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| Aneuvien | |
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Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Mar 26 Nov 2013 - 11:36 | |
| Chez moi, il n'y a pas de règle stricte, vu que j'ai eu pas mal d'hésitations avant de nommer certains pays, d'autant plus que certains d'entre eux ont plus ou moins profondément changé de nom au cours de leur histoire : Égypte, Bénin, RD Congo, Thaïlande, Birmanie et j'en passe. Quel nom choisir alors ? Pour l'Égypte, j'ai carrément pris du français et je l'ai aneuvisé. J'aurais su le nom copte, c'est celui que j'aurais pris, plutôt que le nom latin ou le nom arabe (جمهوريّة مصر العربيّة : Gumhuriyyat Miṣr). On trouve quelques convergences (du moins, au niveau des radicaux) entre l'aneuvien et le méhien ; mais on trouve aussi des mots modifiés de manière très différente, à partir d'un radical commun, pourtant. Par exemple, parallèlement à Rùsen, rusènica/-e, j'ai bien rucjen, mais pour le pays, j'ai Rocjet ; irrégularité qui vient directement ... du russe (русский Россия). J'en ai quelques autres comme ça. Par contre, pour les gentilés des villes, si certains peuvent être un petit peu surprenants, ça n'a rien de commun avec ce qu'on peut trouver en français. J'aplanis quand même autant que possible, en faisant attention à ne pas tomber sur des homonymes pour des noms de villes clairement différents. Ainsi, pour Valencia (E) j'ai, en aneuvien : Valènçia pour la ville & valènçen pour le gentilé ( valenciano en... valencien) Pour Valence (26, F), j'ai Vàlaṅs pour la ville & vàlaṅten pour le gentilé (valentinois en français). Contrairement à ce qu'on pourrait s'attendre, on a des gentilés qui diffèrent du nom de la ville (aneuvisé) au génitif, là aussi pour des raisons de provenance, ainsi, y a Firèncen = de Florence firènten = florentin. ... mais pas toujours : Nàpolen = de Naples ou napolitain. Etc. etc. Pour les croyances et les doctrines politiques, c'est, là aussi de l'à-postériori modifié et mis à la sauce aneuvienne ; d'ailleurs, on en reconnaît la plupart. - Patrick Chevin a écrit:
- Papa = mi patre / Mama = mi matre... Sans accent sur la finale (comme en italien, je crois...), (...)
Le Pape, c'est le Pap(es) - Nemszev a écrit:
- Non, en italien:
- papà = papa - papa = pape
Même chose en catalan, espagnol et portugais (avec papai = papa, papa = pape). En aneuvien, on ferait plutôt une différence, comme en français : paapa = papa paap = pape. Ces deux noms sont masculins, malgré la non-terminaison en -dak. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 28 Nov 2013 - 9:32 | |
| - SATIGNAC a écrit:
- Mais toutes nos discussions ne nous ont pas permis d 'évoquer l'étymologie exacte du nom de "Corée", COREA latine , Korea in english, Corey/ corèo en méhien. qui n'est pas l'auto-appellation originelle du "pays du matin calme".
Pas plus qu'en aneuvien, ou on a d'une part Korjet, et d'autre part laṅd kalem neban : pas vraiment ressemblant non plus. En fait, Kalneblaṅd aurait bien pu convenir, mais sur le coup, je n'y avaisi pas pensé : Korjet me paraissait plus facile à retenir. | |
| | | SATIGNAC
Messages : 2121 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 28 Nov 2013 - 10:00 | |
| - Anoev a écrit:
- Chez moi, il n'y a pas de règle stricte, vu que j'ai eu pas mal d'hésitations avant de nommer certains pays, d'autant plus que certains d'entre eux ont plus ou moins profondément changé de nom au cours de leur histoire : Égypte, Bénin, RD Congo, Thaïlande, Birmanie et j'en passe. Quel nom choisir alors ? Pour l'Égypte, j'ai carrément pris du français et je l'ai aneuvisé. J'aurais su le nom copte, c'est celui que j'aurais pris, plutôt que le nom latin ou le nom arabe (جمهوريّة مصر العربيّة : Gumhuriyyat Miṣr). On trouve quelques convergences (du moins, au niveau des radicaux) entre l'aneuvien et le méhien ; mais on trouve aussi des mots modifiés de manière très différente, à partir d'un radical commun, pourtant. Par exemple, parallèlement à Rùsen, rusènica/-e, j'ai bien rucjen, mais pour le pays, j'ai Rocjet ; irrégularité qui vient directement ... du russe (русский Россия). J'en ai quelques autres comme ça. Par contre, pour les gentilés des villes, si certains peuvent être un petit peu surprenants, ça n'a rien de commun avec ce qu'on peut trouver en français. J'aplanis quand même autant que possible, en faisant attention à ne pas tomber sur des homonymes pour des noms de villes clairement différents.
Ainsi, pour Valencia (E) j'ai, en aneuvien : Valènçia pour la ville & valènçen pour le gentilé (valenciano en... valencien) Pour Valence (26, F), j'ai Vàlaṅs pour la ville & vàlaṅten pour le gentilé (valentinois en français).
Contrairement à ce qu'on pourrait s'attendre, on a des gentilés qui diffèrent du nom de la ville (aneuvisé) au génitif, là aussi pour des raisons de provenance, ainsi, y a Firèncen = de Florence firènten = florentin. ... mais pas toujours : Nàpolen = de Naples ou napolitain.
Etc. etc.
Pour les croyances et les doctrines politiques, c'est, là aussi de l'à-postériori modifié et mis à la sauce aneuvienne ; d'ailleurs, on en reconnaît la plupart.
- Patrick Chevin a écrit:
- Papa = mi patre / Mama = mi matre... Sans accent sur la finale (comme en italien, je crois...), (...)
Le Pape, c'est le Pap(es) - Nemszev a écrit:
- Non, en italien:
- papà = papa - papa = pape
Même chose en catalan, espagnol et portugais (avec papai = papa, papa = pape). En aneuvien, on ferait plutôt une différence, comme en français : paapa = papa paap = pape.
Ces deux noms sont masculins, malgré la non-terminaison en -dak. En vérité c'est un peu pareil pour mes spéculations méhiennes; je nomme les pays le plus souvent avant les habitants, et puis j'ai dû tenir compte des évolutions géopolitiques. Lorsque j'ai établi mon petit tableau ( que je pense retransmettre en partie ici) des pays ,provinces , noms d'habitants et qualificatifs de pays en europe, en 1986 je n'avais pas prévu que 3escoslovencia allait devenir Respuyca 3esca ou 3escìa (= 3escobœmia+ Moravia) & Slòvenscia séparées avec d'un côté les 3escas/-es ( Tchèques) et les Slovenscas/-es (Slovaques). Et que dire de la Jugoisclavia qui est divisée en Sloventia, Crovatia, Sreuvìa, Bosni-erçegovinia, Montenegro, Cosovia, Macedonia (isclàuvica) suite aux Jugoisclavas/-es on compte les Slovens, Crovatas/-es, Bosnianas/-es, Sreuvas/-es, Montenegroinas/-es, Cossovianas/-es, Macedoas/-òs isclàuvicas/-es.Quant à la Russie, le nom latin de Ruthenia et l' imposture de la Ruthénie subcarpathique ( des ukrainiens rattachés à la tchèco-slovaquie) m'ont inspiré Rusenia, ainsi que l'anglicisme " Russians" (cf la fameuse chanson pacifiste...) avec accentuation sur le "u" pour faire rùsen, puis rùsenas/-es | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 28 Nov 2013 - 11:43 | |
| Les bouleversements de la fin du XXe siècle, je les ai suivi assez assidument et les transformations en aneuvien (les anciens mots ont été conservés, uniquement à titre historique) ont suivi l'histoire. Cheskoslovensket → Chesket* ea Slovensket Jugoslenvet → Slovnet, Hrvatlaṅd, Bosnet, Syrpijet, Makedónet, Svarc̀èrreg° ea Kosovo Les républiques soviétiques (Çovjetene republike) existaient déjà avant d'être détachées (tout comme les républiques yougoslaves, d'ailleurs#), les noms (Stonet, Latvíset, Litvàset, Zhorzhet~, Kazaxtaṅ etc.) sont donc restés les mêmes.
Bien entendu, les noms des villes ont changé, on a vu donc Saṅ-Peterbœrg se changer en Petrograd en 1914 puis Leningrad en 1924 puis de nouveau Saṅ-Peterbœrg depuis 1991. En Saxe, la ville de Karl-Marx-Stadt (nom non aneuvisé, municipalité de RDA (Dysh Demokratig republik)) est redevenue Chemnitz (aneuvisable en Qemniċ) et en Moldavie, Kichinev (Kiçhinev) est redevenue Chisinau (Kiçhinau : seule la terminaison change si on choisit d'aneuviser le nom).
