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Sujet: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Mer 12 Juin 2019 - 18:30
Déjà, en français, le participe passé est partie prenante dans les temps composés (accomplis) mais aussi à la voix passive. On le trouve dans d'autres langues... naturelles, romanes (castillan, catalan, italien), germaniques (anglais, allemand...), mais aussi dans des idéolangues comme l'espéranto, l'uropi (mais pas le volapük), l'interlingua (vraisemblablement ; mais pas le psolat).
Le participe présent se trouve dans les formes duratives de l'anglais, du castillan (mais il s'appelle alors gerundio), espéranto, uropi, aneuvien. Pour l'interlingua, j'sais pas.
Bref : le participe porte bien son nom.
Y a-t-il des langues (naturelles ou fabriquées) dépourvues de participe ? Je suppose que oui. Comment leurs locuteurs s'y prennent pour en contourner l'usage qu'on en fait ?
Un p'tit peu hors sujet : y a-t-il, chez vous, des adjectifs verbaux partiellement ou totalement disjoints du mode participe ? Chez moi, partiellement :
opun : ouvrant (v. & adj.) opuna : ayant ouvert opan : ouvert (adj.) opend : à ouvrir (un adjectif en aneuvien).
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Kuruphi
Messages : 636 Date d'inscription : 19/06/2017 Localisation : Belgique
Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Mer 12 Juin 2019 - 19:32
Anoev a écrit:
germaniques
Alors, pourquoi poster ce sujet dans "coin des romanistes" ? N'aurait-il pas plus sa place dans idéogénéral ?
Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Mer 12 Juin 2019 - 19:42
Kuruphi a écrit:
Anoev a écrit:
germaniques
Alors, pourquoi poster ce sujet dans "coin des romanistes" ? N'aurait-il pas plus sa place dans idéogénéral ?
C'est fait !
(Surtout que j'ai un participe (actif et passif) dans mes idéolangues, en algardien et surtout en leryen, pour qui ce mode est relativement fondamental.)
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Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Mer 12 Juin 2019 - 20:38
(Petite récap et des exemples)
Les participes passés et présents sont qualifiés de modes en grammaire française, mais tant dans leur forme que dans leur emploi et leur accord, ce sont des adjectifs.
Je les considère donc comme la forme adjective des verbes conjugués.
(1) Une leçon révisée = "ayant été révisée". (2) Des poèmes chantés = "ayant été chantés".
(ils peuvent donc se nominaliser : "un élu", "une ramassée").
*
De même l'infinitif et le gérondif sont verbes en forme de noms communs et s'emploient comme des noms singuliers (neutres, donc masculin en français).
(3) "Je révise (en) écoutant de la musique" (4) "Je te vois faire".
*
Concernant le passé composé français (et tous les temps composés), il s'agit en réalité du verbe "avoir" + le participe passé latin ("ayant été fait").
(5) "J'ai vu un roi" = "j'ai un roi vu".
De même, la voix passive française :
(6) "Je suis chanté" = "je suis ayant été chanté" (à l'origine en latin, plus logiquement, "je fus chanté")
*
Si l'on devait réformer l'accord du participe passé, il faudrait donc accorder constamment le participe passé avec le complément d'objet direct pour tous les verbes décrivant une action (et avec le sujet pour tous les verbes décrivant un état ou un mouvement).
*
Le futur français est en réalité le verbe "avoir" + à (ad) + infinitif.
(7) "Je chanterai" = "j'ai à chanter".
*
L'infinitif désigne l'action au moment du verbe conjugué de la phrase.
Il est possible d'utiliser un infinitif passé et même futur pour se référer à un moment passé ou futur par rapport au verbe conjugué de la phrase.
( "Parler c'est chanter" (infinitif présent). (9) "écrire c'est avoir dit" (infinitif passé). (10) "publier c'est se destiner à être lu" (infinitif futur).
Mais il n'y a pas d'accord en fonction de la personne, donc ce n'est pas une conjugaison au sens français, ou alors il y lui manquerait toutes les personnes sauf une.
*
Les propositions infinitives servent dans certain cas à éviter le subjonctif, mais elles sont parfois impossibles. Tout cela est hérité du latin.
