|
| Aneuvien | |
|
+21Napishtim Balchan-Clic Bedal Sájd Kuaq Doj-pater Ice-Kagen Emanuelo Aquila Ex Machina Mardikhouran SATIGNAC Setodest Kotave Djino bororo Grufidh Leo Vilko Ziecken Nemszev Lal Behi Anoev 25 participants | |
Auteur | Message |
---|
Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Mer 31 Juil 2013 - 8:03 | |
| - Yiuel a écrit:
- Tu veux du précis?
lawbo (amour) de far (ergatif) fardfemo (mère, lit. femme-parent) = l'amour fait/donné de la mère lawbo de jan (accusatif) fardfemo = l'amour envers la mère (...) lawbo de hav (possesif) fardfemo = l'amour tenu par (de) la mère L'aneuvien, sans être aussi précis que la LCM, l'est quand même un peu plus que le français, grâce aux déclinaisons : Génitif : cas général (présumé réciproque). Klim ed parèndune = L'amour de ses parents Accusatif : on insiste sur la destination. Klim strægense, Divs = L'amour des trains, de Dieu Circonstanciel ; on insiste sur la provenance. Klim adfàduve = l'amour des fans. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 12 Aoû 2013 - 0:28 | |
| Comment un mot tout ce qu'y a de plus latin ( VVVLA = luette) s'est trasformé en mot aneuvien... avec un W en tête: | |
| | | SATIGNAC
Messages : 2120 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Si ça vous plaît encore, cher Anoev, de "vous" comparer au méhien... Lun 12 Aoû 2013 - 10:06 | |
| - Anoev a écrit:
- Pompé sur le fil angaté, ce texte en version française :
- Olivier Simon a écrit:
- Les prénoms de l'enfant sont choisis par ses père et mère. Si ceux-ci ne sont pas connus, l'officier d'état-civil donne librement à l'enfant trois prénoms dont le dernier devient son nom. L'officier d'état-civil appose immédiatement dans l'acte de naissance les prénoms choisis. Chaque prénom inscrit dans l'acte de naissance peut être choisi comme habituel.
Àr gevnaame neràpdun çem opte per ed padhev ea madhev. Tet ær en çem nep kógse, pufœṅdu civestàten geven fræjas ni neràpdus tern gevnaamse quan àt ultim verder sed naam. Pufœṅdu civestàten dhepas adpoad in àt natyvàktes àr optane gevnaamse. Æq gevnaam çem iskríp in àt natyvàktes kàn çem op kes livlen.
Opistiols rainümes geni3ù a patru cei matru. Aenniošidyes dic dides, Dao'n polioficir ciuvitaje jìberi geni3ùif tries rainümës dre qvibis uitime agistòpose o nüme'ne rosope.
Admìoio sedremomenti polioficir ciuvitaje n' attùi genitionai rainümes anteotties. Pos Eslègir qvo3irainüme n'attùi iscriby gisa sulitioni (= qale sulitione) . Si cela vous intéresse je m'expliquerai sur certains points de lexicologie et de grammaire qui vous intrigueraient dans ma traduction, à l'exemple de vos éclaircissement sur l'aneuvien adressés à M. O. Simon... | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 12 Aoû 2013 - 19:00 | |
| - SATIGNAC a écrit:
- Opistiols rainümes geni3ù a patru cei matru. Aenniošidyes dic dides, Dao'n polioficir ciuvitaje jìberi geni3ùif tries rainümës dre qvibis uitime agistòpose o nüme'ne rosope.
Admìoio sedremomenti polioficir ciuvitaje n' attùi genitionai rainümes anteotties. Pos Eslègir qvo3irainüme n'attùi iscriby gisa sulitioni (= qale sulitione) .
Si cela vous intéresse je m'expliquerai sur certains points de lexicologie et de grammaire qui vous intrigueraient dans ma traduction, à l'exemple de vos éclaircissement sur l'aneuvien adressés à M. O. Simon... Ça m'intéresserait, parce que je n'ai pas compris grand chose. Mis à part patru & matru qui sont des déclinaisons de mots bien connus, j'ai cru déduire que rainümes correspond à "prénom" ; à moins que ce ne soit geni3ù*. Sulitioni serait à rapprocher de "peut être" (solution ?). Une analyse un pêu plus détaillée comme celle que j'ai faite le 29/7 permettrait d'y voir plus clair. Sinon, le Comic sans MS en petits caractères gras est un peu gênant à la lecture et (selon moi) il empêche la concentration sur le texte. * Le 3 est-il le caractère requis obligatoirement ou bien peut-il être remplacé par un ʒ ? ce qui permettrait de l'utiliser dans les deux casses... En tout cas, j'aime bien : ça me fait penser à l'uropi et au vadora. | |
| | | SATIGNAC
Messages : 2120 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Re: Aneuvien Mar 13 Aoû 2013 - 0:03 | |
| - Anoev a écrit:
- SATIGNAC a écrit:
- Opistiols rainümes geni3ù a patru cei matru. Aenniošidyes dic dides, Dao'n polioficir ciuvitaje jìberi geni3ùif tries rainümës dre qvibis uitime agistòpose o nüme'ne rosope.
