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| Elko - aneuvien (étude comparative) | |
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Auteur | Message |
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Ziecken Modérateur
Messages : 13140 Date d'inscription : 23/03/2008 Localisation : Nointot, Normandie
| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Mer 5 Juin 2019 - 18:27 | |
| - Velonzio a écrit:
- Mais puisque ki peut signifier voici, voilà et je suppose "c'est", un présentatif actif quoi, comparé à ka : ce, cet(te), ces.
En fait, "c'est" se traduit par koLa lettre K est lié au démonstratif est provient de la réduction de MOK (spectacle, démonstration) ka : ce, cet, cette, ces ke : ainsi / ke ? : comment ? ki : voici, voilà (car oui c'est un verbe) ko : ceci, cela, ça, c'est (remplace souvent le verbe "être". - Velonzio a écrit:
- J'ai ne devrait-il pas être li ?
Non, car avoir n'est pas un verbe dynamique mais un verbe statique. Il n'exprime pas une action ou un changement d'état mais un état. C'est pourquoi il prend le suffixe -a comme tous les verbes statiques : ra : j'ai la : tu as ga : il/elle a - Velonzio a écrit:
- En fait je suppose que ça dépend si tu considère que j'ai un fils est un état du type je suis parent ou bien si c'est une action : là, je suis en train d'être parent, je m'occupe (d'élever) de mon enfant.
Oui exactement. Mais dans le second cas on préférera tout de même utiliser la clé REZ (éducation) et donc le verbe rezi "éduquer". _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Mer 5 Juin 2019 - 18:57 | |
| - Ziecken a écrit:
- En fait, en elko :
wido loa = un enfant de toi wido la = ton fils.
car
la wido = j'ai un enfant
Là, j'dois avouer que je sèche, et quand je sèche, j'vais voir Elkodoco c'qqui s'y dit, dans l'espoir de comprendre un peu mieux : Effectiv'ment, j'ai bien vu la pour "tu as" (et non "j'ai"), qui est, en toute vraisemblance, la forme contractée de lo pala. Bon, la première partie, j'ai pigé. Voyons la deuxième. wido la, d'après c'que j'comprends, ce serait "ton enfant" (ton fils ou ta fille) comme oin évoque dans une généralité : ton enfant héritera, ton enfant deviendra autonome, ton enfant n'est pas encore majeur. Peu importe que ce soit un fils ou une fille ; du reste (mais bon tout dépend de la sensibilité de chacun) moi, j'mettrais owido, pour bien enfoncer le clou qu'il s'agit d'un être humain*. Par contre, si on veut exprimer spécifiquement un fils (mettons qu'on parle au parent d'un fils et d'une fille), là, ewido me semble indispensable, de même qu'on dise awido la pour "ta fille". Mais, faut voir... C'que j'en dis... c'est c'que j'en comprends. * contrairement à ateto nu iwido ga pour "la chatte et ses petits"._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Mer 5 Juin 2019 - 21:25 | |
| - Ziecken a écrit:
- Velonzio a écrit:
- Mais puisque ki peut signifier voici, voilà et je suppose "c'est", un présentatif actif quoi, comparé à ka : ce, cet(te), ces.
En fait, "c'est" se traduit par ko [...] verbe rezi "éduquer". La seule chose dans ta réponse que je ne comprends pas c'est que tu considères voici, voilà comme un verbe et c'est comme un nom, alors que - ces formes sont verbales en français - correspondent au présentatif et sont interchangeables Du coup, ce serait plus régulier et cohérent à mon sens si elles étaient soit toutes nominales, soit toutes verbales (ou adjectivo-déterminante en -a). Sinon il y aurait bien une voie moyenne en -ai, qui pourrait rendre l'égalité que représente "c'est" ou "cela" est... _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Mer 5 Juin 2019 - 21:32 | |
| - Velonzio Noeudefée a écrit:
- La seule chose dans ta réponse que je ne comprends pas c'est que tu considères voici, voilà comme un verbe et c'est comme un nom, alors que
- ces formes sont verbales en français - correspondent au présentatif et sont interchangeables. En fait, "voici" & "voilà" sont, en fait des mots un peu spéciaux, puisqu'étant les contractions de "vois ici" (ce qui va être énoncé) et "vois là" (ce qui vient d'être énoncé). Alors forcément, on est des fois obligé à des gymnastiques grammaticales peu orthodoxes. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
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| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Jeu 20 Juin 2019 - 13:50 | |
| - Ziecken a écrit:
- . ka pelo iwira bu ka wako iwina .
Le I- utilisé en elko en tant que superlatif absolu est traduit - ert comme désinence en aneuvien. Ce qui donne : Æt hoos • remmert do æt xeliys qitert.Il existe, en aneuvien, un augmentatif, représenté par le préfixe er-, qu'on ne confondra pas avec la désinence comparative - er. Ce préfixe est surtout utilisé avec les noms. On l'a notamment dans ervás (vase), puisque vas signifie... verre. L'autre utilisation du I- elkan est le nombre, exclusivement pour les noms. Ainsi, on a . ka ipelo ikala . pour "ces maisons sont superbes" ; l'aneuvien est un peu* plus familier pour un locuteur indo-européen, puisqu'il y a : ær hoose • errýlne ("ces maisons sont très belles" donnant ær hoose • rylnerte). * Si on met l'à-priori ryln de côté._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Ziecken Modérateur
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| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Ven 21 Juin 2019 - 8:27 | |
| - Anoev a écrit:
- Le I- utilisé en elko en tant que superlatif absolu est traduit -ert comme désinence en aneuvien. Ce qui donne :
Æt hoos • remmert do æt xeliys qitert. En réalité, le i- (et non le I-) est utilisé en elko pour marque l'intensité, l'abondance et le pluriel. Sur les adjectifs :- Il marque l'intensité (= très, vraiment, beaucoup, ...) go tora ("il est fort") → go itora ("il est très fort")Sur les adverbes :- Il marque l'intensité (= très, vraiment, beaucoup, ...) go tore mili ("il tape fort") → go itore mili ("il tape très fort")Sur les verbes :- Il marque l'abondance (= beaucoup, ...) go mili ("il fort") → go imili ("il tape fort beaucoup")Sur les noms :- Il marque le pluriel milo ("un coup") → imilo ("des coups")Le superlatif ne s'exprime pas avec le préfixe i- mais avec l'infixe -i- (plus) ou -e- (moins) - Comparatif : il est plus fort = go toira - Superlatif : il est le plus fort = go toiro _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
| | | Anoev Modérateur
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| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Mer 3 Juil 2019 - 18:28 | |
| - Ziecken a écrit:
- . ro itasa u lama lo . ṅeda !
Je suis très content de te voir. Ça fait longtemps ! Eg • sadefert vedjun os. Tempas ep!Encore une phrase où le participe aneuvien remplace l'infinitif français, et le mode de base elkan. Le participe aneuvien, même s'il n'est pas utilisé comme dans les langues indo-européennes comme verbe du procès dans les temps composés accomplis et passifs, est extrêmement utilisé, - d'abord comme ici derrière tous les adjectifs qualificatifs,
- derrière presque tous les verbes : eg waadun stun... = j'attends de savoir...
- derrière toutes les adpositions : ... ber dem dorun ùt mensilas = ... pour me faire une opinion.
- comme temps progressif :dar aṁb ere golàjdorun = ils étaient en train de faire l'amour.
- comme gérondif, pas seulement comme calque du français (las kaṅtun = en chantant), mais dans des phrases comme æt mir kœnade cem las stun = ça va finir par se savoir (ça finira en étant su).
- en tant que nom (attention aux confusions !) : tempev lektun = le temps de lire (et non "le temps lisant", comme on pourrait croire ! comme si le temps pouvait lire quelque chose ! Toutefois, le participe est invariable, et donc indéclinable).
- En tant qu'adjectif, mais là, il s'accorde en nombre, on fera une différence entre :
eg vedjă trælune ase = je les vis tremblants eg vedjă ase trælun koldev = je les vis tremblant de froid.
_________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
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| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Jeu 1 Aoû 2019 - 16:15 | |
| Un point commun entre l'aneuvien, l'elko, mais aussi le mundezo et le volapük, c'est la simplicité des pronoms personnels ! Il n'y a que trois formes de base, et le pluriel est exprimé par la marque générale du pluriel à chacune de ces trois formes, ainsi, on a, pour la première personne : FR | AN | EL | MU | VK* | je | eg | ro | me | ob | nous | er | iro | mey | obs |
La deuxième n'est pas en reste : FR | AN | EL | MU | VK* | tu | o | lo | te | ol | vous | or | ilo | tey | ols |
Etc. Choses qu'on ne retrouve pas dans les langues naturelles, certes (cf au d'ssus, pour le français) mais pas davantage en espéranto, en kotava ni en uropi. Pour l'espéranto et l'uropi, c'est une méthode inspirée des langues inspiratrices ; en kotava, ça vient qu'il n'y a pas de pluriel spécifique : on écrira " plusieurs avion" en se disant que "plusieurs" suffit à exprimer le pluriel et qu'y a pas besoin d'enfoncer l'clou avec "avion s". La déférence est à peine plus compliquée (et encore, en aneuvien seul'ment, et pas beaucoup), puisque... ES | AN | EL | MU | VK* | usted | or | lė | de | or | ustedes | or | ilė | dey | ors |
J'ai mis l'espagnol car le français manque de précision entre le singulier et le pluriel pour ce cas d'figure. J'ai pas besoin de vous asséner la troisième personne, vous m'avez compris. Maîtrisant assez mal le mundezo, je m'arrêterai là pour les tableaux. Mais je peux vous dire qu'en aneuvien, en elko et en volapük, les pronoms et les noms ont les mêmes flexions casuelles : -S -N, -V pour l'aneuvien, et -A, -E -I pour l'elko et le volapük. On n'a dons pas de "je" (ou de yo, ou de i) qui se transforme en me au détour d'un accusatif°. * Accolé au radical du verbe conjugué, juste devant le mode, lui aissi accolé, s'il y a lieu.°P our ça, on doit rendre grâce à l'espéranto : mi (je) a un accusatif tout c'qy'y a d'plus régulier : min pour "me". Par contre, au pluriel (du nominatif), y fait ni._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
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| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Dim 8 Sep 2019 - 22:27 | |
| - Ziecken a écrit:
- ex. : Il achète du gâteau, il en mange
. go remi tomo , go wamai ho .
La particule de reprise (h+ reprises des affixes du mot concerné)
ex. : Il achète des gâteaux, il en mange
. go remi itomo , go wamai iho . En aneuvien, "en" (tout comme "y", d'ailleurs) se traduit par ċys, est déclinable mais ne s'accorde pas en nombre, contrairement aux autres pronoms. Tes deux phrases me permettent d'illustrer ça : respectivement, ça donne... Da kov kaagen, da inzh ċyn. Da kov ùr kaagse, da inzh ċys.Dans la première, on a droit à un partitif (représenté chez moi par le génitif), sans article puisqu'il s'agit d'une généralité, puisque le verbe est au présent de l'indicatif (itératif). Du coup, on a droit aussi à un génitif ( ċyn) pour le deuxième pronom. La deuxième parle de gâteaux au pluriel, mais plus question de partitif ici là, on peut même se permettre de mettre un article. Du coup, on a droit à l'accusatif, là aussi pour les deux compléments d'objet. Main'nant je suppose que Da kov ùr kaagse, da inzh ase (il achète des gâteaux, il les mange) se traduirait . go remi itomo , go wamai igo .Sinon pour conclure avec "en", j'aimerais savoir comment tu traduis "il achète un gâteau, il en mange" (à comparer avec "il achète un gâteau, il le mange") ? - Velonzio Nœudefée a écrit:
- Car ça pourrait permettre de rendre un "Reste !" très fort, genre film "REEEESTE ! NOOOON, reste !"
Ce qui donnerait quelque chose à peu près comme O ep kjas staṅt!_________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Ziecken Modérateur
Messages : 13140 Date d'inscription : 23/03/2008 Localisation : Nointot, Normandie
| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Lun 9 Sep 2019 - 14:47 | |
| - Anoev a écrit:
- Main'nant je suppose que
Da kov ùr kaagse, da inzh ase (il achète des gâteaux, il les mange) se traduirait . go remi itomo , go wamai igo .
En réalité non, car les pronoms personnels (ro, lo, go, ...) ne désignent que des êtres vivants. La reprise H s'utilise elle dans tous les cas, animés ou non : . go remi itomo , go wamai igo . → igo fera référence au dernier nom désignant un animé, ici non marqué il supposera des personnes. . go remi itomo , go wamai iho . → iho fera référence au dernier mot contenant les affixes i- et -o en l'occurrence "itomo". De plus l'elko n'aime pas répéter un même pronom, on utilisera davantage la conjonction tu ("et"). . go remi itomo tu wamai iho . ou le point : . go remi itomo . go wamai iho . - Anoev a écrit:
- Sinon pour conclure avec "en", j'aimerais savoir comment tu traduis "il achète un gâteau, il en mange" (à comparer avec "il achète un gâteau, il le mange") ?
il achète un gâteau, il en mange : . go remi tomo . go gawamai ho . gawamai ("manger un morceau") il achète un gâteau, il le mange : . go remi tomo . go wamai ho . Parmi les propositions de la prochaine réforme de l'elko figurent de nouveaux préfixes cumulés pour parvenir au nombre de 22 (soit 4 en numérologie). Et notamment ea- ("pas totalement","en partie", partiellement", "pas tout à fait", ...) et s'oppose à oa- (" totalement, tout à fait, complètement...") il achète un gâteau, il en mange : . go remi tomo . go wamai eaho . ( eaho peut ici se traduire par "en") il achète un gâteau, il le mange : . go remi tomo . go wamai oaho . ( oaho peut ici se traduire par "le") Sinon, en cas de contexte claire "ho" peut servir pour les deux. _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
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| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Lun 9 Sep 2019 - 16:03 | |
| Pourquoi ea ne peut remplacer le o de ho ? Ou bien est ce qu'en employant un suffixe comme -n on pourrait renvoyer au -o de go comme . go wamain hea .ou . go wamai nhea .(vachement pratique) _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
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| | | Anoev Modérateur
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| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Lun 9 Sep 2019 - 18:38 | |
| - Ziecken a écrit:
- En réalité non, car les pronoms personnels (ro, lo, go, ...) ne désignent que des êtres vivants.
Ah bon ? Je savais pas ? Je croyais que les pour les êtres vivants, on avait olo, ogo, qquant à ro, je vois mal comment un inanimé pourrait s'exprimer lui-même (puisque ro est la première personne, autrement dit, celle qui parle, donc oro est redondant). Là, j'dois admettre que j'suis un peu perdu. Jusque là, j'croyais : go : lui, il, elle (quel qu'il soit, vivant ou objet ou abstrait) ogo : lui, il ou elle (animal, humain compris, quel qu'en soit le sexe) ego : lui, il (animal ♂, humain compris) ago : elle (animal ♀, humaine comprise). _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Ziecken Modérateur
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| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Mar 10 Sep 2019 - 21:29 | |
| La proposition n'est pas encore proposée à l'académie, elle n'est qu'à l'état de réflexion. - Velonzio Noeudefée a écrit:
- Pourquoi ea ne peut remplacer le o de ho ?
Pour deux raisons : - car "ea" utilisé en suffixe rendrait le mot "adjectif" - car tout l'intérêt de la reprise est de reprendre les affixes d'un mot pour mieux cerner lequel est repris. ex. : . go meri tom o , go wamai h o . ("Il achète un gâteau, il le mange") . go meri itom o , go wamai ih o . ("Il achète des gâteaux, il les mange") - Velonzio a écrit:
- Ou bien est ce qu'en employant un suffixe comme -n on pourrait renvoyer au -o de go comme
. go wamain hea . ou . go wamai nhea . (vachement pratique)
En vue de faire une phrase déclarative ou bien en vue de faire une reprise ? - Anoev a écrit:
- Ah bon ? Je savais pas ? Je croyais que les pour les êtres vivants, on avait olo, ogo, qquant à ro, je vois mal comment un inanimé pourrait s'exprimer lui-même (puisque ro est la première personne, autrement dit, celle qui parle, donc oro est redondant).
Là, j'dois admettre que j'suis un peu perdu. Jusque là, j'croyais :
go : lui, il, elle (quel qu'il soit, vivant ou objet ou abstrait) ogo : lui, il ou elle (animal, humain compris, quel qu'en soit le sexe) ego : lui, il (animal ♂, humain compris) ago : elle (animal ♀, humaine comprise). En fait, les pronoms personnels (ro, lo, go) servent aux animés et "ko" sert aux inanimés. Les pronoms personnels préfixés sont utilisés pour les animés dotés de conscience (les humains, les dieux, les génats, les nains, ....) mais les autres (plantes, arbres, bactéries, ...) _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Mar 10 Sep 2019 - 23:07 | |
| - Ziecken a écrit:
- La proposition n'est pas encore proposée à l'académie, elle n'est qu'à l'état de réflexion.
- Velonzio Noeudefée a écrit:
- Pourquoi ea ne peut remplacer le o de ho ?
Pour deux raisons :
- car "ea" utilisé en suffixe rendrait le mot "adjectif" - car tout l'intérêt de la reprise est de reprendre les affixes d'un mot pour mieux cerner lequel est repris.
ex. :
. go meri tomo , go wamai ho . ("Il achète un gâteau, il le mange") . go meri itomo , go wamai iho . ("Il achète des gâteaux, il les mange")
- Velonzio a écrit:
- Ou bien est ce qu'en employant un suffixe comme -n on pourrait renvoyer au -o de go comme
. go wamain hea . ou . go wamai nhea . (vachement pratique)
En vue de faire une phrase déclarative ou bien en vue de faire une reprise ?
Plutôt reprise, afin d'éviter de cumuler les o; donc effectivement c'est un autre système... _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Jeu 12 Sep 2019 - 19:28 | |
| - Anoev a écrit:
- Ça aide, puisqu'ils se terminent par un -E.
- Ziecken a écrit:
- Oui, ils ont été pensés en ce sens.
C'est souvent comme ça, en pesant à un raisonnement qu'on crée des mots grammaticaux, parfois plus qu'en s'inspirant de racines lexicales. Comment j'ai créé tev (quand) ? Mes toutes premières conjonctions (j'étais ado) étaient assez voisines et complètement à-priori (et non motivés, en plus, mais tu vas voir que la motivation va venir) : tet (si) & tep (que) (quand j'pense que, sans concertation, par pur hasard, bien plus tard, la conjonction uropie "que" fut et est encore te !). À un certain moment, en même temps que j'ai introduit des déclinaisons dans l'aneuvien, j'ai peaufiné les pronoms relatifs, avec (grosso modo) qua pour "qui", quas pour "que", quan pour "dont" (Complément du nom, les COI peuvent être quas ou quan, selon le sens) et... quav pour "où". Le -V évoquait donc, pour ce pronom, comme pour les noms, le circonstant. Et c'est ainsi qu'est né tev pour... "quand". Pourtant, contrairement à ce qu'on pourrait s'y attendre, "avant que" ne donne pas aṅtev, mais bien (après des hésitations) aṅtep. pareil pour postep (après que). _________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Jeu 5 Jan 2023 - 19:44, édité 1 fois | |
| | | Anoev Modérateur
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| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Mer 2 Oct 2019 - 18:15 | |
| - Ziecken a écrit:
- En elko, une brûlure ne peut être causée que par le feu, dans les autres cas on parlera de blessure BOS (blessure).
Donc, pas d'brûlure indienne, par conséquent. T'en fais pas, j'ignorais l'expression jusqu'à récemment. J'm'en suis sorti avec zhrybùrnys (brûlure par friction). Pour la brûlure autre que par le feu, en elko, j'verrais bien : kakboso, pour toute brûlure, que ce soit par le feu ou une impression de forte chaleur (provoquée par l'acide, par exemple). rinboso pour la brûlure indienne, de la clé RIN (lime) pour le frottement. Par contre, pour l'eczéma, je... sèche. Chez moi, j'vais m'contenter d'un à-postériori sans imagination : egzéma pour l'aneuvien et eczemá en psolat*. Pas d'quoi s'gratter ! * Pas oublier qu'en psolat, le C se prononce [g] et que la lettre G n'egziste pas.
_________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Ziecken Modérateur
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| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Ven 4 Oct 2019 - 13:45 | |
| - Anoev a écrit:
- T'en fais pas, j'ignorais l'expression jusqu'à récemment.
Effectivement, je l'ignorais aussi. Comme quoi l'idéolinguistique est une passion qui instruit ! - Anoev a écrit:
- Pour la brûlure autre que par le feu, en elko, j'verrais bien :
kakboso, pour toute brûlure, que ce soit par le feu ou une impression de forte chaleur (provoquée par l'acide, par exemple). rinboso pour la brûlure indienne, de la clé RIN (lime) pour le frottement.
Par contre, pour l'eczéma, je... sèche. Chez moi, j'vais m'contenter d'un à-postériori sans imagination : egzéma pour l'aneuvien et eczemá en psolat*. Pas d'quoi s'gratter ! Tes propositions me conviennent. Je les ai ajoutées à Elkodico. _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Jeu 31 Oct 2019 - 14:01 | |
| Ziecken, si tu passes par là, j'ai vraiment besoin de toi pour le traitement des traductions elkannes de "achalander" et "achalandé" (surtout le verbe : pour l'adjectif verbal, j'me suis réservé une porte de sortie).
Comme je n'enlève jamais rien de ce qui a été mis par quelqu'un d'autre, pour "achalandé", en elko, j'peux m'en sortir avec oremgėpa* et garder kaga pour le (1). Pour le verbe, j'peux toujours mettre oremgėpi, toutefois, si je garde kagi (qui signifie aussi "approvisionner"), là, j'tombe sur un non-sens, et c'est là que j'suis vach'ment coincé. L'elko n'est pas la seule langue a avoir confondu "achalander" (fournir des clients) et "approvisionner" (fournir de la marchandise*).
C'est vrai que j'aurais dû réfléchir avant de proposer de tels mots : ça m'est v'nu comm'ça. J'ai pensé, j'sais vraiment pas pourquoi, car c'est pas forcément dans mes goûts lyriques, au Chaland qui passe°.
*Au sens strict du terme : des objets à marchander. °Et là, en plus il s'agirait plus de la péniche que du client. Mais poutrtant, on peut faire un rapprochement de l'un à l'autre, en évoquant les klongs, ces marchés sur l'eau en Thaïlande.
Plus j'y pense, plus je m'dis que la clé REM (pièce) ne suffit pas et qu'il faudrait une clé spécifique pour "client". Un client n'est pas forcément une personne qui donne une pièce (même si on fait une impasse sur le moyen de paiement : pièce, monnaie écrite (chèque) ou argent électronique) ; un client peut être une entreprise, ou même un État.
Malheureusement, KUR est d'jà prise (maladie), sinon on aurait pu l'utiliser, en hommage à Mercure, dieu du commerce... et des voleurs (ça va souvent de pair !). On peut pas prendre Hermès, à cause du H qui ne sert pas dans les clés. Sûr, y faut trouver quelque chose pour sortir de cette impasse._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Ven 1 Nov 2019 - 10:09 | |
| Je l'avais déjà vue : tu as la clé MER pour commerce, donc client pourrait être merkio même s'il y a polysémie avec marchand et commerçant
Il y aurait peut être moyen de s'en tirer avec un kiumero (dans le sens où le client est quand même cellelui pour qui est fait le commerce et qu'une clé finissant en W devant une autre clé sans W, le W est transformé en U).
L'elkodico propose aussi tizo dans le sens de patient. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Ven 1 Nov 2019 - 10:25 | |
| J'espère que Ziecken lira ta proposition. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Mar 31 Déc 2019 - 10:51 | |
| - Ziecken a écrit:
Chez moi, ça donne : Ù tænd ep. Mult tænde ep. Mult tænd ep ep. (peu utilisé, qdm) Nep tænde ep. Ep ùr tænde?* Eg cem tyren let à tændes.Comme c'est une forme du verbe ere (être), on peut avoir : Ùr tænde erer iyr; itèmp, nepjó ùt ep: nep tænd nep tyyr. Kràsdas, ùt rènem daal blutonen mir ere. Nepjó liv mir ere, do àt itekœnet poblige warkene mir tùlsa tinsaṅde = Il y avait des arbres ici; maintenant, y a plus rien: ni arbre ni animal. Demain, il y aura une grande dalle de béton. Il n'y aura plus de vie mais l'entreprise de travaux publics aura gagné des millions. * Ere est le seul verbe où la syntaxe est inversée pour l'interrogation._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Ziecken Modérateur
Messages : 13140 Date d'inscription : 23/03/2008 Localisation : Nointot, Normandie
| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Mar 31 Déc 2019 - 12:20 | |
| - Anoev a écrit:
- Ziecken, si tu passes par là, j'ai vraiment besoin de toi pour le traitement des traductions elkannes de "achalander" et "achalandé" (surtout le verbe : pour l'adjectif verbal, j'me suis réservé une porte de sortie).
Je propose : "achalander" (en clients) : merguni, kiuguni "achalandé" (en clients) : merguna, kiuguna "achalander" (en marchandises), approvisionner : kagguni "achalandé" (en marchandises), approvisionné : kagguna Soient les clés GUN (plein) et les clés KAG (marchandise), KIW (individu) et MER (commerce) comme le suggère à juste titre Velonzio. - Anoev a écrit:
- Comme je n'enlève jamais rien de ce qui a été mis par quelqu'un d'autre, pour "achalandé", en elko, j'peux m'en sortir avec oremgėpa* et garder kaga pour le (1). Pour le verbe, j'peux toujours mettre oremgėpi, toutefois, si je garde kagi (qui signifie aussi "approvisionner"), là, j'tombe sur un non-sens, et c'est là que j'suis vach'ment coincé.
kaga/kagi a un sens extrêment large, comme tu le sais, les combinaisons premières (clé + suffixe) n'ont jamais une seule traduction en français. ces mots n'ont de sens que dans l'acception "approvisionner". Dans le sens véritable de "achalander", il vaut mieux utiliser merguni ou kiuguni. oremgėpa ici en utilisant la clé GĖP (apport), tu sous-entend la notion que la marchandise est apportée et avec le préfixe o- que c'est apporté par une personne. Ta proposition est juste mais vraiment très précise, peut-être un peu trop par rapport à l'usage de ce mot, qui, à mon sens ne serait pas vraiment utilisé en elko et ne refléterait pas l'usage. - Anoev a écrit:
- L'elko n'est pas la seule langue a avoir confondu "achalander" (fournir des clients) et "approvisionner" (fournir de la marchandise*).
Je ne pense pas que ce soit l'elko qu'il faille ici condamner, mais moi. Car comme beaucoup, j'utilise ce mot en rapport avec l'approvisionnement en marchandises et non en clients. - Anoev a écrit:
- Plus j'y pense, plus je m'dis que la clé REM (pièce) ne suffit pas et qu'il faudrait une clé spécifique pour "client". Un client n'est pas forcément une personne qui donne une pièce (même si on fait une impasse sur le moyen de paiement : pièce, monnaie écrite (chèque) ou argent électronique) ; un client peut être une entreprise, ou même un État.
MER (commerce, vente) → omero ("commerçant, vendeur") REM (pièce, achat) → oremo ("client, acheteur") Ce magasin est bien achalandé → . ka merleo bale kiuguna o . - Anoev a écrit:
- Malheureusement, KUR est d'jà prise (maladie), sinon on aurait pu l'utiliser, en hommage à Mercure, dieu du commerce... et des voleurs (ça va souvent de pair !). On peut pas prendre Hermès, à cause du H qui ne sert pas dans les clés. Sûr, y faut trouver quelque chose pour sortir de cette impasse.
Il existe encore des clés de disponibles et encore des divinités non exploitées. A cela s'ajoute des sens de clés qui peuvent être élargis. - Velonzio a écrit:
- Je l'avais déjà vue : tu as la clé MER pour commerce, donc client pourrait être merkio même s'il y a polysémie avec marchand et commerçant
Oui, très juste. Pour commerçant et marchand on utilisera plutôt le circonfixe o-o : omero - Anoev a écrit:
- Il y aurait peut être moyen de s'en tirer avec un kiumero (dans le sens où le client est quand même cellelui pour qui est fait le commerce et qu'une clé finissant en W devant une autre clé sans W, le W est transformé en U).
Je comprends ton raisonnement. Seulement dans la structure de l'elko, le mot ainsi construit se traduira plus par "commerce de personnes". Puisque MER (commerce) en catégorisateur indiquera qu'il s'agit d'un type de commerce. - Anoev a écrit:
- L'elkodico propose aussi tizo dans le sens de patient.
Oui, bien vu. On pourrait en étendre le sens pour qu'il traduisent également le sens de "client". Je suis pour. _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Mer 8 Jan 2020 - 11:03 | |
| - Ziecken a écrit:
Iræt jàret en • lakis nevetene.Cette-année-ci est pleine de nouveauté. ou Iræt jàretev en, mult nevete ep.(mot-à-mot, ici gallicisme) Expliqûres : On utilise pas vy- quand la durée excède une journée, on le remplace par æt _ en (ce luile-ci). vydav : aujourd'hui vyneba : ce matin vynox : cette nuit æt nox an : cette nuit-là (par exemple : la nuit d'avant-hier à hier) Da natyva jàrev dek-nov-quàtek-tern, æt jàrev an; Europ ere xapev : Il est né en 1943 ; cette année-là, l'Europe était en guerre. _________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Dim 3 Sep 2023 - 12:32, édité 2 fois (Raison : mise à jour) | |
| | | Ziecken Modérateur
Messages : 13140 Date d'inscription : 23/03/2008 Localisation : Nointot, Normandie
| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Mer 8 Jan 2020 - 11:32 | |
| Le -ci a été ajouté à la version originale. J'en déduis que ne pas l'utiliser dans la version aneuvienne serait une erreur ?
Comment traduit-on -là ?
En elko, puisque ce fil est comparatif on utilise les profixes th (proximal) et kh (distal)
ka wero = cette année
thau wero = thero = cette année-ci
khau wero = khero = cette année-là
Le suffixes -au est utilise pour extraire un profixe :
wero = une année
hero = l'année
hau wero = l'année
hau est surtout utilisée pour les mots qui ne contiennent pas de W
_________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
| | | Anoev Modérateur
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| Sujet: Re: Elko - aneuvien (étude comparative) Mer 8 Jan 2020 - 17:38 | |
| - Ziecken a écrit:
Ma est-il "conjuguable" ? Peut-on dire : . wako wedu ma . pour "Il y avait bien une voiture !" . wako wudu ma e . pour "Y aura-t-il une voiture ?" ? Chez moi, ep se conjugue, puisque c'est une forme du verbe ere, et les phrases ci-d'ssus donne : Ù xeliys ere : il y avait une voiture Ù xeliys ep ere iyr (do a udèra) : il y avait bien une voiture ici (mais elle a disparu) mir ù xeliys ere? : y aura-t-il une voiture ? _________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Mar 24 Mar 2020 - 20:49, édité 1 fois | |
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