(11) Je vois Paul se lever (= je vois Paul qui se lève) (12) Je veux me lever à mon tour. (13) Je veux que nous nous levions et portions ce toast. (14) Je veux nous lever et porter ce toast.
*
C'est le subjonctif qui complète les temps manquants de l'impératif. En le latin et plusieurs autres langues, c'est le subjonctif qui permet de donner les ordres formels à toutes les personnes.
Le subjonctif contourne à la première personne le fait que cela n'a aucun sens de se donner à soi-même un ordre, puisque le locuteur est le mieux placé pour transformer sa volonté en actes. Mais il y a tout de même le cas de l'encouragement, de l'exhortation, où le locuteur tente de vaincre un obstacle mental ou physique comme par exemple la fatigue, l'ivresse, la douleur, la peur etc.
(15) Levons-nous et portons ce toast. (16) Je nous ordonne de nous lever.
*
L'impératif peut être remplacé par un infinitif ou un adverbe ou un gérondif ou un participe présent ou encore un adjectif en élidant le verbe être !
(17) Avancer. Reculer. Agrandir de 50%. Imprimer une copie papier. (18) Vite ! (19) (Soyez) hardis ! (20) En chantant !
*
Mais le participe passé ou le nom commun semble se rapporter davantage à une constatation
(21) Gagné ! (22) Champion !
***
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Olivier Simon Modérateur
Messages : 5565 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Mer 12 Juin 2019 - 21:09
En tout cas, le luxembourgeois n'a pas de participe présent (c'est-à-dire actif, en -ant), il n'a qu'une floppée de participes passés encore plus irréguliers qu'en anglais.
Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Mer 12 Juin 2019 - 21:12
Olivier Simon a écrit:
En tout cas, le luxembourgeois n'a pas de participe présent (c'est-à-dire actif, en -ant), il n'a qu'une floppée de participes passés encore plus irréguliers qu'en anglais.
Un exemple ou deux ?
Mardikhouran
Messages : 4313 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Elsàss
Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Mer 12 Juin 2019 - 21:34
Greenheart a écrit:
Olivier Simon a écrit:
En tout cas, le luxembourgeois n'a pas de participe présent (c'est-à-dire actif, en -ant), il n'a qu'une floppée de participes passés encore plus irréguliers qu'en anglais.
Un exemple ou deux ?
C'est vrai qu'en alsacien aussi, cette forme semble manquer... même en allemand standard le participe présent n'est pas aussi intégré dans la conjugaison qu'en anglais ou même en français. Donc, dans mon "dialecte", c'est relative à tous les coups : a Mànn wo schàfft ì d' Fëldr "un homme qui travaille dans les champs > un homme travaillant dans les champs" Pour l'équivalent du présent progressif anglais, c'est une structure locative avec l'infinitif (dans sa valeur de nom, d'où la majuscule dans l'orthographe) : Mìr sì àm Ëssa "nous sommes au manger > nous sommes en train de manger". C'est la même chose en allemand parlé : Wir sind am Essen.
Après, il y a une plus grande variété de participes de tous temps, voix, aspects et modalités et modes dans les langues qui les privilégient par rapport au structures relatives ; comme en turc.
Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Mer 12 Juin 2019 - 22:00
J'ai toujours été un peu estomaqué qu'une langue ait un mode au passé (considéré comme tel) sans avoir de présent. En castillan, c'est un peu pareil. J'me perds vach'ment en conjectures.
Chez moi (en aneuvien, surtout), le participe passé ne sert jamais à des temps composés à l'indo-européenne, lesquels sont d'un seul tenant. À quoi sert-il alors ? vous allez m'dire. Eh ben y sert assez peu, mais y sert. Il sert comme le participe présent, mais avec un procès accompli. Par exemple, avec ber (pour), on a ses deux phrases (en français, c'est l'infinitif qui s'y colle) :
Participe présent : Da mida ur gaanse ber rolun en àt nỳw = Il a mis des chaînes pour rouler sur la neige (but). Participe passé : Da cem chymona ber goorkesuna ùt nexàvkaż = Il a été condamné pour avoir violé une fillette (cause).
Seule concession aux langues naturelles, le participe présent peut servir d'adjectif verbal, il s'accorde en nombre, comme tout adjectif qualificatif. Par contre, la désinence -una n'est que verbale. L'adjectif, lui, fini par -an (on ne confondra pas avec l'uropi, qui assigne -an au participe présent et son adjectif correspondant). Il n'est pas utilisé dans un verbe à la voix passive, lequel utilise cem ; ainsi...
