbare (ou bordure si tu préfères; c'était de l'ancien Uropi) sia, dia, vaiz, ruin… paraît beaucoup + familier Maintenant pour introduire 2 syllabes dans des termes comme sia, on met un accent sur le -i-C'est le cas pour les pronoms possessifs: sìa (le sien à soi), mìa, tìa, hìa, cìa, nìa, vìa, lìa - Anoev a écrit:
- Donc, snivihàl porte un diacritique... malgré le -I- servant de liant. C'est parce qu'on risque de trouver, par ailleurs, des suffixes en -al(comme dans central) ?
Tu as raison: le diacritique n'est pas nécessaire à cause du -i-, d'autant plus qu'il n'y a plus de suffixe en -al depuis qu'on a transformé tous ces adjectifs en -ali: centrali, normali…sur le modèle de moraliCependant les noms en -al restent accentués sur le -àl: Po savo moràl, mi generàl (pour sauver la morale, mon général). - Citation :
- Bientôt, le superlatif. Comment exprimes-tu le superlatif absolu (très peu + adj. ou adv.) ? mol poj ?
Oui, c'est ça: mol poj vod, mol poje liente = très peu d'eau, très peu de gens | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Uropi 10 Jeu 3 Nov 2022 - 18:50 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Le diacritique n'est pas nécessaire à cause du -i-, d'autant plus qu'il n'y a plus de suffixe en -al depuis qu'on a transformé tous ces adjectifs en -ali: centrali, normali…sur le modèle de morali
Cependant les noms en -al restent accentués sur le -àl: Po savo moràl, mi generàl (pour sauver la morale, mon général). On aurait generàl mais snivihal alors que dans les deux cas, c'est le A (diacrité ou non) qui porte l'accent ; et c'est le -I- qui fait la différence... Tu comprendras que ça dépasse un peu ma logique. Comment traduirais-tu, par exemple, un madrigal*? Par contre, j'ai bien vu amiràl. Là, le -I- ne sert pas de liant, puisqu'il ne s'agit pas d'une agglutination, mais d'un à-postériori direct. - Citation :
- Oui, c'est ça: mol poj vod, mol poje liente = très peu d'eau, très peu de gens
Bon, c'est fait ! mais malheureusement, j'ai effacé mon inter des comparatifs ! * J'te rassure : j'l'ai pas non plus._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Uropi 10 Ven 4 Nov 2022 - 11:53 | |
| Bon, ça y est, j'ai r'commencé l' œuvre. Cela dit, j'ai besoin de toi, pour une phrase : j'ai supposée I liam ca os te ci dota pour "je l'aime autant que sa fille"... que j'ai supposée exact (pure présomption de ma part, puisqu'au lieu de mettre la traduction en Georgia, je l'ai mise en italique). Mais j't'invite à y j'ter un œil pour corriger d'éventuelles erreurs (j'ai corrigé pour le vin). Là où j'ai un doute, pour "je l'aime autant que sa fille", c'est le sens de la traduction. Je sais qu'en français, c'est l'imprécision même. J'ai paré le coup en aneuvien, en ajoutant ep* pour "je l'aime autant que sa fille l'aime", mais en uropi ? * Je ne pouvais pas changer de cas, le complément du comparatif est toujours à l'accusatif chez moi°. Sans ep, c'est : "je l'aime autant que j'aime sa fille".° Contrairement à celui du superlatif._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: Uropi 10 Sam 5 Nov 2022 - 11:06 | |
| - Anoev a écrit:
- I liam ca os te ci dota pour "je l'aime autant que sa fille"... que j'ai supposée exact (pure présomption de ma part, puisqu'au lieu de mettre la traduction en Georgia, je l'ai mise en italique).
