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| L'aneuvien, le psolat et l'uropi | |
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Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 27 Avr 2021 - 21:04 | |
| Poésie macabre ; on dirait Charles Trenet un lendemain de marée noire. - Doj-pater a écrit:
- Merci Velonzio et Luuro pour ces précisions; l'i-e *kap- est une racine très prolifique en i-e qui a donné entre autres l'albanais kap = prendre, saisir, l'allemand haben =avoir, et bien sûr le latin capio > perfectum cepi qui a donné l'Uropi cepo > cepì = saisir, attraper, et ses composés: incepo = comprendre (saisir intérieuremnt, par l'intellect), acepo = accepter, becepo = recevoir, procepo = accueillir, uscepo = choisir (cf rus вы-бирать, tch vy-brat, slo iz-brati, grec εκ-λέγω… etc) …
... et elle s'est étendue en aneuvien avec kàp (-ta, -téa). Mais là où j'me pose quand même des questions, c'est s'y aurait pas par hasard un rapprochement avec l'autre mot latin CAPVT -ITIS, lequel donne keb en uropi et... kàp (aussi*) en aneuvien. Lequel donne le nom bisémique dinkàpdu. * Si la forme de base (infinitif pour le verbe et nominatif singulier pour le nom sont parfaitement homonymiques, les autres flexion permettent de les départager :
àr kàpe = les têtes àr kapte = ils captent.
Et y en a d'autres (kàψe, kàpene, kàpeve, kàptar, kàptăr, kaptéa, kaptete).
Ben tu vois, mes rapprochements avec kàp sont aussi approximatifs que ceux avec ov ( OVIS -IS) et óv ( OWM -I). J'en ai fait un autre, encore plus radical, c'est entre kove ("acheter", proche de l' uropi kopo) et kówe (déformation de l'anglais to cover ; voir l' uropi krovo*). L'aneuvien marche pas mal avec les paronymies, le psolat aussi, raison pour laquelle j'apprécie plutôt bien des noms uropis comme nivel/nivèl, likor/likòr etc.
Faudra que j'me souvienne de "cacher" en grec le jour où (quand ?) je voudrai traiter krovo (couvrir). Pour "cacher" (le verbe), on a deux verbes proches, comme on a vu au téléphone : celo en uropi et cæl en aneuvien ; sauf que cæl est seulement au sens figuré (cacher la solution, la vérité, un indice etc) ; pour le sens propre, y a sùbe (pris de sub, pour "sous" : mettre dessous). Donc, pour "se cacher", on a sia celo (uro) dem sùbe (anv). Sinon : O ere cælă ed làjdenet kœm ùt eligósimdus. = Tu nous eus caché ton amourette avec un transgenre._________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Sam 1 Mai 2021 - 12:06 | |
| - Doj-pater a écrit:
Chez moi, y a tœr, ce qui est pas vraiment éloigné de l'allemand Tür. J'm'en suis même inspiré, pour le dévoisement du D i-e originel. Par contre, j'ai postériorisé et allongé la voyelle ([y] est devenu [u:]). Par contre, pour le psolat, j'ai combiné l'espéranto pordo avec la désinence neutre latin - VM utilisée pour les artefacts chez moi. Y reste l'autre porte : la porte de la ville (surtout). En uropi, c'est le même mot : dor. En aneuvien, c'est kaln, le même mot que pour "col" (de montagne). Avant, c'était kàln, j'ai décidé de les rassembler, tant qu'à faire. En psolat, y avait pordum aussi, mais je pense, pour cette porte-là du moins, passer à pord. Simple suggestion. Pour la porte d'une ville, d'un parc etc. j' verrais bien doron en uropi. Sinon, y a bien dor, en aneuvien, pompé à l'anglais to do, équivalent de l' uropi deto. Ce verbe, comme quelques autres, peut être suivi d'un verbe à l'infinitif (ici pour le factitif*). * On fera une claire distinction entre dorit fak as = fais le faire (fais faire ça) dorit das fàktun = fais lui faire (causatif).
