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 L'aneuvien, le psolat et l'uropi

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyMer 20 Oct 2021 - 18:33

Cette racine indo-européenne *kam-p- qui, à l'origine signifie "courbure" dans un terrain, offre des possibilités intéressantes, voir Uropi 9
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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyVen 22 Oct 2021 - 0:55

Tiens, un p'tit truc concernant les diacritiques (notamment les accents) conservés même quand, apparemment, ils ne servent plus à rien :

En aneuvien, on a gol pour un chou et gòla pour une fleur.

Du coup, y a une homophonie entre golen (de chou : /gɔl.ən/) et gòlen (fleurir, intr. /gɔ.lən/). Le deuxième venant de gòla, le Ò est conservé.

Mais c'est pas tout, ce diacritique est également conservé dans gòl, qui n'est toujours pas un chou, mais le subjonctif présent de gòlen :
aṅtep àr tænde gòl = avant que les arbres fleurissent.

Les seules occasions qu'a un radical de perdre son accent écrit, c'est
lors d'une agglutination (et encore ! c'est pas l'cas ici, puisqu'un chou-fleur se dit tengòl ; pas oublier que, chez les botanistes, un chou, c'est AUSSI une fleur) ou quand ce radical sert dans un verbe conjugué au subjonctif passé (et les formes qui en découlent : sbj. PQP, futur antérieur et conditionnel passé).


Tiens, on a trois noms justement assez proches : fàpor (anv), favòr (uro) et favor (plt). J'mets d'côté le psolat qui n'a pas de diacritique. Comme on a vu là-bas, l'adjectif garde l'accent pour favòri mais le nom le perd pour favorin. En aneuvien, la À ne bouge pas d'un poil (du reste, ça l'aide à être prononcé comme un /a/ antérieur) : il le garde dans fàpordu, fàporig, fàporik, fàporesem (favoritisme) et, évidemment, fàporen (favoriser), mais il le perd, par exemple, dans ar faporéna (ils aient favorisé) ou, si tu préfères qu'on cite un mode usité en uropi (lu avev favòren = ils auraient favorisé), ar kjas faporéna (et là, l'antériorité du A "tombe" : /ɐʁ'kjɐs fɐpo'ʁenɐ/).

Ça paraît compliqué, à lire comme ça, mais ça s'emboîte plutôt bien.




Pour le favori (page), j'ai geràzh : page qu'on a gardée, prise de
geràd = garder
pàzh = page.
Le À sert de charnière.

Pas de risque qu'on confonde avec le mot français "garage" : j'ai stànad, vihkoos et vihlòsb. pour ça.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyVen 22 Oct 2021 - 12:38

Mes "impuretés", elles viennent de certains paronymes qu'on pourrait presque confondre si on n'y fait pas attention. La dernière vient du mot proposé aujourd'hui par Velonzio : "cognée". J'en ai déduit dromak, pris de drev (bois, un nom qui vient... de l'uropi, en concurrence à xiyl) et tomak pour la hache. Là où y faut pas confondre, c'est avec tròmak (pris de "Andromaque") qui signifie "tragédie". Y en a d'autres, comme ça, comme kàrd, pris du grec καρδία pour le cœur (karʒ en uropi) VS kard, pris, là, de l'anglais card, qui désigne une carte, même si c'est pas du cœur*. Ces paronymes sont souvent générés par des étymologies complètement différentes, comme celles-ci, ou bien même ov (mouton) VS óv (œuf), d'où l'énorme importance des diacritiques en aneuvien, même le génitif de óv est óven, et oven (de mouton) se découpe comme ça : /ɔv.ən/ pour justifier l'aperture du O ici.

Y a vraiment un cas où l'accentuation des mots aneuviens baigne dans un flou  (pas vraiment) artistique : Les mots comprenant des Ĕ  (surtout) et des Ă. Heureusement, ceux-ci n'envahissent pas le Slovkneg, leur prononciation varie vraiment peu et pas en fonction de l'accent tonique.
Les Ă rencontrés ne sont quasiment jamais accentués parce que c'est
le raccourcissement, dû à la désaccentuation, justement, de la diphtongue au.
la désinence (non accentuée, donc) du prétérit de tous les verbes.
On pourrait, à la rigueur, rencontrer un subjonctif présent er ădj (nous entendions), dialectal, en concurrence avec ere audj (le même temps, à l'indicatif donne er audje). Par contre, le subjonctif passé est toujours accentué sur l'avant-dernière et donne er ădía (nous ayons entendu).

