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| iNedjena | |
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+5Nemszev Leo Djino Kotave Anoev 9 participants | |
Auteur | Message |
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Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: iNedjena Dim 21 Oct 2012 - 21:46 | |
| L'ACCUSATIF ! C'est étrange pour ma part j'ai du mal à prononcer les clics (enfin de toute façon j'ai du mal à prononcer quasiment tout). | |
| | | Nemszev Admin
Messages : 5559 Date d'inscription : 06/03/2008 Localisation : Bruxelles, Belgique
| Sujet: Re: iNedjena Lun 22 Oct 2012 - 0:20 | |
| - Clic a écrit:
- En Zoulou et en Xhosa, x : [ǁ], c : [ǀ], q : [ǃ] et sh :[ʃ]. Mais moi je n'ai que deux clics (les deux que j'arrive à prononcer ).
Intervertir le x et le c donnerais un côté catalan ou portugais assez étrange, non ? Personnellement, si je ne devais garder que deux clics, ce serait celui qui ressemble à un "ts" et celui qui claque la langue dans le palet comme pour appeler un cheval... - Nemszev a écrit:
- J'ai regardé le Hatséen ici et ça m'a l'air assez ardu. Tu arrives à prononcer le q ?
Le Q venait assez naturellement et m'amusait beaucoup. Par contre, j'ai fait des voyelles un peu compliquées comme dans une langue scandinave et un système de déclinaison interne également compliqué... _________________ Le grand maître admin-fondateur est de retour. - Bedal Original, bien justifié, et différent du sambahsa et de l'uropi. - Velonzio Noeudefée Nemszev m'a fait une remarque l'autre jour, et j'y ai beaucoup réfléchi depuis. - Djino J'ai beaucoup de tendresse pour ta flexion verbale. - Doj-Pater Pourquoi t'essaies de réinventer le sambahsa ? - Olivier Simon Oupses ! - Anoev
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: iNedjena Mer 24 Oct 2012 - 6:35 | |
| - Kotave a écrit:
L'ACCUSATIF ! C'est étrange pour ma part j'ai du mal à prononcer les clics (enfin de toute façon j'ai du mal à prononcer quasiment tout). Mea culpa, je vais corriger ça tout de suite. C'est vrai que le clics constituent la principale difficulté de la langue. Je pense que si elle n'en avait pas eu, elle aurait peu-être pu être une langue auxilliaire. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: iNedjena Sam 27 Oct 2012 - 18:50 | |
| Voici une une récapitulation de la grammaire avec quelques nouveautés. L'alphabet et la prononciation.Cinq voyelles. A: [a] E : [e] ou [ɛ] I : [і.] O : [o] ou [ɔ] U : [u.] Vingt consonnes primaires. P : [p] | B : [b ] | F : [f] | V : [v] | K : [k] | G : [g] | T : [t] | D : [d] | S : [s] | Z : [z] | C : [ʃ] | J : [ʒ] | Six consonnes secondairesQ : [ǁ] X : [|] M : [m] N : [n] L : [l] H : [h] Deux semi-consonnesY : [j] W : [w] L'accent toniqueL'accent tonique tombe sur l'avant-dernière syllabe du mot. Ex : Ni luka On peut tout aussi bien allonger cette avant-dernière syllabe. Le nom.- Le nom, dans sa forme la plus simple, est marqué par i- (y- devant voyelle).
Ex : ihwelo : chien, un chien. De la racine -hwelo
Cette forme a pour pluriel ama- Ex : amahwelo : chiens, des chiens.
- Le préfixe o- correspond à l'article défini français : le, la
Ex : ohwelo : le chien
Son pluriel est aba- Ex : abahwelo : les chiens
- Le genre grammatical n'existant pas, pour insister ou préciser le sexe d'un chose on aura recours à des préfixes:
EDIT
- -he- pour le sexe masculin. Ex : iheleja : bélier (ileja : mouton)
- -ha- pour le sexe féminin. Ex : ihaleja : brebis
Ancienne version : - Spoiler:
- -e- pour le sexe masculin. Ex : yeleja : bélier (ileja : mouton.)
- -a- pour le sexe féminin. Ex : yaleja : brebis.
