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| Aneuvien | |
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Auteur | Message |
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Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 18 Avr 2013 - 17:47 | |
| - Setodest a écrit:
- Ca fais combien de temps que tu bosses cette langue ?
Un joli paquet d'années ! - Citation :
- Les différents er se distinguent-ils à l'oral ?
Non (je fuis les homographes non homophones !). Cela dit, il y a peu de chances qu'on les confonde : l'un est un verbe et l'autre un pronom. Y aurait un peu plus de mal avec en en postposition (sur) avec en, génitif de eg. - Citation :
- Tu aurais des exemples ? C'est assez surprenant, un verbe sans présent , mais ce qui m'intrigue le plus c'est "sous la forme d'un •", ça m'a l'air très original
Avant, il n'apparaissait pas du tout, comme en russe : я в школе = je (suis) à l'école. Et puis, assez récemment, d'ailleurs, j'ai décidé de le faire un peu apparaître, comme certains aspects du signe de multiplication en algèbre : ab = a•b. Ar • renearune = ils sont fatigants Ar renearsune ese = Ils nous fatiguent Æt motor renearun = ce moteur fatigue. | |
| | | Setodest
Messages : 431 Date d'inscription : 22/03/2013
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 18 Avr 2013 - 18:11 | |
| Depuis 1971 , j'étais encore loin d'être né ! Le Setodast n'a même pas encore 1 an ^^' Sinon c'est vrai que le verbe être au présent n'est pas indispensable maintenant que j'ai l'exemple sous les yeux. Sinon pour la puce, est-elle utilisée dans d'autres cas ? Indique-t-elle une sorte de disparition d'un mot ? Intéressant cet aspect d'algèbre, peut-être qu'une langue -si ça n'existe pas déjà- pourrait fonctionner sur le principe des mathématiques , quoique ça donnerait quelque chose de bien étrange. | |
| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 18 Avr 2013 - 19:29 | |
| - Citation :
- Sinon c'est vrai que le verbe être au présent n'est pas indispensable maintenant que j'ai l'exemple sous les yeux.
Pas mal de langues en font l'économie sans problème, comme l'elko ou parfois le kotava. Un certain nombre ont aussi des adjectifs verbaux, avec le sens de "être X". Le seul problème à mon sens quand "être" est omis, c'est pour les affixes qu'on lui accroche... comment traduire "étant" si le participe est donné par un suffixe, mais que le verbe n'existe pas ? Un suffixe tout seul ? | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 18 Avr 2013 - 20:21 | |
| - Setodest a écrit:
- Sinon pour la puce, est-elle utilisée dans d'autres cas ? Indique-t-elle une sorte de disparition d'un mot ?
Non. Son autre rôle est le point final d'un texte. Dans ce cas, comme dant tout autre signe de ponctuation aneuvien, il est juste derrière la dernière lettre du dernier mot (alors que quand il remplace "suis, es(t), sommes...", il a un espace de chaque côté). - Setodest a écrit:
- Intéressant cet aspect d'algèbre, peut-être qu'une langue -si ça n'existe pas déjà- pourrait fonctionner sur le principe des mathématiques , quoique ça donnerait quelque chose de bien étrange.
Malheureusement, l'aneuvien n'a pas cette prétention. Oh... seule petite distinction : le "ou exclusif" : od ... od du "ou courant" (en principe inclusif) : od. - Kotave a écrit:
- Le seul problème à mon sens quand "être" est omis, c'est pour les affixes qu'on lui accroche... comment traduire "étant" si le participe est donné par un suffixe, mais que le verbe n'existe pas ? Un suffixe tout seul ?
Raison pour laquelle, si ere n'a pas d'indicatif présent, il a quand même un infinitif présent ( ere) lequel lui sert d'itif passé, lequel lui sert de participe ( erun, eruna) et de subjonctif présent ( er), et il a également un subjonctif passé ( eréa), ce dernier servant pour l'impératif ( eret(e)). En fait, qu'est-ce qui fait de ere un verbe à part dans la conjugaison aneuvienne ? - Un présent de l'indicatif représenté par un gros point (parfois par ep, invariable) ;
- un imparfait simple, ere servant à la fois de verbe (variable) et de particule ;
- un passé et un plus-que parfait identiques, aussi bien à l'indicatif (era(r)) qu'au subjonctif (eréa)
- un futur de l'indicatif et un conditionnel présent première forme utilisant l'imparfait (mir ere(r), kjas ere(r)), puisque le présent de ce mode n'a pas de forme.
- Un présent et un imparfait du subjonctif identiques (er).
Sinon, le radical est toujours le même : er- !
Dernière édition par Anoev le Sam 27 Avr 2013 - 22:17, édité 1 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 22 Avr 2013 - 12:14 | |
| - kefga_x a écrit:
- Tu peux lire un extrait de la première leçon gratuitement ici:
http://bit.ly/qc_lecon1 Le mot québécois chum a donné en aneuvien chumdu. Toutefois, je prévois quand même de le réorthographier chĕmdu. Tant que j'peux éviter d'avoir dans le même mot deux U qui se prononcent différemment*, j'vais pas m'en priver. La, ce sera plus radical, puisque je remplace le premier U [u] (alors que le second se prononce [y], de dù) par un Ĕ, plus proche de la prononciation du mot d'origine. Mise à jour prochaine dans Idéopédia. Ah... faut quand même noter qu'une copine utilise, en aneuvien, le même mot ("blonde", en québécois) : chumkad ( chĕmkad prévue). * J'ai déjà à faire avec les mots en -dutul /dytul/ (ensemble de gens), tirés de dù = personne tœl = ensemble Le Œ devant être raccourci en U parce que non accentué ; le Ù lui aussi désaccentué, parce que l'accent tonique est sur une syllabe du spécificateur : perodutul = personnel ; pero- venant de perov = profession. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Hippopotame Ven 26 Avr 2013 - 12:40 | |
| — Eg vedja, in àt sylew, ùt zhub flumíppos kœm ùr svarte tryse ! — O fætas tryga ! Ed flumíppo on, æt ere ù tigr !
— J'ai vu, dans la forêt, un hippopotame orange avec des rayures noires ! — T'as encore bu ! Ton hippopotame, c'était un tigre. | |
| | | SATIGNAC
Messages : 2120 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Et en méhien cela donne ! Ven 26 Avr 2013 - 15:57 | |
| - Anoev a écrit:
- — Eg vedja, in àt sylew, ùt zhub flumíppos kœm ùr svarte tryse !
— O fætas tryga ! Ed flumíppo on, æt ere ù tigr ! -Ante Cevii, i sìjuvai , poamhipë 'ycunë sü radi3ùis nigrais - Ante Refoiv repozsuçã; Poamhipë hudidë, Crio tìgerz .
— J'ai vu, dans la forêt, un hippopotame orange avec des rayures noires ! — T'as encore bu ! Ton hippopotame, c'était un tigre. [b] | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Ven 26 Avr 2013 - 17:31 | |
| - SATIGNAC a écrit:
- Ante Cevii, i sìjuvai , poamhipë 'ycunë sü radi3ùis nigrais
- Ante Refoiv repozsuçã; Poamhipë hudidë, Crio tìgerz. J'ai presque compris le méhien mot à mot, mais j'hésite un peu (à cause des flexions, sans doute). Ante cevii = j'ai vu. Je suppose que ante est une particule du passé, quant à cevii, est-ce ce- pour "je" et vii pour "voir" ? sìuvai : y a-t-il une flexion particulière. Au pif, j'dirais cìuva + i (forêt dans). En tout cas, quelque chose me dis que si déclinaison il y a, l'accusatif doit être semblable au nominatif (comme en elko et en uropi, mais pas comme en espéranto et en aneuvien), parcce que pohamipë, COD au témoignage et sujet à la réponse, apparaît de la même manière. En tout cas, on retrouve ante dans la deuxième phrase. Que signifie hudidë ? est-ce l'équivalent de ed _ on (un "possessif" sans possession ; l'hippopotame dont tu parlais, comme on dirait "rev'nons à nos moutons") ? Crio est-il une forme du verbe "être" ? Meerci d'avoir traduit ma blague, et merci d'avance pour les réponses. chez moi, le mot ante traduit le mot "choses", dans sont acception la plus générale : synonyme de obleke (objets), bien sûr, mais aussi les choses qu'on connait, dont on se souvient etc. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Faux-amis Lun 13 Mai 2013 - 13:29 | |
| Attention, une paire de faux-amis entre l'aneuvien et le français :
Lokœgan (de loot = bien, & kœgan, adjectif pris du verbe kœges/n = cuire) = à point.
"Bien cuit", au sens français du terme, se dit erkœgan, voire kœganert. Erkœganert ou reç kœganert ? On balance le plat et son cont'nu sur la gu... du "cuistot"*!
*Du moins, si on est d'humeur massacrante. | |
| | | SATIGNAC
Messages : 2120 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Beaucoup de questions sur une petite blague ! Lun 13 Mai 2013 - 23:00 | |
| - Anoev a écrit:
- SATIGNAC a écrit:
- Ante Cevii, i sìjuvai , poamhipë 'ycunë sü radi3ùis nigrais
- Ante Refoiv repozsuçã; Poamhipë hudidë, Crio tìgerz. J'ai presque compris le méhien mot à mot, mais j'hésite un peu (à cause des flexions, sans doute).
Ante cevii = j'ai vu. Je suppose que ante est une particule du passé, quant à cevii, est-ce ce- pour "je" et vii pour "voir" ? sìuvai : y a-t-il une flexion particulière. Au pif, j'dirais cìuva + i (forêt dans).
En tout cas, quelque chose me dis que si déclinaison il y a, l'accusatif doit être semblable au nominatif (comme en elko et en uropi, mais pas comme en espéranto et en aneuvien), parcce que pohamipë, COD au témoignage et sujet à la réponse, apparaît de la même manière.
En tout cas, on retrouve ante dans la deuxième phrase.
Que signifie hudidë ? est-ce l'équivalent de ed _ on (un "possessif" sans possession ; l'hippopotame dont tu parlais, comme on dirait "rev'nons à nos moutons") ?
