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| L'aneuvien, le psolat et l'uropi | |
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Doj-pater
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 13 Juil 2018 - 19:23 | |
| Tiens, c'est marrant, ça. En Uropi usdolo (de us- = hors de + dol = douleur, dolo = avoir mal) signifie consoler | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 13 Juil 2018 - 21:58 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Tiens, c'est marrant, ça.
En Uropi usdolo (de us- = hors de + dol = douleur, dolo = avoir mal) signifie consoler Chez moi, "consoler" se dit usnáṅte, on retrouve us-*, bien sûr, commun à l'uropi et à l'aneuvien ; mais le radical anneuvien vient de snáṅset pour "tristesse", qui a donné, par ailleurs, snaṅs, pour "triste". Sloch usnáṅtyn = piètre consolation. Sloch signifie également "triste", mais dans un autre (3) sens. Dans les exemples, je n'ai rien trouvé dans se sens dans le Vordar, même là. * Le mien se prononce [ys], car venant de l'adposition ùs (hors de)._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 19 Juil 2018 - 11:41 | |
| Ce n'est pas parce que deux idéolangues disposent de deux noms (chacune) différents pour une même entité (ou deux entités proches), que ces deux paires de noms font coïncider exactement.
Prenons la "salle à manger".
On a jedisàl en uropi, que cette salle soit incluse dans un appartement ou un restaurant.
En aneuvien, y a spiysrum pour la salle de l'appartement (une seule table, en principe), et spiysal, dès lors qu'il y a plusieurs tables à couverts...
... et le "réfectoire" :
Ainsi, comme y a plusieurs tables, spiysal sert également pour "réfectoire", alors qu'en uropi, ce mot exprimant une idée strictement fonctionnelle (réfectoire d'entreprise, de monastère, de prison...) ôtant toute idée de cocon et de convivialité, sera traduit jedihàl (une halle à manger).
J'avais cet exemple en tête, mais il y en a certainement d'autres. Soit entre l'aneuvien et d'autres langues, soit entre l'uropi et d'autres langues, comme pour toute langues quelle qu'elle soit (naturelle, LAI, personnelle, artistique). on pourrait, par exemple, examiner la portée sémantique des verbes amar, to love, liamo, klim...
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Dim 22 Juil 2018 - 3:01 | |
| Uniquement si le -tion en question ne décrit pas un processus, sinon, j'pense que j'vais garder l'suffixe emprunté à l'uropi pour l'aneuvien : -ad.
Y a, en psolat aussi, des paronymes, peut-être presque autant qu'en aneuvien ; d'jà les couples de verbes en -aer et -ir, mais pas seul'ment.
Y a aussi oblicar, pour "obliger" et oblikar pour "obliquer" ; on retrouve aussi les même en -ir. Cependant, le verbe aneuvien oblíge n'a absolument rien à voir, et traduit ripostar. Le verbe "obliquer" se traduit en aneuvien traṅten (oblikar) et traṅzhír (oblikir). _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Dim 22 Juil 2018 - 15:12 | |
| - Djino a écrit:
- Il est indéniable que le vocabulaire de l'uropi est bien meilleur et plus recherché que celui de l'espéranto, tant pour la diversité, l'internationalisme, l'étymologie.
