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 L'aneuvien, le psolat et l'uropi

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyMer 27 Juil 2022 - 11:23

Pâârfait ! tu peux même le mettre complètement sur le fil uropi.

Pour le psolat, pour "ici", j'verrais bien hic (/'ig/), pompé directement à la langue de Cicéron.

Pour les deux autres (là et là-bas), j'verrais bien istem et ilem, où on retrouve aussi le latin ISTE  et ILLE ; mais j'm'accorde encore un temps de réflexion.

En tout cas, merci de tes infos chinoises, je m'imaginais pas être aussi près de la solution.

Zi est dans Idéolexique (mais y a pas encore l'étymologie), za n'y est pas encore.

Pour les francophone, mais aussi les germanophones, c'est bien limpide  :

I = à côté de moi (cf ici, hier)
A = à côté de toi (là, da) ;

en découlent :

di = ces... ci ; da = ces ... là
diz = celui/celle-ci, dize = ceux/celles-ci, daz celui-là...
zi = ici, za = là
zis (pris de zi se = ici est), zas = voilà (mm remarque).

Reste plus qu'à trouver l'origine du Z et on a tout sur ces mots uropis.

Doj-pater a écrit:
Zis Lidia id zas Paul = voici Lydia et voilà Paul
Tu vois, au risque d'aneuviser un peu, j'aurais interverti la syntaxe en mettant (naturellement) le sujet devant le verbe, puisque zis et zas sont des verbes :

Lidia zis id Paul zas (Lydia ici est et Paul là est : les sujets sont devant les verbes) = Lidja màk ea Pavel màd*.


Comment traduirais-tu "les voici qui arrivent" et "voici ce qui arriva". Chez moi, y a, respectiv'ment :
ar pàtezun màke*
Qua pruxă màk
.

*À la différence d'un paquet de langues, les verbes aneuviens correspondants s'accordent :
ed neràpdur màke = voici mes enfants.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyMer 27 Juil 2022 - 13:50

C'a bien avancé. En attendant, j'ai mis, dans Idéopédia, le paragraphe des os à jour. Par contre, ô, ironie, j'ai encore rien pour... le poisson.

Sinon, pour le carpe, on est main'nant en phase, puisqu'on a

pusikose = pungtáqe.

Pour le métacarpe, là où l'uropi a mandikose (les os de la main), j'ai opté pour paltáqe (les os de la paume) puisque dans la main y a aussi pungtáqe (carpe) et digtáqe (phalanges).

Comme j'ai réglé la question des mains, j'ai été voir du côté du pied (fallait pas s'arrêter en si bon chemin). Pour le métatarse, j'ai pas encore trouvé, mais ça va v'nir.

J'ai pas trouvé "tarse" et "métatarse" dans le Vordar. Voici ce que j'ai supposé :

klodijikose* ; j'me suis un peu bougé chez moi, et c'a donné klatáq°, pris de klavyk pour "cheville" et, bien entendu, taq.


Pour le métatarse, si j'ai pas trouvé pour l'aneuvien, pour l'uropi, j'ai pu envisager podikose (comme analogie à mandikose pour le métacarpe). Dopa ?

*Là, c'est le -iji- qui me chiffonne un peu ; une compression (klodikose) est-elle envisageable, pour "les os de la cheville" ?
°Attention à la paronymie (phénomène récurrent en aneuvien !), pas oublier cette phrase :
Or rœdhite ni ed klatáqune tev or klatàkun = Faites attention à vos tarses quand vous êtes en train de courir. Seule chose qui diffère (en plus de l'orthographe), l'antériorité du A, puisque devant un U, le Q se prononce comme un [k].

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyJeu 28 Juil 2022 - 12:33

Doj-pater a écrit:
Zis = zi se, pas se zi… et de toute façon, le sens est un peu différent:
Lidia se zi = L. est ici (à la maison, au bureau…) ≠ Zis Lidia = voici Lydia.
Raison pour laquelle en aneuvien j'ai opté pour des racines complètement différentes : pour sauver la syntaxe (le sujet devant le verbe) tout en ayant, justement un sens différent :

Lidja • iyr = Lydie est ici.
Lidja màk = Voici Lydie.

Ea æt màd! àt deglàbl à trapæzkaden vàla àt iliv àt exímbaden! Àr septàkdake cem githar nep! = Et voilà ! la culotte de la trapéziste est tombée au milieu du numéro ! Les spectateurs (♂) n'ont pas été déçus !

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyJeu 28 Juil 2022 - 13:11

Anoev a écrit:
Ea æt màd! àt deglàbl à trapæzkaden vàla àt iliv àt exímbaden! Àr septàkdake cem githar nep! = Et voilà ! la culotte de la trapéziste est tombée au milieu du numéro ! Les spectateurs (♂) n'ont pas été déçus !

Tu as de ces exemples !  Shocked Laughing
Au fait, pourquoi les spectatrices seraient au contraire déçues ?
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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyJeu 28 Juil 2022 - 14:23

PatrikGC a écrit:
Au fait, pourquoi les spectatrices seraient au contraire déçues ?
Je n'ai pas dit que les spectatrices (septàkkade) étaient déçues, je n'en parle tout simplement pas. Après tout, c'est vrai, j'aurais très bien pu  dire septàkdur, incluant les deux sexes, à partir de là, évidemment d'autres spéculations étaient possibles.


En tout cas, l'avantage de l'aneuvien sur le français, dans ce domaine, tout du moins, c'est d'être explicite. Il n'y a pas besoin de ce genre de dialogue :

— Je voudrais parler au directeur.
— C'est une directrice*.

Parce qu'en aneuvien, direktor est un nom neutre qui renvoie indifféremment l'un ou l'autre. En psolat, le masculin et le neutre ne coïncident qu'au nominatif singulier ; à l'accusatif (qui sert de datif, comme en aneuvien), les flexions sont d'jà différentes.




*Déjà évoqué dans ce fil.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyVen 29 Juil 2022 - 12:48

Doj-pater a écrit:
Pol id hol fort - La ville et la citadelle
J'ai lu ton atrticle, il est intéressant. Chez moi, y a une petite étrangeté, puisque j'ai metropol pour la métropole (sens vague, ça peut être aussi la métropole par rapport à l'outre-mer, y faudra que j'vérifie ça, pas facile, avec Idéolexique en rideau), alors que pol, chez moi, c'est pas une ville (stad, pompé au néerlandais) mais une poche (pris au castillan). J'ai aussi civ, pour "cité"*, mais c'est plutôt un sens politique, du reste, "citoyen" (nom), c'est civdu, avec tout ce qui tourne autour, non seulement l'adjectif (civon), mais aussi "civil" (civen), civilisé (civan), civique (civig) et "civisme" (civesem).