Admìoio sedremomenti polioficir ciuvitaje n' attùi genitionai rainümes anteotties. Pos Eslègir qvo3irainüme n'attùi iscriby gisa sulitioni (= qale sulitione) .
Si cela vous intéresse je m'expliquerai sur certains points de lexicologie et de grammaire qui vous intrigueraient dans ma traduction, à l'exemple de vos éclaircissement sur l'aneuvien adressés à M. O. Simon... Ça m'intéresserait, parce que je n'ai pas compris grand chose. Mis à part patru & matru qui sont des déclinaisons de mots bien connus, j'ai cru déduire que rainümes correspond à "prénom" ; à moins que ce ne soit geni3ù*. Sulitioni serait à rapprocher de "peut être" (solution ?). Une analyse un pêu plus détaillée comme celle que j'ai faite le 29/7 permettrait d'y voir plus clair. Sinon, le Comic sans MS en petits caractères gras est un peu gênant à la lecture et (selon moi) il empêche la concentration sur le texte. *Le 3 est-il le caractère requis obligatoirement ou bien peut-il être remplacé par un ʒ ? ce qui permettrait de l'utiliser dans les deux casses... En tout cas, j'aime bien : ça me fait penser à l'uropi et au vadora. Merci, de votre lecture intéressée. On s'en tient d'abord aux soulignés: geni3ùa: signifie les enfants par rapport à un couple géniteur , comme dans ce contexte , ou à un adulte responsable. Du français classique " géniture" (remplacé en moderne par "progéniture") et Genit: naître. Je n'ai pas su toujours transcrire l ' ège uropienne , est ce que vous connaissez enfin la formule ?Ce mot se décline selon le paradigme suivant (comme tous les noms en "-ùa" ): nom. | geni3ùa | accus. | geni3ùe | gén. | geni3ù | dat. | geni3ùif | abl. | geni3ùi | polioficir: littéralement " officier de la cité, l'Etat: poly", à différencier de l'officier de l'armée. ciuvitaje: adjectif < ciuvita: citoyenneté, état civil < ciuva/-e: citoyenne, citoyen < CIVISagistòposa/-e : de Agistre: devenir, être fait et " pos" qui forment un adjectif verbal "possif" pour signifier: qui peut devenir...anteottia/-y: participe passé passif syncopé de Anteopit ( = Ante+Opit) : choisir par avanceattùa: < ACTVARE (latin tardif): acte, document officiel de valeur juridique; att'h/ attio: acte , action (psychologie, récit, théatre).rainüm: prénom < rai: pré + nüm: nom <=> PRAENOMENsulit'h/sulitio: déverbal de Solet/sulo: avoir l'habitude , d'où sulitiona/-e: habituelgisa: préposition spéciale inspiré du français "en guise de " pour exprimer le moyen, la fonction, qui peut être remplacée dans ce cas par une proposition comparative elliptique. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Mar 13 Aoû 2013 - 11:03 | |
| - SATIGNAC a écrit:
- Je n'ai pas su toujours transcrire l ' ège uropienne , est ce que vous connaissez enfin la formule ?
Je ne connais que le copier-coller depuis charmap (windows). Sinon, si tu maîtrises bien les unicodes, tu as : Ʒ : U+01B7 ʒ : U+0292 - SATIGNAC a écrit:
- Ce mot se décline selon le paradigme suivant (comme tous les noms en "-ùa" ):
nom. | geniʒùa | accus. | geniʒùe | gén. | geniʒù | dat. | geniʒùif | abl. | geniʒùi |
Déclinaison en 5 cas, bien régulière. Appréciable. Il n'y a qu'une déclinaison méhienne (comme en volapük, en aneuvien...) ou bien plusieurs (3 en russe, 5 en latin*, 3 en ŧhub) ? Tu nous as mis le singulier, mais le pluriel ? La flexion du nombre est-elle incluse dans celle du cas (comme en latin, en russe...) ou bien en est-elle dissociée (espéranto, volapük, aneuvien) ? - SATIGNAC a écrit:
- geni3ùa: signifie les enfants par rapport à un couple géniteur , comme dans ce contexte , ou à un adulte responsable. Du français classique "géniture" (remplacé en moderne par "progéniture") et Genit : naître.
