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| L'aneuvien, le psolat et l'uropi | |
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Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 9 Mar 2021 - 13:59 | |
| - Velonzio Noeudefée a écrit:
- est ce que j'apprécie chez l'uropi*, bien que simple (...) donne l'impression d'une langue naturelle, contrairement à l'esperanto, parfaitement fonctionnel et très simplement ceci-dit, c'est sa grande force, mais qui parait très (voire parfois trop pour moi**) construit.
J'apprécie aussi l' uropi pour cette raison. C'est certes une langue construite, avec des horizons assez étalés (romans, germaniques, slaves) mais qui réussit à avoir des traits familiers. Trop peut-être, des fois, mais y faut pas se plaindre que la mariée est trop belle. Avec l'aneuvien, j'ai voulu faire le pari un peu extravagant (certains mots à-priori motivés, certaines règles de grammaire...) de mélanger l'étrange et le familier. L'interlingua est certes encore plus familière pour un romanophone, mais c'est une langue très limitée géographiquement (ouest de la Méditerranée & America del sur), je ne suis même pas sûr ( ) qu'elle conviendrait aux lusophones, aux Roumains & aux Moldaves : à vérifier. Par certains côtés, il y a quelques rapprochements entre l' uropi et le psolat (certains mots romans sont d'ailleurs communs aux deux langues, notamment des mots comprenant le son [k] : gros avantage sur l'interlingua, l'occidental et la franca nova, dans ces deux langues, la lettre est conforme à sa représentation API. Quelques regrets concernant l' uropi, mais bon, je les ai d'jà exposés, inutile d'enfoncer le clou. Les noms en -A en aneuvien : tous neutres, sauf dylka (tendron : f)° en psolat : si le A n'est pas accentué, les noms sont féminins ( pulla) ; si le A est accentué, les noms sont neutres ( sodá) en uropi : une grosse proportion de noms féminins, toutefois, on trouve un certain nombre de noms neutres, comme centra, teatra, skalia, aplaria... ° Une curiosité : dylka est une compression de dyla kad. Il existe un autre tendron : dylok (morceau de boucherie), qui, pourtant, se termine par un -K et qui est neutre, à la différence, par exemple, de boovek (vache)_________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Troubadour mécréant
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 9 Mar 2021 - 16:16 | |
| - Anoev a écrit:
- Eh ben pourquoi à la fin du XIXe siècle le volapük a eu son audience s'effondrer ?
La faute à son créateur démiurge...* * il faut dire que c'était un curé, cela explique peut-être cela ?! | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 9 Mar 2021 - 17:41 | |
| - Troubadour mécréant a écrit:
- La faute à son créateur démiurge...
... et surtout intransigeant. C'est surtout ça*. Surtout quand on lit la deuxième définition du Wiktio. C'aurait été la troisième définition (une intelligence supérieure), il aurait eu un talent de négociateur et tout était sauvé. Alors que là... Mais bon, les Errances de Schleyer, je m'en contrebalance ! J'apprécie bien le volapük pour les caractéristiques de la langue, pas pour le psychisme de son concepteur. Je m'en suis partiellement inspiré pour l'aneuvien (phonèmes /ø/, /y/, /ɑ:/, subjonctif, déclinaisons en quatre cas...). _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | odd
Messages : 1068 Date d'inscription : 06/04/2019
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 9 Mar 2021 - 21:21 | |
| - Troubadour mécréant a écrit:
- * il faut dire que c'était un curé, cela explique peut-être cela ?!
les universitaires n'ont rien à leur envier... - Doj-pater a écrit:
- Une langue où le locuteur n'aurait plus le choix, plus de liberté, plus d'ambigüité, plus d'espace pour la créativité et l'imagination…
la liberté est fille de l'ignorance (et rien ne vaut la liberté...) - Anoev a écrit:
- Pour ce qui est de l'à-priori ou l'à-postériori, j'ai préféré un mélange entre les deux. Des fois, l'à-priori apporte une souplesse qui permet de combler les lacunes de l'à-postériori.
tu te doutes bien que le totalitarisme fait référence au vrai sens d'a priori, il n'est pas question ici d'invention mais de contraintes pré-établies... | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 9 Mar 2021 - 21:40 | |
| Pour ce qui est de la définition d'à-priori et d'à-postériori, en matière linguistique, du moins, je m'en tiens à ce que j'ai appris ici-même et dans Idéopédia, même si des fois, on n'a pas tout-à-fait la même approche, j'ai aussi une approche un peu différente de celle de Ziecken.
