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 L'aneuvien, le psolat et l'uropi

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptySam 17 Aoû 2019 - 11:02

Le problème est en effet mathématique. Mais j'pense qu'avec quator, j'ai trouvé c'qui fallait : à la fois proche du latin QVATTVOR et pas trop éloigné de l'aneuvien quàt. Par contre, vis à vis de l'uropi (kwer), c'est un peu plus éloigné. l'uropi n'est pas trop éloigné  de son confrère espéranto kvar. Quar, donc, en psolat, c'est un carré (quel qu'il soit : une puissance ou un polygone), alors qu'en ido, eh ben, c'est... 4.

Tout ça m'incite à parler de la lettre Q que j'avais évoquée dans un autre fil. Cette lettre est complètement boycottée en espéranto (mais pas en ido), en uropi et en volapük, En psolat, on retrouve le rôle qu'elle a dans les langues romanes dont  l'interlingua. En aneuvien, on retrouve aussi ce rôle, avec un U comme dans quàt, mais depuis un bon bout de temps (quoi que ce ne fut pas le cas à l'origine), on retrouvele Q devant d'autres voyelles que le U. Il se prononce alors [q] (comme un [k] mais plus uvulaire, du fond de la gorge). Exemple : qibor (pardon), qob (tourniquet). On le retrouve également devant des consonnes, quasiment toujours la même : le B, pour le son ɸ. Sinon, le groupe QU peut, lui aussi se retrouver non devant une voyelle (qua : /'kwɐ/*) mais aussi devant une consonne, comme dans qud (/'kud/, homophone de kud), ou bien drorquna (ayant serré).



*Mais /dʁɔʁ'kuɐ/ pour drorqúa = aiest serré.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptySam 17 Aoû 2019 - 15:26

En romanais, on a respectivement quadro (carré) et quattre (quatre)

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptyMar 27 Aoû 2019 - 18:08

Donc, en uropi, pour "minet", y a katit (qui traduit également "chaton" : on tâchera de faire la part des choses) pour le félin. Pour le garçon élégant et qui cherche à plaire aux filles, j'ai pas encore l'uropî et le psolat, mais j'ai lœmydak pour l'aneuvien. Pour l'uropi, j'verrais bien gusibob*, ce qui, évidemment, donnerait gusiʒika* pour son équivalent féminin, ben entendu.

Et enfin, y aurait ernimineràl pour la minette... minérale. Bon, personnellement, j'aurais même vu erniràl, mais bon, là, c'est ma manie de la compression qui cause.

En attendant, le slovkneg n'était pas à jour ! J'en ai profité :

Minet : gatined pour le petit chat
lœmydak  pour le JH élégant.

Minette : gatinek, pour la petite chatte (félin)
lœmykad, traduit également "poupée" (2)
jànrud pour le minerai de fer.

Minou : gatin pour le petit chat
ògin, pour la vulve.


*En fait, à c'que m'a dit Dopa, vaut mieux remplacer gusi- par priji-.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptyMer 28 Aoû 2019 - 12:26

Doj-pater a écrit:
Définition de midinette (Larousse)

  • Familier et vieux. Jeune ouvrière parisienne de la couture et de la mode. -> sutiʒika (< suto = coudre) cf. fr. cousette
  • Familier. Jeune fille à la sentimentalité naïve. -> naìvi ʒika, naìvina

Définition de minet, minette
1. Jeune homme vêtu à la mode et d'aspect peu viril. Jacques Delahaie, lui, a (...) dessiné des ensembles-pantalons qui ne sont pas des costumes de «minet» (L'Express,12 déc. 1966, p.126, col. 3).
2. Jeune fille adoptant la dernière mode dans la manière de s'habiller et de se comporter.

->modubob, moduʒika, ou encore mieux: modupup, modupupa (qui correspond exactement à l'allemand: Modepuppe)
Dès qu'Idéolexique est réparé (car actuellement, il est en panne), je fais l'nécessaire. Personnellement, je ne peux pas, pour l'aneuvien, exploiter, pour "minet(-te)" la pratique uropie, la mode se dit morod. Morodkad et morodak désigneraient plutôt ceux qui font la mode, des professionnels de l'industrie vestimentaire. Sinon, on retrouve dans modupupa, non pas la mode (modu-), mais la poupée (pupa), un parallèle avec l'aneuvien lœmyt.