Chez moi, c'est, comme je l'ai expliqué plus haut : neràpdu, dont le radical neràp est l'anacyclique (aux diacritiques près) de parèn (parent) : on a, par conséquent : neràpdak = fils neràpkad = fille. Construction assez similaire pour les petits-enfants : loejadak = petit-fils loejakad = petite-fille loejadur = petits-enfants Cependant, on a ajpárdak ar ajpárkad pour le grand-père et la grand-mère. Ajoeldur signifie "les aïeux", terme englobant certes grand-père, grand-mère, mais aussi grand-oncle/tante, kusájdu (parent d'un parent d'un cousin issu de germain), arrière- ... Pour le prénom ( rainüm), j'avais trouvé, mais sans être sûr de moi : c'est maigre... * Si on ne tient compte que des noms et, 2 pour les AQ ; seulement, y a les déterminatifs... | |
| | | SATIGNAC
Messages : 2120 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 15 Aoû 2013 - 18:17 | |
| - Anoev a écrit:
- SATIGNAC a écrit:
- Je n'ai pas su toujours transcrire l ' ège uropienne , est ce que vous connaissez enfin la formule ?
Je ne connais que le copier-coller depuis charmap (windows). Sinon, si tu maîtrises bien les unicodes, tu as : Ʒ : U+01B7 ʒ : U+0292
- SATIGNAC a écrit:
- Ce mot se décline selon le paradigme suivant (comme tous les noms en "-ùa" ):
nom. | geniʒùa | accus. | geniʒùe | gén. | geniʒù | dat. | geniʒùif | abl. | geniʒùi |
Déclinaison en 5 cas, bien régulière. Appréciable. Il n'y a qu'une déclinaison méhienne (comme en volapük, en aneuvien...) ou bien plusieurs (3 en russe, 5 en latin*, 3 en ŧhub) ?
Tu nous as mis le singulier, mais le pluriel ? La flexion du nombre est-elle incluse dans celle du cas (comme en latin, en russe...) ou bien en est-elle dissociée (espéranto, volapük, aneuvien) ?
- SATIGNAC a écrit:
- geni3ùa: signifie les enfants par rapport à un couple géniteur , comme dans ce contexte , ou à un adulte responsable. Du français classique "géniture" (remplacé en moderne par "progéniture") et Genit : naître.
Chez moi, c'est, comme je l'ai expliqué plus haut : neràpdu, dont le radical neràp est l'anacyclique (aux diacritiques près) de parèn (parent) : on a, par conséquent : neràpdak = fils neràpkad = fille. Les enfants en général se disent minyes au masculin pluriel ( généralisation phallocentrique traditionnelle en I.E.)Il faut savoir que mon " geni3ùa" se rapproche de l'occitan " mainatges" et portugais " criança" qui désigne les enfants à charge d'une famille . Fils: fily, üjeFille: filia mais aussi zsugac'h/-atro ou zsutta ( en abrégé ).Parents : parhes, ginatores, Grands parents: awoles; grand père: awol, magpac'h/-tro; grand mère: magmac'h/-tro;Arrière grands parents: bifojawoles ou rajawoles Quant à question _importante_ sur la morphologie du méhien, notamment la déclinaison des noms et adjectifs elle est assez fondamentale pour que je la traite en plusieurs étapes:
- les noms, adjectifs, pronoms et assimilés ( nom verbal ) se déclinent selon cinq cas , calqués sur le latin ( à la différence fondamentale que le vocatif a naturellement été mangé par le nominatif: on sait que le seul groupe flexionnel latin qui ait un vocatif distinct du nominatif et au singulier seulement est celui des nom-adjectifs masculins en "-VS, génitif en "-I" de la deuxième déclinaison...en grec je ne sais pas exactement mais je n'ai su ni fusionner encore deux ou trois autres cas pour réduire la flexion à 3 ou 4, ni démembrer l'ablatif latin qui est déjà le résultat de l'absorption de plusieurs cas indo-européens dans un esprit de perfectionnisme complexifiant dont je ferai preuve dans la conjugaison). - naturellement les noms, pronoms et adjectifs varient en nombre: il y a le singulier (0- 1) et le pluriel (>1) : celui-ci se forme pour la plupart des formes ( = les cas) par adjonction d'un "-s" au singulier; j'avais déjà parlé du datif de la première déclinaison qui est une syllabe finale atone en "-f" (!) au singulier et une diphtongue ou triphtongue en "-ei" (!!) au pluriel. Er miytif cašy ferhate: le soldat a (il est