À priori absolu : tout, même l'écriture, est inventé À priori lexical : le mot n'a aucune source extérieure, quelle qu'elle soit. À priori immotivé : écriture automatique, ou bien ex-nihilo À priori motivé : qui n'a pas de source extérieure, mais dont la forme des lettres ou leurs disposition, ou bien la prononciation obtenue est le résultat d'une motivation ; ex. lililil pour un dossier (à cause des feuilles & des intercalaires), par exemple. Mixte : plusieurs possibilités* À postériori : plusieurs possibilités aussi.
*Par exemple, le verbe aneuvien sluq est la transformation d'un verbe à-postériori (wach, pris de l'anglais to wash) par rotation de sa transcription en adnébou, un alphabet personnel, soit, mais inspiré d'une écriture inventée par un autre idéolinguiste, Ziecken, pour une autre langue, le kelep. Il y a deux apports extérieurs : l'un d'une langue naturelle, l'autre d'une écriture totalement inventée. D'autres cas existent. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 10 Mar 2021 - 19:21 | |
| - Doj-pater a écrit:
- C'est plutôt l'anglais et l'allemand qui m'ont fait découvrir les avantages du génitif, en particulier pour former des mots composés: en anglais les mots sont souvent séparés, ce qui peut causer des ambigüités (et en tous cas ne facilite pas la compréhension) par ex; root word; en allemand ils sont collés et ce n'est pas toujours évident de distinguer les éléments: Wortstamm: est-ce qu'on a Wort et Stamm ou Worts et Tamm, comme dans Volks-wagen
La première langue à déclinaison que j'aie apprise (avansd le russe, l'allemand, l'espéranto, le volapük et bien plus tard l' uropi), c'est le latin. Là, j'me suis rendu compte que le génitif pouvait servir à tout un tas de trucs en plus de son rôle traditionnel de complément de nom... et j'm'en suis pas privé. J'ai remarqué, par ailleurs que le génitif ne servait pas (en tant que complément de nom) que pour l'appartenance, et j'me suis d'mandé y a pas si longtemps comment on faisait en latin (sans bas de casse, puisqu'y en avait pas dans l'antiquité) jusqu'à ce que je me rendisse compte que "pierre" se disait en latin PETRA et non PETRVM comme j'ai longtemps cru. VAS PETRI = le vase de Pierre VAS PETRÆ = le vase de pierre. Alors, forcément, j'ai extrapolé, ça donne, chez moi : ervás Petrenervás lithen. Ce qui m'a sauvé, pour pas confondre un adjectif (pas mal d'entre eux se terminant par - en, un peu comme -I en uropi, avant que je découvrisse - on, mais - en subsiste*) d'nom complément d'un autre, eh ben c'est la syntaxe, ainsi, j'ai distingué ùt bùnezen ligad = une affaire criminelle ù plaṅch bùnezen = une scène de crime. Mais chez moi, les compléments de noms ne sont pas toujours au génitif, comme je crois, en uropi aussi. à klim ed neràpduse = l'amour de (pour) ses enfants à klim ed neràpduve = l'amour de (la part de) ses enfants ù klim jœngeten = un amour de jeunesse. En plus, le génitif occupe la fonction de certains COI. Lektet! la dysert on àt gazetev in. = Lis ! on parle de toi dans le journal. Et puis, y a les adjectifs possessifs et personnels indirects non réfléchis pour lesquels le génitif sert pas mal : Da wach sed xeliys kan = il lave sa voiture ( à elle) Ka smlàkun ed neràpdax ane = elle embrasse leur fils. * Par exemple, pour "criminel", ne pas confondre bùnezen (déjà évoqué) avec bùnezon bovoara = comportement criminel.[/i] _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Sam 13 Mar 2021 - 1:02 | |
| Les trois langues se retrouvent autour du nominatif singulier de la classe : klas.
