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| Uropi : réformes et vocabulaire 1 | |
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Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Jeu 18 Fév 2016 - 20:39 | |
| C'est un trait qui m'avait plu et amusé quand j'avais fait la traduction de "Où est passé le Psetep", une nouvelle ayant pour protagonistes des Elviskaliens, lesquels sont... hermaphrodites et ovipares. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Jeu 18 Fév 2016 - 23:26 | |
| C'est sûr que, sans la maîtrise de la langue française, je n'aurais pas pu créer l'aneuvien.
Le français a avec lui une grande richesse phonique, une conjugaison assez bien structurée, un vocabulaire étendu.
Ses défauts sont des règles parfois très instables, des exceptions p^rofondes pas toujours bien cernables, des homographes non homophones, un imparfait du subjonctif baroque, deux genres seulement, et assez aebitraires.
Mais bon, on s'est habitués, et il y a les autres langues naturelles, pas toujours plus faciles & logiques. Si toutes les langues nat' étaient faciles et logiques, à quoi servirait de créer une auxlangue ?
Les langues nat sont comme les humains qui les ont créées. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Sam 20 Fév 2016 - 12:18 | |
| - Anoev a écrit:
- Pas facile à calquer en uropi où on a respectivement genore & kogèn, mais bon, en forçant un peu, on aurait pu avoir genlànd.
Mais on a geniland, c'est le pays natal (< geno = naître, les connotations sont un peu différentes), et bien sûr " mata patria" - Silvano a écrit:
- Vous n'êtes pas sans savoir que l'espéranto est une langue libre, sans comité directeur, et que n'importe qui peut y introduire des mots nouveaux, mots que la communauté adoptera ou non, comme dans toute langue vivante.
J'adore l'humour espérantiste ! Que n'ai-je pas entendu quand j'ai dit préférer skol et hospitàl (mots internationaux) à lernejo et malsanulejo ? Mais tout compte fait, je préfère l'humour anglais. En Uropi, on n'introduit pas un suffixe qui ne sert qu'une fois (ou qui ne sert à rien): = principe d'économie. Mais là, je dois reconnaître que l'Ido est bien pire que l'espéranto. - odd a écrit:
- Dont le féminin serait "cochonne de féministe"...
Non, je ne crois pas, car "macho" est péjoratif et féministe / masculiniste ne le sont pas… mais ce ne sont pas les expressions qui manquent en fr. - odd & Ano a écrit:
- Le français est une langue formidable... Et ses défauts sont peut-être ses meilleurs atouts...
C'est sûr que, sans la maîtrise de la langue française, je n'aurais pas pu créer l'aneuvien. Le français a avec lui une grande richesse phonique, une conjugaison assez bien structurée, un vocabulaire étendu. J'aime beaucoup la langue française, comme il est naturel à chacun d'aimer sa langue maternelle… surtout sa poésie d'ailleurs, de Baudelaire à Verlaine en passant par François Cheng (Franco-Chinois de l'Ac. Fr) dont la langue est une petite merveille (voir: La vraie gloire est ici) Mais lorsque l'objectif est une langue commune, comme pour l'Uropi, on ne peut se contenter d'avoir une approche franco-française: il faut une approche plurilinguistique et multiculturelle: une approche, italienne, anglaise, allemande, espagnole, russe, tchèque… etc., tour à tour, il faut débusquer les points communs partout où ils se trouvent, et ne pas se contenter de "piquer" des mots à telle ou telle langue au hasard, par exemple: hao et yao (bon, vouloir) au chinois, sans aucune justification rationnelle. Par exemple: Ça m'a mis la puce à l'oreille, en grec:= Μου μπήκανε ψύλλοι στα αυτιά (des puces me sont entrées dans les oreilles) ou F. Prendre le taureau par les cornes E. To take the bull by the hornsI. Prendere il toro per le cornaD. Den Stier bei den Hörnern packen N. De koe bij de horens vattenEs. Coger al toro por los cuernosDa. Tage tyren ved horneneR. Взять быка за рога Gr. Πιάνω τον τάυρο από τα κέραταEn Uropi: Cepo de taur be de korne. C'est là que l'on voit qu'une langue commune n'est pas a-culturelle: elle véhicule une culture commune…, culture commune qui déborde de la sphère européenne et peut très bien intégrer des aspects essentiels de la culture chinoise sans pour autant emprunter hao et yao: Par ex: U roz av spine solem po daze we vol pliko jaLa rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir. A wen zav varto, tem ve opro ji dore.A qui sait attendre, le temps ouvre ses portes. Denie kop ne ru junad.L'argent ne rachète pas la jeunesse. (Europ. Denie kop ne felij… le bonheur) Voko kok ne riz.Parler ne fait pas cuire le riz. U fram se u vaj, u fens se u mur.Un ami c'est une route, un ennemi c'est un mur. Je ste ne voln ane vint.Il n'y a pas de vague sans vent. (Europ. Je ste ne fum ane foj.) Stiro du ovle ki u solen frel.Tirer deux oiseaux avec une seule flèche. (fr. faire d'une pierre 2 coups) Jaki stap se u viktad (LAOZI) Chaque pas est une victoire. etc., etc. - Anoev a écrit:
- Mais bon, on s'est habitués, et il y a les autres langues naturelles, pas toujours plus faciles & logiques. Si toutes les langues nat' étaient faciles et logiques, à quoi servirait de créer une auxlangue ?
ben, ça servirait à pouvoir communiquer avec tous les peuples de la terre, car même si toutes leurs langues étaient ultra simples et logiques, on ne pourrait jamais toutes les apprendre. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Sam 20 Fév 2016 - 13:35 | |
| - Anoev a écrit:
- Pas facile à calquer en uropi où on a respectivement genore & kogèn, mais bon, en forçant un peu, on aurait pu avoir genlànd.
- Doj-pater a écrit:
- Mais on a geniland, c'est le pays natal
J'ai oublié le -I-, génitif fusionnel pourt les mots agglutinés en uropi. Mais dis voir, dans geniland, l'accent tonique, il est où ? Pas sur le A, parce qu'on le verrait ( genilànd) pas sur le I, puisque le I est un liant et ne fait partie d'aucun des deux radicaux. ben alors ? sur le E (par élimination) ? _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Sam 20 Fév 2016 - 16:24 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Silvano a écrit:
- Vous n'êtes pas sans savoir que l'espéranto est une langue libre, sans comité directeur, et que n'importe qui peut y introduire des mots nouveaux, mots que la communauté adoptera ou non, comme dans toute langue vivante.
J'adore l'humour espérantiste ! Que n'ai-je pas entendu quand j'ai dit préférer skol et hospitàl (mots internationaux) à lernejo et malsanulejo ? Mais tout compte fait, je préfère l'humour anglais. Hospitalo et skolo existent, bien que skolo ait un sens différent, plutôt celui d'une école de pensée, d'une école littéraire. Vous pouvez donc créer tous les mots que vous voulez, mais vous ne pouvez pas empêcher les autres de le faire eux aussi et vous ne pouvez forcer personne à n'utiliser que vos mots. Il y a même des mots du Fundamento que plus personne n'utilise. Alors... - Anoev a écrit:
- Mais dis voir, dans geniland, l'accent tonique, il est où ?
Pas sur le A, parce qu'on le verrait (genilànd) pas sur le I, puisque le I est un liant et ne fait partie d'aucun des deux radicaux. ben alors ? sur le E (par élimination) ? Le CLU a décidé il y a quelques années de ne plus marquer l'accent tonique des mots composés, vu la présence du i ou du u du génitif qui marque la liaison. Donc, la réponse est land. |
| | | Bab
Messages : 948 Date d'inscription : 12/02/2014 Localisation : dins ch' Nord (France)
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Sam 20 Fév 2016 - 19:11 | |
| - Anoev a écrit:
Mais dis voir, dans geniland, l'accent tonique, il est où ? Pas sur le A, parce qu'on le verrait (genilànd) pas sur le I, puisque le I est un liant et ne fait partie d'aucun des deux radicaux. ben alors ? sur le E (par élimination) ?
Il est sur la racine principale land. Voir ICI, et notamment le passage sur l'accent écrit, qui est devenu facultatif sur les mots composés quand il n'y a aucun doute possible sur leur origine (ce qui est le cas le plus fréquent) : - Citation :
- ... Même chose pour les mots composés où l'accent écrit sur la racine du deuxième mot n'est pas vraiment indispensable, car ces mots sont facilement reconnaissables grâce au -i- ou au -u- qui séparent les deux racines, comme le ferait un trait d'union.
Exemple :
vintirol /vinntirol/ éolienne : vint + i + rol
ou vintiròl (à éviter si possible), pluriel : vintirole /vinntirolé/
etc... ajout : Oups ! désolé, je n'avais pas vu que Silvano avait déjà répondu à la question.