*Main'nant : Ċhesket, avec la récente réforme du C °Traduction en mot à mot du nom du pays dans sa langue : Црна Гора, autrement dit : montagne noire : svàrt zerreg, puis compacté. #Sauf le Kosovo, qui était une région autonome serbe. ~Zhorzhet est simultanément de la république caucasienne de Géorgie, de l'État homonyme des États-unis d'Amérique... et du prénom "Georgette". | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 28 Nov 2013 - 13:48 | |
| - SATIGNAC a écrit:
- En vérité c'est un peu pareil pour mes spéculations méhiennes; je nomme les pays le plus souvent avant les habitants, et puis j'ai dû tenir compte des évolutions géopolitiques.
Réponse sur le fil dédié. |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 28 Nov 2013 - 20:56 | |
| - Ziecken a écrit:
- gizsai li bu ne.
A geven ùt eratàċentaċ sekùrynteten ni orse = Il vous donne une illusion de sécurité. Cette blague m'a donné l'occasion d'un nouveau mot aneuvien : eratàċentat : illusion abstraite. Compactage de eratvèdyn = illusion (visuelle) et menàċentat = sentiment. Merci Ziecken. Faudra qu'j'y pense au moment de mettre "illusion" dans l'idéolexique. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: De travers & -ex Jeu 12 Déc 2013 - 13:05 | |
| Suite à une proposition de mot (tout-à-fait à propos et légitime), je me suis trouvé coincé. La raison en est que j'ai un mot comme traṅd qui se retrouve sur deux applications possibles, voisines certes, mais cependant différentes. Je vais donc être contraint à une (petite) transformation. Pas sur aṅd (marcher) qui vient directement du castillan andar, encore que j'aurais très bien pu supprimer la nasalisation ( and) ; mais je suis trop habitué à aṅd. La transformation va donc être appliquée à l'autre mot, et de traṅd, je vais passer à traṅt, ce qui tombe assez bien, puisque je me suis rendu compte qu'y me manquait le mot "oblique". Toutefois, traṅt (celui qui remplace l'ancien traṅd) donne aussi une idée de perpendicularité. Du coup, j'ai deux mots qui deviennent disponibles : traṅd : marcher de travers (comme les crabes), faire des pas de côté. dotraṅd : boiter (marcher avec un travers, un défaut). Me reste plus qu'à trouver pour "oblique". Plus tard...Encore une modif, mais sur tout autre chose. Hier j'étais à la piscine, et j'me suis rendu compte que quelque chose n'allait pas dans certains de mes suffixes numéraux. Notamment -ex. En effet, on risque de confondre à la diction tinex seg (2*6) avec tinek-seg (26). Bon, évidemment, on peut toujours s'en tirer en mettant tiyn fæte seg, mais, su'l'coup, ça valait pas vraiment la peine de créer un suffixe pour ça. Et c'est comme ça que j'me suis dit que ce serait pas si mal d'utiliser le F de fæt (fois) pour créer le suffixe remplaçant : -ef : tinef seg. Maintenant, j'en ai un autre, qui va être plus difficile à remplacer, voire impossible), c'est -ax ( ùt segax = 1/6). Celui-ci est bien ancré dans la numération aneuvienne, pourtant, il risque une ambiguïté avec -ak qui représente le quatuor (base 4) et avec -ag, qui représente la "seizaine" (hexadécimal). Cependant, on peut faire deux remarques :
- ce genre d'ambigüité ne peut se rencontrer que lorsque le chiffre qui suit est seg (6). Ça aucune chance de survenir en base 4 (peu courante, de toute manière).
- en base 16, le suffixe des "unité supérieures" étant -ag, on peut toujours , comme la règle le prévoit, forcer la prononciation du S en [z].
De toute manière on aura beaucoup moins de "chances" de trouver pentax seg sans rien devant ( ùt pentax seg = 1/5 de 6). Donc, contrairement à -ex, -ax ne changera pas. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Ven 13 Déc 2013 - 16:37 | |
| - Nemszev a écrit:
- Pour le futur, on utilise soit la forme au présent (et le contexte donne le sens de futur), soit l'auxiliaire "skule", qui donne une idée de destin déterminé ou d'obligation.