Pour le Ĕ, c'est un poil plus délicat, notamment dans un mot comme povĕg. Là, y a de quoi hésiter.

On part de deux mots : poaf (fumée) et vĕg (chemin).
Soit on considère que c'est la désaccentuation qui a raccourci le OA en O et on en déduit que l'accent tonique est sur le Ĕ. Du reste, vĕg, nom monosyllabique est accentué.
Soit on considère que le nom est accentué normalement, sur sa première syllabe (celle du O), et y aurait pas beaucoup de différence (du moins, au singulier) que ce nom soit écrit poveg (/'pɔvək/ au lieu de /'pɔvœk/°). Comme déjà dit, ces mots sont déjà rares et pourraient le devenir de plus en plus.

*Kard peut aussi désigner tout autre carte, à l'exception de celles désignées par maap.
°Manqdebol, ça marche pas au pluriel ! povĕge se prononce /'pɔvœg/ et non /'pɔvɛg/. Toutefois, un remplacement, malgré tout de "chemin de fumée" par "voie (veg) de fumée" ne serait pas à exclure, ainsi, côté prononciation, le pluriel se démarquerait un peu plus du singulier. À cogiter. Par contre, olsĕret (prétexte) ne bougera pas d'un poil ! C'est bien sĕret (cause) avec le préfixe ol (autour), donc là, c'est bien Ĕ qui est accentué.




J'sais pas pourquoi, mais y a un nom qui m'est arrivé dans l'citron, c'est "gage". J'ai vérifié si j'l'avais, effectiv'ment, mais j'm'étais vraiment pas foulé, et y faudrait  que je creuse davantage (à suivre). Par contre, en uropi, j'ai rien trouvé dans le Vordar.

Sinon, voici comment j'vois les choses :


  1. garantie. Là, je prendrais vará, l'apocope de varánet, pris de l'anglais warranty ;
  2. là, je garde gàzh c'est la petite prestation anodine, ou un peu moins innocente à accomplir quand on n'a pas su répondre à une devinette;
  3. au pluriel : salaire de la domesticité. Là, j'ai trouvé un enchâssement assez audacieux : anċema. Le Ċ ([t͡ s]) est une charnière d'adaptation due à
    ancyldu (domestique n.), pris du latin ANCILLA -Æ
    tema (salaire), pris de l'à-priori tem pour "gain" (régulier).
    L'originalité étant que la première partie du phonème affriqué est dans le dernier élément.


Comment tu verrais les choses en uropi ? Pour le troisième, y aurait bien servanisold, mais j'ai peur que ça fasse un peu long. Pour les autres, j'm'y suis pas penché, du moins pour l'uropi, je te laisse (légitimement) ce privilège.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyDim 24 Oct 2021 - 18:26

Trois noms identiques pour "corps", tout dépends lequel, évidemment : korp.

Commençons par l'uropi, pour lequel ce nom désigne toute sorte de corps, que  ce soit une anatomie, un constituant chimique (naturel ou non), un ensemble mathématique ou une confrérie.

Sa déclinaison est d'une grande simplicité et n'appelle donc aucune remarque concernant une écorchure particulière :
uroSP
nom.korpkorpe
gén.korpikorpis
En psolat, on a aussi korp, sauf en ce qui concerne une anatomie, où là, le nominatif et l'accusatif s'en détachent, puisqu'on a korpus/a, donc :

pltSP
nom.korpuskorpi, korpa
acc.korpumkorpi, korpa
gén.korpikorperum
cir.korpekorpis

En aneuvien, les radicaux sont complètement différents, l'anatomie fait appel au grec (som*), sinon :
anvSP
nom.korpkorpe
acc.korpeskorpese
gén.korpenkorpene
cir.korpevkorpeve
Note : on retrouve en uropi le nominatif singulier des deux autres, bon, ça, évident, sinon je j'aurais pas évoqué ce nom ici. mais on a aussi :

le nominatif pluriel commun à l'aneuvien et à l'uropi. Le -E final est prononcé dans les deux, même si ce n'est pas de la même manière ([ə] en aneuvien, [e] en uropi).

le génitif singulier est commun à l'uropi et au psolat, avec un -I final ; aut'chose, le circonstanciel pluriel psolat est identique au génitif pluriel uropi (korpis). Le [r] est roulé dans ces deux langues, alors qu'il est uvulaire fricatif non voisé ([χ]) en aneuvien.
*Pour mémoire, la déclinaison de som est à peu près identique à celle de korp :
anvSP
nom.somsome
acc.somssomse
gén.somensomene
cir.somevsomeve

sauf que, comme il n'y a qu'une seule consonne finale, le -E est amuï au nominatif pluriel (par contre, à l'accusatif, tout est inversé, puisqu'on a /'sɔmsə/, mais /'kɔχpɛz/).