À tœr • opan = La porte est ouverte (c'est un état, peut-être l'aspect normal de cette porte). À tœr cem open per à zhobduv = La porte est ouverte par l'employé (c'est un processus itératif, réalisé par le nom en complément d'agent). Àt vas cem dòvală per elibýladev = Le verre fut renversé par maladresse (il n'y a certes pas de complément d'agent, mais il y a un instructif, ce qui désigne donc un processus, donc le participe passé de la phrase française n'est pas traduit par un adjectif verbal aneuvien).
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Olivier Simon Modérateur
Messages : 5565 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Jeu 13 Juin 2019 - 7:06
C'est presque comme dans l'alsacien de Mardikhouran, c'est-à-dire qu'on utilisera une construction "assez française", en disant "un homme qui travaille aux champs" au lieu de "un homme travaillant aux champs".
e Mann, wou un de Felder schafft.
Si ta question concerne la formation du participe passé, sache alors que c'est aussi compliqué que l'anglais et l'allemand réunis.
Le modèle régulier de base est ge-V-t, comme en allemand.
Mais, et ce problème est multiplié par l'aspect dialectal, les verbes forts et une partie des verbes faibles ont des formes irrégulières, avec ou sans "ge-" et avec ou sans -"en" à la fin.
Quand le verbe a déjà un préfixe, il n'y aura pas de "ge-". Ex : "betreffen" (concerner) > betraff
Les verbes auxiliaires ou modaux ont des formes très modifiées : "hunn" (avoir) > gehat
"sollen" (falloir) > sollen
Mais "kommen" (venir) > komm (ce qui est typique de l'aire francique) "bréngen" (amener) > bruecht (ce qui nous rapproche beaucoup de l'anglais).
Certains verbes à l'allure "régulière" subissent des modifications phonétiques et deviennent de fait "forts" :
"schwätzen" (parler) > geschwatt
Le tout est compliqué par le fait que si ces participes irréguliers deviennent épithètes, et qu'ils n'ont pas un quelconque "-n" à la fin, ils doivent en rajouter un, mais celui-ci disparaît souvent en raison d'une règle propre au Luxembourgeois et à un dialecte proche, "la règle de l'Eiffel".
Donc on dira : eng geschwatte Sprooch = une langue parlée.
Hyeronimus Modérateur
Messages : 1546 Date d'inscription : 14/07/2017
Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Jeu 13 Juin 2019 - 10:21
Un détail m'intriguait dans votre discussion, c'est qu'on appelle "participe passé" un mode qui peut ne pas servir dans la conjugaison ou en tout cas qui n'est pas forcément lié au passé. En cherchant ce qu'en dit wikipédia, la définition serait "En grammaire, le participe est un mode du verbe qui lui donne les caractéristiques d'un adjectif ". J'ai donc raison de penser que le terme en lui-même induit en erreur?
Anoev a écrit:
Un p'tit peu hors sujet : y a-t-il, chez vous, des adjectifs verbaux partiellement ou totalement disjoints du mode participe ?
Oui, plus ou moins, comme j'en ai parlé en détail ici je vais pas reprendre tout ça, mais toutes ses transformations peuvent se faire avec des verbes. Je dis "plus ou moins" parce qu'appeler ça "adjectifs verbaux" est plutôt franco-centré.
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Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Jeu 13 Juin 2019 - 14:38
Je trouve les termes participe passif et participe actif plus parlants, personnellement.
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Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Jeu 13 Juin 2019 - 15:02
Oui, je suis d'accord avec @Bedal. D'ailleurs, je n'ai pas hésité à faire mon dissident en utilisant la terminologie des verbes sur les participes : voix (active, moyenne, passive ...), temps (passé, présent, futur ...) et aspect (accompli, inaccompli ...). Puisque les deux sont liés, ça ne pose pas vraiment de problème
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Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Sam 28 Mar 2020 - 20:50
Bedal a écrit:
Je trouve les termes participe passif et participe actif plus parlants, personnellement.