Pour l'aspect "pas très viril", j'ai deux noms qui ont une acception assez différente :
lœmydak, cf l'inter précédente. Pour le joli garçon qui plait aux filles°.
dylda, joli aussi, mais qui plait plutôt... aux hommes, pris de dylka (tendron, f.).
Différence essentielle entre ces deux noms : lœmydak est un nom de genre masculin, alors que dylda* est... neutre.


Sinon, pour en rev'nir à la midinette, mais pas forcément celle qui se contente d'un sandwich à midi, y aurait, chez moi, wytózkad : une oie blanche, bref, un calque.



°... ou tout du moins, qui tente de plaire... certaines d'entre elles préférant les grosses brutes, ce qui leur permet, ensuite, de chialer auprès des assocs féministes pour violences conjugales... eeehhh oui !
*Synonyme  approximatif de dylda : zhitœṅ, ce dernier pouvant être masculin ou neutre.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptyDim 1 Sep 2019 - 21:23

Un point commun encore plus indirect que le poulet entre l'aneuvien et l'uropi, c'est le homard ! il a des pinces (kleme en uropi) et on peut en manger dans certains restos (klemeve en aneuvien).

La pince a été traitée, ce qui m'a donné l'occasion de modifier l'étymo du verbe "pincer" (y avait une redondance cyclique, du style : "pince" = déverbal de "pincer" et "pincer" pris de "pince" avec "-er". Vous mordez d'ici l'hénaurmité ?

Y va falloir que j'trouve un nom psolat pour l'algèbre et ses dérivés. J'en ai d'jà parlé, mais j'ai toujours pas trouvé.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptyDim 1 Sep 2019 - 21:46

aljibran de algèbre et Khalil Gibran

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Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptyDim 1 Sep 2019 - 22:40

En fait, j'allais plutôt me rapprocher du latin médiéval (qui a été pompé à l'arabe*, en passant quand même). Le problème qui se pose à moi, c'est : est-ce que vais  passer par le son [g] (comme en espéranto, en uropi et en allemand) et adopter alcebre (ou approchant : alcebrá...) ou bien est-ce que je vais plutôt opter pour [ʒ], comme... l'aneuvien, le sambahsa et les langues romanes comme le français, l'italien et... l'interlingua), et prendre l'orthographe alž...

Pour le néerlandais°, j'ai des doutes, le G néerlandais m'a l'air truffé d'mystères.

Je suis actuellement dans une sacrée hésitation. Toutefois, le choix de l'aneuvien (l'inventeur du psolat est aneuvien) me ferait pencher pour le [ʒ].



*Le problème, c'est que le Wiktio est très discret quant à la prononciation arabe, latine itou°, c'est dommage ! ça m'aurait ben aidé. Le CNTRL ne m'a pas vraiment aidé non plus, avec sa notation étrange, qui ne donne aucune idée fiable pour la prononciation : al-ǧabr.
°Du reste, algebra est écrit ainsi dans pas pas mal de langues. Mais pour nombre d'entre elles, on s'perd en conjectures quant à la prononciation !

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptyDim 1 Sep 2019 - 23:20

̭ǧ = /dʒ/ en translittération de l'arabe utilisée par la CNRTL. Le latin médiéval (en tout cas sa version ecclésistique) se prononce comme l'italien, donc g = /dʒ/ devant e, i, cohérent avec la prononciation arabe.
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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptyDim 1 Sep 2019 - 23:39

Mardikhouran a écrit:
̭ǧ = /dʒ/ en translittération de l'arabe utilisée par la CNRTL. Le latin médiéval (en tout cas sa version ecclésistique) se prononce comme l'italien, donc g = /dʒ/ devant e, i, cohérent avec la prononciation arabe.
Merci du renseignement, il m'a été fort utile. À un moment, j'ai failli transformer le nom aneuvien en alżhaber (avec un point sur le Ż pour l'affriquée), mais j'me suis ravisé, je l'garde comme il est, et du coup, j'en fais la déduction croisée (depuis le latin ecclésiastique arabisant ET depuis l'aneuvien) et ça me donne... alžebrá.

Tant pis pour l'affriquée.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptySam 7 Sep 2019 - 18:00

Satùrn est dans l'orbite Idéolexique.

Y avait d'à, Saturn (sans diacritique), entre autre pour le psolat. Y a main'nant l'aneuvien et l'uropi. Je me suis inspiré de l'orthographe uropie pour distinguer la planète du dieu, mais pour la prononciation, c'est le français ([y]) qui a été mis à contribution. Saturn, en aneuvien, c'est l'(vieux) dieu, accentué sur le A (central : /'sɐtuʁn/). Satùrn (/sɐ'tyʁn/), c'est la planète. En uropi, c'est les deux (alors que cette même langue a distingué Wena (déesse) de Venus (planète)*). La prononciation uropi est (pour les deux) /sa'turn/, avec, par conséquent, l'accent à la fin, mais un U toujours postérieur.



*La nuance, chez moi, est moins marquante : respt : Vener vs Venér ; avant, c'était l'inverse, et puis j'ai mis un peu d'ordre dans tout ça et ai donné les diacritiques (quand y en a) aux planètes.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptyMar 10 Sep 2019 - 11:50

Pour l'aspirine, le psolat rejoint l'uropi° : j'voulais pas diluer ça dans un quadrisyllabique genre aspirinum ou aspiriná, surtout au nominatif singulier. Pour le quadrisyllabique, les autres cas & nombre suffisent amplement. Du coup, au nominatif et au génitif singulier, on retrouve la même chose. Par contre, au génitif pluriel (faut avoir un sacré mal de crâne pour s'en envoyer plusieurs !) psolat, on se r'trouve avec cinq syllabes, emprunt au latin (cinquième déclinaison, c'coup-ci) oblige : aspirinerum*.



°Il rejoint aussi le sambahsa.
*C'aurait quasiment rien changé avec aspiriná : aspirinérum. Juste la place de l'A.T. Et rien du tout avec aspirinum.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptyMer 18 Sep 2019 - 18:22

Doj-pater a écrit:
C'est la même chose avec nemaj = ne plus et ne maj = pas plus
I vol nemaj jedo = je ne veux plus manger
I vol jedo ne maj = je ne veux pas manger plus (ce qui, en l'occurrence revient au même)
Euh... oui et non. "Pas plus", c'est (ou ça peut être) pas davantage que la quantité proposée ou consommée... à un moment donné. Plus, ça peut être "plus du tout, plus jamais".

En aneuvien, pour "pas plus", on a nep mulser ou nep multer selon qu'on parle, par exemple, de purée ou de petits pois (calque de l'anglais no more, mais aussi de l'uropi ne maj).

Ar inzhe nep multer biynene qua't aṅviċ jàrev.  = Ils ne mangent pas plus de haricots que l'année dernière (ils n'en mangent pas davantage, mais ils en mangent quand même).

Devèr aṅviċ jàretev, ka inzh nepjó kàrnan nexabooven. = Depuis l'année dernière, elle ne mange plus de viande de veau (elle a totalement cessé d'en manger).

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Dernière édition par Anoev le Ven 18 Oct 2019 - 16:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptyMer 2 Oct 2019 - 15:22

Citation :
T'aurais du éditer la carte (avec quelque photoshop) et remplacer les noms géographiques anglais par des noms uropis.
Au fait, j'suppose que "Asie centrale", ça se dit centru Azia*, parce que ce centre-là est géographique, non ?


Chez moi°, y a ça :

Parisev, ùt saṅtren stàtyn (Châtelet-les Halles) ep, do numar hoxtàtyne ep.


*... et non central Azia, comme central komitad. Pour ça, on est proches, car j'ai saṅtren (pris du génitif de saṅtr) pour centru (pris du génitif de centra), et...  saṅtral pour... central.
°Comment on dirait en uropi ? centru stasia pour "Châtelet-les Halles" et central stasias pour les différentes têtes de lignes parisiennes ? un peu l'équivalent de hoxtàtyn, Hauptbanhof, hovedbanegård, main station ...