On retrouve quelques similitudes orthographiques
entre le génitif singulier entre l'uropi et le psolat : klasi.
Par contre, l'aneuvien se fend d'une irrégularité au nominatif pluriel et à l'accusatif, vis à vis des autres noms en -S : cette lettre est doublée. Notamment pour éviter le voisement du S unique derrière une voyelle et devant un -E final (muet)*.
*Alors que pour glas (que l'aneuvien ne partage qu'avec l'uropi, mais pas pour la même signification), le S reste unique, pour une lunette (de visée, par exemple) et se prononce donc /'glɐz/ au pluriel, les deux S étant réservés à la (ou aux : glasser) paire(s) de lunettes. En uropi, glas, c'est le verre (matière), lequel se dit vydr en aneuvien et viter en psolat. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 17 Mar 2021 - 9:28 | |
| De ce problème, j'm'en suis sorti d'une manière pas vraiment orthodoxe, mais j'm'en suis sorti quand même. Le gabarit XHL, acéré comme un pic à glace, garde son pouvoir. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 17 Mar 2021 - 17:24 | |
| J'vais mettre à jour pour bij froz. Je l'ai fait pour prostituta. On a une analyse à peu près similaire pour la grue, sauf qu'au lieu de l'à-postériori, j'ai fait appel, ici, à l'à-priori. On a un terme de départ : gran en uropi, viko en aneuvien. Celui-ci vaut aussi bien pour l'oiseau que pour l'appareil. Pour l'appareil, on a un dérivé, préfixé chez toi ( livigràn), suffixé chez moi ( vikosent) ; j'ai, en plus de ça, un nom vraiment spécifique pour l'oiseau, assez peu utilisé° j'dois dire, car il oblige un déplacement de l'accent : vikoav /vik'ɔ:f/. Pour la grue humaine, du moins entre l' uropi et l'aneuvien, on s'est pas trop foulés. On a pris directement le terme "prostituée", à savoir prostituta* chez toi et praskankad chez moi. Les termes puta et prachkĕ correspondant à "pute, putain" : termes à la fois vulgaires et péjoratifs. Le psolat, a un terme bien spécifique : grua, désignant une prostituée attendant la clientèle debout, dans la rue (à l'inverse, par exemple, de celle travaillant chez elle, dans une maison ou un camping-car, par exemple). On ne dois pas la confondre avec grusa, qui est la grue (oiseau) femelle. ° Du reste, les variantes sexuées ne sont pas prises dessus, mais sur viko : vikod & vikok. Pas la peine que j'te dise qui est qui : t'as d'jà d'viné.* Peut-on supposer (car ce n'est pas indiqué dans le Vordar) que prostituta puisse être le féminin de prostitut (qu'on trouve aussi en sambahsa) et qui aurait pour équivalent aneuvien praskandu (englobant praskankad et praskandak) ?
Suite à ta réponse téléphonique : - Citation :
- Peut-on supposer (car ce n'est pas indiqué dans le Vordar) que prostituta puisse être le féminin de prostitut (qu'on trouve aussi en sambahsa) et qui aurait pour équivalent aneuvien praskandu (englobant praskankad et praskandak) ?
J'ai oublié de te demander s'y avait un diacritique sur le U de prostitut ( prostitùt) ? Très important, parce que la page change du tout au tout. Pour l'adjectif (verbal), on peut toujours supposer prostituten, non ? Pour l'instant, j'peux rien faire, Idéolexique est en panne. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Dim 21 Mar 2021 - 12:22 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Je s' verna !