Crio est-il une forme du verbe "être" ? Quelle foule de questions ! Merci de cet intérêt renouvelé ! Mes réponses seront longues et sériées car chacune des questions implicitées ou non appelle tout un développement sur un chapitre ou paragraphe entier de la syntaxe et de la morphologie du méhien 1°) "ante" est ici effectivement un adverbe ou modificateur verbal, dont l'idée m'est venu spontanément (comme je le racontais à Olivier Simon dans un autre secteur thématique . Il marque une série de temps dit alors composés et qui renvoient au passé pour former: - le passé composé ou "raisen perfaçy": ante + Présent simple "raisen" à l'indicatif - le plus-que-parfait ou " raitrey aenperfaçy": ante+ imparfait "aenperfaçy-" "raitrey aenfaçy" - le futur antérieur ou "istvere perfaçy" : ante+ futur simple "istvere aenfaçy" - le passé ou parfait du subjonctif ou "raisen perfaçy suvjunðiuve" : ante + présent du subjonctif "raisen aenfaçy suvjunðiuve" Et j'en oublie...mais c'est assez pour comprendre le principe, toujours perfectible. 2°) J'ai tout de suite traduit le verbe "voir" par "Vet" ( il faut reconnaître l'influence de l'espagnol castillan dont j'avais débuté l'étude en même temps que le latin : ver ). Par ailleurs, j'avais traîné de la "prolangue" imaginaire dont j'ai déjà parlé , le vieux "chablanc", un pseudofrançais rabelaisien: Œscevoir (dont le sens exact et la prononciation attribués à l'époque m'échappent totalement); cependant j'ai trouvé intéressant d'attribuer un "augment" à ce verbe monosyllabique, ainsi est né Cevet qui veut dire "voir" mais évoque "percevoir" ; suivant cet exemple "matriciel" j'ai allongé ainsi "Stat: arrêter" en "Cestat" et même "Ret" : être d'avis que ", en "Ceret " etc.. Donc ne cherchez pas d'indication de personne en préfixation, tout est flexionnel à ce niveau. 3°) "sìjuva" n'est que l'adaptation méhienne du latin SILVA / s'ilwa/caractérisé par la liquéfaction du L en J et l'allongement du V (=/w/) en "uv" ( = 2 recettes de ma "cuisine pseudoétymologique", vous vous rappelez ?) 4°) Le "ë" , comme je l'explique dans un de mes longs développements sur la phonétique est un /e/ nasalisé et atone qui marque l'accusatif des noms et adjectifs masculins du 2 ème groupe de la 1ère déclinaison et 1ère classe d'adjectifs , dont le nominatif est en "e" atone ou se termine par une consomne.J'ai , pour ce simple usage, expressément nasalisé cette voyelle, justement, après mon "espérantisation" il y a vingt ans, pour distinguer l'acusatif du nominatif, qui se confondait jusqu'alors, dans ce groupe flexionnel. Comme j'avais auparavant supprimé au mieux les quelques accents diacritiques d'intérêt phonétique des débuts de la langue, je ne voulais pas nasaliser par accentuation mais par une "subpunctuation" de la consomne qui précède la voyelle de désinence, mais , si c'est facile en écriture manuscrite, si certaines polices sur certains système d'exploitation le permettent ( grâce au "viêtnamien" et ses signes tonaux) ici je n'ai pu l'exprimer qu'en "tildant" ou ayant recours au tréma comme ici. 5°) "hudide" est le masculin de "hudida/-e/-o" composé du pronom "hu: tu, toi " et du démonstratif "dida/-e/-o" qui veut dire "celui, celle, ce que vous dites" dans la série des démonstratifs participiaux que j'ai bricolée pour changer des romanoïdes "hista/heš/his" et "cella/-e/-o". "Hudide"veut dire ici " celui dont tu me parles" 6°) " Crio" est la 3ème personne du présent indicatif de "Cret" qui signifie "être vraiment, en réalité, en effet" .C'est, vous l'avez bien interprété, une forme du verbe "être" , qui précise son sens et s'inscrit dans une stylistique plus élégante que l'usage incessant du copule dont vous allez jusqu'à symboliser l'omission dans votre langue par un "gros point". Il s'agit d'un verbe d'état de "degré" zéro dont les pseudo-dérivés sont "Cregat" : le factitif "faire être en réalité, réaliser" [dont l'étymon "CREARE[/color] : créer" est néanmoins plus que transparent] et d'autre part "Crešet: évoluer vers la pleine existence, croître " qui vient aussi de CRESCERE mais, par déduction, a valeur d'inchoatif de Cret. De ce verbe, j'ai fait dériver aussi "Credat: donner pour réel, croire" et son participe présent actif "cren" a souvent sens d'expression confirmative du style "un vrai" " qui est en effet..." " un sacré..." . | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Des analogies... et des différences Lun 13 Mai 2013 - 23:57 | |
| - SATIGNAC a écrit:
- Il marque une série de temps dit alors composés et qui renvoient au passé pour former:
- le passé composé ou "raisen perfaçy": ante + Présent simple "raisen" à l'indicatif - le plus-que-parfait ou " raitrey aenperfaçy": ante+ imparfait "aenperfaçy-" "raitrey aenfaçy" - le futur antérieur ou "istvere perfaçy" : ante+ futur simple "istvere aenfaçy" - le passé ou parfait du subjonctif ou "raisen perfaçy suvjunðiuve" : ante + présent du subjonctif "raisen aenfaçy suvjunðiuve" Et j'en oublie...mais c'est assez pour comprendre le principe, toujours perfectible. Là j'ai compris. En fait, la particule ante antéposée au verbe lui-même conjugué, remplace (avantageusement) dans un paquet de langues, la construction "auxiliaire + participe passé". La différence entre le méhien et les langues précitées, c'est que c'est le verbe du procès qui est conjugué, au lieu de l'auxiliaire (remplacé par la particule). Le point commun, c'est que l'aneuvien marche aussi avec des particules, mais leur fonctionnement est différent. Les particules aneuviennes déterminent le futur, l'imparfait, la proximité temporelle ou la condition (tout ça déterminé par le verbe lui-même en méhien) et l'aspect perfectif est déterminé en aneuvien par la terminaison en -a(r) du verbe conjugué alors que, comme vu ci d'ssus, c'est la particule antéposée ante qui joue ce rôle en méhien. En tout cas, la racine latine de ante se retrouve également dans l'adposition aṅt aneuvienne, mais celle-ci n'intervient pas dans la conjugaison. Tout au plus la voit-on en guise de préfixe (tronqué) dans des mots comme aṅvic ( aṅvic heptav = la semaine dernière). - Citation :
- "sìjuva" n'est que l'adaptation méhienne du latin SILVA / s'ilwa/caractérisé par la liquéfaction du L en J et l'allongement du V (=/w/) en "uv" ( = 2 recettes de ma "cuisine pseudoétymologique", vous vous rappelez ?)