Sinon, j'ai bàstad pour "citadelle", prise de bàstyd (fort) ou bàsted (forteresse) et stad (ville). Pour le château (quel qu'il soit : de défense ou de résidence), je n'ai pas gord ou quelque chose dans le genre, mais un nom assez proche de l'uropi, puisque c'est kàstel (kastèl en uropi).

Pour "bourg", je m'suis pas foulé : c'est bœrg, assez proche de l'uropi burg, à la longueur du /u/ près. Par contre, je n'ai pas vu "bourgade" dans le Vordar. Chez moi, c'est dorvet, ça désigne quelque chose assez précis : c'est plus étalé qu'un village (dorv), mais pas plus peuplé. On ne confondra pas avec dorvin, qui est un hameau (aucune structure municipale propre ; pas vu non plus dans le Vordar).

J'avais rien pour "lieu-dit", j'viens de trouver quelque chose : nalœt. Une compression de naaman (nommé, pris de naam, pompé au néerlandais pour "nom" (désignation) via naamen (nommer)) et klœt (lieu) : bref : un lieu nommé (ce n'est pas forcément un hameau, ça peut être aussi un monument, un pont, un site remarquable, c'que j'sais). Je l'ai pas trouvé non plus dans le Vordar. Au travail. Wink




*La cité, dans son sens noble, à savoir où les gens vivent ensemble dans le respect de chacun. Sinon, j'ai des mots comprimés comme bynòptul (ensemble d'immeubles) signifiant à peu près "lotissement".

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyDim 31 Juil 2022 - 23:26

Eh ben j'croyais avoir tout vu à propos de la carpe : ma dernière "découverte" (enfin, façon d'parler, puisque j'y ai un peu participé), c'était d'avoir karp pour le psolat et l'uropi, mais avec l'ensemble d'os pour la pseudo LAI latine (pompé au grec, en fait, j'ai pas trop innové depuis l'interlingua) et le poisson pour la LAI indo-européenne. Eh ben j'ai trouvé aut'chose : en ido, karpo sert pour les deux (alors que l'espéranto avait quand même karpeo pour le poignet) ! bel exemple de relex depuis le... français. Du coup, j'ai traité karpo, non seulement pour l'espéranto et l'ido (les deux sens, avec leurs pavés respectifs popur ce dernier), mais aussi pour le psolat, pour monsieur carpe ("peu utilisé" quand même) ; madame carpe étant un point commun du psolat et de l'uropi : karpa, un dérivé respectif de karpá et de karp. Là, je vais quand même me fendre d'un pavé local : ça vaut bien ça, non ?

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyLun 8 Aoû 2022 - 12:02

Dopa a écrit:
Mon voisin élève des poules (parmi lesquelles il y a sans doute quelques coqs, peut être un seul), qui ne sont pas mangés par les pumas (mâles ou femelles on s'en fiche) ni par les pandas...
Comme j'habite en appartement, mes voisines de palier n'élèvent pas de poulets.

Sjop eg dolíven vlàtev, ed viċynkade nivlen zomerne nep galse.

En aneuvien, chapon, kapun en uropi, c'est ckugáled, voire simplement ckugál, en terme culinaire.

En regardant les rayons de mon hypermarché, j'ai vu que les poulets était plus gros que les coquelets ; ça m'a fait réfléchir. Du coup, le "gallinacé standard d'élevage", c'est bien gal (celui-ci signifie "coq" en uropi), le coquelet, c'est nexagáled (pour l'élevage ; peut être réduit en nexágal, voire nagál dans les assiettes). On peut avoir aussi galin pour les poulets de petites taille (galit en uropi).

J'ai encore rien pour "poularde"* ; j'suis pas l'seul.


*Et pourtant, j'avais bien galnekrùtyn pour "poularde demi-deuil", mais comme indiqué là, ce terme n'est pris que de gal, pour... "poulet".




Doj-pater a écrit:
kablivag (cable + voiture) = téléphérique...
J'me rappelle celui-ci ! y r'mont'pas à la  s'main'dernière !

Kablivag = benne de téléphérique
kablivaj = téléphérique dans son ensemble (gares amont, aval, et éventuellement intermédiaires ; câbles, bennes, pylônes...).

Ah, au fait, le Vordar met un diacritique sur le dernier À des deux noms. Y aurait-il eu du changement ?

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyLun 5 Sep 2022 - 18:02

PatrikGC a écrit:
Au fait, c'est quoi le mot "humain" en uropi ?
Tu m'a fait r'bondir ici-même :
human = dunérat = être humain
persòn = dù = personne (nom)
human = duun = humain (adjectif)
humanad = dùnet = humanité (genre humain)
humani = gydùn = humain (compatissant)
humanid = gydùnet = humanité (compassion humaine)
humanisma = gydùnesem = humanisme
anhuman = elidùn = non humain
anhumani = antodùn = inhumain.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyMer 7 Sep 2022 - 23:24

Un nom qui rassemble du monde : congrès.

Là, pas de surprise : l'origine est latine, c'est CONGRESSVM, pris lui-même de CONGREDIOR. L'espéranto (kongreso) et l'interlingua (congresso) en ont fait autant, ben tiens !

Par contre, pour l'orthographe, même s'y a un air de famille, chaque langue a ses ficelles :

l'aneuvien, avec kœṅgres est le seul dont la première voyelle est accentuée et nasalisée (comme en français, du moins, pour la voyelle nasale), à cause du point sur le Ṅ. Se décline comme tout mot en -S, toutefois, le E devant le S change un peu de phonème selon le cas et/ou le nombre. Schwa au nominatif et à l'accusatif singuliers, il se "colore" un peu : [ɛ] au pluriel de ces cas, le dernier E étant muet (le S devient alors voisé), [e] aux autres cas, sous l'influence de -ene et de -eve (mais là, le S reste sourd).

Le psolat a troqué le G (qui n'existe pas dans cette langue) contre un C : koncres mais se prononce bien /kɔn'grɛs/. La déclinaison est la déclinaison normale d'un nom neutre ne se terminant ni par -us, ni par -um. Là aussi, le E change d'aperture : de [ɛ] au nominatif singulier, il devient [e] aux autres cas (c'est la même chose en uropi).

Les noms psolat et uropi se prononcent pareillement : le O n'est pas nasalisé par le N.