L'aneuvien est assez proche, avec la particule mir, devant un verbe à l'indicatif, au subjonctif ou bien à l'impératif. Seule différence, on n'utilise pas, en aneuvien, un verbe au présent pour désigner un futur immédiat, mais la particule dhep. Auk désigne également un futur proche, pouvant être mis à la place de mir, si c'est l'énoncé d'une volonté et non comme celui d'un fait présenté comme inéluctable. A mir lysh = il va pleuvoir Eg mir retrokòm = je reviendrai Eg auk retrokòm = je vais revenir. | |
| | | SATIGNAC
Messages : 2121 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Là où on reparle des "futurs" simples et pas simples ! Ven 13 Déc 2013 - 23:48 | |
| - Anoev a écrit:
- Nemszev a écrit:
- Pour le futur, on utilise soit la forme au présent (et le contexte donne le sens de futur), soit l'auxiliaire "skule", qui donne une idée de destin déterminé ou d'obligation.
L'aneuvien est assez proche, avec la particule mir, devant un verbe à l'indicatif, au subjonctif ou bien à l'impératif. Seule différence, on n'utilise pas, en aneuvien, un verbe au présent pour désigner un futur immédiat, mais la particule dhep.
Auk désigne également un futur proche, pouvant être mis à la place de mir, si c'est l'énoncé d'une volonté et non comme celui d'un fait présenté comme inéluctable.
A mir lysh = il va pleuvoir Eg mir retrokòm = je reviendrai Eg auk retrokòm = je vais revenir. En méhien, on exprime ces nuances de futurs proches ou volitifs, par des périphrases spécifiques, le futur de l'indicatif dit "simple" qui est volitif, ou les temps composés avec le modificateur "pos" ( dits "possifs") qui expriment l'aspect infectif potentiel. Er pluvia cwiera: la pluie est prête à tomber, il va pleuvoir. Coyal pluvia: "volerà plàver" , il pleuvra comme il faut, comme il est prévu. Nosteyài: je reviendrai ( volonté de revenir) , pos Nosteï: il se peut que je revienne incessamment. Sï moç nosteyiere, Sï ad nosteyõ, Adsï nosteyobi : je vais revenir, je suis "pour" revenir; | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Sam 14 Déc 2013 - 1:16 | |
| Je suppose alors que tu distingues les deux principaux sens du verbe "devoir" :
- être obligé de*
- avoir de très grandes présomptions pour.
Personnellement, ces deux sens sont traduits par un verbe ( dev) et une locution verbale ( ep kàn). Da ep kàn ere lóm in strægnev æt hoψev = il doit déjà être dans le train à cette heure. - Der industrielle Mensch a écrit:
- ... mais je serais curieux de voir ce verbe conjugué dans différents dialectes locaux qui en auraient davantage l'utilité
je me demande ce que cela donne en parlanjhe
Ben voilà : en parlanjhe, ça doit donner tiri (de tiràe) qui devient un verbe du premier groupe, du coup
"Faire" donne fesi Et en aneuvien, j'ai tràkta pour le passé, donc tràktă pour le prétérit. On ne confondra pas avec le presque homonyme trak (-ta, -a, à la position du A près, antérieur pour tràk, central pour trak) qui signifie "tracter", et puis on a, assez proches trag (-a, -éa) = tirer et tràg (-a, -ía) = trahir. Dans ces deux paires de verbes, on fera donc attention au A. Si on veux vraiment faire la distinction, on peut toujours "forcer" l'antériorité du À du [a] vers le [æ] et postérioriser le A central [ɐ] vers le [ɑ]. * Pris dans son sens le plus strict : ainsi, dev nep pùze signifie "ne pas être obligé de partir". Si on veut traduire "je ne dois pas partir", on doit passer par "je dois ne pas partir" et on traduit eg dev pùze nep. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 26 Déc 2013 - 17:39 | |
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Sam 4 Jan 2014 - 13:13 | |
| - Doj-pater a écrit:
- he dezì ne = il n'a pas dit.
he dezì te ne, te aj = il a dit non, il a dit oui; on dira aussi: He dezì "ne", "aj": le "ne" et le "aj" sont alors accentués (après une courte pause) à l'oral Construction identique en aneuvien. Traductions respectives : Da dikta nep ; Da dikta tep nep, da dika tep jo ; Da dikta «nep», «jo». - Doj-pater a écrit:
- Prim i vol vuco vo tale U Felic Novi Jar
Le problème de confusion possible entre oeuf et mouton provient des racines indo-européennes elles-mêmes: *owis pour mouton et *ōwyom pour oeuf; il était fatal qu'avec l'usure des désinences due à l'évolution une confusion apparaisse.