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyLun 25 Oct 2021 - 12:19

Halo Anoev

Là je pars à Paris pour mon grec: j'aurai un peu plus de temps demain.
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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyLun 25 Oct 2021 - 14:18

Quand tu seras revenu de Paris-sur-Égée, jette donc aussi un œil là d'ssus.




En aneuvien, j'ai vach'ment limité le nombre d'adpositions et en ai collé le sens aux cas de déclinaisons des noms qui se situent derrière ou devant. Le psolat, lui, est un peu plus proche de l'uropi, parce que c'est une langue internationale (même si elle est dans un monde fictif : celui où se trouve l'Aneuf).

C'est vrai que si on dit "il acheta un appareil photo à sa fille", on peut remplacer sans problème "à" par "pour". Par contre, dans "l'avocat parle à son client", "à"  n'est pas remplaçable par "pour", car le sens est très différent.

La préposition (bien) française "de" est très peu traduite en aneuvien, et je suppose que c'est aussi le même cas de figure en uropi. Comment traduirais-tu

"une statue d'acier"
"une ville de 300 000 habitants"
"il sort de l'immeuble"
"il sort d'ici" ?

Chez moi, ça donnerait :
ùt agàl steelen
ù stad ternèrent tœsaṅdene dolívdune
da uspùzun àt bynòψakev
da pùzun ùs iyr.


Explications :
Le premier cas est tout simple, je crois bien que ça donne
u statùj stieli°, voire u stieli statùj en uropi (dis-moi s'y a une différence entre les deux# ; par contre, pour "une statue de cet acier-là", seule la première syntaxe (u statuj da stieli) vaudra ; pas confondre avec da statùj stieli).

Dans le deuxième cas tœsaṅd (1000) est considéré comme un nom (comme "millier"), donc est décliné comme tout autre nom, ici au génitif, et son complément (ici dolívdu) est aussi au génitif.

Dans le deuxième, pas besoin non plus de préposition : on a d'une part le préfixe us- accolé au verbe qui indique un mouvement vers l'extérieur, et pùz- qui indique un départ (on aurait très bien pu mettre da uskòmun pour indiquer à la fois la sortie de l'immeuble et un rapprochement vers le locuteur). Le complément est ici au circonstanciel.

Par contre, dans le troisième, on a affaire à un adverbe (iyr), qui, par conséquent n'est pas déclinable. Il faut faire "ressortir" la préposition, et on a donc la phrase en question. Par contre, si on avait voulu dire "il part d'ici" (sans donner l'idée de la sortie depuis un lieu fermé comme avec ùs), on aurait dit dà pùzun fran iyr*.



°Et non u statùj stili (une statue de style), comm'quoi qu'des fois... En plus de ça, y fait pas confondre avec stel, qui signifie une étoile. Ce sera le sujet d'une autre inter, là aussi, nos trois langues se rejoignent.
#À la différence avec chez moi où le complément de nom est toujours derrière :
ùt bùnezen læsqad = une enquête criminelle
ù plaṅch bùnezen = une scène de crime.

*Qu'on tâchera de ne pas confondre avec da pùza iyrrev = il est parti en colère.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyMar 26 Oct 2021 - 15:19

Favori et gage voir Uropi 9
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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyMer 27 Oct 2021 - 0:07

Deux mots assez proches, en aneuvien et en uropi, la peine (infligée*) :

penad, en uropi, pris de POENA -Æ

prenad, en aneuvien, pris de pren (-a, -éa), pas trop éloigné (si on est indulgent) de "réprimer", pour "punir".

J'suis allé chercher un poil plus loin, j'ai vu kasto pour "punir" & "sévir", mais aussi "châtier" dans Idéopédia. Là, j'dois avouer que tu as deux longueurs d'avance sur moi. Comme ces verbes sont plus ou moins synonymes, je vais pas trop m'fouler, j'vais faire un lot d'ensemble pour l'ensemble°.