Cette phrase reste ambigüe I liam ca os te (i liam) ci dota = je l'aime autant que j'aime sa fille I liam ca os te ci dota (liam ca) = je l'aime autant que ça fille l'aime | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Uropi 10 Sam 5 Nov 2022 - 11:39 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Cette phrase reste ambigüe
I liam ca os te (i liam) ci dota = je l'aime autant que j'aime sa fille I liam ca os te ci dota (liam ca) = je l'aime autant que ça fille l'aime D'où : comment la désambigüifier ? En espéranto, on aurait (sauf erreur de ma part), respectiv'ment : Mi amas ŝin tiom ŝian filinon pour la première Mi amas ŝin tiom ŝia filino pour la deuxième. Je suppose qu'en elko et en volapük, on peut aussi s'en sortir, puisqu'il y a un accusatif pour les noms dans ces langues, ce qui n'est le cas ni en uropi ni en interlingua. Comme je t'ai dit, en aneuvien, j'ai dû m'en sortir autrement (sans ou avec ep), parce que tous les compléments de comparatifs sont à l'accusatif. Sauf information complémentaire, actuellement, la seule manière en uropi, c'est de déparenthéser c'qu'y a ci d'ssus : le problème, c'est que ça fait des phrases lourdes à l'envi. Il y a aussi ces phrase elle l'aime comme une mère elle l'aime comme son fils. Là, il y a moins d'ambigüité sémantique, mais il reste une ambigüité grammaticale. Y a des fois, la ponctuation a un rôle essentiel ! Mange, mon fils. Mange mon fils (que dit une mère dénaturée à un invité cannibale ). _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: Uropi 10 Dim 6 Nov 2022 - 11:09 | |
| - Anoev a écrit:
- Je suppose qu'en elko et en volapük, on peut aussi s'en sortir, puisqu'il y a un accusatif pour les noms dans ces langues, ce qui n'est le cas ni en uropi ni en interlingua. Comme je t'ai dit, en aneuvien, j'ai dû m'en sortir autrement (sans ou avec ep), parce que tous les compléments de comparatifs sont à l'accusatif.
Sauf information complémentaire, actuellement, la seule manière en uropi, c'est de déparenthéser c'qu'y a ci d'ssus : le problème, c'est que ça fait des phrases lourdes à l'envi. Je reconnais qu'il y a en Uropi qqs phrases qui peuvent présenter des ambigüités, mais ce sont des cas rares, et ça me laisse de marbre (car, comme chacun sait, en Italie, le marbre, c'est un Cas Rare) Introduire un accusatif pour éviter qqs ambigüités, reviendrait à alourdir l'ensemble de la langue. Bien entendu, c'est le contexte qui permet de lever ces ambigüités: n'oublions jamais qu'aucune phrase grammaticale n'existe en dehors d'un contexte. En Novial, c'est bien pire car même les pronoms personnels n'ont pas d'accusatif (contrairement à l'ensemble des langues européennes) Je me cite (tiré de mon article sur Jespersen et le Novial) - Citation :
L'Occidental, comme l'Uropi et toutes les langues européennes ont un accusatif pour les pronoms personnels: O: me, te, le, la, les (pour mi, tu, il, illa, ille = nominatif) = U: ma, ta, ha, ca (ja, na, va), la (pour i, tu, he, ce (je, nu, vu), lu = nominatif) (me, te, le, la (le neutre, nous, vous), les).
Étrangement, le Novial n'en a pas, ce qui peut provoquer certains problèmes et ambigüités. Par exemple: N. Qui fema lo admira ? ≠ Qui fema admira lo ? = U. Kel ʒina admìr HE ? ≠ Kel ʒina admìr HA ? (Quelle femme admire-t-il ? ≠ Quelle femme l'admire ?).
