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Sujet: Re: Le mot du jour 2 Sam 29 Avr - 0:27
mot 39 : enfant
Je l'ai d'jà évoqué là en répondant à Velonzio, mais je vais développer un peu :
il y a l'adjectif nexàv, comme dans E kogna kas nexàv = je l'ai connue enfant°.
Sinon, pour les noms, quand ils évoquent des êtres humains, ils ont toujours (du moins dans la version "académique") le suffixe -du, pour "personne" (le nom), -dak (garçonnet) ou -kad (fillette), si on veut exprimer des précisions.
Nexàv (pour l'âge) est l'anacyclique (au diacritique près) de vaxèn ; neràp (pour la filiation) est celui (même remarque) de parèn-.
Il existe un troisième terme, spécifique aux enfants de moins de six ans, à la rigueur de sept, c'est ifàndu. Contrairement à ce que laisserait penser l'étymologie latine (INFANS -TIS), ceux-là ne gardent pas leur langue dans leur poche*.
Comme on peut s'en douter, les dérivés ne manquent pas !
°Plutôt ambigu en fait, l'adjectif ne se déclinant pas, on pourrait s'en sortir avec e kogna kas kes nexàvkaż (c'était elle qui était enfant quand je l'ai connue) e kogna kas kes nexàvdak (c'était moi qui étais enfant (garçon) quand je l'ai connue). *Ifàndur habe mult antese ber diktun ni ese; er sete lisen ase = les jeunes enfants ont beaucoup de choses à nous dire ; sachons les écouter.
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SATIGNAC
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Sujet: En méhien : Sam 29 Avr - 0:46
Velonzio Noeudefée a écrit:
Mot 38 : homme (être humain)
Comme dit, chez moi en ∂atyit, c'est zadat.
En méhien, j'ai sorti d'abord "home", sonnant catalan ( vous ne trouvez pas ?) qui valait , comme dans une vulgaire et phallocratique langue latine, pour être humain ou homme-mâle , puis j'ai forgé "honna" (< HOMO/-INIS) au féminin , genre sacré premier dans la grammaire, par principe de galante préséance. Ce deuxième mot devra signifier personnehumaine, et impliquer toute l'espèce humaine. L'adjectif dérivé , comme pour tous les substantifs en -nna/-e devra être en -mina/-e/-o, donc homina/-e/-o:humain,anthropique. èšen homine
Il y avait, et y a toujours "ànim" dans le même a priori masculin, je dirais maintenant "commun" (car le "masculin" est volontiers à mettre en veilleuse, ou se diluer dans cet épithète "rassembleur" ). Ce mot servait à réunir les "hommes" et les "animes" ( animaux anthropomorphes ou humains zoomorphes de mes univers [binivers] imaginaires de mes écrits enfantins) , il signifie "individu" a priori masculin, composé d'un adjectif: miserànim: pauvre hère (< mìsera/-e/-o: malheureux ), mais il a son féminin: miserànima: pauvresse.
Anoev Modérateur
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Sujet: Re: Le mot du jour 2 Sam 29 Avr - 9:25
SATIGNAC a écrit:
Il y avait, et y a toujours "ànim" dans le même a priori masculin, je dirais maintenant "commun" (car le "masculin" est volontiers à mettre en veilleuse, ou se diluer dans cet épithète "rassembleur").
Chose que j'ai voulu absolument éviter quand j'me suis attaqué à la grammaire des genres aneuvienne. J'ai l'impression que le méhien a quelque chose de commun avec l'uropi... l'espéranto et le volapük rigik. Arie de Jong, pour le volapük nulik, s'en est démarqué, avec un neutre prépondérant, et un masculin et un féminin démarqués, annexes de ce neutre. Le kotava, l'aneuvien, l'arwelo (appelé par la suite "mundeze"), l'elko (etc. sans doute) ont suivi ce mouvement d'équilibre. Des tentatives (riisme) ont été entreprises en espéranto. Sauf erreur de ma part (sur quelques détails, surtout), le système uropi met en commun, le "commun" (justement) et le masculin, en ayant des mots comme kat, doktor (épicène ou masculin) et gal, barn, taur (strictement masculins), le même pronom de la troisième personne : he. L'espéranto fait pareil (li), le volapük rigik itou (om-°).
Chez moi, anym (âme) est tout ce qu'y a de plus neutre. Comme j'ai dû dire j'sais pas combien d'fois (mais dans un forum, j'ai l'impression que les écrits s'envolent aussi vite que les paroles), le commun chez moi fait partie du neutre, puisque le neutre ne désigne pas spécifiquement les inanimés, mais aussi les animés dont on ne peut pas, pour diverses raisons (kagœj, amyb, lob) ou juge inutile (doktor, dù) de désigner le sexe. Du coup, chez moi, le masculin (tout comme le féminin, tout comme dans les langues que j'ai citées plus haut) n'est pas mis en veilleuse, pour cause d'une honte incompréhensible ; il n'apparaît (lobed, doktordak) que lorsqu'il peut s'avérer utile de le préciser (dar aṁb ere klime).
°Le volapük nulik dispose aussi de om, mais aussi de on, pour tout ce qui n'est pas explicitement désigné comme masculin ou féminin ; l'aneuvien en fait autant avec a, l'elko avec go, etc.