Pour ce mot, on a une source commune (et c'est sans doute pas la seule), puisque "forêt" se dit sylev en aneuvien. - Citation :
- Le "ë" , comme je l'explique dans un de mes longs développements sur la phonétique est un /e/ nasalisé et atone qui marque l'accusatif des noms et adjectifs masculins du 2 ème groupe de la 1ère déclinaison et 1ère classe d'adjectifs , dont le nominatif est en "e" atone ou se termine par une consonne.
Si j'ai trois déclinaisons en ŧhub, je n'en ai qu'une seule en aneuvien, et le genre n'intervient pas du tout. Tout au plus, l'accusatif, qui se repère toujours avec le phonème /s/ en fin de mot, fait varier parfois les lettres finales, comme indiqué dans ce tableau. Les adjectifs ne sont pas déclinables : ils ne varient qu'en nombre. - Citation :
- Crio" est la 3ème personne du présent indicatif de "Cret" qui signifie "être vraiment, en réalité, en effet" .C'est, vous l'avez bien interprété, une forme du verbe "être" , qui précise son sens et s'inscrit dans une stylistique plus élégante que l'usage incessant du copule dont vous allez jusqu'à symboliser l'omission dans votre langue par un "gros point". Il s'agit d'un verbe d'état de "degré" zéro dont les pseudo-dérivés sont "Cregat" : le factitif "faire être en réalité, réaliser" [dont l'étymon "CREARE[/color] : créer" est néanmoins plus que transparent] et d'autre part "Crešet: évoluer vers la pleine existence, croître " qui vient aussi de CRESCERE mais, par déduction, a valeur d'inchoatif de Cret. De ce verbe, j'ai fait dériver aussi "Credat: donner pour réel, croire" et son participe présent actif "cren" a souvent sens d'expression confirmative du style "un vrai" " qui est en effet..." " un sacré..." .
Avant, y avait rien du tout, et puis j'ai admis que l'apparition du verbe être à l'indicatif présent (du moins, à l'écrit : j'écris ma langue plus que je ne la parle, même s'il y a une phonologie). Ere est, en aneuvien, un verbe tout ce qu'il y a d'irrégulier, que j'ai pris de l'imparfait du verbe latin SVM ESSE FVI : ERAM. Je me suis donc servi de ere pour faire la particule (invariable) de l'imparfait (tous modes) des autres verbes. Si je veux insister sur le verbe, comme dans "cela doit-il être ? cela est !" (Léo Ferré), j'utilisera la particule verbale passe-partout ep : Ep æt dev ere? Æt ep! | |
| | | SATIGNAC
Messages : 2120 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Il n'y a pas que les temps avec "ante" pour exprimer le passé en méhien... Lun 20 Mai 2013 - 21:07 | |
| - Anoev a écrit:
- SATIGNAC a écrit:
- Il marque une série de temps dit alors composés et qui renvoient au passé pour former:
- le passé composé ou "raisen perfaçy": ante + Présent simple "raisen" à l'indicatif - le plus-que-parfait ou " raitrey aenperfaçy": ante+ imparfait "aenperfaçy-" "raitrey aenfaçy" - le futur antérieur ou "istvere perfaçy" : ante+ futur simple "istvere aenfaçy" - le passé ou parfait du subjonctif ou "raisen perfaçy suvjunðiuve" : ante + présent du subjonctif "raisen aenfaçy suvjunðiuve" Et j'en oublie...mais c'est assez pour comprendre le principe, toujours perfectible. Là j'ai compris. En fait, la particule ante antéposée au verbe lui-même conjugué, remplace (avantageusement) dans un paquet de langues, la construction "auxiliaire + participe passé". La différence entre le méhien et les langues précitées, c'est que c'est le verbe du procès qui est conjugué, au lieu de l'auxiliaire (remplacé par la particule). Le point commun, c'est que l'aneuvien marche aussi avec des particules, mais leur fonctionnement est différent. Les particules aneuviennes déterminent le futur, l'imparfait, la proximité temporelle ou la condition (tout ça déterminé par le verbe lui-même en méhien) et l'aspect perfectif est déterminé en aneuvien par la terminaison en -a(r) du verbe conjugué alors que, comme vu ci d'ssus, c'est la particule antéposée ante qui joue ce rôle en méhien. En tout cas, la racine latine de ante se retrouve également dans l'adposition aṅt aneuvienne, mais celle-ci n'intervient pas dans la conjugaison. Tout au plus la voit-on en guise de préfixe (tronqué) dans des mots comme aṅvic (aṅvic heptav = la semaine dernière).
Merci, d'avoir si vite et si bien à mes développements sur le méhien. En effet, si "ante" adverbe modificateur du prédicat verbal joue un rôle essentiel dans la formation des temps du passé, ceux que j'ai décrit ne sont pas les seuls temps du passé, car le méhien dans cette catégorie des "tempros perfaçius"dispose de " temps simples" : - 1°)Le prétérit proprement dit, le parfait " raitrey perfaçy" qui exprime l'action accomplie, terminée, ou le temps du récit historique classique ( à l'instar de beaucoup de langues).Il est formé d'un radical verbal qui peut être : ~le même que celui de l'infinitif, qui permet de reconnaître le prédicat (comme dans les première et troisième conjugaisons [ou super-groupes verbaux]: les verbes en "-AT" et en "-UT") ~celui du gérondif dit "nominal" (car il fonctionne comme un nom verbal qui se décline) ( comme beaucoup de groupes de la deuxième conjugaison [ou 2ème supergroupe]: les verbes en "-ET", "-IT", "-AET", "-AET", "-EIT", "-OIT" et " -ŒIT" ; ainsi que le sous-groupe des verbes "irrégulier" en "-RE") . Par exemple: Esæ: je mange => Esawi: je mangeai / Volvi: je roule => Volùi: je roulai / Peï: je demande => PeÞèi: je demandai ( < peÞo). -2°) L' antéparfait : raiperfaçy ( celui-là il est spécial et fruit de l'influence de la dérivation perfective dans la conjugaison latine, que, je pense, vous avez pu éprouver): c'est un second "plus-que-parfait" non duratif ou une sorte de " passé antérieur" ( temps, qui , au sein des langues latines naturelles , semble bien particulier au français classique ). Il se forme de la même manière que le parfait mais avec une terminaison en "-`rhe" apposé à la voyelle thématique de la conjugaison "-a-", "-e-" , "-u-". Exemple: Anaha Joanau Transè di anu novu/ Puserheo di-anti gorhë cei bel'ovã : la cane de Jeanne est mort au "Gui-l'an neuf" /Elle avait pondu la veille ...un gros et bel oeuf-3°) " L'aoriste " méhien, comme j'avais expliqué sur un message antérieur, c'est le nom que je donne à l'infinitif de narration, auquel j'appose le personnel sujet si nécessaire. Dans l'admiration du grec ancien, je désire ainsi introduire une expression verbale "intemporelle"= indépendante de la chronologie factuelle, comme dans le récit légendaire, religieux, anistorique. Je me suis retenu pour le moment de toute transformation flexionnelle. " Morešet foi qied mœlnire qvibif tryes filyes , Delaiset'o gisa boni..."Un meunier mourrut une fois qui avait trois fils, il laissa pour tout bien.... -4°) L'antéparfait du subjonctif ou plus-que -parfait deuxième forme du subjonctif: raitrey perfaçy suvjunðiuve qui , dans son "mode" , cohabite aussi avec la forme =[ante+ imparfait du subjonctif]. Caractérisé par la flexion = ou voyelle thématique + [color=blue]"`-še- "], il exprime l'irréel du passé dans les conditionnelles: " Sceišei's dic ni Comèišemic'h'an -au- adwant Comìtomic'h'an": si j'avais su (cela) je ne serais pas venu.. Ah oui! J'avais omis de préciser que "adwant" est la forme négative de "ante" modificateur verbal. Par ailleurs, j'utilise "ante" comme préposition, dans le même sens qu'en latin , construit avec le même accusatif mais je lui ai accolé une variante "euphonique" : nax devant une voyelle: Cau! N'atritai'stai pos Ader ayqod nax œ aecevidv qvi pos Oucòyego:Attention! Dans cette obscurité il peut se trouver quelque chose devant lui qu'il ne voit pas et sur quoi il tomberait.Pour finir avec cette particule, j'ai renoncé à l'utiliser comme préfixe verbal, dans le sens de " par avance" pour des risques évidents de confusion, j'ai donc adopté le préfixe "rai-" qui vient du latin " PRAE-" , lui même formant une préposition rarement utilisé dans cette antique langue.PRAEVIDEO => Raicevii: je prévois ; Ante Cevii: j'ai vu. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 20 Mai 2013 - 22:52 | |
| - SATIGNAC a écrit:
- - 1°)Le prétérit proprement dit, le parfait "raitrey perfaçy" qui exprime l'action accomplie, terminée, ou le temps du récit historique classique ( à l'instar de beaucoup de langues).Il est formé d'un radical verbal qui peut être :
~le même que celui de l'infinitif, qui permet de reconnaître le prédicat (comme dans les première et troisième conjugaisons [ou super-groupes verbaux]: les verbes en "-AT" et en "-UT") ~celui du gérondif dit "nominal" (car il fonctionne comme un nom verbal qui se décline) ( comme beaucoup de groupes de la deuxième conjugaison [ou 2ème supergroupe]: les verbes en "-ET", "-IT", "-AET", "-AET", "-EIT", "-OIT" et " -ŒIT" ; ainsi que le sous-groupe des verbes "irrégulier" en "-RE") . Par exemple: Esæ: je mange => Esawi: je mangeai / Volvi: je roule => Volùi: je roulai / Peï: je demande => PeÞèi: je demandai ( < peÞo). -2°) L'antéparfait : raiperfaçy ( celui-là il est spécial et fruit de l'influence de la dérivation perfective dans la conjugaison latine, que, je pense, vous avez pu éprouver): c'est un second "plus-que-parfait" non duratif ou une sorte de " passé antérieur" ( temps, qui , au sein des langues latines naturelles , semble bien particulier au français classique ). Il se forme de la même manière que le parfait mais avec une terminaison en "-`rhe" apposé à la voyelle thématique de la conjugaison "-a-", "-e-" , "-u-". Exemple: Anaha Joanau Transè di anu novu/ Puserheo di-anti gorhë cei bel'ovã : la cane de Jeanne est mort au "Gui-l'an neuf" /Elle avait pondu la veille ...un gros et bel oeuf -3°) "L'aoriste " méhien, comme j'avais expliqué sur un message antérieur, c'est le nom que je donne à l'infinitif de narration, auquel j'appose le personnel sujet si nécessaire. Dans l'admiration du grec ancien, je désire ainsi introduire une expression