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| L'aneuvien, le psolat et l'uropi | |
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Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mer 4 Jan 2023 - 15:00 | |
| Tu m'as parlé, au téléphone, des langues qui utilisaient le neutre pour les filles (l'allemand, le néerlandais, le grec), sous prétexte de diminutif (pourquoi, d'ailleurs, un diminutif dans ce cas ?). Même nos langues (l'uropi, l'aneuvien, le psolat) ne s'abaissent pas à ça.
Le neutre (on en a parlé aussi) est extrêmement vaste en aneuvien et en psolat, puisqu'il englobe l'épicène (animés dont on ne connait pas ou on n'estime pas utile de mentionner le sexe), l'inanimé et l'abstrait. En uropi, l'épicène (kat) englobe le masculin (gal), mais le neutre n'englobe pas l'épicène. C'est ce qui fait la différence essentielle entre nos langues. L'uropi a l'héritage indo-européen, les langues de l'Aneuf ont fait une croix sur cet héritage : chacun des deux genres sexués est traité de la même manière*.
Tout n'est pas forcément aussi rigoureux :
si une énorme majorité de noms sexués se terminent par un -D ou un -K, ce n'est pas le cas de tous :
merkad, traad = marché tomod = tomate potod = patate douce karrod = carotte porrod = poireau amonak = ammoniac lăk = laque siyk = vide etc.
D'autres mots ne finissant pas par ces lettres désignent une entité sexuée : madh, padh, dylka, prins...
Sinon, pour tout le reste, on utilise -d, -dak, -k & -kad si on estime nécessaire une telle précision, sinon, le neutre, seul représentant aneuvien et psolat de l'épicène est de mise.
La réponse :
-Je voudrais voir le directeur. -C'est une directrice.
est superflue en aneuvien et en psolat°.
E kjas vel vedj àt direktordus.
Direktordu est neutre et peut être dit aussi bien pour direktorkad que pour direktordak. Pareil pour præsident, profesor, zhùnjordu, vaxèndu, nexàvdu, ifàndu...¤
La seule influence grammaticale du genre en aneuvien, c'est sur les pronoms.
*Si on excepte le vocabulaire de la noblesse, dû à l'Ancien Régime (qu'il soit français, aneuvien ou... autre), ou celui de diverses religions venues d'outre-Aneuf (paap, imam)... voire d'application, disons un peu particulières, de la sexualité humaine (golærgdu, leàdu, dylda). °Y compris en psolat, puisque les noms en -or diffèrent entre le masculin et le neutre en dehors du nominatif : direktorom (♂), direktorum (N) à l'accusatif, par exemple. ¤Mais on peut mettre, sans surcharger inutilement : ed profesor istòren ere nep dær: ka ere graṅg = notre professeure d'histoire n'était pas là : elle était malade. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
Messages : 4519 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 5 Jan 2023 - 17:21 | |
| - Citation :
- si une énorme majorité de noms sexués se terminent par un -D ou un -K, ce n'est pas le cas de tous :
merkad, traad = marché tomod = tomate potod = patate douce karrod = carotte porrod = poireau Y-at-il une explication pour ce D final, qui pourrait êttre remplacé par un T sans changer la prononciation: merkat (cf it. mercato), tomot (aztèque tomatl), potot (cf patate), karrot (cf carotte), porrot… il n'y a guère que traad qu'on ne peut pas changer. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 5 Jan 2023 - 18:03 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Y a-t-il une explication pour ce D final, qui pourrait être remplacé par un T sans changer la prononciation: merkat (cf it. mercato), tomot (aztèque *tomatl), potot (cf "patate"), karrot (cf "carotte"), porrot… il n'y a guère que traad qu'on ne peut pas changer.