En Uropi œuf est ov - évolution naturelle de *ōwyom, mais la même évolution aurait donné "ov" pour mouton; nous avons donc fabriqué ovin (cf fr. "ovin"). Les formes de *owis qui sont parvenues jusqu'à nous, comme le nom de la brebis sont + étoffées: skr avikā, Vsl ovĭca, Brus aviečka, esp oveja, alors que le nom de l'oeuf s'est plutôt raccourci: fr oeuf, gaélique ubh [uv], breton vi, néer ei… Les mots sont encore plus proches chez moi, où ov = mouton óv = œuf. Je me demande, d'ailleurs, si la proximité des racines ne serait pas à l'origine de l'expression "tondre un œuf" (qui est l'expression d'une véritable avarice) ; ce qui, en aneuvien, done : Da kjas tœṅse ùt óvs ! = Il tondrait un œuf. | |
| | | SATIGNAC
Messages : 2121 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Le conflit des "devoir "-s encore !! Dim 5 Jan 2014 - 0:28 | |
| - Anoev a écrit:
- Je suppose alors que tu distingues les deux principaux sens du verbe "devoir" :
- être obligé de*
- avoir de très grandes présomptions pour.
Personnellement, ces deux sens sont traduits par un verbe (dev) et une locution verbale (ep kàn).
Da ep kàn ere lóm in strægnev æt hoψev = il doit déjà être dans le train à cette heure.
- Der industrielle Mensch a écrit:
- ... mais je serais curieux de voir ce verbe conjugué dans différents dialectes locaux qui en auraient davantage l'utilité
je me demande ce que cela donne en parlanjhe
Ben voilà : en parlanjhe, ça doit donner tiri (de tiràe) qui devient un verbe du premier groupe, du coup
"Faire" donne fesi Et en aneuvien, j'ai tràkta pour le passé, donc tràktă pour le prétérit. On ne confondra pas avec le presque homonyme trak (-ta, -a, à la position du A près, antérieur pour tràk, central pour trak) qui signifie "tracter", et puis on a, assez proches trag (-a, -éa) = tirer et tràg (-a, -ía) = trahir. Dans ces deux paires de verbes, on fera donc attention au A. Si on veux vraiment faire la distinction, on peut toujours "forcer" l'antériorité du À du [a] vers le [æ] et postérioriser le A central [ɐ] vers le [ɑ].
*Pris dans son sens le plus strict : ainsi, dev nep pùze signifie "ne pas être obligé de partir". Si on veut traduire "je ne dois pas partir", on doit passer par "je dois ne pas partir" et on traduit eg dev pùze nep. Reprenons brièvement avant de se coucher: Pos Parošal dicras ! Il a toute possibilité de partir demain (par ce qu'il le veut): il doit partir demain. Devr of parošo dicras ! Il a intérêt (ou le devoir ) de partir demain : il doit partir demain ( par obligation)
Je rappelle ici l'importance, pour des usages différents, du modificateur verbal possif qui traduit un verbe auxiliaire modal, et de l'unipersonnel d'autre part, dont j'avais parlé en détail dans un précédent "post" . | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Dim 5 Jan 2014 - 21:46 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Ce n'est pas lui qui a parlé ce soir
Là, je viens de m'rendre compte que (jusque là ?), l'aneuvien a une sérieuse lacune à combler, à moins que je m'en tire par un idiotisme du genre "lui-même n'a pas parlé ce soir". Effectivement, quand il s'agit d'un complément, tout marche à merveille : nep das eg vedja vyabnev = ce n'est pas lui que j'ai vu ce soir nep vyabnev eg vedja das = ce n'est pas ce soir que je l'ai vu nep vyabnev da lokùta = ce n'est pas ce soir qu'il a parlé. Mais avec nep da lokùta vyabnev, on se retrouve avec une phrase interrogative fautive (y manque le point d'interrogation) : nep da lokùta vyabnev = n'a-t-il pas parlé ce soir ? Et surtout, l'interrogation porte sur le verbe, pas sur le sujet ! En fait, pour pallier le problème, y reste plus qu'à utiliser ce que j'j'fais avec la tournure affirmative emphatique sur le sujet : daniψ nep lokùta vyabnev. Mise à jour prochaine chez Idéopédia. Avec votre compréhension. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 9 Jan 2014 - 10:17 | |
| - Patrick Chevin a écrit:
LRS:
Mi no di = je ne dis pas Mi di no = je dis non Mi no di no = je ne dis pas non No mi di no = Ce n'est pas moi qui dit non