Le nom uropi est, lui aussi, accentué sur la dernière lettre du radical, comme en atteste le diacritique (kongrès), il donne kongresi au génitif singulier, comme en psolat, mais lui, garde son G.


Bilan :

Le G (alphabétique) est commun à l'aneuvien et à l'uropi ;
Le O (non nasal) est commun au psolat et à l'uropi, de même que le génitif singulier et le /r/ roulé° ;
les quatre cas (donc y compris l'accusatif* et le circonstanciel) sont communs à l'aneuvien et au psolat (mais ça, c'est un point commun entre les deux langues).


Sinon, pour "congressiste" (dont la page française vient d'être traitée), l'uropi et le psolat sont vraiment dans un napperon ; le suffixe en -or les réunissant tous les deux. La différence ne résidant pas seulement dans le G remplacé par un C (pour le psolat), mais aussi dans les déclinaisons. Si au génitif, on a bien kongresori et kongresoru en uropi, le psolat se répartit en koncresori, koncresoroı et koncresoraı, comme d'hab !

L'aneuvien fait bande à part, avec kœṅgredu (kœṅgredak & kœṅgrekad : le S est passé à la trappe#), selon une recette main'nant bien rodée.



*L'espéranto a lui aussi l'accusatif et le nominatif, mais n'a pas les autres.
°En fait, le R roulé en psolat, peut être aussi uvulaire ([ʀ]), comme le RR aneuvien.
#Normalement prononcé /ˈkɔ̃ːngʁedy/, cependant, dans la diégèse (Santes), on peut trouver /ˈkɔ̃ːngʁədy/... bon...

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptySam 10 Sep 2022 - 17:51

Deux animaux, recueillis par PetrikGC dans le bestiaire des améliorations qu'il propose pour introduire un équilibre des genres à l'uropi :

I : l'éléphant

Là, pour l'épicène, le psolat et l'uropi sont très proches : seul le diacritique les diffère, mais l'accent tonique est au même endroit : sur le A (ou le À). Au génitif singulier, on a affaire à deux homonymes : elefanti. Au nominatif féminin singulier aussi : elefanta. Évidemment, dans les autres cas de déclinaison (et là, je n'évoquerai que le génitif, commun aux deux langues), chaque langue s'écarte : elefantu/elefantus en uropi, elefantaı/elefantarum en psolat. Le pluriel diffère aussi dans l'épicène : elefantis en uropi, elefanterum en psolat. Pour assurer l'équilibre des genres, le psolat dispose du masculin, il est identique aux propositions de PatricGC et Velonzio, à savoir elefanto*, lequel donne elefantoı au génitif singulier et au nominatif pluriel (c'est pas les mêmes désinences, mais c'est comme en latin : c'est pareil pour les deux) et elefantorum au génitif pluriel : là, on retrouve le face-à-face Scipion-Hannibal, au F près.

L'aneuvien, même si on retrouve la même racine, se démarque un peu. Pour gagner une syllabe, n'en prend que l'aphérèse, en sucrant le premier E : lefaṅt. Par contre, le point sur le N, lui fait garder la nasalité (francophone) du A. Pour les variantes sexuées, là, c'est carrément le -T final qui est remplacé ! soit par un -D (♂), soit par un -K (♂).


*Également en espéranto, mais la langue à l'Étoile verte partage le travers de celle aux étoiles jaunes quant aux genres... mais avec une excuse : un sièkdeplus.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyLun 12 Sep 2022 - 23:35

II L'Hipopotame

Là, le psolat se rapprocherait plus de l'aneuvien que de l'uropi ; qu'on se rassure, la racine (grecque) des trois langues est commune.

Commençons par la plus proche de l'origine : l'uropi. Bon, là, pas de mystère, c'est hipopotam : un seul P (celui du P doublé) a été mis à la trappe. L'uropi, comme le castillan (et aussi l'aneuvien, dans une moindre masure) ne prise guère les doublons. Madame se nomme hipopotama.

En aneuvien*, c'est carrément une seule syllabe qui a été gardée (par hapaxépie ; le psolat (normal) a suivi l'mouv'ment !

Monsieur est traduit hipotad, madame, hipotak.
En psolat, y a, respectiv'ment, hipotamo et hipotama.


*L'aneuvien a un autre terme, un peu plus ancien, dont les versions sexuées sont plutôt rares ; ça donne flumip, flumid, flumik. Ne pas trop s'approcher quand même, leur bouche est puissante !






Par contre aucun point commun entre l'uropi et l'aneuvien pour l'infirmier.*

On a ceran (pour monsieur) pour l'uropi, de cer pour "soin" et cera (pour madame). Ne m'demandez pas pourquoi, j'en sais rien du tout#.


En aneuvien, y a flegendu, pris de fleget (infirmité), flegdu (infirme), associer à flegoos ou flexal pour "infirmerie". J'ai pris fleg- de quelque part, mais j'me rappelle plus où. Pour les variantes, eh ben c'est comme d'habitude dans le même ordre que pour l'uropi, flegendak et flegenkad°. L'adjectif se dit flekùren (flekùrene ziènse = sciences infirmières). J'ai pas trouvé l'adjectif uropi. Peut-être ceri (on est au p'tits soins pour sona chérie).
*Impossible de consulter pour le psolat, Idéolexique est en rideau.
#Mais peut-être que ça pourrait être le début d'une solution pour un équilibre de genre en uropi, après tout ? on aurait, par exemple, doktor pour un docteur en général, doktoran pour monsieur et doktora pour madame ; de même, on pourrait avoir (à la place du lourdingue mazikwal) kwalan pour "étalon" comme on a kwala pour "jument". Le reste à l'av'nant : dictoran pour "instituteur, professeur" ♂, swinan pour un verrat...
°Toutefois, on a (diégèse santoise) également ce nom, pour l'infirmière : ningæl.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyVen 16 Sep 2022 - 23:15

Doj-pater a écrit:
i incèp (cf. it capisco, al ich kapiere, alb kuptoj) lit. saisir intérieurement, par la pensée (in + cepo = saisir < lat capio, cepi)
tu incèp
he, ce, je incèp
nu incèp
vu incèp
lu incèp.
Ben tu vois, j'suis pas trop loin, même si, en aneuvien (langue naturaliste aussi), y a un peu plus de verbes irréguliers qu'en uropi, il sont loin d'atteindre ceux de l'anglais, du latin, du sambahsa* ou du français.

