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| L'aneuvien, le psolat et l'uropi | |
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Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 25 Avr 2019 - 17:48 | |
| Y a trois langues qui ont une traduction commune à "laque" et à "vernis" : l'espéranto : lako (prononcer /'lakɔ/) le psolat : lacum (/'lagum/) l'uropi : lak (ça s'prononce comme... ça s'écrit). L'aneuvien a ben failli êt'de la famille, mais "vernis" se dit brilăk Pourquoi ? alors que la laque peut aussi bien faire briller (tout du moins : luire) que le vernis ? En fait, j'sais pas trop moi-même. Lăk dispose d'un autre dérivé, qui lui, ne fait pas forcément briller (peinture mate), c'est peṅtlăk (peinture). En fait, lăk peut être utilisé pour tout un tas de choses, et ça ne s'arrête pas à la laque, ça peut être éventuellement être un parasynonyme de endùp (enduit). Lăk, c'est un peu cette matière pâteuse et couvrante, et très souvent colorante et/ou luisante, ça embrasse un grand champ de définitions, un peu comme une clé elkanne. Alors forcément, les agglutinations ne manquent point ! on peut par exemple avoir neklăk pour "vernis à ongles", le premier élément bril-, criant d'évidence (euh ! ), est remplacé par nekel et le L sert de charnière. _________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 6 Mai 2019 - 0:04 | |
| - Doj-pater a écrit:
- J'en ai eu la confirmation en regardant la carte de Jakubmarian sur "I love you": c'est le bavarois qui est le plus proche de l'Uropi (i liam ta) = i liab di en B. (le di vient du dich allemand, accusatif de du, comme tu > ta en Uropi).
Là, j'dois dire que je suis bien coincé aux entournures, aussi bien en aneuvien qu'en psolat. La convention devrait me faire traduire : E klim os (anv) Amo te (plt). Mais qu'est-ce qui m'empêcherait de traduire, même si Jakubmarian part de l'anglais I love you (qui donnerait plutôt E klim ors ou amo vu, en fait), par Eg làjden os (anv) Amio te (plt) ? En tout cas, ni en aneuvien ni en psolat, il n'y a trace de i* en guise de pronom personnel, à quelque cas que ce soi. On n'en a pas fini ! Un petit détail, cependant, qui n'a pas grand chose à voir : ce /ge/ (plt) = je, moi. (nomin.) ce /ʃe/ (uro) = elle. * I existe bien en aneuvien, mais c'est pas un pronom, c'est un adjectif_________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 13 Mai 2019 - 13:24 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Dukopeki
adjectif construit sur du kopeke (2 kopecks, monnaie de faible valeur (russe) = blague à 2 balles. Chez moi : żhok tiyn ljàrene ; en somme, du mot à mot, syntaxe comprise. _________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 15 Mai 2019 - 0:06 | |
| Pour Sainte Rita (la patronne des cas désespérés, dit-on), on a : san Rita (ANV) santa Rita (PLT)
Ceci est expliqué parce qu'en aneuvien, il n'y a jamais d'accord en genre (surtout pour les adjectifs), et que, s'y a par-ci par-là des Santa XXX en aneuvien, c'est que ce sont des toponymes non aneuvisés (Santa Monica Blvd, p. ex.).
À c'propos, j'aimerais avoir la confirmation (comme je suppose), qu'en uropi, sachant que les adjectifs sont invariables, on n'utilise saita que pour les noms et qu'on aura :
wa s'u saita = c'est une sainte wa s'u sait ʒina = c'est une sainte femme*.
Et qu'on aura, par conséquent : sait Rita pour la sainte évoquée ci d'ssus... non ?