Une explication rationnelle ? non. J'trouvais que c'était plus joli comme ça. J'ai bien gardé le -D de hœnd (cf all. Hund). Y en a d'autres pour lesquels j'ai voisé aussi la finale, même si c'est pas un -T : comme bàjg (cf. eng bike, pour "vélo"), kàjd (cf eng. kite pour "cerf-volant"). C'est plus un ressenti personnel qu'une véritable logique. Y a un paquet de noms qui étaient à l'origine en - at, qui sont devenus en - ad, tout en restant neutres. merkad vient de mercado (castillan), zhùlnat (de Rémy Julienne) est devenu zhùlnad, pour une cascade (en véhicule). Par contre, y a un jeu de poussée de dominos pour le mariage : nùpdat a disparu, ou plutôt, il a perdu son -D-, c'était la cérémonie du mariage, lequel est donc devenu nùpat. Quant à l'état matrimonial (dix ans, quarante ans de mariage...), c'est devenu nùpad. Tous ces noms sont neutres, bien entendu. En fait, s'y a pas mal de noms masculins qui se terminent par -D ( leod, gated, lefaṅd, moozed etc.) faut pas voir pour autant dans le D le symbole absolu de la virilité ou de la masculinité, même si c'est une lettre saillante*. Pour les noms neutres, ça tombe comme ça... p'is voila. l'aneuvien n'est pas comme le remaï, une langue pansémique. Une lettre dans un mot n'a pas de signification EN ELLE MÊME : c'est l'ensemble des lettres (le mot) qui a une signification, même si on peut des fois couper le mot comme un saucisson, et encore, pas toujours (imbrications, parfois profondes). * Ni le K comme le symbole de la féminité pour n'importe quel mot parce que c'est une lettre "rentrante". Ces lettres D et K ont leur rôle UNIQUEMENT DANS LES NOMS D'ANIMAUX, personnes comprises._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
Messages : 4519 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 6 Jan 2023 - 12:37 | |
| C'était simplement pour éviter la confusion avec les "mâles", sans pour autant tomber dans les déformations espérantistes du type sigaredo, parkedo mais c'est exactement la même chose en Uropi… | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 6 Jan 2023 - 14:19 | |
| - Doj-pater a écrit:
- C'était simplement pour éviter la confusion avec les "mâles", sans pour autant tomber dans les déformations espérantistes du type sigaredo, parkedo
mais c'est exactement la même chose en Uropi… Là, j'ai pas vraiment compris. D'autant plus que, quand on passe de -D à -T, on change de prononciation : le -D final aneuvien est toujours voisé*. * Nexàvkad se prononce /nə'ksafkɐd/. Y a guère que dans la diégèse, aux Santes qu'on puisse tomber sur [nə'ksafkʌt]... et encore, en patois du Pelliant, y a aussi nexáq (gosse, môme, au féminin)._________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 4519 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 6 Jan 2023 - 18:02 | |
| - Citation :
- Là, j'ai pas vraiment compris. D'autant plus que, quand on passe de -D à -T, on change de prononciation : le -D final aneuvien est toujours voisé*.
Ah, tiens, c'est l'exception qui confirme la règle ? Je voulais simplement dire qu'un T final rapproche la plupart de ces mots de leur origine, par ex. karrot / carotte… ce qui libèrerait le D pour les mâââles mais pour moi, ça n'a aucune importance, par ex. en Uropi, le suffixe -ar = qui porte ou qui contient: kirelar = chandelier, aplar = pommier, sukrar = sucrier… mais kamar et humar (chambre et homard) se terminent en -ar, mais n'ont rien à voir avec ce suffixe: = souplesse | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 6 Jan 2023 - 18:41 | |
| Les règles de prononciation sont assez étonnantes en aneuvien, toutefois, y a pas d'exceptions v'nues d'on n'sait où (comme le -S- intervocalique francophone qui fait [z], sauf dans "asymétrique, asexué, Lesieur", avec des cas dans l'aut'sens : alsacienne (levure), transat, transalpin, transistor, et Jean passe).
Le D ne se dévoise qu'au contact d'une consonne non voisée : F, K, P (j'te rassure : les mots ne s'bousculent pas dans l'Slovkneg). Pas de D à proximité d'un S ou d'un Z (le résultat donne Ż).
À l'inverse, le V est dévoisé en fin de mot, même si la syllabe qui le contient est accentuée (ruv : /'ʁuf/). Il est dévoisé aussi au contact d'un S (klavse /'klɐfsə/°) et des autres consonnes non voisées ci d'ssus.
Les autres consonnes voisées sont dévoisées en fin de mot SI LA SYLLABE FINALE NE CONTIENT PAS D'ACCENT TONIQUE : mazhig /'mɐʒik/, mais mazhige /'mɐʒig/ : le G n'est plus final, le E du pluriel lui a sucré la place. Y a oψhàg /ɔpˈʃag/ (envahir). Le -G garde sa prononciation : on voit bien que la dernière syllabe est accentuée, à cause du À. D'toute façon, y a pas l'choix : oψ- est le charcutage d'un préfixe : ob. Le verbe-source, c'est stàg pour "occuper" (une place).
Pour finir : le -D est la finale masculine des animaux non humains, mais pour les êtres humains, c'est l'inverse : kad = femme, fille. Même règle pour le -K : galek = poule (volaille) ; galkad = poule (entretenue). L'être humain, créateur des langues écrites, avait bien droit à un traitement particulier, non ?
°['klavze] est dialectal (Æstmor, Roenyls à l'ouest de la ligne de train Nakol-Foskne). _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Sam 7 Jan 2023 - 21:50 | |
| - Doj-pater a écrit:
Ùt deaw, er aatente as, Aard mir ere civan. Omne pœṅte àt duun hoosen cem mir alúxe, ea siă à ċhodon rev àt inteleten cem mir krépen: habun àt mœndes kes parlaṅdes ea dùneċ kes nàtyns.
Victor Hugo-v Quelques petites inversions syntaxiques de style n'ont pas été reprises. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 10 Jan 2023 - 13:24 | |
| - Doj-pater a écrit:
Chez moi, ça donne Er tœlas sylànete æt nov jàreċ qua voen ed drœgeċ sin vònun ed kàreże. Victor Hugo-vJ'ai mis "nos cœurs", parce que je suppose que, pour qu'il y ait une amitié, il faut au moins plus d'un cœur ( kàred). Du reste, c'est aussi l'cas en uropi ( karʒe). Citation intéressante qui m'a permis de me rendre compte qu'y avait un trou dans mon Slovkneg : j'avais pas "vieillir", alors que j'avais "vieux, vieillard, vieillesse"*. Là, comme pour "vieux", y a deux verbes, selon qu'il s'agisse d'un animal (personne incluse) ou tout autre chose. Pour "vieux", j'ai geron pour un animal ; pour le verbe, ça devrait tourner à geroen, geròna, geronéa. Bref : rien de bien sorcier, on intercale un -E- pour en faire un verbe en - en°. Seul le subjonctif parfait bouscule un peu tout ça, pour éviter une allitération en - néna. Pour l'autre verbe (pris de von), celui qui nos intéresse ici, puisqu'on parle de l'amitié, eh ben ça va être une conjugaison analogue : voen, vòna, vonéa. Par contre le participe diffère entre les deux verbes. Certes, on a bien vònun (au lieu de voun), mais pour l'autre, ça devrait donner gerœn#. Sinon, du coup, j'ai ça : Eg ere hab ùt viċyndax qua ere nep pòten osdòren gerœn; siă da dæna ċyn. Raymond Devos-ev. * Qu'y va falloir d'ailleurs que j'remette à jour : le N a perdu son point, donc le O qui précède n'est plus nasal.° Pour la conjugaison, on a bien xxxo + en, ce qui, au parfait de l'indicatif fait tout naturellement xxxo + na. Toutefois, on a bien, pour la prononciation de l'infinitif (et de ce qui en découle) /'vœ:n/ et /ge'ʁœn/, ce qui explique l'absence de diacritique sur le O de l'itif. Pour vòna, le diacritique est là pour enfoncer l'clou sur l'aperture du O.# Bien faire attention à l'orthographe entre l'itif geroen et le participe gerœn !
J'ai certes deux verbes pour "vieillir", mais je n'ai pas strictement la différence entre senizo et senivo. Alors, du coup : on a æt stragon làpor geroen muls = ce travail pénible vieillit beaucoup. Traduit en uropi, ça donnerait di streni vark mol seniz, alors que la citation de Raymond devos ci d'ssus donnerat senivo. Je m'tâte... Peut-être gerònes, vònes... _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Manquer Ven 13 Jan 2023 - 9:06 | |
| En uropi, les verbes ne... manquent pas, puisqu'on a
manko pour la plupart des sens disato pour "quelque chose manque" (argent, air, etc) miso pour "rater" et enfin longijo ov, dont la syntaxe est inversée, puisqu'on a i longij ov ta pour "tu me manques".
Ben tu vois, Dopa, c'coup-ci, j'ai deux fois moins de verbes, à peu d'choses près, y en a deux assez proches quand même, c'est le verbe uropi miso et le verbe aneuvien mus, certainement de la même origine.
J'ai noté, dans le Vordar : ce av misen de tren = il a manqué son train (cf. plus bas) ; ça donne, chez moi : a mussa ed strægens (du coup, j'ai pas pu me décider sur le sexe du/de la malchancheux.se).
Pour disato, là, j'ai deux traductions : mus, qui sert un peu à tout (relex ?) : vod disàt = àq mus = l'eau manque mais aussi pour longijo ov : nu av longijen ov va = or mussar ni ese = vous nous avez manqué*.
Mais aussi œṅgab° : La mir œṅgabe àqs posviċ estyw = on va manquer d'eau l'été prochain.
En fait, disato et œṅgab sont un peu inverses. Pour une langue par rapport à l'autre, le sujet devient complément et Lycée d'Épernon (c'est sur la même ligne).
J'ai trouvé "garçon manqué" (bobiʒika, bobic) dans le Vordar (que j'ai pas dans le Slovkneg), mais j'ai pas trouvé "fille manquée" (ʒikubob ?). Par contre, y a bien ʒinic (kasemon).
*Pas confondre !!! Pour "vous nous avez manqués", on a vu av misen na or mussar ese. °Par la formation de ce verbe : œṅg (défaut) et hab (avoir), on ne peut pas avoir àq œṅgab pour "l'eau manque". _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
Messages : 4519 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 13 Jan 2023 - 17:39 | |
| - Citation :
- ce av misen de tren = il a manqué son train (
Normalement Ce av misen de tren, c'est elle a raté le train - Citation :
- mais j'ai pas trouvé "fille manquée"
Je crois qu'on ne dit pas "fille manquée", voici l'explication Celà dit on peut toujours dire ʒikic bob | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 13 Jan 2023 - 18:29 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Normalement Ce av misen de tren, c'est elle a raté le train
Donc y a une coquille dans l'Vordar, c'est bien c'que j'pense. - Dopa a écrit:
- Je crois qu'on ne dit pas "fille manquée", voici l'explication.
Cela dit on peut toujours dire ʒikic bob Quelle différence fais-tu donc alors entre ʒikic et ʒinic ? Ça dépend de l'âge ? Traduit chez moi, y a kasemon dans les deux cas de figure. En aneuvien (ou en Aneuf, des fois, j'sais plus trop) gutípan* kad et gutípan dak ne sont pas des locutions vraiment appréciées. face à kasemon, y a, 'videmment, dasemon, y a aussi dasem pour "viril". Ça paraît compliqué mais c'est simple : kasem et kagem° signifie "féminin" pour... des femmes et des filles ; on ajoute -on pour une apparence, une tendance... hors du commun, on va dire. -On pourrait être rapproché du français - âtre ( rodhon = rosâtre). Cela dit, - on n'est pas l'exact calque de - ic, il s'étale très largement et a pris de l'ampleur ces dernières années. Pour dasem, eh ben, c'est tout simplement symétrique, on peut donc avoir dasemon pour des filles et des femmes. Il s'agit surtout d'apparence physiques et non de comportement. Les qualités, les vertus, les défauts et les vices n'ont pas de sexe. À propos de couleur rose, les rugbymen du Stade Français, y sont quoi ? * Adjectif verbal pris de gutípe pour "rater, manquer".° Le S vient de simère (sembler), le G vient de goox (sexe). Kagem ne se rapporte qu'à la parturition, aux cycles d'ovulation, à l'allaitement..._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
Messages : 4519 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Sam 14 Jan 2023 - 11:22 | |
| - Citation :
- Quelle différence fais-tu donc alors entre ʒikic et ʒinic ? Ça dépend de l'âge ?
Oui tout à fait… et de comportement: une femme ne se comporte pas comme une fille (et lycée de Rambouillet… ou celui de Hanches qui est en gestation…) - Citation :
- À propos de couleur rose, les rugbymen du Stade Français, y sont quoi ?
Ah, ben c'est clair: il y a les filles en rose et les garçons en bleu | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Sam 14 Jan 2023 - 11:56 | |
| - Dopa a écrit:
- une femme ne se comporte pas comme une fille...
Et un homme pas comme un garçon, on dirait aussi, ainsi, on aurait aussi bobic et manic. Chose assez marrante en matière de traductions entre l'uropi et l'aneuvien : mani = dasem manic, bobic = dasemon
ʒinu = kasem ʒinic, ʒikic* = kasemon. - Doj-pater a écrit:
- Ah, ben c'est clair: il y a les filles en rose et les garçons en bleu
Paraît que ça n'a pas toujours été l'cas. À une époque, on habillait les fillettes en bleu (couleur de la Vierge Marie) et les garçons en... rouge (couleur de l'énergie). Comme quoi les stéréotypes changent avec les époques. La couleur idéale, pour tordre le cou aux stéréotypes (aussi bien féminins que masculins), ce serait... le vert, couleur opposée au magenta, ce dernier étant un mélange additif de bleu et de rouge. Et l'tour est joué. * Y a un truc dans le Vordar-version qui m'a laissé quand même un peu père-plexe, c'est ça : ʒika fille (jeune femme) Y aurait pas comme un hic ? J'voudrais bien que tu m'en dises davantage, j'comprends pas bien... ou bien... j'ai peur de comprendre._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Sam 14 Jan 2023 - 16:40 | |
| Bref, y a des termes suffisamment vagues pour qu'on puisse les utiliser si on est indécis, et d'autres suffisamment précis si la précision, justement est nécessaire.
Pour la précision, y a, en uropi, desalden, pour une tranche d'âge allant exactement de 10 à 19 ans et 364 jours, pris de des pour... la tranche de 10 (desùn, desdu...) ; y a aussi majalden (majeur), minalden (mineur). Les autres termes ʒina, ʒika, bob, man, jun etc. sont nettement plus approximatifs.
Par exemple, à qui correspond ʒika ? pas évident à répondre ! ♀, bon, là, c'est certain, mais jusqu'à quel âge ? 20 ans ? 26 ans ? 30 ans ? davantage (pour les amateurs de cougars) ? Le terme aneuvien le plus proche, c'est sans doute jœnkad, lequel englobe à la fois "jeune fille" (zhùnkad) et "jeune femme" (jœng vaxènkad).
Pour la gent masculine, on aurait l'équivalent avec bob... encore qu'on n'en soit pas si sûr... mais comme on n'est pas sûr du contraire, on va faire comme si. Chez moi, y a donc jœndak (0 à ~26 ans), lequel englobe donc (comme ci d'ssus) baabdak, ifàndak, nexàvdak, zhuvèndak° (tous ceux-ci englobés dans zhùndak, juste à la veille du 20me anniversaire) puis jœng vaxèndak.
Bref, quand on sait pas l'âge de son vis à vis, mais qu'on a une vague idée, on peut toujours s'en sortir avec un terme suffisamment vague afin de pas mettre ledit vis-à-vis mal à l'aise. Question de civilité.
J'me rappelle plus trop quelle traduction tu m'as donnée (j'aurais dû noter) pour "elle a trente deux ans", je suppose que c'est ce se trides-du jare. Moi, j'ai deux manières et demie de faire :
âge courant : ka • jàrev ternek-tern (elle est dans sa trente-troisième année : j'ai pompé ça au latin) âge révolu : ka haba ternek-tiyn jàrse dvon sàrdaw (elle a eu trente-deux ans avant-hier) ; c'est cette formule qui est requise pour un âge légal : a fàl hab tinek-ùt jàrs ber traṅvikun ùt bus (il faut avoir (eu) 21 ans pour conduire un bus). âge approximatif : ka • gerev ternek = elle a dans les trente ans.
On choisira une des formules, y compris pour d'autres animaux, y compris pour tout le reste :
Æt • ùt jœng tartúg, a • gerev nor pentek = C'est une jeune tortue, elle n'a que cinquante ans. Sed kanari dæna sàrdav, a ere jàrev nov = son canari est mort hier, il allait sur les neuf ans. Ær tænde • gerev tinèrent = Ces arbres ont deux-cents ans. Ved dulkùsar nepjó varánetev sub: a haba tinek jàrse aṅviċ heptaw = Votre paire de ciseaux n'est plus sous garantie : elle a eu vingt ans la semaine dernière.
°Afin de ne plus créer d'ambigüité avec zhùnjor-, le U de zhuvèn- devrait être postériorisé en [u]. ce qui ne pose aucun problème, cette lettre n'ayant aucun diacritique le maintenant dans une position (jusqu'ici antérieure : [y]). Toutefois, malgré l'origine latine (IWENIS), la palato-alvéolaire [ʒ], pompée au français "juvénile" subsisterait, pour ne pas créer d'ambigüité avec jœng (pris de l'allemand jung). _________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Dim 15 Jan 2023 - 18:28, édité 1 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Dim 15 Jan 2023 - 18:26 | |
| Bon, j'ai pas trouvé dans le Vordar-thème, mais j'ai trouvé dans le Vordar grammatical que l'agglutination concernait toute la dizaine de 11 à 19, les autres dizaines (à partir de 21) fonctionnent avec des traits d'unions, comme chez moi.
Une différence cependant, concerne la "première" dizaine uropi, par rapport à son équivalente aneuvienne (tout du moins, jusqu'à 16) : l'accentuation. Elle est en dernière syllabe en uropi (destrì, deskwèr...) et sur la première en aneuvien, ce qui me fait l'économie d'un diacritique (dektern, dequat...). Autre chose : en uropi, il s'agit d'une juxtaposition d'éléments pour tous les nombres de 10 à 19. En aneuvien, c'est un peu différent : on a droit à des juxtapositions, comme dekut, dektin, dektern, dekpent, deux imbrications, comme dans dequat et dexeg ; et à partir de 17, comme annoncé plus haut, c'est des compositions à traits d'union. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 19 Jan 2023 - 21:01 | |
| Pour "pauvre", j'ai trouvé pavri, ce qui est, après tout, normal. Y a aussi pavrid pour "pauvreté" et pavrim pour "pauvrement", ce qui en découle. Le suppose que ça rejoint les deux sens, à savoir "vraiment pas riche" et "malheureux", comme dans pavri bobit, comme j'ai vu dans le Vordar-thème. Pour "appauvrir", y a pavrizo (tr.) et pavrivo (intr.). Pavrizo pourrait éventuellement traduire "paupériser" (appauvrir sciemment, pour dominer) ; à réfléchir. Pour "appauvrissement", y a pavrizvad. Normal ; toutefois, à réfléchir, je verrais pavrivad pour "appauvrissement" et pavrizad pour "paupérisation". À réfléchir itou.
J'ai deux racines différentes, une par sens. Pour ce qui est de la pauvreté (économique), j'ai qùvet, un à-priori, pris du non moins à-priori qùv. Du coup, pour "pauvrement", j'ai qùvas. Qùv est dit aussi, par exemple pour "un sol pauvre, une région pauvre, un pays pauvre". Pour "appauvrir", j'ai aqùve ; pour "paupériser, j'ai aqùves ; d'où aqùvtyn pour "paupérisation" et qùvad pour "appauvrissement".
Pour l'autre sens (malheureux, pas forcément au sens économique), j'ai tolor, je traduis donc ton exemple en tolor nexàvdak. Un homme pauvre, c'est ù qùv dak ; un pauvre homme, c'est ù tolor dak. Attention à la contraction, qui donne ici un sens très dépréciatif : ù toldĕ = un pauv'type ; avec tout ce que ça peut contenir de méprisant (pavruji tip en uropi, je présume).
On passe donc du coq à l'âne. J'ai donc découvert tip, dans le Vordar pour "type".
J'ai également deux traductions possibles. Comme suggéré plus haut, dĕ, c'est un type, dans le sens de "un individu". Ce nom peut être au neutre (épicène) ou au masculin ; ce qui revient au même chez toi (he) mais pas chez moi (a ou da).
Àt juk cem dora obgæn pavàr ùt hoψev per ùt dĕv elitraṅsaqmíhev. = La p'tite s'est fait suivre pendant une heure par un type en imperméable.
Dĕr, chez moi, si c'est au neutre, c'est "des gens" (liente).
Sinon, au neutre aussi, j'ai typ, mais là, ça ne concerne plus du tout un individu, sauf si, évidemment, on dit æt typ dùn (ce type de personne), mais ça peut concerner tout autre : ùt alj typ xeliysen (un autre type de voiture*). Peut être introduit dans des agglutinations : typèpest = lettre-type typmorùlef = formule-type et j'en passe.
*Alors que "un autre type en voiture" se traduirait ùt alj dĕ xeliysev. Dans ces deux phrases, les préposition françaises "de" et "en" ne se traduisent pas. Pourtant les deux phrases aneuviennes sont radicalement différentes. Et quand j'pense qu'y en a°qui disent que "je fais français". Un comble ! °Djino _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
Messages : 4519 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Ven 20 Jan 2023 - 19:06 | |
| - Citation :
- Et quand j'pense qu'y en a°qui disent que "je fais français". Un comble !
°Djino L'aneuvien ne ressemble pas vraiment au français… cependant, il y a parfois un côté français dans ta démarche… tu pars souvent des définitions françaises des mots, par exemple le fait de reprendre des différences que seul le fr. fait (par ex. appauvrissement, paupérisation: l'allemand Verarmung, le sué utarmande, le russe обнищание = les 2) | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Sam 21 Jan 2023 - 10:31 | |
| J'ai mis ma réponse là, seul l'aneuvien y étant concerné*. J't'invite à jeter un œil par là. * Sauf un mince détail (dokumènt)._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Sam 21 Jan 2023 - 15:04 | |
| - Doj-pater a écrit:
Usvolpo = évoluer < volpo = envelopper < PIE *wel- = tourner, tordre, rouler > lat volvo > it avvolgere, esp envolver = envelopper > Ur. disvolpo = (se) développer
Páṅet dùen = évolution de l'homme Duun páṅet = évolution humaine. Paṅe (-a, -éa) = évoluer (on ne confondra pas avec pàn = passer (son temps, par exemple) ; la conjugaison n'est d'ailleurs pas la même ( pàn, pàna, panía*), la prononciation non plus. Vjàle, c'est "développer" dans ce sens ; penser à la compression nyvjà = culture (développement de l'esprit). Paṅet est utilisé aussi bien dans le sens négatif (voir dessin) que dans le sens positif. On se méfiera de l'homonymie entre le nom et l'impératif du verbe. Dans le sens strictement positif, c'est gypáṅet. Lama = lama (Tibet) Ljama = lama (Amérique). Div! Ar inzhe ùr rhiynse!* Nep pànit ed tempes nechònirun = Passe pas ton temps à rêvasser._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 24 Jan 2023 - 0:37 | |
| Une phrase que j'aurais bien voulu avoir en uropi et... en français, pour deux raisons différentes :
je n'ai pas trouvé le verbe "traire" en uropi ce verbe n'existe pas au passé simple en français.
Voilà ce que ça donne en anglais, en espéranto et en aneuvien :
He milked forty cows and thirty goats in one morning Li melkis kvardek bovinojn kaj tridek kaprinoj en unu mateno Da latrágă quàtek boovexe ea ternek kàprexe ùt nebanetev pavàr.
J'verrais bien liko, ce qui aurait donné :
He likì kwerdes govas id trides kadas in u morna.
J'ai peur que ça fasse un peu relex depuis l'anglais... Boh : Zam' s'est pas trop gêné pour l'espéranto, y a pas d'raison... En tout cas, si tu l'avalises ou bien si t'en trouve un autre plus adéquat, on aura un point d'avance sur le français, pour lequel, j'avais imaginé, un moment :
il trut quarante vaches et trente chèvres en une matinée... si "traire" s'était conjugué au passé simple comme "plaire". Manqdebol...
Y aurait bien "il a trait quarante vaches"... Mais bon, ça fait quand même une ambigüité avec : "cette émission a trait à l'élevage", tu crois pas ? _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 24 Jan 2023 - 8:35 | |
| Pour moi traire, s'il avait un passé simple, il serait comme au 2ème groupe, chose que j'étendrais à naitre et connaitre.
trais (s - t) traîmes traîtes trairent
En fait le même pour les verbes dont l'infinitif est en -aire ou -aitre, régularisre sur le 2ème groupe en ir (à quand en ire, lol). _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Doj-pater
Messages : 4519 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 24 Jan 2023 - 12:40 | |
| - Citation :
- Anoev
Ljama = lama (Amérique).
En Uropi, ça ne peut pas marcher puisque liama (< liam = amour) veut dire "femme aimée": Mi liama ! Mon aimée, mon amour et pas "mon petit lama !" (peut être que ça se dit au Pérou… va savoir) En plus, on ne pourrait plus faire le jeu de mots… Pour la suite | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 24 Jan 2023 - 12:42 | |
| - Velonzio Noeudefée a écrit:
- Pour moi traire, s'il avait un passé simple, il serait comme au 2ème groupe, chose que j'étendrais à naitre et connaitre.
trais (s - t) traîmes traîtes trairent
En fait le même pour les verbes dont l'infinitif est en -aire ou -aitre, régularisre sur le 2ème groupe en ir (à quand en ire, lol). Le problème (mais en est-ce bien un ? Dans la langue de Molière, on en a vu bien d'autres) c'est l'homophonie avec le passé simple de "trahir" (verbe du deuxième groupe... justement). _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37583 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 24 Jan 2023 - 13:07 | |
| - Doj-pater a écrit:
- En Uropi, ça ne peut pas marcher puisque liama (< liam = amour) veut dire "femme aimée":
Mi liama ! Mon aimée, mon amour et pas "mon petit lama !" (peut être que ça se dit au Pérou… va savoir)
En plus, on ne pourrait plus faire le jeu de mots… Si le comité uropi ne craignait pas autant les homophones que moi je crains les homographes*, t'aurais pu t'en sortir avec ljama VS liama. Mais dis voir, liam, c'est certes l'amour, mais uniquement le sentiment, parce que le verbe au participe passé, c'est liamen (repris d'ailleurs, dans le Vordar) non ? Là, j'voudrais bien que tu m'expliques (dans l'fil uropi, si tu veux bien). "Amant", d'après ce que j'ai vu dans le vordar, c'est liamor. Quand quelqu'un (une femme surtout, mais plus seul'ment...) dit "mon amour" à un homme, ça donne quoi en uropi ? En aneuvien, ça donne med klimdak (dans ce cas, med peut être utilisé), aussi bien que med kœrjan. Chose assez marrante d'ailleurs : l'appellation "mon amour" est épicène en français, mais pas en aneuvien ( med klimdak/med klimkad). À l'inverse en français, on dit "mon chéri" ou "ma chérie", or, en aneuvien, c'est med kœrjan pour les deux, puisque là, il s'agit d'un adjectif substantivé. Bref, med kœrjan donne en uropi mi kerina, c'est selon... Le verbe "chérir", en aneuvien, donne kœrjen, pris donc de kœr° pour "cher" (à son cœur), ce qui donne en uropi kero (on n'est pas bien loin, par conséquent). - Doj-pater a écrit:
- La phrase Uropi est donc:
He milkì kwerdes govas id trides kadas in u morna. Merci pouir cette précision, donc milko n'est pas une relex alglo-espérantiste, mais bien tiré directement de l'indo-européen. Est-ce le même verbe pour "traire quelqu'un" (le fisc trait les classes moyennes et les collectivités et épargne les milliardaires) ? * "Nous portions des portions". Toutefois, j'ai pas pu en éviter une paire.° Lequel donne keri en uropi. Pour le coût, là, c'est un peu hors-sujet, mais pas hors-fil, on a droit à diari en uropi et spændon en aneuvien, qui traduit aussi "coûteux" (kosti, en uropi). Ça vient que "coûter" est traduit kosto en uropi et spænden en aneuvien (ben tu vois, ça m'arrive de me mettre qu'un seul mot pour deux mots français... et uropis : ça dépend des circonstances). En fait (et là, j'm'éloigne un poil plus), j'ai deux paronymes tirés du même radical : spænd pour la dépense (financière) et spænt pour le coût (penser à "dispendieux"), lesquels auraient pu être pris d'anciennes versions spænad et spænet. J'ai d'jà évoqué "coûteux" et "coûter", j'ai aussi "dépenser" (spændes ; uspajo) et "dépensier" (spændor ; ansparic, dispajan, dispajor). Retour dans l'sujet : quand on aime, on regarde pas la dépense !_________________ - Pœr æse qua stane:
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