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Sujet: Re: Le mot du jour 2 Sam 29 Avr - 14:08
Bizarre, bizarre… mon inter a disparu ???
mot 39 : enfant
Uropi kidde l'anglais (familier et américain) kid (= aussi chevreau) + al, Nl Kindqui viennent, comme l'ang kind (sorte), kin (parenté), da køn, sué kön (sexe)… de la racine PIE *gen- = engendrer, naître (= Uropi geno)
quant on sait que enfant vient du latin infans (qui ne parle pas)… ou bien celui qui a inventé cela n'avait sûrement pas d'enfant, ou alors les choses ont bien changé depuis l'époque romaine… En Uropi, il nous fallait un "petit mot" comme kid, gr paidi, esp niño, ang child, sué barn, ser dete…
Kid a les 2 sens d'enfant en fr: le rejeton et le petit humain > kidad = l'enfance > kidi = d'enfant (adj.), enfantin > kida = une enfant, par ex De gros kida (nouvelle traduite de l'allemand: Das dicke Kind) > kidit = petit enfant > kidita = une petite enfant > kidic = infantile, puéril > kidigardin = jardin d’enfant
Anoev Modérateur
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Sujet: Re: Le mot du jour 2 Sam 29 Avr - 15:04
Doj-pater a écrit:
Bizarre, bizarre… mon inter a disparu ???
mot 39 : enfant
Je l'ai seulement même pas aperçue. Faut dire que j'étais pas chez moi toute la fin de la matinée jusqu'au début de l'aprème.
Je viens de découvrir cette inter à l'instant même.
je suppose que kidita est (ça coule de source) encore plus jeune que ʒikita ?
y aurait donc : ʒikita = nexàvkad kidit = ifàndu kidita = ifànkad.
Là où je me perds de nouveau en conjectures, c'est avec bobit.
Si bobit correspond à ifàndak et que bob correspond à zhùndak (0 < Z < 20), quel est le nom uropi correspondant à nexàvdak ?
Si bobit correspond plutôt à nexàvdak (un symétrique de ʒikita pour ʒika, en somme), comment alors traduire l'aneuvien ifàndak ?
D'après ce que j'en ai lu dans le Vordar, ça pourrait correspondre aux deux, en somme, donc par conséquent à nexàvdak, puisque chez moi, ce terme (0 < N < 13) inclut ifàndak (0 < I < 7).
Par contre, dans le Vordar-version, je n'ai trouvé ni kidit ni kidita ni kida). Une lacune, par conséquent ? Kida semble faire doublon avec ʒikita.
Dans le Vordar-thème, j'ai bien vu la filiale (filiàl), mais j'ai pas vu l'adjectif "filial". Kid signifie "enfant", aussi bien pour l'âge que pour la filiation. Du coup, pour la gratitude filiale, c'est le . J'ai pas vu non plus "enfanter" (que ce soit au sens propre (accoucher*) ou au sens figuré).
Par contre, deux que j'ai oubliés tout-à-l'heure, ce sont les traductions de kidigardin : ifantéa et ifantoos.
Pour "puéril", j'me suis rendu compte que je l'avais ; y a une différence entre nexàven et nexàvon :
Ar traṅslòktar ær nexàvene kaṅsynse yn ψolaċ. = Ils ont traduit ces chansons enfantines en psolat. Ed novjet orn ep tan nexàvon! = Votre naïveté est donc si puérile !
Par ailleurs, je vous laisse le soin de bien faire la différence entre nexadrœget et nexaqúd !
*Mais là, y en a deux : progeno & geneldo.
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Sujet: Re: Le mot du jour 2 Sam 29 Avr - 19:51
Anoev a écrit:
je suppose que kidita est (ça coule de source) encore plus jeune que ʒikita ?
Non, pourquoi ? C'est caïman la même chose; sauf que dans kidita il y a une référence implicite à la filiation
L'Uropi n'est pas aussi précis que l'aneuvien sur les âges On a beb, beba, puis kidit/-a, puis kid/-a (= bobit/ ʒikita, bob, ʒika…), puis jun/ -a + desalden/-a
Citation :
Si bobit correspond à ifàndak et que bob correspond à zhùndak (0 < Z < 20), quel est le nom uropi correspondant à nexàvdak ?
Si bobit correspond plutôt à nexàvdak (un symétrique de ʒikita pour ʒika, en somme), comment alors traduire l'aneuvien ifàndak ?
Sincèrement je ne vois pas quoi répondre d'autre que ce que j'ai dit + haut
Citation :
Par contre, dans le Vordar-version, je n'ai trouvé ni kidit ni kidita ni kida). Une lacune, par conséquent ?
Tous les diminutifs ne sont pas indiqués dans le dictionnaire
Citation :
Dans le Vordar-thème, j'ai bien vu la filiale (filiàl), mais j'ai pas vu l'adjectif "filial". Kid signifie "enfant", aussi bien pour l'âge que pour la filiation. Du coup, pour la gratitude filiale, c'est le .
On emploie kidi = de l'enfant: kidi daskid comme en allemand kindliche Dankbarkeit ou en néerlandais: kinderlijke dankbaarheid
Citation :
J'ai pas vu non plus "enfanter" (que ce soit au sens propre (accoucher*) ou au sens figuré). *Mais là, y en a deux : progeno & geneldo.