Ben... oui et non, en somme. Pour le français, c'est vrai que les flexions en "-ant" ne sont qu'actives. Mais pour les flexions en "-é, -i, -u -ert", on a autant d'actif que de passif, puisque "mangé" est commun à "ayant mangé" (actif accompli) et "étant mangé" (passif).
Pour ce qui est de l'aneuvien, la forme en -un pourrait à la rigueur être appelée "inaccomplie", mais pas forcément "active", puisqu'on a cem klimun pour "étant aimé". Quant à la flexion en -una, si peu utilisée qu'elle soit, elle renvoie bien à un procès accompli et... passé :
Bevuna ed vasev, da podă as en àt koṅtœrs = Ayant bu son verre, il le posa sur le comptoir.
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Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Sam 28 Mar 2020 - 22:22
Anoev a écrit:
Bedal a écrit:
Je trouve les termes participe passif et participe actif plus parlants, personnellement.
Ben... oui et non, en somme. Pour le français, c'est vrai que les flexions en "-ant" ne sont qu'actives. Mais pour les flexions en "-é, -i, -u -ert", on a autant d'actif que de passif, puisque "mangé" est commun à "ayant mangé" (actif accompli) et "étant mangé" (passif).
Pour ce qui est de l'aneuvien, la forme en -un pourrait à la rigueur être appelée "inaccomplie", mais pas forcément "active", puisqu'on a cem klimun pour "étant aimé". Quant à la flexion en -una, si peu urilisée qu'elle soit, elle renvoie bien à un procès accompli et... passé :
Bevuna ed vasev, da podă as en àt koṅtœrs = Ayant bu son verre, il le posa sur le comptoir.
"Ayant mangé" ou "étant mangé" n'ont pas le même sens que "mangé" : tu confonds sauf erreur de lecture de ma part, la forme de l'expression(construction ayant + mangé) avec le sens de l'expression(ayant mangé). Cela se voit immédiatement à la retraduction dans plusieurs langues.
Spoiler:
Par exemple "ayant mangé les tourtes" en latin se traduirait par un ablatif absolu, du genre "tortis esis" (je traduis de tête donc peut-être je me plante), une forme qui n'a rien à avoir avec "habens tortarum esas " qui serait la traduction mot à mot de "ayant des tartes mangées".
Actif et passif, accompli et inaccompli, présent et passé, progressif et réalisé sont des idées très différentes. Chaque paire est antinomique (l'actif ne peut être passif, l'accompli ne peut être inaccompli etc.), et doit pouvoir se combiner avec un membre d'une autre paire dans une phrase, sans ce que cela pose un problème logique. Par exemple on peut toujours avoir une action ou un état passif inaccompli passé progressif.
*
Le participe passé français est bien de sens passif, cela remonte au latin et s'explique à cause du système entier des formes verbales importés du latin, parce que tout le système des formes verbales forme un tout cohérent :
Spoiler:
le participe passé (tout comme le participe futur latin) est passif parce qu'il s'applique à l'objet direct du verbe d'action, tandis que le participe présent a déjà ses formes passives autonomes, à savoir la conjugaison passive du verbe au présent. Les formes actives du participe passé correspondent aux formes conjuguées qui s'accordent avec le sujet, donc la conjugaison active des verbes correspondants. C'est logique, dès que l'on se met à parler le latin pour se faire comprendre, et pas simplement l'observer de loin - et le principe est le même dans toutes les langues (naturelles).
Bu = ayant été bu par quelqu'un. Une bière bue = une bière ayant été bue.
Il s'agit d'un état présent, d'une constatation ou d'une affirmation au moment présent, et non de la description de l'action ou de l'état passé de la bière :
Une bière bue au moment présent est une bière qui n'était pas bue au moment passé précédant l'action de boire la bière.
Passé 1 : bière non bue (à boire, destinée à être bue, pouvant être bue etc.) Passé 2 : quelqu'un boit la bière. Présent 1 : bière (est) bue (constat présent) Présent 2 : quelqu'un a bu la bière (je peux le dire à présent).
*
Il ne faut pas confondre le participe passé (idée passive et idée de constat) avec l'idée d'action ou d'état révolu que décrit la forme verbale (auxiliaire + participe passé français).
J'ai bu = je buvais avant le moment présent ; je ne bois plus maintenant.