*Pas pour plagiat, en tout cas ; on s'est même pas consultés et l'étymologie de nos noms est différente.
°À une nuance près quand même pour "châtier" : quand on châtie son langage, on balance pas des mandales sur les fautes de conjugaison ou d'élocution : faut des limites.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptySam 30 Oct 2021 - 12:53

Doj-pater a écrit:
OK, j'ai compris. Via devient vaj en Uropi, qui rejoint l'anglais way et le danois vej de l'indo-européen *weǵʰos = chemin, sentier
le r=/j/ se retrouve dans l'Uropi tio /tjo/ (de trop, troppo et too, zu, te)
On a veg en aneuvien pour "voie"* et vĕg pour "chemin". En psolat (sans vérification possible actuellement, pour cause de panne d'Idéolexique), on aurait, respectiv'ment : viá et vıum.



*Sauf pour la voie ferrée : glys (décliné comme tys), pris de l'allemand Gleis.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyDim 31 Oct 2021 - 13:19

Anoev a écrit:
En psolat (sans vérification possible actuellement, pour cause de panne d'Idéolexique), on aurait, respectiv'ment : viá et vıum.
attention aux excès d'externalisation de la mémoire (surtout sans solution de secours), c'est pas le moyen age numérique le risque mais l'alzheimer numérique...
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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyMar 2 Nov 2021 - 0:48

J'ai dû en parler y a vach'de temps d'ça, c'est à propos des différences (profondes) de conjugaison entre l'uropi et l'aneuvien, même si, ça et là, on peut trouver quelques rares rapprochement (en cherchant bien). Je ne parlerai pas du psolat, qui a, pour tous ses modes personnels une conjugaison... té ! à la personne (comme le... latin, du reste !).

En uropi, l'infinitif a une terminaison bien à lui : c'est -O. Aucun autre mode verbal ne lui est homonyme. Pour le présent de l'indicatif, eh bien, on enlève ce -O. Au besoin, on met un diacritique à la dernière voyelle du radical du verbe. Le présent de l'indicatif ne varie ni au nombre, ni à la personne : jedo (manger).
i jednu jed
tu jedvu jed
he, ce, je jed*lu jed
En aneuvien, on a, comme en anglais, une homonymie entre l'infinitif et l'indicatif présent, du moins, aux trois personnes du singulier. Ça ne gêne pas trop, puisque l'infinitif est extrêmement peu employé dans cette langue (on va voir ça). Spiys (manger, prendre un repas, déjeuner).
e spiyser spiyse
o spiysor spiyse
a spiys*ar spiyse
Différence notable : le verbe varie, certes pas selon la personne, mais selon le nombre, comme un autre mot (nom, pronom ou article, par exemple). Pour les verbe qui ont déjà un -E au singulier (ils ne manquent pas), on ajoute un -R au pluriel : pùze.
eg pùzeer pùzer
o pùzeor pùzer
a pùzear pùzer
Certains verbes en -en (ceux qui n'ont qu'un phonème simple entre la dernière voyelle du radical et -en) "effacent" ce -E- : liven (vivre).
eg livener livne
o livenor livne
a livenar livne
Quelques irrégularités par-ci par là, pas bien méchantes, comparées à celles des langues naturelles : fàk (faire quelque chose de concret).
eg fàker fàkte
o fàkor fàkte
a fàkar fàkte
Des verbes à racines latines comme lek (lire), dik (dire) etc. se conjuguent pareil. On verra pourquoi.

Un verbe à l'irrégularité plus profonde : ere (être), deux conjugaisons, au choix :
eg... ar • ou eg ... ar ep. En principe, on met ep quand la phrase se termine par ce verbe.

On verra, à la prochaine inter, toujours pour l'indicatif, le futur. Le passé, le parfait et le prétérit passeront après.


*Contrairement à l'uropi, où j'ai dû mettre les trois pronoms, en aneuvien, le pronom neutre (a) suffit, parce qu'il peut englober y compris des êtres vivants, y compris des personnes, ce qui n'est pas le cas du pronom je.

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Dernière édition par Anoev le Dim 14 Nov 2021 - 9:31, édité 5 fois (Raison : parenthèse oubliée)
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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyMar 2 Nov 2021 - 9:48

La suite : le futur dit "converntionnel". Ici, on ne peut pas parler de futur simple, qui, en français, en castillan, en italien, en espéranto, en volapük, en kotava, en psolat et d'autres langues, est conjugué d'un seul tenant.

Ici, pour ces deux langues, on a droit à une particule invariable (contrairement, par exemple, à l'allemand et au russe, qui font appel à un auxiliaire conjugué.