Accoucher, mettre au monde = progeno (à la maternité) > de mata progèn u beb = la mère accouche d'un bébé au sens + large c'est ageno = donner naissance (& fig.) Ce av agenen tri kide = elle a donné naissance à 3 enfants Geneldo littéralement c'est "aider à naître" (accoucher qqun), le travail de la sage-femme (geneldora)
Anoev Modérateur
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Sujet: Re: Le mot du jour 2 Sam 29 Avr - 22:46
Doj-pater a écrit:
Non, pourquoi ? C'est caïman la même chose ; sauf que dans kidita il y a une référence implicite à la filiation.
Là, j't'avouerais que j'm'y perds abondamment. Pour le diminutif de la filiation féminine, j'aurais plutôt pensé à dotita, non ? Dotita pour "fifille", comme on aurait sonit pour "fiston" ? Pour moi, du moins (mais l'comité fait c'qu'y veut, 'videmment), kida serait de trop, à moins que ce soit une appellation (à prendre avec précaution) à l'égard d'une jeune fille (ado) qui a quitté l'enfance depuis un certain temps.
Là, j't'avoue, j'essaie de m'y r'trouver, or je ne comprends pas (ou bien j'ai peur de comprendre).
Citation :
Dans le Vordar-thème, j'ai bien vu la filiale (filiàl°), mais j'ai pas vu l'adjectif "filial". Kid signifie "enfant", aussi bien pour l'âge que pour la filiation.
Dopa a écrit:
On emploie kidi = de l'enfant: kidi daskid comme en allemand kindliche Dankbarkeit ou en néerlandais: kinderlijke dankbaarheid.
Y a neràpon hropet chez moi. Du coup, donc, pour l'adjectif comme pour le nom, on a par conséquend kidi à la fois pour nexàven (enfantin) et neràpen (filial). Pourquoi pas après tout : j'ai bien livet à la fois pour ʒivij et ʒivikràt...
Sinon, pour beb (non présent dans la liste de Swadesh), on le doit, comme pour l'aneuvien (baabdu, baabdak), l'anglais (baby), le français (bébé), à Stanislas Leszczyński. Beba en est son équivalent féminin ; comme baabkad. Là, c'est d'jà plus simple, encore que...
°J'croyais l'avoir... et p'is...
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SATIGNAC
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Sujet: retour sur les "genres" du méhien; Dim 30 Avr - 0:49
Anoev a écrit:
SATIGNAC a écrit:
Il y avait, et y a toujours "ànim" dans le même a priori masculin, je dirais maintenant "commun" (car le "masculin" est volontiers à mettre en veilleuse, ou se diluer dans cet épithète "rassembleur").
Chose que j'ai voulu absolument éviter quand j'me suis attaqué à la grammaire des genres aneuvienne. J'ai l'impression que le méhien a quelque chose de commun avec l'uropi... l'espéranto et le volapük rigik. Arie de Jong, pour le volapük nulik, s'en est démarqué, avec un neutre prépondérant, et un masculin et un féminin démarqués, annexes de ce neutre. Le kotava, l'aneuvien, l'arwelo (appelé par la suite "mundeze"), l'elko (etc. sans doute) ont suivi ce mouvement d'équilibre. Des tentatives (riisme) ont été entreprises en espéranto. Sauf erreur de ma part (sur quelques détails, surtout), le système uropi met en commun, le "commun" (justement) et le masculin, en ayant des mots comme kat, doktor (épicène ou masculin) et gal, barn, taur (strictement masculins), le même pronom de la troisième personne : he. L'espéranto fait pareil (li), le volapük rigik itou (om-°).
Chez moi, anym (âme) est tout ce qu'y a de plus neutre. Comme j'ai dû dire j'sais pas combien d'fois (mais dans un forum, j'ai l'impression que les écrits s'envolent aussi vite que les paroles), le commun chez moi fait partie du neutre, puisque le neutre ne désigne pas spécifiquement les inanimés, mais aussi les animés dont on ne peut pas, pour diverses raisons (kagœj, amyb, lob) ou juge inutile (doktor, dù) de désigner le sexe. Du coup, chez moi, le masculin (tout comme le féminin, tout comme dans les langues que j'ai citées plus haut) n'est pas mis en veilleuse, pour cause d'une honte incompréhensible ; il n'apparaît (lobed, doktordak) que lorsqu'il peut s'avérer utile de le préciser (dar aṁb ere klime).
°Le volapük nulik dispose aussi de om, mais aussi de on, pour tout ce qui n'est pas explicitement désigné comme masculin ou féminin ; l'aneuvien en fait autant avec a, l'elko avec go, etc.
Démonstration pleine de sagesse sur la gestion des genres, effectivement, vous le regrettez sans doute pour moi comme une faiblesse, mon méhien ne pouvait se passer de la dualité des genres, qui comme dans les langues "modernes" surtout latines son réparties entre masculin et féminin ( traité en dérivé ) . Car le "vieux" neutre gréco-latin, ou plutôt IE est soit absorbé par le "macho" comme en français, soit survit sous une forme vestigiale, du côté des pronoms; en effet c'est comme un vestige que j'ai recréé une forme, avec ses déclinaisons particulières; particulière pour les adjectifs afin de traduire la notion de "chose" n'existant que par sa "qualification" justement d'origine adjectivale, et je donnais , dans cette dynamique, un neutre aux pronoms et adjectifs "auxiliaires" : démonstratifs, possessifs, indéfinis , et enfin attribuait ce genre à la forme déclinable du verbe, ou gérondif. Restait la question du genre des noms répartis dans les différents groupes de déclinaisons "étymo-logiques": je les attribuais au départ suivant la définition , le sexe d'un être animé , et le mot source (gréco-latin essentiellement) , mais j'essayais une démarche de "parité" : l'espèce humaine, par exemple, est désigné par un nom masculin et féminin . C'est pour exprimer le caractère non-sexué d'une attribution de genre, que j'essaie de faire glisser le vieux masculin au deuxième rang ( pour les adjectifs) et sous la dénomination de "commun", qui le rapproche de l' "utrum" suédois, que j'ai découvert récemment. L'adjectif terminé par "-e" ou "-y" au nominatif, doit être cité après celui terminé par "-a" ou "-ia" ne serait-ce que pour respecter l'ordre alphabétique des désinences.. le neutre, terminé par "-o" ou "-ᵫ" est sagement rangé en 3ème position .
Anoev Modérateur
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Sujet: Re: Le mot du jour 2 Dim 30 Avr - 10:12
Y a tout un chapitre sur les genres dans Idéopédia.
Mot 40 : Épouse, femme.
En aneuvien, nùpkad, nom mixte, formé de nùpen¤ ("épouser" au sens propre, à-postériori pompé au latin NVBES -IS via le français, pour l'antériorité du U et ne dévoisement du B, cf "nuptial") et de kad.
Y a aussi, dans la même veine : nùpankad = mariée nupfrànkad = belle-sœur (sœur du conjoint°) nupárkad = belle-mère (mère du conjoint*, mother-in-law en anglais) nupnèrkad = bru.
¤ In "Asinpallo"-v, ùt regdak ere vel nùpen ed neràpkaż#. Nùpes (-ψa, -ésa) signifiant "marier quelqu'un" (à quelqu'un d'autre) ; on ne confondra pas. ° Terme général, toutefois, s'il s'agit de l'épouse du frère (ou de la sœur), on peut avoir aussi nùpfrankad. * Mot complètement différent s'il s'agit de la deuxième (ou plus) épouse du père : sykpárkad, pris du verbe sygen (voir venir, se rendre compte etc). Correspond à stepmother (eng). # Dans "Peau d'âne", un roi voulait épouser sa fille.
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Sujet: Re: Le mot du jour 2 Dim 30 Avr - 11:32
Anoev a écrit:
Pour le diminutif de la filiation féminine, j'aurais plutôt pensé à dotita, non ? Dotita pour "fifille", comme on aurait sonit pour "fiston" ? Pour moi, du moins …, kida serait de trop,
Bien sûr, dotita, ça marche, alors qu'en fr. on n'a pas vraiment l'équivalent de fiston; fifille, bôf Kida n'est pas de trop… en Allemand das dicke Kind (neutre) peut aussi bien se traduire par l'enfant gros: pourquoi l'autrice a-t-elle choisi Kind plutôt que das dicke Mädchen (la grosse fille, du neutre aussi en al.) ? Kida est + l'équivalent de ʒika que de dota… mais ça nous laisse le choix: c'est le locuteur qui décide (abondance de biens ne nuit pas)
Mot 40 : Épouse, femme.
Uropi: maʒa qui vient de maʒ = mari, maʒo = se marier (du slave: pol mąż, tch manžel = mari, małżeństwo, manželství = mariage, rus ser, cro muž = mari du PIE *manu- = être humain, voir man ci-dessus) > maʒad= mariage > novimaʒen= jeune marié(e) >maʒiadj relatif au mariage, sert de préfixe pour la "belle" famille > maʒipater, maʒimata, maʒifrat, maʒisesta…= beau-père, belle-mère, beau-frère, belle-sœur…
la noce = vedad, veda = la mariée, vedan = le marié, vediring = l'alliance, vedivaiz = voyage de noces, vediklad = robe de mariée.
Anoev Modérateur
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Sujet: Re: Le mot du jour 2 Dim 30 Avr - 13:17
Doj-pater a écrit:
Kida n'est pas de trop… en Allemand das dicke Kind (neutre) peut aussi bien se traduire par l'enfant gros: pourquoi l'autrice a-t-elle choisi Kind plutôt que das dicke Mädchen (la grosse fille, du neutre aussi en al.) ?
Là, l'allemand, la aussi, entretient la confusion et l'ambigüité, est-ce à dessein ? Je ne connais pas assez cette langue pour avoir une opinion bien fiable.
On aurait, comme traductions aneuviennes das dicke Kind : àt rĕm nexàvdu ; das dicke Mädchen : àt rĕm zhùnkad. Ce qui est bien différent. Sauf pour qui penserait, évidemment, que des rondeurs enfantines sont aussi agréables à caresser que des rondeurs féminines...