Pour l'uropi, je suppose : det mako ja det ha mako. Confirmation ? démenti ?_________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Les noms en -A Lun 3 Mai 2021 - 18:42 | |
| Cette réponse m'a donné l'idée d'une inter, développant un peu le sujet sur les trois langues de ce fil. J'vais tout d'abord parler de l' uropi et du psolat, puisqu'à ce sujet, ce sont les deux langues les plus proches, façon d'causer, bien sûr, parce qu'e vous allez voir qu'y a quand même une différence entre les deux. En uropi, la finale en -A (qui fait le génitif en -U) rassemble des noms qui sont au neutre ou au féminin. Une proportion (que je ne connais pas) de noms neutres est en -A, et TOUS LES noms féminins sont en -A. C'est entre autre en ça qu'il se distingue par exemple de l'interlingua, où des noms comme turista peuvent désigner aussi bien des hommes que des femmes, c'est le pronom personnel qui les distingue. En psolat, là, c'est un peu différent, c'est l'accent tonique qui fait toute la différence, et au neutre, il est marqué d'un diacritique. En psolat, un nom neutre représente soit un être animé dont on ne distingue pas ou on veut taire le sexe (par discrétion) soit une entité inanimée. Exemple d'une entité inanimée finissant par un -A (ou plutôt un -Á) : sodá. Exemple d'un être animé neutre : pumá. Les deux entités sexuées qui lui correspondent sont puma (♀) et pumo (♂)°. Les noms en finale accentuée ont une déclinaison particulière. Ainsi, par exemple, le génitif singulier (qui départage les déclinaisons psolat, la référence au latin est indéniable) de pumá est pumí, celui de puma est pumaı (et celui de pumo : pumoı). Comme tu peux voir, y a pas de dépendance d'un genre sur l'autre. On a aussi, au génitif pluriel respectivement pumérum et pumarum ( pumorum pour le ♂). Le circonstanciel pluriel neutre pumís et pumibus pour le féminin et le masculin. Bref, on aurait presque pu dire que le -Á (mais aussi, d'autres finales accentuées, pourraient correspondre à des finales accentuées uropies, comme Ò) correspond aux noms neutres uropis en -A, et le -A non accentué, correspond au féminin uropi. Sinon, comment détermine-t-on, en uropi, le puma ♂ et le puma ♀ ? J'ai évoqué les trois noms psolats ( pumá, puma & pumo) ; en aneuvien (cf ci d'ssous), y a pœma, pœmak & pœmad. Complètement à part : l' aneuvien. À l'époque où j'ai créé la règle des genres en aneuvien, j'avais pour connaissance scolaire le latin et l'anglais, comme connaissances touristiques (vacances avec mes parents), l'italien et l'espagnol (qu'on n'appelait pas à l'époque le castillan, franquisme obligea). J'ai voulu faire quelque chose de totalement opposé à ce que je connaissais, en grammaire (j'ai parlé, sur le fil de l' aneuvien, ma réaction vis à vis des féminins en -E). Du coup, j'ai aussi tourné le dos au -A en tant que règle. En aneuvien, pour l'instant, un seul nom commun est en -A : dylka, et encore, simplement parce que c'est l'apocope de... dylkad (tendron 3)*. ° Là, on voit bien la différence entre l'espéranto et le psolat.* Y a aussi dylda, mais celui-ci est neutre (et non masculin, alors que, pourtant formé de l'imbrication de dyla et dak). Neutre comme... gòla (fleur). La Légende dit que les garçonnets seraient nés dans les choux et les fillettes dans des fleurs ; eh bien dylda pourrait être vu comme un garçon qui aurait été né dans une fleur._________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: La prononciation du A dans ces trois langues... Ven 7 Mai 2021 - 20:54 | |
| ... tout dépend, en fait.
L'uropi a une vocation internationale, et s'adapte donc aux accent des locuteurs qui le pratique. Alors, si c'est vrai que, dans Idéolexique, le phonème qui est représenté est un /a/ (comme dans... "parler") et que le A le plus proche serait, en principe le [a] antérieur castillan ou italien. Selon les habitudes des locuteurs des régions de l'Europe, ça peut changer : du [a] déjà mentionné, au [ɑ] scandinave, en passant par le [ä] ou [ɐ] portugais. En tout cas, la phonologie du A en uropi ne change pas : du nord-est# au sud de l'Europe, il sera toujours en bas du trapèze vocalique (ouvert au maximum), et pour UN LOCUTEUR DONNÉ, il n'y aura qu'un seul /a/ uropi, quelle que soit son antériorité. Bon, comme il s'agit pas de mon univers linguistique, je préfère laisser s'exprimer Dopa : il sera plus à même de donner les précisions nécessaires.
En psolat, c'est presque aussi simple, sauf que la prononciation est un peu plus rigoureuse. Il n'y a pas de [ɑ] (postérieur), du moins, en principe*. Il y a une règle très simple : tout dépend si l'accent tonique est dessus ou non. S'ol est dessus, la prononciation est /a/ (voire [æ]), sinon, elle est /ɐ/ (voire [ä]), voilà, c'est tout.
Ben évidemment, j'ai gardé le "meilleur" pour la fin : le A aneuvien. Là, c'est assez complexe, mais quand même beaucoup plus prévisible qu'en français° ou en anglais. Plutôt que de discourir à n'en plus finir, j'vous invite à compulser ces fabuleux tableaux : celui-ci et ceux-là. J'vous rassure : c'est plus simple que ça n'y paraît.
Se rappeler simplement que àr /'aʁ/ (les) et kàrd /'kaʁd/ (cœur) est différent de ar /ɐʁ/ (ils) et kard /'kɐʁd/ (carte).
#Pour le nord-ouest (Royaume-"uni" & Irlande), j'préfère ne pas me prononcer. *Comme il s'agit d'une LAI purement fictive, on peut tout supposer. °J'vous laisse quand même découvrir ça. Devinette : quel est le comble pour un instrumentiste ?
Tomber dans le lacs (le "la ♪"). _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Dim 9 Mai 2021 - 23:19 | |
| Le mot d'aujourd'hui, c'est requin. Bien pourvu, puisqu'il dispose de dix langues dans son pavé. L' uropi hark fait clairement appel à l'anglais, puisque c'est l'aphérèse de shark. J'aurais bien pu mettre aussi shark aussi pour l'aneuvien, mais j'évite les termes dialectaux dans Idéolexique dans la mesure du possible. L'aneuvien "académique" (sans guillemets dans la diégèse) fait clairement appel, lui, au latin, tout comme l'interlingua et le... psolat. On a donc squàl pour l'aneuvien ( squàled pour monsieur, squàlek pour madame). Squalo en interlingua (pas de variante précisé, je ne ferai pas de spéculations). Pourquoi j'évoque ici l'interlingua ? tout simplement parce qu'on trouve aussi squalo en psolat, mais seulement pour le mâle. Sa compagne, c'est, bien sûr, squala. Quant au requin dont le sexe n'est pas spécifié, il est neutre et se dit squalus. On fera attention à l'homonymie entre le neutre pluriel et le féminin singulier, au nominatif tout du moins*. Pour les requins de la finance, l' uropi hark convient bien, Vordar dixit. Pour l'aneuvien et le psolat, je m'tâte. Y aurait bien déjà dinkàpdu, mais c'est peut-être pas encore assez... mordant, voire... vorace. * Pour les autres cas, c'est plus reconnaissable : le neutre pluriel, c'est squala, squalerum, squalis le féminin singulier, c'est squalam, squalaı, squaly. Nota, si en latin et en psolat, on trouve squalus, il est, comme dit plus haut, neutre en psolat et masculin (IIe déclinaison) en latin. En latin, SQVALA, c'est... "sale".
La solution n'était pas si loin : puisque shark est utilisable, le terme sharkdu ne devrait pas poser de problème. Le problème, justement, le voici : puisque shark est dialectal (j'me suis pas encore décidé pour la zone géographique : Æstmor ou Santes), je pose la question si sharkdu doit l'être aussi. En plus de ça, en anglais, shark signifie "canaille, gredin", ce qui serait tout-à-fait applicable à sharkdu. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 10 Mai 2021 - 14:12 | |
| - Doj-pater a écrit:
Tu m'a fait réfléchir. En fait, je vais garder boov pour tout ce qui est des bœufs, des vaches, des taureaux etc. Mais goov pourrait très bien aller pour les bovi dés, rassemblant également les buffles, les zébus, les yacks, et, pourquoi pas, les bisons. En plus, ça tombe bien : goov ne semble pas pris ailleurs. Par contre, je ne pense utiliser ni gooved, ni goovek ni babgoov... Pour les caprins ( kàpre) qui, théoriquement, en font partie, je m'tâte. Petit rappel : boov rassemble les bovins stricto sensu : bœufs, taureaux, vaches, veaux, génisses, broutards, taurillons. Si on veut spécifiquement énumérer des bœufs (les compter spécifiquement, avec les vaches, les taureaux etc.) on mettra spécifiquement ckubooved, ou plus prosaïquement ckuboov. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 10 Mai 2021 - 20:00 | |
| Non seulement les kàpre en font partie, mais également les ove. J'viens d'apprendre ça chez Wikipédia. C'que ça fait pas apprendre, hein, l'idéolinguistique ! Mais ça s'arrête pas là : jàke, ogboove, bùfele, buffàlor sont inclus dans les ʙoove. Du coup, selon le sens, y faudra que je change de casse, moi.
Comment tu ferais, toi, Dopa ? Et vous autres ? _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 11 Mai 2021 - 11:16 | |
| - Citation :
- Par contre, je ne pense utiliser ni gooved, ni goovek ni babgoov...
Babgoov ? Quel rapport avec Bab ? | |
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Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 11 Mai 2021 - 11:37 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Babgoov ? Quel rapport avec Bab ?
Aucun rapport : ce n'est que baab dont le aa /'ɐ:/ a été écourté, puisqu'il a perdu l'accent tonique, comme ça se fait pour les animaux non humains : babgál, babáv = poussin, babboov /bɐ'ʙo:f/ = veau non sevré. Par contre, on a bien baabdu, baabdak, baabkad pour "bébé".
Niveau, étude & studio. Là, en gros, les trois langues sont assez proches (et même proche d'autres langues), même s'y a des petites différences par-ci par là : Niveau On commence avec l'outil, où chacun a le suffixe ou la désience qui lui correspond, mais le radical (à la prononciation et à l'accent près) est, en gros, identique, puisque : ANV : nivelsat ( sat = outil). L'accent est sur le I PLT : nivelum (- um est, en général, gardé pour les artefacts). L'accent est sur le E. URO : nivèl : le - èl, accent compris, désigne un outil. Pour le sens moins concret (niveau dans ou sous un immeuble, niveau d'étude, niveau sportif, de vie...) les trois langues sont homographes*. Seul le psolat a son accent sur la dernière syllabe, seul l'aneuvien a son -E prononcé [ə]. ÉtudeLà, pour le premier sens (travail intellectuel), les trois langues sont, orthographiquement du moins, à l'unisson : stud*. Le S aneuvien devant une consonne sourde se prononce toutefois [ç]. Pour l'essai, là, on s'écarte un peu, puisqu'y a ANV : wardukPLT : etudURO studad. Pour le cabinet du notaire, j'ai encore rien en psolat °, sinon ANV : tabalbùr, un nom mixte, encore qu'on pourrait trouver un rapprochement entre l'origine ptahxe tɑbɑl (celui qui écrit pour les autres) de "tabellion". URO : studia, notaria. StudioLà, le psolat et l' uropi sont très proches ! Y a que le sens du diacritique (localisant l'accent tonique) qui change, encore que la règle uropie peut s'adapter aux nécessités dans ce cas, et saura, par exemple s'adapter à un clavier tchèque, hongrois ou croate (pas de `). La déclinaison, par contre, comme toute finale accentuée uropie, est réduite au minimum, ce qui n'est pas du tout le cas du psolat. Studió et studiò ne concernent que le local de travail et pas du tout l'appartement, pour lequel y a encore rien, pas plus en uropi qu'en psolat. Là, l'aneuvien tire un peu son épingle du dico avec norùvlat : appartement à une seule (pièce d'habitation). Pour l'autre sens, l'aneuvien se démarque aussi, puisqu'il y a ărexál pour le studio d'enregistrement et syroψál pour le studio photo, talsal pour un terme plus général, englobant, entre autre l'atelier de peinture, le studio de cinéma et j'en passe. Voilà. Dopa, si t'as des choses à faire corriger pour l' uropi, te prive pas. * Du moins, au nominatif... singulier même, puisqu'au nominatif pluriel, y a ANV : nivele PLT : niveli URO : nivle.
ANV & URO : stude (mais le -E se prononce en uropi) PLT : studi (comme au génitif singulier, un p'tit rappel de certaines déclinaisons latines).° Peut-être studum, j'sais pas..._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Dim 30 Mai 2021 - 18:59 | |
| - Doj-pater a écrit:
On a, en psolat, mater, nom féminin à la déclinaison étrange. En aneuvien, c'est un métissage (à l' uropi) entre l'italien ou le castillan madre avec l'anglais mother : les deux premiers pour mad-, le dernier pour le [ð], orthographe du DH pompée, notamment, à l'albanais : madh. Bref, les trois langues sont à-postériori, toutes d'inspiration indo-européenne, mais de manières différente. Le psolat est une langue latine pur jus, son emprunt ne laisse aucun doute l' uropi rassemble un maximum de parlers, avec cependant, une compatibilité avec les règles uropies (pas de [ð]) l'aneuvien utilise un métissage entre le nord et le sud (de l'Europe), un comble pour un pays situé aux antipodes. Du coup, pour les déclinaisons, c'est très varié. On verra pour "père" au jour conv'nu. kalk, chez moi, c'est un caillou., et y s'termine pas par un -X ( kalke) au pluriel. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 7 Juin 2021 - 21:29 | |
| Après un certain nombre de piétinements, je suis arrivé à quelque chose de relativ'ment logique pour les traductions de "station" en psolat. Le problème, c'est que j'ai pas trouvé la traduction uropie pour le premier sens (station debout, station assise etc)°. J'suis parti du latin, évidemment ( STO -ARE STETI STATVM) ! quelle que soit la motivation (station debout ou station d'essence). Y avait quelque chose de pas logique, et j'y ai remédié. La station (construite) s'écrivait stasió, puis statió puis statıó, et cette dernière orthographe a déménagé vers le premier sens. Comme l'autre est une construction, donc un artefact (ben tiens), j'me suis engouffré dans une brèche et j'ai trouvé statıum*. Au génitif, au circonstanciel et au pluriel, ces deux noms ne diffèrent qu'à l'accent tonique (comme nivèel et likòor chez toi), et à l'antériorité du A près (contrairement à l'aneuvien, en psolat, y a une règle nettement plus simple : les A sous accent tonique sont antérieurs, en dehors, ils sont centraux). ° J'ai toutefois trouvé stad dans Idéolexique, mais je m'demande comment il a pu atterrir là, car je n'en vois aucune confirmation dans le Vordar.* Un paronyme de stadıum : tiens !
