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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Lun 31 Aoû 2020 - 18:31
En attendant mon tour au guichet des grandes lignes, je suis tombé sur cette phrase, bien d'actualité (en ces temps de précautions à prendre contre le Virus Couronné) :
Agir pour vous protéger.
Vu comme ça, ça peut vouloir dire deux choses :
Nous agissons pour vous protéger Agissez pour vous protéger.
Sachant qu'en français, l'infinitif est utilisé à qui mieux mieux, cette phrase revêt donc deux sens. L'aneuvien utilise très peu l'infinitif, et, en tout cas, dans aucun de ces cas de figure.
On aurait donc, respectiv'ment :
Er àkte ber prodèktun ors. Or àktete ber dem prodèktun.
Y aurait, en Aneuf (diégèse) un autre slogan, qui rassemblerait les deux :
Omner àktete ber dem prodèktun*, qui donnerait quelque chose comme
Nous tous (vous et nous, et p'is d'autres), agissons pour nous protéger.
On aurait alors du coup : la première personne de la première phrase ; l'impératif, puis la voix réflexive de la deuxième phrase. Et comme dem convient à toutes les personnes, y a pas besoin de se creuser la tête.
Et chez vous ?
*Y aurait bien sûr aussi àktun ber dem prodèktun (agir pour se protéger), mais bon, bof : y a pas l'impact de omner (nous tous, pris de omne + er). Y aurait aussi omner àktete ber prodèktun aṁbe (pour nous protéger les uns les autres) : plus altruiste encore!
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Anoev Modérateur
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Lun 21 Sep 2020 - 18:08
J'ai un rapport à traduire.
Comment cette phrase, au départ anodine, peut-elle se transformer en casse-tête grammatical ?
En fait, tout dépend s'y a quelque chose derrière "traduire", ce qu'il y a, et le sens qui s'en dégage.
Pour la phrase brute, j'ai, en aneuvien :
Eg hab ù traṅslòktend sryfs.
Traṅslòktend, est un peu le calque d'une des utilisations du gérondif latin : à traduire" dans le sens de "devant être traduit". Particularité de cet adjectif : comme ce n'est pas un verbe, il ne peut pas avoir de compléments d'objet ni de compléments circonstanciel. Dans ce cas, on utilise un verbe et la phrase devient, par exemple :
Eg hab ù sryfs ber translòktun yn uropis, où uropi, à l'accusatif (toujours, derrière yn) est bien complément de translòktun, verbe au participe.
Par contre, dans eg hab ù traṅslòktend sryfs in med polev, il est bien évident que "dans ma poche" n'est pas le complément de "à traduire", mais bien de "j'ai". On peut donc garder l'adjectif traṅslòktend.
Main'nant, voyons un peu :
J'ai un rapport à traduire chez moi.
Si c'est, avec la syntaxe "j'ai, chez moi, un rapport à traduire", il est clair que "chez moi" est le complément du verbe "avoir" : j'ai un rapport à traduire, et il est chez moi.
En aneuvien, ça donne, sans changer la syntaxe : eg hab ù traṅslòktend sryfs dem ad.
Que ce soit chez moi ou dans ma poche, la construction de la phrase est la même, et traṅslòktend est donc utilisé.
Main'nant, supposons que ce rapport, il faut que je le traduise chez moi, parce que j'ai, chez moi, les documents, les liens adéquats, que sais-je encore, qui me permettront de peaufiner l'travail. Là, il est clair que dem ad est plutôt (même si le rapport est QUAND MÊME chez moi) le complément circonstanciel de traṅslòk, et là, traṅslòktend n'est plus de mise, mais plutôt traṅslòktun, et la phrase est :
Eg hab ù sryfs ber translòktun dem ad.
Ça donne quoi, chez vous ?
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SATIGNAC
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Mar 22 Sep 2020 - 0:10
Anoev a écrit:
J'ai un rapport à traduire.
Comment cette phrase, au départ anodine, peut-elle se transformer en casse-tête grammatical ?
En fait, tout dépend s'y a quelque chose derrière "traduire", ce qu'il y a, et le sens qui s'en dégage.
Pour la phrase brute, j'ai, en aneuvien :
Eg hab ù traṅslòktend sryfs.
Traṅslòktend, est un peu le calque d'une des utilisations du gérondif latin : à traduire" dans le sens de "devant être traduit". Particularité de cet adjectif : comme ce n'est pas un verbe, il ne peut pas avoir de compléments d'objet ni de compléments circonstanciel. Dans ce cas, on utilise un verbe et la phrase devient, par exemple :
Eg hab ù sryfs ber translòktun yn uropis, où uropi, à l'accusatif (toujours, derrière yn) est bien complément de translòktun, verbe au participe.
Par contre, dans eg hab ù traṅslòktend sryfs in med polev, il est bien évident que "dans ma poche" n'est pas le complément de "à traduire", mais bien de "j'ai". On peut donc garder l'adjectif traṅslòktend.
Main'nant, voyons un peu :
J'ai un rapport à traduire chez moi.
Si c'est, avec la syntaxe "j'ai, chez moi, un rapport à traduire", il est clair que "chez moi" est le complément du verbe "avoir" : j'ai un rapport à traduire, et il est chez moi.
En aneuvien, ça donne, sans changer la syntaxe : eg hab ù traṅslòktend sryfs dem ad.
Que ce soit chez moi ou dans ma poche, la construction de la phrase est la même, et traṅslòktend est donc utilisé.
Main'nant, supposons que ce rapport, il faut que je le traduise chez moi, parce que j'ai, chez moi, les documents, les liens adéquats, que sais-je encore, qui me permettront de peaufiner l'travail. Là, il est clair que dem ad est plutôt (même si le rapport est QUAND MÊME chez moi) le complément circonstanciel de traṅslòk, et là, traṅslòktend n'est plus de mise, mais plutôt traṅslòktun, et la phrase est :
la première version exprime l'obligation : Acsevoit + "accusal" (gérondif accusatif) +2ème C.O.D; la seconde version exprime la simple perspective avec le participe futur passif.
Anoev Modérateur
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Mer 21 Oct 2020 - 18:51
Deux d'un coup :
Je vais à la gare Je vais prendre le train.
Pour la première, il s'agit indéniablement d'un procès de déplacement, avec un complément circonstanciel de lieu (destination). Les deux traductions les plus évidentes sont
E dhep pùze à stàtyns (on s'apprêtye à partir) Eg pùzun à stàtyns (on est sur le trajet).
On pourrait ajouter (par exemple) Eg pùze à stàtyns omne deawe bàjgev = Je vais à la gare tous les jours en vélo. Là, ben sûr, il s'agit d'un présent itératif (pompé à l'anglais).
Pour la deuxième, tout dépend s'il s'agit d'un déplacement ou d'un futur proche. S'il s'agit d'un déplacement, on remplace le complément de lieu par un verbe au participe : E dhep pùze hiddun strægens ; eg pùzun hiddun strægnes. Si on énonce simplement qu'on a l'intention de voyager en train dans un délai plus ou moins bref, plus de déplacement de mentionné (avant celui en train, ben entendu), et on a :
Eg ăk hid strægens ou e dhep hid strægnes (si on est déjà sur le quai et que le train arrive).
Maintenant, allons voir ce que donne la deuxième phrase... au passé :
J'allais prendre le train quand on annonça un arrêt du de trafic.
Là, deux possibilités aussi, mais rien avec dhep : Eg ăk hida strægens ou Eg ăk hidă strægens. Les deux sont valables ; par contre, si une proposition suit avec un verbe au prétérit (tev la adíktă ùt haltes à tràviken), c'est bien évidemment le prétérit qui est de mise (Eg ăk hidă strægens).
Pourquoi pas dhep, cette fois-ci ? Tout simplement parce que dhep sert à autre chose avec un verbe au passé ou au prétérit :
E dhep hida strægnes = Je viens de prendre le train. E dhep hidă strægnes = Je venais de prendre le train.
Et chez vous ?
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Bedal Modérateur
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Mer 21 Oct 2020 - 19:48
Je vais à la gare
(ALG) Erĕ li ergaliad
Propre et concis... L'algardien utilise le verbe "ere" (aller) au présent, suivi de la préposition "li" suivie obligatoirement du locatif (-ad).
Pour traduire l'aspect imminent, on peut utiliser "lode" (partir) ou bien un futur proche "je vais aller":
Alĕ relu li ergaliad], litt. "Je suis sur le point d'aller à la gare" Lodĕ li ergaliad, litt. "Je pars pour la gare" = "Je pars, je vais à la gare là".
Enfin, on peut aussi utiliser un aspect progressif, mais avec un verbe d'action, comme rande "marcher" :
Alĕ randu li ergaliad = "A l'heure où on se parle, je suis en train de marcher jusqu'à la gare"
(RMN) Jo vai a l'estacioni.
Si on veut spécifier qu'on est en train d'aller (à pied) à la gare, on trouvera en romanais :
J'esto andando a l'estacioni.
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Mer 21 Oct 2020 - 20:01
Bedal a écrit:
(ALG) Erĕ li ergaliad.
Propre et concis... L'algardien utilise le verbe ere (aller) au présent, suivi de la préposition "li" suivie obligatoirement du locatif (-ad).
"Aller" en algardien se dit ere*, comme en leryen, par conséquent. Y faut que j'ajoute un chapitre à ere, doncques (une page déjà bien dodue). Tu le complèteras avec un tableau de conjugaison. J'en connais d'jà une flexion : erĕ.
*Chez moi, ere, c'est à la fois le verbe "être" (irrégulier) et la particule (invariable) de l'imparfait :
Ar erer adàrlene = ils étaient prospères Ar ere adàrlene = Ils prospéraient.
Homonyme au singulier : attention !
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Dernière édition par Anoev le Mer 21 Oct 2020 - 20:07, édité 1 fois
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Mer 21 Oct 2020 - 20:05
Anoev a écrit:
Bedal a écrit:
(ALG) Erĕ li ergaliad.
Propre et concis... L'algardien utilise le verbe ere (aller) au présent, suivi de la préposition "li" suivie obligatoirement du locatif (-ad).
Aller en algardien se dit ere, comme en leryen, par conséquent. Y faut que j'ajoute un chapitre à ere, doncques (une page déjà bien dodue). Tu le complèteras avec un tableau de conjugaison. J'en connais d'jà une flexion : erĕ.
Yep, il est irrégulier :
Ere : erĕ, eran, ras, erun, eran, rem
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Anoev Modérateur
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Mer 21 Oct 2020 - 20:20
Bedal a écrit:
Yep, il est irrégulier :
Ere : erĕ, eran, ras, erun, eran, rem
Au présent de l'indicatif, je présume ?
Chez moi, l'irrégularité de ere est assez particulière.
Au présent de l'indicatif, c'est eg... ar ep mais, s'y a quelque chose derrière on a •, par exemple : ka • ryln. N'est prononcé ([ə]) qu'entre deux consonnes. à l'imparfait, c'est eg ere... ar erer au parfait et au plus-que parfait, c'est eg era ... ar erar (flexions régulières, mais communes à deux temps).
Au subjonctif présent et imparfait, c'est eg ... ar er au sbj. parfait et pqp, c'est eg... ar eréa. Là aussi, la flexion (invariable) est régulière , mais commune à deux temps.
Le reste (participe, impératif, conditionnel, futur) est régulier : ouphes !
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Mer 21 Oct 2020 - 23:38
Bedal a écrit:
Je vais à la gare
(ALG) Erĕ li ergaliad
Propre et concis... L'algardien utilise le verbe "ere" (aller) au présent, suivi de la préposition "li" suivie obligatoirement du locatif (-ad).
Pour traduire l'aspect imminent, on peut utiliser "lode" (partir) ou bien un futur proche "je vais aller":
Alĕ relu li ergaliad], litt. "Je suis sur le point d'aller à la gare" Lodĕ li ergaliad, litt. "Je pars pour la gare" = "Je pars, je vais à la gare là".
Enfin, on peut aussi utiliser un aspect progressif, mais avec un verbe d'action, comme rande "marcher" :
Alĕ randu li ergaliad = "A l'heure où on se parle, je suis en train de marcher jusqu'à la gare"
(RMN) Jo vai a l'estacioni.
Si on veut spécifier qu'on est en train d'aller (à pied) à la gare, on trouvera en romanais :
J'esto andando a l'estacioni.
En méhien : "Bahï ad (traen-)wartœ!": le déplacement physique (avec ou sans moyen de transport) vers là où je prends ou attends le train (de chemin de fer) , Adeï wartof: l'idée de direction, sur un schéma ( fiction sur plan de ville) , déplacement théorique vers la gare comme point de repère , ou lieu de départ ou d'arrivée dans un autre système de transport ( train) Parošï , Parui ad wartœ:[size=10][size=13]je pars, je suis parti pour la gare,[/size][/size]
Hyeronimus Modérateur
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Jeu 22 Oct 2020 - 13:44
je vais au caravansérail
(oui j'ai encore adapté à ma diégèse) do tenzilxasmarida
Pas de verbe aller (ni venir) en Diaosxat mais un simple infixe qui indique le déplacement.
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Ven 23 Oct 2020 - 8:38
En vélangz, j'ai monté le mot pour l'occasion :
Ei sem stasion ambjis.
(stasion sera aussi repris dans mon projet de LAI).
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Jeu 5 Nov 2020 - 13:47
En accord avec le mot du jour, j'ai monté ces deux phrases que j'ai traduite en vélangz.
Quand tout n'est plus que poussière, sable infini à perte de vue, désert. N'oublie jamais que l'infime peut se réagglémorer en grès ou rose des sables et construire encore et toujours.
Wan tot zonlim foldue, notruinta mwel lium dvax pacs, srent. Noztsen armgeta-isca te sesiüta mwelbreig tem-ov breiglior niçoimpisposi is es-is-totsen strenca-posi.
j'ai dû créer une nouvelle racine L1 pour cette traduction : desert : srent, le reste étant du racine L2/emprunt, mais surtout des racines composées à perte de vue est traduit par étendu comme le regard : lium dvax pacs
J'hésite pour rose-des-sables entre breiglior "fleur de roche/pierre" ou un emprunt arabe zartalçra/zhartalçra. Ici, j'ai maintenu breiglior pour la répétition de breig
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Jeu 5 Nov 2020 - 17:03
J'ai des trous comme des cratères pour traduire ces deux phrases, mais je peux déjà te dire qu'en aneuvien, la syntaxe serait un peu différente, ça donnerait, au début comme "Quand seuls le sable et la poussière restent jusqu'à l'infini, l'infime, dans l'immensité du désert, peut se réagglomérer etc."
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Ven 15 Jan 2021 - 15:31
Velonzio Noeudefée a écrit:
Quand tout n'est plus que poussière, sable infini à perte de vue, désert. N'oublie jamais que l'infime peut se réagglémorer en grès ou rose des sables et construire encore et toujours.
Je n'avais pas "rose des sables", j'ai imaginé un mot dont l'étymologie est "fleur des morts" (parce que l'entrée du monde des morts se trouve dans un désert). Il faudra que j'imagine une légende avec ça, peut-être quelque chose qu'un mort laisse derrière lui quand il a eu une vie heureuse.
Bon j'ai voulu traduire une phrase de "mécomptes de fées" de Pratchett, pas très évidente pour moi vu que le Diaosxat se prête mal à la discursivité.
Mémé Ciredutemps a écrit:
“We’re the other kind,” said Granny. “We’re the kind that gives people what they know they really need, not what we think they ought to want.”
« on est d’un autre genre, fit Mémé. De celui qui donne aux gens ce dont ils sont sûrs d’avoir besoin, et non ce qu’ils se croient obligés de vouloir »
(nous sommes dans autre sorte. Celle-là donne aux gens le nécessaire à eux sûrement et pas le devoir-voulu à eux cru). Je ne suis pas tout à fait satisfait mais c'est la meilleure formulation que j'ai pu trouver qui respecte le sens (comme c'est une phrase-clé du roman, il faut être précis sur ce point)
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Jeu 11 Fév 2021 - 15:13
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Jeu 11 Fév 2021 - 15:20
Chez moi, pas la peine de déranger ep pour "il y a" et une proposition relative, on en reste à :
ùr hœnde pojer itùs ou itùs, ùr hœnde pojer*.
J'en ai profité, dans le slovkneg, pour ajouter un -E à l'infinitif : poj → poje.
*Petit rappel (pas de vaccin : on attend d'jà l'premier !) : sans virgule, on a itùs ùr hœnde pojer = c'est dehors que des chiens aboient.
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Jeu 11 Fév 2021 - 21:19
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Jeu 11 Fév 2021 - 21:46
En algardien : Furin, alem medor wavaru.
On utilise le gerondif plutôt que la proposition subordonnée relative. Littéralement : "Dehors, sont des chiens aboyant. "
En romanais : Fori, des canes estan latrando. Dehors, des chiens sont en train d'aboyer.
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Jeu 11 Fév 2021 - 22:36
Bedal a écrit:
En algardien : Furin, alem medor wavaru.
On utilise le gerondif plutôt que la proposition subordonnée relative. Littéralement : "Dehors, sont des chiens aboyant. "
Quelle différence y a-t-il, algardiennement parlant, entre le gérondif et le participe° ? C'est comme en castillan*?
°Là, j'ose avouer que j'ai joué à la relex (du français), mais j'ai une moitié d'excuse : j'ai voulu faire une différence entre "il appela sa femme descendant du train" (c'est sa femme qui descend : comme toi, j'évite, quand je peux, les proposition relatives) ; "il appela sa femme en descendant du train" (c'est lui qui descend ET qui appelle). Et p'is j'voulais surtout éviter de multiplier à l'envi les flexions : y en avait d'jà assez comme ça ! *En castillan, le gerundio est l'équivalent du participe purement modal français (prenant, ayant pris), le participio est l'équivalent de l'utilisation du participe passé (pris) dans les temps accomplis et/ou la voix passive.
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Ven 12 Fév 2021 - 0:49
J'aurais dû parler de participe présent plutôt que de gérondif, mais bon les deux sont grammaticalement identiques (dans la forme verbale) en algardien :
Kelesa weli lumana furu ve ergad. = "il appela sa femme descendant du train".
Kelesa weli lumana amin furu ve ergad. = "il appela sa femme tout en descendant du train." Variante : Furu ve ergad, kelesa weli lumana.
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Hyeronimus Modérateur
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Ven 12 Fév 2021 - 14:11
Velonzio Noeudefée a écrit:
Dehors, il y a des chiens qui aboient.
En Diaosxat le plus littéral serait: Mebega' xed-tœ maknerwon mogelta "dehors, c'est avec chiens aboyant" Mais c'est l'occasion d'employer la voix circonstancielle: Mebega' nigelta nerwolen "le dehors aboyé par les chiens" (oui traduit mot à mot ça veut pas dire grand chose)
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Ven 12 Fév 2021 - 15:40
En plein dépassement serré, soudain ma chanson préférée passe à la radio.
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Ven 12 Fév 2021 - 20:02
Velonzio Noeudefée a écrit:
En plein dépassement serré, soudain ma chanson préférée passe à la radio.
Erpavàr maak enfaaradev, zyċh, àt kaṅsyn quas eg erlàj lorèdun radiov. (en plein dépassement difficile (à bord d'un, véhicule), soudain, la chanson que je préfère passe à la radio).
Pavàr signifie "pendant", erpavàr enfonce le clou, comme erín* pour "en plein dans".
On remarquera la présence d'un article défini (àt) à kaṅsyn et pas à radiov.
*Rien à voir avec la verte Irlande.
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Sam 13 Fév 2021 - 18:12
Velonzio Noeudefée a écrit:
En plein dépassement serré, soudain ma chanson préférée passe à la radio.
En mihians :
- traduction très proche de la phrase, mais très peu mihians : Üxs-üxos embenüle udilca, tjürks kei kuikniut twosimin vo nilu nel du radiu.
- traduction plus mihians en respectant l'ordre de la phrase : Üxs-üxos embenüle udilca, tjürks kei kuiken-kuikniut twosimin vo pafüso nel du radiu. = celle qui devra être retenue
- phrase mihians, mais ne respectant pas l'ordre de la phrase à traduire : Üxs-üxos embenüle udilca, tjürks du radiu vo pafo kei kuikniut twosimin.
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Sujet: Re: La phrase du jour 3 Mar 16 Fév 2021 - 17:17
"Il a des chaussures blanches"
Cette phrase, que je me suis dit ce matin, en voyant un voisin sortir dans les rues boueuses de ma région, est plus difficile à traduire qu'elle n'y parait de prime abord.
Car l'ambiguité du français fait que l'on ne sais pas si :
1. s'il les possède (et qu'il ne les porte pas forcément) 2. s'il les porte
Cette ambiguïté peut être soulevée en français par l'utilisation du verbe "porter" qui pourtant très répandu, du moins par chez moi.
En revanche, en elko, la traduction sera obligatoirement différente.
1.a . ga kinnia ėgėwo . ("Il a des chaussures blanches") (on parle d'une seule paire) 1.b . ga kinnia igėwo . ("Il a des chaussures blanches") (on parle ici de plusieurs paires) 2. . go gėwau ėgėwo . → . go gėwau ėwo . ("Il a/porte des chaussures blanches") (Le W reprend la clé d'avant pour éviter la redondance d'une même clé)
_________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda
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