Complèt'ment aut'chose : le mariage.
l'aneuvien dispose de nùpad pour "mariage", quand il s'agit de la vie en couple, de l'institution : quatek jàre nùpaden = 40 ans de mariage. «Qutáṅet aṅt nùpadev!», àt episkap, qua ere gokàrva numbar kuladùvduse ere dik.= « La chasteté avant le mariage ! » qu'y disait l'évêque qui avait abusé sexuellement de plusieurs enfants de chœur.
Nùpat, c'est le passage devant le maire, un de ses adjoints, le curé, le pope, le rabbin et/ou l'imam. Bref : la cérémonie officielle, avec la signature des témoins, la remise du livret de famille et tout et tout.
Ce qui se passe après (vin d'honneur, dîner, jarretière, bal...) est inclus dans nùpfej (noce), toutefois, on a aussi nùpnox, qui se passe dans la stricte intimité entre les deux nouveaux époux.
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SATIGNAC
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Sujet: Re: Le mot du jour 2 Lun 1 Mai - 0:06
Anoev a écrit:
Y a tout un chapitre sur les genres dans Idéopédia.
Mot 40 : Épouse, femme.
En aneuvien, nùpkad, nom mixte, formé de nùpen¤ ("épouser" au sens propre, à-postériori pompé au latin NVBES -IS via le français, pour l'antériorité du U et ne dévoisement du B, cf "nuptial") et de kad.
Y a aussi, dans la même veine : nùpankad = mariée nupfrànkad = belle-sœur (sœur du conjoint°) nupárkad = belle-mère (mère du conjoint*, mother-in-law en anglais) nupnèrkad = bru.
¤ In "Asinpallo"-v, ùt regdak ere vel nùpen ed neràpkaż#. Nùpes (-ψa, -ésa) signifiant "marier quelqu'un" (à quelqu'un d'autre) ; on ne confondra pas. ° Terme général, toutefois, s'il s'agit de l'épouse du frère (ou de la sœur), on peut avoir aussi nùpfrankad. * Mot complètement différent s'il s'agit de la deuxième (ou plus) épouse du père : sykpárkad, pris du verbe sygen (voir venir, se rendre compte etc). Correspond à stepmother (eng). # Dans "Peau d'âne", un roi voulait épouser sa fille.
Pour les genres n'en disgressons pas plus, restons dans notre sujet: pour femme (de qqn) et épouse on a bien:ʃoria,< VXOR sposia, participe passif de Spoit/sposo: épouser
Anoev Modérateur
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Sujet: Re: Le mot du jour 2 Lun 1 Mai - 9:49
Mot 41 : Époux, mari.
En aneuvien, nùpdak, le symétrique du précédent, du moins par son suffixe, comme tout un tas de mots utilisant les deux suffixes bien connus. On a également, bien sûr, nùpdu pour "conjoint", utilisé surtout au pluriel : àr tiyn nùpdur hwaade miruċ ed neràpdune = les deux conjoints assurent l'avenir de leurs enfants. Bien entendu, nùpdak est masculin, nùpdu est neutre. Comme pour le nom d'hier, on trouve : nùpandak = marié nupfràndak = beau-frère (frère du conjoint°) nupárdak = beau-père (père du conjoint*, father-in-law en anglais) nupnèrdak = gendre.
Avant d'évoquer ceux de demain et après-demain (père & mère), j'voudrais bien évoquer un nom que j'ai pas trouvé dans la liste : "parent". En aneuvien, il y a deux termes, selon qu'on évoque (justement) le père et la mère (traduits ensemble en espéranto par gepatroj) ou bien un membre de la famille (côté ascendant ou collatéral, surtout#).
Parèndur = le père et la mère. Nekpárzhundu hab nepjó parèndus = un orphelin n'a plus de parent. Pardu = parent. Da hab okène parduse in àt keptyw, do ar velle nepjó veraten das. = Il a quelques parents dans la région mais ils ne veulent plus le voir. franpárdu = le parent d'un cousin germain (oncle ou tante) kuspárdu = parent d'un cousin issu de germain (grande-cousine).
Les adjectifs s'en découlent, pour "parental", respectiv'ment parenton et paren : ùr solpárentone famile = des familles monoparentales. ùr parene ryltyne = des relations parentales.
° Terme général, toutefois, s'il s'agit de l'époux de la sœur (ou du frère), on peut avoir aussi nùpfrandak. * Mot complètement différent s'il s'agit du deuxième (ou plus) époux de la mère : sykpárdak, pris du verbe sygen (voir venir, se rendre compte etc). Correspond à stepfather (eng). # Pour la descendance, ce serait plutôt -nèr-, quasiment pas employé seul ; lĕjnèrdak = petit-fils.
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Doj-pater
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Sujet: Re: Le mot du jour 2 Lun 1 Mai - 11:29
Mot 41 : Époux, mari.