*Chez moi, on aura : en aneuvien : æt • ù sankad (ù san kad est moins utilisé, par conséquent, y compris au pluriel : ùr sane kade) en psolat : este est una santa doma. _________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 20 Mai 2019 - 8:40 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Les racines indo-européennes communes:
DOR = la porte
Racine qu'on retrouve chez moi uniquement en aneuvien, avec tœr, par postériorisation (et allongement) de la voyelle depuis l'allemand Tür. L'aneuvien dor, lui, vient de l'anglais to do. Le psolat pordum est une déformation du latin porta, comme on pouvait s'y attendre d'une langue... latine. Déformation due à l'espéranto pordo. _________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 31 Mai 2019 - 18:13 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Uropi:
U klient dez a de servor: - Skuze. Ka det di muc in mi sup ? - I zav ne. Mojse je sniv. Attention au faux-ami entre l'uropi et l'aneuvien : URO : snivo = nager ANV : snyfe = sentir. _________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Poids & mesures Ven 7 Juin 2019 - 23:19 | |
| J'ai vu, dans le Vordar, que "mesurer" et "peser" se disaient mezo & vezo. Moi aussi, je n'ai que deux verbes, mais j'ai l'accusatif et le circonstanciel qui me permettent de déterminer si c'est une action (il pèse cinq tomates) ou bien un état (cette voiture mesure deux mètres cinquante de large). Je n'ai pas vu, dans le Vordar, d'exemples me permettant de les départager. Comment fais-tu ? Pour "il pèse une plume"... - j'ai, pour le processus, da pezun ùt pæns : il met la plume sur la balance et...
- et pour l'état, deux solutions :
a peze kes ùt pæn (le nom est laissé au nominatf, à cause de kes : "il pèse comme une plume pourrait peser") ; a peze ùt pænev, là, le circonstanciel de mesure reprend son rôle. C'est là, moins absolu : utilisable au figuré : da peze ùt pænev = il (ce garçon) pèse une plume (pas bien lourd).
Là, j'peux m'permettre d'avoir le même verbe, parce qu'en principe, on aura un complément derrière, lequel type de complément donnera une information sur la signification du verbe. C'est d'jà un peu plus difficile de mettre snyfe (dégager, répandre une odeur, dufo od, en uropi) et snyfen (flairer une odeur, nuso en uropi) ensemble dans le même verbe, même si ces deux verbes-là ont un participe commun, parce que ces verbes peuvent se passer de complément, et là, seul le mode, dans une phrase, les distingue clairement : — Or snyfun ep? — Jo, la svyfun: æt snyfe.
— Vu niz ? —Aj, nu niz : di duf op.— Vous sentez ? — Oui, on sent (nous sentons) : ça sent. Pas confondre, chez moi, entre æt ep snyfe = ça sent bien (pas d'doute !) æt loot snyfe = ça sent bon (huuuumm !). _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 7 Juin 2019 - 23:39 | |
| Cas de figure intéréssant pour une idéolangue !
En syrélien (par exemple), on aurait deux verbes distincts : le verbe transitif mesurer qqch (A mesure son frère) et le verbe intransitif mesurer, être mesuré (à sens passif : A mesure X cm <=> A est mesuré de X cm).
C'est le même cas de figure pour "brûler" (brûler qqch, vs brûler) et d'autres couples de verbes. _________________ "L'Atelier" alas a bin jerli foromte! : L'Atelier est le meilleur des forums Idéolangues : algardien, nardar, helfina, mernien, syrélien, brakin, nurménien, leryen, romanais. Idéomondes : Univers d'Heimdalir, Iles Romanes Non au terrorisme et à la barbarie. Oui à la paix, la fraternité et la solidarité. Quelles que soient notre religion, notre langue ou notre couleur de peau. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Sam 8 Juin 2019 - 0:01 | |
| Pour "brûler", j'ai les couples de verbes "classiques" en - es et en - en : La mir kàne ignes dreven æt ivernev = On pourra brûler du bois cet hiver. Àt karhoos igna sàrabnev = L'entrepôt a brûlé hier soir. On a des fois des surprises, à côté des couples es/en, on peut avoir aussi en/e (cf ci-d'ssus) ou es/e, donc, rester sur ses gardes* : À Titanic glœpă ed pirm bokàwadev = Le Titanic coula à sa première traversée. Ar glœψăr àt Rainbow-Warrior-s = Ils ont coulé le Rainbow-Warrior. * Toutefois, un verbe en -es est toujours un verbe d'action, transitif, en principe.