(...) Un calovel det ne verna = Une hirondelle ne fait pas le printemps. En aneuvien, ça donne Ræsyv ep!Encore un nom que j'croyais avoir archivé et qui a disparu corps, ailes et pattes : aroṅd pour "hirondelle". Ùt nor aroṅd dor nep ræsyvs bislárun. = Une seule hirondelle ne fait pas revenir le printemps _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 30 Mar 2021 - 18:49 | |
| - Doj-pater a écrit:
- * * * *
Zavo = savoir un fait, être au courant de. Peut être suivi d’un verbe, d’une subordonnée: Zav tu de nov ? Zav tu te B. Tavernier se mori ? > azavo = faire savoir, informer (informo) ≠ anzavo = ignorer = ne zavo, in anzavad = anzavim = dans l’ignorance, à l’insu de En aneuvien, "savoir" se traduit toujours stĕ, qu'il y ait un verbe (à ll'infinitif, d'ailleurs) ou un nom derrière. En psolat (pris directement (ou presque) du latin), c'est saper ; là pareil : le nom est à l'accusatif, le verbe est à l'infinitif. Bon... là..., rien d'épostouflant - Dopa a écrit:
- Kono = connaître (connaissance complète, approfondie)
Connaître une personne, un lieu, un livre, un film, une chanson… etc Est toujours suivi d’un nom Kono siu nersane = connaître ses voisins, kono Flaubert (hi varke) = connaître Flaubert (ses oeuvres), i kon Montluçon, ba i kon ne Cinia = je connaîs Montluçon, mais je ne connais pas la Chine Kon tu ti lesiòn ? = connais-tu (sais-tu) ta leçon ? > akono = faire connaissance: prijen akono va ! = enchanté de faire votre connaissance ! ≠ ankonen = inconnu: i vizì u ankonen ner de vendia = j’ai vu un inconnu près du magasin Pour "connaître", l'aneuvien dispose de deux verbes : kogen qui est, en fait une connaissance assez approfondie ou la connaissance de quelqu'un pour l'avoir déjà fréquenté (en tout bien tout honneur, ou bien même plus, ça dépend, évidemment, du contexte). Pour une ville, ou un pays, c'est une connaissance vraiment profonde, et pas seulement culturelle : Ka kógen ed neràpdax en = elle connaît mon fils ka ep kógen ed neràpdax en = elle connaît très bien mon fils (voire jusqu'à l'horizontale, va savoir !) da kógen ed staż = il connaît bien sa ville. Kógstĕ, eh ben... c'est pour le reste : ar kógstĕr ep ed lereċ = ils connaissent bien leur leçon (peut, sans inconv', être remplacé par stĕr). er kógstĕr Beethoven-ev = nous connaissons Beethoven (sa musique) er kógstĕr Beethoven-s = nous connaissons Beethoven (sa biographie) ar kógstĕr London-s =ils connaissent Londres (Piccadilly, Soho, la Tour, son pont, Buckingham, Whitechapel, etc). En psolat, on a, respectiv'ment, kocnoscer et koxaper. - Dopa a écrit:
- Mozo = pouvoir, capacité (physique) ≠ zavo, kono (capacité intellectuelle)
He moz snivo = il sait nager ≠ he zav voko Cini = il sait parler chinois, he kon Cini = il connaît le chinois = so abli (être capable): he sì abli (mozì) snivo tri hore = il a pu nager pendant 3h He mozì (sì abli) voko ki de Cini turiste = il a pu parler avec les touristes chinois. Pour la capacité, l'aptitude, là aussi on a, en aneuvien et en psolat, un verbe bien précis, pour les deux langues, pompé à-postériori : Pòten en aneuvien. Comme stĕ, suivi de l'infinitif, comme poter en psolat. Ces verbes sont tout ce qu'y a de plus réguliers, contrairement à leurs inspirateurs ( POSSVM, puede etc). eg pòten nep sjàdes = je ne peux pas nager (j'ai une crampe ; je ne sais pas ; la piscine est fermée). - Dopa a écrit:
- Mojo = pouvoir, être possible = mojse (peut être)
Je moj liuvo di vespen = il peut pleuvoir ce soir = je ve mojse liuvo di vespen = i va peut être pleuvoir ce soir
Permission: mozo, vido pomozen: i moz ito us nocim = je peux sortir le soir (la nuit) = i vid pomozen ito us nocim = j’ai la permission de sortir le soir Pour les autres, on a kàn en aneuvien (permission & éventualité) poser en psolat (éventualité uniquement). On fera attention : a kàn lyzhen = il peut pleuvoir (éventualité) a ep kàn lyzhen = il doit pleuvoir (quasi certitude) a dev lyzhen = il doit pleuvoir (c'est nécessaire). E kàn usdòme vyábnev = Je peux sortir ce soir. Nor eg ep kàn alavèl ċys = Il n'appartient qu'à moi d'en décider. Par ailleurs on fera attention : Æt vadeb pòten cem inpòct àt lyftes = Cette armoire peut entrer dans l'ascenseur. C'est bien évident que ce n'est pas l'armoire toute seule, de son plein gré , qui va entrer dans l'ascenseur. Du reste, le verbe n'est pas le même : Da infaarun bàjgev àt lyftes = Il rentre à vélo dans l'ascenseur Da ingænun àt lyftes kœm sed bàjges = Il rentre dans l'ascenseur avec son vélo Da inpòctun sed bàjges àt lyftes = Il entre son vélo dans l'ascenseur. Pour l'autorisation en psolat, tant que je n'ai pas encore trouvé la voix passive (je suis autorisé à), je ne suis pas fixé. On pourrait aller très loin*, comme ça : Pour "ignorer", on a : anzavo = eċ = icnorer ne rekono = eljakógen = nekocir.La deuxième ligne, tu l'aura deviné correspond à ça. * Lis juste en d'ssous, ma signature !_________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 2 Avr 2021 - 18:25 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Mais il n'y a pas que chez les francophones, dans toutes les langues, c'est pareil… et c'est dû au nombre considérable de peuples et de langues qui ont tous leurs toponymes qui ne sont pas compatibles dans les autres langues… d'où une grande variété.
L'Uropi offre une solution logique en 3 cas qui reste dans l'ensemble fidèle à cette immense diversité tout en étant uropi-compatible:
- Noms de peuple: = nom-consonne, basique ou dérivé (-n): Franc, Englin, Kanadan - noms de pays en -a, -ia (rarement terminés par une consonne): Korea, Doskia, Maròk, Japòn
- adjectifs en -i (ou en -n, dérivés de noms en -a): Itali, Rusi, Korean Chez moi, y a pas beaucoup d'exceptions et celles-ci sont dues en général à certaines spécificités d'origine ( spanjol). Sinon, y a une constante : le gentilé nominal est toujours en - du, ce qui épargne l'obligation de la majuscule, comme en français. En aneuvien, il n'y a de majuscule que pour le nom du pays. Les adjectifs en - en, lequel s'adapte par imbrication ou juxtaposition au nom du pays sauf pour la plupart des noms en - laṅd : Italet: italen, Mahrymb: mahrymben, Ċhad: ċhaden, Dyshlaṅd: dysh, Englaṅd: englen, Nederlaṅd: nederlaṅden, Irlaṅd: irlaṅden, Nippet: nippen, Hellet: hellen, Tùrket: tùrk, Spanet: spanjol*. Bref, c'est pas vraiment régulier, mais les formes ne varient quand même pas à l'infini comme chez nous° et on s'y retrouve. À partir de ça, on, on a les gentilés nominaux, là, mis à part deux~trois écorchures, on n'a pas trop de surprises : on reprend les idées ci d'ssus plus une petite poignée : italdu, mahrymdu, ċhadu, dyshdu, englendu, nederlaṅdu, irlaṅdu, nippendu, hellendu, tùrkdu, spanjoldu... saudu, kazaqdu, kanàdu, polsedu... Devineras-tu les pays derrière les trois premiers points de suspension ? Bien sûr, tous ces noms sont sexualisables : ùt nippendak nùpna ùt mahrymkaż ; j'te laisse traduire. * Mais la langue est nommée spanen, en concurrence (surtout aux Amériques) avec kastillen.° Quelqu'un me dira-t-il pourquoi on dit un Afghan et un Pakistanais (de Afghanistan & Pakistan) ? une Belge et une Suissesse ? Un Polonais et un Solognot ? et j'en passe, avec les Vitriots, les Vitryats et les Vitryens... entre beaucoup d'autres !_________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Ven 2 Avr 2021 - 18:51, édité 1 fois | |
| | | Doj-pater
Messages : 4520 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 2 Avr 2021 - 18:47 | |
| Saudi Arabia, Kazakstàn, Kanada, Polskia
U Japonina av maʒen u Magrebin