La différence est, évidemment dans la particule, qui n'est pas la même : ve en uropi, mir en aneuvien. En uropi, ve précède le verbe du procès à l'infinitif, en aneuvien, c'est ici l'indicatif qui s'y colle*.

Voilà pour le futur, appelé simple en français. Pour le futur antérieur, on y reviendra, mais on va d'abord aborder le parfait, et son corollaire, le prétérit (même si leur usage est complètement différent dans les deux langues).

Le parfait désigne plus un aspect (accompli) qu'un véritable temps. N'empêche, il désigne un procès qui a démarré dans le passé et qui est fini mais qui "a des traces" dans le présent, du reste, en anglais, on l'appelle present perfect (présent parfait).

Il est en deux morceaux en uropi (comme en français, italien, castillan, anglais, portugais, espéranto...), formé, comme dans ces langues, d'un auxiliaire ("avoir", quasiment toujours²) et du verbe du procès au participe passé. Cette structure se retrouve dans les autres temps accomplis comme le plus-que-parfait, le futur antérieur ainsi que, pour le mode conditionnel, le passé.

lu av varken = ils ont travaillé
nu av iten ap = nous sommes partis.

Il est d'un seul tenant en aneuvien, tout comme en russe#, en latin et en psolat. En aneuvien, le radical du verbe (presque toujours l'infinitif, mais pas toujours) est affublé de la lettre -A, et comme l'indicatif est variable, il y a un -R au pluriel. Sinon, on retrouve la même construction qu'au pluriel du présent.

Les verbes en -E remplacent le -E par un -A (pùza), les verbes réguliers en consonne ont simplement ce -A ajouté (spiysa) ou bien le -E devant la dernière consonne saute (livna). Enfin, certains verbes ont un radical propre (assez proche, rassurez-vous, c'est pas comme en anglais ou d'autres langues naturelles : fàkta). On a donc une construction identique au parfait et au pluriel du présent : seule la désinence change. Cette construction sert entre autres au futur antérieur : er mir spiysar = nous aurons mangé.


Le prétérit. Ce temps peut représenter deux nuances du passé : soit un procès (ponctuel ou à durée déterminée) dans un passé complètement révolu (en français : passé simple), soit un passé itératif (imparfait) : c'est ainsi qu'il est défini, par exemple, en uropi et en anglais. En aneuvien, c'est, à peu près, un calque, soit du passé simple, soit du passé composé quand le procès est complètement révolu.

Commençons cette fois-ci par l'aneuvien. On remplace simplement le -A du parfait par un -Ă (prononcé [ɔ]) : ar pùzăr = ils allèrent, ils partirent ; or fàktăr = vous fîtes.

En uropi, on prend le radical du verbe, et on y ajoute un -Ì, ce qui veut dire que l'accent tonique est déplacé vers cette désinence. Comme pour le présent, ce temps est invariable à la personne. Comme dit plus haut, ce temps est le calque du prétérit anglais : ce jedì = elle mangeait ; nu varkì = nous travaillions, nous travaillâmes. Basés dessus, avec les auxiliaires adéquats :

lu avì jeden = ils avaient mangé
lu sì jedan = ils étaient en train de manger.


L'imparfait vient donc d'être évoqué, pris sur des auxiliaires au prétérit. L'aneuvien n'utilise ni -A (mais le plus-que-parfait, si) ni Ă, mais une particule invariable tirée du verbe ere (être) qui est... ere :

er ere ċeene hoψev dek-nov ad = nous dînions vers dix-neuf heures.
er ere ċeenun tev la driynă tœrev = nous dînions quand on sonna à la porte.

L'prochain coup, pour faire la transition, comme on a évoqué les temps progressifs ou duratifs, ainsi que les temps composés en uropi, on va aborder le mode participe, au présent comme au passé.

En attendant, une parenthèse :

Dopa a écrit:
L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 Otem_c10

Chez moi : quas ep o làjden dorun audomev?

Ici, "faire" est traduit dor (pris de l'anglais to do), parce qu'il s'agit de "faire" au sens général, voire abstrait, mais on peut très bien répondre : e kjas làjden fàktun ùt filmes tændene (j'aimerais faire un film sur les arbres (un film des arbres)).