Un p'tit tour à l'hôpital ? On commence par le castillan, qui a donné directement son nom au psolat, mais aussi à l'interlingua, au sambahsa, et peut-être aussi à l'occidental (confirmation ?). L'uropi n'est pas bien loin : à une épaisseur de diacritique (sur le A) de là : hospitàl. Et là, j'ai complètement déformé le mot aneuvien ( hosbar), lequel à donné toute une famille de mots, autour de "hôpital" et de "clinique", car, ayant pensé à l'Aneuf et sa signalisation routière, j'voulais pas que le mot aneuvien pour "clinique" commence par autre chose qu'un H, ce qui m'a donné l'idée du radical hosb_r.
L'accentuation psolat est assez proche de l'accentuation uropie (pas de désinence accentuée), mais aussi de l'accentuation kotava, à quelques détails près. Assez peu de diacritiques en général, en principe orientés vers la droite, comme en castillan. Si on trouve pas, on prend c'qui nous tombe sous la main (bref : un peu comme en uropi, où c'est plutôt l'accent gauche qui est utilisé en base). Rien à voir avec l'aneuvien où
- un mot sans accent marqué ni voyelle longue est accentué sur la première syllabe
- le sens des diacritique a une importance notable :
- letèra = avoir existé
- letéra = aies/nt, ayons, ayez existé.
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| | | Anoev Modérateur
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| Sujet: Le O d'Æstmor Mer 12 Juin 2019 - 13:14 | |
| Ce O-là est plus proche de celui de l'uropi, de l'espéranto ou de l'elko que le O "académique".
Le O (non diacrité) académique est ouvert dans une syllabe fermée, et fermé non seulement dans une syllabe ouverte, mais aussi devant une fricative alvéolaire finale (S ou Z*).
Le O de l'Æstmor (surtout au nord de cette province) est un /ɔ/, du moins, s'il n'est pas final, et il faut un doublage (oo) ou un accent droit pour inverser son aperture : hoos reste /'o:s/.
Mais dosig (acide adj.), qui se prononce normalement /'dosik/ partout ailleurs se prononcera plutôt ['dɔsik] entre Bodhem et les alentours ouest d'Alkne (Roenyls). Pareil pour le mot dont il est issu : dos (un acide), c'est /'dos/ partout ailleurs, mais ['dɔs] dans ces contrés.
*Mais le C n'est pas concerné : panoc : /'pɐnɔs/. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Dim 30 Juin 2019 - 17:06 | |
| - Vilko a écrit:
- Une langue peut être précise sans avoir à s'encombrer de complexités inutiles, calquées sur celles des langues occidentales. Les langues asiatiques s'en passent, et cela ne les empêche pas d'être les véhicules de cultures de haute technologie.
- Doj-pater a écrit:
- Je suis bien d'accord, il ne faut sombrer ni dans le francocentrisme, ni dans l'eurocentrisme.
Comme je suis plus que limité dans les langues parlées hors d'Europe, je fais avec c'que j'sais. Cependant, ce n'est pas par souci d'imiter la langue de Molière que j'ai créé, pour "pileux" et "poilu" des mots différents, c'est simplement que, pour moi aussi, "relatif aux poils" et "couvert de poils" avaient droit à deux mots différents dans ma langue. Tenez, v'là trois approches différentes, pour trois langues : Fra : même mot* | anv : paronymes | eng : racines différentes | grand | rènem reenem | big great | nom | naam nam | name noun |
Un autre exemple. Y a, en français, deux noms : "an" et "année", qui sont bien synonymes et qui peuvent être utilisés assez indifféremment, alors que, par exemple, on a, en anglais year, en allemand Jahre, en italien anno, en uropi jar, et j'en passe. Alors pourquoi, en aneuvien, j'ai mis deux noms : jàr & jàret ? C e n'est pas par relex : là réponse est là. On peut dire, en français : il y a trois ans l'année vénusienne l'année scolaire le nouvel an. Eh bien en aneuvien, la traduction utilisera jàr et jàret dans des cas précis : tern jàreve aṅt àt veneren jàr à skolar jàret àt nev jàret.De même que "ils viendront dans l'année" et "ils viendront dans un an", n'ont pas tout à fait le même sens, la traduction aneuvienne est différente, puisqu'en plus des deux termes utilisés, il y a aussi le déterminant : ar mir kome àt jàretev in ar mir kome ùt jàrev iyn.Jàret suppose une limite calendaire qu'on trouve déjà moins dans jàr. C'est ce qui fait la différence essentielle entre ces deux termes et qu'on ne trouve pas nécessairement entre les termes français "an" et "année". En français, ces termes sont synonymes ; en aneuvien, ils ne sont que parasynonymes. * Pour l'heure, l'aneuvien rejoint le français : c'est le même mot (contrairement à l'anglais ou à l'allemand), cependant, il y a une différence de syntaxe entre l'heure qu'il est et l'heure qui dure.
Pour "il a attendu huit heures" jusqu'à 8:00 : da waada hoψ ok huit heures durant : da waada ok hoψeve.
Pour "depuis deux heures" depuis 2:00 (du matin) : devèr hoψev dvo depuis la durée de deux heures : devèr tiyn hoψeve.
Bon, j'arrête là._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Dim 30 Juin 2019 - 17:12 | |
| En romanais, j'ai également anno et annata, dont les sens ne se recoupent pas totalement. _________________ "L'Atelier" alas a bin jerli foromte! : L'Atelier est le meilleur des forums Idéolangues : algardien, nardar, helfina, mernien, syrélien, brakin, nurménien, leryen, romanais. Idéomondes : Univers d'Heimdalir, Iles Romanes Non au terrorisme et à la barbarie. Oui à la paix, la fraternité et la solidarité. Quelles que soient notre religion, notre langue ou notre couleur de peau. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Dim 30 Juin 2019 - 17:14 | |
| Là, tu m'intéresses !
La distinction entre les noms psolat an et anne est la même que pour l'aneuvien.
Quels sont les critères romanais qui distinguent anno de annata ?
J'ai vu, dans Idéolexique, anno pour "année", ce qui me fait d'ailleurs penser que, dans cette page, y a deux fois le même pavé de traduction. Erreur à corriger illiko. Mais avant de faire quoi que ce soit (deux pavés différents, ou bien fusion dans un même pavé local), j'attends d'en savoir plus sur la version romanaise de anno.
Ah, au fait, j'ai lu qu'en romanais annale signifiait "relatif à l'année". Comment traduit-on "les annales de..." (nom pluræ tantum, quant à l'adjectif "annal"*, qui n'a rien à voir avec la mémoire collective sur des années, j'ignorais jusqu'à son existence) ?
*Surtout, pas confondre ! _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Dokumènt Mar 2 Juil 2019 - 14:21 | |
| Un nom que se partagent l'uropi et l'aneuvien.
En uropi, il signifie toute sorte de document, aussi bien le document culturel que le document officiel. Sa déclinaison suit, bien sûr, les règles de la déclinaison uropie. Le diacritique, toujours présent au nominatif singulier, n'est pas indispensable aux autres flexions :
U kum dokumentis sì su de burò. = Il y avait une pile de documents sur le bureau.