Vu qu'on est dans le même radical, j'ai rien trouvé dans le Vordar à statique, pas plus pour le nom que pour l'adjectif. Comme je sais pas trop quel voie adopter pour créer une déduction (la voie étymologique ou la voie descriptive), j'ai rien supposé. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 10 Juin 2021 - 9:02 | |
| J'ai été quelque peu amusé par une chaîne uroneuvienne :
Stad, en uropi, c'est la station (1), en aneuvien, c'est la ville (prise du néerlandais). En uropi, pol, c'est... justement la ville, empruntée au grec πόλις.... Pol, en aneuvien, c'est une poche (déformation de deux mots castillans/portugais de sens relativement proches : bolsa & bolso). Pas trop élognée en uropi, puisque seule la finale diffère, trahissant une origine différente (anglaise) : pok. En ça, l'uropi rejoint le volapük, du moins, pour l'orthographe, parce que le O volapük est aussi fermé que le O uropi est ouvert. De c'côté là s'arrête la chaîne, car j'ai rien en aneuvien pour pok*.
Mais ça s'arrête pas là. "D'l'aut'côté" (celui de stad en uropi), y a le volapük stad qui se traduit en aneuvien par stat qui signifie à la fois un état, une condition (1) et un statut. Mais Stat, en uropi, c'est un État, à savoir ᴇstad (pompé au castillan) en aneuvien. L'uropi partage Stat avec l'interlingua et le sambahsa. L'état (avec un petit é), c'est sad en uropi.
À suivre... jusqu'à loiiiin trèèès loin.
*Mais y a "près" en kotava, mais là aussi on s'évaaade ! _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 10 Juin 2021 - 10:28 | |
| J'adore ces chaînes analogiques… …je m'y adonne de temps en temps en Uropi*Pour pok, on peut rajouter le gaélique irlandais póca (poche = gallois poced) d'où foclóir póca ( poki vordar) = dictionnaire de poche, qui n'a rien à voir avec le folklore, mais foclóir vient de focal le mot (comme vord > vordar) Et focal, d'où il vient, lui ? Eh bien, comme vok, voko (parole, parler) de l'indo-européen *wokʷ-= voix, discours, *wekʷ- = parler
Dernière édition par Doj-pater le Sam 12 Juin 2021 - 13:21, édité 1 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: La statue et le statut Ven 11 Juin 2021 - 23:03 | |
| Des paronymes qu'on retrouvent aussi bien en uropi et en psolat... qu'en français et en latin (à peu de choses près, quand même !). La statue.Laquelle vient du latin STATVA -ÆOn la trouve en psolat sous la forme statú, laquelle, vu sa finale accentuée, a une déclinaison un peu déroutante, y compris pour des latinistes, puisqu'on a ntr. | S | P | N & A | statú | statuá | G | statuí | statuérum | C | statué | statuís |
Différence notable donc avec des noms comme sodá, où le U reste en tant que glide. Ce U reste dans des noms comme statuor, statuad, un adjectif comme s tatuis et un verbe comme statuir. En uropi, la statue donne statùj. Là où ça pose un peu problème, c'est que, quand le diacritique tombe, on a tendance à penser à un suffixe péjoratif (- uj- non accentué), alors que dans tous les cas de figure, le - uj- fait partie du radical et reste sous l'accent tonique. On devrait normalement pouvoir, tant qu'on peut, garder le diacritique sur le U et pouvoir écrire statùje pour des statues, afin de ne pas risquer d'avoir, par exemple, statuje pour des États fantoches, bananiers, voyous, frip ouilles ou que sais-je encore. Le statut.Laquelle vient du latin STATVS -VS, de la quatrième déclinaison (celle de MANVS SEXVS etc). Comme on joue le match retour, on va cette fois-ci commencer par l' uropi. Celui-ci donne statùt. Comme statùj, c'est sa dernière syllabe qui est accentuée. Mais là, c'est nettement plius limpide ! aucun risque de confondre avec un quelconque péjoratif. Le diacritique reste, mais on peut l'ôter sans trop de problème : que ce soit statutis ou statùtis, on sait où on en est. Itou en psolat. la déclinaison est des plus régulière, et elle donne : ntr. | S | P | N | statud | statudi | A | statudum | statudi | G | statudi | statuderum | C | statude | statudis |
Comme on le constate, y a une paronymie très grande avec l'autre tableau, mais le D (comme le T en uropi) fait toute la différence : aucune homonymie, ni homophonie (tout comme en uropi) n'est à craindre, alors qu'en français... _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 14 Juin 2021 - 13:24 | |
| Chez moi, ça donne ça : - Dopa a écrit:
- «Dave co u kat » lu dezì
