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Sujet: Deux paronymes inattendus Ven 13 Sep 2024 - 20:43
Comme déjà annoncé, la ville, en aneuvien, c'est donc stad, pompée au néerlandais, comme annoncé aussi au même endroit. Mais y a un nom très proche, à la même déclinaison, neutre aussi (ben ! y a pas d'raison !), c'est... strad, pour la route. Celui-ci est puisé depuis l'italien strada. Heureusement, les dérivés, eux, ne se ressemblent pas vraiment, puisqu'il y a d'une part, le synonyme de stad qui est civ, et qui sert à des dérivés comme civring (ceinture), olcív (faubourg), même si on trouve suψtád pour "banlieue". Y a strador pour "routier", autostrad pour "autoroute" et j'en passe.
Les paronymes, donc, en aneuvien ne manquent pas. Mais y fallait quand même pas que j'abuse ! Pas question de reprendre le néerlandais pour la rue (straat), j'ai donc puisé un peu plus au nord, au giron de la Petite Sirène, puisque le nom aneuvienged est plutôt proche du danois gade. Quand même ! y a des limites à tout !
Ils ont un autre paronyme, mais qu'on ne risque pas de confondre, toutefois, puisque le champ sémantique n'a rien à voir, c'est l'à-priori srad, pour "question, sujet, propos"...
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Sam 14 Sep 2024 - 9:47
Un nom (à-priori) que j'ai trouvé cette nuit en rêvant, c'est qbiké (/ɸi'ke/, déclinable normalement), qui désigne un gag qui peut être représenté par une seule image, sans légende et sans phylactère (BD).
Æt nep ùt qbiké.
Æt • ùt qbiké.
Àr qbikér Claude Serre-n.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Lun 16 Sep 2024 - 17:52
Là, c'est pas dans mon lit que ces deux mots me sont venus, mais sur mon vélo. Je ne suis pas allé au delà de Choisy-le-roi, mais je n'ai pas fait demi-tour en deçà. En définitive, je me suis basé sur mes adpositions de proximité (en deçà ~ plus près ; au delà ~ plus loin), et ça m'a donné :
let = près de > itlèt ou ilèt (T en guise de charnière) = en deçà ; tel = loin de > itèl (itou) = au delà.
Voilà, pour l'instant, où j'en suis. Comme ce sont des adverbes, ce qui suit derrière devrait normalement être traité comme complément d'adverbe et non comme complément circonstanciel (l'adverbe étant lui-même le circonstant) ; mais bon, en grammaire, on n'est jamais à l'abri de rien. D'où un p'tit délai pour réfléchir encore un brin.
Par contre, pour "de-ci de-là", j'ai pas encore, j'dois pas être le seul.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Lun 23 Sep 2024 - 23:19
Phrases issues du fil du diarrza :
Velonzio Noeudefée a écrit:
Parles-tu français, anglais ? • ber e siowut françes ? englisc ? An es-tù labar na Ghalatic/Shassonic ?
Sa maison est grande. (Posseseur masculin) • trro o dits tec (/es trro dits tec) Es mag o tegos
Moi, je vous aime. (vous PL2) • me a carri’ rrorr Cara-mì-som swìn
On lui donne. • toçens dun (si lui = homme) • toçens mun (si lui=femme) Nu.è-dàtar
Je te donne la poire. • ta pierr o toçen dut (avec te=femme) / sut (avec te=homme) Dà-mì inn pir do.t
Comme indiqué là-bas, les phrases sont respectiv'ment en français, en diarrza et en valic ; voici l'aneuvien :
Ep o lokùt fraṅsen? englen?
Bon là, pas de difficulté ni de distinction majeure entre les langues mentionnées.
Sed hoos • rènem, quel que soit le sexe du possesseur*.
Egiψ làjen/klim ose (moi-même vous aime).
Là gèven ni das (♂) la gèven ni kas (♀) Seule personne de pronom où le genre entre en ligne de compte : la troisième. On a aussi la gèven ni as si non mentionné (généralité) ou transgenre. On a ça aussi pour "on leur donne" : la gèven ni dase la gèven ni kase la gèven ni ase (on a aussi ça pour un groupe contenant au moins deux animaux (personnes incluses) de sexes différents).