L'adjectif qualificatifL'adjectif est marqué par le suffixe u- ( w- devant voyelle). Ex : uhwelo : canin. L'adjectif s'accorde en nombre avec le nom auquel il se rapporte. Son pluriel se forme en izi- ( izy- devant voyelle). Ex : izihwelo : canins. Dans le cas général, l'adjectif se situe après le nom auquel il se rapporte L'adverbe dérivéL'adverbe dérivé est marqué par uba-Ex : de la racine -pokala, apparence, apparaître, on forme ubapokala : apparemment. Le verbeL'ordre de la phrase est SVO. Le verbe, contrairement au nom par exemple, n'est pas marqué. La racine du verbe et son infinitif sont confondus Ex : -anta : être. -luka : lire. Les pronoms et marques personnels.Les pronoms personnels sujets, à l'instar du latin ou de l'espagnol, ne sont employés que pour insister sur la personne, comme dans : Moi, j'en veux ! Les pronoms personnels sujets et compléments sont les mêmes. Les pronoms personnels et les marques personnelles sont identiques. | Pronoms personnels | Marques personnelles | Je | Ni | Ni-, ny- devant voyelle | Tu | Ti | Ti-, ty- devant voyelle | Il, elle | Hi | Hi-, hy- devant voyelle | Nous | Mu | Mu-, mw- devant voyelle | Vous | Lu | Lu-, lw- devant voyelle | Ils, elles | Su | Su-, sw- devant voyelle |
Exemple : Niluka : je lis. Muluka : nous lisons. Les modes. L'indicatif. L'indicatif est le mode de base du verbe. Ex : Niluka : je lis Le subjonctifLe subjonctif se forme avec l'affixe -be-, à tous les temps. Ex : Nibeluka : que je lise Le conditionnelLe conditionnel se forme avec l'affixe -de-, à tous les temps Ex : Nideluka Je lirais. Les temps. Le présent.Le présent est le temps du verbe. Ex : Niluka : je lis. Le passéLe passé se forme avec l'affixe -ku- ( -kw- devant voyelle) Ex : Nikuluka : je lus. Le futurLe futur se forme avec l'affixe -tu- ( -tw- devant voyelle) Ex : Nituluka : Je lirai. Les voix. La voix activeLa voix active est la voix de base du verbe. Ex : Niluka : je lis. La voix passiveLa voix passive se forme avec l'affixe -dje-. Le complément d'agent est introduit par ef(a)-. Ex : Nidjeluka efati : Je suis lu par toi. Les aspects. L'aspect non-progressif.L'aspect non-progressif est l'aspect de base du verbe. Ex : Niluka : je lis. L'aspect progressif ou continu.L'aspect progressif, qui correspond au -ing anglais, se forme à tous les temps en redoublant la première consonne du radical avec la consonne e. Ex : Nileluka : je suis en train de lire. Si le verbe commence par une voyelle, on redouble la première voyelle et la première consonne si le radical. Ex : Oqa : construire. Nyoqoqa : je suis en train de construire. Le démonstratif.L'adjectif démonstratif. L'adjectif démonstratif est le préfixe sez(a)-. Il s'utilise toujours avec le nom avec l'article défini. Ex : Sezoneko : ce chat. Sezabaneko : ces chats. Le pronom démonstratif.Le pronom démonstratif est la forme substantivée de l'adjectif démonstratif. Iseza : celui, celle. Amaseza : ceux, celles. Le comparatif et le superlatif. Le comparatif.- Le comparatif de supériorité se forme en ajoutant le suffixe g- directement devant l'adjectif. Le complément est introduit par co.
Ex : Ihwelo hyanta gubewa co ineko : Un chien est plus grand qu'un chat.
- Le comparatif d'infériorité se forme en ajoutant qo- devant le comparatif de supériorité.
Ex : Ineko hyanta qogubewa co ihwelo : Un chat est moins grand qu'un chien.
Attention à ne pas confondre :
- Ineko hyanta qogubewa co ihwelo : Un chat est moins grand qu'un chien.
- Ineko qohyanta gubewa co ihwelo : Un chat n'est pas plus grand qu'un chien.
