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| Batailles lexicales 3 | |
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Auteur | Message |
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SATIGNAC
Messages : 2121 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Silvano a écrit "aine" Dim 5 Mai 2013 - 0:14 | |
| - Silvano a écrit:
- aine
Rien d'époustouflant non plus en méhien : ingvn tout en précisant que le "v" car il s'agit bien d'un "v" intervocalique est un "e" ( ... bref français ou "schwa" allemand) atone ; l'adjectif dérivé inguinal se dit ingvina/-e/-o. Je pourrais poursuivre , car , en tant que médecin l'anatomie ça me connaît et je me suis assez tôt, dans le secret de ma chambre d'étudiant, essayé à traduire des autres termes de la série comme: - coude: cùbite puis cuby , pli du coude : cubillica -genou: genu , pli du genou: pouleze puis pollý -aisselle: açilla ou açija. -hanche: coça
Dernière édition par SATIGNAC le Lun 6 Mai 2013 - 23:58, édité 1 fois | |
| | | SATIGNAC
Messages : 2121 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Olé ! Dim 5 Mai 2013 - 0:39 | |
| - lsd a écrit:
- torero
J'ai eu depuis longtemps en tête l'air d'opéra célébrissime "TOO-RÉÉ-A-DÔÔR " de Bizet, qui m' a fait assimiler, comme des millions d'ignares, ce faux hispanisme "toreador" que le travail des professeurs de castillan a réussi à corriger en "torero" , et puis les "aficionados" qui jargonnent espagnol à longueur de commentaire de féria, ou de retransmission de "corridas" on introduit le terme de "matador" ( =tueur ) de "toro" ; ça leur est venu d'autant plus commode d' écrire la forme espagnole du noble objet de tuerie qu'elle reproduit la phonétique ( à une différence d'accentuation près ) du français "taureau" qui dérive du primitif "taur" ( dont une rue de Toulouse perpétue du reste le nom ) En tout cas , en méhien j'ai opté pour un dérivé à 4-5 syllabes: tauremachor de taur(-e) + Machet (= combattre < grec) qui me rappellent l'espagnolade des Mérimée-Bizet , qui ne montraient toutefois pas de l" afición" pour un seul aspect du folklore ibérique. " Tau-re-ma-chor , Nir es auri hute cverz !" " Too-réé- a- dôr ton coeur n'est pas en or !" Comment d'ailleurs traduiriez vous le mot espagnol "afición" ? | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 3 Dim 5 Mai 2013 - 7:54 | |
| Le terme aneuvien le plus proche est làjdenat. J'ai aussi adfàdon pour aficiónado, aux côtés de làjdendu.
Quelques remarques :
Làjdenat est un dérivé de làjden (aimer), il désigne surtout le fait qu'on aime, qu'on apprécie quelque chose ou quelqu'un. On tachera de ne pas confondre ce mot avec làjdenet (amourette, déjà évoquée ici).
En plus "marqué", j'ai adfàdon, qui signifie "fanatique" (en bonne part, en mauvaise part, c'est plutôt olfàdon, voire neçhfàdon), fan(a). Le radical étant fàd = foi (quelle qu'elle soit, mais ici, ce serait plutôt une foi dite "profane"). Adfàdu (de adfàdon/dù) est également la traduction de l'italianisme tifoso.
Y a aussi tempànat, de temp = temps (té !) pàn = passer (le P sert deux fois) -àt = suffixe de certains noms de procès. La traduction française la plus proche serait "passe-temps".
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Batailles lexicales 3 Dim 5 Mai 2013 - 19:52 | |
| - SATIGNAC a écrit:
- Comment d'ailleurs traduiriez vous le mot espagnol "afición" ?
Quelqu'un pourrait-il le traduire en français d'abord? |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 3 Dim 5 Mai 2013 - 21:03 | |
| J'ai gouglisé un peu et j'ai trouvé "passe-temps", mais le wiktio dit plutôt "penchant, goût, amour". J'voterais plutôt pour le Wiktionnaire : beaucoup d'aficionados sont de vrais passionnés. - amateur:
J'ai trois termes, selon l'idée que chacun évoque
celui qui aime : làjdendu (cf plus haut), mais, dans un registre proche, j'ai aussi adlàjdu ; celui qui tente : adgæsdu ; diskat nir adgæsduse! = avis aux amateurs ! non professionnel, bricoleur : vorepdu ; le radical est l'anacyclique de perov (profession) : wark vorepdun! = travail d'amateur !