Passé 1 : Je vais boire la bière (futur proche) Passé 2 : Je suis en train de boire la bière (présent progressif) = je suis là, buvant la bière. = gérondif : je suis assis en buvant une bière etc.
Passé 3 : je bois la bière (action "tendue" = réalisée la fin de l'énonciation de la phrase). Passé 4 : je viens de boire la bière (passé récent).
Présent 1 : j'ai bu la bière (action révolue).
Spoiler:
Pour info :
Narration 1 présente du futur proche du passé : j'allais boire la bière (j'ai bu ou je n'ai pas bu). Narration 2 présente du passé progressif : je buvais la bière. (j'ai donc bu la bière) Narration 3 présente du passé réalisé ("tendu") : je bus la bière. (j'ai donc bu la bière) Narration 4 présente du passé récent du passé : je venais de boire la bière (j'ai donc bu la bière).
***
Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Sam 28 Mar 2020 - 22:46
J'comprends c'que tu veux dire, et c'est vrai que "mangé" TOUT SEUL fait plutôt fait penser à du passif qu'à de l'actif. Ça ne nous empêche pas, à nous francophones (mais aussi hispanophones, italophones, anglophones et j'en passe), de l'utiliser dans des procès accomplis actifs, alors que, sauf erreur de ma part, en latin, on avait ESI pour "j'ai mangé ou "je mangeai".
Du coup, j'ai tourné le dos à ça en aneuvien, raison pour laquelle, chez moi, le participe ne participe pas aux temps accomplis (c'est le rôle du -A)*, ni à la voix passive, d'ailleurs (c'est le rôle de cem). Inzhuna, ce n'est pas "mangé", c'est "ayant mangé", et "étant mangé", c'est cem inzhun.
*... mais il participe à part entière à l'aspect progressif : da pòten nep replìge ni orse: da inzhun. = Il ne peut pas vous répondre : il mange (il est en train de manger). La version à l'imparfait est le calque exact° du progrssive preterite anglais, parce que ere est à la fois le verbe "être" à l'imparfait et la particule de l'imparfait de tous les autres verbes. °Exacte... ou presque ! puisque they were eating donne ar ere inzhun, et non pas ar erer inzhune.
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SATIGNAC
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Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Sam 28 Mar 2020 - 23:51
Bedal a écrit:
Je trouve les termes participe passif et participe actif plus parlants, personnellement.
Tout à fait d'accord, cela est une opposition claire entre un participe actif ( qui idéalement devrait être variable en nombre, si ce n'est en genre et nombre en français , or il est invariable comme un gérondif "absolu" qui aurait un complément d'objet ) et un participe passif , qui varie en genre et en nombre s'il compose la forme passive avec être d'une part , ou s'il "prend part" ( c'est sa définition ) à une préposition relative épithète ( car comme tout adjectif épithète il varie en genre et en nombre avec l'antécédent c'est la règle du participe "précédé" du nom , une des casse-têtes de la grammaire française) d'autre part . Autrement le participe "passif" ou "déponent" est un supin( mode verbal neutre singulier) quand il ne varie pas après l'auxiliaire avoir ... comme en castillan et en "français de Belgique"* Hé asado las patatas, j'ai frit les pommes de terre. Las patatas que hé asado, les pommes de terre que j'ai frit .
* L'académie de la langue française en Belgique a "aboli" la règle de la variabilité du participe passif ( ou passé) après l'auxiliaire avoir.
Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Sam 28 Mar 2020 - 23:55
SATIGNAC a écrit:
* L'académie de la langue française en Belgique a "aboli" la règle de la variabilité du participe passif ( ou passé) après l'auxiliaire avoir.
Ça, j'savais pas. Tu peux donner des exemples comparatifs (avec des sources) ?
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SATIGNAC
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Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Dim 29 Mar 2020 - 0:24
Anoev a écrit:
J'comprends c'que tu veux dire, et c'est vrai que "mangé" TOUT SEUL fait plutôt fait penser à du passif qu'à de l'actif. Ça ne nous empêche pas, à nous francophones (mais aussi hispanophones, italophones, anglophones et j'en passe), de l'utiliser dans des procès accomplis actifs, alors que, sauf erreur de ma part, en latin, on avait ESI pour "j'ai mangé ou "je mangeai".