En Uropi maʒDéja mentionné au numéro 40 (épouse): (du slave: pol mąż, tch manžel = mari, małżeństwo, manželství = mariage, rus ser, cro muž = mari du PIE *manu- = être humain, voir man ci-dessus) > maʒad= mariage > novimaʒen= jeune marié(e) >maʒiadj relatif au mariage, sert de préfixe pour la "belle" famille > maʒipater, maʒimata, maʒifrat, maʒisesta…= beau-père, belle-mère, beau-frère, belle-sœur…
Anoev a écrit:
Avant d'évoquer ceux de demain et après-demain (père & mère), j'voudrais bien évoquer un nom que j'ai pas trouvé dans la liste : "parent". En aneuvien, il y a deux termes, selon qu'on évoque (justement) le père et la mère (traduits ensemble en espéranto par gepatroj) ou bien un membre de la famille (côté ascendant ou collatéral, surtout#).
En Uropi: 2 mots genore (= père et mère de l'italien genitori, cf géniteur, grec goneis de la racine i-e comune *gen- = naître, engendrer > Uropi geno = naître) 2) parents (membres de la même famille) = kogèn du pref. ko- = avec, ensemble + gen- = naissance (de la même ascendance), cf lat cognatus, gr syngenis, croate srodnik = parent
On a aussi forgèn (avant + naissance) = ancêtre cf gr progonos à ne pas confondre avec forgenore (lit. pré-parents) = grands-parents et posgèn (après + naissance) = descendant, cf gr apogonos
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SATIGNAC
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Sujet: Re: Le mot du jour 2 Lun 1 Mai - 16:01
Doj-pater a écrit:
Mot 41 : Époux, mari.
En Uropi maʒDéja mentionné au numéro 40 (épouse): (du slave: pol mąż, tch manžel = mari, małżeństwo, manželství = mariage, rus ser, cro muž = mari du PIE *manu- = être humain, voir man ci-dessus) > maʒad= mariage > novimaʒen= jeune marié(e) >maʒiadj relatif au mariage, sert de préfixe pour la "belle" famille > maʒipater, maʒimata, maʒifrat, maʒisesta…= beau-père, belle-mère, beau-frère, belle-sœur…
Anoev a écrit:
Avant d'évoquer ceux de demain et après-demain (père & mère), j'voudrais bien évoquer un nom que j'ai pas trouvé dans la liste : "parent". En aneuvien, il y a deux termes, selon qu'on évoque (justement) le père et la mère (traduits ensemble en espéranto par gepatroj) ou bien un membre de la famille (côté ascendant ou collatéral, surtout#).
En Uropi: 2 mots genore (= père et mère de l'italien genitori, cf géniteur, grec goneis de la racine i-e comune *gen- = naître, engendrer > Uropi geno = naître) 2) parents (membres de la même famille) = kogèn du pref. ko- = avec, ensemble + gen- = naissance (de la même ascendance), cf lat cognatus, gr syngenis, croate srodnik = parent
On a aussi forgèn (avant + naissance) = ancêtre cf gr progonos à ne pas confondre avec forgenore (lit. pré-parents) = grands-parents et posgèn (après + naissance) = descendant, cf gr apogonos
En méhien, essentiellement sposy, participe passif de Spoit/sposo (masculin , naturellement de sposia) ; mais aussi ğiŗ/-ro ; cònuʃ/-go, sc : conjoint (-e), plutôt épicène comme nom, maŗ/maro : sc, mari , mâle , mascvl désigne le mâle chez les animaux sauf en composition , aqlamaŗ: aigle mâle. L'espèce est désignée par un nom féminin: aqla
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Sujet: Re: Le mot du jour 2 Lun 1 Mai - 16:23
Anoev a écrit:
mot 39 : enfant
Je l'ai d'jà évoqué là en répondant à Velonzio, mais je vais développer un peu :
il y a l'adjectif nexàv, comme dans E kogna kas nexàv = je l'ai connue enfant°.
Sinon, pour les noms, quand ils évoquent des êtres humains, ils ont toujours (du moins dans la version "académique") le suffixe -du, pour "personne" (le nom), -dak (garçonnet) ou -kad (fillette), si on veut exprimer des précisions.
Nexàv (pour l'âge) est l'anacyclique (au diacritique près) de vaxèn ; neràp (pour la filiation) est celui (même remarque) de parèn-.
Il existe un troisième terme, spécifique aux enfants de moins de six ans, à la rigueur de sept, c'est ifàndu. Contrairement à ce que laisserait penser l'étymologie latine (INFANS -TIS), ceux-là ne gardent pas leur langue dans leur poche*.
Comme on peut s'en douter, les dérivés ne manquent pas !
°Plutôt ambigu en fait, l'adjectif ne se déclinant pas, on pourrait s'en sortir avec e kogna kas kes nexàvkaż (c'était elle qui était enfant quand je l'ai connue) e kogna kas kes nexàvdak (c'était moi qui étais enfant (garçon) quand je l'ai connue). *Ifàndur habe mult antese ber diktun ni ese; er sete lisen ase = les jeunes enfants ont beaucoup de choses à nous dire ; sachons les écouter.
En méhien d'abord miny , le "commun" de minia/-y/-ᵫ : petit, enfant en général de 0 à 10 ans ,employé volontiers au pluriel collectif :minyes, avant qu'on les appelle,pucela:fille ou pucel: garçon, puis ʒuvens j'ai aussi: prauvol: petit enfant ( < 5ans) ( <PARVVS) ( <=> párvulo: tout petit ); existent aussi: pusoy,petit garçon,pusoa, petitefille, vriguncvla ( < VIRGVNCVLA):fillette plus grande, petite jeune fille.