Mi no vide can = je ne vois pas de chien Mi no vide ne un can = je ne vois aucun chien Mi vide no un can ma un cat = je ne vois pas un chien mais un chat En aneuvien, on aurait, certes, une confusion entre les deux premiers : eg dik nep = je ne dis pas eg dik «nep» = je dis non eg dik nep «nep» = je ne dis pas non egiψ nep dik «nep» = Ce n'est pas moi qui dis non eg nep dik «nep»= je ne dis (certainement) pas non egiψ dik nep «nep» = C'est moi qui ne dis pas non. Mais pour éviter une confusion entre les deux premiers, on peut toujours dire, pour le premier : eg dik nep æċ (je ne dis pas ça) voire simplement eg dik nep tep (je ne dis pas (que)). La construction 4 pourrait paraître discutable, dans la mesure où elle ressemble à une négation emphatique (5), mais dans la mesure où en français, on a la formule « ce n'est pas moi qui...», on a, la aussi, une certaine insistance ; en fait, les deux constructions se rejoignent : la 4 sur le sujet (avec iψ), la 5 sur le verbe. eg vedj nep hœndes = je ne vois pas de chien eg vedj næq hœndes = je ne vois aucun chien eg vedj nep ùt hœndes do ùt gaċ = je ne vois pas un chien mais un chat. Ici, aucun (justement) problème, on a bien les cas différenciés soit par un terme négatif différent ( næq), soit par l'ajout d'un article ( ùt). La phrase "il n'y a aucun homme dans cette salle" peut se traduire en aneuvien de plusieurs manières, toutes semblables (même construction). Cependant, on a : næq du ep in æt salev, c'est l'équivalent de nepdu ep in æt salev (il n'y a personne dans cette salle). næq dak ep in æt salev = aucun homme (ou garçon) n'est dans cette salle (il n'y a que des femmes et/ou des filles). næq vaxèndak ep in æt salev = aucun homme n'est dans cette salle (il n'y a que des femmes, des enfants et des adolescents). D'autres exemples existent, mais ils ne seraient pas la traduction exacte de la phrase proposée, comme par exemple : næq vaxèndu ep in æt salev = il n'y a aucun adulte dans cette salle. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 9 Jan 2014 - 17:30 | |
| - od² a écrit:
- Anoev a écrit:
- eg dik nep = je ne dis pas
eg dik «nep» = je dis non eg vedj nep hœndes = je ne vois pas de chien eg vedj næq hœndes = je ne vois aucun chien je ne vois pas trop le sens de ces 2 couples de phrases ? Je ne dis pas n'a pas de sens sans préciser quoi (sauf à vouloir dire je ne dis pas non (et il n'y a pas lieu de transporter ce gallicisme)). La différence entre pas de chien et aucun chien est du même ordre (sauf à utiliser un partitif pour signifier qu'on en mange par exemple...). C'était uniquement pour reprendre les phrases proposées par Patrick. Je suis assez d'accord avec toi : "j'dis pas" sans rien derrière ne se rencontre pas trop, mais un peu quand même : « Deux-cents, deux-cent-vingt, j'dis pas, mais sept cent, ça fait quand même un peu beaucoup, non ? » Pour les chiens, la deuxième peut être perçue comme une emphase de la première. Pour le partitif, on aurait plutôt eg inzh nep hœnden (je ne mange pas de chien). | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 9 Jan 2014 - 19:59 | |
| - Anoev a écrit:
- « Deux-cents, deux-cent-vingt, j'dis pas, mais sept cent, ça fait quand même un peu beaucoup, non ? »
- od² a écrit:
- dans ce cas on veut bien dire je ne dis pas non => eg dik nep nep (?)
En fait, il y a une différence entre « j'dis pas » et « j'dis pas « non »». Je premier signifie à peu près : « c'est à peu près admissible », le deuxième signifie « je ne le nie pas ». Ce qui est, somme toute, assez différent. Mais bon, d'accord, j'reconnais, il est souhaitable de remplacer « j'dis pas » sans rien derrière par quelque chosse dans l'genre « ça passe ». On est bien d'accord. Quand je dis Eg dik nep tep ar erer dær ça signifie clairement "je ne dis pas qu'ils étaient là". Si j'avais voulu dire : "je dis : « non ; ils étaient là », on aura : eg dik «nep ; ar erer dær» et tep passe à la trappe. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 20 Jan 2014 - 15:36 | |
| J'ai parcouru un peu les textes sur ta langue, et j'aime beaucoup la prononciation. Je vois souvent dans les mots une racine anglo-saxonne, ou germanique. Tu trouves comment les mots ? |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 20 Jan 2014 - 19:56 | |
| - Voekoevaka a écrit:
- Tu trouves comment les mots ?