Il faut être très prudent: une confusion est très facile. Elle le serait également, sans pronom personnel complément, dans des phrases comme: U: He kon ma bunes te VA (te he kon va) ≠ He kon ma bunes te VU (te vu kon ma) = Il me connaît mieux que vous (qu'il ne vous connaît) ≠ Il me connaît mieux que vous (que vous ne le connaissez); I kon ha bunes te CA (te i kon ca) ≠ I kon ha bunes te CE (te ce kon ha) = je le connais mieux qu'elle (que je ne la connais). Je le connais mieux qu'elle (qu'elle ne le connait) Pas étonnant donc que ce soit l'occidental qui ait le +de points communs avec l'Uropi. | |
| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: Uropi 10 Dim 6 Nov 2022 - 11:32 | |
| Uropi provorde - Proverbes Uropi * * * * Nu av num maj te 250 provorde in Uropi. Di provorde se ne spesific a Uropi: un moz talvos findo la in mole alten lingas (po samp 20 lingas), ekvos in poje, id bemìn in un alten linga. Po samp Nocim tale kate se gris (La nuit tous les chats sont gris, Every cat in the twilight is grey) vid finden in bemìn 11 lingas, ba Goste se wim pice, pos tri dias lu fuj vid finden in 4 lingas id Wan hol se pasiòn, nizi se razòn se solem un Itali provòrd, ba kim je se veri ! Ekvos di provorde vid adapten in Uropi wim We it a Brusèl perlàs hi sel, adapten od Espàni: Quien va a Sevilla pierde su silla (nu doʒì meto de pol po garo de rim). Ba somtemim, je dez de verid: politikore we it a Brusèl po benemo sia ki Europan dele, perlàs li sede wim nasioni deputene.Eke provorde usprès de som idea, ba in vari mode, wim po samp A u seni vols, un dik ne trike (= Fr on n’apprend pas à un vieux singe à faire la grimace, Eng you don’t teach your grandmother to suck eggs, It. Non si insegna ai gatti ad arrampicarsi, Rus Не учи рыбу плавать
- Spoiler:
Nous avons maintenant plus de 250 proverbes en Uropi.Ces proverbes ne sont pas spécifiques à l’Uropi: on les retrouve dans de nombreuses autres langues (20 L. par ex.), parfois dans quelques unes, mais au moins dans une autre langue.
Par exemple: Nocim tale kate se gris (La nuit tous les chats sont gris, Every cat in the twilight is grey) se retrouve dans au moins 11 langues; Goste se wim pice, pos tri dias lu fuj (« les invités sont comme les poissons: après 3 jours ils puent » dans 4 langues et Wan hol se pasiòn, nizi se razòn (« Quand la passion est haute, la raison est basse »), c’est seulement un proverbe italien, mais quelle vérité !
Parfois ces proverbes sont adaptés en Uropi comme We it a Brusèl perlàs hi sel (« Qui va à Bruxelles perd sa chaise » = « qui va à la chasse perd sa place »), adapté de l’espagnol: Quien va a Sevilla pierde su silla (« Qui va à Séville perd sa chaise » »): il fallait changer la ville pour garder la rime, ce qui ajoute au proverbe une vérité supplémentaire: celui qui va à Bruxelles pour s’occuper des affaires européennes perd son siège de député national.
Certains proverbes expriment la même idée mais de façon différente, comme par exemple A u seni vols, un dik ne trike (lit. « A un vieux renard, on n’apprend (montre) pas des ruses » = Fr on n’apprend pas à un vieux singe à faire la grimace, ang you don’t teach your grandmother to suck eggs, It. Non si insegna ai gatti ad arrampicarsi, Rus Не учи рыбу плавать (on n’apprend pas à sa grand-mère à gober des oeufs, aux chats à grimper, au poisson à nager…)
Eng. Rome was not built in a day Fr. Paris ne s’est pas fait en un jour It. Roma non fu fatta in un giornoD. Rom ist nicht an einem Tag erbaut worden Esp. No se ganó Zamora en una horaNl. Keulen en Aken zijn niet op één dag gebouwdDa. Rom blev ikke bygget på én dagSv. Rom byggdes inte på en dagGr. Το Παρίσι δεν έγινε σε μια μέραRus. Москва не сразу строиласьLat. Roma non fuit una die condita | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Uropi 10 Dim 6 Nov 2022 - 20:43 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Lat. Roma non fuit una die condita
Pour le latin, j'ai un doute : je croirais ben que c'est VNO DIE CONDITA. À ma connaissance du moins, DIES serait le seul (ou un des rares : mes connaissances lexicales latines sont plutôt faibles) nom masculin de la cinquième déclinaison. Si j'me trompe, peux-tu me donner une sources qui justifierait mon erreur ? Moi, je n'ai que mes souvenirs du Magnard (livre de grammaire latine, pour les classes de 6 e et 5 e, c'est dire si ça r'monte à loin !). _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: Uropi 10 Lun 7 Nov 2022 - 10:37 | |
| Je ne sais pas; je l'ai trouvé comme ça, je ne sais plus où. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Uropi 10 Lun 7 Nov 2022 - 11:09 | |
| Eh ben on a tous les deux raison. Ce mot est dit aussi bien pour la durée d'ensoleillement (ou plutôt : de lumière diurne) que pour la date. Il est dit aussi pour le temps qu'y fait, mais là, c'est pas dans l'sujet. Comme tu pourras voir dans le lien, y aurait aussi bien DIES DICTA que DIES TRANQVILVS. Est-ce que le genre dépend de l'usage ? Si oui, c'est toi qui as raison. Si c'est couci-couça-fifty-fifty, c'est... nous deux. Pour le jour, justement, j'aimerais bien que tu jettes un œil par là : j'ai eu des trous en uropi, et si tu pouvais les remplir, ça m'arrangerais bien (jour et nuit, journée*). * Un d'ces quatre, je me pencherai sur "matinée, soirée..." : y a d'quoi en dire..._________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: Uropi 10 Mar 8 Nov 2022 - 12:23 | |
| - Anoev a écrit:
- Pour "jour et nuit"°, là, en uropi, je ne sais pas trop (Dopa ?)