Pour "comprendre" (un énoncé), j'ai intel (-a, -ía). Verbe tout ce qu'il y a de plus régulier en aneuvien, à n'importe quel mode (ici l'indicatif) :

prés : eg, o, a intel, er, or, ar intele  (à l'indicatif (ainsi qu'à la première forme du conditionnel présent, qui en dépend) et à l'impératif, les verbes ont un nombre, comme les adjectifs et les noms, et il est formé de la même manière : -E derrière les consonnes (ça doit te rappeler quelque chose), -R derrière les voyelles.
parfait : eg, o, a intela, er, or, ar intelar = i ... lu av incepen = j'ai ... ils ont compris
prétérit : eg, o, a intelă, er, or, ar intelăr = i ... lu incepì = je compris ... ils comprirent
futur imperfectif : eg ... mir intel, er ... mir intele = i ... lu ve incepo= je comprendrai ... ils comprendront
futur antérieur : eg ... mir intela, er ... mir intelar = i ... lu ve av incepen = j'aurai ... ils auront compris.

Et y en a d'autres, tous plus ou moins de la même veine.

Bon, j'm'arrête là, le reste est par là. Il a pas changé (dans ses grandes lignes) en des années. Quelques babioles, seulement, comme dæn (mourir) qui a main'nant un indicatif régulier, comme klim qui est passé de klima (4e groupe) à kliméa (1er groupe), pareil pour skrip...



*En fait, la notion d'irrégularité n'est pas tout-à-fait la même chez Mundialecter et chez moi. Chez moi, dès lors que le radical d'un verbe est touché par un changement, le plus infime soit-il,  ledit verbe est considéré comme irrégulier, comme fàk, fàkta, faktéa. D'un autre côté, un verbe à l'apparence tout-à-fait anodine, comme ere, era, eréa est l'archétype aneuvien du verbe irrégulier, voir là.





En fait, on pourrait presque faire un comparatif entre les trois langues, pour ce qui est des méthodes de conjugaisons, du moins pour les temps disponibles, ce qui n'est pas forcément le cas partout. Par exemple, le psolat ne dispose pas d'un parfait, et c'est le prétérit qui joue le rôle du parfait ET du prétérit. Le psolat ne dispose que d'un seul présent (comme le latin), alors que l'uropi et l'aneuvien embauchent le participe, avec l'auxiliaire so au présent pour le premier, sans rien pour le deuxième, pour l'aspect progressif*. À l'inverse, le psolat dispose d'un futur relatif au passé (le français utilise le présent du conditionnel pour ce rôle, l'aneuvien utilise le présent, soit à l'indicatif (avéré) soit le subjonctif, je ne sais pas pour l'uropi).

Voici ce que ça donne pour "nous chantons, nous chantions, nous chantâmes" etc, pour les temps disponibles, dans les trois langues :

Indicatif

er kaṅte = kantamos = nu sant
er kaṅtăr = kantarimos = nu santì
er kaṅtar = kantarimos
(cf ci dessus) = nu av santen
er ere kaṅte = kantavos = nu santì
er ere kaṅtar = kantarivos = nu avì santen
er mir kaṅte = kantaros = nu ve santo
er mir kaṅtar = kantaridos = nu ve avo santen
.

Conditionnel

er kjas kaṅte = kantarios = nu santev
er kjas kaṅtéa = kanteridos = nu avev santen.


Impératif

er kaṅtete = kantaımos = santem.

Participe

kaṅtun = kantand = santan
kaṅtuna = kantad = santen.


Infinitif

kaṅt = kantar = santo.

On remarque, dans cette liste comparative l'aspect "latin" du psolat : monobloc, sans particule ni auxiliaire. Seul l'uropi conjugue, comme pas mal d'autres langues indo-européennes (mais pas le latin, du moins à la voix active, comme ici) avec l'auxiliaire avo et le participe passé.
Seul le futur psolat est monobloc ; l'uropi et l'aneuvien font appel à une particule, mais le mode du verbe est différent.

Au conditionnel, l'uropi y gagne en simplicité (monobloc), il y perd en nuances, surtout vis à vis du psolat. L'aneuvien se situe "entre les deux", mais nécessite une particule. De plus, contrairement au psolat, les nuances sont moins flagrantes, notamment au singulier des verbes "en consonnes".


J'ai pas évoqué ici le cas des adjectifs verbaux, vu que ce sont... des adjectifs. Je n'ai pas non plus évoqué le subjonctif : l'uropi aurait été à la peine, vu qu'il n'en dispose pas.


*Itou pour l'imparfait... et le futur.

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MessageSujet: Traitement des compléments circonstanciels en uropi et en aneuvien   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptySam 17 Sep 2022 - 9:55

Il y a une différence essentielle entre les deux langues : l'uropi se base nettement plus sur les prépositions que l'aneuvien (même si ce dernier en dispose).

En aneuvien, les prépositions français "de" et "à" ne sont traduits que dans des cas de figure bien spécifiques.


Commençons par "à".

Un petit hors-sujet : le "à" précédent un COI est traduit par ni, le cas du complément n'est pas systématiquement l'accusatif. Retournons aux circonstants.

Pour un mouvement vers une direction, l'aneuvien utilise
-soit un verbe spécifique (non transitif, mais indiquant un déplacement, comme pùze, gæn, faar) avec le complément à l'accusatif sans préposition : ar faarar Lima-s
-soit la préposition dyn, qui signifie aussi "vers" (en direction de)
E dhep klatàk dyn àt baṅkes = je cours à la banque.
L'uropi utilise la préposition a, sans diacritique toutefois :
lu far a Chartres = Ils vont à Chartres.
Cette préposition est également utilisée pour les COI :
a mi liamen maʒa = à ma femme aimée.

Pour indiquer une position statique, l'aneuvien l'exprime par le circonstanciel sans aucune adposition, quelle qu'elle soit :
Dar dolívne Choisy-v = Ils habitent à Choisy.
C'est également le cas utilisé pour un instant donné :
Mir komit hoψev dekpent = Viens à trois heures.
alors qu'une limite temporelle postérieure sera exprimée par l'accusatif précédé de yn :
Cem open devèr hoψev dek yn hoψ dek-nov = ouvert de 8:00 à 19:00.
Pour un complément circonstanciel de lieu statique ou un complément circonstanciel de temps (sauf limite postérieure), l'uropi utilise la préposition be :
Lu dom be Epernon = Ils habitent à Épernon.
Vene be desun = venez à 11:00.#
od nev a des = de 9:00 à 10:00.


Pour "de".