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Sujet: Re: Le mot du jour 2 Lun 1 Mai - 18:45
SATIGNAC a écrit:
En méhien d'abord miny , le "commun" de minia/-y/-ᵫ : petit, enfant en général de 0 à 10 ans ,employé volontiers au pluriel collectif :minyes, avant qu'on les appelle,pucela:fille ou pucel: garçon, puis ʒuvens j'ai aussi: prauvol: petit enfant ( < 5ans) ( <PARVVS) ( <=> párvulo: tout petit ); existent aussi: pusoy,petit garçon,pusoa, petitefille, vriguncvla ( < VIRGVNCVLA):fillette plus grande, petite jeune fille.
J'ai assez bien suivi. Certes, les tranches d'âges sont assez différentes, mais j'arrive à m'y retrouver quand même. On aurait, grosso-modo, miny pour nexàvdu, le terme aneuvien débordant le 2~3 ans, ou pour ifàndu, mais là, c'est le terme méhien qui déborde en âge. Sinon prauvrol correspondrait mieux à ifàndu, à deux ans près.
pucela = zhùnkad pucel = zhùndak. Dis moi pas que...
Vriguncvla, là, j'dois avouer que je n'ai pas de traduction exacte, ça dépend du sens : qit zhuvènkad (adolescente de petite taille) ? pùbon nexàvkad (fillette déjà pubère (poils, menstrues) mais pas encore vraiment formée comme une ado (bosses aux poumons, hanches plus larges)) ? Vriguncvl (p'tit mec) existe-t-il, en guise d'équivalent masculin ?
SATIGNAC a écrit:
En méhien, essentiellement sposy, participe passif de Spoit/sposo (masculin , naturellement de sposia) ; mais aussi ğiŗ/-ro ; cònuʃ/-go, sc : conjoint (-e), plutôt épicène comme nom, maŗ/maro : sc, mari , mâle , mascvl désigne le mâle chez les animaux sauf en composition , aqlamaŗ: aigle mâle. L'espèce est désignée par un nom féminin: aqla
Pour "épouser", j'ai ça. Pour "mâle", j'ai dasem ou dasor, à utiliser seul. Avec un nom d'animal, seul le -D en fin de mot, subsiste, articulé, imbriqué ou juxtaposé à l'animal : aquil = aigle (animal générique) aquid = un aigle aquik = une aigle (qui pond des œufs) aqil = une aigle (héraldique). Dame awe int, àr daseme iψe kùbse óvse = Chez certains oiseaux, ce sont les mâles qui couvent les œufs.
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Sujet: Re: Le mot du jour 2 Mar 2 Mai - 0:14
Anoev a écrit:
Vriguncvla, là, j'dois avouer que je n'ai pas de traduction exacte, ça dépend du sens : qit zhuvènkad (adolescente de petite taille) ? pùbon nexàvkad (fillette déjà pubère (poils, menstrues) mais pas encore vraiment formée comme une ado (bosses aux poumons, hanches plus larges)) ? Vriguncvl (p'tit mec) existe-t-il, en guise d'équivalent masculin ?
SATIGNAC a écrit:
En méhien, essentiellement sposy, participe passif de Spoit/sposo (masculin , naturellement de sposia) ; mais aussi ğiŗ/-ro ; cònuʃ/-go, sc : conjoint (-e), plutôt épicène comme nom, maŗ/maro : sc, mari , mâle , mascvl désigne le mâle chez les animaux sauf en composition , aqlamaŗ: aigle mâle. L'espèce est désignée par un nom féminin: aqla
Pour "épouser", j'ai ça. Pour "mâle", j'ai dasem ou dasor, à utiliser seul. Avec un nom d'animal, seul le -D en fin de mot, subsiste, articulé, imbriqué ou juxtaposé à l'animal : aquil = aigle (animal générique) aquid = un aigle aquik = une aigle (qui pond des œufs) aqil = une aigle (héraldique). Dame awe int, àr daseme iψe kùbse óvse = Chez certains oiseaux, ce sont les mâles qui couvent les œufs.
L'aneuvien est une vraie langue d'art synthétique , présentant des séries dérivationnelles impeccables; pour le méhien, je me suis laissé prendre par le charme du diminutif latin de VIRGO/-GINIS , et celui du castillan, car minia/-y se rapproche de "niño/ niña avec la "mouillure" du n qui va bien; quant à pucela / pucel c'est un compromis entre PVELLA/PVER et surtout (en conservant le consonne surajoutée) du vieux français "puceau/ pucelle" qui naturellement désignaient les tout jeunes garçons et les tout jeunes filles...
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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Sujet: Re: Le mot du jour 2 Mar 2 Mai - 10:31
Doj-pater a écrit:
Bien sûr, dotita, ça marche, alors qu'en fr. on n'a pas vraiment l'équivalent de "fiston" : "fifille", bôf...
Si, si : y a ben "fistonne", mais bon... à tout prendre, j'péfère encore "fifille", même si...
Comme traduc de dotita, j'vois bien neràpkadin en aneuvien (d'jà évoquée, j'crois ben... à moins que).