Je n'ai pas vu "journée" dans le Vordar. Pas étonnant car il n'y a pas de mot spécifique. J'avoue que j'ai du mal à faire la différence quand je lis les définitions suivantes: Jour: Espace de temps entre le lever et le coucher du soleil. Journée: Espace de temps qui s'écoule du lever au coucher du soleil. Je crois que l'on emploie l'un ou l'autre en fonction du contexte: Bonne, froide, mauvaise, pluvieuse, tiède journée; journée d'automne, de printemps, d'été.U bun, frij, pej, liuvi, tepi dia; otemi, vernu, somu diapasser la journée à dormir, journée de travail. paso de dia sopan, varkidiàCe fut une dure, sanglante, terrible journée : je sì u dar, glodi, stragi diaLà où ça devient intéressant, c'est quand le mot jour désigne autre chose que la journée: lumière du jour: = diulùcsous un jour nouveau: = in u novi luc Pour "jour et nuit", tout simplement dianòc, mais la plupart du temps on emploie dia: 3 jours de voyage: tri dias vaizi: il n'est pas précisé si on s'arrête pour dormir. | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8436 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Uropi 10 Mar 8 Nov 2022 - 12:38 | |
| Pour moi, journée insiste sur la durée, ou quantité comme tous les mots en ée en français (pelletée, cuillérée, brouettée, etc.). Mais sinon effectivement, c'est le même mot. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Uropi 10 Mar 8 Nov 2022 - 12:56 | |
| Bien lu. Tiens, à Dopa et à vous tous, j'ai ce questionnement : Les jours sont plus courts en hiver qu'en été, et pourtant, les semaines ont, quelque soit la saison, la même durée (sept jours). - Pourquoi donc ?:
Ben parce que, dans une semaine, on compte aussi les nuits !
Blague tombant à plat en aneuvien, j'regrette :
Deavar • kortere ivèrnev qua estyw; pryl heptave (hep deave) habe, nedràquat gyretev, àt idem hoon.
Tiens, une blague (c'était bien avant la photo numérique !) : Un homme se rend, le lendemain d'avoir laissé ses pellicules à développer chez le photographe, pour récupérer ses boites de diapositives : -Désolé monsieur, elles ne seront là qu'après-demain. -Mais enfin ! sur votre devanture, il y a écrit : travaux en 24 heures ! -Mais oui, monsieur" qu'y répond l'autre, sans s'énerver : "trois journées de huit heures.
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Dernière édition par Anoev le Mar 8 Nov 2022 - 13:10, édité 2 fois | |
| | | Oliel
Messages : 136 Date d'inscription : 04/07/2022 Localisation : Québec
| Sujet: Re: Uropi 10 Mar 8 Nov 2022 - 13:03 | |
| - raconter sa journée - raconter son jour... de mariage - On s'ai vu durant la journée. - On sait vu durant le jour. Les deux secondes phrases semble souligner l'aspect lumineux du "jour" On dit "Un jour de mariage". Dit-on un "jour de travail" ? L'expression "jour de mariage" peut employer le mot jour par poésie. Peut-on dire "durant la journée, alors qu'il faisait nuit..." - la journée commence... On va travailler. - Le jour commence... Il faut se préparer. "Jour" et "soir" semble associer à de événements consacrés. "Journée" et "soirée" semblent progressifs. | |
| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: Uropi 10 Mar 8 Nov 2022 - 13:09 | |
| - Velonzio a écrit:
- Pour moi, journée insiste sur la durée, ou quantité comme tous les mots en ée en français (pelletée, cuillérée, brouettée, etc.).