Comme les deux langues disposent d'un génitif, cette préposition ne sera presque pas traduite pour un complément du non (hors sujet ici). Pour un complément d'objet indirect, l'uropi utilise, par exemple pour le verbe "parler", le même verbe (voko), mais avec la préposition ov. L'aneuvien change de verbe, n'utilise pas lokùt, mais dysert*, avec le génitif sans préposition, le verbe se suffit à lui-même :
Voko ov politik = dysertun politiken = parler de politique.

Pour la provenance, quelle soit locale ou temporelle (cf. le dernier exemple pour a), l'uropi utilise la préposition od, suivie du nominatif :
De tren od Le Mans = le train du Mans.
He venì od Vendom = Il est venu de Vendôme.
L'aneuvien utilise la préposition fran, suivie du circonstanciel pour le lieu :
Æt strægen kom fran Nakolev = Ce train vient de Nakol.
Par contre, pour le temps (mais pas pour l'âge), l'aneuvien (cf pour yn, ci dessus) utilise la préposition devèr, qui traduit également "depuis" (un moment, une heure, une date, une époque : devèr supor kretaséav = depuis le Crétacé supérieur), également avec le circonstanciel :
Ar làpore devèr monílaw yn vrjesdavs = Ils travaillent du lundi après midi jusqu'au vendredi.
Æt hoos jàlen ifànduse fran jàrev tern yn seg = Cette maison accueille les enfants de trois à six ans.



#Une question toutefois : comment dit-on, en uropi : "ils sont venus à onze" ? Chez moi, j'ai dû faire appel à un tour de passe-passe, avec un pronom personnel en apposition à un numéral, c'est à dire : dekut ar komar (onze ils sont venus ; mais le rugby à 15 se dit owbásp kœm dekpent), qu'on ne confondra pas avec àr dekut komar, où àr est ici un article défini (le diacritique en témoigne : les onze sont venus).
*Ce changement de verbe est motivé, justement par l'absence de préposition, même si le cas n'est pas le même (alors que le nominatif et l'accusatif peuvent être homonymes (mots en -C, en -S, en -Z etc), les autres cas se distinguent toujours entre eux) :
lokùtun sixpraċ = parler la langue des signes
dysertun sixpraten = parler de la langue des signes.

En plus, dysert a son composé : erdýsert pour "disserter", pense aussi au français "disert", bien à propos°. J'ai rien trouvé à ce propos dans le Vordar ; peut-être ai-je mal cherché...

°Un truc marrant, qdm ! on a "disert" (qui cause facilement d'un ou plusieurs sujets) avec un seul S et "disserter, dissertation" avec deux S, alors que ces mots sont sémantiquement assez proches (c'est comme "souffler" et "boursoufler" et une poignée d'autres !). Moi, j'avais pas "disert" ; je viens de le sortir avec, évidemment dyserton, ben tiens ! Sinon, j'en ai vu des vertes z'et des pas mûres dans le Wiktio ! ainsi, "disserter" c'est plutôt, d'après eux, un processus oral, alors que "dissertation" est plutôt une épreuve écrite. J'en appelle à tes souvenirs de professeur : qu'est-ce que tu penses de ces définitions ? En tout cas, moi, j'ai mis tout ça à plat. En uropi, je vois pas comment tu pourrais traiter ça ; j'préfère te laisser œuvrer : tu trouveras bien une source indo-européenne que naturellement j'ignore. J'ai un autre verbe, c'est pàrl (-a, -éa) ; il ne signifie pas "parler" (lokùt, dysert) mais "discourir" (j'ai pas trouvé dans le Vordar, mais j'ai bien vu vokad pour "discours", pàrlog, chez moi). J'attends la remise en route (quand ? quand ?) d'Idéolexique pour faire quelques mises à jour de mon côté.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyDim 18 Sep 2022 - 23:54

On y est pas tout-à-fait, mais presque :

La course et la race.


Commençons par l'uropi :

pour course, y a trois noms :
d'après ce que j'en ai déduit, ren est une épreuve (pour arriver le premier, à pied, à la nage, à cheval, à bord d'un véhicule, vélo y compris) pour arriver le premier, ou tout du moins, espérer ne pas tenir la lanterne rouge.
renad, c'est le fait de courir
kope, c'est les emplettes (pl).

en aneuvien, le même mot se traduit par
raas (pompé à l'anglais to race), c'est la compétition de vitesse*
klatàd c'est le fait de courir
harment, c'est une commission, pas forcément pour acheter quelque chose, d'ailleurs, on a harmendak pour "garçon de courses, commissionnaire".
pròlu, c'est un terme technique (la course d'une machine outil), à savoir l'ampleur de son espace de travail : àt prolù æt roċenten • ùt dekys oktek = la course de ce tour est d'1,80m.

Main'nant, la race, d'abord en uropi : ras (avec un seul A). J'me perds en conjecture quant à l'origine, comme pour le mot français, d'ailleurs)
ensuite, en aneuvien : ril. À priori, ça m'évite de m'creuser la tête quant à l'origine.
Ces mots est valable pour tous les animaux, y compris l'homme (pas d'jaloux). Toutefois, pour ces derniers, dans un sens proche, mais un peu différent, y a etnij en uropi et poblyn en aneuvien.

Tiens, à c'propos :
Arypòblyn gensă nep lidùlev Elben, do Indusen: L'ethnie aryenne n'est pas née au bord de de l'Elbe, mais de l'Indus.

*Ou de lenteur. Il existe, dans la diégèse aneuvienne, une course à la fois de lenteur et d'équilibre où il faut rouler le plus lentement possible à vélo sans poser le pied par terre (pénalité). Celui ou celle qui a mis le plus longtemps pour un trajet... a gagné (des plaquettes de frein pour son vélo ?).

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyLun 19 Sep 2022 - 13:01

Doj-pater a écrit:
L'italien utilise l'accent grave pour le passato remoto: partì, cantò, seguì, morì (il partit, chanta, suivit, mourut) comme le passé Uropi: uzì, santì, venì, morì (utilisa, chanta, vint, mourut)
... et l'aneuvien, lui, a l'accent aigu (quiu déplace l'accent tonique) pour le passé du subjonctif.

Pour les accents diacritiques, on a donc XOR en uropi et OU (inclusif) pour l'aneuvien, sauf que, on le voit d'autant plus avec certains verbes, requèda (parfait de l'indicatif) est différent de requéda (passé/parfait du subjonctif) ; par conséquent, si ar requèdar (ils ont demandé) marche bien, ar requédar (ils aient demandé) est une faute : le subjonctif ne prend pas la marque du pluriel.