1On pourrait bien me dire que comme au singulier, l'indicatif et l'infinitif aneuvien coïncident, et que ça reviendrait au même... sauf que d'une part, y a le pluriel (er mir pùzer = nu ve ito ap = nous irons, nous partirons). Et y a les autres modes (participe (invariable), subjonctif (itou) & impératif) qui, au futur, n'ont pas leur équivalent en uropi (impératif, subjonctif), ça peut être tout simplement parce que le mode considéré (subjonctif) n'existe pas dans cette langue.
2 Mais ça peut être "être" en français ou essere en italien devant certains verbes, l'auxiliaire espéranto est toujours esti.
3 En russe, le passé est en -л -лa, -лo. derrière des verbes perfectifs pour le parfait, derrière des verbes imperfectifs pour le prétérit.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyMer 3 Nov 2021 - 0:09

J'vois toujours pas c'que ça pourrait donner chez moi. C'est quoi comme texte de Renan ? la prière sur l'Acropole ? Si c'est celle-là, je l'ai. J'ai même dû la peaufiner un peu, parce que j'avais laissé une majuscule incongrue (pas de majuscules aux gentilés chez moi) et un gallicisme. Comme quoi... C'a ben dû t'arriver de retoucher des traductions, non ? En attendant, pour ce texte, je sais pas trop comment j'dois calculer ça, parce qu'y a, par exemple, des mots à-priori (rylnet) à foison. Par ailleurs, y a une particularité : Le texte français dit "Ô noblesse ! ô beauté simple et vraie ! Déesse dont le culte signifie raison...". Si "noblesse" et "beauté" sont des mots féminins en français, par conséquent "déesse" s'y rapporte, en aneuvien, ce (nobelet & rylnet) sont des noms neutres ; et par conséquent, l'apposition est div, ni divek, et encore moins divkad. Comment tu t'y prendrais ? Comment tu t'y es pris si c'est effectivement ce texte que tu as traduit ?

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyMer 3 Nov 2021 - 1:34

Pour moi le futur en anglais, c'est toujours avec will.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyMer 3 Nov 2021 - 10:06

Shall aurait donc disparu ? Depuis quand ?

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyMer 3 Nov 2021 - 10:20

Non ,mais pour moi c'est un modal exprimant une forme de devoir/obligation, nécessité, plus douce que must.
C'est surtout la forme conditionnelle qui exprime le conseil.

Je suis loin d'être expert et mes cours d'anglais sont bien loin, demande donc à DoPa.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyMer 3 Nov 2021 - 10:42

J'me rappelle de I must, un verbe où même le prétérit manque, il est remplacé (si je m'rappelle bien) par la locution verbale to ough to (à prendre quand même avec des pincettes).

Tu penses bien que là, j'ai tourné l'dos à ce genre de défections !

En aneuvien comme en psolat, j'ai pompé sur le latin, via... l'espéranto, en carottant la finale ou en la transformant.

En aneuvien, le verbe (qui  n'a pas de conjugaison à l'impératif, pour raison évidente) est l'exact synonyme de "être obligé de" ; donc attention à la tournure négative ! O dev nep ingæn signifie "tu n'es pas obligé d'entrer". Pour une interdiction d'entrer, on met nep derrière le verbe du procès interdit : o dev ingæn nep.


Pour le psolat, je m'tâte si par hasard j'vais pas intervertir dever & devir. L'un des deux est la traduction de dev, l'autre de ep kàn (forte présomption).


Pour rester dans l'fil, n'oublions pas l'uropi :  doʒo (obligation) VS debo (dette). Pour la forte présomption, j'sais pas.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyMer 3 Nov 2021 - 12:54

Pour l'anglais, Velonzio a raison, shall a une nuance de devoir (même origine que l'allemand sollen = devoir > sollte = should (devrait)
On le voit bien dans les dix commandements:
Thou shalt not kill = tu ne tueras point (ne devras point…)

Will au contraire a une nuance de volonté (al wollen > ich will = vouloir)

Donc il y a une certaine tendance à employer will à toutes les personnes, mais ce n'est pas tranché; quand on ne veut pas se mouiller on emploie 'll qui peut marcher pour les 2:
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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyMer 3 Nov 2021 - 13:32

Je m'disais aussi ! Quand j'ai vu cet extrait du Sacré Graal (Monty Python), c'est là que j'ai commencé à me dire (en entendant shall avec la deuxième personne), qu'y avait autre chose que les personnes pour shall et will. Ça m'a fait (un peu) réfléchir. Personnellement, ayant appris ça, j'aurais pris les choses autrement : quand on dit "je ferai çi ou ça", c'est qu'on a la volonté de le faire ; mais quand on dit "tu achèteras deux rouleaux d'essuie-tout et six rouleaux de PQ en plus", on donne une consigne, non ? Alors du coup, je pense que c'est les Monty-Python qui ont raison plutôt que mon bouquin d'anglais de 6me.