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| | | SATIGNAC
Messages : 2121 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Re: Batailles lexicales 3 Lun 6 Mai 2013 - 23:50 | |
| - Silvano a écrit:
- SATIGNAC a écrit:
- Comment d'ailleurs traduiriez vous le mot espagnol "afición" ?
Quelqu'un pourrait-il le traduire en français d'abord? Bonne réplique ! C'est ce que je commencerai à faire derechef afición : aimer comme on aime un sport, un genre artistique ; mais à l'instar de " gusto" ce mot désigne l'effet de l' "objet " aimé sur le sujet qui aime. Après " me gusta" : me plaît ... on a " soy aficionado por " ou "me aficiona ..." d'où le nom dérivé "aficionado" . Donc on pourrait traduire le sentiment , l'attitude, par shati en espéranto, Dilettat, Qveit, Dileit en méhien et dilettary, dilegor peut traduire " aficionado" Mais certains ont retrouvé par de savantes recherches, rien d'étonnant ici , des acceptions dérivées à ce mot, qui impliquent des nouvelles traductions. Comme viageol : passe-temps, otiartt'h: (activité de) loisir. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 3 Mar 7 Mai 2013 - 7:05 | |
| - SATIGNAC a écrit:
- afición : aimer comme on aime un sport, un genre artistique ; mais à l'instar de "gusto" ce mot désigne l'effet de l' "objet " aimé sur le sujet qui aime.
Le problème ne vient pas de là, il vient que d'une part on a un nom ( afición), d'autre part une locution verbale (aimer comme on aime un sport...). En fait, afición serait tout à la fois la passion que l'objet de la passion. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Batailles lexicales 3 Mar 7 Mai 2013 - 13:48 | |
| - Anoev a écrit:
- En fait, afición serait tout à la fois la passion que l'objet de la passion.
Un peu comme sportoŝato, hobiŝato? |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 3 Mar 7 Mai 2013 - 14:41 | |
| - Silvano a écrit:
- Un peu comme sportoŝato, hobiŝato?
Assez, oui, J'ai vu, chez Goûgueules, que ŝato signifiait "appréciation", je suppose que le terme le plus exact, c'est plutôt "engouement". Appréciation a plusieurs sens : je lui en connais deux : Le fait d'apprécier, de trouver à son goût, de bien aimer ; en aneuvien, j'ai nesim, parasynonyme de làjdenat ; anacyclique et antonyme de misen (haïr). Le fait d'apprécier, d'évaluer, d'établir une échelle, un ordre de grandeur ; en aneuvien, j'ai atréven. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Batailles lexicales 3 Mar 7 Mai 2013 - 15:38 | |
| - Anoev a écrit:
- J'ai vu, chez Goûgueules, que ŝato signifiait "appréciation", je suppose que le terme le plus exact, c'est plutôt "engouement". Appréciation a plusieurs sens : je lui en connais deux :
Le fait d'apprécier, de trouver à son goût, de bien aimer ; en aneuvien, j'ai nesim, parasynonyme de làjdenat ; anacyclique et antonyme de misen (haïr). Le fait d'apprécier, d'évaluer, d'établir une échelle, un ordre de grandeur ; en aneuvien, j'ai atréven. Alors, inklino. Apprécier dans le second sens est plutôt aprezi. |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 3 Mar 7 Mai 2013 - 18:15 | |
| - Silvano a écrit:
- Apprécier dans le second sens est plutôt aprezi.
... et appréciation : aprezo, par conséquent ? Chez moi, contrairement à "apprécier", qui a les deux traductions aneuviennes ci d'ssus, "appréciation" ( ) n'en a qu'une : atrèftyn. Ce terme est très général : si on apprécie ( nesim) on donne une appréciation favorable : fàpordar atrèftyn, voilà tout. En tout cas, j'en ai oublié un qui, comme "apprécier", mérite deux traductions, il s'agit de l'A.Q. "appréciable"*, et pourtant, ça m'aurait été facile, puisque j'ai les deux radicaux et le suffixe nécessaires : appréciable (évaluable, mesurable) : atrèfdarappréciable (estimable°, digne d'éloges) : nesimdar. Pavàr àr tern termónedeve, ed iljat kan stana nesimdar = Pendant les trois trimestres, sa moyenne est restée appréciable. Æt teltaṅsev, ed sométryne • nep atrèfdare = À cette distance, leurs dimensions ne sont pas appréciables. * Je l'mets dans l'lot ( ) avec "appréciation" : y a pas d'raison !° Haaa !!! Cré !!! J'viens de m'rendre compte que je n'avais dans mon dico, ni "estime", ni "estimation", ne "estimer" ! J'ai au moins un synonyme que j'peux caser (atrèf-) ! Pour l'autre... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Batailles lexicales 3 Mar 7 Mai 2013 - 19:29 | |
| - Anoev a écrit:
- °Haaa !!! Cré !!! J'viens de m'rendre compte que je n'avais dans mon dico, ni "estime", ni "estimation", ne "estimer" ! J'ai au moins un synonyme que j'peux caser (atrèf-) ! Pour l'autre...