C'est c'que j'pense également. Je préfère aussi, en uropi, le fait qu'il y ait pas de désinence nominale systématique (désolé Djino & Ziecken) pour les noms. Certes, des noms aneuviens se terminent par des voyelles ( gòla, dylka, zo etc.) pais c'est pas spécifiquement parce que ce sont des noms (même si seuls des noms ou des pronoms dans leur forme de base, se terminent par une voyelle, s'y on s'y penche un peu). Un différence essentielle aussi, entre l'aneuvien et l'uropi, l'infinitif des verbes : -O en uropi, -_, -E, - en ou autres en aneuvien. L'infinitif est nettement moins utilisé en aneuvien qu'en uropi, raison pour laquelle le risque de confusion infinitif/indicatif présent (ou parfait) est faible chez moi (et nul en uropi, je le reconnais). Un peu d'exemples concrets : Fra. | Eng. | ANV | URO | Nous marchons | We walk | Er aṅde | Nu vad | Nous aimons marcher | We like walking | Er làjne aṅdun | Nu gus vado | Nous pouvons marcher | We can walk | Er pòtne aṅd | Nu moz vado |
On remarquera, à la lecture des deux dernières phrases, que la structure uropie est plus proche de la française (usage systématique d'un infinitif derrière un autre verbe), alors que l'aneuvienne est plus proche de l'anglaise (usage de l'infinitif uniquement derrière certains verbes). Mais il ne faudrait pas croire que l'aneuvien soit un calque systématique de l'anglais. Ainsi, le futur proche et le passé immédiat sont différents d'une langue à l'autre (pour l'uropi, j'sais pas) : We are going to walk = Er ăk aṅde = Nous allons marcher. We have just walked = Er dhep aṅdar = Nous venons de marcher. Une autre différence notable entre l'aneuvien et l'uropi : Dans la langue à l'Étoile orange, seul l'impératif se conjugue à la personne ( vad, vadem vade), les autres modes, à quelque temps que ce soit, sont invariables pour un temps donné (cf l'exemple en première ligne pour le présent de l'indicatif ; nu vadì pour le prétérit). En aneuvien, à l'indicatif, à l'impératif, mais aussi au présent première forme du conditionnel ( kjas + ind. prés.), les formes verbales suivent la même flexion que les noms, les adjectifs et les pronoms : -E derrière les consonnes, -R derrière les voyelles (c'est notamment l'cas pour le pluriel des verbes en -E au présent, et au parfait et au prétérit de tous les verbes : - er, -ar, -ăr). Le subjonctif, l'infinitif et le participe (calque du français pour ce dernier*), eux, sont invariables. * Pas pour la terminaison (-un), pour ça, l'uropi (-an°) en serait plus proche. Le calque est purement grammatical : en aneuvien, comme en français, l'adjectif verbal "actif" est variable en aneuvien. Pour ça, on a l'effet inverse : l'uropi est plus proche de l'anglais, et l'aneuvien plus proche du français. Pour les temps progressifs, on a là, une proximité entre l'uropi, l'aneuvien et l'anglais : Nu se vadan = Er aṅdun = We are walking. Nu sì vadan = Er ere aṅdun = We were walking. On a une petite différence : en aneuvien, y a pas l'auxiliaire •, seule différence qui le distingue de l'emploi d'un adjectif verbal : er livun ùt erròmon momav = nous vivons un moment exceptionnel. er • livune = nous sommes vivants.° -An existe aussi en aneuvien, mais c'est uniquement une forme adjective (-é, -i, -u, -ert), contrairement à -en, qui est à la fois un mode verbal et un adjectif en uropi. Le participe passé, en aneuvien, se termine par un -A, comme les autres modes : aṅduna = ayant marché._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
Messages : 4520 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Dim 22 Juil 2018 - 18:57 | |
| Je suppose que la dernière case du tableau se réfère à l'Uropi, alors pourquoi ENG ? - Anoev a écrit:
- C'est c'que j'pense également. Je préfère aussi, en uropi, le fait qu'il y ait pas de désinence nominale systématique (désolé Djino & Ziecken) pour les noms. Certes, des noms aneuviens se terminent par des voyelles (gòla, dylka, zo etc.) pais c'est pas spécifiquement parce que ce sont des noms
L'Uropi qui se veut une langue commune a adopté une structure nominale que l'on retrouve dans la plupart des "grandes langues": noms terminés par une consonne (comme c'est la cas en arabe et dans les langues slaves, en tous cas pour le masculin). Les langues à désinence vocalique (par ex. -o) se cantonnent aux langues romanes (sauf fr, cat, roumain) - Citation :
- Une autre différence notable entre l'aneuvien et l'uropi : Dans la langue à l'Étoile orange, seul l'impératif se conjugue à la personne (vad, vadem vade), les autres modes, à quelque temps que ce soit, sont invariables pour un temps donné (cf l'exemple en première ligne pour le présent de l'indicatif ; nu vadì pour le prétérit).
Oui, ça peut paraître bizarre qu'on ait une flexion personnelle à l'impératif alors qu'on ne l'a nulle part ailleurs. La raison est double: d'abord distinguer la 2e personne au singulier (tu) > vad! et au pluriel (vu) > vade!; ensuite d'éviter des impératifs de type anglais: Let us go ! Let's go ! très lourds, d'où Vadem ! | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Dim 22 Juil 2018 - 20:08 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Je suppose que la dernière case du tableau se réfère à l'Uropi, alors pourquoi ENG ?
Parce que j'ai fait un innommable laψus, en pensant à aut'chose, notamment comment j'allais traduire les fameuses phrases. Erreur corrigée, enfin. L'impératif aneuvien n'est utilisé sans pronom personnel à la deuxième personne que dans le sens "courant". On peut aussi omettre le pronom quand il y a un possessif et pas d'ambigüité : Uspòcte vod tetjærdese = sortez vos cahiers. Mais Or rotrèvete ed nobleċ ni kan = Rendez -lui sa dignité. L'impératif aneuvien a une utilisation beaucoup plus étendue que son utilisation française. Il peut même utilisé pour remplacer le verbe dev (devoir) dans une injonction dite "ponctuelle". Compare un peu ces deux phrases, et imagine un équivalent uropi (pourquoi pas ?) : Quav mir eg dev mid àr fyfœtelise? = Où devrai-je mettre les bouteilles de gaz (pendant toute la durée de mon contrat) ? Quav ep eg midit àr fyfœtelise? = Où dois-je mettre les bouteilles de gaz (là, main'nant) ? _________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Jeu 18 Juil 2019 - 13:53, édité 5 fois (Raison : Bouuuuh ! ça en fait, des corrections après coup, pour des p'tites fautes...) | |
| | | Troubadour mécréant
Messages : 2107 Date d'inscription : 20/01/2013 Localisation : Aquitaine, France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Dim 22 Juil 2018 - 20:15 | |
| - Doj-pater a écrit:
Oui, ça peut paraître bizarre qu'on ait une flexion personnelle à l'impératif alors qu'on ne l'a nulle part ailleurs. La raison est double: d'abord distinguer la 2e personne au singulier (tu) > vad! et au pluriel (vu) > vade!; ensuite d'éviter des impératifs de type anglais: Let us go ! Let's go ! très lourds, d'où Vadem ! Une solution simple eût été de garder le radical sans flexion, et de simplement de le faire suivre du pronom personnel requis, avec intonation adéquate: --> une seule forme universelle. Et pour les interrogatives, pas d'inversion verbe/pronom personnel mais une simple particule interrogative tonique. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Dim 22 Juil 2018 - 20:18 | |
| - Troubadour mécréant a écrit:
- Et pour les interrogatives, pas d'inversion verbe/pronom personnel mais une simple particule interrogative tonique.
C'est (avec l'espéranto ĉu et le kotava kas) la solution adoptée pour les conjugaisons dites "simples" en aneuvien (cf ci d'ssus : ep).
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| | | Doj-pater
Messages : 4520 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 23 Juil 2018 - 16:43 | |
| Oui, sauf que l'Uropi n'est ni de l'Espéranto, ni du Kotava ! | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 23 Juil 2018 - 17:04 | |
| ... ni de l'aneuvien.
Si toutes les langues se ressemblaient, y en aurait plus qu'une seule. Ce qui fait la diversité des langues, c'est pas seulement celle de leur lexique, mais aussi celle de leur grammaire. Imaginez un peu l'italien avec la grammaire coréenne ? Eh ben ce s'rait l'uropi avec la grammaire espérantiste.
De la différence naît aussi la comparaison, et pas forcément avec un but mercantile ou idéologique. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Dim 29 Juil 2018 - 0:13 | |
| J'ai traité "camisole", je n'ai pas trouvé sa traduction uropie ( kamizòl, peut-être ?). Par ailleurs, j'ai bien vu bluz pour "chemisier" & "corsage"*, mais j'ai rien vu pour "blouse"°. Quelle différence y a-t-il entre le H uropi et le H aneuvien ? Y en a au moins deux. L'uropi proscrit les digrammes de son orthographe, contrairement, par exemple, à l'aneuvien, à l'ido, à l'interlingua, au sambahsa et au slovio en transcription latine ; il est donc plus proche de l'espéranto, du volapük ou du kotava. Donc, pas de CH, de SH, de TH, et par conséquent, le H a son rôle bien à lui : une fricative glottale, comme en anglais, en allemand et les langues sus-citées, et jedihas se prononce /jedi'has/, en expirant bien au niveau du H de has. Le H aneuvien a plusieurs rôles, toutefois, sa prononciation est quand même plus prévisible qu'en français, où on a "héros" et "héroïne", "chirurgie" et "chiromancie", et j'en passe. Le H aneuvien dépend certes de son entourage (contrairement à l'uropi, où il se prononce toujours pareil, indépendamment de son entourage), mais de manière régulière et prévisible.