Je ne suis pas sûr pour Mahrymb (Maghreb ?) et ps sûr non plus pour le temps du verbe, mais je crois que c'est un passé (moi, j'ai mis le parfait) | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 2 Avr 2021 - 19:08 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Saudi Arabia, Kazakstàn, Kanada, Polskia
U Japonina av maʒen u Magrebin
Je ne suis pas sûr pour Mahrymb (Maghreb ?) et ps sûr non plus pour le temps du verbe, mais je crois que c'est un passé (moi, j'ai mis le parfait) Mahrymb*, c'est le Maroc (y avait la soluce dans le lien). T'as bien fait de mettre le parfait, si j'avais mis ùt nippendak nùpnă ùt mahrymkaż, t'aurais pu mettre maʒì. Pour les personnes, tu as interverti. C'est plutôt : U Japonin av maʒen u Marokina. * Mais t'étais pas loin. J'avais rien pour "Maghreb", tu m'a donné l'idée d'un paronyme : Mahremb. En fait, c'est même un homophone au nominatif. Seulement :
Ka • mahremben sjotep ka • mahrymben /kɐ 'mahχɛmbən 'sjotəp kɐ 'mahχɪmbən/ Ce se magrebin ʒate ce se marokin. = Elle est maghrébine puisqu'elle est marocaine._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Sam 3 Avr 2021 - 21:05 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Kat - le chat
* * * * Le mot CHAT ne vient certainement pas d’une racine indo-européenne: on ne le retrouve dans aucune langue indo-iranienne, par ex en hindi बिल्ली billī, en kurde pisîk ou en tadjik гурба gourba. Apparemment il viendrait d’une langue du nord de l’Afrique (cf nubien kadis, berbère kadiska). Les chats étaient domestiqués en Egypte ancienne et honorés sous la forme de la déesse Bastet. Côté psolat et aneuvien, j'me suis inspiré du catalan : gat. Pour les versions sexuées, c'est gated (♂) & gatek (♀), évidemment. En psolat, ce nom s'écrit cat, puisque dans cette langue, le G n'existe pas, et c'est le C qui tient le rôle du [g]. Les versions sexuées sont inspirées des flexions de l'ablatif latin : cato & cata. Le deuxième T ( CATTVS) est passé à la trappe. Bref : pour une fois, la lettre K a été laissée de côté, sauf pour la chatte en aneuvien (cf. ci d'ssus). _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 9 Avr 2021 - 15:33 | |
| Et v'là l'travail ! les deux langues pour lesquelles on a un nom spécifique pour le melon en guise de couvre-chef : l'uropi et l'aneuvien. Voilà qui va faire plaisir aux Andines.
Le catégorisateur est le même (chapeau), et la ressemblance entre lers deux langues est patente : kap en uropi, kàpa en aneuvien.
Le reste diffère, p'isqu'on a bul (boule) pour l'uropi, articulé (-I-), alors qu'on a halqbæro (hémisphère) en aneuvien, imbriqué, de même d'ailleurs que kàpa. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Le citron et le melon... Ven 9 Avr 2021 - 21:02 | |
| ... deux fruits qui rapprochent l' uropi et l'aneuvien : FR | ANV | URO | melon | mylòn | melòn | citron | lymòn | limòn |
Dans tous les cas, c'est le O (en dernière syllabe) qui est accentué, celui-ci est ouvert (systématiquement en uropi, parce qu'il est en syllabe fermée en aneuvien : le diacritique ne fait que confirmer le fait. Tout ça, bien sûr, au nominatif. Le pluriel est le même (avec un -E), mais prononcé différemment : caduc en aneuvien, toujours prononcé ([e]) en uropi. Là où les deux langues divergent, c'est au génitif : - is en uropi, - ene en aneuvien. Qui plus est, le diacritique n'est plus obligatoire en uropi, mais il est maintenu en aneuvien : limonis = lymònene* = de citrons. * Si le diacritique était ôté en aneuvien, ça donnerait /'lɪmɔn/, qui n'existe pas, mais il existe lỳmonad /'lɨmɔnɐd/ (limonade°), avec un Y plus central ; à pas confondre avec lymònad /lə'mɔnɐd/ (citronnade).° Qu'une partie de la jeunesse "branchée" d'Hocklènge (diégèse) appelle Heptap, Heptĕp ou Sevnĕp._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 19 Avr 2021 - 21:28 | |
| Grâce au site présenté par Luuro, je suis tombé là d'ssus : - Citation :
- Exceptionnellement, on lira les date ainsi : 1968, desnèv sesdes-oc.