*... mais il participe à part entière à l'aspect progressif : da pòten nep replìge ni orse: da inzhun. = Il ne peut pas vous répondre : il mange (il est en train de manger). La version à l'imparfait est le calque exact° du progrssive preterite anglais, parce que ere est à la fois le verbe "être" à l'imparfait et la particule de l'imparfait de tous les autres verbes. °Exacte... ou presque ! puisque they were eating donne ar ere inzhun, et non pas ar erer inzhun.
Comme je l'écris plus bas il s'agit d'un "supin" plus qu'un participe , comme en castillan, en suédois ( où est faite la différence entre la forme en "-at" et la forme en "-ad") Cet usage modal d'avoir m'a invité à l'écarter en méhien et à "inventer" (sans référence idéolinguistique _ il y a 45 ans _ ) pour cette langue les temps composés avec "ante" qui est un modificateur verbal perfectif , qui fait glisser le sens du verbe simple "inaccompli" vers l'accompli... les temps composés avec un participe le sont avec le verbe être notamment le futur périphrastique avec le participe futur actif, et bien sûr le passif non syncopé. J'ai inventé même un participe parfait actif , grillant d'imiter l'espéranto avec son participe actif , par téléscopage de l'infinitif avec l'affixe "anta/-e/-o ( < ante) . Aussi on a des formes en ænta/-e, inta/-e, ünta/-e suivant les groupes de conjugaison. Le participe présent est la base de toute une classe d'adjectifs qui ne sont pas tous verbaux, les variables en "-n" ... -an/-en/-on
Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Dim 29 Mar 2020 - 6:34
Anoev a écrit:
J'comprends c'que tu veux dire, et c'est vrai que "mangé" TOUT SEUL fait plutôt fait penser à du passif qu'à de l'actif. Ça ne nous empêche pas, à nous francophones (mais aussi hispanophones, italophones, anglophones et j'en passe), de l'utiliser dans des procès accomplis actifs, alors que, sauf erreur de ma part, en latin, on avait ESI pour "j'ai mangé ou "je mangeai".
ESI traduit seulement "je mangeai", jamais "j'ai mangé".
Il ne faut pas confondre "passé composé" (ou "passé indéfini", achevé au moment présent, "accompli du présent") et "passé simple" (achevé sans contact avec le présent, "accompli", "aoriste").
Employer le passé composé pour le passé simple est un procédé (très) récent en français, tout comme le dogme selon lequel le passé simple s'emploie seulement en littérature, tandis que le passé composé s'emploierait aussi bien à l'écrit qu'à l'oral avec un sens strictement équivalent. Cf. Le Bon Usage. Cela revient à confondre le passé et le présent.
Le latin et l'ancien français n'ont pas de passé composé au sens français. La pensée latine ne confond simplement pas l'accompli ("parfait"), l'inaccompli ("imparfait") et le présent, donc si le français employé pour traduire le latin confond toutes ces notions, la traduction française est forcément fausse. Elle sera juste si l'on traduit le latin par les formes françaises exactes du point de vue du sens.
A ma connaissance, le latin traduit le passé composé = indéfini ou accompli du présent, par l'ablatif absolu (participe et objet direct à l'ablatif) ou apposé pour les verbes d'actions, ou par être ou l'infinitif + participe passé pour les verbes d'états le passé composé français qui décrit un état révolu. On retrouve les exemples au chapitre de l'emploi des temps de l'infinitif dans la grammaire Magnard collection Morrisset p.147 numéro 464, et pour l'ablatif absolu p. 144 n°453 et suivants, le participe apposé n°456 p.145.
Spoiler:
* ablatif absolu (notez bien l'emploi de l'ablatif, qui porte l'idée de se trouver contenant le sujet, ou cause / instrument / media combiné avec l'idée du passé passif)
Urbe capta, hostis abiit. La ville ayant été prise, l'ennemi s'en alla. = Après avoir pris la ville... = Après qu'il eut pris la ville...
* participe apposé (notez bien l'emploi de l'accusatif, qui porte l'idée de se trouver au-devant du sujet, combiné avec l'idée du passé passif)
Urbem captam hostis diripuit. L'ennemi pilla la ville prise = Après avoir pris la ville, l'ennemi la pilla. = L'ennemi prit la ville et la pilla.
Notez bien que le verbe conjugué dans ces exemples pourrait tout aussi bien être au présent qu'au futur.
