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Sujet: Re: Elko 3 Sam 25 Mar 2023 - 9:25
Parle-nous un peu d'la voix pronominale en elko, ça m'intéresse (et pas que moi, j'suppose).
Y a-t-il une forme particulière du pronom (inédite)*? une particule en plus (comme en aneuvien) ? ou bien, comme en français le pronom est-il doublé°?
Manqdebol, je ne peux pas accéder à Elkodico (panne) pour donner des exemples (je me lave).
Je suppose qu'il n'y a pas de verbes essentiellement pronominaux (ce serait une relex). Qu'en est-il des voix réciproque (aimez-vous les uns les autres) et concaténée (les camions se suivent) ?
*. lu lami e ? = est-ce que tu te vois ? °Lo lami lo e ? Même traduque. Pour la particule (calque de l'aneuvien), je n'ai pas de supposition.
Du coup, naro signifierait le nom "ego", un peu comme dans la phrase "il a laissé parler son ego", non ?
Oui c'est exactement ça.
Il a laissé parler son ego. . go lau kowi naro sa .
Citation :
Existeraient-ils des noms (difficiles à traduire en français, mais dans un autre univers du multivers d'Ægis, rien ne devrait être exclu) comme nalo et nago ?
nalo signifie "aiguille, point, finesse" nago signifie "ongle, plastique rigide"
Ce ne sont pas ces clés qui sont à l'origine des pronoms lo ("tu") et go ("il, elle") mais les clés TĖL (alter ego) et DOG (tiers, tierce personne). Clés qui peuvent elles aussi être utilisées seules.
. lo tėlo ra . ("Tu es mon alter ego.") . ko dogo bau kowi ri ko . ("C'est une tierce personne qui m'a dit cela.")
Anoev a écrit:
Parle-nous un peu d'la voix pronominale en elko, ça m'intéresse (et pas que moi, j'suppose).
Y a-t-il une forme particulière du pronom (inédite) ? une particule en plus (comme en aneuvien) ? ou bien, comme en français le pronom est-il doublé ?
Pour répondre précisément à ta question, il faut présenter le fonctionnement des verbes dans son intégralité.
Il existe 2 types de verbes :
•-au (les verbes statiques) : Ils traduisent un état ou un état d'âme (dormir, voir, aimer, apprécier, être, demeurer, habiter, ...) > ce suffixe est aussi utilisé par les auxiliaires et les préverbes. •-i (les verbes dynamiques) : Ils traduisent une action ou un changement d'état (endormir, regarder, devenir, emménager, manger, apprendre, ...)
Ensuite, la diathèse s'exprime généralement au moyen d'endofixes :
•-a- (la voix décausative) •-e- (la voix passive) •-i- (la voix active) •-o- (la voix réfléchie)
mili ("taper, frapper, cogner") milau pas de traduction statique
milai ("se cogner [accidentellement] ") milei ("être tapé, se faire taper") mili ("taper") miloi ("se taper [volontairement] ")
Donc pour répondre à ta question, la voix réfléchie se fait avec le suffixe -oi.
miloi ("se taper ")
mais il se distingue de milai qui traduit une action accidentelle.
ex : de colère, je me suis tapé la tête contre un mur > miloi ex : je me suis cogné accidentellement contre le pied de la table > milai
Ensuite, la voix réfléchie peut s'exprimer par la particule "se" ou l'adverbe "kise" et la réciprocité par la particule "ze" ou l'adverbe "kize".
Ils se parlent (à eux-mêmes) :igo se kowi Ils se parlent (l'un à l'autre) :igo ze kowi
Pour ce que tu appelles "voix concaténée", l'elko a recours à la particule "ze" voire en paraphrasant par " avance en file"
Les camions se suivent : iberako ze mori voire iberako more waki
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Sujet: Re: Elko 3 Sam 25 Mar 2023 - 12:03
Ziecken a écrit:
nalo signifie "aiguille, point, finesse" nago signifie "ongle, plastique rigide"
J'ai donc tout faux.