E gèvun àt piyrs ni os : comme c'est la deuxième personne, l'indication de genre est inutile (comme en valic, y semblerait). Les langues ont une syntaxe totalement différente. Comme c'est "LA poire" (celle-ci, précisément), je suppose le présent progressif : gèvun.
*Dans cet exemple, effectiv'ment, ça n'importe guère, par contre, dans "il repeint sa maison", cette phrase peut être traduite de trois manière différentes : da bispèṅtes sed hoos (c'est sa maison à lui) da bispèṅtes sed hoos dan (la maison d'un autre homme, peut-être déjà évoqué) da bispèṅtes sed hoos kan (la maison d'une femme).
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Ça donnerait, en gros, ùt rĕm hœnd inzhun ùr qite taqse.
Mais, à supposer que je ne fasse pas attention, et que mult reste dans la traduction, j'aurais ùt rĕm hœnd inzhun mult qite taqse, là, ça me donnerait "un gros chien mange beaucoup de petits os".
Comment traduirais-tu "le gros chien mange peu de petits os" ?
Chez moi, ça donnerait àt rĕm hœnd inzhun olyg qite taqse.
Quelqu'un ne connaissant pas du tout l'aneuvien pourrait-il traduire de telles phrases ?
Comme à-postériori, on peut déterrer : ùt, devant un nom, ça ressemble (un peu) à l'article "un" hœnd, pris de l'allemand Hund inzh : penser à "ingérer" mult, pris du latin, pour "beaucoup" (ben tiens !) olyg, pris du grec ὀλίγος pour "peu".
Y restent donc les à-priori àt, rĕm, qite et taq.
Àt étant mis à la place de ùt peut passer pour un autre article : le défini, pourquoi pas. Pour les autres, eh ben... y reste le Slovkneg.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mar 1 Oct 2024 - 12:07
Velonzio a écrit:
Kanu jedo kosi. O kanu u jedo o kosi.
On dirait de l'Uropi ancien ou futuriste… De kun jed u kos (le chien mange un os)
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mar 1 Oct 2024 - 12:09
Je pense que, pour la langue en question, Velonzio a fait un mix de l'uropi et de l'elko. Peut-être te le confirmera-t-il.
Le chou et la fleur.
En aneuvien, ces mots sont de la même famille.
Voyons d'abord le chou.
Le nom gol est tout ce qu'y a d'à-postériori, puisqu'on retrouve CAVLIS en latin, cole en anglais et Kohl (Helmut) en allemand. Ben tiens. Comme dérivés, on trouve notamment tengòl pour "chou-fleur (arbre-chou) et ravgòl pour "chourave" et fragòl pour "chou romanesco" (chou fractal).
Mais, comme autre dérivé, on trouve aussi gòla, pour "fleur", pas forcément à cause de la légende qu'on fit croire aux enfants selon laquelle les garçons naissait dans des choux*et les filles dans les fleurs. Du reste, gol et gòla sont tous deux des noms neutres, ce qui rompt quelque légende que ce soit.
Tengòl (entre autres, cf. ci d'ssus) et gòla ont un accent gauche sur le O, pour deux raisons différentes, mais en fait, ça revient au même au final (/'ɔ/).
Dans tengòl, le O du radical (gol) n'est pas à la première syllabe, et comme c'est lui (en toute logique) qui est accentué, y a le diacritique pour localiser l'accent.
Dans gòla, le O est bien en première syllabe, donc bien accentué là où y faut, mais le diacritique est mis là pour enfoncer l'clou sur l'aperture de ladite lettre. Et comme le diacritique est bien là sur le radical du mot, il y reste, même sur certaines formes des mots qui en sont dérivés. gòlafej = floralies gòlan = fleuri (s.p) gòlantyn = floraison gòlen (-na, -éa) = fleurir (arbre) gòles (-sa, -ésa) = fleurir (orner) gòlis = floral. gòlon = fleuri (s.f.).
Ainsi, pour "le pommier a fleuri la semaine dernière", ça donne àt manzatend gòlna aṅviċ heptaw, et le Ò subsiste, bien que redondant.
*Et qu'en était-il donc des petits garçons qui naissaient dans une fleur.
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Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mar 1 Oct 2024 - 13:41
Velonzio Noeudefée a écrit:
Non c'est inspiré de l'elko sauce racine latine.
Oupses, donc.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mar 1 Oct 2024 - 16:23
Ah, au fait, j'ai oublié de dire, pour l'adjectif verbal gòlan ("fleuri", au sens propre), celui-ci va pour les deux verbes, et on dit aussi bien (comme l'exemple ci d'ssus) ùt gòlan tænd (un arbre fleuri) que ùt gòlan reesto (un monument fleuri). Qu'importe si ce qui est représenté par le nom est une plante d'où les fleurs ont poussé, ou bien quelque chose qu'on a orné de fleurs : comme c'est un adjectif, seul compte le résultat. Il en va tout autrement du verbe, où là, on a un sens bien différent entre
àt piyrtend gòlna, où là, il n'y a aucune action "consciente", sinon celle de la nature (mais la nature est-elle consciente ?)
et
ed nùpdak dan gòlsa àt usaràls où là, il y a une réelle action d'agrémenter un balcon de fleurs.
Pour l'autre adjectif (gòlon), la question ne se pose même pas :
àt gòlon styl æt tamákaden = Le style fleuri de cette poétesse.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mer 2 Oct 2024 - 13:07
Citation :
Ah, au fait, j'ai oublié de dire, pour l'adjectif verbal gòlan ("fleuri", au sens propre),
Un rapport avec le célèbre plateau du même nom entre Israël et la Syrie ? Un plateau fleuri ? Mais non, j'rigole "j'ri-gol"
Citation :
Le nom gol est tout ce qu'y a d'à-postériori, puisqu'on retrouve CAVLIS en latin, cole en anglais et Kohl (Helmut) en allemand. Ben tiens. Comme dérivés, on trouve notamment tengòl pour "chou-fleur (arbre-chou) et ravgòl pour "chourave" et fragòl pour "chou romanesco" (chou fractal).
Mais, comme autre dérivé, on trouve aussi gòla, pour "fleur", pas forcément à cause de la légende qu'on fit croire aux enfants selon laquelle les garçons naissait dans des choux*et les filles dans les fleurs. Du reste, gol et gòla sont tous deux des noms neutres, ce qui rompt quelque légende que ce soit.
à postériori, tu ne crois pas si bien dire, puisque gol signifie "fleur" en persan, gul en tadjik (i-e) et en ouzbek (turc) Mais c'est marrant cette parenté entre le chou et la fleur…
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mar 15 Oct 2024 - 10:19
Troubadour mécréant a écrit:
Et entre un tenon et une mortaise ?
Eh ben ça y est ! j'ai trouvé !
J'ai thet pour la mortaise, et, retourné (toupie) par l'intermédiaire de l'akrig, qeth pour le tenon. Deux noms neutres évidemment.
Me reste à régler le problème de l'accusatif des noms se terminant par une fricative dentale sourde comme qeth : soit je fais comme pour les fricatives voisées (padhes), soit je les laisse invariables, comme pour les fricatives alvéolaires (-[s]). Sachant qu'y a pas une différence énorme entre les alvéolaires et les dentales... pour les occlusives ([d] vs [d̼], [t] vs [t̼] ben tiens !), tout du moins. J'ai eu un problème relativement proche avec les palato-alvéolaire, pour nœzh (besoin) qui donne nœzhes à l'accusatif (voisée vs non voisée) et nœch (panne) qui ne varie pas à l'accusatif ([ʃ] non voisée).
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Jeu 17 Oct 2024 - 23:09
Ed neràpdake verdèrer vadere qua das.
Cette phrase signifie "ses fils deviennent plus grands que lui".
Une petite explication peut s'avérer nécessaire, à propos de l'adjectif personnel indirect ed (traduction de l'adjectif "possessif" quand il n'y a pas de possession).
Dans la phrase ci d'ssus, ed est toujours réfléchi au pronom le plus proche : da (lui).
Une phrase comme Ed neràpdake verdèrer vadere qua es donnerait "mes fils deviennent plus grands que moi".
Que se passe-t-il pour "ses fils deviennent plus grands que moi" ?
Comme ed doit toujours, en fait, être réfléchi, on doit ajouter un pronom personnel au génitif, complément du nom concerné, juste derrière ledit nom, et ça donne : ed neràpdake dan verdèrer vadere qua es.
Et pourtant, il peut arriver que cette phrase : Ed neràpdake dan verdèrer vadere qua das. Dan et das sont pourtant tous deux des pronoms de la troisième personne, et de même genre, en plus (♂). Alors ? eh bien tout simplement parce que chacun des deux da- ne désigne pas le même individu, tout simplement.
On retrouve le même phénomène avec da wach sed xeliys da wach sed xeliys dan. où pourtant là, sed est un authentique pronom personnel.
Dernière parenthèse : le pronom personnel génitif n'est plus nécessaire dans une phrase comme ka travíka med xeliys = elle a conduit ma voiture.
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un rapid loga – Un discours rapide tu (ya) rapid loga – Tu parles vite da rapid loga – Ce discours rapide da ya rapid loga – Il/Elle parle vite.
Un point commun et une différence entre le pandunia et l'aneuvien :
Le point commun : "vite" et "rapide" peuvent se dire par les même mots (mais l'adverbe est invariable en nombre) . La différence : en aneuvien, "discours" et "parler" sont notoirement différents.
Voilà c'que ça rend.
un rapid loga = ùt syv pàrlog* = un discours rapide tu (ya) rapid loga = o syv lokùt = tu parles vite.
En aneuvien, pàrlog (discours) est pris de pàrl, qui signifie "parler avec emphase, discourir". Le verbe "parler" (une langue, à quelqu'un...) donne lokùt, pris du français "locution" et du latin LOQVOR. Rien d'époustouflant, par conséquent. C'est le verbe utilisé ici pour la traduction des phrases panduniennes. Les autres phrases n'appellent pas de commentaires particulier par rapport aux deux premières : da rapid loga = æt syv pàrlog da ya rapid loga = a syv lokùt.
Il existe un autre verbe aneuvien, c'est dysert (+ génitif) pour "parler de", ainsi, on a Àt istúntordak dysertun àt moonen ni ed lerduse = L'instituteur (♂) parle (est en train de parler) de la lune à ses élèves.
Seweli a écrit:
Et bonjour au fait, je fais que passer, prenez soin de vous.
Merci beaucoup.
*... si la personne parle très vite (débit de mots, cf. "parler vite"), sinon, quand même, utiliser plutôt kort pàrlog (discours court).
Un poil plus tard, juste après cette inter :
PatrikGC a écrit:
Comment dit-on : ton discours rapide ?
ted syv pàrlog ou ed syv pàrlog on.
Ed pàrlog mir ere kortert = Mon discours sera très rapide (très court).
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Aujourd'hui à 9:41
Tu sais que lorsque j'entends slovkneg, ça me fait plus penser à genou lent qu'à dictionnaire ...
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Aujourd'hui à 10:24
Velonzio Noeudefée a écrit:
Tu sais que lorsque j'entends slovkneg, ça me fait plus penser à genou lent qu'à dictionnaire ...
Ben oui, en anglais, c'est un peu ce à quoi ça fait penser, cependant, ce mot a deux composants* d'origine slave : слова (br), слово (ru, uk), slowo (pl), slovo (čk, sk) кніга (br), книга (ru, uk)°, kniha (čk, sk)°. On est donc assez loin de la rééducation orthopédique. Pour "lent", j'ai paṅs (à-priori), pour "genou", j'ai hnjœ (charcutage de knee).
Sinon, y a d'quoi s'amuser avec "bibliothèque" ! Trois noms.
*C'est un à-postériori de synthèse : un à-postériori direct aurait donné soit slovar soit slovnik. °Comme je savais davantage le russe que le tchèque, le slovaque ou l'ukrainien, j'ai gardé le G en fin de mot. Sinon, c'aurait donné slovkneh, et là, ta référence au genou lent aurait pris toute sa dimension !