En espéranto, on apprend que le mot français estimer a deux sens: - mesurer, évaluer la valeur de quelque chose
- éprouver de l'estime pour quelqu'un, quelque chose
Donc deux mots en espéranto. Et aussi en uropi, tiens. - taksi, avalto
- estimi, stimo
Le dico sambahsa donne deux traduction pour estimer, estime et vehrt, mais sans détail sur le sens de chacun. Parlant de taksi, plusieurs espérantistes le confondent avec le français taxer. Comment traduisez-vous impôt ou taxe ? Imposto, impost, taxe (et haraj pour taxe foncière), taks. |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 3 Mar 7 Mai 2013 - 20:03 | |
| - Silvano a écrit:
- Comment traduisez-vous impôt ou taxe ?
Pour la taxe, rien de bien époustouflant : tàx. Pour l'impôt : dinprídat, un mot... peut-être pas aussi ancien que l'impôt lui-même (du moins, dans l'histoire réelle), où on retrouve diner = argent imprízh = imposer, obliger un -D- placé là, j'me rappelle plus trop pourquoi et le suffixe -at. En fait, puisque j'ai dimprízh (entre autres) pour "imposer", je m'demande si je ne vais pas dépoussiérer tout ça et remplacer dinprídat par dimprízhat... Du coup, j'en profit'rai pour ajouter celui que j'ai oublié : dimprízhdarb (imposable) et, dans la foulée, j'ajouterai elidimprízhdar. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Batailles lexicales 3 Mar 7 Mai 2013 - 20:18 | |
| Et quelle est la différence entre impôt et taxe? |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 3 Mar 7 Mai 2013 - 20:30 | |
| - Silvano a écrit:
- Et quelle est la différence entre impôt et taxe?
L'impôt est plus général : il englobe également l'impôt sur le revenu. Là, les langues artistiques vont se démarquer des langues auxiliaires : Dans ces dernières, les différents mots du vocabulaire fiscal devra s'adapter aux pays existants des locuteurs ; pour une langue artistique, les termes seront surtout conformes au système fiscal de l'idéomonde où est pratiquée cette langue. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Batailles lexicales 3 Mar 7 Mai 2013 - 20:41 | |
| - Anoev a écrit:
- Là, les langues artistiques vont se démarquer des langues auxiliaires : Dans ces dernières, les différents mots du vocabulaire fiscal devra s'adapter aux pays existants des locuteurs
Tous les Canadiens ont le même système fiscal. Néanmoins, on distingue en français impôt et taxe, tandis qu'en anglais, tax fait l'affaire en toutes circonstances : impôt sur le revenu = income tax; taxe de vente = sales tax. |
| | | Nemszev Admin
Messages : 5559 Date d'inscription : 06/03/2008 Localisation : Bruxelles, Belgique
| Sujet: Re: Batailles lexicales 3 Mer 8 Mai 2013 - 16:55 | |
| Je n'étais pas très inspiré pour mon exemple, mais c'est dans ce genre-là.