- En tête de mot devant une voyelle (horla) ou en queue, après une voyelle (mih, cf ci d'ssous), il est tout simplement muet ; ça peut, entre autres, éviter des homonymes parfaits, comme entre hep (7) et ep.
- entre deux voyelles (comme dans mihan = habillé), il devient une occlusive glottale : un coup de glotte, un peu comme le H aspiré français mais un poil plus "pointu".
- Derrière certaines consonnes ou devant un R ou un W, il transforme la prononciation de la lettre en question.
- En doublet (HH, comme dans hhir = main), il se prononce comme... le H uropi.
* Moi, par contre, j'ai encore rien ni pour "chemisier", ni pour "corsage". J'crois que j'vais m'en tenir tout bonnement à kadòrla, de kad pour "femme" ou "fille" et horla pour "chemise" (1) ou "camisole" (1).° Chez moi, y a warmih, de wark (travail) et mih pour "vêtement". On pourrait avoir, en uropi, varkivest, non ? On aurait deux des types d'agglutination : l'articulation pour l'uropi et l'imbrication pour l'aneuvien._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Dim 29 Juil 2018 - 14:07 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Ce que j'aurais dû dire c'est:
"Le génitif est le seul cas appartenant exclusivement au groupe nominal."* Chose que je ne peux pas dire chez moi, puisqu'en aneuvien, les prérogatives du génitif dépassent largement le syntagme nominal. Ben entendu, y a, en plus des compléments de noms (et encore, pas tous), des compléments d'adjectifs et d'adverbe ! Et p'is y a le partitif (avec ou sans déterminant) Et p'is y a certains COI, dont j'avais parlé dans le fil des déclinaisons. Bref, le génitif aneuvien, comment dire sans me répéter ... ? Tiens, deux exemples avec dœm (penser) : Dœmet ni ed neràpduse = pense à tes enfants. Dœmet ed faktùrene = Pense à tes factures. Où se trouve le génitif ? Et pourquoi, d'après vous ? _________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Mar 10 Aoû 2021 - 9:17, édité 1 fois (Raison : Pas de ni pour un COI au génitif) | |
| | | Anoev Modérateur
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 2 Aoû 2018 - 19:26 | |
| - Doj-pater a écrit:
- C'est une racine indo-européenne: *magʰ- = pouvoir, être capable, qui donne aussi may en anglais, mögen (ich mag) en allemand (die Macht = le pouvoir), mogen en néerlandais, må en da, sué…
Tiens donc, et moi qui croyais que "je suis capable" se disait I can* en anglais, et que I may, c'était plutôt j'ai la permission ou l'opportunité de". Le glissement entre les verbes anglais et leur traduction dans une idéolangue existent également... en aneuvien, où e kàn signifie en anglais I may. - Doj-pater a écrit:
- Le féminin en -a: ar malik > malika = Ur. raj, raja = roi reine (le mot vient du sanskrit/hindi, mais pas la désinence), kalb > kalba = kun > kuna = chien, chienne
Là d'ssus, pas d'surprise, nos deux langues sont et resteront totalement disjointes. En aneuvien, seuls quelques prénoms et dylka (puisque pris de dyla kad) suivent ce principe. Sinon, j'y ai volontairement tourné l'dos. Mais bon, l'aneuvien est une persolangue. Toutefois, le -A ♀ n'est pas universel dans les LAI. * J'ai toujours été estomaqué par les changements de radicaux en anglais, où "je peux" se dit i can, le pouvoir se dit power et "possible" se dit... possible !_________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
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| Sujet: Inspiration Ven 3 Aoû 2018 - 13:25 | |
| Y a (AU MOINS) deux langues dont j'me sens assez proche, même si elles ne ressemblent pas du tout à c'que j'fais, c'est l'elko et l'uropi.
L'aneuvien comme l'elko est une persolangue. Comme l'elko, c'est donc le reflet d'une pensée personnelle. L'idée, c'est de pouvoir dire le plus de choses possibles avec un "matériel de base" (radicaux) somme toute assez réduit, les affixes et flexions étant là pour peaufiner l'travail. En tout cas, des clés elkannes (comme ZAW) ont donné naissance à des mots aneuviens.
L'uropi est une langue (à vocation) internationale, à ce titre, l'essentiel, pour cette langue, c'est d'être comprise par le maximum de personnes issues de cultures différentes. L'aneuvien a aussi un vocabulaire international, même si ce n'est pas la vocation de cette persolangue. Ce qui m'intéresse, c'est d'observer comment une même source est traitée différemment par les deux langues. Limpide en uropi, un peu plus herm... personnel en aneuvien. Pour ça, ma langue s'est inspirée d'une troisième source : le volapük.
Y a quand même plusieurs points communs entre l'aneuvien et le volapük : une grande richesse phonique, une déclinaison à quatre cas et l'existence du subjonctif.
J'ai été également intéressé par le kotava. Si, comme langue internationale, je la trouve trop hermétique pour pouvoir être apprise sans effort par quiconque, j'ai quand même utilisé certains de ses mots comme base lexicale aneuvienne. Le kotava, une langue pour une secte, à cause de son lexique ? Non, je ne pense pas, ce serait déconsidérer cette langue, sachant ce qu'est une secte. Toutefois, ce pourrait être une langue de communautés brimées par les autorités d'un régime répressif, par exemple, comme il y en a encore trop dans notre monde.
Je ne suis guère inspiré par les romanoclones, raison pour laquelle, en réaction, j'ai créé le psolat (et on trouve quelques mots communs au psolat et... à l'uropi*).
J'aurais pu m'intéresser à la planeta, le novial ou l'idiom neutral, plus intéressants, selon moi, que l'interlingua ou l'occidental. Malheureusement, les lexiques français↔idéolangue manquent cruellement.
*Ainsi que des suffixes proches, pourtant d'origines différentes, comme le psolat -em, comme une apocope de -emente, avec l'uropi -im, comme un -M au bout de l'adjectif. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 16 Aoû 2018 - 17:12 | |
| Même si l'utilisation des accents est totalement différente en aneuvien et en uropi (même si elle a pour rôle, pour les deux langues, de localiser un accent tonique "pas à sa place"), elle a aussi pour rôle de bien déterminer un mot (pour éviter de le confondre).
Ainsi, en uropi, pour kilogràm, on a l'apocope kilò, pour lequel la syllabe finale est accentuée pour éviter qu'on puisse le prendre pour un verbe à l'infinitif, peut-être le verbe quiller, lequel n'est pourtant pas répertorié dans le Vordar. Ce nom est proche de l'apocope aneuvienne kilo, qui, lui, n'a pas de diacritique, puisque son accent est naturellement en première syllabe. L'apocope uropie est indéclinable, mais variable en nombre. L'apocope aneuvienne est toutalement invariable : trides pin kilòs = Ternek-pent kilo.
L'accent (diacritique) aneuvien, en plus de localiser un accent tonique ailleurs que sur une première syllabe, permet de séparer la prononciation de deux voyelles qui, sinon, auraient formé un digramme long et accentué. Par exemple, il y a plusieurs versions de la traduction de "lycée" : parmi lesquelles : lycéa, qui est une variante régionale de l'"officiel" liséa, on a, respectiv'ment les prononciations /lɪ'seɐ/ ou /lə'seɐ/ vis à vis de /li'seɐ/. Mais y a aussi une autre version : lycea (sans diacritique) qui se prononce, par conséquent /lɪ'sɑː/. C'est également un diacritque qui est la conséquence d'une préservation d'une prononciation /muˈseum/ plutôt que /muˈsøːm/ pour muséum, plutôt que museum (orthographe psolate). _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 20 Sep 2018 - 13:13 | |
| Ça y est : j'l'ai trouvée (l' inter), et j'm'étais posé à peu près la même réflexion quand j'ai abordé le problème des adpositions aneuviennes. Y a des prépositions qui sont passées à la trappe, mais seulement pour certains sens, ceci grâce à la déclinaison. Bref, comme en uropi, certaines prépositions sont traduite lorsqu'on évoque un sens, et pas dans un autre, mais, beeen sûûr, ce ne sont pas forcément les mêmes : He vark in Tours = Da làpore Tours-ev = Il travaille à Tours. Une préposition en uropi, pas en aneuvien : celle-ci est remplacé par la flexion circonstancielle. He stopì laro = Da stoppa riydun = Il a cessé de rire. Ni dans l'une ni dans l'autre il n'y a de préposition. Seul le mode verbal change : à l'infinitif en uropi, au participe en aneuvien. Là, pareil : u poj vin id mol vod = ùt olyg viynen ea muls wadren = un peu de vin et beaucoup d’eau. Sauf que l'aneuvien met le nom au génitif, cas utilisé également de manière partitive. Comme en uropi, il n'y a pas d'article partitif spécifique ; cependant, on peut utiliser l'article défini dans le deuxième cas : Ka bev wadren = elle boit de l'eau Særvit àt wadren ni es = Sers-moi de l'eau. Toutefois : Or særvit àt wadres æt nadhysen ni es = Servez-moi l'eau de cette source°. Chez moi, "en" pour le lieu n'est pas traduit, et y aura : Er mir pùzer Spaneċ = Nous irons en Espagne Da làpore Spanetev = Il travaille en Espagne. Pas davantage que pour des compléments de noms, comme : ùt baar steelen = une barre en acier. mais le cas change : il est ici au génitif. De même que pour "à" : Da stude skoolev Chartres-ev = Il étudie à l'école à Chartres. mais Da stude in ù skoolev Chartres-en = Il étudie dans une école de Chartres. Par contre, "en" pour le temps et comme préposition de gérondif sont traduits : Ka tyψa æt sryfs halv hoψev pavàr* = Elle a tapé ce rapport en une demi-heure. las passun per Lothrev... = en passant par la Lorraine... Les deux langues utilisent une préposition pour l'attribution. Normal : il n'y a de datif ni dans l'une ni dans l'autre : Ce davì un jasikrèm a Katrina = Ka gèvna ùt àjs ni Kàtryns = Elle a donné une glace à Catherine. Nominatif en uropi, accusatif en aneuvien. Dernière petite précisions, pour la traduction de "de ... à" Limites purement temporelles : devèr mondaw yn vrjesdavs = de/du lundi à/au vendredi Limites locales : fran à stàtynev dyn es ad = de la gare à chez moi. Autres limites : Fran pent yn ok dake • adraṅdare = De cinq à huit hommes sont admissibles. gerev fran tern yn seg = de trois à six ans (d'âge). Ça donne quoi en uropi ? ° Mais on va pas s'mentir : særvit æt wadres (sers-moi cette eau) et særvit æt wadren (sers moi de cette eau) sont synonymes, c'est pas comme utilest æt bœtejs (sers-toi de cette bouteille).* Par contre, Ka tyψa pavàr halv hoψev aurait signifié "elle a tapé (au clavier) pendant une demi-heure"._________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 21 Sep 2018 - 12:52 | |
| La tarte aux prunes, c'est tord kœm prùnse, comme la dame à la licorne c'est qad kœm tỳrgiψ. Y a kœm avec l'accusatif, la différence, c'est qu'il n'y a pas d'articles. Ainsi, on a, par exemple : ka fàkta ù tordes kœm manzanse = Elle a fait une tarte aux pommes Ka fàkta ù tordes kœm àr manzaneve sed frukéan = elle a fait une tarte avec les pommes de son verger. (circonstanciel : au moyen des pommes...). À la différence de l'uropi, j'ai plusieurs verbes pour "entrer, sortir", pour plusieurs raisons : les sens intransitifs : inpùze, ingæn, infaar, ceux-ci me permettent d'éviter de mettre in devant le complément de lieu... et y m'en manque ! le sens transitif, avec inpòcte est un peu plus délicat à manipuler, puisque le COD et le complément de lieu sont côte à côte sans préposition* : Ar inpòctăr àt jàleskigs ea ùt làrdos àt lyftes = ils entrèrent le buffet et une chaise dans l'ascenseur. - Troubadour a écrit:
- Pour donner l'exemple du kotava, ce sont là des questions que je me pose en permanence, c'est une langue qui est vraiment très riche là-dessus et est extrêmement précise en la matière, notamment pour tous les rapports spatiaux (par exemple, "mo" qui signifie "sur, dessus" est restrictive à la notion de contact (s'il n'y a pas contact, c'est "vamo" = au-dessus de)
Là d'ssus (c'est l'cas d'le dire), j'ai une nuance entre én (sur) et itén (au dessus de), par contre, pour sub, c'est "sous", avec ou sans contact. Là, j'ai une lacune. iċúb signifie sans ambigüité "au dessous de", mais même à l'étage du dessous, pour enfoncer l'clou (de l'étagère). Pour avoir "sous, avec contact" (une mine sous la coque du cuirassé), je devrais inventer (merci Trouba) une préposition comme sob : une combinaison de sub (sous) avec ob (contre), avec le circonstanciel ou l'accusatif, selon qu'on le dispose ou qu'il s'y trouve déjà. Pour "de sous" et "de sur", j'me tâte encore, mais j'ai un début d'idée. * Pour uspòcte, c'est moins problématique : le complément de lieu étant au circonstanciel, l'équivalent de l'ablatif latin._________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Mer 17 Avr 2024 - 22:34, édité 1 fois | |
| | | Doj-pater
Messages : 4520 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 21 Sep 2018 - 16:27 | |
| Par contre, "en" pour le temps et comme préposition de gérondif sont traduits : Ka tyψa æt sryfs halv hoψev pavàr* = Elle a tapé ce rapport en une demi-heure. Ce tipì di rapòrt in un mij hor las passun per Lothrev... = en passant par la Lorraine... Vadan tra Lorenia (par, à travers)
Les deux langues utilisent une préposition pour l'attribution. Normal : il n'y a de datif ni dans l'une ni dans l'autre :
Ce davì un jasikrèm a Katrina = Ka gèvna ùt àjs ni Kàtryns = Elle a donné une glace à Catherine. Nominatif en uropi, accusatif en aneuvien. Petite correction: Ce davì u jasikrèm a Katerina
Dernière petite précisions, pour la traduction de "de ... à" en Uropi, toujours od… a
Limites purement temporelles : devèr mondaw yn vrjesdavs = de/du lundi à/au vendredi Od Lundia a Wendia, od Lundias a Wendias Limites locales : fràn à stàtynev dyn es ad = de la gare à chez moi. Od de stasia a mi dom Autres limites : Fràn pent yn ok dake • adraṅdare = De cinq à huit hommes sont admissibles. od pin a oc mane se inlasli gerev fran tern yn seg = de trois à six ans (d'âge). od tri as es jare (aldi) | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 21 Sep 2018 - 18:37 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Petite correction: Ce davì u jasikrèm a Katerina
Je ne savais pas comment traiter la glide uropienne. comme une voyelle ou comme une consonne. J'ai opté pour "face", manq'de bol ! c'était "pile". Pour la traduction de "Catherine", je ne savais pas pour le -E-. Donc, ça se prononcerait, en uropi, sur quat'syllab's : /ka.te.'ri.nɐ/ Les Aneuviens psolatophones seraient pas trop dépaysés avec l'uropi. Chez moi, àjs* rassemble les crèmes glacées (lactées, donc) ET les sorbets. Y a-t-il un nom uropi qui assemble jasikrèm° ET sorbet ( frutijàs), à la manière de àjs ? * La glace naturelle, les pains de glaces et les glaçons dont rassemblés sous le radical xhiyl.° Kralàjs, chez moi : de kràlem & àjs. Un sorbet, c'est wàjs, contraction de wadr et àjs. C'est la àjs la plus proche (y compris par la forme du mot) de wadr._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Dim 23 Sep 2018 - 21:30 | |
| Les sens de "aller" sans déplacement : convenir : siedo ("il vous sied bien" est l'origine, je suppose ?) en uropi ; kolve en aneuvien (déformation - ô combien ! - de " con venir"*). aller (santé) : ito je (cf le fil uropi) ere (le verbe être) en aneuvien : kóm ep or? = comment allez (êtes) vous ? kóm ep o? = comment tu va s ? Pour en revenir au déplacement : - Dopa a écrit:
- Kim it tu a Roma ? Avim, trenim, navim ?
