Sujet: Re: le ground zero de ma langue Ven 17 Jan 2020 - 8:20
Rayal008 a écrit:
C'est vrai que j'aurais pu en dire plus Je cherche à savoir pourquoi on choisi telle ou telle terminaison Et si c'est directement inspiré d'une langue, comment cette terminaison est elle arrivé là? Car j'ai commencé à en choisir quelques unes mais elle ne sont que des choix arbitraires, j'aimerais pouvoir motiver mes choix
Pour les langues naturelles, les terminaisons qui ne sont pas directement héritées (et déformées) d'une langue précédente sont des particules, c'est-à-dire des petits mots explicatifs placés après le mot qui jouent le rôle d'un adverbe (ajouter une idée au mot suivant) mais pour le mot précédent. Les prépositions font exactement la même chose mais pour le mot suivant.
Par exemple, si je veux une terminaison qui veut dire "dedans", je peux dire :
A1 : Dedans la ville. (préposition / adverbe placé devant). A2 : la ville-dedans (le dedans de la ville).
La particule "-dedans" va alors se déformer en fonction de la mécanique articulatoire humaine, des mots voisins les plus fréquents et des habitudes liées au débit de la voix parlé, au régionalisme et aux règles d'écriture plus ou moins connues des locuteurs.
A3 : la villedanz (particule transformée en terminaison "danz"). A4 : la villanz (terminaison "danz" transformée en terminaison "anz"). A5 : la villaz (terminaison "anz" transformée en terminaison "az").
Spoiler:
A6 : la citaz (terminaison "az" appliquée à une autre racine se terminant par une consonne). A7 : la sitez (fermeture du "a" de "az" en "ê", puis en "é", simplification de la graphie C en S)). A8 : l'Afrikaz (maintient du "a" parce que la racine AFRIKA se termine par une voyelle A). A9 : l'italez (transformation du "a" en "é"parce que la racine ITALIA se termine aussi par une voyelle I qui ferme le A).
Pour la langue précédente ("mère"), les particules existaient auparavant puis ont suivi la même évolution, jusqu'à l'emprunt et la déformation par la langue suivante ("fille"). La déformation peut consister à appliquer des éléments d'une autre langue voisine aux éléments de la langue-mère.
A10 : (franglais) In la city.
Lorsque la déformation par la langue suivante est trop forte, la terminaison n'est plus intelligible (elle se confond avec la racine, se confond avec d'autres faute de savoir la prononcer). Elle peut survivre à l'écrit et pas à l'oral. Puis elle est finalement remplacée par une nouvelle particule, une préposition ou des mots ajoutés à la phrase pour la clarifier.
A11 : la city-in. A12 : la citin. A13 : la citi = la city. A14 : Zai citi (du chinois Zài 在 utilisé comme une préposition)
***
En japonais, les particules sont réservées à l'organisation des mots de la phrase et non la description de la scène racontée par la phrase, donc le système de particules ne permet pas de dire "dedans" (un objet) seulement par exemple que l'action racontée a pour théâtre le lieu suivi de la particule DE, ou que l'action atteint une destination NI.
Les japonais vont alors utiliser un complément de nom pour expliquer dans quoi le sujet de la phrase est dedans, "le dedans" étant un nom qui se traduit en japonais par NAKA.
B1 : Machi de hataraite imasu. (je suis en train de travailler en ville). B2 : Machi no naka ni imasu. (je suis au milieu de la ville).
Spoiler:
On observe bien des contractions abusives, mais plus ou moins admises, qui sont alors qualifiées de "(japonais) moderne" et pratiqués d'abord par des jeunes dans des conversations informelles, ou des gens qui ne lisent pas et évitent de former les phrases compliquées (donc les pensées compliquées) qui les mettraient devant les incohérences de leurs propos, ce qui leur donnerait aussitôt la migraine (les neurones du cerveau qui se battent les uns contre les autres parce qu'ils entendent au moins deux choses différentes alors que le locuteur est censé n'en dire qu'une.
C1 : Kukkii wa hako no naka ni haitte imasu. (les biscuits sont dedans la boite) C2 : Kukkii wa hako ni haitte imasu. (les biscuits sont arrivés dans la boite).
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Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
Sujet: Re: le ground zero de ma langue Ven 17 Jan 2020 - 11:19
Si tu choisis un s pr le génitif ou un i comme l'uropi ou un d qui serait issu des langues romanes, tu peux argumenter que ça vient de ou est inspiré par... Que cela soit vrai ou faux d'ailleurs.
Pourquoi Zamenhof pr l'espéranto à choisi de marquer les natures ou classe de mot (alors que ce n'est pas vraiment fait dans les langues IE sinon via l'emploi de déterminant, alors certes selon les principes de dérivations lexicales il y a des récurrences : en français un mot en-ation ou-ure est forcément un nom, mais pas pour d'autre, -ment ou-ement sera adverbe ou nom), je n'en sais rien. Est ce parce qu il aimait les finales vocaliques des langues romanes, mais ne mettait pas de genre (en gros: 1 seul genre masculin-neutre et une dérivation possible pour le féminin si nécessaire) et que c'était plus facile pour accrocher pluriel et déclinaison, ou encore parce que n'ayant pas d'article indéterminé et n'ayant pas connaissance de langue IE comme le gaélique irlandais il pensait qu un nom devait être nécessairement marqué. Sont-ce des influences polonaises ou issues de l'hebreu? 2 langues que connaissait Zamenhof. Mais si tu prends les grandes langues IE: français, anglais, allemand: les classes (nom, verbe, adverbe, adjectif, etc.) ne sont pas systématiquement marquées. Et même, si tu prends d'autres langues IE occidentales qui pourraient être considérées : italien, espagnol, voire supposition de ma part russe (je ne le connais pas, mais il me semble que Zamenhof le connaissait), ces classes ne me paraissent pas plus marquées. Choix à priori, assez arbitraire, à son goût, enfin tel qu'il me paraît. Très souvent ensuite repris dans les LAI. Mais assez étrange, car peu importe en soit la nature des mots sinon verbe et non verbe, et encore certains verbes peuvent être sujet, ce qui compte c'est les fonctions sujet complément lequel, etc. Pour comprendre comment la phrase est organisée). De plus le choix du o pour le nom alors que les anglophones ne le distinguent pas du ou /u/ (u en Esperanto), paraît un peu rapide.
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
Sujet: Re: le ground zero de ma langue Mar 26 Juil 2022 - 3:43
Un peu de nouvelles... Après 2 ans de non activité ici j'espère prendre le temps de reposter régulièrement Je n'arrive pas à progresser, autant par manque de temps, que de concentration, d'hésitation, voir de non connaissance Mais je suis toujours motivé et à défaut d'avancer, j'apprends (sera-ce l'œuvre de tout une vie?!)
Je pense que l'alphabet est arrêté, je le mets infra Peut être que je vais supprimer encore quelques lettres (le f ou le v, pas présent dans plusieurs langues Et le z, vu que jusque là je ne l'ai pas beaucoup utilisé)
L'ancien alphabet (que j'ai longtemps utilisé, avec un ' pour les consonnes voisées: 12 consonnes: b [b] f [f] ʒ [ʒ] k [k] l [l] m [m] n [n] p [p] s [s] ʃ [ʃ] t [t] θ [θ] 8 voyelles: a [a] é [e] æ [ɛ] e [ə] i [i] o [o] œ [ø] u [u]
L'alphabet définitif (?!) 16 consonnes: b [b] d [d] f [f] g [g] ʒ [ʒ] k [k] l [l] ɫ [ɫ] m [m] n [n] p [p] s [s] ʃ [ʃ] t [t] v [v] z [z] 6 voyelles: a [a] é [e],[ɛ] e [ə] i [i] o [o] u [u]
Le ʒ finira peut être en j [j] (mais devra(it) s'écrire y pour enlever une ambiguïté certaine, et ça ça colle pas avec le reste alors j'hésite!) Le ɫ remplace le r, c'est la lettre qui aura le plus de prononciations possibles (lˠ ɾ ɻ r ʀ voir r ɣ ɹ w ɰ) Un h [h] ou un ʔ pourrait venir au besoin
Sujet: Re: le ground zero de ma langue Ven 19 Aoû 2022 - 9:12
J'ai des envies de diphtongues, c'est grave docteur ?!
Les symptômes : -j'ai vu (dans le Malais ou l'indonésien je crois) que le son [ʒ] (qui, si j'ai bien compris, n'existe pas) est prononcé [d͡i], forcément tiré de l'anglais pour les noms empruntés Je trouve la parade génialisime (tiens, je viens de trouver mon suffixe superlatif??) Même si ça fait un peu trop anglais...
-en tombant sur un vieil article ici une intervention, de Patrick de mémoire, m'a fait aller vers la dérivation suivante pour les différents "e" Je pourrais utiliser un e pour le son [ə], ee pour le son [e], tandis que ee devant une consonne donnerait [ɛ]
Mais ne serait ce pas complexifier la chose? Il paraît que certain LAIste auraient un problème avec les diphtongues Et depuis il y a la "règle" un lettre un son, tout ça tout ça... Les diphtongues sont elles "difficile à apprendre" ?
Ps j'avais dis vouloir supprimer le z, puisqu'il n'est pas beaucoup présent Et je me dis que enlever la lettre "z" pour une diphtongue "ds" ou "ts" (avec comme différentes prononciations [d͡z] [t͡s] [t͡z] [d͡s] ou [z]) pourrait faire sens... Mais mêmes questions, il y a t'il une direction plus simple que l'autre ?