Mais sinon effectivement, c'est le même mot. Oui, c'est comme ça que je le ressent moi aussi, mais on n'a pas cette possibilité dans toutes les langues: la plupart se contentent du mot "jour", Tag, dien' etc. Tous les mots que tu citent prennent en Uropi le suffixe -ad : spalad, kocelad… on a aussi vespen, vespenad (soirée dans le sens de "fête, spectacle"… à la rigueur, on pourrait avoir. dia, diad mais je n'en vois pas trop l'utilité Oliel, oui, il y a tout un tas de subtilités, par ex. working day se traduit par jour ouvré ou journée de travail: là la différence m'échappe pour " durant le jour et durant la journée" on a pour les deux during the dayPeut-on dire "durant la journée, alors qu'il faisait nuit..." Non, puisque la journée (et le jour) vont du "lever au coucher du soleil"pas on peut dire "on s'est vu ce jour-là" quelle que soit l'heure (jour par extension)- la journée commence... On va travailler.- Le jour commence... Il faut se préparer. Là, j'ai l'impression que l'on prend journée dans le sens journée de travail, alors que jour garde sa 1e définition: le jour se lèveLa différence est très subtile et je suis persuadé que qqun qui apprend le français s'emmêle toujours les pinceaux. En Uropi, on a choisi la simplicité avec un seul mot: dia:varkidià (de travail), vedidià (de mariage), nu vizì unaltem trawàn de dia (pendant le jour, la journée), de dia inìz… un ve ito varko, de dia inìz, un doʒ predizo sia…Quant à matinée, je n'ai jamais compris pourquoi les "descendants de Descartes" la plaçaient l'après midi, sauf peut être parce que les théâtreux ne se lèvent jamais avant midi…
Dernière édition par Doj-pater le Mar 8 Nov 2022 - 13:37, édité 2 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Uropi 10 Mar 8 Nov 2022 - 13:14 | |
| - Doj-pater a écrit:
- à la rigueur, on pourrait avoir. dia, diad mais je n'en vois pas trop l'utilité.
Eh ben tu vois, diad aurait été une très bonne traduction, soit de deava, soit (même plutôt) de davet. Mais je m'égare, parce que j'ai vu diu pour "diurne", donc faudrait tout refaire ( diadi)... - Doj-pater a écrit:
- Oui, il y a tout un tas de subtilités, par ex. working day se traduit par jour ouvré ou journée de travail: là la différence m'échappe...
À moi aussi. Raison pour laquelle j'ai voulu m'attaquer au problème... à ma façon (qui est hors-sujet ici). Dans un autre registre, pourquoi, dans les spectacles* (théâtre, cinéma, cirque...) dit-on "matinée" pour une représentation ayant lieu... l'après midi ? - Supposition:
Peut-être parce que le repas principal, dans le milieu du spectacle, c'est pas le déjeuner (12:00) mais le dîner. Mais bon... j'm'avance un peu.
* Y a pas qu'en France ! à preuve !_________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Troubadour mécréant
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| Sujet: Re: Uropi 10 Mar 8 Nov 2022 - 16:33 | |
| - Doj-pater a écrit:
- J'avoue que j'ai du mal à faire la différence quand je lis les définitions suivantes:
Jour: Espace de temps entre le lever et le coucher du soleil. Journée: Espace de temps qui s'écoule du lever au coucher du soleil. Ces définitions obscurcissent plus qu'éclairent. À la base, le jour, c'est le phénomène récurrent de clarté, tandis que la journée est l'espace de temps. Idem pour nuit et nuitée. Le sens élargi de jour pour journée+nuitée est une extension de langage. | |
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