au soldat) un casque en fer; Istiols miytei cašyes ferhates: les soldats ont ( sont aux soldats)un casque en fer - il y a plusieurs groupes flexionnels en méhiens qui se classent en ce qui concerne les noms dans les deux genres principaux féminin et masculin "commun" [size=9] ( qui regroupe des noms qui seraient "neutres" dans les autres langues qui possèdent ce genre ) On parle 1°) de la première déclinaison ou premier grand groupe ( selon les versions espérantos de ma présentation du méhien): les noms dont le génitif singulier ( pour copier le latin et le grec...d'abord et toujours) se termine par la voyelle"-U" ou bien une diphtongue en "-U". Elle se divise en une demi-douzaine de groupes flexionnels qui ont en commun une même voyelle ( ou absence de voyelle) au nominatif singulier qui permet de les repérer sur le lexique. Un nom de chaque groupe connaît un paradigme flexionnel qui le caractérise qui se déduit de son nominatif et, pour certains, de son genre : ainsi on prend par exemple : derma, masc. peau et trenna, fem.: borne, terme nom.sg | derm-a | trenn-a | accus.sg | derm-ë | trenn-ae | gén.sg. | derm-u | trenn-au | dat.sg. | derm-if | trenn-aif | abl.sg | derm-i | trenn-ai | nom.pl | derm-as | trenn-as | accus.pl | derm-ës | trenn-aes | gén.pl | derm-us | trenn-aus | dat.pl | derm-ei | trenn-aei | abl.pl | derm-is | trennais | | | | | | |
Mais encore : wespre, fém: soir; royme, masc: royaume nom.sg. | wespr-e | roym-e | accus.sg. | wespr-ë | roym-ë | gén.sg. | wespr-eu | roym-u | dat.sg. | wespr-eif | roym-if | abl.sg | wespr-ei | roym-i | nom.pl | wespr-es | roym-es | accus.pl | wespr-ës | roym-ës | gén.pl | wespr-eus | roym-us | dat.pl | wespr-ei | roym-ei | abl.pl | wespr-eis | roym-is |
2°) La deuxième déclinaison ou 2-ème grand groupe qui regroupe les noms qui ont un radical flexionnel différent du nominatif singulier et qui , pour les onze cas restant, se déduit du génitif singulier[ qui se termine par -o ou une diphtongue en "-o" ] qui est toujours cité après le nominatif dans le lexique. (Elle est inspirée d'une certaine troisième déclinaison grecque ou latine). Suivant le génitif on peut trouver des paradigmes différents, avec , à l'instar de la 1-ère déclinaison, une même "gamme" vocalique. On peut distinguer par exemple: roz/ orvo: cercle, monde; rat'h/ ratio: avis, raison; rey/ reo: filet. nom.sg. | roz | rat'h | rey | accus.sg. | orv-ã | rati-a | re-a | gén.sg. | orv-o | rati-o | re-o | dat.sg. | orv-oi | rati-oi | re-oi | abl.sg. | orv-u | rati-u | re-u | nom.pl | orv-es | rati-œs | re-3es | accus.pl | orv-ãs | rati-as | re-as | gén.pl. | orv-os | rati-os | re-os | dat.pl. | orv-us | rati-us | re-us | abl.pl. | orv-us | rati-us | re-us |
Je parlerai plus tard de la 3 ème déclinaison ( le "neutre " des adjectifs" ) et la 4ème déclinaison des noms et adjectifs verbaux ( participes présents) en "-n" . | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 15 Aoû 2013 - 22:04 | |
| - SATIGNAC a écrit:
Les enfants en général se disent minyes au masculin pluriel (généralisation phallocentrique traditionnelle en I.E.)Il faut savoir que mon "geniʒùa" se rapproche de l'occitan "mainatges" et portugais "criança" qui désigne les enfants à charge d'une famille. Ce dont j'ai bien pris soin de me démarquer !Les enfants, pour l'âge, en général, se disent nexàvdur ( nexàvdu au singulier : neutre) ; ♂ : nexàvdak♀ : nexàvkad. Mais les enfants jusqu'à six ans peuvent être appelés ifàndur (mêmes flexions). Zhùnjordu concerne tout individu de 0 à 20 ans non révolus. - SATIGNAC a écrit:
- à la différence fondamentale que le vocatif a naturellement été mangé par le nominatif: on sait que le seul groupe flexionnel latin qui ait un vocatif distinct du nominatif et au singulier seulement est celui des nom-adjectifs masculins en "-VS, génitif en "-I" de la deuxième déclinaison...en grec je ne sais pas exactement mais je n'ai su ni fusionner encore deux ou trois autres cas pour réduire la flexion à 3 ou 4...