verbale "intemporelle"= indépendante de la chronologie factuelle, comme dans le récit légendaire, religieux, anistorique. Je me suis retenu pour le moment de toute transformation flexionnelle. " Morešet foi qied mœlnire qvibif tryes filyes , Delaiset'o gisa boni..."Un meunier mourut une fois qui avait trois fils, il laissa pour tout bien.... -4°) L'antéparfait du subjonctif ou plus-que -parfait deuxième forme du subjonctif: raitrey perfaçy suvjunðiuve qui , dans son "mode" , cohabite aussi avec la forme =[ante+ imparfait du subjonctif]. Caractérisé par la flexion = [color=blue]ou voyelle thématique + "`-še- "], il exprime l'irréel du passé dans les conditionnelles: " Sceišei's dic ni Comèišemic'h'an -au- adwant Comìtomic'h'an":si j'avais su (cela) je ne serais pas venu. .Ah oui! J'avais omis de préciser que "adwant" est la forme négative de "ante" modificateur verbal. Par ailleurs, j'utilise "ante" comme préposition, dans le même sens qu'en latin , construit avec le même accusatif mais je lui ai accolé une variante "euphonique" : nax devant une voyelle: Cau! N'atritai'stai pos Ader ayqod nax œ aecevidv qvi pos Oucòyego:Attention! Dans cette obscurité il peut se trouver quelque chose devant lui qu'il ne voit pas et sur quoi il tomberait. La décomposition des temps est au moins aussi précise en méhien qu'en aneuvien, même si ce ne sont pas les mêmes précision, ce qui peut rendre l'étude comparative des deux langues assez intéressante. L'aneuvien n'a pas d'aoriste intemporel et s'en tire de deux manières, selon ce qu'on veut exprimer : La narration (prétérit) : ùt adpodhardak, padh tern neràpdakene, dænă, liyvun kes nor habertes...La généralité (présent) : lob liven meutev = Le loup vit en meute. - Citation :
- Pour finir avec cette particule, j'ai renoncé à l'utiliser comme préfixe verbal, dans le sens de " par avance" pour des risques évidents de confusion, j'ai donc adopté le préfixe[/size] "rai-" qui vient du latin "PRAE-" , lui même formant une préposition rarement utilisé dans cette antique langue.PRAEVIDEO => Raicevii: je prévois ; Ante Cevii: j'ai vu.
J'comprends l'problème. J'ai un problème assez cinglant avec ere ; heureusement, les phrases résultantes sont quasiment toujours synonymes. Un problème, deux solutions (une par langue). Pour le conditionnel passé, j'utilise la particule kjas (du conditionnel) accompagnant un verbe au subjonctif passé, le verbe de la subordonnée est, lui, au subjonctif PQP : Tet eg ere seta, e kjas nep patezéa.Chez moi, c'est le présent du conditionnel qui a deux formes, très proches d'ailleurs pour certains verbes, puisqu'il arrive qu'elles coïncident, au singulier du moins. On utilise kjas (déjà évoqué) soit devant un indicatif présent, soit devant un subjonctif présent. La première forme est utilisée dans le cas d'une simple éventualité (envisageable), la seconde est l'expression •d'un souhait•d'un regret•d'un événement impossible (si ma tante en avait) •d'une opposition (même si...) Le temps du verbe de la subordonnée est à l' indicatif présent (à l'imparfait du même mode en français) au subjonctif présent (à l'imparfait de l'indicatif en français) au subjonctif imparfait (à l'imparfait en français, mais de l'indicatif). | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Présentation Mer 29 Mai 2013 - 12:34 | |
| Je vais complètement modifier la page de présentation des verbes aneuviens dans Idéopédia. Rassurez-vous, les règles, elles, ne changent pas. C'est surtout la nomenclature des groupe de verbes qui sera présentée différemment afin de mettre en exergue les points communs entre deux (sous-)groupes différents. Ainsi, on verra plus clairement que liven et hàlten ont la même construction de participe ; mais liven et adnúles ont la même construction de parfait (et, partant de là, de prétérit) de l'indicatif. Des "pavés" représenteront chacun des groupes & sous-groupes, avec, éventuellement des fonds colorés représentant les points communs (subjonctif passé en -éa, en -ía, en -éna & autres formes).
Pour l'instant, ça s'présente plutôt mal.
36 h plus tard : ça s'arrange ! Version définitive de paragraphe bientôt prête.
C'est comme ça que les multiples petits groupes ont été rassemblés en 4 grandes catégories. Celles-ci rassemmbles les verbes selon la terminaison de leur subjonctif passé : -ÉA -ÍA -É_A -A (sans É ni Í). L'approche de la conjugaison aneuvienne y gagne en simplicité, même si dans chaque catégorie, il y a des subdivisions (groupes) avec leurs particularités (minimes).
Ah au fait, le subjonctif présent n'est plus construit sur le radical du passé (de l'itif) mais sur le présent. Seuls quelques verbes en subissent les conséquences (minimes aussi) : er fàkt → er fàk = nous fassions. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 24 Juin 2013 - 1:14 | |
| Deux petits changements en perspective : D'une part, la correction d'une erreur ; je me suis rensu compte, hier, que le verbe irrégulier stĕ n'était pas dans le groupe des verbes en -a, mais dans celui des verbes en -é_a. Rassurez-vous : ça ne change rien à sa conjugaison : Indicatif | Pr : stĕ(r) Pa : sta(r) Prt : stă(r) | Subjonctif | Pr : sĕt Pa : seta | Impératif | Imp : set(e) Prf : seta(r) | Participe | Pr : stun Pa : stuna |
Autre chose, un petit changement : contrairement à ce qu'y a marqué là (mise à jour prévue), la préposition d'origine temporelle ne pourra plus être fran (désormais réservée à l'origine locative), mais sera toujours devèr : Æt skop çem open fran devèr hoψev nov yn hoψ dek-nov = Cette boutique est ouverte de 9:00 à 19:00. En contrepartie, on aura : Fran à toapev, la vedj à krags = Depuis la butte, on voit l'horizon.