Beatum est. Il est heureux.
(Credo) Eum esse beatum (je crois qu') Il est heureux.
De même, dans ces exemples, le verbe conjugué peut aussi être au passé ou au futur.
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Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Dim 29 Mar 2020 - 9:29
Si le parfait latin ne traduit que le passé simple français, comment AMAVERAM & AMAVERO* sont-ils traduits ? À ma connaissance, par le plus-que-parfait (j'avais aimé) et le futur antérieur (j'aurai aimé) de l'indicatif, même remarque pour AMAVERIM* et AMAVISSEM.
Cette proximité (mais non identité) d'usage, entre le passé simple (d'un seul tenant, en chute libre en français parlé, hélas) et le passé composé (en deux morceaux), je l'ai plus ou moins reproduit en aneuvien (qui n'a pourtant pas de conjugaison du type "aux + pp") quand j'ai créé le prétérit° : les deux formes se ressemblaient, au diacritique près.
En anglais, c'est encore plus flagrant, puisque la forme qui rappelle notre passé composé est en fait considérée par les grammariens anglophones comme un présent (le present perfect). En anglais, y z'ont trois présents : un simple (itératif) et deux composés (le present perfect, d'jà évoqué, et le présent progressif).
En castillan°, y a le preterito perfecto simple (notre passé simple) et le preterito perfecto compuesto (notre passé composé, donc là, c'est bien un passé)... sans oublier les autres, been sûr.
En psolat, tous les temps que j'ai édité jusqu'ici sont simples (d'un seul tenant), comme en latin. Ça n'a pas toujours été le cas.
*Assez marrant, les autres personnes sont homonymes ! °En castillan, le conditionnel est considéré comme un temps, alors qu'en français, il est considéré comme un mode. Le site espagnol de conjugaison a bien respecté ce distinguo, en mettant une barre de séparation au conditionnel pour la conjugaison des verbes français. Bravo !
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Velonzio Noeudefée Référent Actualités
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Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Dim 29 Mar 2020 - 12:34
Personnellement, je ne considère pas le participe passé comme passif (même si). C'est juste qu'il cumule deux fonctions : - l'aspect accompli et fini - le passif du fait du précédent car pour bien montrer que le patient ne peut être acteur et subit une action (considéré comme inéluctable pour lui, puisqu'il n'est pas actant) inéluctable, on emploi l'élément accompli. Ce procédé n'est là que pour renforcer le sens de la tournure passive et bien préciser que la souris est l'objet/patient et non l'actant du procédé de nutrition du chat.
Du coup imaginons, que : - vous ayez une conjugaison personnelle avec des marques qui devraient s'affixer au radical du verbe (pré ou post) - vous n'ayez pas de verbes, mais seulement deux adjectifs, un de sens actif qui fait (mangeant, mangeator) et un autre d'aspect accompli (mangé) ou passif (ayant été mangé) - que vous affixiez (merci la voie statique) ces marques aux adjectifs Vous auriez ainsi vos deux (ou trois conjugaisons : active inaccompli = en cours, active accomplie, passive), sans verbe.
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Lun 16 Aoû 2021 - 15:54
Y a un participe en kotava, même s'il n'y a pas de temps composés à l'indo-européenne dans cette langue : cette langue et l'aneuvien sont assez proche quant à l'emploi du participe. Le participe actif est en -S, le passif est en -N. On peut y intercaler le -y- pour le passé et le -t- pour le futur. Y a aussi les voix complétive réflexive et réciproques, ce qui donne au participe kotava un bel éventail d'utilisations.
On a, par exemple :
estus = mangeant estuyus = ayant mangé estutus = allant manger
estun* = étant mangé estuyun = ayant été mangé estutun = sur le point d'être mangé.
Le reste dans le lien.
Pourquoi j'ai fait une relex entre le participe et le gérondif (tirée du français : "mangeant" et "en mangeant"), tout simplement pour ne pas avoir de formes trop dissemblables dans ces deux exemples : Da traṅvis las telefònun (æt • probidan) = Il conduit en téléphonant (c'est interdit). Ar traṅvise sin telefònun (æt • prodaner) = Ils conduisent sans téléphoner (c'est plus prudent).