.. Pour la déclinaison à 4 cas (ANV), j'ai fusionné l'accusatif avec le datif (le COI d'attribution étant construit avec ni + acc.), à la différence de l'allemand et du volapük qui ont (à peu près) fusionné l'ablatif (et du coup le locatif) avec le datif. Pour la déclinaison à 3 cas (THB), j'ai sujet/objet/régime. Le régime concerne tout ce qui est ni sujet ni objet (direct ou indirect). Bref, en ŧhub, le régime rassemble à la fois le génitif et le circonstanciel (anv)/locatif (elko)/ablatif (lat)/datif (vpk, sauf COI). - SATIGNAC a écrit:
- ... ni démembrer l'ablatif latin qui est déjà le résultat de l'absorption de plusieurs cas indo-européens dans un esprit de perfectionnisme complexifiant dont je ferai preuve dans la conjugaison).
Pour ça, faut aller voir... Les Russes : avec l'instrumental & le locatif. Du côté des langues finnougriennes : là, y a toute une collec' de cas ! Mais on quitte le domaine indo-européen. Pour le vocatif, ça dépend si on invoque (nominatif) ou si on évoque (variable). | |
| | | SATIGNAC
Messages : 2120 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 15 Aoû 2013 - 23:28 | |
| - Anoev a écrit:
-
- Citation :
- SATIGNAC
- Citation :
- à la différence fondamentale que le vocatif a naturellement été mangé par le nominatif: on sait que le seul groupe flexionnel latin qui ait un vocatif distinct du nominatif et au singulier seulement est celui des nom-adjectifs masculins en "-VS, génitif en "-I" de la deuxième déclinaison...en grec je ne sais pas exactement mais je n'ai su ni fusionner encore deux ou trois autres cas pour réduire la flexion à 3 ou 4...
..
Pour la déclinaison à 4 cas (ANV), j'ai fusionné l'accusatif avec le datif (le COI d'attribution étant construit avec ni + acc.), à la différence de l'allemand et du volapük qui ont (à peu près) fusionné l'ablatif (et du coup le locatif) avec le datif.
Pour la déclinaison à 3 cas (THB), j'ai sujet/objet/régime. Le régime concerne tout ce qui est ni sujet ni objet (direct ou indirect). Bref, en ŧhub, le régime rassemble à la fois le génitif et le circonstanciel (anv)/locatif (elko)/ablatif (lat)/datif (vpk, sauf COI).
- SATIGNAC a écrit:
- ... ni démembrer l'ablatif latin qui est déjà le résultat de l'absorption de plusieurs cas indo-européens dans un esprit de perfectionnisme complexifiant dont je ferai preuve dans la conjugaison).
Pour ça, faut aller voir...
Les Russes : avec l'instrumental & le locatif. Du côté des langues finnougriennes : là, y a toute une collec' de cas ! Mais on quitte le domaine indo-européen.
Pour le vocatif, ça dépend si on invoque (nominatif) ou si on évoque (variable). Au sujet des langues finno-ougriennes , l'erreur, relevée par certains linguistes chez d'autres, consiste à confondre les cas flexionnels de la famille indo-européenne avec le système agglutination complément+postposition combinée avec l' adaptation euphonique du radical "régime", comme si en français au lieu de dire "avec Paul" on disait "Paulavec" et on intitulerait cette forme "comitatif" de Paul... | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 15 Aoû 2013 - 23:42 | |
| - SATIGNAC a écrit:
- Au sujet des langues finno-ougriennes , l'erreur, relevée par certains linguistes chez d'autres, consiste à confondre les cas flexionnels de la famille indo-européenne avec le système agglutination complément+postposition combinée avec l' adaptation euphonique du radical "régime", comme si en français au lieu de dire "avec Paul" on disait "Paulavec" et on intitulerait cette forme "comitatif" de Paul...
C'est vrai ; encore que si j'me souviens biens, certaines "flexions" sont équivalentees et correspondent au même cas, comme en hongrois -ban et -ben, selon le mot auquel elles sont agglutinées. Quant à la déclinaison aneuvienne, mis à part quelques particularités, pas bien méchantes à l'accusatif et une seule au circonstanciel, elle n'est pas plus difficile qu'en volapük ou en elko. Les cas sont simplement distribués différemment. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Page des CO Sam 17 Aoû 2013 - 10:41 | |
| Dernière modification avant éclatement (en trois parties, vraisemblablement : coa, con* & cor). J'continue
- de remplir la colonne API
- de griser certains dérivés
- de modifier (plus ou moins) l'orthographe de certains mots.
