Idées diverses_VL

Ouais, y'a de l'idée.

Mais je vais partir sur mon idée où un même phonème a 2 écritures : une native, une lorsque c'est un autre phonème qui mute écrit en h, le h me va bien. Mais j'aimerais que l'écriture en h soit réservée pour la mutation grammaticale et non pour l'écriture lexicale de la racine nue.
Par exemple en français doigt s'écrit doigt, si j'écris doigtée, j'ajoute ée ou temps et temporel, corps et corporel. Imaginons que les dérivés aient une dernière consonne pivot sur laquelle se suffixe le suffixe de dérivation lexicale qui mutent, on les écriraient en h
doigthée, temphorel, corphorel et on les prononcerait comme il se doit th (symbole thêta grec pour son api) ou /f/, mais cela n'empêcherait pas que foi, fois, firme s'écrivent en f et non en ph.

Tout ça pour un nouveau projet, j'essaye de fusionner faire un syncrétisme diarrza, dionith, frènkvës, liothrè.
Pour l'instant j'étudie leur grammaire pour voir à quoi j'arriverais.

Velonzio Noeudefée a écrit:

Par exemple en français "doigt" s'écrit doigt, si j'écris doigtée°, j'ajoute -ée ou temps et temporel, corps et corporel. Imaginons que les dérivés aient une dernière consonne pivot sur laquelle se suffixe le suffixe de dérivation lexicale qui mutent...

Eeeeh ouais ! "doigt" ! un nom commun dont les deux derniètres lettres sont muettes et dont la raison de leur présence chez nous n'est qu'étymologique (DIGITVS, on a quand même "digital", pour "de doigt"*).

Comment réagir ?

Soit on tente une réforme du français (une de plus), et on écrit "dwa, dwaté".

Soit on se lance dans l'idéolinguistique, c'est c'que j'ai fait ; certes, y reste une écorchure (au doigt ?), puisque chez moi, ça donne digt. Mais ça m'a donné, malgré tout, une idée.

°Çui-là, j'viens d'l'apprendre, grâce à toi. J'connaissais "doigté" (nom commun), mais pas le verbe "doigter", dont "doigtée" est une flexion de participe. Un môment, j'avais même cru qu'il s'agît d'un synonyme de "pincée", c'est dire...  Cela dit, l'verbe "doigter", dont j'ignorais jusqu'à l'existence, j'vais pas l'utiliser tous les jours, même si digtes (homonyme de l'accusatif du nom) pourrait bien aller.
*Et non "de chiffre" ! la langue française, ici !

J'ai commencé mon projet de fusion diarrza, dionith, frènkvës, lothrè, mais je me heurete à deux obstacles :
- un : je me suis remonté un lexique approximatif du diarrza à partir de ce que je dispose des fils sur ce forum, car j'ai laissé les lexiques sur mon vieil ordinateur que je en retrouve pas.
- deux : des quelques essais que j'ai fait je ne suis pas satisfait et, ce surtout parce que valic-modern gaulish (ou galàthach)-lothrè restent logiques mais paraissent changeants

Je vais reprendre mon ébauche.

C'est pas mal l'ébauche prend forme.

Seul souci, j'aimerais pouvoir plus employer la mutation, mais je ne sais guère comment faire, sinon
- soit ajouter un cas (datif par exemple), mais le génitif ne mute pas donc pourquoi faire
- soit avoir un genre et chacun des deux muterait en contre de l'autre mais dans le même contexte : si le genre A mute, le B ne mute pas et inversement, reste plus qu'à déterminer dans quel contexte A mute et dans quel contexte contraire B mute

Mais je ne vois guère l'intérêt ni comment faire d'un deuxième genre.

Sinon j'ai encore ma forme autonome.

Regarde un peu les mutations du cornique (Cornish grammar - Wikipedia)
Tu trouveras peut-être des idées...

Ce n'est pas les mutations, ça comment faire muter, y'a pas de souci.

Mais plus ce qui pourrait fléchir en plus de sorte à muter et que mes phrases changent plus.
Mais bon j'ai trouvé.

Velonzio Noeudefée a écrit:

Ce n'est pas les mutations, ça comment faire muter, y'a pas de souci.

Mais plus ce qui pourrait fléchir en plus de sorte à muter et que mes phrases changent plus.
Mais bon j'ai trouvé.

Il y a mutation si le nom est féminin, par ex.
Il y a mutation en fonction de la lettre suivante.
Il y a mutation lors de certains temps dans la conjugaison.
Etc.

Ouais je suis sur un truc, j'ai encore 2 tests à faire, je pense avant de pouvoir publier.

Velonzio Noeudefée a écrit:

Ouais je suis sur un truc, j'ai encore 2 tests à faire, je pense avant de pouvoir publier.

Bonnes cogitations avant publication
Bonnes gogitations (avec la mutation au féminin)

J'avance doucement, mais surement sur mes 2 projets : le ∂atyit et un liocrê II.


Je m'interrogeais quant à fusionner leur lexique quand cela sera viable pour créer un 3ème projet, dont la grammaire cette fois-ci pour changer serait très flexionnelle/fusionnelle avec :

- 5 déclinaisons principales vocatif, ergatif, absolutif, datif, génitif, l'ordre étant plutôt SOV
- 4, voire 5 en plus pour comparatif (infériorité, égalité, supériorité, superlatif)
- 5 genres : inanimé, animé en 3 : féminin, neutre, masculin, semi-animé

La conjugaison serait aussi avec des morphèmes de personne.

Le c serait instable entre deux phonèmes selon les voyelles et on aurait donc des c et des cc, à moins que je n'emploie le ç.
2 semi-consonnes, 9 voyelles, 20 consonnes avec le cas du c.

Je m'interrogeais si dans certains cas les déclinaisons ne feraient pas opérer des mutations sur le terme, mais pas sûr.

Velonzio Noeudefée a écrit:

J'avance doucement, mais surement sur mes 2 projets : le ∂atyit et un liocrê II.

- 5 genres : inanimé, animé en 3 : féminin, neutre, masculin, semi-animé

Je me demande ce qu'est le semi-animé ? Les plantes, par exemple ?
Tu ranges où les concepts, les choses abstraites ? Dans l'inanimé ?

Semi animé : plante, oui, voiture, engin, automate, robot, tout ce qui nécessite moteur, conducteur, programme, mais aussi les membres, ce qui bouge, mais ne se meut pas de soi même ou même a besoin d'être branché.

Oui, j'ai oublié, j'aurais aussi le genre abstrait.

Velonzio Noeudefée a écrit:

Semi animé : plante, oui, voiture, engin, automate, robot, tout ce qui nécessite moteur, conducteur, programme, mais aussi les membres, ce qui bouge, mais ne se meut pas de soi même ou même a besoin d'être branché.

Oui, j'ai oublié, j'aurais aussi le genre abstrait.

Pour les robots possédant une IA, on peut se poser la question

PatrikGC a écrit:

Velonzio Noeudefée a écrit:

Semi animé : plante, oui, voiture, engin, automate, robot, tout ce qui nécessite moteur, conducteur, programme, mais aussi les membres, ce qui bouge, mais ne se meut pas de soi même ou même a besoin d'être branché.

Oui, j'ai oublié, j'aurais aussi le genre abstrait.

Pour les robots possédant une IA, on peut se poser la question

Certes, et ils passeraient je pense comme animés, mais ce n'est pas encore monnaie courante à tous les coin de rue.

Velonzio Noeudefée a écrit:

Certes, et ils passeraient je pense comme animés, mais ce n'est pas encore monnaie courante à tous les coin de rue.

Il n'y a pas si longtemps, personne ne se baladait dans la rue avec un téléphone dans la poche.
Et on aurait bien faire rire les techniciens de France Télécom en leur disant qu'on regarderait des films sur un téléphone...
Entre 94 et 96, j'ai participé à l'aventure du Visiocentre qui coûtait les yeux de la tête et qui nécessitait 2 lignes Numeris pour fonctionner, souvent à peine 10 mn en continu. Maintenant, tout le monde peut faire des webcams pour 3 fois rien.

Certaines choses, oui.
Effectivement, jeune à 14-16 ans vers 1993-1995, je retranscrivais l'avis de ma mère et on ne pariait pas sur internet chez moi, maintenant on ne peut plus s'en passer.

Quand j'explique à mes enfants que internet, streaming, mettre en pause, etc. était strictement impossible à mon époque, soit tu étais devant le poste à la bonne heure, soit tu loupais ton programme.
Je n'ai pas dû encore leur expliquer la couleur, la mire, les interludes, les 4, puis 5 et 6 chaines de télé, le câble, puis le satellite ou l'inexistence de la télécommande

D'autres moins... Les voitures volantes devraient exister depuis en bail, et on en voit toujours pas la queue d'une, sans doute trop dangereux, comme quoi.
Les voitures ou véhicules autonomes, on en parle, mais on ne les voit toujours pas non plus.

Le robot indépendant qui se déplacera dans la rue et sera monnaie courante, je reste dubitatif et j'attends de voir, ça existera peut être et pour en revenir à mon projet de langue : il fera partie des animés.

Mais pour l'instant le robot multifonction ou sur chaîne industrielle branché dans un coin, il reste semi-animé.
Si tu veux continuer de rêver il y a une super diégèse ici, écrite par Vilko, pleine de robots pilotés par des IA.

Velonzio Noeudefée a écrit:

Mais pour l'instant le robot multifonction ou sur chaîne industrielle branché dans un coin, il reste semi-animé.
Si tu veux continuer de rêver il y a une super diégèse ici, écrite par Vilko, pleine de robots pilotés par des IA.

Je la lis régulièrement, mais je ne suis pas certain que le monde qu'il décrit fasse rêver...

Attendons la suite, pour mieux découvrir tes créations langagières

PatrikGC a écrit:

Je la lis régulièrement, mais je ne suis pas certain que le monde qu'il décrit fasse rêver...

C'là dit, il nous fait guère plus cauchemarder que le monde réel dans lequel nous vivons.

La technologie progresse, l'humanité non.

Suite à ça :

Velonzio Noeudefée a écrit:

Ziecken a écrit:

Néanmoins, j'adore ce genre de défi et de réflexion et je suis sûr que cela pourrait servir à un elkide

Encore un, ça ferait beaucoup, non ?
Je ne suis pas sûr que l'écriture proposée soit d'une grande aide.
Mais je verrais beaucoup plus les elkans valider celle-ci.
Elle pourrait servir à dériver de nouvelles clés (surtout que je peux en avoir un peu plus, moi)

Puis je pense que je n'évoluerais guère :
- pas de profixe ou des profixes (celmo) pour tous
- pas de suppression du w en agglutination
- génitif ou agglomération, mais pas les 2
- 16 consonnes, 16 voyelles
- respect du 4 mathématiquement et non numérologiquement
- moins de marquage systématique de nature = un déterminant particule variable en genre et en nombre (o, i et a, e _ sg, pl, fém sg, masc sg), adj. et autres dét en -a, adv. prép, voire cert conj en -e, autres grammèmes en -u (verbe en -i pas sûr), marquage des déclinaison sur la racine au moins locatif, datif.
- peut être quelque changement de clé, notamment peut être le w en finale que je ne sais pas vraiment prononcer seul, je réalise un /u/ bref.

Pour tout dire je suis allé un peu plus loin sans reprendre la transcription runique d'ailleurs.

J'ai mes phonèmes et lettres, 16 consonnes (cf tamsota), 16 voyelles (ê e i/ö ô üû/a ë îï/c o u), dont seulement 4 longues (peut être : aa ôô ee uu _ faut que je retrouve, j'ai perdu le papier où j'ai noté ça).

La clé en fonctionnement nominal serait introduite par un déterminant : o neutre (général) et singulier a féminin singulier e masulin singulier, i pluriel (peut être en îï pour ce qui est poli, mais ça ferait 5 et non 4, donc bof).

Le verbe au présent suffixerait un -i (qui pourrait changer), l'ordre est SVO. Il changerait aux autres temps (passé, futur, conditionnel)

Suffixe en -a pour les déterminants et adjectifs (d'état/relatifs), en -e pour les adverbes, prépositions et certaines conjonctions, en -u pour les grammèmes

Ainsi deux exemples inspirés du tamsota :
- (Ro) lami o wek (o) : Je vois un/l'animal.
- (Ro) lami i wek (o) : Je vois des/les animaux.
- (Ro) gibi o won (o) : Je prends un/le fruit.
- (Ro) gibi i won (o) : Je prends des/les fruits.

Petite crise idéolinguistique devant la lourdeur et lenteur de la création de lexique comme je la vis en ∂atyit (voire en liocrê), sachant qu'en parallèle je développe une langue flexionnelle/fusionnelle, même sujet.

Je me demande du coup, si une création rapide croisant mes idées entre le tamsota et l'elko et m'inspirant de ce dernier, ne me permettrait pas de produire rapidement un produit langue facilement utilisable, et que c'est peut être pas utile de s'embêter à ce point au-niveau du lexique.

J'avance sur mon petit essai, mais étrangement je suis moins conquis qu'une langue comme le ∂atyit ou autres projets.

En ce moment, je m’amuse comme un petit fou.
J’avançais sur mon projet fusionnel/flexionnel, et n’étatnt pas très satisfait de ma deuxième reprise du tamsota, je réfléchissais dans ce sens, quand j’ai croisé et fusionné mes deux projets.
Je suis parti de 4-5 racines et maintenant je dois en avoir presque 80 sans compter les pronoms personnels sujets et les conjonctions.
Bon le plus simple pour vous faire une idée, quelques exemples, non.

I swudi gôtisa i dusem.
I gûri wamila i dusem.
Falus.
Wamisat.
Γililav.
I gûri daji ſilisa i peßul dajulek.
I swudi gôtisa i dusem te vem wamisa.

/i.swu.di.gø.ti.sä.i.du.sem/
/i.gy.ri.wä.mi.lä.i.du.sem/
/fä.lus/
/wä.mi.sät/
/ʃi.li.läv/
/i.gy.ri.dä.ji.ʃi.li.sä.i.pe.θul. dä.ju.lek/
/i.swu.di.gø.ti.sä.i.du.sem.te.vem.wä.mi.sä/

Spoiler:

J'ai commencé à travailler sur un projet entre autres inspiré du malgache (mais aussi quelques traits du finnois, italien, de l'allemand), mais pas sûr d'être bien inspiré pour continuer.
- malgré ma simplification, le système verbal et syntaxique me parait encore compliqué
- je n'ai pas trop d'éléments sur la dérivation. Donc, certes je pourrais en créer, mais je crains un trop grand manque de cohérence.

Dans tous les cas ça peut m'inspirer un peu de nouveau vocabulaire.

Si je suis moins présent, malgré les vacances des enfants et outre le boulot, c'est parce que je suis sur un projet...