Ziecken a écrit:
Il existe 2 types de verbes :
•-au (les verbes statiques) : Ils traduisent un état ou un état d'âme (dormir, voir, aimer, apprécier, être, demeurer, habiter, ...) > ce suffixe est aussi utilisé par les auxiliaires et les préverbes. •-i (les verbes dynamiques) : Ils traduisent une action ou un changement d'état (endormir, regarder, devenir, emménager, manger, apprendre, ...)
C'a changé, non ? Parce qu'autrefois, y avait les verbes dynamiques en -I (inchangé) et les verbes statifs (ou équivalents) en -A. Ainsi, on avait :
. igo lama . pour "ils voient" . igo lami pour "ils observent, ils regardent".
Citation :
Ensuite], la diathèse s'exprime généralement au moyen d'endofixes :
•-a- (la voix décausative) •-e- (la voix passive) •-i- (la voix active) •-o- (la voix réfléchie)
mili ("taper, frapper, cogner") milau pas de traduction statiques, alors cette forme verbale peut être utilisée en préverbe ("taper afin de + verbe actif") ex. : . go milau niki . ("Il donne des coups afin de gagner."
milai ("se cogner [accidentellement] ") milei ("être tapé, se faire taper") mili ("taper") miloi ("se taper [volontairement] ")
Donc pour répondre à ta question, la voix réfléchie se fait avec le suffixe -oi.
miloi ("se taper ")
mais il se distingue de milai qui traduit une action accidentelle.
ex : de colère, je me suis tapé la tête contre un mur > miloi ex : je me suis cogné accidentellement contre le pied de la table > milai
Ensuite, la voix réfléchie peut s'exprimer par la particule "se" ou l'adverbe "kise" et la réciprocité par la particule "ze" ou l'adverbe "kize".
Il se parle :ago se kowi Ils se parlent :igo ze kowi
Pour ce que tu appelles "voix concaténée", l'elko a recours à la particule "ze" voire la paraphrase avance en file
Les camions se suivent : iberako ze mori voire iberako more waki
J'vais r'garder ça d'plus près, pour comprendre. Je suppose que ces formes sont propres à toutes les versions de l'elko, et pas seulement à l'asique.
Non, juste sur l'étymologie de ces deux clés. Je pense que tu as extrapolé les racines à partir de la première syllabe NA.
Anoev a écrit:
C'a changé, non ? Parce qu'autrefois, y avait les verbes dynamiques en -I (inchangé) et les verbes statifs (ou équivalents) en -A. Ainsi, on avait :
. igo lama . pour "ils voient" . igo lami pour "ils observent, ils regardent".
Oui, c'était le cas autrefois mais cela a changé il près de 5 ans pour contrer les problèmes d'ambiguïté causé par le suffixe "-a" qui également celui des adjectifs.
Ainsi on peut distinguer les adjectifs en "-a" des verbes statiques en "-au". Ces verbes statiques comprennent les auxiliaires qui par définition dépendent du verbe qui suit. Ce lien, cette dépendance est marquée par le ligatif (-u).
. ro kau kowi . ("Je peux parler.")
Dans le constituant verbal, si il y a des verbes avant le verbe en -i, ils porteront le ligatif : ce sont les préverbes :
. ro nisau kori . ("J'aime bien danser.") . ro ketiu kori . ("je commence à danser.")
Le ligatif ne marque pas que le fait de précéder un verbe en -i mais traduit aussi toutes les préposition interverbales que l'on trouve en français : à, de, pour, afin de, ...
Anoev a écrit:
J'vais r'garder ça d'plus près, pour comprendre. Je suppose que ces formes sont propres à toutes les versions de l'elko, et pas seulement à l'asique.
Oui, tous les dialectes utilisent ces formes.