Je me souviens d'un gars qui avait créé le mot "pluie" à partir de "eau du ciel", une bonne idée pourtant, mais ensuite il pinaillait parce qu'il ne pouvait pas dire "eau de pluie" ("eau de l'eau du ciel?"). C'est une idée ridicule de vouloir calquer complètement la formulation française. On aurait pu imaginer "eau tombant du ciel" et "eau tombée du ciel", tout simplement. _________________ Le grand maître admin-fondateur est de retour. - Bedal Original, bien justifié, et différent du sambahsa et de l'uropi. - Velonzio Noeudefée Nemszev m'a fait une remarque l'autre jour, et j'y ai beaucoup réfléchi depuis. - Djino J'ai beaucoup de tendresse pour ta flexion verbale. - Doj-Pater Pourquoi t'essaies de réinventer le sambahsa ? - Olivier Simon Oupses ! - Anoev
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Batailles lexicales 3 Mer 8 Mai 2013 - 17:04 | |
| - Nemszev a écrit:
- Je me souviens d'un gars qui avait créé le mot "pluie" à partir de "eau du ciel", une bonne idée pourtant,
En hongrois, pluie se dit eső, le participe présent du verbe tomber. Il pleut se dit esik az eső, c'est-à-dire tombe le tombant. Habituellement, tomber est leesik: tomber en bas. |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 3 Mer 8 Mai 2013 - 17:07 | |
| - Nemszev a écrit:
- Je me souviens d'un gars qui avait créé le mot "pluie" à partir de "eau du ciel", une bonne idée pourtant, mais ensuite il pinaillait parce qu'il ne pouvait pas dire "eau de pluie" ("eau de l'eau du ciel?"). C'est une idée ridicule de vouloir calquer complètement la formulation française. On aurait pu imaginer "eau tombant du ciel" et "eau tombée du ciel", tout simplement.
Cela dit, dans un film d'action, quand on veut dire "les coups pleuvent !", là aussi, on est un peu gênés. Pour l'eau-du-ciel, c'était pourtant une bonne idée de départ, chez moi, c'aurait donné lilàq. Y aurais bien la possibilité de s'en sortir avec gouttes-du-ciel ; on aurait gouttes-du-ciel (sans déterminatif) = pluie fines-gouttes-du-ciel = bruine, crachin écran-du-ciel = brouillard glaçons-du-ciel = grêle abondantes-gouttes-du-ciel = déluge goutte-du-ciel (avec déterminatif) = goutte de pluie groupe-gouttes-du-ciel = pluies gouttes-du-ciel-bref = averse acides-gouttes-du-ciel = pluie(s) acide(s). etc. En ce qui concerne l'aneuvien, c'est trop tard, j'ai déjà lysh. Peut-être le ŧhub... | |
| | | Vilko
Messages : 3564 Date d'inscription : 10/07/2008 Localisation : Neuf-trois
| Sujet: Re: Batailles lexicales 3 Mer 8 Mai 2013 - 17:26 | |
| - Nemszev a écrit:
- Je me souviens d'un gars qui avait créé le mot "pluie" à partir de "eau du ciel", une bonne idée pourtant, mais ensuite il pinaillait parce qu'il ne pouvait pas dire "eau de pluie" ("eau de l'eau du ciel?"). C'est une idée ridicule de vouloir calquer complètement la formulation française. On aurait pu imaginer "eau tombant du ciel" et "eau tombée du ciel", tout simplement.
En saiwosh, "pluie" se dit kosachak, c'est-à-dire... eau du ciel ! Dire "eau de pluie" en saiwosh ne cause aucun problème : kosachak signifie à la fois "pluie" et "eau de pluie". Après tout, on dit bien "neige" en français aussi bien pour la neige qui tombe du ciel que pour celle qui est au sol. Lorsqu'on dit "On a eu de la neige hier", c'est pour dire qu'il est tombé de la neige. Cela ne nous choque pas d'employer le même mot pour dire "Il y a de la neige sur les voitures." Certaines langues amérindiennes, et je crois l'eskimo, ont deux mots différents pour "la neige qui tombe du ciel" et "la neige au sol". Exactement comme le français a plusieurs mots différents pour l'eau qui tombe du ciel (pluie, averse, giboulée, mousson, etc) et l'eau qui est au sol. Certaines langues distinguent, en plus, l'eau en mouvement (par exemple dans une rivière) et l'eau immobile (par exemple dans un puits). Question de culture et d'environnement... | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Que d'eau... Mer 8 Mai 2013 - 17:38 | |
| Pour l'eau, en général, toute l'eau, quelle qu'elle soit, j'ai àq. Wadr ne se dit que pour l'eau potable. Comme inscription sur une fontaine d'eau potable, wadr suffit. Dans le cas contraire, l'inscription sera rœh ! elibèvdar àq !.
Pour la neige, nỳv sera aussi bien utilisé quand elle tombe que quand elle est sur le sol. Pour dire "nous avons eu de la neige", on aura bien sûr er habar nỳven, mais si on veut préciser qu'il a neigé, on peut l'exprimer avec er habar vaalun nỳven (on a eu de la neige tombante).