En aneuvien, j'm'y suis pris autrement. Mir est toujours utilisé pour le futur (cf. ci d'ssus). Mais quand il s'agit d'une consigne, d'un ordre différé, d'un conseil pour l'avenir, d'une requête, le verbe n'est plus à l'indicatif, mais à l'impératif :

Nep mir rokòmit rec pylert = Ne rentre pas trop tard.

Dommage que ve soit systématiquement suivi de l'infinitif en uropi, sinon une telle nuance aurait été possible : ve it ap be mi signàl pour "pars à mon signal" (pas avant).

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyMer 3 Nov 2021 - 14:06

Doj-pater a écrit:
Pour l'anglais, Velonzio a raison, shall a une nuance de devoir (même origine que l'allemand sollen = devoir > sollte = should (devrait)
On le voit bien dans les dix commandements:
Thou shalt not kill = tu ne tueras point (ne devras point…)

Will au contraire a une nuance de volonté (al wollen > ich will = vouloir)

Donc il y a une certaine tendance à employer will à toutes les personnes, mais ce n'est pas tranché; quand on ne veut pas se mouiller on emploie 'll qui peut marcher pour les 2:
I'll come tomorrow

Quand même quand on voit le bordel des modaux anglais et de leur défection, on en peut que regretter que la langue internationale ne tire pas un peu plus vers d'autres langues germaniques comme le néerlandais ou l'allemand où ça semble quand même beaucoup plus clair. C'est une règle générale, parmi les langues romanes en terme de prononciation italien et roumain sont plus faciles que l'espagnol pour un français (th anglais, jota, etc.) et pour els conjugaisons le néerlandais et l'allemand sont plus faciles que l'anglais pour un français.
Du coup ça me laisse de fort doute que la langue internationalement parlée soit choisie pour des qualités linguistiques intrinsèques (quand on sait que ce fut le français puis l'anglais toutes deux avec leurs grandes difficultés dont d'abord une orthographe à chier contre, des vocabulaires très étendus, précis, spécifiques et complexes), il me parait que les raisons de puissance importent tellement plus.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyJeu 4 Nov 2021 - 17:07

Le mode participe.

En uropi, il rassemble le mode verbal impersonnel et les adjectifs verbaux et sont toujours invariables, en psolat, les adjectifs s'accordent, en nombre, mais aussi en genre (-_, -O, -A) et éventuellement en cas de déclinaison (faticandum laporum à l'accusatif, par exemple). En aneuvien, -un rassemble les adjectifs verbaux (s'accordant en nombre) et le participe présent (invariable, même dans des formes progressives) ; -una (participe passé) est EXCLUSIVEMENT une conjugaison verbale (peu employée) et est toujours invariable. Opuna signifie spécifiquement "ayant ouvert". Le -A est la forme du perfectif ou de l'accompli, même pour le participe. Pour les adjectifs verbaux passifs, on n'ajoute pas le -A, on remplace le -U- par un -A- : opan = ouvert ; ùr opane tœre = des portes ouvertes.

En, uropi, le participe s'exprime comme dans d'autres langues indo-européennes :

  • comme adjectif verbal : opren dore = des portes ouvertes ; krepan insèkte des insectes rampants, de dor s'opren = la porte est ouverte (état) ;
  • comme composante d'un procès accompli : ce avì opren de dor = elle eut ouvert la porte ;
  • comme composante d'un procès passif : de dor vid opren pa de valet = la porte est ouverte par le valet.
  • pour exprimer un procès sur une durée notable : lu sì varkan trawan oc hore = ils travaillaient pendant huit heures.


En aneuvien,

  • les procès accomplis et passifs ne s'expriment avec le participe que dans des cas où le participe est requis comme mode verbal dans une phrase :
    Eg dœm kœnaduna tiyn hoψeve in = Je pense avoir fini dans deux heures.
  • Ka ere aaten cem optun per àt prindakev = Elle espérait être choisie par le prince.
  • Comme indiqué dans ces phrases, le participe est utilisé derrière un verbe dans la plupart des cas, dès qu'on peut remplacer une proposition relative (eg dœm tep eg mir kœnada tiyn hoψeve in = je pense que j'aurai fini dans deux heures ; ka ere aaten tep ka cem op per àt prindakev = elle espérait qu'elle serait choisie par le prince).
  • les propositions infinitives françaises, latines et autres sont remplacées par des propositions participes : eg vedja kase sjàżun nahíme in àt flœmev = Je les ai vues nager nues dans la rivière.
  • À ce titre, on fait une différence entre le participe présent et l'adjectif verbal (variable) :
    Eg vedjă ase trælun in lĕd kĕrchamíheve = je les vis tremblants dans leurs haillons.
    Eg vedjă omnase trælun = je les vis tous trembler.
    Eg vedjă ase lal trælune = je les vis tout tremblants.
  • À titre de calque de l'anglais, du castillan et de l'uropi, le participe est utilisé dans des formes progressives, au présent, à l'imparfait et au futur :
    E kàn nep lokùt ni ors: e ċeenum = Je ne peux pas te parler : je dîne.
    Omnar ere trælun kes luffe = Tous tremblaient comme des feuilles ; qu'on distinguera, malgré le même sens, avec omnar erer trælune kes luffe (tous étaient tremblants comme des feuilles).
    Er mir gektorun àt vikosentes tern hoψeve in = Nous monterons la grue en trois heures.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyJeu 4 Nov 2021 - 21:44

J'viends de traiter, pour l'uropi et l'aneuvien, deux noms pas marrants : kanker & kaṅkro, encore que, pour l'uropi, c'est aussi la constellation. Le problème, c'est qu'il en reste d'autres à traiter.

L'aneuvien, l'espéranto et le psolat ont des noms différents pour le réseau stellaire et l'invasion de cellules pourries.

Les autres langues, dont l'uropi, déjà cité, ont un terme commun. La constellation est donc traitée en uropi, mais aussi en interlingua, en psolat et en sambahsa (même nom qu'en français*). Il reste la constellation en espéranto qui, au point sur le N près, est le même nom que la maladie en aneuvien. Pour la maladie, il reste donc à traiter l'espéranto (kancero) et le psolat (kanser). Y aurait bien aussi le volapük, mais là, pour trouver l'étymologie de klafip, mis à part faire tourner l'guéridon, j'vois pas trop, puisqu'Emmanuelo, lui non plus, ne donne pas signe de vie. Y a aussi la maladie en kotava : pas d'souci à s'faire avec l'étymonogie : veta est à-priori.


*En aneuvien itou.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyDim 14 Nov 2021 - 1:09

Si t'as l'temps (et si ça marche), jette donc un œil là d'ssus.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyLun 15 Nov 2021 - 12:25

Doj-pater a écrit:
L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 Frajlu10

Chez moi, ça donne :

L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 Lug10

Le circonstanciel (cas de déclinaison) est abondamment utilisé ici :
  • Comme complément du nom qbob (peur) pour désigner l'origine de la peur* : ψkùret (obscurité), lug (lumière).
  • "avoir peur" se traduit "être en peur", comme "avoir faim, avoir froid, avoir soif, être en colère, avoir honte"°.
  • "À la lecture de" est un circonstant pur fruit (quand je lis...).



*On fera donc la distinction, pour "la peur du lion" entre
à qbob leov : la peur qu'inspire le lion
à qbob leon : c'est le lion qui a peur.

°Mais pas "avoir sommeil" ! "j'ai sommeil" se dit eg sygun slivs (je sens venir le sommeil).

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 27 EmptyMar 16 Nov 2021 - 13:20

Y a deux noms pour la drogue en anglais, en aneuvien et en uropi.

D'après c'que tu m'as dit (dis moi si j'ai mal interprété, je changerai les parenthèses de place), l'uropi serait le calque de l'anglais (et du grec actuel, disons), en ce sens qu'on a

drog = drug = drogue médicamenteuse (1 en prévision dans le Wiktio)
narkotik = narcotics = drogue illicite. (2, itou) ; ce mot traduit également un narcotique.


En aneuvien, c'est pas tout-à-fait la même chose, même s'y a d'assez fortes analogues.

drog (le même qu'en uropi, même prononciation, au R près) signifie toute sorte de drogues, qu'elles soient vendues en pharmacie ou dans les endroits douteux.

nàrkotik signifie un narcotique et ne traduit "drogue" que pour certaines d'entre elles, que ce soient des neuroleptiques, des tranquillisants, de l'opium, de l'héroïne ou de la morphine. Des produits dopants comme la cocaïne, le crack, les amphétamines, l'EPO et j'en passe sont exclus de cette nomination.

On a donc là un cas de calque décalé entre l'uropi, l'anglais, d'une part, et l'aneuvien d'autre part.

J'ai encore rien pour le psolat.

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