Il n'y a aucune règle particulière, aussi bien pour les mots à-postériori que pour les mots à-priori. Pour les mots à-postériori, je peux les diviser en trois catégories de langues : -les langues que j'ai plus ou moins bien étudiées et que je comprends plus ou moins bien, suite à mes fréquentations scolaires, parascolaires ou touristiques (anglais, allemand, espagnol, italien, latin, russe) : fœnt, hœnd, gat, dœmet, men...-celles que je ne connais pas du tout, mais pour lesquelles j'ai ramassé (Google, entre autres) des mots qui me plaisaient pour leur concision, me permettant d'en faire des radicaux faciles à retenir (grec (les deux époques confondues), hongrois, tchèque...) : rendes, răj, hippo...-des constructions et des radicaux issus d'autres idéolangues. sans oublier quelques noms propres (personnalités, notamment) : gaṁbet, lugóçh, lwisæz, zhùlnatPour les à-priori, c'est très diversifié et on trouve aussi bien du non-motivé (écriture automatique) : pùze, syrop, jadque du motivé (anacycliques, ambigrammes directs & indirects) : lililil, qob, goox, kad etc. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Mer 29 Jan 2014 - 11:33 | |
| - Mardikhouran a écrit:
- Cela dit, une telle lettre a une utilité en aneuvien au même titre que le < x>, étant donné la grande fréquence de finales dues à la déclinaison (accusatif).
C'est vrai, j'vois qu'tu connais bien l'aneuvien. Le Ċ (pour les mots en T) et le Ż (pour les mots en D) ont aussi ce rôle ; mais là, il s'agit bien d'affriquées. Si je devais étendre les affriquées, j'y mettrais un point, comme pour les nasales (vu le type de lettres, on ne les confondrait pas), comme par exemple Ṗ pour [p͡ɸ] ou [p͡f], Ḃ pour [b͡β] ou [b͡β] mais ce n'est pas à l'ordre du jour : j'ai déjà assez de phonèmes comme ça. | |
| | | Mardikhouran
Messages : 4315 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Elsàss
| Sujet: Re: Aneuvien Mer 29 Jan 2014 - 13:28 | |
| - Anoev a écrit:
C'est vrai, j'vois qu'tu connais bien l'aneuvien. Je n'ai aucun mérite. Je suis sûr que tous les membres réguliers de l'Atelier ont acquis au fil du temps par osmose une certaine connaissance de la structure de l'aneuvien. Vraiment, c'est encore plus efficace qu'un séjour linguistique en Aneuf . | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Un p'tit verre ? Jeu 6 Fév 2014 - 17:42 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Une langue "oecuménique" qui mêle des éléments de familles diverses incluerait par ex. 15% de mots chinois, 15% de mots arabes, 10% de mots japonais, 10% de mots swahili…, etc. Et là, ça serait une vraie "salade russe".
... et t'as oublié 15% de mots à-priori (plus ou moins motivés) ! Dans c'domaine, j'ai ! Ùt lakis warem àqun vas.Vous avez sans doute reconnu warem, de l'anglais warm, mais qu'on trouve aussi en allemand, suédois ( varm) etc. àqun qu'on peut rapprocher de AQVA -Æ, repris par l'italien, l'espagnol (avec un G) etc. et vas, qui vient directement de vaso (espagnol). Jusque là, pas d'problème. le ùt devant peut faire penser à un article, il s'avère que c'est "un" (pas tombé loin !). Reste plus que lakis, qui vient de nulle part. Sans dico, j'recconnais que ça tourne au jeu de devinettes. En ayant traduit les autres mots, on se lance dans les suppositions en essayant de trouver la bonne : est-ce que c'est une dimension (grand ? petit ?), une couleur (vert ? bleu ? rouge ?)... (l'importance du contenu (plein ? vide ?). En fait, si on connait pas la syntaxe, on peut naviguer longtemps... Il s'avère qu'un complément est, en aneuvien, derrière le nom ou l'adjectif. Donc, si lakis voulait dire "grand", le syntagme ne voudrait pas dire grand chose (grand d'eau chaude ? ). Un grand verre d'eau chaude (c'est le verre qui contient de l'eau chaude) se dit : ùt rènem vas warem àqun. Pareil pour la couleur, le matériau etc... il reste plus que l'impoertance du contenu. Si le verre est vide, pourquoi spécifier que c'est de l'eau chaude (à moins d'se lancer dans la poésie !), donc, il reste "plein". Lakis (mot aneuvien à-priori sans motivation particulière) signifie "plein". On le sait en fait grâce aux autres mots. Cependant, avec une phrase avec plusieurs mots à-priori, l'exercice est nettement plus hasardeux ! Autant se lancer dans une grille de sudoku à laquelle le minimum de chiffres nécessaire ne serait pas imprimé. C'est un peu l'problème avec les langues mixtes & à-priori. - Silvano a écrit:
- Chaudière en québécois...