J'ai pas voulu du E pour le féminin, mais je l'ai adopté pour le pluriel des mots° en consonnes. J'ai pas voulu du S* pour le pluriel, mais je l'ai adopté pour l'accusatif.
Pour le féminin, c'est la consonne K (ou le suffixe -kad) qui s'y colle ! Ce serait à refaire, j'utiliserais plutôt le Q, plus en adéquation avec ♀. Le D (-dak) représente le masculin. Comme spécifié plus haut, aucune règle grammaticale n'y est liée. En cas de doute sur un pronom personnel, on ne met ni da(r) ni ka(r), mais a(r).
°Presque tous : noms, AQ, verbes (sauf modes invariables) ; sauf certains déterminatifs y échappent : ils sont soit invariables (possessifs, personnel indirect, quelques indéfinis), soit le -T final est remplacé par un -R : ùt → ùr, àt → àr, æt → ær. *Pour l'aneuvien, parce que le psolat l'utilise généreusement ! | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Batailles lexicales 3 Jeu 9 Mai 2013 - 13:10 | |
| - Silvano a écrit:
- Tous les Canadiens ont le même système fiscal. Néanmoins, on distingue en français impôt et taxe, tandis qu'en anglais, tax fait l'affaire en toutes circonstances : impôt sur le revenu = income tax; taxe de vente = sales tax.
En Aneuf, c'est un peu comme en France, à quelques détails près. Ainsi, la taxe professionnelle se dit perodimprízh. En fait, les personnes physiques et morales (entreprises, associations etc) sont soumises à un impôt selon leurs dividendes, ou bien ne sont pas imposables elimprízhdare, les objets mobiliers et immobiliers sont soumis ( itàxdare) ou non ( elitàxdare) à une taxe plus ou moins forte. Les alcools, tabacs, produits de luxe (voitures de catégorie F (>15 cv chez nous), bijoux (or >600/1000, argent >900/1000, toutes pierres précieuses), yachts, avions particuliers etc) sont surtaxés à des taux pouvant dépasser 500% (selon l'article). L'impôt foncier se dit fœṅçar tàx. Comme les mots en -C, -Ç, -Ψ, -S, -X, -Z & -Ż, tàx ne varie pas à l'accusatif* : Ep or kàn suψrík àr tàxe? = Pouvez-vous déduire (soustraire) les taxes ? - Valoir:
Et tout c'qui vient avec : valeur, valide, validation, valider...
* Par contre, dimprízh "fait" dimprízhes, à cause du -H. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Batailles lexicales 3 Jeu 9 Mai 2013 - 14:22 | |
| En fait, je crois que la distinction entre taxe et impôt n'est vraiment nécessaire que s'il existe des paires minimales, s'il y avait, par exemple, une taxe sur le revenu ET un impôt sur le revenu, par exemple. Quoi que la différence puisse être.
Parlant de fisc, ça me rappelle les taxes à l'importation du Commonwealth de la Vieille Australie du Nord: 20 000 000% de la valeur. |
| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Eau & pluie Jeu 9 Mai 2013 - 18:03 | |
| En miava aussi j'avais à peu près "eau du ciel" pour "pluie" : naciwos, littéralement "sur-lumière-eau" (ciel = lumière du dessus). Wos est un équivalent de pi (eau) dans les agglutinations. Je l'ai réemprunté en nacuos [naçwos] en chilloïen, où il veut dire "tempête". | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Batailles lexicales 3 Ven 10 Mai 2013 - 2:34 | |
| - Anoev a écrit:
-
- Valoir:
Et tout c'qui vient avec : valeur, valide, validation, valider...
C'est beaucoup de mots En espéranto: valori, valoro.Valide, c'est valida. Le reste se fait avec les affixes. Valoir la peine, c'est rendu par le suffixe ind: leginda libro, livre qu'il vaut la peine de lire. En sambahsa: - Citation :
- valeur (sf): wirt; de valeur (adj): kimatih
mettre en valeur (vtr): keul valide (adj; en bonne santé): fit, wal valoir (vtr): (peser; s'appliquer): ghehld; (rapporter): val; (quantifier): weirt En uropi: - Citation :
- valt : valeur
so valti : valoir la peine valti : valable, de valeur valtid : validité valtizo : valider valto : valoir |
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