Le passato remoto aneuvien, lui, utilise la brève sur la finale :
ar requèdăr = ils demandèrent
ar ere requèdăr = ils eurent demandé (pur produit de la concordance des temps), mais
ar ere requéda = ils eussent demandé (itou).

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyLun 19 Sep 2022 - 19:07

Doj-pater a écrit:
Exactement comme en Uropi "Bernàrd av maʒen Monika" (a épousé)
On a 2 verbes e Uropi:
Maʒo = épouser, se marier avec, qui vient de maʒ = mari (du slave: pol. mąż, tch manžel, rus муж > выходить замуж = se marier)
et
sia vedo = se marier (qui ne concerne que la cérémonie)
Ka det tu be Sabadia ? - I ved ma = Que fais-tu samedi ? - Je me marie.
Eh ben tu vois, au lu de tes exemples, j'aurais pas vu ça de cette manière.

J'aurais vu ça de la manière suivante pour maʒo, rien de changé, sauf que je l'aurais étendu au dernier exemple (au lieu de i ved ma). En plus, j'aurais sauté sur l'occase pour utiliser maʒo pour "épouser" maʒizo pour "marier" dans
de raj ve maʒizo si dota domòr = le roi marie sa fille demain*.

Par contre, vedo, vu qu'on parle de cérémonie, je l'aurais plutôt vu pour l'officiant (maire, adjoint, curé, imam, rabbin...) :

De visemajor vedì na = Le premier adjoint nous a mariés.


Pour les noms, on a la traduction suivante :
maʒad = nùpad = mariage (vie commune avec le contrat établi par l'officier civil dans le tiroir des papiers du couple)
vedad = nùpat = mariage, noce (encore que j'aie nùpat pour la cérémonie civile ou religieuse, et nùpfej pour la fête qui s'ensuit du coup, j'verrais pour l'uropi vedad pour la cérémonie et vedifest pour tout ce qui suit : vin d'honneur, banquet, jarretière de la mariée, bal et j'en passe).

Maʒo et maʒad viennent de maʒ (mari), nous as-tu dit... Ben chez moi, c'est un poil plus compliqué, mais tu vas voir qu'y a quand même une logique, même si elle est tirrrée par les tifs par pleines poignées : y a donc nùpad et nùpat, comme point commun, y a nùp-, qui vient donc du français "nuptial", pour la prononciation [y] du Ù. Ça pourrait s'arrêter là, mais c'est pas fini. "Nuptial" vient de NVPTVM, supin de NVBO, lequel est apparenté à NVBES -IS (nuage) ; et tu sais comment on dit un nuage en aneuvien ? nùb (nuageux se dit nùbon)° : cette fois-ci, le B revient. Par contre évidemment, les époux se disent nùpdur (nùpkad (mari, époux) & nùpdak (épouse, femme)) ; et le jour du mariage, ce sont des mariés (nùpandur, variantes analogues nùpandak & nùpankad).


*Et là, tu prendrais l'avantage sur l'aneuvien, à ce titre qu'on aurait maʒizo et vedo comme verbes distincts pour la traduction de nùpes.
°Le tien n'est pas trop loin, puisque c'est nolb ; cela dit, j'voudrais bien que tu nous dise de quel mot indo-européen y vient, car je sais pas d'où vient le L. Y aurait-il un rapport avec "nébuleux" ? "Nébuleux", chez moi c'est nùbjon... bon, j'm'arrête là, sinon tout le Vordar et tout le Slovkneg vont y passer !

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyVen 23 Sep 2022 - 17:56

Ùt olyg brasylen humœren:
Doj-pater a écrit:
Je se ʒa anlezi findo de regi veda, ba de fotografor se os vezi...

Trouver la bonne épouse est déjà assez difficile, mais choisir le photographe aussi, c’est important.


Fàl nep noras op àt lood nùpkaż; fàl alsy vœnd àt adýquan syropdus.

Quelques indices :

Derrière fàl (falloir), le verbe est à l'infinitif, comme derrière dev.
Noras est un adverbe, qui vient de nor ; nor vient de l'allemand nur.
Alsy est un métissage de also et de ...
Àt, c'est la traduction de l'uropi de.
Adýquan ? Pris du français, à peine transformé.
Nùpkad ? On en a parlé y a pas  bien longtemps.
Lood... du latin LAVDARE (louer), donc (à peu près) digne d'éloges, donc...
vœnd vient du prétérit du verbe to find (pour une fois que j'ai pas pris l'infinitif, on va pas pleurer !), choisi par les uropistes pour la même tradük.
Et enfin, syropdu, je r'connais, c'est un nom à-priori. Et si j'vous dis que j'ai acheté un nouveau syroψent en mars dernier, ça vous met sur la voie ?

Trouvez la bonne traduc avant de découvrir le spoilère. Ça devrait pas être trop compliqué.
Traduction:

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyDim 25 Sep 2022 - 21:00

Des ressemblances, des différences, et même des mots identiques (bus), mais rarissimes quand même.

UROANVFR
kafakàhwacafé
(graine
boisson)
taksìmedoṅtaxi
busbusbus
tuotu
kartkardcarte
kreditkaṅvedcrédit (argent)
paspòrtfroṅdupás
paspòr
passeport
muzeamuséummusée
stadiastadioṅstade (sport)
hotèladiqbooshôtel
matamadhmère
paterpadhpère
vinviynvin
polizlùfradpolice
rizresriz
operaoperaopéra
telefòntelefontéléphone
menùspislíst
servlíst
menu
muzikmusikmusique
kinakinocinéma
monmonedmois
teatratheatrthéâtre
tejtojthé
bircervoozbière
(à boire)
garàʒxelosb
(lieu d'entretien)
garage
stasiastàtynstation, gare
hospitàlhosbarhôpital
toiletlàtryntoilette (WC)
picpiskpoisson
frutfrukfruit
trenstrægentrain
apotèkqbarmàkipharmacie
bilietnotbillet
porthaverport (navigation)
miaskàrnaviande
tiketnòtinticket
Voilà.

Qu'on trouve des racines communes, c'est quasiment normal : l'uropi est à-postériori, et l'aneuvien peut puiser, dans ses apports, des racines très connues (bus, PATER, OPERA, vin, station, et j'en passe), qu'y ait des mots différents en aneuvien parce qu'ils sont à-priori, c'est normal aussi : l'aneuvien est une langue mixte. Ce qui m'intéresse le plus, c'est quand deux noms, tirés de la même racine, sont notoirement différents, comme pater/padh, pic/pisk, frut/fruk, tej/toj, kina/kino, et une bonne poignée d'autres (car ça déborde bien de la présente liste). Et enfin, y a aussi quand il y a deux noms à-postériori d'apports complètement disjoints : taksì/medoṅ, menu/spislíst, apotèk/qbarmàki...