Ainsi, un mot comme kretlordu (couturier) ne prend plus qu'une ligne ; ceci pour deux mots. Kretlor = couturier, le sens général ; vaut entre autre pour un muscle allongé de la cuisse. Utilisé aussi lorsqu'il s'agit de l'entreprise en général : àr reeneme kretlore = les grands couturiers. Kretlordu désigne la personne dont le métier est d'exercer dans la couture : ed madh dan ere kretlorkad = sa mère était couturière. Un peu plus tard : C'est fait ! J'ai pu couper en trois. La deuxième page est constituée de mots en com- et en con- et contient 308 entrées francophones. * À l'état d'hésitation : j'ai quand même quelques scrupules à faire commencer une page par le mot "con". Scrupules bien français, bien sûr ! mais comme Idéopédia est francophone... | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 19 Aoû 2013 - 14:43 | |
| - Patrick Chevin a écrit:
- Mi yoka fem = je regarde la femme / mi rigardas la virinon
Mi yoka femyo = je regardes les femmes / mi rigardas la virinojn Mi yoka di fem = je regarde cette femme / mi rigardas tiun virinon Mi yoka diyo fem = je regarde ces femmes / mi rigardas tiujn virinojn Mi yoka un fem = je regarde une femme / mi rigardas virinon Mi yoka yo fem = je regarde des (queques) femmes / mi rigardas (iujn) virinojn
l'espéranto unu virinon se traduira par solun fem / une seule femme J'ai préféré donner la version aneuvienne ici plutôt que d'troller ( encore un coup) l'fil espérantiste*. Dans le même ordre, ça donnerait E çkope àt każ E çkope àr każe E çkope æt każ E çkope ær każe E çkope ùt każ° E çkope ùr każeÙt sol kad, ùt elikœman kad = une femme seule Ùt nor kad = une seule femme. On supprime l'article quand on énonce une généralité : Kad • mirùkat... Aragon-en. * J'm'étais laissé aller parce que j'avais répondu sur l'alternative déclinaison/adpositions. MEA KVLPA !° Mais eg vaad ed nùpkaż = j'attends ma femme. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 19 Aoû 2013 - 15:34 | |
| ("Une femme seule" > un fem solik) |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 19 Aoû 2013 - 16:44 | |
| - Patrick Chevin a écrit:
- ("Une femme seule" > un fem solik)
Nor possède deux traduction, selon la syntaxe (je mets de côté le détail concernant l'âge* : c'est un autre aspect de la langue aneuvienne) Bien que ces phrases puissent se rapprocher sémantiquement, on aura Ùt nor kad ere in æt salev = Il y avait une seule femme dans cette salle Nor ùt kad ere in æt salev = Il n'y avait qu'une femme dans cette salle Ùt sol kad ere in æt salev = Il y avait une femme seule dans cette salle Ùt elikœman kad ere in æt salev = Il y avait une femme seule dans cette salle. Quand on lit les phrases en français, on peut tout supposer : une personne unique dans la pièce, une seule femme parmi plusieurs hommes, une seule femme non accompagnée... Pour la dernière supposition, c'est, évidemment elikœman ( eli- : préfixe antonymique, kœm = avec, -an : calque de -é(e)). Pour l'idée de solitude, c'est sol (à-postériori transparent) qui s'y colle. Restent les deux phrases avec nor (de l'all. nur). La première est à peu près limpide : elle indique qu'il y avait une seule femme, on ne dit pas si elle EST seule ou non, on dit qu'elle est en exemplaire unique... parmi d'autres personnes, qui, elles, sont des hommes (ben tiens : si ce ne sont pas des femmes*...). La seconde l'est un peu moins : elle rejoint la première (il n'y avait qu'une femme ; les autres = des hommes) ou la troisième (il n'y avait qu'une femme ; les autres, quels autres ?). En fait, on peut penser qu'elle rejoint la première à cause de nor. Mais rien n'interdit de penser que cette femme fût l'unique être humain présent dans cette salle. * Raison pour laquelle je n'ai donné aucune précision : c'est kad, et non spécifiquement vaxènkad (femme adulte). Là, il n'a pas de calque parfait entre le français et l'aneuvien : kad peut tout aussi bien vouloir dire fille, comme dak = homme ou garçon. Ùt nor vaxènkad ere in æt salev aurait pu faire supposer que les autres personnes présentes dans la salle fussent des petites filles, ou bien des adolescentes. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 19 Aoû 2013 - 17:05 | |
| Par ailleurs une phrase ne peut jamais rendre compte complétement d'une situation, mais il faut chercher un bon rapport précision/concision. |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 19 Aoû 2013 - 22:45 | |
| - Patrick Chevin a écrit:
- ...mais il faut chercher un bon rapport précision/concision.