En aneuvien, ce nom a un sens bien particulier : il s'agit d'un document officiel, d'un justificatif. Sans précisions, il s'agit de papiers à présenter lors d'un contrôle de police, pour quelque raison que ce soit : légitime... ou non (rafle). Ce nom, comme le nom uropi, est pris du latin, et a fait un petit tour par le russe, histoire de se mettre un peu dans l'ambiance du début de la deuxième moitié du XXe siècle : les contrôles aux frontières par le NKVD à bord de l'Ost-West-express à l'entrée ou à la sortie de l'URSS (документ), ce qui donne, pour la phrase ci d'ssus :
Ù stàg dokumèntene ere en àt bùrmesev. = Il y avait une pile de documents sur le bureau. notamment s'il s'agit de passeports sur le bureau du consul, d'actes à signer sur celui du tabellion, où bien à vérifier, sur celui du commissaire.
Par contre, s'il s'agit de tout autre type de document, culturels, publicitaires ou éducatifs, par exemple, le nom aneuvien change d'accent, et on a, pour le bureau du professeur, de l'agent publicitaire, du chercheur etc. la phrase suivante :
Ù stàg dokúmentene ere en àt bùrmesev. = Il y avait une pile de documents sur le bureau.
Le psolat est moins précis et traduit toujours dokumentum.
Un pil dokumenterum eseva sup le buróm _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 3 Juil 2019 - 11:49 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Ces deux termes: pedofìl et teknokratij ne posent pas de problème, et ils sont devenus internationaux.
Le premier veut vraiment dire "qui aime les enfants", le problème, c'est qu'ils les aiment un peu trop. Et l'ironie, c'est qu'en grec, pedofìl se dit "paiderastis"
Je viens de découvrir qu'en mandarin, pedofilad se dit 恋童癖 liàn tong pĭ, où liàn veut dit amour, comme en Uropi liam, étonnant, non ? En Uropi u kidiliamor aime les enfants, mais sans ambigüité. Ce qui laisse à penser que le grec (langue d'origine des racines du Mot), est plus explicite, puisque erastis vient de Eros (le "cousin" grec de Cupidon, voir ci d'ssous). Les autres académies, si friandes de racines grecques devraient en prendre de la graine et utiliser "pédérastie" pederastia... etc.. pour désigner l'attirance sexuelle à l'égard d'enfants, plutôt que de l'utiliser pour désigner (péjorativement) l'homosexualité masculine (pédé). Après tout, pas mal de mots ont changé de sens, alors un d'plus~un d'moins, et là, ce serait un retour vers une définition plus exacte. Mais, dis voir... kidiliamor (de kid = enfant & liamor = amant), c'est quoi, en somme ? Le problème, c'est : "quel est le contenu de liamor"* (amant) ? Là, l'ambigüité reste, plus que jamais ! Moi, j'ai deux termes, qu'il convient de ne pas confondre (d'ailleurs, ils sont suffisamment distincts !) nexaqúdu ( qud = désir sexuel, libido, venant de Qupidoṅ, divinité latine représentée par... un enfant) ; nexadrœgdu ( drœg, venant du russe друг pour ami). élément commun : nexàvdunexàv, anacyclique approximatif de vaxèn (du suédois vuxna pour "adulte") - du vient de dù pour "être humain". Pour le chinois, j'te crois sur parole. * Le problème, c'est que l'ambigüité vient de l'implicite. Raison pour laquelle j'ai choisi, tant que j'pouvais, de créer une langue explicite. Les termes pedoqbilet et pedoqbildu n'existent pas en aneuvien, pas plus que l'élément -qbil-. Pour "amant", y a aussi deux termes, justement pour exprimer clairement ce qu'on veut dire : iklímdu de klim = "amour" (1) désigne quelqu'un qui aime, qui est pris d'amour pour (une personne, un animal, sa patrie, Dieu, les trains etc). à rapprocher de iklímon (amoureux). golàjdu désigne un partenaire sexuel (extraconjugal, paraphilique ou non), il vient de goox (sexe), làjden (aimer, apprécier, pris de to like) et -du (d'jà évoqué)._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 4 Juil 2019 - 20:28 | |
| - Dopa a écrit:
- Liam, c'est aussi bien l'amour parental/filial que l'amour "érotique".