J'ai voulu garder la même forme verbale avec deux prépositions antonymes que sont (ici) las et sin.
Le gérondif aneuvien donne vraiment une idée de simultanéité. On ne peut pas avoir "Il a été condamné en ayant aidé des pauvres", mais "... pour avoir aidé des pauvres". Et là, c'est un participe (contrairement au gérondif ou l'infinitif français) : Da cem chymona ber adùvuna ùr qùvduse.
*On confondra donc pas ! chez moi, ræstun (restant), c'est ce qu'on n'a pas mangé.
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Dernière édition par Anoev le Jeu 23 Mai 2024 - 12:13, édité 1 fois
odd
Messages : 1068 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Lun 16 Aoû 2021 - 20:56
sans avoir vraiment de verbes ni de mots... en considérant chaque assemblage comme une chaîne d'adjectifs... les adjectifs d'action peuvent être traduits comme participes présent ou passé en fonction du sens dans lequel on lit la chaîne... du genre: "un-mangeant-herbe" vs "herbe-mangé-un"
mais cette utilisation est plus le fait de la traduction que d une construction comparable...
Dernière édition par odd le Mar 17 Aoû 2021 - 17:08, édité 1 fois
Hankol Hoken
Messages : 511 Date d'inscription : 06/09/2018 Localisation : Belke
Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons Mar 17 Aoû 2021 - 14:40
En nol, une subordonnée requiert au verbe une forme dédiée (que j'appelle pour l'instant bêtement "subordonnée") : le verbe est préposé d'un clitique (ka= ou basé sur celui-ci) et perd la distinction de mode -réel vs iréel (ou "virtuel", pas encore fixé sur l'étiquette)- seules les formes "réelles" des suffixes de temps-aspect pouvant y être utilisées, tandis que les suffixes évidentiels y sont rarement utilisés.
Cela implique donc qu'il y ait un paradigme verbal spécifique aux subordonnées et rapproche en un sens, ça va faire plaisir à Anoev, le verbe subordonné d'un subjonctif généralisé, vu qu'il s'agit toujours d'une forme finie (il peut recevoir les marques de personne et avoir sa propre rection).
Mais d'autres caractéristiques de cette forme subordonnée l'apparentent à une forme non-finie (toujours depuis une grille de lecture "européenne standarde" donc), aussi bien participiale que gérondive ou infinitive, comme le fait de servir de base au déverbal standard (quoique le nol courant préfère la dérivation zéro), de pouvoir être dénué de suffixe de personne en tant que prédicat de subordonnée (chose fort rare en prédicat de principale) en cas de coréférentialité (sauf normalement dans les relatives) et d'être obligatoire dans une relative ou pour un converbe (ce qui équivaut en français à la fois à un "adverbe de manière" ou à un gérondif, grosso-modo).
koosima huul kpokanaapemen koox "je mange le hibou pendant/alors qu'il écrit/rédige (sa) langue" (langue centrifuge, l'ordre est en principe principale-subordonnée) ;
gâchage:
d'ailleurs, ici koox "langue, discours" est un déverbal (de "discourir, (s')exprimer, verbaliser, formaliser") obtenu par dérivation zéro. Même si kakoox est possible aussi, son usage est plus formel.
koosima huulkpu kanaapemen koox "je mange le hibou qui écrit/rédige (sa) langue" ;
koocuusima kanaapan koox huul "je mange le hibou en écrivant/rédigeant (ma) langue" (ici, naap est en position de converbe dont l'agent est celui du verbe principal (donc coréférentialité), ce qui permet de ne pas le marquer sur le coverbe, seul le patient (koox) l'est, via le suffixe de 3e personne sg B -ma (qui a ici l'allomorphe -an car suit une coda occlusive) autrement on aurait dû utiliser le suffixe -meen (ici -emen pour la même raison que -ma), qui marque à la fois la 3e personne sg B (+ou- le patient) et celle A (+ou- l'agent)).
regâchage:
On remarque que les possessifs sont bien moins utilisés en nol qu'en français, en fait dès qu'ils renvoient à un argument de la phrase, il est courant de les sous-entendre, en particulier lorsque l'argument est thématisé/topicalisé, càd supposé connu de l'interlocuteur.
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Sujet: Re: Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons
Le participe : un mode qui... participe aux conjugaisons