J'aurais bien voulu mettre le psolat (langue entièrement à-postériori d'origine latine) dans la liste. Manqdebol, je ne sais plus vraiment si je pourrai. La plupart du lexique psolat était à bord du Titani... Idéolexique... Sad


Sinon, pour qbarmàki, jette donc un œil là d'ssus.



Un nom qui est commun à nos deux langues, mais qui ne coïncide pas exactement (ceux que j'préfère, en fait), c'est not.

En uropi, c'est aussi bien une annotation (pour mémoire), une note de musique, ou bien une appréciation chiffrée (lettre ou nombre) sur un devoir ou une appréciation artistique. En aneuvien, c'est un billet (de banque, de voyage, doux, etc. Biliet en uropi). En fait, on a, en gros, le contenu en uropi, le contenant en aneuvien.

La note, en aneuvien, eh ben... ça dépend :
si c'est une petite annotation sur un non moins petit bout de papier, c'est nót (le O est fermé !)
si c'est une note de musique, c'est nàd (natjærd°, c'est une partition musicale)
si c'est une appréciation, c'est til (ùt lood til kotavav = une bonne note en kotava).

Pour le note de gaz ou l'addition à la fin d'un repas, y a reken en uropi (pris de l'allemand Rechnung, ou du néerlandais rekening). Chez moi, eh ben j'croyais l'avoir et... rien. Pour la note d'un service, j'ai bien faktùr, qui traduit une facture et... c'est le même mot en uropi. Seules différences entre les deux idiomes : l'antériorité du Ù (postérieur en uropi, antérieur chez moi) et la prononciation du R (roulé en uropi, fricatif uvulaire chez moi).


°Un cahier (tetjærd, déformation de тeтpaдь (cahier) contenant des notes de musique (nàde)). Nom mixte, création typique aneuvienne, donc.

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Dernière édition par Anoev le Lun 26 Sep 2022 - 13:54, édité 2 fois (Raison : Diacritiques oubliés)
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MessageSujet: Le lendemain   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyLun 26 Sep 2022 - 11:35

Tiens, dis voir, j'ai donc bien vu opera en uropi, lequel signifie, ô, surprise, un opéra... en aneuvien aussi, d'ailleurs, venant bien sûr du latin OPERA -RVM*, qui est le pluriel de OPVS -ERIS, lequel a été repris tel quel dans pas mal de langues et pour pas mal de compositeurs° pour numéroter les partitions musicales. Bon, je n'ai pas vu dans le Vordar, mais comme il s'agit d'un mot bien international, je suppose que ça doit pas beaucoup changer en uropi (opùs) voire pas du tout (opus), comme en... aneuvien, d'ailleurs.

En aneuvien, on a donc opera (comme en uropi : sans diacritique ; mais l'accent tonique n'est vraisemblablement pas à la même place) et opus. Ces noms ont été aneuvisés, c'est-à-dire qu'ils se déclinent comme d'autres noms aneuviens :
SPSP
Nopusopuseoperaoperar
Aopusopuseoperasoperase
Gopusenopuseneoperanoperane
Copusevopuseveoperavoperave
Pour le nom uropi, du moins, celui qui est répertorié dans le Vordar, on a, naturellement :

SP
Noperaoperas
Goperuoperus
Nom qui, bien sûr, rejoint les autres noms neutres en -A, comme centra, teatra etc.

Si opus était répertorié, on aurait :

SP
opuùsopuse
opusiopusis
Le tout étant de savoir, en cas d'acceptation du nom par le comité, où serait l'accent tonique. Chez moi, il est sur le O (fermé pour cause de syllabe ouverte : /'opus/#).



*Même s'y a opera -æ pour un... opéra, mais je m'demande si c'est pas du latin tardif, les opéras comme nous les connaissons ayant débuté au XVIIIe.
°À l'exception notable de J-S Bach (BWV) et de Wolfgang A-Mozart (K). Par contre, les frangins de Bach (Karl-Philip-Emmanuel & Johann-Christian ; les seuls que j'connaisse, et de nom, seul'ment ; je sais simplement qu'eux aussi étaient compositeurs musiciens), je sais pas s'y z'ont suivi l'mouv'ment.
#Attention au O aneuvien (quoi que prévisible, dans l'ensemble) :
S'il n'y a pas de diacritique, son aperture dépend de la place dans la syllabe. Dans opus et opera, il est toujours fermé, parce qu'il y a toujours une voyelle derrière le P. Par contre, pour le verbe open (ouvrir), une certaine largesse est admise, selon la manière de découper ledit verbe : /'o.pən/ ou /'ɔp.ən/, cela dit, dans d'autres flexion, il est toujours ouvert, comme par exemple dans opna /'ɔp.nɐ/. Pour pòten, l'aperture est forcée par le diacritique gauche, lequel reste (redondant) dans d'autres flexions, comme pòtna (avoir pu), or pòtne (vous pouvez), a ere pòt (il pût ; à différencier de l'homophone pot pour... un pot).

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyVen 30 Sep 2022 - 9:48

Doj-pater a écrit:
J'ai rajouté en N° 3 Televìz (television, televidenie, terebi…): 53 langues (français < grec-latin)
en N° 19 Komputèl (computer, kompyuta…etc): 38 langues (< ang computer < lat. computo)
en N° 32 Pater (père, father, hayr… etc.): 21 langues (< PIE *phₐtḗr)
Pour le père (padh), cf cid'ssus : le P est issu des langues romanes, de -dh est pompé à l'anglais (father) , le A est pris aux langues romanes ET aux langues germaniques (ce qui n'est pas le cas pour madh : mother, Mutter).

Passons donc aux deux autres:

telvédyn, qui est quand même assez proche de televìz. C'coup-ci, le nom aneuvien n'est accentué ni sur la première syllabe (préfixe), ni sur la dernière (comme en uropi), mais sur la première syllabe du radical (vedyn = vision), à savoir la deuxième du nom, d'où le diacritique. Deux mots assez proches également, on a televizèl et telvéżent pour "téléviseur" (l'appareil). Pourquoi j'parle du téléviseur ? À cause de mes réminiscences de russe (телеви́зор). Le prof nous avait dit que pour "regarder la tévévision", on dit смотреть телевизор (regarder le téléviseur). Ce n'est pas vraiment le cas en aneuvien (pour l'uropi, j'sais pas), où il y a une nuance entre les deux :
ckopun telvédyns, c'est regarder un programme de télévision, même si c'est le téléviseur qu'on regarde (allumé, et sur la bonne chaîne, de préférence) ;
ckopun ù telvéżentes, c'est spécifiquement "regarder un téléviseur", pour l'appareil EN LUI-MÊME : les dimensions de son écran, mais aussi éventuellement les différentes connexions à l'arrière de l'appareil (HDMI, câble et/ou satellite, HP extérieurs et j'en passe).

Les deux paires de mots, bien que différents, même si assez proches (puisqu'à-postériori : τῆλε + VIDEO), ont une construction à peu près semblable, pour le téléviseur, on a
en uropi, le suffixe accentué -èl indiquant un dispositif (qui donne une image animée, ici) qui est juxtaposé à televìz ;
en aneuvien, la troncature de telvédyn (-le -yn charcuté), et le D remplacé par une charnière d'adaptation : Ż, représentant à la fois le D de vedyn (vision : à-postériori) et le S de sent (appareil : à-priori).
Y a une différence, quand même, c'est sur la mobilité de l'accent tonique, effective en uropi (bien lisible ici puisque marqué), pas en aneuvien (marqué aussi, et toujours sur --).

Pour l'ordinateur, là, on a pris l'un et l'autre sur le latin COMPVTO, éventuellement via l'anglais (pour le -R de kœṁputr), encore qu'on puisse le prendre de l'infinitif COMPVTARE). L'uropi retrouve le suffixe -èl. J'aurais pu moi aussi ramasser -sent et avoir kœṁpuċent. C'est pas perdu : j'peut toujours le ramasser en guise de variante (c'est un des avantages d'une persolangue, j'vais pas m'en priver, té !).

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyVen 30 Sep 2022 - 12:25

Anoev a écrit:
Ce n'est pas vraiment le cas en aneuvien (pour l'uropi, j'sais pas), où il y a une nuance entre les deux :
ckopun telvédyns, c'est regarder un programme de télévision, même si c'est le téléviseur qu'on regarde (allumé, et sur la bonne chaîne, de préférence) ;

En Uropi, on dit speko televìz (c'est à dire speko televizi programe)
Speko de televizèl*, c'est regarder le téléviseur (pour voir s'il est petit ou grand, ancien ou récent… ou d'où vient la panne, s'il est en panne… etc.)

*on emploie ici l'article de, car c'est un téléviseur particulier: celui-là, alors que dans speko televìz, il s'agit de la télévision en général, quelle que soit la chaîne, quel que soit le programma
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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyVen 30 Sep 2022 - 13:27

Doj-pater a écrit:
On emploie ici l'article de, car c'est un téléviseur particulier: celui-là, alors que dans speko televìz, il s'agit de la télévision en général, quelle que soit la chaîne, quel que soit le programme.
Pour l'article, on a régi pareil. Même si dans mon exemple, y a un article indéfini, l'article défini est utilisable :

e ckopă telvédyns ed kœsynkadev ad = i spekì televiz be mi kuzina = j'ai regardé la télévision chez ma cousine ;
e ckopă à telvéżentes ed kœsynkaden = i spekì de televizèl mi kuzinu = j'ai regardé le téléviseur de ma cousine.


Sinon, on peut dire, pour quelqu'un revenant de chez Fnarty :
E ckopa ùr telvéżentese = I av speken televizele = j'ai regardé des téléviseurs.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyLun 3 Oct 2022 - 23:51

Doj-pater a écrit:
Collaborateur, c'est kovarkor (celui qui travaille avec < gr συν-εργάτης, Nl mede-werker, al. Mit-arbeiter, sué med-arbetare, tch spolu-pracovník, srb sa-radnik, bul së-trudnik, rus со-трудник, alb bashkë-punëtor)
C'est un des exemples types que je donne sur l'emploi des préfixes en Uropi.
Dans son sens neutre, j'ai
kulàportor* pour l'adjectif, ou le nom si ce n'est pas un être humain
kulàportyn pour "collaboration"
kulàpore pour "collaborer".


Pour le sens négatif, j'avoue ne pas y avoir encore pensé, mais je ne voudrais pas utiliser làpor (travail) ni wark (travail, aussi) pour une tâche, en fait, aussi vile.

D'un autre côté, toopdu (taupe) ne conviendrait pas non plus, puisque toopdu sape en secret.


*Même si j'utilisais kuvárkor, je ne "lâcherais" pas kulàportor... c'est dire. Mais bon, pour lea collabo, je pourrais avoir peut-être oψtàxyldu, de
ob (contre)
stàg (occuper)
ancyldu (domestique).

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 34 EmptyMar 4 Oct 2022 - 23:52

Doj-pater a écrit:
En Uropi, aussi, on a vark et labòr: labòr a 2 sens: soit un travail pénible (cf fr. labeur) ou le travail envisagé dans sa dimension socio-économique: kapitàl id labòr > laborìst, de Laboristi Partìz (travailliste, le P. Travailliste)
Sacré exemple de proximité entre les deux langues : la LAI et la  persolangue.

Tout d'abord, les choix étymologiques pour chacun d'eux, tellement proches d'ailleurs qu'on a vark et wark (le W dans ce cas (aneuvien) se prononce [v], comme le V uropi), le A est, en principe antérieur en uropi (mais peut changer selon les locuteurs, comme pour pas mal de LAI à l'exception notable du volapük, et peut-être de l'interlingua), et il est central en aneuvien ; le R est roulé en uropi, fricatif uvulaire en aneuvien.

Pour làpor et labòr, en plus du R (ci d'ssus), le B issu du latin est dévoisé en aneuvien. L'accent tonique n'est pas à la même place.

Mais la sémantique rapproche aussi les deux langues, le labeur, voire l'exploitation de l'homme par l'homme rassemble les deux langues pour le nom (et le verbe qui s'en déduit), on aurait donc, pour l'autre, l'aspect d'une œuvre, ou d'un devoir scolaire.

Ces mots ont pourtant été réalisées sans aucune concertation, les idéolinguistes ne se connaissant pas (avant 2014 : inscription de Dopa à l'Atelier).

Par contre, je n'ai pas vu laboro dans le Vordar, alors que le Slovkneg dispose de wark et làpore.

Par contre, là où on s'éloigne, c'est au laboratoire, traduit en laboria en uropi, et en ziwarxal (de zièns + wark + sal) en aneuvien. Le X est le noyau de ce mot-étoile de structure convergente : charnière de superposition entre zièns et sal ; charnière d'adaptation entre wark et sal.

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