« Ce ve laso ci telefòn » lu dezì. On arrive à à trouver relativement facilement, malgré la différence de syntaxe, à quel mot uropi correspond tel mot aneuvien, en repérant d'abord les propositions répétées : li dezì : ar ere dikte. les mots plutôt limpides : kat en uropi, gat (devenu gaċ à l'accusatif) en aneuvien, pour le chat. Encore plus limpide : le téléphone (seul un -S est ajouté pour l'accusatif en aneuvien). Par recoupement, on arrive à trouver les mots qui diffèrent : On a, pour le futur uropi, ve + un verbe à l'infinitif. Le verbe laso est donc à l'infinitif, il traduit donc "laisser". Le futur aneuvien est presque identique, et la différence ici ne se remarque pas : c'est mir liym ( liym est une déformation de l'anglais leave). On reconnait la correspondance entre les verbes des deux langues à cause de la proximité de telefòn. On en déduit donc les pronoms personnels et le possessif : ce = ka ; ci = sed (en fait sed correspond également à hi et ji). Petite différence de syntaxe dans la première phrase : à dave co u kat correspond gèvent ùt gaċ ni kas.Le COI comme flexion distincte ( co, en uropi) n'existe pas en aneuvien, même pour les pronoms : on a la proposition ni + l'accusatif (ici d'attribution : à qui ? à elle) ; en plus, le COI est placé après : "donnez un chat à elle". Comme il s'agit d'une citation, on ne dérange pas le pluriel en aneuvien°, à dave correspond donc gèvent. Voilû. ° Sauf dans certains cas où on veut enfoncer l'clou sur le nombre : Dur natyve ea stan fræj ea iqæle léken : au singulier, ça passerait pas._________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 17 Juin 2021 - 20:07 | |
| - Dopa a écrit:
- Nom de fleur: tout simplement steliflòr.
J'ai eu des hésitations, mais pour ne pas m'embrouiller avec des noms scientifiques ( karjoqbigola), j'vais faire dans l'simple, avec stegòla qui s'avère être un mot-valise : de stela & gòla). - Dopa a écrit:
- Le principe en Uropi, c'est que tout type de mot peut être à l'état "pur" ou dérivé
C'est vrai pour les noms: pol, strad, stel, ʒina, mata, dota, teatra… sont à l'état "pur" kata, gova, kuna, kokia, snivia, Francia… sont dérivés les adjectifs: bel, bun, sun, jun, seni, huri, alti, kurti … = purs kidi, steli, soli, mari… senic, huric (plutôt laid), altic (plutôt grand)… etc. sont dérivés (mais chaque suffixe a un sens particulier) les adverbes: spel, slim, dal…= purs adverbes en -im, -am, -em = dérivés… etc. Chez moi, c'est un peu l'même topo. Mais dis voir... même seni, huri, alti & kurti sont considérés comme "purs" ? Pourtant, ils ont bien un suffixe, à la différence de bel, bun, jun etc. Chez moi, y en a un assez "étrange", qui est syv qui est à la fois l'adjectif "rapide" et l'adverbe "vite" (mais "rapidement" dans le sens de "sans tarder" se traduit syvas). Ils ont comme dérivés nominaux : syvet = rapidité syvnet = vitesse. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 18 Juin 2021 - 12:35 | |
| - Citation :
- Chez moi, c'est un peu l'même topo. Mais dis voir... même seni, huri, alti & kurti sont considérés comme "purs" ? Pourtant, ils ont bien un suffixe, à la différence de bel, bun, jun etc.
Oui, ils sont "purs", parce qu'ils ne sont pas dérivés de sen (= été: verbe être), de hur, alt ou kurt: le -i final fait partie de la racine | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 18 Juin 2021 - 13:11 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Oui, ils sont "purs", parce qu'ils ne sont pas dérivés de sen (= été: verbe être)...
Pourtant, quelqu'un qui est seni, c'est qu'il a été ( he av sen) longtemps, justement ! Pour "vieux", chez moi, y en a deux, Pour les animaux (humains compris), y a geroṅt, d'un seul tenant, pris de γέρων, le -T est pris du français ( géronte), mais bon, j'pense le transformer en geron, lequel serait plus adapté à ger (âge), avec le suffixe adjectif - on. L'autre, c'est von, pour tout le reste, c'est l'anacyclique de nóv pour "neuf"*. C'est aussi le paronyme de ven (ancien), lequel étant l'anacyclique de nev (nouveau). ùt von xeliys = une vieille voiture ùt von mòladyn = une vieille expression ùt von wæct = une vieille veste. On fera la différence : ar ad • von = c'est vieux chez eux. ar • geroṅte = ils sont vieux. * Mais rien à voir avec nov (9)._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 22 Juin 2021 - 16:36 | |
| Ʒikita ne dépasse pas dix ans, un peu comme bobit, par exemple. Par ailleurs, kid se dit aussi bien pour la parentèle directe que pour l'âge (même s'y a son & dota*), ce qui permet des imprécisions quant à la traduction entre ces deux langues. En gros, on va dire à deux ans près, ʒikita correspond à nexàvkad, comme bobit correspond à nexàvdak. Pour kid, c'est un peu plus compliqué, puisqu'on a, grosso modo, ce tableau : FR | CST | ANV | URO | Enfant (âge) | niño | nexàvdu ifàndu (≤ 6 a) | kid | Enfant (parenté) | hijo | neràpdu | kid | Fille (parenté) | hija | neràpkad | dota | Fils | hijo | neràpdak | son |
Là où, en castillan, on a tiene dos hijos, on trouve en uropi : hce av du sone ou hce av du kide ; en aneuvien : dka hab tiyn neràpdaxe ou dka hab tiyn neràpduse.Il y a aussi la phrase : il a deux filles, ce (elles) sont encore des enfants. En uropi : he av du dotas ; lu s'jok ʒikitas (tu corrigeras). En aneuvien : da hab tiyn neràpkaże; kar • reen ùr nexàvkade*. Comment tu vois les choses ? * Ou, en utilisant un adjectif : kar • reen nexàve, plus simple.
Sinon, y a cette phrase aneuvienne : a hab tiyn neràpduse; ar • reen nexàve ; pas facile à traduire, ni en uropi, ni en anglais, ni en français. En castillan, ça donnerait tiene dos hijos, son aún niños... mais là, on ne sait pas si ce sont des enfants (fils & filles) ou exclusivement des fils. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 22 Juin 2021 - 18:10 | |
| - Citation :
- Sinon, y a cette phrase aneuvienne : a hab tiyn neràpduse; ar • reen nexàve ; pas facile à traduire, ni en uropi, ni en anglais, ni en français. En castillan, ça donnerait tiene dos hijos, son aún niños... mais là, on ne sait pas si ce sont des enfants (fils & filles) ou exclusivement des fils.
En Uropi on dirait: he av du kide, lu se jok miki… (+ petits)… lu se jok jun… (- petits, mais pas encore adultes) | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 22 Juin 2021 - 18:35 | |
| - Doj-pater a écrit:
- En Uropi on dirait: he av du kide, lu se jok miki… (+ petits)… lu se jok jun… (- petits, mais pas encore adultes)
Y a d'l'idée, c'est bien vu. Pas traductible mot-à-mot en aneuvien (puisque c'est ici le fil adéquat), mais y a d'l'idée. Primo : on ne peut pas mettre qit dans le cas qui nous intéresse ici, car comme je t'ai dit au bout du fil, qit concerne exclusivement la taille ou les dimensions : ùt qit dak = un petit homme ùt qit nexàvdak = un petit garçon (plus petit en taille que la moyenne de son âge). Jœng peut aller de 0 à 26 ans (les amateurs de galanterie pourraient dire jusqu'à 60 ans pour les femmes , mais bon, on en est pas là), donc da hab tiyn neràpduse; ar • reen jœnge n'est pas bien précis. Entre celui-ci et celui que j'avais cité à mon inter précédente ( a hab tiyn neràpduse; ar • reen nexàve), y en a deux, assez proches (deux ans d'écart, seulement) que sont : a hab tiyn neràpduse; ar • reen zhùnjore : pas facile à traduire, ça veut dire en gros "ils n'ont pas vingt ans révolus" (même s'y en a un des deux qui est dans sa vingtième année) a hab tiyn neràpduse; ar • reen lexhùne = ils sont encore mineurs. Sinon, encore plus jeune(s), y a a hab tiyn neràpduse; ar • reen ifànte : l'ainé n'a pas sept ans. a hab tiyn neràpduse; ar • reen baabe : l'ainé n'a pas trois ans. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 25 Juin 2021 - 22:06 | |
| Là, pour les mots de la famille de "stimuler", j'vais laisser d'côté l'aneuvien et inviter dans ce fil l'espéranto, parce qu'il y a bien sa place ! Je viens de traiter deux pages qui étaient communes à l'uropi et à l'espéranto, mais pour des natures différentes.
Stimuli
C'est un adjectif qualificatif en uropi (correspondant à l'adjectif verbal francophone "stimulant"*) et un verbe (stimuler) en espéranto.
Stimulo
Ce verbe est donc traduit stimulo en uropi, mais en espéranto, c'est une stimulation (pas forcément cardiaque, hein !).
Ces deux langues sont donc bien proches utilisant la même racine et des désinences ressemblantes, mais pas communes (c'est pas les mêmes natures de mots). Puisqu'on en est à l'origine latine, je vais pas laisser de côté le psolat, qui a, pour le verbe stimular (comme en interlingua et en ido), pour le nom stimulad (là, pour être franc, j'y attendais aussi l'uropi). Par contre, pour l'adjectif (verbal, comme en français, en latin, en interlingua, mais pas en uropi*), j'hésite encore. J'ai encore stimuland sous l'coude.