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Sujet: Re: Elko 3 Sam 25 Mar 2023 - 22:49
Seule remarque : verbe statique+verbe en i peut être remplacé par une seule agglomération lexicale de verbe en -i.
Je veux parler ou danser pourra donner : - ro roskowi. - ro roskori.
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Sujet: Re: Elko 3 Sam 25 Mar 2023 - 23:03
Ça pourrait marcher... à condition que le verbe dynamique ne dispose pas déjà de deux clés...
[...] le pronom impersonnel, comme dans "il pleut" ; pour l'elko, je suppose deux possibilités :
soit go, comme pour le pronom neutre, soit rien du tout, juste le verbe.
Il n'y a pas de pronom personnel en elko :
il pleut ("lali voire lallai")
Anoev a écrit:
Sinon, concernant ogo, je suppose que c'est toujours pour un animal, humain inclus ? Malheureusement, sans Elkodico, impossible pour moi de citer un exemple.
Comme tu le sais je suis en plein réflexion sur la grammaire de l'elko. Ce point est l'un sur lequel se pose encore ma réflexion.
A priori, les préfixes de genre ne s'appliquent qu'aux êtres humains
piso ("bétail, ruminant")
apiso ("vachère") et non ("vache") qui se dit nata piso
Au départ, ces préfixes étaient pour tous les êtres animés sans distinction. Je continue de réfléchir à la question.
Anoev a écrit:
Un mot à propos de kau :
Est-ce l'équivalent de can (eng), pòten (anv) [capacité] ?
ou bien de may (eng), kàn (anv) [probabilité, opportunité, licence] ?
La particule "kau" n'exprime que la capacité. Elle vient de la clé GĖK (aptitude).
La probabilité s'exprime au moyen de la clé WAD (doute, probabilité)
. go wadau kori ? ("Peut-il danser ?")
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Sujet: Re: Elko 3 Dim 26 Mar 2023 - 16:40
Aha ! j'avais oublié WAD ! effectiv'ment, c'est logique.
Sinon, là où j'ai planté, c'est bien pour apiso, que, spontanément j'aurais bien vu pour "vache", quant à "vachère", j'voyais bien amano pisoa (femme s'occupant de bovins), à ne pas confondre avec pisa amano (femme à l'allure bovine)*.
*Eeeeh ouais ! ma logique aneuvienne de construction de mots n'est pas adaptable à l'elko, j'dois bien m'mett'ça dans l'citron ! chez moi, y a boovenkad = vachère boovkad (non attesté par l'Académie de Nakol) = femme à l'allure bovine.
Sinon, là où j'ai planté, c'est bien pour apiso, que, spontanément j'aurais bien vu pour "vache", quant à "vachère", j'voyais bien amano pisoa (femme s'occupant de bovins), à ne pas confondre avec pisa amano (femme à l'allure bovine)*.
Au départ, les suffixes de genre étaient utilisés par tous les êtres animés, sans distinction. Cela se rapproche de mes valeurs antispécistes.
Toutefois, cela n'est pas sans générer certaines ambiguïtés, comme celles que l'on a vu avec "apiso".
J'ai pensé toutefois à une alternative : utiliser le catégorisation DOW (profession)
pisdo = métier qui consiste à s'occuper des ruminants
opisdo = celui ou celle qui exerce ce métier (vacher ou vachère) apisdo = celle qui exerce ce métier (vachère) episdo = celui qui exerce ce métier (vacher)
ensuite, on utilise le catégorisateur WEK (animal) pour les animaux
piseko (ruminants)
apiseko = vache opiseko = bœuf episeko = taureau
que l'on pourrait simplifier en :
apiso = vache opiso = bœuf episo = taureau
Car actuellement les circonfixes a-o, e-o et i-o ne désignent que les êtres humains. Donc affaire à suivre
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Toutefois, la définition que j'utilise ici n'est peut-être pas la plus commune. D'ailleurs, je ne suis pas sûr qu'elle colle avec la notion de langue contextuelle utilisée pour l'Elko. S'agit-il de deux notions différentes?
Cela ne répond peut-être pas à ta question, aussi, pour être plus clair, je vais expliquer comment cela fonctionne en elko.
En elko, le contexte est fondamental. C'est sans doute l'une des difficultés de cette idéolangue.
Contexte / lexique :
La particularité de l'elko c'est que le locuteur construit son vocabulaire en fonction de sa propre vision du monde. Les mots ne sont ainsi pas fixés par un dictionnaire : Cela dans le but de vérifier l'hypothèse Sapir-Whorf.
ex. avion peut se traduite par ranako ("véhicule du ciel"), zelako ("oiseau-véhicule"), sakzelo("oiseau de métal"), ...
Les mots se construisent à partir de clés et les locuteurs les choisissent en fonction de leur propres représentation.
Ensuite en fonction du contexte on utilisera des mots précis si le contexte ne l'est pas et des mots vagues si le contexte est précis.
Contexte / grammaire:
De nombreuses règles de grammaire sont liées au contexte comme la reprise.
Beaucoup de mots sont omis si le contexte est clair, y compris les articles, les noms, les verbes mais aussi, le genre, le nombre, la conjugaison, ...
ex. : ro tini tino ("j'ouvre une porte") = ro tini
ex. : go tapoa ("il (vient) de la forêt)
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ex. avion peut se traduite par ranako ("véhicule du ciel"), zelako ("oiseau-véhicule"), sakzelo("oiseau de métal"), ...
Les mots se construisent à partir de clés et les locuteurs les choisissent en fonction de leur propres représentation.
Intéressant, cela serait intéressant une pièce de théâtre dans lequel les protagonistes parlent elko, les mots divergeraient radicalement en fonction des individus, ce serait incroyable!
Ah, la nostalgie m'atteint, du temps où tu m'enseignais l'elko sur Discord, j'aimais apprendre cette langue que j'ai malheureusement oublié pour la plupart...je me rappelle être un bon élève, j'apprenais relativement vite.
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Sujet: Re: Elko 3 Mer 29 Mar 2023 - 22:15
Ziecken a écrit:
Ex. : ro tini tino ("j'ouvre une porte") = ro tini.
C'est pour moi, un aspect vach'ment obscur. Pour moi, . ro tini . c'est "j'ouvre", point trait. Du moins, si on prend dans l'absolu. Rien n'indique qu'il s'agisse d'une porte (sauf que, là, les deux mots - le verbe et le nom - utilisent la même clé, mais ça, y faut le savoir). Il peut s'agir, par exemple, d'une fenêtre, d'un livre, d'une carcasse d'animal, d'une bouche d'égoût. "J'ouvre", tout seul, effectiv'ment, relève du contexte. Si le texte dit auparavant, qu'on est dans une bibliothèque, on a le choix entre un livre, une porte ou une fenêtre ; si la scène a lieu dans un abattoir, on peut ouvrir une porte (de chambre froide), une fenêtre (pour aérer un peu), une carcasse, mais aussi un livre (de comptes). Bref, pour moi, du moins, le contexte est un vrai piège... Mais peut-être que les Losdans s'en sortent mieux, et que la phrase, en quelque sorte, ressemble un peu à un caractère sanskrit : dans une consonne sanskrite, quand y a rien d'accroché, la consonne se prononce d'emblée avec le phonème vocalique [ä]. Il faut un diacritique en plus pour avoir une autre voyelle ou rien du tout. Eh bien ici, c'est un peu pareil : s'y a rien derrière le verbe, on pense implicitement à une porte. Manqdebol pour moi pour l'assimilation des finesses de l'elko : je ne suis pas losdan. Tant pis pour moi. Mais bon, heureusement, j'arrive quand même à assimiler quelques bribes...
Ziecken a écrit:
ex. avion peut se traduite par ranako ("véhicule du ciel"), zelako ("oiseau-véhicule"), sakzelo("oiseau de métal"), ...
Les mots se construisent à partir de clés et les locuteurs les choisissent en fonction de leur propres représentation.
Par contre, là, c'est pas mal : on peut avoir des synonymes à peu d'frais ! J'opterais plutôt (personnellement) pour ranako.
C'est pour moi, un aspect vach'ment obscur. Pour moi, . ro tini . c'est "j'ouvre", point trait. [...]
la clé de base est TIN (porte)
tino est donc "porte" tini signifie (excuse moi) "fermer"
ro tini tino = je ferme une/la porte
Etant donné que c'est la même clé, on se cas on omet le nom.
C'est comme : wami wamo ("manger de la nourriture") on dit juste wami
Si tu fermes autre chose qu'une porte alors tu le précise. Sauf si dans le contexte ou le cotexte tu sais de quoi il s'agit, un peu comme en français
ro tini timo ("je ferme la fenêtre")
Si tu parles avec un ami qu'il fait froid et que tu te diriges vers la fenêtre tu peux te contenter d'un tini ("je ferme") on comprendra que c'est de la fenêtre dont il s'agit. Dans le cas où aucun contexte ni cotexte ne peut apporter de précision, il faudra ajouter le nom adéquat.
Anoev a écrit:
Par contre, là, c'est pas mal : on peut avoir des synonymes à peu d'frais ! J'opterais plutôt (personnellement) pour ranako.
J'utilise ranako aussi.
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Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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Sujet: Re: Elko 3 Jeu 30 Mar 2023 - 11:17
Manqdebol, Elkodico est en charpie ; j'airais bien aimer savoir si le verbe timi a cours.
Y a quelque chose qui me gêne un peu, dans tout ça. Tino, c'est une porte, bon. Là, ça va. Une porte, soit on la ferme, soit on l'ouvre (une fenêtre aussi, d'ailleurs). Qu'est-ce qui indique, explicitement, dans la clé TIN associée au suffixe verbal -I, qu'il s'agisse d'ouvrir ? ou de fermer ?
Comment dirait-on
"laisse la porte ouverte" ? "laisse la porte fermée" ? "laisse la porte" ?
Oui, je réfléchis à la création d'un nouveau site. Je le voudrais plus concis et plus fonctionnel. Un wiki me paraît plus approprié. Mais l'hébergement est limité sur les hébergeurs gratuits, et je ne sais pas comment devenir mon propre hébergeur.
Anoev a écrit:
j'airais bien aimer savoir si le verbe timi a cours.
Que veux-tu dire ?
Si la question est de savoir si il est utilisé la réponse est oui.
Anoev a écrit:
Y a quelque chose qui me gêne un peu, dans tout ça. Tino, c'est une porte, bon. Là, ça va. Une porte, soit on la ferme, soit on l'ouvre (une fenêtre aussi, d'ailleurs). Qu'est-ce qui indique, explicitement, dans la clé TIN associée au suffixe verbal -I, qu'il s'agisse d'ouvrir ? ou de fermer ?
Oui, je me suis posé la même question. Il fallait que j'ai une clé pour "fenêtre" et une clé pour "porte". ça ok c'était facile. Les clés sont liées par le principe d'analogie propre à toutes les clés.
Ensuite, il me fallait un mot pour ouvrir et un mot pour fermer. Là, cela relève de mon attribution sémantique subjective.
Mon explication.
- La porte a pour objectif d'être ouverte ou fermée mais elle reste fermée la plupart du temps. - La fenêtre a pour objectif de faire pénétrer la lumière (oui!) mais aussi d'aérer la pièce et c'est plutôt la fenêtre qu'on laisse ouverte bien plus que la porte.
Du coup TIN (porte) est liée à la fermeture et TIM (fenêtre) à l'ouverture.
Anoev a écrit:
Comment dirait-on
"laisse la porte ouverte" ? "laisse la porte fermée" ? "laisse la porte" ?
"laisse la porte ouverte" : . nelau tino tima !! "laisse la porte fermée" : . nelau tino tina !! "laisse la porte" : . nelau tino !!
NEL (abandon, laisser) donner neli ("abandonner, délaisser") et nelau ("laisser"). toujours cette opposition vers dynamique en -i et verbes statique en -au.
Anoev a écrit:
Comment tu t'en sort pour les adjectifs ?
ka pego pour "ce cheval" ? ca iwako pour "ces véhicules-ci" ? ṅa aimano pour "ces-femmes-là" ?
Oui exactement.
ca iwako peu également se réduire à icako
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Dernière édition par Ziecken le Jeu 30 Mar 2023 - 18:56, édité 1 fois
Ensuite, il me fallait un mot pour ouvrir et un mot pour fermer. Là, cela relève de mon attribution sémantique subjective.
Mon explication.
- La porte a pour objectif d'être ouverte ou fermée mais elle reste fermée la plupart du temps. - La fenêtre a pour objectif de faire pénétrer la lumière (oui!) mais aussi d'aérer la pièce et c'est plutôt la fenêtre qu'on laisse ouvert que la porte.
Du coup TIN (porte) est liée à la fermeture et TIM (fenêtre) à l'ouverture.
C'est troublant, je viens de lire ton explication que je trouve bien ficelée et respectant ma logique, pourtant, en lisant la conclusion que tu en tire je suis pris de court.
Avec ton explication j'avais compris que "ouvrir" était relié à fenêtre car quand on y prête attention c'est pour l'ouvrir, et "fermer" relié à porte car idem, quand on y porte (c'est le cas de le dire) attention on la ferme.
PS. Je comprends maintenant pourquoi dans ma jeunesse j'ai ouvert autant de livres de TINTIN
Citation :
Oui, je réfléchis à la création d'un nouveau site. Je le voudrais plus concis et plus fonctionnel. Un wiki me paraît plus approprié. Mais l'hébergement est limité sur les hébergeurs gratuits, et je ne sais pas comment devenir mon propre hébergeur.
Belle initiative, et concernant les autres wikis obsolètes?
Anoev Modérateur
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Sujet: Re: Elko 3 Jeu 30 Mar 2023 - 17:45
Kavelen a écrit:
PS. Je comprends maintenant pourquoi dans ma jeunesse j'ai ouvert autant de livres de TINTIN
D'autant plis que Tintin, en allemand, s'appelait Tim. Coïncidence ?
C'est troublant, je viens de lire ton explication que je trouve bien ficelée et respectant ma logique, pourtant, en lisant la conclusion que tu en tire je suis pris de court.
Avec ton explication j'avais compris que "ouvrir" était relié à fenêtre car quand on y prête attention c'est pour l'ouvrir, et "fermer" relié à porte car idem, quand on y porte (c'est le cas de le dire) attention on la ferme.
Cela signifie que tu aurais vu plutôt :
TIN (porte, fermeture) tini ("ouvrir") TIM (fenêtre, ouverture) timi ("fermer")
Kavelen a écrit:
PS. Je comprends maintenant pourquoi dans ma jeunesse j'ai ouvert autant de livres de TINTIN
Kavelen a écrit:
Belle initiative, et concernant les autres wikis obsolètes?
Je pense que l'on pourra y avoir accès de temps à autre. Lorsque ce sera le cas on copie-collera les contenus que l'on souhaite conserver.
Mais je pense que c'est aussi l'occasion de tout repenser.
Je ne pourrais pas me pencher sur ce problème pour le moment étant donné du peu de temps dont je dispose mais je ne lâche pas l'affaire. Si quelqu'un a une idée pour créer ou héberger un wiki, qu'il n'hésite pas à faire des propositions.
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C'est troublant, je viens de lire ton explication que je trouve bien ficelée et respectant ma logique, pourtant, en lisant la conclusion que tu en tire je suis pris de court.