Ainsi, comme l'aneuvien, l' uropi présente les années "à l'anglaise". Une chose que j'aimerais savoir, c'est comment on fait pour les milliers nuls ? les dizaines nulles ? Comme par exemple : 732 (Ch. Martel bloque les Arabes à Poitiers), 800 (sacre de Charlemagne à Aachen), 1905 (séparation de l'Église et de l'État, en France), 2001 (l'Odyssée de l'Espace, pour Arthur Clarke & Stanley Kubrik). Les soluces aneuviennes : Pour les milliers nuls, y a deux possibilités :
- soit on considère l'année comme un nombre ordinaire, et on met, par exemple : heptèrent-ternek-dvo*, oktèrent.
- soit on sépare la centaine du reste : hep ternek-dvo, ok nulek-nul... ce qui nous amène aux...
... dizaines nulles. Là, si le millier n'est pas nul (comme dans 732), nulek est l'unique solution : dek-nov nulek-pent, tinek nulek-ùt. à savoir qu'il y a une espace entre chaque nombre : ni virgule ni apostrophe ni trait d'union. Et en uropi ? * Dvo, et non tiyn, qui lui, est exclusivement un cardinal (un peu comme Richelieu, comme "deux" heu ! heu ! ).
- Doj-pater a écrit:
- Personnellement, je n'aime pas les doubles voyelles; je trouve que ça fait trop finno-ougrien (et plus finno-, que ougrien, d'ailleurs)*
(...) * en général les doubles voyelles servent à transcrire une voyelle longue et pas l'accent tonique. cf al. der Staat, nl de straat, hij koopt Chacun ses goûts, j'aime assez bien, la voyelle double (que je n'ai pas pu utiliser partout, pour des raisons diverses : ea, iy, æ œ...) est assez explicite pour montrer qu'un phonème vocalique prend plus de temps. Effectiv'ment, ça me parle davantage, et j'ai d'ailleurs enfoncé l'clou en stipulant que, en aneuvien, une voyelle longue est TOUJOURS accentuée, et d'un accent principal, qui plus est. Alors qu'en hongrois, par exemple, TOUS les mots sont accentués en première syllabe, sans exception, et le ´ n'indique pas un accent déplacé, comme c'est le cas par exemple en castillan ou en aneuvien, mais une voyelle longue (j'aurais bien vu un ¯ pour ça, mais bon, j'vais pas me mêler des oignons magyars). Pour l'État, je me suis plus inspiré du castillan que des langues germaniques, puisque j'ai choisi ᴇstad. Par contre, pour le psolat, contrairement à l'aneuvien (et au... latin), j'ai fait plutôt impasse sur les voyelles longues, comme en uropi, y semblerait. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 26 Avr 2021 - 12:36 | |
| - Doj-pater a écrit:
En aneuvien : Ùt dikog àrle «pùzun ep dænun olygev»; do e kred tep stanun obráqan dem ad ber telàporun ep dænun pluser. Per mult inest eve, kànun pùze fætas, usdòme ea fyplun kjas ere bislívun.Je l'ai pas en psolat, désolé. Idéolexique est en Kàraf. Sinon, entre l' uropi et l'aneuvien, y a quelques mots proches qu'on reconnaît au premier coup d'œil : skol, post, art, kinao. Pour d'autres, 'videmment, c'est moins évident, même si je pense que kovad (j'ai mis un nom, parce que les autres étaient des noms) a une racine proche de kopad. Les autres sont plus ou moins des à-poriori, comme fyplent, dyskem, klim & goox. Aṁkáṅvad, malgré son apparence un peu "exotique", est un à-postériori, puisqu'y vient de AMBO (latin) pour "les deux" ; aṁb est utilisé chez moi pour la voix réciproque. káṅves = changer ; pense au catalan canvi. Et - ad... y vient... de l' uropi. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
Messages : 4520 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 27 Avr 2021 - 13:23 | |
| kovad, ça fait davantage penser à kovado = (r)accompagner qqun à pied (de ko- = avec, ensemble, con- + vado = marcher) Comme ce bon vieux Urko = abréviation de Uropi kovador (compagnon de route de l' Uropi), rien à voir avec la Planète des singes | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 27 Avr 2021 - 13:36 | |
| Aha !