Sûr : on peut pas avoir à la fois le beurre et l'argent du beurre. Je n'aurai pas complètement les deux à la fois, même avec l'aneuvien ; mais j'essaie d'avoir quand même le plus possible de chacun. Dan,s certains cas de figure, je pense pouvoir obtenir un joli paquet d'nuances différentes avec un minimum flexions et de mots-outils différents. Un joli paquet, certes, même si je n'arrive pas au taquet (objectif lojbanesque). L'aneuvien est aussi une langue pseudonaturelle, c'est-à-dire avec des incertitudes qu'on trouve dans de vraies langues naturelles (des hésitations phoniques par-ci par-là, quelques verbes irréguliers, des mots défectifs par la force des choses, mais qui font de l'aneuvien une langue qui... pourrait rapp'ler... vaguement...), mais aussi des recettes puisées (partiellement) depuis des langues (pas trop quand même) schématiques (une dose de volapük, un soupçon d'espéranto, une pincée d'uropi, un souffle de sambahsa-mundialect...) et puis mes trouvailles personnelles (apport de l'akrig, du vadora) ou quasiment presque (adnébou)... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 19 Aoû 2013 - 23:02 | |
| Un ne teno solvesiko bur i din burik. |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Mar 20 Aoû 2013 - 0:25 | |
| - Patrick Chevin a écrit:
- Un ne teno solvesiko bur i din burik.
Ça donne quoi ? Je crois avoir reconnu bur & burik = beurre (le deuxième au génitif, sans doute), un ne teno = on ne tient pas din = argent (j'suis en pays d'connaissance : en aneuvien, c'est diner) Il reste solvesiko, je penche pour "simultanément, en même temps" ou quelque chose d'approchant. La kàn nep kov ùt piskes ea geràd* àt diners pœr ed kovac = On ne peut pas acheter un poisson et l'argent pour son achat. * On garde geràd à l'infinitif, puisque la kàn nep s'applique à la conjonction des deux procès : acheter le poisson et garder l'argent. Or derrière kàn, on met derrière l'infinitif, comme derrière may en anglais (infinitif sans to). | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Mar 20 Aoû 2013 - 3:18 | |
| Je traduisais ta phrase: on peut pas avoir à la fois le beurre et l'argent du beurre.
un = un, quelqu'un, on ne = ne pas teno = aura solvesiko = "seulfoisement" (en une seule fois, à la fois) bur = le beurre i = et aussi din = l'argent burik = du beurre.
J'ai choisi bur pour le beurre (ital.burro), bien que ce mot en espagnol/portugais signifie âne (bourrique), parce que c'est monosyllabique. Le bureau dans la logique yolik sera forcément un mot en -op... peut-être rekop de reki dirriger, administrer... Y a encore la bure mais c'est déjà très technique... |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Mar 20 Aoû 2013 - 9:33 | |
| - Patrick Chevin a écrit:
- J'ai choisi bur pour le beurre (ital.burro), bien que ce mot en espagnol/portugais signifie âne (bourrique), parce que c'est monosyllabique. Le bureau dans la logique yolik sera forcément un mot en -op... peut-être rekop de reki diriger, administrer... Y a encore la bure mais c'est déjà très technique...
Pour le radical bùr, en aneuvien, j'ai bùro, bùrmes & bùrsal. Comme tu peux lire, bùro renvoie aux deux définitions extrêmes. Par contre, pour le beurre, j'ai masel, du russe масло. J'viens d'me rendre compte qu'y m'manquait la margarine. Et c'est paaaarti, rrroulez...* Pour "direction", j'ai deux à-postériori : Le premier vient de l'allemand Richtung, la direction qu'on prend pour aller quelque part. Le second est d'une limpidité à toute épreuve, lequel a donné direktordu, mais aussi direktorat. Par contre, dirigisme se dit estadesem. *Un peu plus tard : J'ai décidé de ne pas me casser l'chou et que, vu les résultats très constants que j'ai trouvés chez Goûgueules, y compris pour des langues comme l'estonien, le finnois, le hongrois, le basque et le turc (pour les mots isolés, je crois que je peux avoir confiance, surtout si l'orthographe est modifiée), ça va, évidemment, donner en aneuvien margàryn. Y m'reste plus qu'à caser ça dans l'tiroir, avant un classement définitif. Par contre, pour le saindoux, j'pourrai faire preuve d' un peu plus d'originalité : un mot comme çhwip, de çhwin (porc) et lip (graisse) devrait pouvoir faire l'affaire. En plus, c'est un mot-valise : c'est le I qui sert de charnière. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Mar 20 Aoû 2013 - 14:42 | |
| Il me semble que lip chez moi c'est pour les lèvres, à vérifier... Sinon pour la graisse c'est bon aussi. Dans mon cas, le choix est limité aux monosyllabes, religieusement. Mais les limites stimulent la créativité! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Mar 20 Aoû 2013 - 15:04 | |
| - Patrick Chevin a écrit:
- Il me semble que lip chez moi c'est pour les lèvres, à vérifier... Sinon pour la graisse c'est bon aussi. Dans mon cas, le choix est limité aux monosyllabes, religieusement. :farao:Mais les limites stimulent la créativité!