*Pour une raison que j'ignore, le comité uropi a choisi stimuli plutôt que stimulan. Peut-être Dopa nous en apprendra-t-il davantage sur les adjectifs verbaux uropi... _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Sam 26 Juin 2021 - 11:33 | |
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Sam 26 Juin 2021 - 12:19 | |
| Oupses ! Au temps pour moi, en plus de ça, c'était écrit noir sur blanc dans le Vordar. Pourtant j'aurais jûûûré... J'ai dû avoir une hallucination. Eh ben Quand Idéolexique sera réparé (parce qu'actuellement, y plante !), je corrigerai ça vit'fait beeen fait ! Dans les adjectifs uropi, si j'en oublie pas, y a les adjectifs verbaux en - an, et ceux en - en. Y correspondent respectiv'ment en aneuvien aux A.V. en - un et en - an en psolat aux A.V. en - and/-end/-ind. on retrouve une construction à peu près analogue en interlingua, où on a - ante/-ente/-inte (sauf erreur de ma part) et en espéranto où le -E final est remplacé par un -A. ... et les adjectifs qualificatifs. Là, on retrouve -I (y compris - li pour "able") et - ic pour "qui tend, qui ressemble", mais aussi des adjectifs "pleins" (sans affixe), comme bel, bun... Dis-moi si j'en oublie. Là, en aneuvien (comme dans d'autres langues d'ailleurs, mais les suffixes ne sont pas calqués à l'exactitude), les suffixes ne manquent pas. Celui qui tient, si on peut dire, le haut du pavé (et celui des pavés de traductions), c'est -on. Il caque le plus souvent les adjectifs français en -eux, mais pas seulement, il en déborde largement, certes, on a iklímon (amoureux), hàrlon (heureux), rovœron (ennuyeux), mais y a ausssi rubon (rougeâtre), hrænon (verdâtre), orron (entier), krpùlon (enveloppé, en parlant d'une anatomie), et par ailleurs, y a misor pour "haineux" (alors que mison = odieux). Pour les adjectifs (pas tous) en "-able/-ible/-uble" (-li en uropi), le suffixe qui tient la majorité est -dar, comme pòtendar (possible), inzhdar (mangeable, comestible), bevdar (buvable, potable), færdar (portable). Par contre, si on a bien ernòtar & advárdar pour "respectable" dans le sens de "notable, évaluable", on a aussi dyvèrtend (à qui on doit des égards). Et puis, il y a les... classiques (c'est l'cas d'le dire !), comme kùprig (cuivrique), jànig (ferrique), klasig (classique), novlíthig (néolithique)... Quant aux adjectifs en "-iste" (-isti en uropi), ils donnent -eson (on retrouve -on). Quant aux adjectifs bruts (sans affixe), on retrouve ryln pour bel, lood pour bun, les adjectifs de couleurs basique (rub, hræn, blu (on a l'même), cjaṅ, zhàl...), lesquels peuvent être combinés : zhub (orange), blæn (bleu-vert), svỳt (pie, pris de svart et wỳt). Y reste encore un certain nombre d'adjectifs en -en (pas confondre, ni avec les noms (strægen) ni les verbes (open, liven) ni avec leurs homologues uropi. Souvent, d'ailleurs, ils ont des paronymes en -on : ùt bùnezen adòrt = une affaire (instruction) criminelle ùt bùnezon bovòra = un comportement criminel ùt lùfraden læsq = une enquête policière ùt lùfradon usléxet = une bavure policière. Et j'en ai p'têt'oubliés. Mais l'inter est d'jà assez longue comme ça. Tu peux toujours me donner des détails sur les finesses uropies des adjectifs. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Dim 27 Juin 2021 - 23:28 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Vuln - la laine
Pour çui-là, j'me suis pas trop cassé l'chou : j'ai déformé depuis l'anglais wool, l'allemand Wolle ou le néerlandais wol en donnant woal, que ce soit la laine encore sur la peau des ovins ou la laine cardée, filée etc. La prononciation est bien aneuvienne : /'vɔ:l/. On a, comme dérivés : wolprod pour "lainage" (le premier O a été raccourci) wòlon pour "laineux" (... et là, un diacritique a été rajouté pour forcer l'aperture du O du radical, également raccourci). Le psolat, je l'avais pas, mais j'pense que laná, pompé au latin, devrait pouvoir aller. Pour le lainage, j'aurai, bien, sûr lanum*, et pour laineux, eh ben lanos, évidemment. * J'aurais ben pu évidemment penser à lanaž, mais là, la relex crevait les yeux, je m'suis donc rabattu sur la désinence -um qui, en psolat, est non seulement neutre, mais aussi un produit bien concret et fabriqué. Par contre, le Vordar ne le mentionne pas. J'verrais bien vulnar, qui est fait en laine, qui contient de la laine. T'en dirais quoi, Dopa ? et l'comité ? En tout cas, j'ai bien apprécié vunli (de to wound = blesser) pour "vulnérable"°. C'était se tirer des pattes d'un faux-ami particulièrement vicieux.° Plàmdar, chez moi (anv)._________________ - Pœr æse qua stane:
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