C'est un écueil que j'ai voulu à tout prix éviter, d'où les deux verbes que j'ai choisi pour "aimer" : klim pour le sentiment, la passion, que ce soit pour les personnes ou pour les choses. làjden pour "apprécier, bien aimer". Tryvas, parèndur klime ed neràpduse. = Normalement, les parents aiment leurs enfants. Quant à l'érotisme, y a qudd (de qud) pour "désirer sexuellement"*, et, en aneuvien, c'est comme dans la réalité, ça ne va pas forcément de pair avec l'amour.
Main'nant, tu vas m'dire, comment j'pourrais m'en sortir avec le psolat, qui, bien qu'évoluant dans un monde imaginaire, y est une langue auxiliaire à-postériori (comme l'uropi) ? Eh ben, j't'avouerai que j'me suis pas encore vraiment penché sur la question, de peur de faire une chute libre dans le paradoxe ! Y a bien amar (aimer profondément) et amir (apprécier, trouver à son goût), j'avoue que pour les mots en - fil et - filad, je suis dans une sacrée expectative ! Pas question que je remette mes convictions aneuviennes dans l'élaboration du lexique psolat ! Ne pas oublier que, dans la diégèse, c'est un Aneuvien qui a créé le psolat. * Deziro, en uropi. Zelo se traduit en aneuvien en velyn (-a -éa). Sinon, on peut aussi, comme pour la gastronomie (l'idée de consommer, en fait), mettre le verbe làjden, en mettant le complément au génitif (partitif) : Gilles de Rais ere làjden muls nexàvdune, kes la dik. = Gilles de Rais aimait beaucoup les enfants, dit-on. Eg làjden paastane. = j'aime les pâtes._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 18 Juil 2019 - 9:04 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Le fait de préfixer he- et she- (ce que le Volapük reprend à l'anglais comme à peu près tout le reste avec son hi-, ji-) ne me paraît pas une solution très heureuse, par rapport au -a que l'on retrouve dans un grand nombre de langues européennes, en hébreu et en arabe.
Ça, c'est une opinion, on la partage ou non. C'est vrai que, moi aussi, je préfère suffixer (- dak & - kad en aneuvien, -O & -A en psolat*), à condition, que la suffixation soit équilibrée. Elle l'est par exemple en kotava (- ye & - ya). Ainsi, on a droit à un neutre sans suffixe° (ou à - du, chez moi, pour les êtres humains). Chez moi, gal, c'est un poulet, autrement dit une poule ou un coq, c'est le terme qu'on utilise pour dire "j'vais aller nourrir les poules" : eg ăk pùze vendun àr galse, parce qu'y a ben quelques coqs dans la basse-cour. Un coq, c'est galed, autrement dit, l'oiseau qui s'égosille en un «hir-hriy» retentissant. Et une poule ( gala en uropi), c'est galek si on évoque le gallinacé femelle, galkad si on évoque la femme entretenue (mais galdak, c'est un mec un peu macho). * Mais l'équilibre n'est pas repris en uropi où -O est l'infinitif des verbes.° Ainsi, y a ùr leor ere let àt lógins = des lions (et des lionnes) étaient près de l'étang, mais æt leod hab ùt roog pikroons = Ce lion a une crinière rousse._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 18 Juil 2019 - 9:20 | |
| Arrête de faire ton galdak, quoi _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: En avant la zizique ! Jeu 18 Juil 2019 - 9:46 | |
| Franch'ment ! Tu m'crois macho ? Avec la grammaire que j'ai créé pour l'aneuvien ?
Où je mets à contribution, en plus de l'uropi, l'aneuvien et le psolat, quelques autres idiomes étant inspirés du latin MVSICA.
L'interlingua & le sambahsa ont pris de la règle phonologique et orthographique italienne et française, à savoir le S intervocalique se prononçant [z], mais on peut aussi évoquer l'allemand où le S unique se prononce presque toujours [z].