Le comparatif d'égalité se forme avec le suffixe okw(a)-. Ex : Ineko hyanta okwubewa co ihwelo : Un chat est aussi grand qu'un chien.. Le pronom relatifLe pronom relatif est identique au déterminant défini. Il se place avant la forme verbale qu'il introduit. Il s'accorde avec son antécédent. Ex : Oneko onikele : le chat que je vois. (-kele : voir). Abahwelo abanikele : les chiens que je vois. C'est tout pour le moment
Dernière édition par Clic le Dim 28 Oct 2012 - 22:04, édité 2 fois |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: iNedjena Sam 27 Oct 2012 - 20:56 | |
| Alors là, j'dois dire que j'apprécie !
Si j'en déduis bien, "une chienne" se dirait yahwelo.
Pour "la chienne" (des voisins), je suppose oyahwelo ; pour "des chiennes" : amayawelo, "les chiens" ♂ : abayowelo.
Y a-t-il une distinction entre l'imparfait et le passé ? Met-t-on le mode avant le temps ?
Dit-on nibekuluka ou nikubeluka ?
Et ça signignifie (que) je lusse ou (que) j'aie lu ?
J'ai bien apprécié le comparatif d'infériorité : ça m'a mis en pays de connaissance :
gat • minus remmer qua hœndes.
Bravo ! continue !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: iNedjena Sam 27 Oct 2012 - 21:22 | |
| - Anoev a écrit:
- Alors là, j'dois dire que j'apprécie !
Merci, ça me fait plaisir ! - Anoev a écrit:
- Si j'en déduis bien, "une chienne" se dirait yahwelo.
Pour "la chienne" (des voisins), je suppose oyahwelo ; pour "des chiennes" : amayawelo, "les chiens" ♂ : abayowelo. Une chienne, c'est bien yahwelo. La chienne, c'est oahwelo. Dams mon exemple yaleja, le y est la déformation de i- devant une voyelle. (i-a-leja) Des chiennes c'est ama'ahwelo. Je sais pas si je vais garder l'apostrophe. On fait une mini-pause, ou un coup de glotte. les chiens c'est simplement abahwelo - Anoev a écrit:
- Y a-t-il une distinction entre l'imparfait et le passé ?
Non, mais si on veut insister sur la valeur de durée de l'imparfait, on me l'aspect continu au passé Nikuluka : Je lus ~ Nikuleluka : je lisais (j'étais en train de lire ...). - Anoev a écrit:
- Met-t-on le mode avant le temps ?
On met Négation-Personne-Voix-Mode-Temps-Aspect. Ça peut donner des formes très longues : Par exemple de -totevyuna, assembler, on peut faire : Qonidjebekutetotevyuna : que je n'ai pas été pas en train d'être assemblé. (Si je ne me suis pas trompé ). - Anoev a écrit:
- Et ça signignifie
(que) je lusse ou (que) j'aie lu ? Je ne m'étais pas posé la question mais si que j'aie lu correspond au passé simple de l'indicatif, et que je lusse à l'imparfait, nibekuluka signifie que j'aie lus, et avec l'aspect continu nibekuleluka : que je lusse. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: iNedjena Sam 27 Oct 2012 - 21:26 | |
| Quand utilise-t-on le subjonctif et le conditionnel? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: iNedjena Sam 27 Oct 2012 - 21:37 | |
| On utilise le subjonctif quand on est pas sûr, pas certain. Anta uzekala hibetevi : C'est possible qu'il vienne.
Le conditionnel avec une condition. Na nideanta ti, nikumeka : Si j'étais toi, je serais parti.
Dernière édition par Clic le Sam 27 Oct 2012 - 21:58, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: iNedjena Sam 27 Oct 2012 - 21:44 | |
| - Clic a écrit:
- On utilise le subjonctif quand on est pas sûr, pas certain.
Anta uzekala hibetevi : C'est possible qu'il vienne. Pas dans les souhaits, les ordres: J'ordonne que tu me répondes. - Clic a écrit:
- Le conditionnel avec une condition.