Dernière édition par elBab le Sam 20 Fév 2016 - 19:14, édité 2 fois (Raison : ajout) | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Sam 20 Fév 2016 - 21:14 | |
| - elBab a écrit:
- Il est sur la racine principale land. Voir ICI
Ben justement, j'y ai vu une phrase, tranchante comme un couperet : - Uropi portàl a écrit:
- L'accent écrit en Uropi est obligatoire lorsque l'accent tonique porte sur la dernière syllabe.
Donc, si on observe scrupuleusement cette consigne du Portàl, on doit avoir genilànd. Sauf s'y a une autre règle... mais qui serait alors contradictoire . _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Bab
Messages : 948 Date d'inscription : 12/02/2014 Localisation : dins ch' Nord (France)
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Dim 21 Fév 2016 - 10:49 | |
| - Anoev a écrit:
- elBab a écrit:
- Il est sur la racine principale land. Voir ICI
Ben justement, j'y ai vu une phrase, tranchante comme un couperet :
- Uropi portàl a écrit:
- L'accent écrit en Uropi est obligatoire lorsque l'accent tonique porte sur la dernière syllabe.
Donc, si on observe scrupuleusement cette consigne du Portàl, on doit avoir genilànd. Sauf s'y a une autre règle... mais qui serait alors contradictoire . Oui, effectivement, ça manque un peu de clarté. Mais cette règle-là concerne les mots à "racine unique", je veux dire les mots non composés (donc l'essentiel du lexique Uropi), et en particulier les mots dont la dernière syllabe peut ressembler à un suffixe. Les règles de l'accentuation en Uropi ont déjà été réécrites quelques fois, toujours dans un souci de plus de précision, et je pense qu'elles sont en passe d'être reformulées une nouvelle fois, d'une manière plus concise et plus claire, à la lumière de l'usage et de réflexions diverses. N.B. : genilànd est correct, mais l'accent est devenu facultatif dans ce cas, parce que pas indispensable, en particulier pour éviter une éventuelle surcharge "visuelle" d'accents dans un texte. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Dim 21 Fév 2016 - 12:16 | |
| - elBab a écrit:
- genilànd est correct, mais l'accent est devenu facultatif dans ce cas, parce que pas indispensable, en particulier pour éviter une éventuelle surcharge "visuelle" d'accents dans un texte.
Nud vizo, comme on dit. Parce que, si on suit une certaine logique (à savoir quer le I, un liant, n'est jamais accentué), on a soit geniland : /'geniland/, l'accent mis sur la première racine, puisque la dernière n'a pas de diacritique (cf le portàl) soit genilànd /geni'land/, l'accent tonique étant visualisé selon les règles du portàl. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Lun 22 Fév 2016 - 14:27 | |
| Notre devise est: Simplicité, clarté, précision
On ne va pas sacrifier la simplicité pour obtenir un surcroît de précision inutile. Celui qui connaît la formation des mots composés en Uropi sait que l'élément qui suit la marque -i/-u du génitif, c'est à dire le déterminé est toujours accentué. Donc inutile de rajouter un accent (le problème de l'accentuation se pose quand on ne sait pas où l'accent va tomber). En revanche, dans les termes qui n'ont pas la marque du génitif, comme aksent, silab, forvord, l'accent est nécessaire pour indiquer que ces mots sont bien accentués sur la fin: aksènt, silàb, forvòrd et non sur le début comme en anglais accent, syllable, foreword.
clarté En fouillant dans mes archives, je suis tombé sur un petit texte qui me semble suffisamment clair:
Accentuation On voit que les mots-racines jouent un rôle essentiel en Uropi; c'est pourquoi ils sont accentués.
La règle d'accentuation de base est la suivante: L'accent tombe sur la racine. On comprend aisément pourquoi: c'est la racine qui porte le sens du mot. Si dans une phrase, on ne comprend que les mots-racines, on saisit quand même le sens global de la phrase. Prenons un exemple en anglais; lorsque quelqu'un dit: "There is a man at the door", on n'entend distinctement que man & door, mais cela suffit pour que l'on saisisse le sens de la phrase, tout comme on comprend E.T. lorsqu'il dit "téléphone maison".
En Uropi, on dira pareillement "Je ste u man be de dor" et l'on entendra surtout man et dor (le fait que ces deux mots soient les mêmes dans les deux langues est une pure coïncidence), ce qui nous permet de deviner le sens global. C'est pourquoi il est essentiel que les racines soient accentuées, alors que les affixes et terminaisons ne le sont pas. Par ex: fendad, vordi, pronòm, solem, incepo, usnemad, dissigim, uzen, usvòk, forvizo, somim …
Malheureusement, il n'est pas toujours possible de suivre cette règle, car dans certains cas, elle rendrait la prononciation très difficile. Prenons par exemple le mot Politikore (politiciens). Nous savons tous que ce terme vient du grec polis (la cité) qui donne aussi en Uropi pol, politan, politik (ville, citoyen, politique); la racine est donc "pol". Mais il est très difficile, quasiment impossible d'accentuer ce mot sur la syllabe "pol" qui serait suivie de quatre syllabes inaccentuées: politikore.
Une seconde règle va donc compléter la règle de base: l'accent tombe sur la syllabe qui précède le dernier suffixe. Dans politikore, par exemple, nous avons le suffixe -ik, le suffixe -or, et la terminaison -e; comme le dernier suffixe est -or, la syllabe tik sera accentuée: politikore.
Cette seconde règle nous permet de ne pas avoir plus de 2 syllabes inaccentuées après l'accent, comme en italien. Ainsi l'Uropi peut être accentué: 1) Sur la dernière syllabe quand il s'agit de la racine, par exemple dans les noms composés comme vodifàl, lucitòr, soliflòr, vapibat…(cascade, phare, tournesol, bateau à vapeur…)
2) Sur l'avant-dernière syllabe* quand le mot a un suffixe ou une terminaison: fizik, kokor, fendad, novi, mane, ʒinas…(physique, cuisinier, terminaison, nouveau, hommes, femmes…), ou deux suffixes: pan-or-ia, bib-or-ia, polit-ik-or, fiz-ik-or…(boulangerie, librairie, politique, physicien…)
3) Sur l'antépénultième (avant-avant-dernière syllabe) lorsque le mot a un suffixe ET une terminaison, ou 2 terminaisons, par ex: fendade, fiziki, kokore, pictene…** (terminaisons, physique (adj.), cuisiniers, tableaux …)
Ceci donne à la langue une musicalité semblable à celle du russe ou de l'italien (1= parole tronche, 2 = parole piane, 3 = parole sdrucciole)
* 80 % des mots Uropi sont soit monosyllabiques soit accentués sur l'avant-dernière syllabe. ** Par exemple, on trouve les 3 cas ci-dessus dans la première phrase du paragraphe "Mots racines" en Uropi: De tipiki (3) Uropi (2) rodivord (1) se unisilabi (2) (= le mot-racine Uropi typique est monosyllabique).
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Lun 22 Fév 2016 - 14:34 | |
| Ce fil n'est-il pas censé porter sur les réformes lexicales de l'uropi? |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Lun 22 Fév 2016 - 17:04 | |
| Le fait qu'un mot soit accentué sur le radical plutôt que sur un affixe, j'le comprends aisément. C'est cette règle que je me suis fixé quand j'ai introduit les accents toniques dans la langue aneuvienne. Le problème c'est
- Quelle syllabe du radical choisit-on ? l'avant-dernière, si mes infos sont bonnes ; si c'est un monosyllabe (sauf clitique), le choix est vite fait.
- S'y a deux radicaux (R1iR2 ou R1uR2), lequel choisit-on ?
Et là, j'en reviens à geniland (ou genilànd, j'sais pas). Et p'is dans politikor /'pɔlitikɔr/ n'aurait pas trop gêné, surtout si on met un "accent d'appoint" (pour la rythmique du mot) : /'pɔliˌtikɔr/. Mais bon, là, j'extrapole... et les (pas si) mauvaises langues iraient même jusqu'à dire "j'aneuvise. Mais bon, mis à part des mots comme kotèl, nivèl, lucitòr ou pas mal de mots bisyllabiques ( nivel, ʒika, muzik), limpides comme du cristal, y en a un paquet d'autres pour lesquels je joue à cache-tampon (comme en russe ou en anglais*) avec l'accent tonique. * Et un'petit'poignée de mots aneuviens, y faut être sincère et pas se l'cacher, comme povĕg et quelques autres noms où la "cuvette" n'est pas sur la première syllabe°. Autre cas : da arragĕra ; si on ne sait pas que c'est un subjonctif passé (irrégulier, de surcroit !), rien n'indique que ça donne /dɐ ɐʀɐˈgœʁɐ/ (il ait vomi : charmant, non ?).° Par contre, ka ădía (elle ait entendu) ne laisse aucun doute sur l'accent : c'est évidemment le Í_________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Lun 22 Fév 2016 - 17:09 | |
| http://uropi.wikia.com/wiki/Grammaire_de_l'uropi#Accent
Sauf pour la partie qui parle de l'accent écrit sur la dernière syllabe, que quelqu'un devrait réécrire pour en exclure les mots composés. |
| | | Balchan-Clic
Messages : 830 Date d'inscription : 12/01/2013 Localisation : Bnei Brak, Israël
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Lun 22 Fév 2016 - 18:26 | |
| - Doj-pater a écrit:
- On ne va pas sacrifier la simplicité pour obtenir un surcroît de précision inutile.
Je trouve que la simplicité serait d'avoir un accent fixe, comme en espéranto. Il suffit d'apprendre une seule fois où il se trouve, et on peut prononcer tous les mots sans se poser de question. - Doj-pater a écrit:
- Malheureusement, il n'est pas toujours possible de suivre cette règle, car dans certains cas, elle rendrait la prononciation très difficile. Prenons par exemple le mot Politikore (politiciens). [...] Il est très difficile, quasiment impossible d'accentuer ce mot sur la syllabe "pol" qui serait suivie de quatre syllabes inaccentuées: politikore.
Ça dépend pour qui, en finnois l'accent est toujours sur la première syllabe, quelque soit la longueur du mot : poliitikot /'poliːtikot/ "politiciens", kilpikonnani /'kilpikonːɑni/ "ma tortue", epätäsmällisyyksissänne /'epætæsmælːisyːksisːænːe/ "dans vos imprécisions", etc. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Lun 22 Fév 2016 - 18:48 | |
| - Balchan-Clic a écrit:
- Ça dépend pour qui, en finnois l'accent est toujours sur la première syllabe, quelque soit la longueur du mot : poliitikot /'poliːtikot/ "politiciens", kilpikonnani /'kilpikonːɑni/ "ma tortue", epätäsmällisyyksissänne /'epætæsmælːisyːksisːænːe/ "dans vos imprécisions", etc.
Le finnois (comme d'autres, peut-être le hongrois, va savoir) est une langue qui pour moi est assez étrange, dans la mesure où on peut trouver des phonèmes longs inaccentués. Mais bon, c'est une appréciation personnelle. Point commun entre le finnois, le tchèque et l'aneuvien (si rien de vient troubler cette généralité, comme un accent écrit ou une voyelle... té ! longue) : l'accent tonique (principal) en première syllabe. Pour l'uropi, ben... ça dépend°. ° L'aneuvien se situe entre l'uropi ancien (uròpi) et l'uropi actuel. L'uropi ancien localisait systématiquement l'accent tonique, ce qui le rendait limpide à trouver, mais l'écriture devenait un peu lourde : y avait systématiquement un bidule à chaque mot : pas folichon dans l'esthétique scripturale (sans compter les possibles oublis). L'uropi actuel s'est libéré d'un paquet de diacritiques, ce qui a simplifié l'écriture, mais ça n'a pas simplifié l'accentuation des mots agglutinés (cf plus haut). Quand l'aneuvien a opté pour l'accentuation (un peu moins d'une décennie après sa création, quand même !), je m'suis dit que cet accent devait être facilement repérable, même pour des mots sans diacritiques (première syllabe, ou bien voyelle longue) ; Et si d'aventure un mot était adjoint d'un préfixe, le radical n'étant plus en première syllabe, devait être affublé d'un diacritique, pour pas perdre l'nord._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Lun 22 Fév 2016 - 19:26 | |
| - Anoev a écrit:
- Le finnois (comme d'autres, peut-être le hongrois, va savoir) est une langue qui pour moi est assez étrange, dans la mesure où on peut trouver des phonèmes longs inaccentués.
C'est sans doute l'aspect phonologique du hongrois que je trouve le plus difficile. Et c'est très fréquent. |
| | | Bab
Messages : 948 Date d'inscription : 12/02/2014 Localisation : dins ch' Nord (France)
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Lun 22 Fév 2016 - 19:28 | |
| - Balchan-Clic a écrit:
- Doj-pater a écrit:
- On ne va pas sacrifier la simplicité pour obtenir un surcroît de précision inutile.
Je trouve que la simplicité serait d'avoir un accent fixe, comme en espéranto. Il suffit d'apprendre une seule fois où il se trouve, et on peut prononcer tous les mots sans se poser de question. Le problème avec l'accent fixe de l'espéranto, c'est qu'il tombe assez souvent sur des syllabes ou même de simples lettres non significatives, ce qui induit par ailleurs des confusions occasionnelles quant au sens de certains mots. Donc, au final, il arrive qu'on se pose quand même des questions Je pense entre autre au tableau des corrélatifs, où tous les corrélatifs sont accentués sur une seule et même lettre, qui ne joue aucun rôle ni grammatical, ni lexical : un "i". Exemple : kiu /kIu/, kio /kIo/, tiu /tIu/, tio /tIo/, etc. (je ne vais pas tous les citer), et si on ajoute à ça les terminaisons de l'accusatif et du pluriel, on en arrive parfois à ne plus bien les distinguer les un des autres. Il est vrai qu'à la décharge de l'espéranto, ce fut d'abord une langue essentiellement écrite pendant ses dix-huit premières années, et qu'on l'a ensuite malheureusement verrouillée (avec le Fundamento) juste au moment où on commençait à la pratiquer oralement (premier congrès en 1907), d'où l'impossibilité de revoir ce problème d'accentuation. Il faut se rappeler qu'on est ici dans le domaine des langues auxiliaires, et qu'un minimum de clarté dans l'expression orale de la langue semble nécessaire, parce qu'on rencontre des locuteurs qui viennent d'horizons "sonores" assez divers. L'Uropi a pris le parti d'accentuer plutôt la racine des mots, en partie peut-être parce que c'est une langue plus "orientée lexique" que "orientée grammaire". La racine est porteuse du sens, les désinences et les affixes viennent accessoirement modifier ou nuancer le sens de cette racine. Dans le cas des mots composés, c'est la racine principale, qui est donc naturellement accentuée ; elle est placée à la suite de la racine secondaire, qui apporte une précision ou une nuance, comme le ferait un adjectif ou un génitif (d'où le - i- ou le - u- "intercalaire" qui est en fait la désinence de la racine secondaire). L'accent écrit ne s'impose donc pas ici, mais il peut être utile dans certains cas, c'est pourquoi il reste facultatif. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Lun 22 Fév 2016 - 20:17 | |
| En fait (résultat du truc, en somme), il faudrait réécrire la règle de telle manière qu'un accent tonique en dernière syllabe (kotèl) ne doive être matérialisé (diacritique) que s'il s'agit d'un mot d'un seul radical (ou un verbe conjugué au prétérit), reconnaissable au fait qu'il a moins de trois syllabe, et que la syllabe centrale ne contienne ni I ni U. Ça fait pas mal de conditions, certes, mais on devrait pouvoir s'en sortir. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Lun 22 Fév 2016 - 20:36 | |
| - Anoev a écrit:
- En fait (résultat du truc, en somme), il faudrait réécrire la règle de telle manière qu'un accent tonique en dernière syllabe (kotèl) ne doive être matérialisé (diacritique) que s'il s'agit d'un mot d'un seul radical (ou un verbe conjugué au prétérit), reconnaissable au fait qu'il a moins de trois syllabe, et que la syllabe centrale ne contienne ni I ni U. Ça fait pas mal de conditions, certes, mais on devrait pouvoir s'en sortir.
C'est plus compliqué. Il existe par exemple des mots en el (mErel) et des mots en èl (kotÈl)... |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Lun 22 Fév 2016 - 21:01 | |
| - Silvano a écrit:
- C'est plus compliqué. Il existe par exemple des mots en el (mErel) et des mots en èl (kotÈl)...
Cette finesse-là, j'la connais. C'est d'ailleurs celle qui a donné naissances à des paronymes comme nivel (niveau, étage) et nivèl (niveau... à bulle(s)). Finesse que j'apprécie d'ailleurs bien, puisque je l'utilise également pour l'aneuvien, à des degrés divers ( dokúment/dokumènt, ifaṅdu/ifàndu, lỳmonad/lymònad, Vener/Venér etc). _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Bab
Messages : 948 Date d'inscription : 12/02/2014 Localisation : dins ch' Nord (France)
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Mar 23 Fév 2016 - 10:07 | |
| - Anoev a écrit:
- En fait (résultat du truc, en somme), il faudrait réécrire la règle de telle manière qu'un accent tonique en dernière syllabe (kotèl) ne doive être matérialisé (diacritique) que s'il s'agit d'un mot d'un seul radical (ou un verbe conjugué au prétérit), reconnaissable au fait qu'il a moins de trois syllabe, et que la syllabe centrale ne contienne ni I ni U. Ça fait pas mal de conditions, certes, mais on devrait pouvoir s'en sortir.
Oui, il faudrait sans doute réécrire la règle. Je crois que celle du Portàl (la version la plus récente, je pense) a été écrite quand on marquait encore systématiquement l'accent sur les mots composés. Puis elle a été simplement modifiée ensuite en conséquence, et en y ajoutant aussi un ou deux exemples concernant des suffixes oubliés auparavant. Néanmoins on ne peut pas ne pas y parler des mots composés, ne serait-ce que pour expliquer l'importance d'accentuer la racine principale et aussi bien sûr de la manière de les repérer facilement. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Mar 23 Fév 2016 - 11:26 | |
| Faut-il redéfinir la notion de "mot composé" ou bien la notion est-elle particulière en uropi ?
En français, les mots "porte-clé" ou "pomme de terre" sont des mots composés, alors que "portefeuille" est un mot agglutiné.
Est-ce qu'en uropi, le -I- et le -U- ont-t-ils le rôle spécifique du trait d'union* qui donne ainsi au mot son appellation de "composé".
Chez moi, les règles d'accentuation diffèrent selon qu'il s'agit d'un mot composé (assez rare, en somme, sauf pour les nombres) ou d'un mot agglutiné. Le mot agglutiné aneuvien rejoindrait plus ou moins le mot composé uropi, avec des règle d'accentuation un peu plus aléatoires (encore que...) mais toujours repérables.
Prenons le mot "phare" (en mer). J'ai choisi ce mot car les traductions uropi et aneuvienne sont très proches.
On a lucitòr en uropi, à savoir une tour (élément principal, devant porter l'accent) devant donner de la lumière (luc). Comme c'est le dernier élément qui est accentué et qu'il ne prend qu'une seule syllabe, conformément à la règle dictée par le portàl, on met u n diacritique. Le I (de luci, génitif de luc) est le liant entre les deux radicaux, qui permet une prononciation plus fluide (pas de risque de voisinage problématique de consonnes).
Et lugtoar en aneuvien. La construction est à peu près la même, sauf que les "pièces" sont ici simplement juxtaposées, ce qui influe sur la prononciation du G, dévoisé par le T (sourd). Comme OA est une voyelle longue, elle est d'office accentuée et n'a donc (surtout) pas besoin de diacritique. Le mot lugtoar est un mot agglutiné par juxtaposition. Il y a d'autres types d'agglutination chez moi, on va voir ça.
Le berger (pastor en uropi, mot "monobloc") se dit ovendu chez moi, mot dont la construction rappelle celles de pas mal de mots, dont celle de lucitòr, à ceci près que le mot est accentué sur la première syllabe (ov-) ; -en- est le liant : il s'agit d'une personne (dù) s'occupant de moutons (ove) C'est une agglutination par liaison. -En- jouant par conséquent ici le rôle joué par -I- et -U- en uropi et par -A- en volapük. Cette construction est pas mal utilisée, notamment lorsqu'il s'agit d'assembler un animal monosyllabique (ov, boox, hœnd... ) à une personne (dù, dak, kad) qui en est responsable. Le -en est indispensable, car il existe d'autres mots qui n'en disposent pas et qui identifient (plus ou moins, selon des critères qui peuvent être discutables) des personnes à des animaux, comme ovdu (mouton : individu sans personnalité ni initiative), hœnkad (chienne ; ici, l'agglutination est une imbrication), galkad (poule : femme entretenue, alors que galenkad est une femme qui, dans une ferme, s'occupe des volailles) etc.
Excusez-moi de m'être un peu appesanti sur l'aneuvien, mais je voulais essayer de faire un parallèle entre ma langue et l'uropi, pour comprendre le principe de l'agglutination en uropi.
*On pourrait peut-être en dire autant du -A- en volapük ? _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Bab
Messages : 948 Date d'inscription : 12/02/2014 Localisation : dins ch' Nord (France)
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Mar 23 Fév 2016 - 17:56 | |
| - Anoev a écrit:
- On a lucitòr en uropi, à savoir une tour (élément principal, devant porter l'accent) devant donner de la lumière (luc). Comme c'est le dernier élément qui est accentué et qu'il ne prend qu'une seule syllabe, conformément à la règle dictée par le portàl, on met u n diacritique. Le I (de luci, génitif de luc) est le liant entre les deux radicaux, qui permet une prononciation plus fluide (pas de risque de voisinage problématique de consonnes).
Personnellement, j'aurais tendance à indiquer visuellement l'accent sur lucitòr, pour bien distinguer ce mot des mots suffixés avec -or ... même si, a priori, lucitor, que l'on pourrait décomposer ainsi : lucit = petite lumière + -or = suffixe, plutôt ajouté au verbe et désignant l' agent, ne signifie rien de vraiment sensé. C'est un choix personnel, puisque l'accent pourrait être facultatif dans ce cas, que je justifie en me référant à une partie importante de la règle de l'accent écrit : - Citation :
- L’accentuation sur la dernière syllabe permet de les distinguer des mots qui ont un suffixe ou une terminaison grammaticale.
Exemple :
Les noms en
-òr : motòr, històr, traktòr, domòr (= demain), par opposition au suffixe -or inaccentué
( etc... ) Les deux exemples intéressants, qu'on découvre à la fin, sont likor/likòr et domor/domòr, bien qu'il ne s'agisse pas de "mots composés", koseten vorde en Uropi (*), et pour lesquels l'accent écrit est obligatoire, même au pluriel. - Citation :
- Il convient de conserver l'accent écrit pour éviter la confusion au pluriel
Ex.: likore (laitiers < lik + -or) ≠ likòre (liqueurs, sing. likòr)
domore (habitants < dom + -or) ≠ domòre (lendemains, sing. domòr) (*) Je ne sais pas s'il faut parler de "composition" ou d' "agglutination" ; je préfère laisser la parole à Doj-pater pour cela. Par ailleurs, à laquelle de ces catégories appartiennent le "préfixage" et le "suffixage", qui semblent être, en Uropi, des opérations distinctes de la "composition de mots" (contrairement à l'espéranto, par exemple) ? | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Mar 23 Fév 2016 - 19:17 | |
| J'ai cherché dans l'Vordar, le mot "musicologie" et j'l'ai pas trouvé. Eg eret prob*, j'l'avais pas non plus et l'ai obtenu par agglutination. Pour le mot uropi, j'ai procédé aussi par agglutination (avec la mention "à vérifier", beeen sûûr ! si le mot est bon, j'efface la mention, s'il est pas bon, j'le remplace par le mot que m'aura indiqué Dopa), en mettant les éléments suivants : muzik (ben tiens) -I- : le lien : muziki = de la musique logij, que j'ai pompé à geologij, biologij, astrologij et j'en passe.° Du coup, ça me donne muzikilogij. Si mes infos sont bonnes et si ma trouvaille est correcte, le mot devrait se prononcer (et s'accentuer) comme ça : /muzikiˈlɔgij/ Un doute me vient à l'esprit : logij est-il considéré comme un deuxième radical ? ou comme un suffixe ? Faut voir : j'parie pour la première soluce. ° Traduit de l'aneuvien : "soyons honnête" (sans S) : y a pas la première personne du singulier à l'impératif uropi, sinon, je l'aurais mis dans cette langue. Bon, j'aurais pu mettre mi estu honesta, mais c'aurait pu passer pour de la provo.* J'doute un peu de ma trouvaille (c'est logique ! oui oui ! mais c'est pas forcément exact), parce que les trois mots que j'ai cités terminent tous par -ologij. Allez ! on verra ben !_________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: Uropi : réformes et vocabulaire 1 Ven 26 Fév 2016 - 12:55 | |
| - Silvano a écrit:
- Ce fil n'est-il pas censé porter sur les réformes lexicales de l'uropi?
Eh oui, et pas sur les spécificités de la langue française - Anoev a écrit:
Quelle syllabe du radical choisit-on ? l'avant-dernière, si mes infos sont bonnes ; si c'est un monosyllabe (sauf clitique), le choix est vite fait. S'y a deux radicaux (R1iR2 ou R1uR2), lequel choisit-on ? J'avoue que je ne comprends pas trop bien ton problème: - monosyllabe: c'est réglé (la plupart des radicaux Uropi: racines i-e communes dont monosyllabiques) - deux radicaux: (R1iR2 ou R1uR2), il s'agit de ce qu'on appelle "les mots composés" qui sont toujours accentués sur R2: le déterminé C'est pour cela que l'accent écrit est superflu: On sait que dans teriskut (tremblement (secousse) de terre), korbibàl (basket (balle au panier), kablivag (téléphérique (voiture-cable, korvivag: (corbillard, voiture transportant un cadavre), taurikamb = combat de taureaux), goripìc = poisson rouge (poisson d'or), l'accent tombera toujours sur skut, bal, vag, kamb, pic. Pourquoi le note-t-on sur bàl et pìc et pas sur les autres: pour éviter la confusion avec les adjectifs en -al et -ic inaccentués … à suivre (on m'appelle) | |
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