L'uropi, en utilisant, à l'orthographe, un Z, fait référence à pas mal de langues, dont l'albanais muzikë, le basque et le croate° muzika, le néerlandais muziek, le turc müzik, le wallon muzike...
L'aneuvien et le psolat font référence à la prononciation originelle du S latin : toujours [s], et ainsi, musik, dans ces deux langues (à l'A.T. près) se prononce [musik]*.
°Comme synonyme de glazba. *Comme en castillan, langue ne disposant pas du [z] : le Z se prononçant [θ], alors que l'aneuvien et le psolat ont bien un [z].
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Dernière édition par Anoev le Sam 20 Juil 2019 - 1:55, édité 1 fois (Raison : lapsus) | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 18 Juil 2019 - 10:12 | |
| - Anoev a écrit:
- Franch'ment ! Tu m'crois macho ? Avec la grammaire que j'ai créé pour l'aneuvien ?
Mais non, c'était pour montrer une application de galdak en contexte, je ne te visais absolument pas, c'était juste pour le jeu de mot. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: La lettre U Lun 22 Juil 2019 - 1:43 | |
| ... qui peut être qualifiée de lettre à emm... en aneuvien (du moins quand elle n'est pas accentuée, car sous l'accent tonique, c'est nettement plus limpide*) est beaucoup plus simple...
- en psolat, où elle est prononcée [w] devant une voyelle, [u] sinon (le [y] est représenté par un... Y) ;
- en uropi, où le [y] n'existe tout simplement pas.
Un p'tit saut dans la diégèse, quand même : Le psolat et l'uropi sont pratiqués comme langues d'échanges internationaux surtout dans les trois provinces de l'ouest aneuvien (Roenyls, Æstmor & Alfazie) : le psolat avec des locuteurs à langues romanes, l'uropi pour les autres locuteurs. On y pratique, dans une moindre audience, le mundezo (plutôt connu là-bas sous le nom précédent d'arwelo), le kotava et le sambahsa. Les provinces de l'est (Santes, Pande & Malyr) pratiquent plutôt l'espéranto et le volapük°. Quant au Kanolthe et Lakùr, c'est un peu un mélange d'une partie de tout ça, puisqu'on peut y voir voisiner par exemple à Lakòrn, le volapük et le kotava. * Petit rappel : [u] court accentué est représenté par un U en première syllabe, par un Ú ailleurs. UU, c'est un ['y:], long, toujours accentué, donc (duun). le ['y] (court et accentué, donc) est représenté par un Ù (pùze) le ['u:] est représenté par un Œ (dœm). Donc le U (sans diacritique) est soit un ['u] (jamais ailleurs qu'en première ou unique syllabe : qud) soit un [u] non accentué soit un [y] non accentué (c'est la seule difficulté notable : perodutul) ce n'est un [w] qu'entre un Q et une voyelle (qua).° Pour la petite anecdote, en 1972 (année de l'accession de la Pande au titre de province autonome), les négociations entre les (ex-)colons aneuviens (ne parlant pas le thub) et les plus radicaux des thubs ne voulant pas que les pourparlers se fissent dans la Langue coloniale, furent rédigées en volapük._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
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| Sujet: Vok Mer 24 Juil 2019 - 23:56 | |
| Quatre langues, pour lesquelles ce mot est assez proche, sans pour autant avoir la même signification ; mais vous allez voir, y a des analogies : ANV & PLT : voix (1) ; l'uropi a voc, et le volapük a vög. Comme vous pouvez voir, on n'est pas loin. URO : parole (1) ; l'aneuvien a lokùd, le psolat a parol, le volapük a vöd. Moins proches. VPK : appel (1) ; l'aneuvien a chœl, l'uropi a cal, le volapük a vokam. J'suis en panne pour le psolat. Pas la peine de chercher une clé elkanne : le V n'existe pas en abde. Pour les déclinaisons ( vok), on diverge davantage, encore que des flexions sont communes, mais pas au même