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptyJeu 17 Oct 2019 - 19:35

Doj-pater a écrit:
Mais c'est grâce à eux qu'on a ce mot magnifique de rhinocéros (littéralement "corne sur le nez"), en Uropi: nasikorn (cf al. Nashorn, nl neushoorn, sué noshörning, lit raganosis, rus носорог… )
En aneuvien, on a tyrhiyner, une belle imbrication de T, Y, et R, les  trois lettres qu'on trouve justement dans tyyr (animal sauvage, pris de l'allemand Tier), avec rhiyn, du grec, pour "nez", et tỳrg, à-priori, pour "corne". Le E est là, en plus, pour permettre la prononciation du mot.




On retrouve une analogie entre l'uropi et l'aneuvien, mais là, ce n'est pas par homonymie (merkad) ou par paronymie, mais par calque : il s'agit du gendre, à savoir l'époux de la fille... ou du fils.

C'est quand même un calque pas tout-à-fait coïncident, on va voir pourquoi.

En uropi, c'est maʒisòn, autrement dit le "fils" (son) du mari (maʒ)*.

En aneuvien, on a nupnèrdak, décomposable ainsi :
nùpad = mariage
nerap = enfant (fils ou fille)
dak = ♂.

Seul le psolat n'utilise pas cette décomposition, puisqu'il utilise le nom italien (genero) adapté à l'orthographe Jan Hus : ženero.


*Y a là quelque chose que je ne comprends guère, ou bien il y a eu une compression de maʒad : maʒadisòn (fils par mariage) ce qui serait plus compréhensible (c'est comme ça que j'm'y suis pris). Mais prendre une apocope comme élément d'un mot composé ou agglutiné peut des fois réserver quelques surprises, et pas seulement en uropi.

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MessageSujet: Merkad   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptySam 19 Oct 2019 - 21:38

Un mot que j'ai évoqué ici, mais seul'ment en coup de vent, c'est merkad, du castillan mercado, pour le marché, que ce soit le marché ambulant, le marché d'intérêt national ou le marché aux titres*.


Merkad est commun aux trois langues évoquées ici, du moins, au nominatif singulier. C'est un nom neutre dans les trois langues.

Toutefois les déclinaisons diffèrent même si on peut trouver çà et là, quelques convergences (graissées et colorées dans le tableau, pour un même cas et un même nombre).

UROSP
nmmerkadmerkade
gemerkadimerkadis
ANVSP
nmmerkadmerkade
acmerkażmerkaże
gemerkadenmerkadene
cimerkadevmerkadeve
PLTSP
nmmerkadmerkadi
acmerkadummerkadi
gemerkadimerkaderum
cimerkadomerkadis
Comme vous pouvez constater, les ressemblances ne sont pas nombreuses, mais elles existent. Y a même le circonstanciel psolat (ablatif latin) qui est homographe avec le génitif uropi, du moins, au pluriel. Mais bon, j'avais spécifié "pour un cas donné".

Pour la phonologie, pas beaucoup de précisions à donner. Chacune des langues suit les règles préconisées par son créateur... et ça donne

URO/ˈmɛɾkad/
ANV/ˈmɛχkɐd/
PLT/məχˈkad/

Bref : le A antérieur est commun au psolat et à l'uropi, le R uvulaire sourd est commun à l'aneuvien et au psolat et l'accent tonique en première place, commune à l'aneuvien et à l'uropi. Un bel équilibre, en somme.

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Dernière édition par Anoev le Mar 10 Aoû 2021 - 11:18, édité 1 fois
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MessageSujet: À l'ombre des sapins...   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptyMar 22 Oct 2019 - 20:41

Grâce à Bab, je sais qu'un sapin en uropi se dit aben. J'ai voulu savoir pourquoi, et le Wiktio m'a dit que le sapin, en latin, se disait ABIES -TIS. Bon v'là le plus gros morceau de fait. Me reste plus qu'à savoir d'où vient le -N final. Là, je sèche. J'espère que Sab pourra m'répondre, ou bien alors Dopa. Du coup, ça me donne le nom psolat (que beeen sûûr, j'avais pas) : abet.