Na nibeanta ti, nikumeka : Si j'étais toi, je serais parti. Pourquoi nikumeka n'est-il pas au conditionnel? En espéranto, on dirait: Se mi estus vi, mi estus foririnta. |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: iNedjena Sam 27 Oct 2012 - 21:45 | |
| - Clic a écrit:
- Non, mais si on veut insister sur la valeur de durée de l'imparfait, on me l'aspect continu au passé
Nikuluka : Je lus ~ Nikuleluka : je lisais (j'étais en train de lire ...) J'dis ça parce qu'en français, on se sert du passé simple pour un fait limité dans le passé, mais l'imparfait de l'indicatif pour deux applications possibles (entre autres) : un procès répété dans le passé un procès progressif ou continu dans le passé. Quant à l'imparfait du subjonctif, c'est un pur produit de la concordance des temps. - Citation :
- On met Négation-Personne-Voix-Mode-Temps-Aspect. Ça peut donner des formes très longues :
Par exemple de -totevyuna, assembler, on peut faire :
Qonidjebekutetotevyuna : que je n'ai pas été pas en train d'être assemblé. (Si je ne me suis pas trompé ). Je tâcherai de m'en souvenir : faudra le spécifier quand tu feras l'article sur Idéopédia. - Citation :
- Je ne m'étais pas posé la question mais si que j'aie lu correspond au passé simple de l'indicatif, et que je lusse à l'imparfait, nibekuluka signifie que j'aie lus, et avec l'aspect continu nibekuleluka : que je lusse.
Là, je suis désolé d'objecter. "(que) j'aie lu" n'est pas le passé simple (puisque c'est un temps composé), relis bien mon inter précédente. Par ailleurs, en français du moins (mais je ne sais pas pour ce qui est de l'iNedjena), le subjonctif ne tient pas compte des aspects continu, instantané & itératif, puisque c'est le mode de la supposition, de la crainte, du souhait, de la satisfaction, de la désolation etc...). "(que) j'aie lu" c'est le passé du subjonctif ; "(que) je lusse", c'est l'imparfait ; "que j'eusse lu", c'est le plus-que-parfait de ce même mode. Cf cette même page pour leurs différentes utilisations. - Silvano a écrit:
- Pas dans les souhaits, les ordres: J'ordonne que tu me répondes.
Dans les souhaits aussi : je souhaite que vous vous rétablissiez (mais : j'espère que vous vous rétablirez ; va comprendre !) Dans d'autres applications : Je suis content qu'il ait pu venir.
Dernière édition par Anoev le Sam 27 Oct 2012 - 21:56, édité 3 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: iNedjena Sam 27 Oct 2012 - 21:53 | |
| Concordance des temps: laquelle utilises-tu? Français: Je sais que vous viendrez / je savais que vous viendriez (futur du passé de l'indicatif, même forme que le conditionnel présent) Espéranto: Mi scias, ke vi venos / mi sciis, ke vi venos (futur simple de l'indicatif)
Le russe fonctionne comme l'espéranto ; ce n'est donc pas l'invention d'un idéolinguiste égaré. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: iNedjena Sam 27 Oct 2012 - 21:54 | |
| - Anoev a écrit:
-
- Citation :
- Je ne m'étais pas posé la question mais si que j'aie lu correspond au passé simple de l'indicatif, et que je lusse à l'imparfait, nibekuluka signifie que j'aie lus, et avec l'aspect continu nibekuleluka : que je lusse.
Là, je suis désolé d'objecter. "(que) j'aie lu" n'est pas le passé simple (puisque c'est un temps composé), relis bien mon inter précédente. Par ailleurs, en français du moins (mais je ne sais pas pour ce qui est de l'iNedjena), le subjonctif ne tient pas compte des aspects continu, instantané & itératif, puisque c'est le mode de la supposition, de la crainte, du souhait, de la satisfaction, de la désolation etc...). Je crois que je ne saisi pas très bien la différence entre je veux qu'il soit venu et je veux qu'il vînt. Après ça sera plus simple pour la traduction. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: iNedjena Sam 27 Oct 2012 - 21:56 | |
| - Silvano a écrit:
- Concordance des temps: laquelle utilises-tu?
Français: Je sais que vous viendrez / je savais que vous viendriez (futur du passé de l'indicatif, même forme que le conditionnel présent) Espéranto: Mi scias, ke vi venos / mi sciis, ke vi venos (futur simple de l'indicatif)
Le russe fonctionne comme l'espéranto ; ce n'est donc pas l'invention d'un idéolinguiste égaré. Je fais comme l'espéranto, de toute façon je n'ai pas de futur dans le passé, et je ne veux pas sortir le conditionnel de son rôle. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: iNedjena Sam 27 Oct 2012 - 21:57 | |
| - Clic a écrit:
- Je crois que je ne saisi pas très bien la différence entre je veux qu'il soit venu et je veux qu'il vînt. Après ça sera plus simple pour la traduction.
Je ne vois pas quand on pourrait dire je veux qu'il vînt... J'imagine qu'après l'équivalent de bien que, tu utilises l'indicatif, vu qu'il s'agit d'un fait réel. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: iNedjena Sam 27 Oct 2012 - 22:03 | |
| - Silvano a écrit:
- J'imagine qu'après l'équivalent de bien que, tu utilises l'indicatif, vu qu'il s'agit d'un fait réel.
Oui c'est ça. Nokohyanta usana, himaxa ubamite : Bien qu'il soit petit, il saute haut. |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: iNedjena Sam 27 Oct 2012 - 22:06 | |
| - Clic a écrit:
- Je crois que je ne saisi pas très bien la différence entre je veux qu'il soit venu et je veux qu'il vînt. Après ça sera plus simple pour la traduction.
Sauf erreur de ma part, "je veux qu'il vînt" ne se dit pas. On a "je voulais qu'il vînt" quand le procès de la subordonnée est simultané ou postérieur à celui de la principale mais antérieur au moment de l'élocution : je voulais (avant-hier) qu'il vînt (ce matin). Pour "je veux qu'il soit venu, on utilise le subjonctif passé parce que, pour un procès de la principale c'est le seul temps disponible accompli même pour un futur : Je veux (maintenant) qu'il soit venu (ce soir avant 20:00). Je sais, ça paraît pas simple, mais pour la précision, c'est prèsque imparable : seuls les Ibères (Espagnols & Portugais) font mieux avec les subjontifs futur & fut.ant. Àu passé, ça fait : je voulais qu'il fût venu avant que j'arrivasse.
Dernière édition par Anoev le Sam 30 Juil 2022 - 11:30, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: iNedjena Sam 27 Oct 2012 - 22:17 | |
| J'ai essayé de faire toute les formes :
Nitemba hibetevi : Je crois qu'il vient Nitemba hibekutevi : Je crois qu'il est venu Nitemba hibetutevi : Je crois qu'il viendra Nikutemba hibetevi : Je croyais qu'il venait Nikutemba hibekutevi : Je croyais qu'il était venu Nikutemba hibetutevi : Je croyais qu'il viendrait Nitutemba hibetevi : Je croirai qu'il viendra (en même temps) Nitutemba hibekutevi : Je croirai qu'il sera venu Nitutemba hibetutevi : Je croirai qu'il viendra (après).
Il en manque ?
Dernière édition par Clic le Sam 27 Oct 2012 - 23:13, édité 1 fois |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: iNedjena Sam 27 Oct 2012 - 22:37 | |
| - Clic a écrit:
- J'ai essayé de faire toute les formes :
Nitemba hibetevi : Je crois qu'il vient Nitemba hibekutevi : Je crois qu'il est venu Nitemba hibetutevi : Je crois qu'il viendra Nikutemba hibetevi : Je croyais qu'il viendrait Nikutemba hibekutevi : Je croyais qu'il était venu Nikutemba hibetutevi : Je croyais qu'il viendrait Nitutemba hibetevi : Je croirai qu'il viendra (en même temps) Nitutemba hibekutevi : Je croirai qu'il sera venu Nitutemba hibetutevi : Je croirai qu'il viendra (après).
Il en manque ?
Je ne pense pas. Et la aussi, j'apprécie, car je me sens proche : j'ai remarqué l'interfixe -be- qui me laisse à penser que tu as mis le verbe tevi (venir) au subjonctif d'une subordonnée dont la principale contient le verbe temba ( croire), contrairement au français, mais comme en aneuvien : e kred tep a patezéa = je crois qu'il est venu*. * E stĕ tep a pàteza = je sais qu'il est venu. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: iNedjena Sam 27 Oct 2012 - 23:00 | |
| - Anoev a écrit:
- Et la aussi, j'apprécie, car je me sens proche : j'ai remarqué l'interfixe -be- qui me laisse à penser que tu as mis le verbe tevi (venir) au subjonctif d'une subordonnée dont la principale contient le verbe temba (croire), contrairement au français, mais comme en aneuvien :
e kred tep a patezéa = je crois qu'il est venu*.
*E stĕ tep a pàteza = je sais qu'il est venu. C'est exactement ça. Maintenant, je m'attaque aux participes |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: iNedjena Sam 27 Oct 2012 - 23:04 | |
| C'est marrant j'ai fait une langue agglutinante sans la vouloir, alors que deux fois je n'ai pas réussis à faire une langue isolante. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: iNedjena Sam 27 Oct 2012 - 23:09 | |
| - Clic a écrit:
- Nikutemba hibetevi : Je croyais qu'il viendrait
Nikutemba hibekutevi : Je croyais qu'il était venu Nikutemba hibetutevi : Je croyais qu'il viendrait Hein? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: iNedjena Sam 27 Oct 2012 - 23:12 | |
| Ah oui, je me suis trompé Nikutemba hibetevi : Je croyais qu'il venaitNikutemba hibekutevi : Je croyais qu'il était venu Nikutemba hibetutevi : Je croyais qu'il viendrait |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: iNedjena Dim 28 Oct 2012 - 0:18 | |
| - Clic a écrit:
- C'est marrant j'ai fait une langue agglutinante sans la vouloir, alors que deux fois je n'ai pas réussi à faire une langue isolante.
Pour un idéolinguiste européen, il est plus facile de faire une langue flexionnelle, voire agglutinante, qu'une langue isolante. Question d'habitude, de proximité culturelle, aussi... J'attends ton article sur les participes. Je suppose que tu vas faire comme pour les autres modes (sauf l'indicatif), c'est-à-dire mettre un affixe. Pour ne pas t'influencer, mettons XX. ça donnerait XXluka pour "lisant" et XXkuluka pour "ayant lu". Je ne sais pas comment on dit "fatiguer", alors j'vais faire pareil : YY pour son radical. On aurait XXYY = fatiguant et puis XXkuYY = ayant fatigué et puis uXXYY = fatigant (adj.) et enfin udjeXXYY = fatigué (adj). Bon... ce n'est que ma façon de voir les choses. Une façon de montrer comment j'ai compris l' article. Té ! j'attends aussi les voix pronominales (réflexive, réciproque, "caténale"*) et puis le factitif et l'causatif... bon, j'arrête là : faut pas abuser... - Silvano a écrit:
- Clic a écrit:
- a écrit:
Nikutemba hibetevi : Je croyais qu'il viendrait Nikutemba hibekutevi : Je croyais qu'il était venu Nikutemba hibetutevi : Je croyais qu'il viendrait Hein? J'avais même pas fait gaffe ! Mais bon, c'a été corrigé entre temps... * Avec des verbes comme "se suivre". Pour te dire honnêtement, j'l'ai pas : j'utilise simplement dem. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: iNedjena Dim 28 Oct 2012 - 19:26 | |
| C'est tout à fait ça, Anoev. Mais pour éviter des formes trop longues, la marque du mode participe est la voyelle a. Ça donne :
-aluka : lisant -akuluka : ayant lu -atuluka : allant lire
La marque du passif -dje- se simplifie en -dj- devant a.
-djaluka : lu (étant lu) -djakuluka : lu (ayant été lu) -djatuluka : allant être lu.
Si le participe est traité comme adjectif, on met u-, si il est traité comme un verbe on rajoute rien, comme un nom on met i- ou o- etc
On peut dire nyanta udjakaza, je suis fatigué, mais on dira plus couramment nidjekaza. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: iNedjena Dim 28 Oct 2012 - 19:49 | |
| Je viens de voir que ça fait un conflit d'intérêt avec le a- qui marque le sexe féminin ( -aleja : brebis). Je pense que je vais modifier les préfixes des sexe et ajouter un y devant. Ce que donnerais ya- pour le féminin et ye- pour le masculin :
ileja : mouton iyaleja : brebis iyeleja : bélier |
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