SATIGNAC a écrit:
L'aneuvien est une vraie langue d'art synthétique , présentant des séries dérivationnelles impeccables.
Merci du compliment, ça m'va droit au cœur, même si j'ai quelques à-peu près des fois. Mais c'est vrai que pour le vocabulaire humain, j'ai fait au mieux, sauf pour la noblesse et le clergé, où là, pour des raisons extérieures ou anciennes, il subsiste un certain déséquilibre, j'en ai d'jà causé. Pour le reste du vocabulaire du vivant (les autres animaux sont donc, eux aussi, concernés), là non plus, j'ai pas voulu quelque chose de trop synthétique. Pour la botanique, par contre (domaine où je m'débats plutôt mal), mon imagination fait souvent défaut, sauf quelques trouvailles, comme tengòl (arbrechou pour "chou-fleur") ou tupàrg pour "violette".
SATIGNAC a écrit:
Pour le méhien, je me suis laissé prendre par le charme du diminutif latin de VIRGO/-GINIS , et celui du castillan, car minia/-y se rapproche de "niño/ niña avec la "mouillure" du n qui va bien; quant à pucela / pucel c'est un compromis entre PVELLA/PVER et surtout (en conservant le consonne surajoutée) du vieux français "puceau/ pucelle" qui naturellement désignaient les tout jeunes garçons et les tout jeunes filles...
En psolat, j'ai pas pu faire comme pour l'aneuvien, racine latine et à-postériori oblige. Pour pucel, j'avais effectiv'ment oublié l'apport du français médiéval. J'ai bien puer en psolat pour le garçonnet et l'enfant, sauf que, comme pour doktor, profesor et j'en passe, y a que le nominatif singulier qui est commun au masculin et au neutre, sinon, par exemple, au génitif singulier, on a pueri pour "d'enfant" et pueroı pour "de garçonnet". Comme en latin, la fille s'en sort avec un autre nom : pulla, -aı.
Mot 42 : mère.
C'est bien entendu de la parente° dont il est question*. L'aneuvien, cette fois-ci, n'a plus de mot en -kad (sauf, on a vu, pour la belle-mère, la grand-mère etc). Les parents directs (on verra le père demain) ont un nom bien spécifique. Pour la mère, c'est madh, un nom féminin (pronom : ka) ne finissant ni par -kad (humain) ni par -K (autres animaux), ce nom est un métissage de madre (it., cst.) et de mother (eng.) pour la prononciation de la finale ([ð]).
Da vegnă ùt mypàx fran ed madhev = Il reçut un colis de sa mère. Àt madh leo ea ed neràpe = La mère lionne et ses petits (pas besoin d'enfoncer le clou avec leok, madh suffit bien).
La tournure francophone "la mère patrie", où on trouve dans la même locution "mère" et "père" ne marche pas en aneuvien, où "patrie" se dit parlaṅd (pays parent).
Les dérivés :
pour l'adjectif, y a madhen et madhon.
madhen sprat = langue maternelle... si les deux parents ne parlent pas la même langue, sinon, c'est parènten sprat. mafranpárdak = oncle maternel madhon molà = ton maternel. Par contre, une école maternelle se dit ifànskol.
Pour le nom, y a madhet (maternité), ne concerne que l'état de mère ; la maison où on assiste les mères pour les naissances se dit partùros.
Pour le verbe "materner", y a madhes (-a, -ésa), qu'on prendra garde à ne pas confondre avec l'accusatif, même pluriel du nom. — Ka madhes ed franèrdax jàrev dexeg. — Da • nor gerev tern olyger. Ep o tard tep ka madhes das? — Elle materne son neveu de quinze ans. — Il n'a que trois ans de moins qu'elle. Tu es sûr qu'elle le materne ?
°Sinon, une parente, c'est toujours parkad, qu'on retrouve dans les noms d'jà évoqués. *Pour la mère du vinaigre, c'est un nom complètement à-priori : viyf.
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Sujet: Re: Le mot du jour 2 Mar 2 Mai - 23:51
Velonzio Noeudefée a écrit:
A mon tour de rattraper mon retard, en ∂atyit ; j'étais en week end :
mot 39 : enfant
jindü
mot 40 : femme, épouse
acutsa (emprunt au thianshi)
mot 41 : mari, époux
ocutso (emprunt au thianshi)
à savoir qu'il existe un neutre époux, marié.e cutsi
mot 42 : mère
badu
En méhien: c'est mac'h/matro, mata en est le diminutif familier = maman. c'en est aussi une ancienne forme dans l'histoire ( cinquantenaire) de la langue. L'adjectif dérivé est matreba/-e/-o
Dernière édition par SATIGNAC le Jeu 4 Mai - 0:21, édité 1 fois
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Sujet: Re: Le mot du jour 2 Mar 2 Mai - 23:59
SATIGNAC a écrit:
En méhien: c'est mac'h/matro, mata en est le diminutif familier = maman.
J'ai oublié : chez moi, pas vraiment d'originalité, sauf qu'au lieu de doubler le deuxième M, comme en italien (mamma), j'ai doublé le premier A : maama. En langage familier (seulement), peut éventuellement être précédé d'un possessif : ted maama mir rokòm° = ta maman va r'venir.