Y a bien un aben aneuvien, mais çui-ci n'a rien à voir avec le sapin, puisqu'il s'agit du soir, et qui vient d'une troncature (ou plutôt une écorchure : seule la dernière lettre manque) de l'allemand Abend. Les nominatifs pluriels s'écrivent pareil, mais la prononciation est complètement différente. N'empèche que pour la déclinaison du nom uropi, j'ai une vache d'hésitation ! Pour le génitif, comme le E porte l'accent (dixit Bab), du coup, il ne saute pas, et ça donne abeni, si on suit la logique uropi ? Là, j'ai vraiment besoin d'aide.


Et l'sapin aneuvien ? Y a pas encore si longtemps d'ça, j'avais elatend, de ela-, associé (par une pure coïncidence, j'l'avoue !) à tænd (arbre). J'ai charcuté tout ça, et ça donne, tout simplement elà, pris du bulgare ела*. Et allez donc !



*Pas question de l'pomper au russe ель : ça ressemble trop à mon suffixe antonymique elj- !

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MessageSujet: Directeur   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptyMer 23 Oct 2019 - 11:54

Contrairement au mot précédent, direktor est intimement commun aux trois langues, même si celles-ci le traitent différemment. Ainsi, je n'ai pas encore pu savoir comment est traité l'adjectif en uropi. Entre le psolat et l'aneuvien, y a une différence : le nom est l'adjectif psolats se déclinent, seul le nom aneuvien se décline. Il y a un point commun entre le psolat et l'uropi : le féminin direktora. Y a, pour le psolat, une différence de déclinaison entre le masculin et le neutre, pas en uropi. L'aneuvien se détache des deux autres, avec direktorkad pour le féminin et direktordak pour le masculin. Dans cette langue, le nom direktor est grammaticalement toujours neutre. Seule la sémantique (voisinage d'un pronom personnel sexué : da ou ka) lui fait changer de genre.

Côté accentuation, c'est "chacun son camp", la première syllabe pour l'aneuvien, la médiane pour l'uropi et la dernière pour le psolat (au nominatif singulier pour ce dernier).

les roues directrices, une synthèse entre deux mots répartis sur trois langues :
ANV àr direktore role
PLT li direktori roti
URO (?) de direktori role.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptyDim 10 Nov 2019 - 13:59

Doj-pater a écrit:
Voici:

LIAMOAIMER

Zis 5 Indeuropan mode liamo. 5 Indeuropan rode sinan "liamo, guso, prijo… id sim pro.
K-S:
Là, par contre, il y a une disjonction totale entre l'uropi et mes deux langues (aussi bien le psolat que l'aneuvien). Deux verbes seulement (chaque) en aneuvien et en psolat :

klim (anv) & amar (plt) correspondent en gros à liamo (avoir un sentiment profond), on peut avoir éventuellement "vivre pour" (ep klim). Comme synonymes, y a kœrjen (anv) & kerider (plt).

klim nep (ne pas aimer) n'est pas un synonyme de "haïr, détester" : ça signifie seulement d'on ne brûle pas d'une passion dévorante, mais on peut apprécier toutefois. Un gros avantage sur la langue française, qui maintient l'ambigüité.


làjden (déformation aneuvienne de l'anglais to like) & amir (plt), eux, correspondent à guso (dans le sens de "apprécier (en bien)").

Là, par contre, on peut dire que làjden nep est  bien le quasi-synonyme de misen (pris du grec, pour "haïr"), et même que nep làjden l'est de ekben (à-priori, signifiant "détester"). Nep klim est inusité.


Comment tu t'en sors avec les termes négatifs ?


Sinon, pour le Kama-Sutra, on a, en aneuvien golàjdor* pour "faire l'amour", pris de
goox = sexe
làjden (cf ci d'ssus)
dor = faire.

Pour "elle aime les femmes" (homosexualité), on ne dit pas ka làjden każe, pas davantage ka klim każe, mais ka qudd każe°, traduction mot pour mot de ce dezìr ʒinas.


*On fera la différence entre ar golàjdore (ils font  l'amour... en général, ou bien chacun de leur côté, avec d'autres partenaires) et ar aṁb golàjdore (ils font l'amour ensemble). Ar golàjdore aṁbe, c'est une partouze.
°Pris de qud (désir sexuel, libido), pris lui-même pour Qupidoṅ

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptyLun 18 Nov 2019 - 13:36

En plus de celles proposées dans les langues naturelles, en voici què'ques autres.
uroanvplteo
i vokìeg ere lokùtce parlavmi parolis
i vokìeg lokùtăce parlarimi parolis
i sì
vokan
eg ere
lokùtun
ce esav
parland
mi estis
parolanta
i av vokeneg lokùtace parlarimi estas
parolinta
Pour le futur de l'indicatif et le conditionnel, voici c'que ça donne :
uroanvplteo
i ve vokoeg mir lokùtce parlaromi parolos
i ve avo vokeneg mir lokùtace parlaridmi estos parolita
i vokeve kjas lokùtce parlario
ce parlerio
ce parlevio
mi parolus
i avev vokene kjas lokutéace parleridmi estus
parolita
On peut remarquer que le psolat en met des tonnes au conditionnel présent : on sent bien là l'influence latine. Cette influence latine (emprunt du subjonctif) se retrouve dans une moindre mesure en aneuvien*. Introuvable évidemment en uropi (subjonctif inexistant) et en espéranto (subjonctif embryonnaire, "fondu" ave l'impératif dans un mode commun, faisant la part belle à la volonté et à l'injonction, à l'exclusion de l'éventualité ou de l'émotion.

À l'imparfait de l'indicatif et au présent du conditionnel, l'uropi, le psolat et l'espéranto gagnent en simplicité par rapport à l'aneuvien (un seul tenant). Mais celui-ci "se rattrape" aux temps dits perfectifs. notamment par rapport à l'uropi et à l'espéranto. Le psolat reste d'un seul tenant, mais y faut se rappeler les flexions, pas évidentes à prime abord.



*On le retrouve surtout au passé (quasiment toujours distinct de l'indicatif, toujours au pluriel), moindrement au présent, où certains verbes conjugués au singulier sont homonymes parfaits entre les deux modes).

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptyMar 19 Nov 2019 - 14:26

Doj-pater a écrit:
l'imparfait est la quasi exclusivité des L. romanes et du grec (+ le hindi, naturim)
La plupart des autres langues s'en passent très bien.
Citation :
T'as bien fait de dire "quasi-" : l'imparfait n'existe pas que dans les langues que tu viens de citer (romanes + grec + hindi) car le volapük l'a, lui aussi, adopté : äpükol = tu parlais.
Sans oublier, bien sûr, l'aneuvien, qui, pour les deux conjugaisons, a un point commun : la particule ere : seul le mode change. Pour le progressif, c'est un calque de l'anglais, en utilisant le participe* : ar ere aṅdun = they were walking = ils marchaient.

Par contre, pour l'imparfait itératif, la conjugaison est un poil différente : ar ere aṅde = they walked = ils marchaient.

Mais l'anglais they walked peut se traduire autrement, aussi bien en aneuvien qu'en français, par contre, il donne toujours la même chose en uropi :

they walked = lu vadì = ar aṅdăr = ils marchèrent ~ ils ont marché.


*Un calque, certes, mais pas un calque exact, sinon l'aneuvien aurait donné ar erer aṅdun, ce qui n'est pas le cas.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptyVen 22 Nov 2019 - 0:08

Doj-pater a écrit:
Les 9/10es des professions sont en -or (pas que les orfèvres … Laughing Laughing Laughing ):
panor = boulanger, pekor = patissier, miasor = boucher, bibor = libraire, frizor = coiffeur, dictor, direktor, sekretor… id sim pro.
Chez moi, ça va un peu partout. Pour -or, c'est plus la profession elle-même que son pratiquant, lequel se termine en général par -du.

Surtout que -or sert pas mal aussi comme suffixe adjectif. (d'agent) : on ne confondra pas misor (haineux) avec mison (odieux).

Tiens ça, par exemple :

Ka • profesor àt liséav Baudelaire-v = Elle est professeureau lycée Beaudelaire.
À profesorkad • kœṅzhev rikyp yn nov* = La professeure est en congé jusqu'au neuf.

