|
| Défis lexicaux | |
|
+22Kavelen Amh Levas/Alis Leo Velonzio Noeudefée Hyeronimus Troubadour mécréant Kotave Seweli Lal Behi Djino Yatem Fox Saint-Just Balchan-Clic Mardikhouran SATIGNAC Emanuelo Ziecken Aquila Ex Machina dworkin Olivier Simon Bedal 26 participants | |
Auteur | Message |
---|
Ziecken Modérateur
Messages : 13140 Date d'inscription : 23/03/2008 Localisation : Nointot, Normandie
| Sujet: Re: Défis lexicaux Dim 22 Déc 2019 - 18:20 | |
| "quiproquo" se traduit par zikrelo en elko.
De ZIK (substitution) et de REL (erreur) soit "Méprise qui consiste à prendre une personne pour une autre, une chose pour une autre." _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
| | | SATIGNAC
Messages : 2121 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: En méhien ça fait: 2 versions Jeu 26 Déc 2019 - 23:40 | |
| - Ziecken a écrit:
- "quiproquo" se traduit par zikrelo en elko.
De ZIK (substitution) et de REL (erreur) soit "Méprise qui consiste à prendre une personne pour une autre, une chose pour une autre." paroq̆ibiq̆oburlita. ispfaima ( <σφαλμα)
Dernière édition par SATIGNAC le Sam 28 Déc 2019 - 0:04, édité 2 fois | |
| | | Hyeronimus Modérateur
Messages : 1546 Date d'inscription : 14/07/2017
| Sujet: Re: Défis lexicaux Ven 27 Déc 2019 - 10:42 | |
| En Diaosxat, je traduis "quiproquo" par lorkaxos-muraserva. C'est une locution nominale qui veut dire "prêtre qui ressemble à une aserva" (l'aserva étant un mammifère laineux qui ressemble un peu à une chèvre). Cette étymologie peut paraître bizarre, mais elle m'a été inspirée par ce conte http://classe.bilingue.free.fr/fr/TDM-lecture/txt/TDM-fabliaux/txt/estula.html que j'affectionne et qui est un bel exemple de quiproquo. _________________ Xed-tœ maklecren ya ùpatikaren. Xed-tœ cna ùa'kan'za' ajramia Il y a des problèmes et des solutions. Il y aussi les fleurs des champs.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Parapente Mar 7 Jan 2020 - 21:58 | |
| Ce fil est encore bien intéressant, puisqu'il permet de proposer des mots qui ne sont pas forcément des mots du jour d'Idéolexique, même si lesdits mots peuvent enrichir ledit lexique. Y en avait un que je croyais ne pas avoir, mais que je modifierais bien volontiers malgré tout, c'est "parapente", lequel n'est pas, bien entendu un dispositif pour se protéger des pentes, mais au contraire une toile ressemblant à un parachute pour s'élancer dans l'ciel depuis un terrain en pente. J'avais lilòplesat, pris de liyl = ciel loples = sauter sat =outil. Je pense m'en défaire pour laṅkòptil, pris de leaṅk = pente lopl = saut tiyl = toile. Un mot-paravent chasse l'autre, sauf que celui-ci est nettement plus explicite ! en plus, ses charnières sont identiques. Et vous ?
- Qu'avez-vous pour "parapente" ?
- (pour les persolinguistes surtout) Changez-vous souvent vos noms ? rarement ? jamais ?
Jusqu'ici, j'ai pas vu grand chose ! l'aneuvien va v'nir (cf ci d'ssus) l'elko (qui m'a donné une idée de mot pour la pratique : laṅkòpad) l'espéranto (qui ne manque pas de propositions !). Pour le reste, ничего! rien ! mêm'pas en psolat ! Bref, si j'met ce mot, son pavé va être plutôt maigrichon, mais bon, il peut toujours susciter des initiatives. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Hyeronimus Modérateur
Messages : 1546 Date d'inscription : 14/07/2017
| Sujet: Re: Défis lexicaux Mer 8 Jan 2020 - 8:31 | |
| - Anoev a écrit:
- (pour les persolinguistes surtout) Changez-vous souvent vos noms ? rarement ? jamais ?
Tu veux dire modifier des mots qui ont déjà été faits? Ça m'arrive pour des mots que j'ai faits dans les débuts à l'époque où je n'avais pas un gros lexique parce que je n'aime pas leur sonorité ou qu'elle n'est pas cohérente avec le Diaosxat (même si je ne souhaite pas non plus tout lisser et uniformiser). Je modifie aussi les usages grammaticaux de certains mots pour les mêmes raisons. _________________ Xed-tœ maklecren ya ùpatikaren. Xed-tœ cna ùa'kan'za' ajramia Il y a des problèmes et des solutions. Il y aussi les fleurs des champs.
| |
| | | Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
| Sujet: Re: Défis lexicaux Mer 8 Jan 2020 - 9:21 | |
| - Hyeronimus a écrit:
- Anoev a écrit:
- (pour les persolinguistes surtout) Changez-vous souvent vos noms ? rarement ? jamais ?
Tu veux dire modifier des mots qui ont déjà été faits? Ça m'arrive pour des mots que j'ai faits dans les débuts à l'époque où je n'avais pas un gros lexique parce que je n'aime pas leur sonorité ou qu'elle n'est pas cohérente avec le Diaosxat (même si je ne souhaite pas non plus tout lisser et uniformiser). Je modifie aussi les usages grammaticaux de certains mots pour les mêmes raisons. ça m'arrive régulièrement, par exemple pour donner une cohérence étmologique interne à ma langue en rapprochant des mots qui devraient être issus de la même racine mais qui ne l'étaient pas jusqu'à présent, car créés à des moments différents et sans réelle réflexion... (surtout valable pour les tous premiers) _________________ "L'Atelier" alas a bin jerli foromte! : L'Atelier est le meilleur des forums Idéolangues : algardien, nardar, helfina, mernien, syrélien, brakin, nurménien, leryen, romanais. Idéomondes : Univers d'Heimdalir, Iles Romanes Non au terrorisme et à la barbarie. Oui à la paix, la fraternité et la solidarité. Quelles que soient notre religion, notre langue ou notre couleur de peau. | |
| | | Hyeronimus Modérateur
Messages : 1546 Date d'inscription : 14/07/2017
| Sujet: Re: Défis lexicaux Mar 14 Jan 2020 - 14:24 | |
| embrasserJe travaillais sur ce mot et il m'a paru intéressant par ses nombreux sens, dont plusieurs ont leurs synonymes. En Diaosxat j'ai donc: *prendre dans ses bras: irna et a'pana tous les deux équivalents et venant de mots qui veulent dire, comme c'est original, "bras" œgerra, œgerrana qui traduit plutôt "tenir dans ses bras", c'est en tout cas plus intime qu'une accolade. Le mot signifie aussi "protéger" ou "abriter" (mais il s'agit là de la protection qu'un être offre à un autre). Plus général sirabana qui signifie aussi "enlacer, étreindre" de siraba sirabaki "lianes" *embrasser avec la bouche cin'balna *englober, contenir kiberœd'na étymologie assez semblable à "englober" vu que cela veut dire "mettre à l'intérieur d'un volume" *embrasser du regard eceisenœk’.na de ecisenœka, ecisenœker "champ de vision". yùli aikenare, yù.ki aikenare locution assez semblable à "parcourir du regard" *embrasser une idée, un point de vue tarda, tarda.na qui signifie aussi mettre, enfiler (un vêtement) *embrasser une cause, une idéologie mardevùka, mardevùk’.di c'est un verbe intransitif, ce qui suppose que le sujet n'agit plus mais se donne entièrement à sa vocation. Bon j'ai pas fait le tour, mais c'est déjà bien débroussaillé. _________________ Xed-tœ maklecren ya ùpatikaren. Xed-tœ cna ùa'kan'za' ajramia Il y a des problèmes et des solutions. Il y aussi les fleurs des champs.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Défis lexicaux Mar 14 Jan 2020 - 15:56 | |
| Pour "embrasser", voici ce que dit Idéolexique. Ça rejoint presque ce que tu nous dis : y a que "embrasser du regard" qui manque. chez moi, y a
- iprádhes pour "prendre, tenir dans ses bras" ; ça vaut aussi pour "faire l'accolade".
- smak pour "donner un bisou" ; smàk (sur la bouche), smlàk (avec la langue)... bon, j'en dirai pas plus.
- oldòle pour "englober, contenir".
- avỳbor pour "opter pour, adopter" (une cause, une idée).
. À bien y réchéflir, j'verrais, pour "embrasser du regard", éventuellement olkòpe, de ol (autour) et ckope (regarder). le C de ckope s'étant fondu dans le O de ol. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
Dernière édition par Anoev le Mar 14 Jan 2020 - 15:57, édité 1 fois | |
| | | Ziecken Modérateur
Messages : 13140 Date d'inscription : 23/03/2008 Localisation : Nointot, Normandie
| Sujet: Re: Défis lexicaux Mar 14 Jan 2020 - 15:57 | |
| embrasserEn elko *prendre dans ses bras : gimmuki, de GIM (bras) et MUK (coutour, encercler) *embrasser avec la bouche : pami de PAM (lèvre) *englober, contenir : rowa de ROW (récipient) *embrasser du regard : garlami de GAR (étendue de terre) et LAM (oeil) *embrasser une idée, un point de vue : nurseti de NUR (avis, idée, point de vue) et SET (obstination) *embrasser une cause, une idéologie : esseti de WES (objectif, ambition) et SET (obstination) _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
| | | Hyeronimus Modérateur
Messages : 1546 Date d'inscription : 14/07/2017
| Sujet: Re: Défis lexicaux Mar 14 Jan 2020 - 16:14 | |
| le wiktionnaire propose aussi ça: "(Équitation) Serrer avec les cuisses son cheval pour être plus ferme. Embrasser bien son cheval." Alors qu'on ait un terme spécifique pour ça je comprends mais pourquoi celui là c'est bizarre à moins de tenir absolument à faire des blagues douteuses. _________________ Xed-tœ maklecren ya ùpatikaren. Xed-tœ cna ùa'kan'za' ajramia Il y a des problèmes et des solutions. Il y aussi les fleurs des champs.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Défis lexicaux Mar 14 Jan 2020 - 17:38 | |
| - Hyeronimus a écrit:
- Alors qu'on ait un terme spécifique pour ça je comprends mais pourquoi celui là c'est bizarre à moins de tenir absolument à faire des blagues douteuses.
Alors là, c'est à chacun d'assumer ce qu'il comprend par là ! Chez moi, y a bien adhíp pour "chevaucher"... un cheval ('videmment, ou bien un âne, à la rigueur), de là, en ôtant le H de hippo, c'a donné adíp pour "chevaucher"... une moto, la ligne blanche, un jour ouvrable (faire le pont) ou bien un e partenaire sexuel le. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Échangeur (routier) Mar 21 Jan 2020 - 1:36 | |
| Des fois, l'aneuvien se laisse aller à de drôles d'à-peu-près. ainsi en est-il de straċœl* ( strażœl en Æstmor), qui, formé de l'imbrication de strad (route, pris de l'italien) et sœl, lui aussi une imbrication de sil (fil) et bœl (boule) pour "pelote", mais bon, même si l'échangeur autoroutier n'est pas vraiment une boule, il peut parfois avoir un peu l'aspect d'un écheveau de routes emmêlées, et on peut avoir... les boules si on se rend compte qu'on a raté une sortie et que la (mauvaise) route qu'on a prise est pleine comme un œuf et qu'il va falloir une bonne heure (en comptant large) pour retrouver celle qu'on devait prendre ! Certes, ce mot est un à-peu-près, mais c'est un mot à trois charnières : deux de superposition (S & L) et une d'adaptation (Ċ ou Ż), ce qui n'est pas rien quand même pour un nom à deux syllabes seulement ! Mais, heureusement, d'autres mots dans d'autres langues existent pour concrétiser la cause de l'exaspération de nombre d'automobilistes qui doivent traverser en voiture une agglomération qui ne connaissent pas. J'en ai pas trouvé partout, mais je compte sur votre imagination ou votre méthode pour combler les trous : elko : eggoro (déduction, des clés WEG et GOR). Va aussi pour un nœud ferroviaire. espéranto : vojnodo ; itou interlingua : cruciata de camminosuropi : radinod (là aussi, une déduction). J'ai rien trouvé en volapük, mais bon, ça : normal. Le Kerckhoffs datant de la fin du XIX e siècle, les échangeurs autoroutiers, hein... Par contre, je suis plus surpris du mutisme de Mundialecter à ce sujet. * Bon, du coup, j'ai raccourci le Œ et lui ai fait perdre l'accent tonique (straċul), ce qui est plus logique : on enfonce davantage le clou dans strad que dans sœl, quand même ! La page est traitée. Une étymologie toute en couleurs°. °Désolé Ziecken : j'ai dû mett'du rouge. Mais je l'ai mis sur le D (qui n'apparaît que dans strad), le vert et le bleu apparaissent bien davantage. Fallait ben que j'mett'du rouge pour traiter la résultante (magenta) du Ċ. Je voulais pas une résultante cyan ou jaune, qui sont trop clairs et qui apparaissent mal sur fond bleu clair (comme ici) ou (pire) sur fond blanc, comme dans Idéolexique._________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8436 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Défis lexicaux Mar 21 Jan 2020 - 20:46 | |
| L'allemand lui a réduit le mot à kreuzbahn, très proche de notre croisement avec Kreuz pour croix et bahn pour voie. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Défis lexicaux Mar 21 Jan 2020 - 21:29 | |
| Ça va me donner une idée de calque, pour le psolat, mais pour "intersection". Pour l'échangeur, je vois plutôt le côté "enchevêtrement" (de bretelles). _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8436 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Défis lexicaux Mar 21 Jan 2020 - 22:03 | |
| Enchevêtr-tellement _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
| |
| | | SATIGNAC
Messages : 2121 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: En méhien ça fait: Jeu 23 Jan 2020 - 0:03 | |
| - Hyeronimus a écrit:
- embrasser
Je travaillais sur ce mot et il m'a paru intéressant par ses nombreux sens, dont plusieurs ont leurs synonymes. En Diaosxat j'ai donc: *prendre dans ses bras: irna et a'pana tous les deux équivalents et venant de mots qui veulent dire, comme c'est original, "bras" œgerra, œgerrana qui traduit plutôt "tenir dans ses bras", c'est en tout cas plus intime qu'une accolade. Le mot signifie aussi "protéger" ou "abriter" (mais il s'agit là de la protection qu'un être offre à un autre). Plus général sirabana qui signifie aussi "enlacer, étreindre" de siraba sirabaki "lianes"
*embrasser avec la bouche cin'balna
*englober, contenir kiberœd'na étymologie assez semblable à "englober" vu que cela veut dire "mettre à l'intérieur d'un volume"
*embrasser du regard eceisenœk’.na de ecisenœka, ecisenœker "champ de vision". yùli aikenare, yù.ki aikenare locution assez semblable à "parcourir du regard"
*embrasser une idée, un point de vue tarda, tarda.na qui signifie aussi mettre, enfiler (un vêtement)
*embrasser une cause, une idéologie mardevùka, mardevùk’.di c'est un verbe intransitif, ce qui suppose que le sujet n'agit plus mais se donne entièrement à sa vocation. Bon j'ai pas fait le tour, mais c'est déjà bien débroussaillé. La plus classique, et dans le meilleur "esprit" archaïsant de la langue , la composition du latin PLICI avec le préfixe improbable latino-celtique "ambi: avec, autour" pour former: Ambilleʃiϑ: qui se rapproche d' AMPLICI,et COMPLICI , principales traductions latines du verbe au sens premier de "prendre dans ses bras" mais dans ce premier sens physique il y a Bracilleʃit.Bracisrinʃit: étreindre dans ses bras, Oscvlisrinʃit: étreindre par la bouche, dans la direction du "rapprochement" physique de l'embrassement...Ambilambat ( < [size=10]λαμϐανο: je prends): embrasser du regard, Lambaϑ visagnai: même sens[/size] Comhensi[size=13]ϑ: embrasser une cause, une idéologie. [/size] On notera , dans cette veine polysémique, de l'importance des verbes moyens en "ϑ" qui expriment l'action "transitive" de rapprochement physique de l'objet vers le sujet ( passif, réfléchi) | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Défis lexicaux Jeu 23 Jan 2020 - 14:43 | |
| SicSouvent mis entre parenthèse, voir avec un point d'exclamation, cet adverbe, pris directement du latin, souligne le côté "ça a été dit exactement de cette manière, le propos a été relevé tel quel, aussi effarant ou choquant qu'il puisse paraître". Si on arrive à provoquer suffisamment de démissions volontaires (sic), on pourra économiser quelques dizaines de milliers d'euros d'indemnités de licenciement.Je ne l'ai pas, mais j'ai la traduction de "ainsi" (traduction de SIC en français) : ză, mais je m'demande si j'vais l'garder tel quel pour l'aneuvien, ou si je vais pas mettre, par exemple ză diktan ou ză skriptan*. J'réfléchis. Et vous ? * Voire même un condensé comme zăktan, qui irait aussi bien pour l'un que pour l'autre. À cogiturer... _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | SATIGNAC
Messages : 2121 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Re: Défis lexicaux Jeu 23 Jan 2020 - 23:03 | |
| - Anoev a écrit:
- Sic
Souvent mis entre parenthèse, voir avec un point d'exclamation, cet adverbe, pris directement du latin, souligne le côté "ça a été dit exactement de cette manière, le propos a été relevé tel quel, aussi effarant ou choquant qu'il puisse paraître".
Si on arrive à provoquer suffisamment de démissions volontaires (sic), on pourra économiser quelques dizaines de milliers d'euros d'indemnités de licenciement.
Je ne l'ai pas, mais j'ai la traduction de "ainsi" (traduction de SIC en français) : ză, mais je m'demande si j'vais l'garder tel quel pour l'aneuvien, ou si je vais pas mettre, par exemple ză diktan ou ză skriptan*. J'réfléchis.
Et vous ?
*Voire même un condensé comme zăktan, qui irait aussi bien pour l'un que pour l'autre. À cogiturer... En méhien, j'ai utilisé longtemps une déformation de cet adverbe latin pour signifier ainsi: asic mais dans les écrits récents je le remplace par "tau" ou "manisti" voire "celliamentu" [ cette-ment] ( ces derniers sont de vrais "méhianismes", le précédent est plutôt "occitan" ) .Pour en revenir à cette locution latine "incisative" , je traduirais par un locution, entre parenthèses, du genre (tau legixo's: c'est à lire ainsi, tau Dicez: ainsi il a dit [dans son sens] peut-être avec un abrégé typo du genre [t.l.] ou [t.D.] qui peuvent être lexématisé en "tili" ou "tidi" ) dans ce seul emploi: là nous passons à l' "avdeliri" du genre de "vigi" qui signifie par exemple : v.g. < VERBA GRATIA | |
| | | Hyeronimus Modérateur
Messages : 1546 Date d'inscription : 14/07/2017
| Sujet: Re: Défis lexicaux Mer 29 Jan 2020 - 14:14 | |
| sic Après réflexion j'ai décidé de traduire ça par nixalm're qui peut vouloir dire "paroles, propos, texte" c'est à dire le contenu d'un texte, d'un discours, ou plus littéralement "ce qui est dit". On peut le mettre au pluriel si c'est une citation un peu longue, éventuellement le faire suivre d'un génitif. nixalm're kos peut ainsi se traduire par "c'est lui qui le dit" _________________ Xed-tœ maklecren ya ùpatikaren. Xed-tœ cna ùa'kan'za' ajramia Il y a des problèmes et des solutions. Il y aussi les fleurs des champs.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Défis lexicaux Mer 29 Jan 2020 - 14:26 | |
| - Anoev a écrit:
- Sic (...) Voire même un condensé comme zăktan, qui irait aussi bien pour l'un que pour l'autre. À cogiturer...
C'est çui que j'vais garder, du coup. J'aime bien les compressions, un peu mon côté vol... ap... Gradin(s) Chez moi : teψèdj. Mot issus de tép (marche d'escalier) et de xesèdj (banc). Particularité : il n'a pas de pluriel, le pluriel en lui-même (plurae tantum) est skalèdje. On a skasál pour un amphithéâtre, dont la charnière, en deux parties, est au début et à la fin du mot : _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | SATIGNAC
Messages : 2121 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Re: Défis lexicaux Ven 31 Jan 2020 - 23:32 | |
| - Anoev a écrit:
-
- Citation :
Gradin(s)
Chez moi : teψèdj. Mot issus de tép (marche d'escalier) et de xesèdj (banc). Particularité : il n'a pas de pluriel, le pluriel en lui-même (plurae tantum) est skalèdje. On a skasál pour un amphithéâtre, dont la charnière, en deux parties, est au début et à la fin du mot :
En méhien gradin se traduit par bamme < βαθμόϛ, mais il existe aussi stæriel ou stærigratt /-do litt. "marche d’escalier "de stæry < stair : escalier . | |
| | | Ziecken Modérateur
Messages : 13140 Date d'inscription : 23/03/2008 Localisation : Nointot, Normandie
| Sujet: Re: Défis lexicaux Sam 1 Fév 2020 - 13:57 | |
| En elko gradin se dit kuprumo "sièges en escalier" _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
| | | Hyeronimus Modérateur
Messages : 1546 Date d'inscription : 14/07/2017
| Sujet: Re: Défis lexicaux Mer 5 Fév 2020 - 18:52 | |
| Ha tiens j'ai eu la même idée pour le Dioasxat avec beseno-mesazik mis à part que beseno désigne plus spécifiquement tous les sièges où on peut s'asseoir à plusieurs (bancs, banquettes, canapés...) déjà-vudoma kagimaxat "une vitre pas un miroir" exprime l'étrange impression d'avoir déjà vu, entendu ou vécu quelque chose alors qu'on sait que c'est la première fois. On l'emploie avec le verbe aiken "voir" grakagima "peut-être un miroir" c'est un peu la même impression mais sans être certain qu'il s'agit d'un vrai ou d'un faux souvenir Plutôt comme adjectif et sans le trait d'union, dans le sens de quelque chose qu'on a trop souvent vu ou vécu, qui est démodé: niyù badi qu'on peut traduire par "trop parcouru" esnikasam "remâché". Ces deux termes sont dépréciatifs mais le second l'est d'avantage. doma kagimaxat "une vitre pas un miroir" exprime l'étrange impression d'avoir déjà vu, entendu ou vécu quelque chose alors qu'on sait que c'est la première fois. _________________ Xed-tœ maklecren ya ùpatikaren. Xed-tœ cna ùa'kan'za' ajramia Il y a des problèmes et des solutions. Il y aussi les fleurs des champs.
| |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Défis lexicaux Mer 5 Fév 2020 - 19:13 | |
| J'avais pas, mais j'viens de réfléchir à deux traductions possibles, avec le même adjectif verbal : sygan, venant de sygen pour "voir sans ses yeux, se rendre compte, percevoir intérieurement", et j'en passe.
Le premier sens, pour "une impression de déjà vu", donnerait bisýgan, de bis, donnant une idée de répétition : (au moins) deux fois, le S étant la charnière de cet adjectif.
L'autre sens "c'est du déjà vu !", lui, serait pris par le remplacement de bis par muls* (beaucoup) et donnerait mulsýgan.
*Ou mult, mais alors là adieu le mot-valise : ce serait une imbrication par troncature sans charnière. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
| |
| | | SATIGNAC
Messages : 2121 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Re: Défis lexicaux Jeu 6 Fév 2020 - 0:20 | |
| - Hyeronimus a écrit:
- Ha tiens j'ai eu la même idée pour le Dioasxat avec beseno-mesazik mis à part que beseno désigne plus spécifiquement tous les sièges où on peut s'asseoir à plusieurs (bancs, banquettes, canapés...)
déjà-vu
doma kagimaxat "une vitre pas un miroir" exprime l'étrange impression d'avoir déjà vu, entendu ou vécu quelque chose alors qu'on sait que c'est la première fois. On l'emploie avec le verbe aiken "voir" grakagima "peut-être un miroir" c'est un peu la même impression mais sans être certain qu'il s'agit d'un vrai ou d'un faux souvenir
Plutôt comme adjectif et sans le trait d'union, dans le sens de quelque chose qu'on a trop souvent vu ou vécu, qui est démodé: niyù badi qu'on peut traduire par "trop parcouru" esnikasam "remâché". Ces deux termes sont dépréciatifs mais le second l'est d'avantage. doma kagimaxat "une vitre pas un miroir" exprime l'étrange impression d'avoir déjà vu, entendu ou vécu quelque chose alors qu'on sait que c'est la première fois. « (chose)déjà vu(e) » : jam cevidᵫ, raicevidᵫ < Cevet: voir, « du déjà-vu » : raicevidʒùa, sf; > raicevidʒura/-e/-o, adj; sensimenta raicevidʒure: sensation de déjà-vu | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Défis lexicaux | |
| |
| | | | Défis lexicaux | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |