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Sujet: Re: Défis lexicaux Lun 10 Aoû 2020 - 23:44
Anoev a écrit:
En fait, çui-ci serait plus un défi grammatical qu'un défit lexical. Comment vous en sortez-vous avec les flexions grammaticales (nombres, éventuellement cas) de mots musicaux internationaux comme "opus" et "opéra" ?
J'ai eu (en plus de mes langues), un début de réponse en uropi pour opera, la réponse espérantiste pour opero est assez limpide (opero, -n, -j, -jn). Pour l'interlingua, toujours pour opera, c'est assez limpide aussi, je pense : operas. Pour les langues qui ont choisi un nom complètement différent (elko, kotava, volapük, la question ne se pose même pas, surtout en kotava où même la flexion plurielle n'a pas cours). Chez moi, c'est opera, operas, operan, operav, avec un -R ou un -E au pluriel, selon la lettre finale au singulier (operar, operase etc).
Pour "opus", c'est un peu plus délicat : le nom n'a pas été traité chez Idéolexique ; je ne l'ai vu ni dans Elkodico, ni dans le Vordar, ni dans le Reta, ni dans le Vivo (ça commence à faire... peu). Il apparaît dans le Dico interlingua, cependant. En aneuvien, il se décline comme les autres noms en -S (invariable à l'accusatif). Là où j'coinçouille un max, eh ben c'est en... psolat ! Pour "opéra", ça va : j'ai operá, et sa déclinaison ne pose aucun problème. Mais pour "opus", si je veux garder un semblant de latinitude, je dois... renoncer à une terminaison en -us (un comble !) et (peut-être) opter pour oper. Le risque de confusion (au diacritique près), ce serait operí (pour "opéra") vis à vis de operi (pour "opus")... ou bien alors, j'opte pour une déclinaison irrégulière ! Affaire à suivre.
Très intéressant à traduire cette paire « ouvrable » que forment l’italianisme opera ( lirica ? di canto ?) et le total latinisme : opus ( plutôt un anglo-latinisme , non ?) . En méhien, le vrai latin: OPVS/OPERIS , sn m’a donné òpeŗ/ òpero, sm : travail (produit) , œuvre dont je peux déduire operel : élément d’un œuvre ( qui est une série de production artistique : les œuvres , sf, en français ) et préciser par son composé artioperel : « opus » d’un artiste… Mais par déférence envers la patrie de Rossini, Verdi, Donizetti ecc.. je choisi de transposer òpera, comme dérivé féminin et "primo-déclinable"* de òpeŗ/-ero, pour traduire l’italianisme, (tant pis pour les Opern du maître de Bayreuth ). Quant à opra autre latinisme (OPERA) avec lequel il ne faut pas confondre òpeŗ/ òpero, il signifie : peine , épreuve ( avec son dérivé : opruʃa, « Vo Doʃet mæhiaṇe sinopruʃai ! » :apprenez le méhien sans peine. ) Ce dernier mot est convenable pour traduire œuvre religieuse, ou œuvre du démon.« Recusæ Sataṇa, opraes, pomp̣es œnaes : je rejette Satan, ses œuvres et sespompes » jurait-on _en français_lors de la communion solemnelle.
*:
qui appartient à la "première" déclinaison, par opposition au princeps qui appartient à la deuxième
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Hyeronimus Modérateur
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Sujet: Re: Défis lexicaux Jeu 3 Sep 2020 - 13:17
Pour système D, j'ai imaginé ça: zajamo ya na'mù'k "un bidule et un clou" (l'étymologie de zajamo c'est zaja moi'de "bout de bois")
_________________ Xed-tœ maklecren ya ùpatikaren. Xed-tœ cna ùa'kan'za' ajramia Il y a des problèmes et des solutions. Il y aussi les fleurs des champs.
Hyeronimus Modérateur
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Sujet: Re: Défis lexicaux Jeu 3 Sep 2020 - 14:24
au premier et au second degré
Je ne parlerai pas là d'un meurtre ou d'une brûlure mais d'un propos qu'il faut ou non prendre au sens littéral. Ça faisait un moment que je me demandais comment traduire ça en Diaosxat, alors possible que je rajouterai d'autres expressions plus tard. J'ai trouvé deux locutions adjectivo-adverbiale: makxat ekœgakia et waxt ekœgakia, respectivement "sans peinture" et "sous la peinture". Le mot ekœgaki désigne aussi l'enduit, le vernis ou tout autre matière fluide dont on recouvre une surface.
Pour "au second degré" j'avais aussi trouvé acavakœd "dans la roulotte" (pour dire que le sens n'est pas ce qu'on voit en premier)
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Anoev Modérateur
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Sujet: Re: Défis lexicaux Jeu 3 Sep 2020 - 17:23
J'avais pas réfléchi à ça, mais je pense que
las neklun sændes (en grattant le (bon) sens),
ça devrait pouvoir aller.
Par contre, on aurait plutôt
nùd sugalev (au sens nu, au sens brut, au sens propre) pour "au premier degré".
"Sens" est traduit de deux manières différentes. Normal.
En elko, je viens de réfléchir à la question et propose :
kokkezo ("signification superficielle") → de KOK (superficialité) kikkezo ("signification profonde") → de KIK (profondeur)
De la clé KEZ (signification)
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Hyeronimus Modérateur
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Sujet: Re: Défis lexicaux Jeu 22 Oct 2020 - 13:51
inselberg
Comme je n'ai pas beaucoup d'antonomases en Diaosxat, j'ai eu envie d'en faire un: xabatxas-xajdim qui vient de l'Erliska Ãbatxas-Ãjdim "le Vieux Gardien", nom donné à un inselberg célèbre (c'est un peu le même genre d'étymologie que "geyser" même si ça désigne ici quelque chose de plus général)
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Sujet: Vampire Sam 31 Oct 2020 - 14:14
En cette journée d'Halloween (fête celtique bien avant d'avoir traversé l'Atlantique), je vous propose "Vampire". Y en a d'jà quelques uns là, mais j'voudrais bien mettre à jour la syntaxe du pavé (qui est encore à l'ancienne mode, sans cartouche), et si j'pouvais en profiter pour y ajouter quelques traduques, ce s'rait pas mal. Pour celui qui nous intéresse ici, j'ai lugóchdu, inspiré d'une vedette de cinéma qui interpréta de manière convaincante le rôle de Dracula.
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Fox Saint-Just
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Sujet: Re: Défis lexicaux Mer 4 Nov 2020 - 18:50
Anoev a écrit:
En cette journée d'Halloween (fête celtique bien avant d'avoir traversé l'Atlantique), je vous propose "Vampire". Y en a d'jà quelques uns là, mais j'voudrais bien mettre à jour la syntaxe du pavé (qui est encore à l'ancienne mode, sans cartouche), et si j'pouvais en profiter pour y ajouter quelques traduques, ce s'rait pas mal.
En Calovesto (qui va devenir Calusto) c'est un classique vampir.
Anoev Modérateur
Messages : 37638 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Défis lexicaux Mer 4 Nov 2020 - 18:59
Fox Saint-Just a écrit:
En Calovesto (qui va devenir Calusto) c'est un classique vampir.
T'imagines tout l'fatras que ça va créer dans les pavés de traductions où y a des traductions calovesto si tu changes le nom de ta langue ? Certes, l'impact sera moins apocalyptique que le changement d'arwelo en mundeze (ordre alphabétique bousculé dans les pages ET les pavés), mais ce sera quand même pas rien. Bon, d'un autre côté, y a 103 pages calovesto dans Idéolexique, mais combien de mots calovesto non encore traités dans les différents pavés ? Je sais pas. En tout cas, le terme "calovesto" (prochainement à éditer, donc) apparaît dans 111 pages en gros.
En attendant, j'vais essayer de translittérer *vampir en écriture étrusque pour pouvoir le mettre dans le pavé. Ou bien alors, tu t'en charges, ce qui te permettras de traiter la page directement.
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Hyeronimus Modérateur
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Sujet: Re: Défis lexicaux Mer 11 Nov 2020 - 11:06
nom de / par Ayant été confronté à cette question sans l'avoir encore résolue, j'aimerais savoir comment vous introduisez les interjections comportant le nom d'une divinité, d'un haut personnage ou de quoi que ce soit d'important et qui servent à exprimer une émotion forte comme la surprise. Je n'inclus pas ici les "au nom de" et "pour" qui servent à justifier une action. Au passage, je ne l'avais jamais remarqué mais on peut s'étonner que "nom de Dieu" soit considéré comme un blasphème et que "oh mon Dieu" ça passe (mais peut être que ça n'a pas toujours été le cas)
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Sujet: Re: Défis lexicaux Mer 11 Nov 2020 - 11:16
Faut pas essayer d'comprendre avec les coutumes religieuses !
En aneuvien, on pourrait avoir, par exemple per omne diwe! pour "par tous les dieux !"* ou bien une divinité protectrice : per Tœtatisev, per Belenosev, per Zhow, per Venerev,°per ʙudhav (voir là)...
*Mes les monothéistes s'en sortiraient avec per ᴅiw, 'videmment ; ou bien per ᴀlleav, ou per ᴊovav, been sûûr... °... per Qupidonev, erlàjan diw nexaqúdune, qua mise nep Anoew.
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Hyeronimus Modérateur
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Sujet: Re: Défis lexicaux Mer 11 Nov 2020 - 14:06
J'ai finalement trouvé deux façons de faire: -le nom invoqué suivi de l'affixe in' exprimant l'impératif puis de l'affixe mak "avec" accompagnant un pronom personnel: "Lia in'mak'di! " "par la Déesse!" (littéralement "que la Déesse soit avec moi") -le nom suivi de inaik qui veut dire "voici, voilà", raccourcissement de inaiken "vois" Ora-Kanatin inaik! "par le Grand Serpent". Peut-être que ça n'irait pas pour exprimer la colère, pour ça je pense à l'affixe d'impératif suivi du nom d'un démon au datif.
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Fox Saint-Just
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Sujet: Re: Défis lexicaux Mer 11 Nov 2020 - 14:09
Anoev a écrit:
Fox Saint-Just a écrit:
En Calovesto (qui va devenir Calusto) c'est un classique vampir.
T'imagines tout l'fatras que ça va créer dans les pavés de traductions où y a des traductions calovesto si tu changes le nom de ta langue ? Certes, l'impact sera moins apocalyptique que le changement d'arwelo en mundeze (ordre alphabétique bousculé dans les pages ET les pavés), mais ce sera quand même pas rien. Bon, d'un autre côté, y a 103 pages calovesto dans Idéolexique, mais combien de mots calovesto non encore traités dans les différents pavés ? Je sais pas. En tout cas, le terme "calovesto" (prochainement à éditer, donc) apparaît dans 111 pages en gros.
En attendant, j'vais essayer de translittérer *vampir en écriture étrusque pour pouvoir le mettre dans le pavé. Ou bien alors, tu t'en charges, ce qui te permettras de traiter la page directement.
Et si je créais le Calusto comme le descendant "moderne" du Calovesto et j'écrivais les mots en alphabet latin avec la transliteration en etrusque sur la page? En cette façon, il serait plus facile de réchercher les mots et les écrire dans les pavés.
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Anoev Modérateur
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Sujet: Re: Défis lexicaux Mer 11 Nov 2020 - 14:40
Pardi, ça pourrait bien sûr aller ; mais y va falloir que tu crées une autre page [[Catégorie:Langue]] dans laquelle tu expliques que cette langue est issue du calovesto. Dans le même état d'esprit, y faudra que tu traduises (en fait : que tu transcrives) tes mots déjà apparus sous la forme calovestienne (étrusque) en calusto (latin). Ah, au fait : utiliseras-tu le même logo (cercle orange sur fond gris) ? En tout cas, on compte sur toi pour bien établir la correspondance entre les deux : toi seul peux mener cette tâche à bien.
Reste plus qu'un petit problème : le calovesto et le calusto pourront-ils cohabiter dans les pavés ? Faudra réfléchir à ça. À mon avis, ce n'est pas forcément contrindiqué : ça pourra toujours servir de base pour des comparaisons. Après, à toi de voir si, au delà d'un certain délai, fixe (un an, deux ans, dix ans...) ou variable (le temps que tu retranscrives tous tes mots calovestiens en calusto) tu comptes te débarrasser une bonne fois pour toutes du calovesto, ou bien que tu le gardes comme langue-vestige (c'était assez esthétique, l'étrusque, le problème, c'est que c'est ch... à la saisie).
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Fox Saint-Just
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Sujet: Re: Défis lexicaux Mer 11 Nov 2020 - 14:43
Hyeronimus a écrit:
nom de / par
Pour le Calovesto / Calusto j'ai emprunté un mot proto-slavique (*radi) qui peut descendre du vieux persian (*rādiy) pour "au nom de" et "pour l'amour de". Donc on peut dire radi suivi par le génitif de la divinité, comme radi Dievis.
Anoev Modérateur
Messages : 37638 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Défis lexicaux Mer 11 Nov 2020 - 14:54
Peut-on voir le calusto vis à vis du calovesto comme on voit, par exemple, le romajī vis à vis du japonais écrit en kana (uniquement une transcription*) ou bien à terme ces deux langues pourront-elles devenir réellement distinctes (mots nouveaux en calusto qui n'existaient pas en calovesto) ?
SATIGNAC a écrit:
le total latinisme : opus ( plutôt un anglo-latinisme , non ?)
Non : pas vraiment plus anglais qu'un autre, comme bien d'autres mots latins se sont glissés (dans les bouches de leurs locuteurs) dans les galères de César pour aller débarquer dans la Bretagne d'alors et ont séjourné bien au delà de la fin de l'Empire et ont même peut-être traversé le Mur d'Hadrien, au delà de Carlisle. Les noms "opus" et "opéra" m'ont bien intéressé, et je les ai gardé aux diacritiques près :
On a donc :
FRA
ANV
PLT
opus
opus
opus
opéra
opera
operá
Les noms français sont masculin, les noms aneuviens et psolats sont neutres, bien évidemment. La déclinaison psolat n'a plus grand chose à voir avec celle de la langue inspiratrice, on s'en doute un peu. On peut même trouver de sacrés paronymes grammaticaux entre les deux :
LAT
fra
plt
OPERVM
d'œuvres
operum
OPERARVM
d'opéras
operúm
*Comme j'ai ce cas-là aussi en psolat, avec l'écriture "courante" (développée dans Idéolexique) et l'écriture vadora (évoquée dans Idéopédia, utilisable aussi pour l'aneuvien).
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Fox Saint-Just
Messages : 193 Date d'inscription : 01/02/2017 Localisation : Italie
Sujet: Re: Défis lexicaux Jeu 12 Nov 2020 - 18:48
Anoev a écrit:
Peut-on voir le calusto vis à vis du calovesto comme on voit, par exemple, le romajī vis à vis du japonais écrit en kana (uniquement une transcription*) ou bien à terme ces deux langues pourront-elles devenir réellement distinctes (mots nouveaux en calusto qui n'existaient pas en calovesto) ?
Je pense qu'on peut voir le calovesto comme un "proto" calusto et donc les voire comme deux langues differents. Pour le calovesto j'avais pensé à une structure très IE, avec des traits (-s au nominatif pour beaucoup de noms, etc.) qui j'ai quitté dans le calusto.
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Sujet: Re: Défis lexicaux Jeu 12 Nov 2020 - 21:30
J'aime beaucoup la sonorité du mot calusto...il donnera peut être quelque chose en vélangz, genre douceur, quiétude, sérénité ou autre.
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
Anoev Modérateur
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Sujet: Re: Défis lexicaux Mer 18 Nov 2020 - 22:59
Un nom bien de notre temps : interaction, avec, 'videmment ses dérivés :
interagir interactif interactivité.
J'les ai pas dans le Slovkneg, mais bien entendu, j'ai de quoi les fournir : j'ai un préfixe qui va à merveille pour ça :
aṁbàktyn aṁbàk aṁbàktis aṁbàktiset.
Ben j'ai traité le pavé de "interactivité" en traitant sa traduction aneuvienne ; eh ben c'a donné 6 langues... dont trois déductions ! Autrement dit : pas grand chose.
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Sujet: Re: Défis lexicaux Jeu 19 Nov 2020 - 23:46
Anoev a écrit:
Un nom bien de notre temps : interaction, avec, 'videmment ses dérivés :
interagir interactif interactivité.
J'les ai pas dans le Slovkneg, mais bien entendu, j'ai de quoi les fournir : j'ai un préfixe qui va à merveille pour ça :
aṁbàktyn aṁbàk aṁbàktis aṁbàktiset.
Ben j'ai traité le pavé de "interactivité" en traitant sa traduction aneuvienne ; eh ben c'a donné 6 langues... dont trois déductions ! Autrement dit : pas grand chose.
Deregit/ derago, v.t & i : interagir, faire entre, entrefaire => deratt’h/-ttio : interaction, entrefaitederattiona/-e/-o : interactif.
Mais, comme faire se dit plus volontiers Egit/ ago en méhien, agir se dit Faʃet au sens absolu (intransitif) , Drefaʃet, v.i : inter-agir ( traduction logique) , or , avec un sens transitif , il est le relex de INTERFICERE, v.t, qui veut dire tuer ! Aussi préfère-t on le relex d’ INTERIGERE.. ( latin classique) . Le mot français est formé par composition de inter- et agir qui vient du latin moyen ou bas : AGIRE.
Anoev Modérateur
Messages : 37638 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Défis lexicaux Ven 20 Nov 2020 - 8:44
Comme chez moi àk (agir) est un verbe intransitif (contrairement à fàk*), pour "faire quelque chose" qui n'est pas quelque chose de concret ("faire l'heure", par exemple, comme disent les cheminots), j'utilise le verbe dor (que j'ai pompé à l'anglais to do).
*Si j'avais su, à l'époque, j'aurais rendu àk transitif, et du coup, ça faisait deux verbes proches qui se conjuguaient de la même manière qui auraient tout couvert ; je n'aurais pas eu besoin de dor. Main'nant, c'est trop tard : dor est bien incrusté dans la langue et a même pas mal de dérivés, comme simeldor pour "faire semblant".
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Hyeronimus Modérateur
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Sujet: Re: Défis lexicaux Ven 20 Nov 2020 - 10:07
Je ne l'avais pas mais pour cette fois, je n'ai pas cherché à être original, je suis parti de eni "entre" qui a donc ici le même sens que le suffixe "inter". Ça donne donc enier pour "interaction" et son dérivé enierdi pour "interagir" (qui est un verbe intransitif).
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Sujet: Re: Défis lexicaux Ven 20 Nov 2020 - 10:38
Eni- est toujours plus original que l'interlingua inter- dans interactivitate.
Chez moi, inter- existe aussi, notamment dans le mot d'origine internationale internàtynen. Mais il ne désigne pas quelque chose de spécifiquement (inter)actif. Sinon, en dehors de inter- et aṁb-, j'ai plutôt inte-, pris de... inte (entre ; té !).
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Hyeronimus Modérateur
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Sujet: Re: Défis lexicaux Sam 21 Nov 2020 - 14:33
à une certaine quantité près
Je parle ici de la façon dont on formule le degré de précision d'une quantité, comme dans "on y arrive en deux mois à quelques jours près" ou "ça fait un kilos à un gramme près" Je me suis pas mal creusé la tête pour traduire ça en Diaosxat et voilà comment je m'en suis sorti: le mot cani, cani.ol désigne d'abord une cruche puis ensuite une ancienne unité de capacité. Ce mot désigne plus spécifiquement la cruche qui correspondait à cette unité puis par extension tout récipient qui sert à doser quelque chose et, par extension de l'extension, tout procédé employé pour évaluer quelque chose. Donc pour traduire "à X près" j'ai employé l'instrumental caniole suivi de l'unité (précédée du suffixe ME) puis du nombre. Pour mon premier exemple ça donnerait: kodœkea waed xa'renœd ùl caniolen mederga kyak (oui c'est caniolen puisque c'est l'instrumental pluriel) Mot à mot ça donnerait "on arrive là en deux mois en prenant quelque cruches quotidiennes" (ce qui est peu compréhensible si on ne connait pas l'expression)
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Velonzio Noeudefée Référent Actualités
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Sujet: Re: Défis lexicaux Sam 21 Nov 2020 - 16:49
Hyeronimus a écrit:
à une certaine quantité près "on arrive là en deux mois en prenant quelque cruches quotidiennes" (ce qui est peu compréhensible si on ne connait pas l'expression)
Rassure-toi en français, ça peut avoir un certain sens, ce qui, ma foi est assez drôle.
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