Ça fait combien de racines possibles? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Mar 20 Aoû 2013 - 18:03 | |
| Ça en fait pas mal: b bl br d dr f fr fl g gl gr j k kl kr kv l m ml n p pl pr ps r s sb sf sk skl skr sl sp spl spr sr st str sv t tr ts v vl vr x y z zl zr soit: 50 X 5 (a/e/i/o/u) = 250 X 50 = 12 500 + mots composés deux à deux = 156 250 000! |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Mar 20 Aoû 2013 - 20:01 | |
| - Patrick Chevin a écrit:
- Il me semble que lip chez moi c'est pour les lèvres, à vérifier... Sinon pour la graisse c'est bon aussi.
Chez moi, lèvre, c'est làbj, ce qui donne làbis° à l'accusatif. Ce qui pourrait paraître déroutant, mais qui n'est pas plus incongru que lipon (es.to). L'adjectif qualificatif "labjal" se dit comme le génitif du nom : làbjen. On les reconnaît à la syntaxe*: àr làbjene tonàle = les consonnes labiales ùt kynat làbjene = un mouvement de lèvres. ° Qui donne, ô ironie làbise au pluriel de ce même cas, comme "(on s'fait) la bise" ; cette dernière se disant smak (sans À, alors qu'un baiser se dit smàk (ou smlàk, si on met... la langue), et "embrasser" de dit (entre autres) smàg.* L'aneuvien se rapproche, en ça, de l'elko. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Une coïncidence comme je les aime ! Mar 20 Aoû 2013 - 23:08 | |
| Comme je ne me rappelais plus que j'avais nùk (un à-postériori bien banal) pour la nuque dans un exemple grammatical, je me suis rendu compte qu'il me manquait (ainsi que "cervical", d'ailleurs) dans mon dico, à la lettre N. Je me suis donc dit que j'allais partir de kol (cou) et que j'allais cuisiner un peu tout ça. L'akrig ne me donnant rien de bien fameux, par retournement ( mok), je m'suis dit que j'pourrais bien partir de l'adnébou. J'avais . Par reflet (mais par retournement également, puisque les trois lettres ont un axe horizontal de symétrie), j'avais, par conséquent . Pas bien éloigné du précédent... bref, j'allais laisser tomber quand j'me suis dit qu'il était quand même "moins mauvais", d'autant plus qu'il avait quand même une ressemblance avec celui que j'avais abrogé : y allais y avoir une espèce de continuité. Mais ça s'arrête pas là ! J'ai gouglisé un peu pour savoir comment on pouvait dire "nuque" par-ci par là et je suis tombé sur... nyak (en hongrois, le A non accentué se prononçant [ɒ] : un poil plus ouvert que [ɔ]). Pour une coïncidence, c'en était une belle ! encore plus faramineuse que celle que j'avais obtenu, y avait un paquet d'années de ça, avec drex/skerd (droit(e)/gauche), par API interposé, puisque là, je passais par un système d'écriture complètement imaginaire, dû à Ziecken (l'adnébou, issu du nebou, existe grâce à son aval). Complètement aut'chose : - Anoev a écrit:
- adraṅdĕrtyn
Prévision de déplacement de l'accent tonique (actuellement sur le Ĕ) vers le deuxième A : adráṅdertyn (admission). Raison : la position de l'accent tonique est plus claire et ça permet même de faire l'économie d'une brève*, le [ə] de -ertyn ne changeant guère par rapport au [œ] qu'il doit remplacer ; mais surtout, - ertyn, tout comme - entyn devraient être considérés comme des suffixes au même titre que - esem (-isme) eu - eset (-iste) auxquels je retire, dès que je les vois, les -É- restants. Qui plus est, l'accent s'approche du début du mot (mais ne s'y pose pas : ad- étant considéré comme un préfixe). Mise à jour (dans Idéopédia) prévue. * La brève ne localise pas l'accent tonique, contrairement aux accents gauche et droit. Cependant, demvazărpar (autoportrait) ne changera pas : l'accent tonique est toujours sur le Ă. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Aneuvien | |
| |
| | | | Aneuvien | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |