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 L'aneuvien, le psolat et l'uropi

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MessageSujet: X et Q    L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyVen 8 Fév 2019 - 13:41

Doj-pater a écrit:
À quoi sert Q, si on a K ? A quoi sert X si on a KS ? L'Uropi traite ks, ts, ps en digrammes comme l'API.
Parce que, dans certaines langues, il y a une différence entre le [k] (vélaire) et le [q] (uvulaire : du fond d'la gorge). Pour des langues qui ne disposent pas du W (l'interlingua, par exemple), QU donne le phonème [kw], qu'on distinguera de [k]. Pour le X, c'est assez différent : certaines langues s'en servent, effectiv'ment pour [ks] et donc lui donner une graphie plus courte (c'est l'cas en aneuvien et en psolat). D'autres reprennent soit directement la transcription phonétique (la jota, [x] fricative vélaire non voisée, voire plus loin au font d'la gorge, [χ] fricative uvulaire non voisée, comme le R de "article" dont j'ai dû déjà te parler*).

J'essaie, autant que possible, de traiter chacune des lettres existantes de manière différente. Pour moi, le Q et le K sont des lettres différentes, même si ça peut arriver qu'on retrouve des homophones, comme qud (désur sexuel) et kud (coude)°. Sans la lettre Q, je n'aurais jamais pu traiter qob (tourniquet), qbob (peur), soqb, comme alternative à sof, mais dans une acception un peu différente : ùt geron soqbdak = un vieux sage ≠ ùt sof nexàvdu = un enfant sage. J'ai aussi àq (venant de AQVA) pour l'eau, vs àk (du supin ACTVM de AGO) pour "agir". Y a aussi disq (le disque, pour sa forme) vs disk (pour ce qu'il représente : signal, enregistrement, etc). et y en a d'autres. Chez moi, Q sans U ou sans B#, c'est [q], une uvulaire, [k] n'est qu'un pis-aller pour qui a des difficultés avec [q]. Avec U, c'est [k] (cf qud), mais y a une différence entre qua (qui) et -kua. Le premier, c'est [kwa], le deuxième, c'est [ku.a], en détachant le U du A (deux syllabes). Chez moi, toujours K+S = X (ex. accusatif des noms en -K comme dak) ; Q + S = QS (or suψet àqs = ôtez l'eau).

*C'est le X thub.
°Le K représentant l'angle formé par le coude, le Q représentant... les rondeurs de Cupidon, représentées par de nombreuses statues.
#Et Q avec B, eh ben, c'est [ɸ] ! Ben tiens !

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptySam 9 Fév 2019 - 12:20

Dopa a écrit:
En Uropi, puis-je, c'est moz i ? de mozo = pouvoir (être capable, avoir la permission) (d'origine slave: cf. cro, slo. on može, pl. on może = il peut)
Mojo (= ang. may), c'est être possible
Je moj liuvo di posmidià = il peut pleuvoir cet après-midi
I moj so posen = je peux être en retard (il est possible que je sois…).


J'ai eu tout faux. Le découpage est différent de celui de l'anglais et de l'aneuvien, je tâcherai de m'en souvenir.

Donc, pour récapituler, on aurait (à peu près, pour les traduques) :

être capableêtre permisêtre probable
ENGcanmay
ANVpòtenkàn
UROmozomojo
Les verbes mozo et mojo sont-ils défectifs ? Chez moi, pòten et kàn le sont, mais beaucoup moins qu'en anglais : ne leur manque que le mode impératif (pòtent, kànit), car on ne peut pas imposer une capacité ou une éventualité, on ne peux que la souhaiter, l'espérer (et là, c'est l'subjonctif qui s'y colle).

On fera la différence, chez moi, pour "il doit pleuvoir", entre :
a dev lizhen : c'est nécessaire, pour nos récoltes
a ep kàn lizhen : c'est certain ; une dépression de 890 hPa va couvrir la région dans l'après-midi.


L'anglais I can swim est traduit de de deux manières en aneuvien, comme en français :
e stĕ sjàde = i zav snivo = je sais nager (j'ai appris)
eg pòten sjàdes = i moz snivo* = je peux nager (je n'ai pas de crampe).

J'ai appris qu'en français de Belgique, "je sais = je peux". On se méfiera donc dans les traductions.



*Mais
i moz snivo tis de buje = eg pòten sjàde rikyp àr bojse = je peux nager jusqu'aux bouées (je suis capable d'aller jusque là-bas à la nage)
i moz snivo tis de buje = e kàn sjàde rikyp àr bojse = je peux nager jusqu'aux bouées (au delà, c'est interdit).

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Dernière édition par Anoev le Jeu 25 Avr 2024 - 23:06, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyMer 13 Fév 2019 - 23:13

Pour les salon et les expositions, les trois langues (la persolangue, la pseudo-LAI et la LAI réelle) ont fait le plein, en matière de lexèmes !

   



Salon (pièce)Salon (exposition)Exposition (lieu)Exposition (manifestation commerciale)Exposition (lumière)
ANVsalœṅexímtynalúgtyn
PLTsalonumeczimbadadluxad
UROsalònusstàlusstaladuspozad
L'uropi dispose même en prime d'un distinguo entre le lieu où on expose de l'exposition elle-même, distinguo dont les langues de l'Aneuf ne disposent pas. Par contre, l'aneuvien a un autre nom, non présent dans le tableau, paronyme de salœṅ, et qui exprime une manifestation culturelle (littéraire ou artistique) en vue chez les gens bien mais que ne dédaignent pas nombre de pique-assiettes. On retrouve aussi cette acception en psolat, mais comme elle est parfaitement homographe des noms français interlingua et sambahsa, je n'ai pas trouvé jugé utile de la mettre. Par contre, j'aimerais bien savoir si, en uropi, il y a un nom distinct de la pièce (salòn) ou bien de l'expo (usstàl) pour désigner une telle réunion. Pour ce dernier nom uropi, j'aurais aimé savoir pourquoi Dopa a préféré la juxtaposition (us+stal) à l'imbrication (ustàl) : la prononciation n'en aurait été que plus limpide. Dernier détail, où on retrouve le suffixe -ad, ispiré de l'uropi, ici non en aneuvien, mais dans deux noms psolats : adluxad & eczimbad, l'aneuvien, lui, ayant recours au calque de "-tion", mais adapté à la sauce... aneuvienne. Quant aux traductions "salon", on retrouve des "correspondances" trouvés déjà ailleurs, entre le œṅ (ou œṁ) utilisées en aneuvien et le on (ou -òn ou om), plus familiers sous nos lattitudes, utilisés en uropi, et dont la voyelle n'est pas nasalisée par le point de la consonne (pas de voyelle nasale en uropi, en psolat non plus, d'ailleurs).

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyVen 15 Fév 2019 - 13:04

En tout cas, y va ben falloir que j'traite "pub", et ça va pas être une mince affaire, même si, pour un des sens français, j'vais m'limiter au strict minimum (apocope de "publicité"). Pour le reste, ç'a des chance de r'sembler non à la forêt vierge, n'exagérons point, mais à quelque chose d'assez... baroque :

En français et en uropi, un pub, c'est un public bar (en anglais, j'viens d'écouvrir, c'est encore plus vague : public house), autrement dit, une maison ouverte à tous.

En psolat (intercalé entre les deux), c'est le pubis. Coincé entre le latin (ben oui : c'est le psolat) PVBIS et l'aneuvien pùb, lui-même proche du français pour l'antériorité du Ù.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyLun 18 Fév 2019 - 17:53

Doj-pater a écrit:
Il n'y a pas vraiment de nécessité d'avoir un terme "pubis" pour désigner une région du corps: nizivèns (bas-ventre) à mon sens suffit. Ou, à la rigueur, comme en allemand Schamgegend (lit. "région honteuse"), on peut avoir seksizona
Raison pour laquelle j'avais pas trop creusé la question et j'm'étais limité au latin que j'avais bien tronqué, parce que je voulais rester assez vague, car j'hésitais entre la partie osseuse et la partie de peau poilue (du moins à partir de la préadolescence), du coup, j'ai évité taq (os) et piyl (poil*).

Je savais pas que les Teutons étaient prudes à c'point ! Pourtant, des Vitrines Magiques, y en a pas qu'au Bénélux (en particulier Amsterdam), y en a aussi à Hambourg ! alors ça leur va bien d'dire ça comme ça. Sexizona peut aller (à condition de ne pas avoir de zona  de c'côté là, pa'c'qu'alors...), pour une raison que j'avais d'jà évoqué, vensiniz aurait, à mon avis du moins, mieux convenu que nizivèns, mais bon...

J'vais mettre le pavé à jour.




*Et p'is y en a aussi sous les bras !

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MessageSujet: Profesor   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyMar 19 Fév 2019 - 22:54

V'là un nom homographe pour nos trois langues, mais qui est traité différemment pour chacune d'elles, notamment pour le genre.


En Uropi, ce nom est, en principe, masculin, mais peut servir d'épicène s'il regroupe des professeurs de sexes différents, bref, un peu comme en français, avant que la lubie de l'écriture inclusive ne fasse écrire à certain·e·s : "professeur·e·s". Le pronom personnel singulier est he, le féminin du nom est profesora. Par ailleurs, le nom uropi désigne exclusivement le grade universitaire, sinon, y a dictora. La version uropie est la seule pour laquelle le premier O est également ouvert. L'accent tonique est sur le E.


En psolat, on pourrait croire, à première vue, que le régime du nom est le même, puisqu'on a profesor, profesora... sauf que, hors nominatif singulier, il y a une différence notable si on désigne spécifiquement un homme, ou bien une généralité ou quelqu'un dont on préfère ne pas désigner le sexe. Voici ces deux déclinaisons :

[th]professeur[/th][th]Singulier[/th][th]Pluriel [/th]
Nom.profesorprofesori
Acc.profesorumprofesori
Gén.profesoriprofesorrum
Circ.profesoreprofesoris
[th]professeur ♂[/th][th]Singulier[/th][th]Pluriel [/th]
Nom.profesorprofesoroı
Acc.profesoromprofesoros
Gén.profesoroıprofesororum
Circ.profesoruprofesorus
Certaines dictions sont un peu pesantes (profesororum), mais bon, la différence existe. Il est à noter que le masculin (tout comme le féminin, d'ailleurs) n'est à utiliser qu'en cas de réelle nécessité. Le pronom personnel (neutre) est il ; aux deux genres marqués, il est ilo & ila. Je vous laisse le soin d'attribuer celui convenant à profesora. L'accent tonique est sur la dernière syllabe.


Enfin, le nom aneuvien est, en principe neutre. Son pronom personnel est par conséquent a. Toutefois, on peut, pour éviter d'alourdir une phrase, garder profesor, sans -dak (♂) ni -kad (♀), et pourtant mettre au besoin, respectiv'ment da ou ka comme pronom personnel. C'est du reste, ce qu'on fera exclusivement s'il s'agit d'une personne titulaire d'un professorat. L'accent est sur le premier O, en principe fermé.


Ce type de différence s'applique également à doktor, pour les trois langues. C'est un peu différent pour "prince" ; d'ailleurs, en psolat, ce nom se dit prinsip.

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MessageSujet: Même    L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyVen 22 Fév 2019 - 11:52

De som raja sì za = Àt idem regkad ere dær = La même reine était là (elle n'avait pas été remplacée par une autre reine).
Oʒe de raja sì za = Anq àt regkad ere dær = Même la reine était là (La reine, y compris).
Àt regkad iψ ere dær = La reine même était là (La reine, en personne ; elle ne s'est pas fait représenter).


Y m'manque la traduc en uropi de la troisième version. J'cogite pour les traducs en psolat.


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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyLun 25 Fév 2019 - 12:36

Doj-pater a écrit:
aunque (esp) = bien que
хотя (rus) = bien que
παρόλο που (gr) = bien que

Le sens est plutôt une confirmation: indèt = en effet, effectivement:
I av du, indèt i kopì la jesta
En effet : "même que" est plutôt une confirmation qu'un démenti ou une opposition.




Dopa a écrit:
en ne se traduit pas en Uropi quand il exprime une quantité (sauf quantité indéterminée: ek, eke)
Kamole av tu ? = tu (en) as combien ?

I av du = j'(en) ai deux ?
Av tu ek pan ? = As-tu du pain ? I av ek = j'en ai
Comme chez moi, en somme...


Dopa a écrit:
y, en de lieu = za, od za (lit. = là, de là)

I it za = j'y vais; I ven od za = j'en viens
Là aussi : l'adverbe aneuvien ċyv* n'est rien d'autre, en somme que la flexion circonstancielle du pronom indéfini ċys, lequel a aussi un génitif ċyn.





Sinon, par ailleurs, y a obte en uropi pour "bien que, quoique" ; chez moi, c'est obtep, donc très proche. On est plus éloignés avec "quoi que" :
enikà en uropi
quahas en aneuvien.

*À ceci près que, ċyv étant un adverbe, on dira eg pùzun ċyv et non eg pùzun ċys pour "j'y vais", même si "y" représente une destination, comme dans cet exemple : àr profesore pùzer skols (les professeurs vont à l'école). Sinon, "j'y pense" se dit eg dœm ċyn.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyLun 25 Fév 2019 - 19:45

J'ai (partiellement) mis à jour "chevaucher". Comme tu peux voir, les interprétations ne manquent pas. Quel est, précisément, le champ sémantique de raito (pris de to ride, j'présume)*?

Pour "chevaucher la ligne blanche" ou bien "chevaucher une limite" (comme une peinture mal faite), tu m'as dit un verbe que je n'ai pas compris sur le coup. Peux-tu l'écrire (VERBA VOLANT SCRIPTA MANENT).




*Comme raito signifie aussi "monter", je présume que ça marche aussi pour une partenaire sexuelle. La limite sémantique de raito et celle de adhip (anv) est assez différente. Pour un cheval, raito signifie adhíp ; pour une moto ou une amante, raito traduirait adíp. Chez moi, le -íp de adhíp est "dématérialisé" : ce n'est plus du tout le cheval : il en vient, mais ça n'a plus rien à voir : ça va de la moto à la bordure, c'est un peu marœng pour "méduse" : ce n'est plus un champignon (fœng).





Pour ce qui est des diminutifs, l'aneuvien n'a pas grand chose, puisqu'il s'agit, notamment de -in*, qu'on retrouve notamment dans
kùvin = cuvette
grœpin = groupuscule
hœndin = toutou
et j'en passe.
On fera bien la distinction entre
Eg vedja ase kœm ed neràpkadins = Je les ai vus avec leur petite fille (familier, sinon on dirait, plus formellement : eg vedja ase kœm ed neràpkaż = je les ai vus avec leur fille, quel que soit l'âge de ladite fille).
Eg vedja ase kœm ed loejakaż = Je les ai vus avec leur petite-fille ; là pareil : loejakadin est plutôt familier.

Les noms en nexa- ne sont pas considérés comme diminutifs : ils évoquent un âge, c'est tout. Il en est de même pour baab-, zhùnjor, vaxèn-, matùr- etc.


*J'enfonce donc bien l'clou ! ce diminutif est d'origine italienne, et n'a donc rien du tout à voir avec le -in- espéranto (d'origine allemande, on est en droit de supposer : Doktorin, Keiserin).

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyMar 26 Fév 2019 - 21:02

Doj-pater a écrit:
Comment dire "fillette" ? Mädchen-chen, ça ne marche pas… on dira kleines Mädchen, de même qu'en anglais, on a little girl, alors qu'en espagnol niñita ou en italien ragazzina ne posent aucun problème
En Uropi, les deux sont possibles ! Very Happy
En aneuvien, c'est nexàvkad, en toute simplicité, puisqu'on a nexàv- pour "enfant". Qit nexàvkad est une fillette petite pour son âge. nexàvkadin est un diminutif purement informel, voire familier, qu'on lira pas (dans la diégèse aneuvienne ; pour la réalité, ça risque pas !) par exemple, dans un formulaire.

Pour se limiter à la gent féminine°, on aurait
FRUROANV
‹ 6 ansfilletteʒikitaifànkad
‹ 13 ansfilletteʒikitanexàvkad
12 à 20 ansadolescentedesaldena, ʒikazhùvenkad
0 à 20 ansfilleʒikazhùnjorkad
20 à ~26*ansjeune femmejun ʒinajœng vaxènkad
› 20 ansfemmeʒinavaxènkad
sauf erreur de ma part pour l'uropi, beeen sûûr.

Le terme kad est, à ma connaissance, à peu près intraduisible en l'état, tant en uropi qu'en français. On le traduira par "femme" ou "fille", ou bien ʒina ou ʒika selon le contexte :
Tiyn kade ere spiylun lœmyten = Deux fillettes jouaient à la poupée.
Ùt kad ere rikringev àt lorren = Une femme était au volant du camion.
Si ce n'est pas ça (femmes adultes jouant à la poupée ou fillette au volant du camion), on mettra les radicaux adéquats. C'est pas plus compliqué qu'ça.

Comment dirait-on "c'est une fille" (par exemple, une annonce claironnante dans une maternité) en uropi ?

En aneuvien, ça donne æt • ù kad!.


°On a le même tableau pour man/bob en uropi (n'est-ce pas ?) et pour dak en aneuvien pour les ♂.
*20 à ~70 ans, par galanterie. Razz (exclu en Aneuf)

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyJeu 28 Fév 2019 - 15:31

En Uropi, on peut rajouter:

Beb, beba = bébé
kid, kida = enfant
jun, juna = jeune
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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyJeu 28 Fév 2019 - 16:19

Doj-pater a écrit:
En Uropi, on peut rajouter:

Beb, beba = bébé
kid, kida = enfant
jun, juna = jeune

Kida serait l'exact synonyme de ʒikita, à moins que les uropiphones en profitent pour créer une distinction particulière (kida, par exemple, mais ce pourrait être l'autre) pour les filles ‹ 6 ans. Faut voir : pour les enfants (en général) de ‹ 6 ans, y a kidit. Pas facile à trouver un exact symétrique pour les garçons : sauf erreur de ma part, bobit vaut pour tous les garçons impubères. Itou pour beb. Beba est une fille ‹ 2 ans ; beb est un individu, quel que soit son sexe, ‹ 2 ans. Mais, pour les garçons ‹ 2 ans, on a pas de terme spécifique1. Comment traduire baabdak ? Itou pour jun (‹26 ans) ; moi, je le garderais pour l'adjectif, ou bien, comme nom sans genre particulier (juna).

on aurait

jun human = jœng, jœndu = jeune.
jun man = jœng vaxèndak = jeune homme (adulte)
jun ʒina = jœng vaxènkad = jeune femme.

Les termes jun bob & jun ʒika relevant, eux, du pléonasme, 'videmment.


À chacun ses paronymes : y a, en uropi, beb (bébé) & bob (garçon). Chez moi, y faut pas confondre zhùvendu = adolescent (13 ‹ Zvd ‹ 20) et zhùnjordu (0 ‹ Znd ‹ 20).




1 Chez moi, y a baabdu pour le terme général humain². Baabkad est ♀, baabdak est ♂.
2 Baab est un adjectif : e kogna kas baab = je l'ai connue bébé. Substantivé, c'est une apocope de baabzo (non sevré) : ær nexœnde • reen ùr baabe = ces chiots sont encore des bébés. Utilisé pour les humains seulement dans le registre familier : baab dora ed oerkins; baab auk loot dor slivins = bébé a fait son rototo ; bébé va faire dodo.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyLun 4 Mar 2019 - 11:42

Le problème, c'est un problème d'orthographe, dû à l'accentuation :

Doj-pater a écrit:
Posnivol = littéralement "dernière volonté"

Alors que, dans le Vordar :




testamentposnivòl (jur.) testamènt (relig.)Skrivo siu posnivòl = rédiger, faire son testament, inskrivo ekun su u posnivòl = coucher qqun sur un testament, de Veti Testamènt = l'ancien Testament, de Novi Testamènt = le noveau Testament
Lequel est l'bon ? Çui accentué sur la dernière syllabe ? sur l'avant-dernière ? ou bien les deux (variantes) ?


Remarque que, je ne critique pas (je ne m'appelle pas Silvano), je veux juste savoir. J'ai aussi chez moi, ce genre d'hésitation, par exemple, pour la crèche (maison des bébés), entre baabos et baboos. Où va se nicher la logique ? vers baboos (comme hipoos° = écurie) ou baabos (comme aabenos = abbaye) ?


°Pas confondre avec hippos, qui est l'accusatif de hippo (cheval).

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MessageSujet: Trois façons...   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyMer 6 Mar 2019 - 23:06

... d'ajouter un O à un nom uropi :


Le nom kronad pour "couronnement" :

La manière aneuvienne, qui allonge et ferme le O : kroonad : /ˈkχoːnɐd/
la manière psolat, prise de koronum, pris lui-même de corona (comme la bière mexicaine, oui, mais c'est pas forcément à ça que' j'pensais). Les O, en fin de syllabe ouverte, sont en principe fermés ([o]), mais ça n'a pas un caractère aussi absolu qu'en aneuvien, qui a un ['o:] long et accentué.
la manière espérantiste, pour laquelle, bien sûr, le O, placé à la fin, désigne un nom : kronado.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyJeu 7 Mar 2019 - 10:27

Doj-pater a écrit:
A quoi sert Q, si on a K ?
À faire des paronymes, voire des homophones qui ne seraient pas homonymes pour une question de sens, té ! pardi !

Chez moi, pour "qualité", y a une distinction entre kàlitet /'kalitət/ pour "caractéristique, rang social, profession etc." et quàlitet /kwalitət/ pour "vertu, bonne fabrication".

Pour l'autre, j'en ai d'jà causé.


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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyJeu 7 Mar 2019 - 12:28


Mauvaise blague:

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langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish

Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit)
Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyJeu 7 Mar 2019 - 12:53

Bien pensé, n'empêche, même si ce calembourne marche pas dans toutes les langues*.




*Pas en aneuvien, en tout cas, où le cul se dit deg ; à ne pas confondre avec dog = A16, autrement dit : 10.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyMar 19 Mar 2019 - 12:28

Tout sur l'Allemagne, en uropi et en aneuvien :
FRAUROANV
AllemagneDoskiaDyshlaṅd
AllemandDosk*dyshdu
allemanddoskidysh
*J'ai supposé, en lisant cette inter, que Dosk prenait une majuscule, ce qui n'est pas le cas de sa traduction aneuvienne, calque de l'anglais, où -du suffit pour la spécification (frenchwomen, englishman and so on), sauf qu'en anglais, ça marche pas pour tous les pays, on dirait ; en aneuvien, ça marche partout : ùt rocikad= u Rusa = une Russe = a russian woman/girl°.
°Si on veut vraiment enfoncer l'clou sur l'âge, on utilisera, comme en français, en uropi, et en anglais, l'adjectif :
ùt rocjen vaxènkad = u Rusi ʒina = une femme russe
ùt rocjen zhùnkad = u Rusi ʒika = une fille russe
ùt rocjen nexàvkad = u Rusi ʒikita = une fillette russe.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyLun 25 Mar 2019 - 17:02

Posmidià est vraiment un mot fait avec les mêmes éléments (mais non tronqués) que posíilav, puisqu'on a
pos = après (même mot)
mid = ili = milieu
dia = deav = jour.

Je m'suis rendu compte que midià (midi) était un mot-valise uropi, puisque la charnière est le D, commune à mid et à d. On ne confondra donc pas midià (le milieu du jour) avec mididia, qui n'est pas une imbrication, mais une articulation (le jour du milieu... de la semaine ; cf Mittwoch, mais ce n'est pas un calque, puisque le mot référencé reste dià. Ici, il perd son diacritique, à cause de l'articulation -I-).

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyMar 26 Mar 2019 - 17:18

On a aussi midia accentué sur le 1er i qui signifie le milieu (ambiant)
Par ex. De naturi midia = le milieu naturel
Ce ven od u naturi midia = elle vient d'un mileu ouvrier.
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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyMar 26 Mar 2019 - 19:52

J'aime bien les paronymes comme midià/midia, nivèl/nivel & galà/gala. L'aneuvien ne manque pas de ces paronymes, et le psolat non plus. C'est une application à quelque chose qui m'a hanté depuis que j'étais tout jeune : l'aneuvien est donc bien une persolangue.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyMar 9 Avr 2019 - 19:10

Doj-pater a écrit:
Qu'en pensez-vous ?
C'est plus que bien, et j'vais mettre ça à jour en tâchant de pas m'tromper !

Justement !

Y a anmuvli en uropi et elikígon en aneuvien.
Y a domiteri en uropi et bynòpon en aneuvien.


J'aime bien ces correspondances : elles tombent à pic.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyMer 17 Avr 2019 - 11:00

J'ai lu la  dernière page du Kanalblog, concernant les verbes uropis à postpositions (nommées "adverbes de mouvement"). Ce système est intéressant. Chez moi (du moins, en aneuvien, parce que  le psolat est plus inspiré des langues romanes), ce ne sont pas des postpositions, mais plutôt des préfixes collés en avant des verbes (avec, par conséquent, un diacritique sur le radical du verbe, si  celui-ci n'a pas de voyelle longue ou déjà un autre diacritique), et encore, pas toujours.

On a par exemple : inkòm, inpùze, infaar... pour "entrer". Toutefois, ces préfixes ne sont pas systématiques, on peut avoir, par exemple : da faară in àt vegtùψ pour "il entra dans le tunnel", qui rejoint des phrases uropies : he farì in de tunèl.

Le choix du verbe peut être déterminé par le mot qui suit, s'il est déclinable (nom) ou non (adverbe), comme par exemple :

Uskòmit ted sùtapev! = sors de ta cachette !
Komit ùs dær! = Sors de là !*

D'autres exemples existent, bien entendu ; il faut aussi se rappeler que les postposition sont utilisées abondamment dans des locutions figurées, comme dans : zhyirun quls ol = tourner autour du pot (tournant la mare autour).

Je suppose que les adverbes de mouvements servent de prépositions s'y a un complément derrière, comme on a dans de man vadì ap de banc, mais on a, chez moi, àt dak dem abtèlă à xesèdjev. On a aussi le très rembarrant a abtèlet ed vĕgev en! (éloigne-toi d'mon ch'min !).


Aut'chose, pour "revenir", j'ai un certain nombre de traductions, qui dépendent s'il y a mouvement ou non. Y a deux préfixes : bis- (plus d'une fois, pris du latin BIS pour "deux fois" : l'aneuvien généralise, plutôt que d'utiliser l'indéfini numbar = plusieurs") et ro- (pris lui aussi du latin RETRO, pour "en arrière". Le tout avec deux verbes :
kom (-a, -ía), pris à l'allemand et à l'anglais, pour un déplacement
lar (-a, -ía), à-priori, pour toute autre idée (ça revient au même ; faites revenir à la poêle ; laisse-moi réfléchir, ça va m'rev'nir ; eh ducon, ta gu... me r'vient pas !). Les équivalents uropis sont re- et ru-.

Du coup, on a là, des combinaisons assez variées. On a chacun des manques : je n'ai pas "il est revenu à lui", mais tu n'as pas le terme de cuisine. Comment dis-tu "ça revient au même" ? Pour "le prix de revient", j'ai latrèf, de lar (revenir) et tref ("prix", dans le sens de "tarif" : c'est d'là que j'l'ai pris).

À chaque langue ses processus grammaticaux.


*Peu utilisés en dehors des adverbes, en fait : les autres mots invariables sont des noms étrangers non aneuvisés, qui sont surtout des noms de personnes, qui ont peu de chances de servir de circonstants de lieu. Et encore, ceux-ci peuvent quand même être déclinés via un trait d'union.

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MessageSujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyDim 21 Avr 2019 - 10:05

La colonne a rassemblé les trois langues... au diacritique près.

Le psolat n'en a aucun : kolon (A.T. sur le dernier O)
l'uropi en a un sur la dernière voyelle, portant l'A.T.*
l'aneuvien en a un sur la première (l'A.T. était d'jà d'ssus : l'accent gauche forçant l'aperture du O malgré la syllabe ouverte : /'kɔ·lɔn/)*.

On a, en psolat, colon° (avec un C : [g]), mais il signifie "colon". En uropi, c'est kolonior.



*On s'méfiera quand même un peu : y a un verbe aneuvien qui s'écrit kolòn (/ko'lɔn/) et qui n'a absolument rien à voir : il signifie "coloniser". C'est vrai : les romain avaient colonisé la Grèce, et ils avaient imité leurs chapiteaux de colonnes : dorique, ionique, corinthien. Ben tiens !
°Sexualisable en colono & colona.

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MessageSujet: Pâques   L'aneuvien, le psolat et l'uropi - Page 9 EmptyDim 21 Avr 2019 - 13:41

En uropi, c'est Paska.

En aneuvien, c'est Pasquar (j'me suis pas foulé) ; en psolat, c'est Pasquáj. Les deux au pluriel (par contre, Pasquanéset pour l'Île de Pâques en Aneuvien).

La Pâque juive se dit Pesa.


Diégèse aneuvienne : Les journées sont extrêmement localisées en Aneuf On ne les célèbre ni en Pande, ni en Æstmor, et le lundi n'est férié qu'en Alfazie et au Roenyls. Pesa n'est célébré qu'au Roenyls, aux Santes et en Æstmor, et encore, uniquement par les communautés juives.

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