Avec ton explication j'avais compris que "ouvrir" était relié à fenêtre car quand on y prête attention c'est pour l'ouvrir, et "fermer" relié à porte car idem, quand on y porte (c'est le cas de le dire) attention on la ferme.
Cela signifie que tu aurais vu plutôt :
TIN (porte, fermeture) tini ("ouvrir") TIM (fenêtre, ouverture) timi ("fermer")
Encore non, ...
TIN (porte, ouverture) tini ("fermer") TIM (fenêtre, fermeture) timi ("ouvrir")
TIN (porte, ouverture) tini ("fermer") TIM (fenêtre, fermeture) timi ("ouvrir")
On va y arriver.
En elko, la clé est présentée en majuscules et le virtuème* entre parenthèses. Etant donné que selon le contexte la valeur sémantique d'une clé (=virtuème) peut être amenée à changer, on ajoute d'autres référents entre parenthèse.
Par exemple, la clé TIN seule n'évoque rien pour des non locuteurs. Dès lors, un indice sémantique est placé à côté entre parenthèses, c'est le virtuème. Le mot placé dans cet espace sera le plus général. On parle alors de "référent principal" ici c'est "porte". Mais un même virtuème peut avoir plusieurs référents.
Comme référent secondaires pour cette clé, on peut trouver "fermeture" mais aussi "battant". Attention, lorsque l'on indique un référent secondaire dans le virtuème, on indique également le principal :
TIN (porte, fermeture) et non TIN (fermeture)
Ainsi, en toute logique TIN (porte, fermeture) donne tini ("fermer"). Si TIN évoquait la notion d'ouverture, tini signifierait "ouvrir"
D'autres constructions avec TIN (porte)
WAK (véhicule) + TIN (porte) = aktino ("portière") WAB (cœur, principal) + TIN (porte) = abtino ("porte d'entrée, porte principale") PEL (maison) + TIN (porte) = aktino ("porte de maison") WOT (pièce d'habitation) + TIN (porte) = ottino ("porte intérieure")
TET (chat) + TIN (porte) = tettino ("chattière") TIM (fenêtre) + TIN (porte, battant) = timtino("volet battant") à ne pas confondre avec : TIM (fenêtre) + LUM (paupière, fermeture verticale) = timlumo("volet vertical")
*Le terme de "virtuème" est emprunté au grammairien Pottier, il traduit la valeur sémantique d'un mot qui peut être amenée à changer selon le contexte dans lequel ce mot est utilisé.
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Sujet: Re: Elko 3 Ven 31 Mar 2023 - 12:34
Pour la portière, bien vu, c'est effectiv'ment, la porte d'un véhicule, encore que aktino puisque convenir pour des portes un peu plus conséquentes comme des portes de bus, de train ou de bateau, et là, on peut plus vraiment parler de portière.
Mais à propos de porte et de véhicule, j'avais pensé aussi à un porche (une porte par laquelle peuvent passer des véhicules), et là, j'dois dire qu'en elko, j'dois avouer qu'je sèche un brin. On peut pas inverser les clés, le catégorisateur doit rester TIN puisqu'il s'agit aussi d'une porte. Comme il s'agit d'accès à des véhiciles, on a, bien sûr WAK. Donc, on pourrait penser à aktino, mais là, on revient à la porte qui ferme LE VÉHICULE LUI-MÊME. S'en remettre au contexte ? Là, ça va pas être évident. Ou bien alors on réfléchit à propos du porche. Tino c'est surtout le dispositif d'huisserie, alors qu'un porche, c'est surtout le passage lui-même, du coup, on pourrait changer de clé pour le catégorisateur. Et là, sans Elkodico, je sèche pour de bon !
Pour abtino, j'avais vu aussi "portail", mais là où je sèche (d'cidément, c'est une manie !) c'est pour le portillon. Là plusieurs possibilités... J't'en laisse le soin.