En fait, kovad (action d'acheter) est apparenté à kove (acheter)*, emprunté (et déformé) de kaufen (all). J'ai pas vu kop- dans le Vordar étymologique, mais en ayant fur'té dans le Wiktio, j'ai vu kopen en néerlandais pour "acheter". Je suppose (sans avoir la confirmation, mais tu vas sans doute pouvoir me la donner) qu'entre kopen (nl) et kaufen (de), y doit bien y avoir une source indo-européenne (ou plus proche : norroise, vu qu'y a kjøpe en norvégien et købe en danois).
Sinon, parmi les noms à-postériori aneuviens, j'ai découvert qu'un des plus proches de l'aneuvien skool était, en fait une langue germanique parlée en Afrique plutôt qu'en Europe : l'afrikaans skool (orthographe identique, par contre, le OO aneuvien est plus long).
Là où l'aneuvien et l'uropi coïncident parfaitement (sauf pour la prononciation, sans doute), c'est pour la poste (post). En uropi, y a /'pɔst/, chez moi, c'est /'pɔçt/. Parce que chez moi, /'pɔst/, c'est poct, autrement dit "un poste" (une place, un travail). Pour le poste de police (par exemple, posta en uropi), j'ai koṅtœr, traduisant aussi "bureau" (de poste, de police, de tourisme...) et pompé au norvégien kontor.
*Attention à ne pas confondre avec kówe (couvrir). Le subjonctif parfait (et les temps composés qui en découlent) et le participe sont homophones (/ko'veɐ - 'kovun/), par contre, pas le subjonctif présent (ni les temps composés qui en découlent : l'imparfait, le futur imperfectif et le conditionnel présent deuxième forme) : kov /'kɔf/ ; ków /'kov/. Tu vois bien que deux apertures différentes pour le O peuvent servir. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 27 Avr 2021 - 14:24 | |
| De la même racine ( ~kope, mon niveau en IE est identique au tien) dérive shopping, a shop, une échoppe, voire peut être même choper (attraper, prendre), qui sait. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Doj-pater
Messages : 4520 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 27 Avr 2021 - 19:12 | |
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 27 Avr 2021 - 20:19 | |
| - Dopa a écrit:
- Se je ne moro u poj.
Je constate que mor est pas mal utilisé dans les idéolangues, à des utilisations assez diverses : algardien : mois aneuvien : province calusto & novbasa : mer clé elkanne pour "suite" sambahsa : gravats uropi : mer. Y manque plus que le psolat pour compléter la page. Peut-être pour "habitude", pris de la citation latine O TEMPORA O MORES sauf qu'évidemment, la déclinaison psolat ne donnerait pas - es, mais -i... eh ben non, mêm'pas ! j'ai d'jà konsud pour "habitude", me resterait donc plus que le pluræ tantum mori pour"mœurs". _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | PatrikGC
Messages : 6728 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 27 Avr 2021 - 21:00 | |
| - Anoev a écrit:
- Je constate que mor est pas mal utilisé dans les idéolangues, à des utilisations assez diverses
La mor... Qu'on voit danser le long des golfes morts... | |
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi | |
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