Dernière édition par Anoev le Mer 19 Oct 2022 - 0:00, édité 2 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Sam 6 Juil 2013 - 23:25 | |
| Une phrase issue du fil chilloïen : - Ofte ser yone, sir lab efni huifocihm kolonihzfoz en use pianeti anihm.:
Dans quelques années, la technologie aura tant avancé que l'humanité pourra coloniser d'autres planètes
Ce qui donne, chez moi : Okene jàreve in, teqniloget mir forzhỳca tan tep dùnet mir poten kolòn numbar planece. On reconnait un certain nombre d'à-postériori, comme jàr, forzhỳt (D) teqniloget, planet, , numbar, kolòn, in (interrnat.), poten (lat) le tout, un peu déformées par les flexions du coin. Voyons voir ça. Tout d'abord, on va un peu "sortir" les mots qui manquent : quelque, c'est oken (avec un E au pluriel. Comme c'est un adjectif, il ne s'accorde qu'en nombre (pas de déclinaisons, contrairement aux pronoms) ; dùnet ( humanité) vient de dù (homme, dans le sens d'"humain") ; le -et n'étant qu'un calque des noms français en "-é" (entre autres : il traduit aussi "-ie" ( teqniloget = technologie)). C'est vraiment tout pour les à-priori. Forzhỳtes ? c'est un à-postériori : ça vient de l'allemand Fortschritt. En aneuvien, c'est quand même un peu plus facile à prononcer : /fɔʁˈʒɨt/ pour le nom, /fɔʁˈʒɨtəs/ pour le verbe qui en découle. Tan ? Eh bien c'est... "tant". J'me suis pas foulé, hein ! Pour la conjugaison des verbes (on a ici des verbes au futur), c'est simple, on a mir devant le verbe au passé pour le futur antérieur et devant le présent pour le futur ordinaire. Mir vient de mirat (destin). Contrairement à beaucoup d'autres verbes, poten (ainsi que dev, kàn, vel...) peut précéder un verbe à l'infinitif, comme kolòn, ici. Comme dans d'autres cas, on fera gaffe aux diacritiques : kolòni = colonie kolòn = coloniser kòlon = colonne.
Dernière édition par Anoev le Lun 22 Juil 2013 - 17:58, édité 1 fois (Raison : teqniloget : ça passe, main'nant.) | |
| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Aneuvien Dim 7 Juil 2013 - 0:11 | |
| Je suis content d'avoir été ton inspiration pour ce coup Ta traduction est d'ailleurs intéressante, et puis tu avais moins de choses à y expliquer Peut-être qu'on pourrait créer un fil spécialisé à ce genre d'analyses ? Le problème est que certaines langues auront plus de mal à s'y prêter, comme la langue anabaptiste d'lsd. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Dim 7 Juil 2013 - 7:35 | |
| - Kotave a écrit:
- Peut-être qu'on pourrait créer un fil spécialisé à ce genre d'analyses ?
Le fil pourrait s'appeler "phrases décortiqués". Il serait un peu similaire aux batailles lexicales 2, sauf que là, on n'analyserait plus simplement les composants d'un mot, mais on ferait l'analyse grammaticale des mots de la phrase (ou même d'une simple locution, ou un syntagme, comme "loisirs et week-ends à l'est de Paris" (ou au sud d'une autre ville, ou... ailleurs)), voire une analyse logique, proposition par proposition. Comme tu en as eu l'idée le premier, à toi l'honneur d'ouvrir le fil avec une phrase et d'en expliquer l'argument en quelques mots. L'avantage sera qu'on ne sera pas obligés de faire des parties de ping-pong linguistique entre les différents fils. - Kotave a écrit:
- Le problème est que certaines langues auront plus de mal à s'y prêter, comme la langue anabaptiste d'lsd.
Va savoir ! On aurait alors l'explication de chaque morceau (syllabe ou poignée de syllabes) du mot de la langue... | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Deux pour le prix d'un ! Ven 12 Juil 2013 - 21:38 | |
| Deux "nouveaux" phonèmes vont grossir la (déjà) longue liste phonologique aneuvienne. Il s'agit du /ʙ/ et du /ʙ̥/. En fait, il s'agit d'un B et d'un P... roulés. Ces deux phonèmes de devraient pas trop "casser la baraque" question nombre de mots mais on devrait les entendre par-ci par là, dans les traductions de "bafouiller" (le verbe actuel est Blbl (-a, blbéla)) ou "balbutier"*. Comment les orthographier ? Rien de plus simple : comme le [ʀ] (roulé) s'écrit RR, vis à vis du [ʁ] fricatif (R), les B et P roulés vont s'orthographier BB & PP. Vu le phonème produit, ces digrammes ne devraient pas avoisiner d'autres consonnes (té !). Après quelques essais, les deux digrammes existeront pour de bon. *Je pense notamment à un verbe comme bbus (-a, -a), un paronyme de bus (ka, -kéa = chercher), un peu comme si on cherchait... ses mots.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 15 Juil 2013 - 12:51 | |
| Ça y est, le mot kotava zida (horizon) va pouvoir faire des p'tits en aneuvien. Mais comme
- d'une part, le radical zid sert aussi en kotava pour zidaf (en colère) et que j'ai un mot notoirement différent pour cette acception (iyrev*) ;
- d'autre part, j'ai dans la tête de trouver un mot "perpendiculaire", et que pour ça, pour l'instant, seul l'adnébou fonctionne chez moi et que le _ (perpendiculaire du I), n'existe pas dans cette écriture ;