cas. Par exemple, on a voke pour le pluriel du nominatif en aneuvien et en uropi, mais c'est le singulier du datif en volapük, et celui du circonstanciel en pdolat. on a bien voki pour le singulier du génitif en uropi et en psolat, mais c'est de l'accusatif en volapük. Au pluriel, si le - is est bien du génitif uropi et de l'accusatif volapük, c'est du circonstanciel psolat. Les terminaisons en - es, pour le le sujet concerné, sont exclusives au datif pluriel volapük. De même, voks est exclusif au nominatif pluriel volapük : l'accusatif singulier aneuvien (hors dialecte du Nobenkost) est vox. J'pense avoir fait l'tour. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Skal Jeu 25 Juil 2019 - 19:39 | |
| Encore un nom commun à ces trois langues, mais sont les déclinaisons et les dérivés vont les éloigner de manière significative. Skal = échelle (dans les trois langues) Déclinaison aneuvienne : | S | P | N | skal | skale | A | skals | skalse | G | skalen | skalene | C | skalev | skaleve |
Déclinaison psolate : | S | P | N | skal | skali | A | skalum | skali | G | skali | skalerum | C | skale | skalis |
Déclinaison uropie : On remarque quand même des similitudes, même si elles ne sont pas toujours où on les attend. Pour le nominatif, homographie parfaite, au pluriel comme au singulier entre l'uropi et l'aneuvien. Deux différences : le E uropi n'est pas muet et se prononce bien [e], et le S aneuvien se prononce ici [ç] (comme le ich laut allemand). Pour le génitif (mais seulement au singulier), on a skali en psolat et en uropi. Skalis, c'est le génitif pluriel uropi, mais en psolat, c'est le circonstanciel pluriel. On retrouve skale en psolat, mais c'est le circonstanciel (équivalent de l'ablatif latin) singulier. Main'nant, passons au dérivé le plus proche : l'escalier. Se dit skala en aneuvien, sans -J-, sans -I-. | S | P | N | skala | skalar | A | skalas | skalase | G | skalan | skalane | C | skalav | skalave |
Pas de commentaire particulier, sinon que le génitif singulier et pluriel sont homophones, le -E étant muet. En psolat, c'est skaljum. | S | P | N & A | skalıum | skalıa | G | skalı | skalıerum | C | skalıe | skalis |
Le -J- (qui rapproche l'escalier psolat de l'uropi, si on réfléchit bien) permet d'éviter qu'on le confonde, dans la plupart des cas (!) avec l'échelle. S'en déduisent des prononciations parfois peux confortables en [ji] (Romilly). Sinon, on retrouve, comme en latin, la similitude nominatif-accusatif des noms neutres, et le pluriel en - a des noms en - um. En uropi, c'est skalia : | S | P | N | skalia | skalias | G | skaliu | skalius |
Le -I- est glidé. _________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Mar 10 Aoû 2021 - 11:07, édité 1 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 16 Aoû 2019 - 22:33 | |
| - Doj-pater a écrit:
T'as vach'ment bien fait de nous parler du chiffre (ou du nombre) quatre ! J'ai découvert une erreur en psolat, quar en psolat ne pouvait pas signifier 4, puisque c'était déjà... un carré (et comme 4, c'est un carré parfait : le carré de 2, tu vois où j'veux en v'nir !). Du coup, y m'a fallu trouver autre chose, et cette autre chose, c'est quator, une compression du latin QVATTVOR. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Sam 17 Aoû 2019 - 10:25 | |
| Je ne vois absolument pas pourquoi 4 et carré ne pourrait pas être le même mot, même si effectivement en math ça deviendrait plus problématique, mais il suffit d emettre au point un moyen linguistique pour contourner la difficulté, comme par exemple en français : puissance, élevé à la puissance de, etc. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
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