Vu la deuxième partie de la question, j'aurais dit Kim far tu a Roma ?Si tu avais dit podim? kwalim? vagim? ito aurait tout-à-fait conv'nu : à cause de podim. * J'ai exploité ce verbe pour ce sens, à domphes, puisque "ils en conviennent" (ils sont d'accord, l'idée de l'un convient à l'autre et lycée d'Versailles) donne ar aṁb kulver°... ou ar kulver aṁbe (s'il y a plusieurs parties).° Kulve est le condensé de kœm (avec) et kolve : une imbrication bien aneuvienne. Je ne suis pas sûr qu'une telle fantaisie puisse... convenir à une LAI : raison pour laquelle j'ai créé une persolangue. Ce type d'imbrication est vraiment ce qu'on pourrait appeler du modélisme lexical... et ça m'amuse bien._________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Dim 16 Oct 2022 - 17:51, édité 1 fois | |
| | | Doj-pater
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 24 Sep 2018 - 11:38 | |
| Katerina, c'est le nom officiel, mais il y a plein de diminutifs: Katina, Kata… - Citation :
- Vu la deuxième partie de la question, j'aurais dit Kim far tu a Roma ?
Tu as raison, mais comme tu l'as si bien dit, on n'est pas obligé d'employer un verbe précis, donc ito marche (c'est le cas de le dire ) dans tous les cas. - Citation :
- Chez moi, àjs* rassemble les crèmes glacées (lactées, donc) ET les sorbets. Y a-t-il un nom uropi qui assemble jasikrèm° ET sorbet (frutijàs), à la manière de àjs ?
Jas est au confluent de 3 racines indo-européennes: 1) *yeg- = glace > (? pers yakh = glace), gaul iag (o)-, virl aig > gael oighear = glace, gal iâ = glace, vnor jaki = glaçon, 2) * h1eihx(s)- = glace > pers yakh = glace, al Eis, ang ice, neer ijs, sué is = glace, 3) *gel- = gel, froid > lat gelum = gel, glacies = glace > it ghiaccio, fr glace, suisse romand yasse, dauphinois lyassi… + fin, est jää , hong jég = glace) C'est la glace, mais pas celle qu'on mange, sauf en composition. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 24 Sep 2018 - 14:30 | |
| - Doj-pater a écrit:
- C'est la glace, mais pas celle qu'on mange, sauf en composition.
La glace qui sert à conserver (aussi bien sur les étals que dans les glacières), comme celle des glaciers et de la banquise se sit chez moi xhiyl, mot à-priori, tranchant comme un pic à glace. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Des canidés différents Mar 2 Oct 2018 - 9:31 | |
| L'uropi se distingue d'autres langues dans la mesure où, dans cette langue, vulp signifie "loup" (pris de l'indo-européen *wĺ̥kʷos, via wolf en néerlandais, allemand*, anglais et afrikaans). D'autres idéolangues ont certes aussi cette racine indo-européenne, mais sont passés par le latin WLPES, on citera notamment l'aneuvien°, le psolat et le sambahsa.
Le loup se dit lob en aneuvien lup en psolat wolf en sambahsa.
Le renard se dit vols en uropi.
Il s'agit, si on veut traduire de ces langues vers l'uropi, ou Lycée de Versailles, de ne pas s'emmêler les pattes (de canidé), cette fable.
*À la casse près, beeen sûûr ! °L'aneuvien a un autre terme, assez proche, si on réfléchit bien : gœpyl. Ce terme a encore cours en Alfazie et dans le sud de l'Æstmor. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 2 Oct 2018 - 12:21 | |
| Je pense que par un glissement sémantique, c'est aussi cette racine qui a donné le vulpe italien (renard) _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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