je m'suis dit qu'une modif s'avérait nécessaire, du moins, au niveau de la voyelle (je garde les consonnes). Comme je ne veux pas trop m'éloigner, tout en trouvant une lettre compatible, je vais reprendre un autre phonème fermé, antérieur et non arrondi, à savoir le [e], ce qui me donnerait zéd pour "horizon" , zédon pour hori zontal (tiens-tiens!) et zédas pour "horizontalement". En adnébou, ça donne : . Y aurait deux manières de le verticaliser, à savoir & retranscrits respectivement gùb /gyb/ & tuk /tuk/. J'ai nettement une préférence pour le second. En conséquence, je compte l'adopter. Ce qui va me donner tukon pour "vertical", tuket pour "verticalité", tukas pour "verticalement" et atúges pour... verticaliser.. Sinon, pour "crépuscule" (puisque mes recherches viennent de là), j'aurais zelúg (on ne confondra pas). et "ligne d'horizon" donnera le mot-valise zedùlt. Par contre, la coccinelle a du plomb dans l'aile ! Effectiv'ment, Ce mot, qui venait de Porsche (inventeur de ladite voiture (même nom en aneuvien que pour l'insecte)), passait par l'adnébou par un à-peu-près possible grâce à la multiplicité d'interprétation du phonème /r/. Seulement, récemment, deux nouveaux sons ont enrichi la phonétique aneuvienne, et il faut bien leur trouver un équivalent adnébou. Comme je ne pouvais pas les priver d'une représentation alors que le /r/, toutes représentations confondues, occupait trois lettes (!), j'en ai déduit le projet (tout prêt à être entériné) suivant : pour le [ʙ] (BB) et pour le /ʙ̥/ (PP). En conséquence de quoi, faudra que je trouve autre chose pour la coccinelle. Pour l'instant, zhrod a encore cours. Un peu plus tard : Maintenant, c'est żhod qui le remplace en tant que mot "officiel". Zhrod devrait subsister jusqu'à la fin de l'année. | |
| | | Mardikhouran
Messages : 4313 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Elsàss
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 22 Juil 2013 - 14:48 | |
| - Anoev a écrit:
-
Je pense notamment à un verbe comme bbus (-a, -a), un paronyme de bus (ka, -kéa = chercher), un peu comme si on cherchait... ses mots.
Et un verbe ppaqb pour le piaffement du cheval ? | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 22 Juil 2013 - 14:57 | |
| - Mardikhouran a écrit:
- Et un verbe ppaqb pour le piaffement du cheval ?
Merci Je pourrai l'ajouter, en compagnie des verbes usupòmmen (-a, -éna) : donner des signes d'impatience erkínes (-sa, -ésa) : gesticuler J'aurais donc ppaqb pour le piaffement ppaqbe (-a, -éa) pour "piaffer". Je m'demande si je ne vais pas plutôt prendre le radical ppuqb... | |
| | | Mardikhouran
Messages : 4313 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Elsàss
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 22 Juil 2013 - 15:15 | |
| De rien Concernant la forme de la voyelle radicale, il faudrait, pour arriver à la plus grande précision possible, enregistrer ce son équin auprès d'un "locuteur natif" et le passer dans un logiciel d'analyse phonique, comme Praat. Quelqu'un est-il présentement en mesure de poser un micro sous les naseaux d'un cheval ? | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 22 Juil 2013 - 15:31 | |
| - Mardikhouran a écrit:
- De rien
Concernant la forme de la voyelle radicale, il faudrait, pour arriver à la plus grande précision possible, enregistrer ce son équin auprès d'un "locuteur natif" et le passer dans un logiciel d'analyse phonique, comme Praat. Quelqu'un est-il présentement en mesure de poser un micro sous les naseaux d'un cheval ? J'ai pas d'cheval sous la main... mais faut pas en d'mander de trop ! Je n'ai jamais vu de chat DIRE "miaou" comme on le dit nous. Un peu plus tard : - Mardikhouran a écrit:
- Et un verbe ppaqb pour le piaffement du cheval ?
J'ai quand même jeté un regard sur ces deux pages : celle-ci et celle-là et n'ai pas trouvé ta définition donnée quant au verbe piaffer (faire "pppp") mais plutôt faire des pas en sur place. Pourrais-tu me donner une source (lien) ? Merci d'avance. Par contre, je pense tenir le verbe "blatérer" (châmaud*) : bbaber (-ra, -éra). * Pourquoi pas ? | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 29 Juil 2013 - 17:04 | |
| Pompé sur le fil angaté, ce texte en version française : - Olivier Simon a écrit:
- Les prénoms de l'enfant sont choisis par ses père et mère. Si ceux-ci ne sont pas connus, l'officier d'état-civil donne librement à l'enfant trois prénoms dont le dernier devient son nom. L'officier d'état-civil appose immédiatement dans l'acte de naissance les prénoms choisis. Chaque prénom inscrit dans l'acte de naissance peut être choisi comme habituel.
Àr gevnaame neràpdun çem opte per ed padhev ea madhev. Tet ær en çem nep kógse, pufœṅdu civestàten geven fræjas ni neràpdus tern gevnaamse quan àt ultim verder sed naam. Pufœṅdu civestàten dhepas adpoad in àt natyvàktes àr optane gevnaamse. Æq gevnaam çem iskríp in àt natyvàktes kàn çem op kes livlen.Explications : Àr gevnaame neràpdun L'article est gardé pour "les prénoms", parce qu'ils sont définis : ce sont ceux de l'enfant ; mais pas pour "l'enfant", car il s'agit d'une règle prise dans un texte légal, et non pas un enfant en particulier. Par ailleurs, "enfant" est traduit en neràpdu (enfant par filiation), car le texte a trait à la famille. ed padhev ea madhev comme en français, le déterminatif (personnel indirect ici) n'est pas repris pour chacun des substantifs. pufœṅdu civestàten traduction littérale : fonctionnaire d'état-civil. Le mot composé francophone devient un mot agglutiné en aneuvien. Le premier E est euphonique. natyvàkt il en est de même pour "acte (ou extrait) de naissance". Dans les deux cas, le mot est à l'accusatif, eu égard aux verbes utilisés ( adpoad, iskrip). | |
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