Essaie de te chauffer uniquement avec un verre d'eau... - Doj-pater a écrit:
- Doctors help rape victims = "les médecins aident les victimes de viols" ou "les médecins aident à violer les victimes".
Chez moi : les médecins aident les victimes de viols = medíkdur adùver viktimduse xhorkene. les médecins aident à violer les victimes = medíkdur adùver ber xhorkun viktimduse. T'est sûr que dans la deuxième y a pas TO ( Doctors help to rape victims) ? Pour rester dans la méd'cine : - Olivier Simon a écrit:
- De famili medikor = médecin de la famille, le médecin de famille, le médecin familial ?
Chez moi : medíkdak/kad àt familen (on sait qui c'est) = médecin de la famille ; medíkdu familen, mais aussi familmedíkdu (ça peut être une généralité) = médecin de famille ; familen medíkdu (itou) = médecin familial. Le dernier syntagme se rapproche du deuxième. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 6 Fév 2014 - 21:02 | |
| - od² a écrit:
- Mais quelle est la différence entre les trois, un médecin de famille soigne plusieurs membre de la famille et est donc le médecin familial, qui peut dès lors être considéré comme un médecin de famille...
C'est vrai : entre familen medíkdu et medíkdu familen, il n'y a pas de différence de sens, les deux se disent (ainsi que familmedíkdu), c'est tout. Pour àt medíkdak/kad àt familen, on est plus intime, puisqu'on parle d'un médecin particulier, celui qui soigne la famille Untel. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Dim 9 Fév 2014 - 13:09 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Ah… mais c'est justement là qu'entre en scène ce sacré génitif… pour éviter les chocs ou accumulations de consonnes que l'on rencontre en allemand dans les mots composés (je ne parle même pas du polonais). On évite les dt, ntm, stv, ndk dans voditòr, vintimulia, mistivèl, sandikam (château d'eau, moulin à vent, voile de brume, grès) grâce au génitif; lorsqu'on y ajoute le -e du pluriel, le -i des adjectifs, le -a des noms en -a, le -o de l'infinitif, le ì du passé… les "collisions de consonnes" sont assez rares. prenez n'importe quel texte Uropi, vous pourrez le constater.
C'est un peu l'problème avec l'aneuvien, où l'agglutination, sauf quelques rares exceptions pour éviter les homonymies, fait surtout appel aux radicaux expurgés de toute flexion. Du coup, les chapelets de consonnes ne sont pas rares et, parfois, j'ai plutôt tendance à rogner un peu. Pour "moulin à vent", j'ai aqtœr. Là où le génitif subsiste, c'est pour des mots comme galenkad (femme qui entretient des volailles) afin de les distinguer de galkad (poule, à savoir : femme entretenue). Là où c'est le plus compliqué, c'est pour agglutiner des lettres comme TK, QT et j'en passe. Du coup, des orthographes ont été allégées et un mot qui s'orthographiait il y a quelques années infàntdu s'écrit maintenant ifàndu. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Dim 9 Fév 2014 - 16:43 | |
| - od² a écrit:
- Il y a fort à parier que l'élision se fera à la prononciation, mais en l'absence de risque de confusion avec d'autres mots, peu importe, non ?
T'as d'viné ! Justement, ce que je m'échine à faire c'est d'éviter à tout pris des homophones (même qu'ils ne soient pas homographes) qui soient, y compris avec des articles, des antonymes, comme en français "la pesanteur" vs "l'apesanteur" ! | |
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