Comment on dirait en uropi pour la première phrase ?

Ce se dictor be de licea Baudelaire ou ce se dictora... ?


Pour la deuxième, je suppose :
De dictora in apcìz tis nev.


Tu peux notifier les confirmations ou les démentis dans le fil Uropi 7.


*Nov ne se décline pas plus quand il s'agit d'une date que quand il s'agit d'un cardinal.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptyVen 22 Nov 2019 - 11:15

Citation :
Ce se dictor be de licea Baudelaire ou ce se dictora... ?
 
On peut dire les deux sans problème: l'Uropi a tendance à ne pas répéter inutilement les choses:
ici
Ce (suffit pour dire que c'est une femme) se dictor be Licea Baudelaire
De même qu'il est inutile de préciser le Lycée Baudelaire: Baudelaire suffit pour préciser qu'il ne s'agit pas du Lycée V. Hugo
L'Uropi est toujours partisan du moindre effort (une langue de feignants, oui !!!! Wink )

Cela dit, si une féministe parle (de celles qui insistent pour que l'on dise "auteure"… j'ai même entendu "autrice", ce qui est beaucoup plus logique puisque nous avons actrice et directrice… et en italien autrice…),
elle peut très bien dire:
Ce se dictora be Licea Baudelaire
J'aurais d'ailleurs moi-même tendance à dire dictora
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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptyVen 22 Nov 2019 - 12:51

Doj-pater a écrit:
J'aurais d'ailleurs moi-même tendance à dire dictora
Pas moi, comme t'as pu le constater ci d'ssus (ka • profesor).

Gat • ùt felid
àt gat à viċyndun • en nod todàrev
ka lener liséav.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptyVen 22 Nov 2019 - 22:43

Doj-pater a écrit:
Parìs, Bordòs, Mulìn… ne sont pas des pluriels.
Napoli n'est pas non plus en Italien, le pluriel de Napolo (comme panini est le pluriel de panino), mais la déformation du grec nea poli (ville nouvelle) Villeneuve, en somme, d'où l'Uropi Napòl (novi pol)

Finalement, il y a très peu de villes au pluriel:
Lucé, à côté de Chartres devient Luce (lumières) et le Grand-Lucé (Sarthe) > Gren Luce
Certaines villes Italiennes en -i, comme Forli > Forle, Asti > Aste, Rimini > Rimine

En Grèce, nous avons Delfe qui est un pluriel comme en grec Δελφοί
La plupart des noms des villes françaises ont une orthographe aneuvisée parce qu'elle s'écrivent rarement comme elles se prononcent (ou Lycée de Versailles), Y COMPRIS EN FRANÇAIS. Ainsi donc, en aneuvien, on a Bordoo, Marsæj, Ljœṅ, ainsi que quelques "écorchures" comme Tœrs (une porte, à l'accusatif), Ànsi, Laròchel, Klermœṅferaṅ... Ces orthographes sont donc déclinables sans artifice (tiret) : ka làpore Bordoov = elle travaille à Bordeaux.

Quant aux orthographes des villes d'un autre alphabet que le latin, elles sont systématiquement aneuvisées : Dælqboj, et quelques autres.


Peûûtit rappel : une orthographe non aneuvisée n'est déclinable que si on sépare le nom originel de la déclinaison (si  on tient malgré tout à le décliner, ce qui n'est pas obligatoire) d'un tiret. Un nom aneuvisé est toujours déclinable :

Da pùze dyn Lille, da pùze Lille-s ou (anv) da pùze Lilles.
Ka • kœṅzhev Wuppertal-ev ou (anv) Ka • kœṅzhev Wuppertalev
Ar Làjdenar Firenze, àr làjdenar Firenze-s ou (anv) ar làjdenar Firènc.

L'aneuvien : la langue des choix.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 11 EmptyDim 24 Nov 2019 - 17:15

Qu'est-ce que c'est que Dælqboj ?
J'ai pensé à Delfe mais c'est assez loin du grec: οι Δελφοί qui se prononce [ðelfi]


Dernière édition par Doj-pater le Lun 25 Nov 2019 - 14:48, édité 1 fois
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