Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Mer 6 Mai 2020 - 10:30
Merci !
Citation :
Est-ce qu'un mot peut aussi être "déchu" ?
Pas dans l'oiseau d'or, puisque ce serait un comportement naturel. En revanche, il existe des oiseaux plus stricts (comme l'oiseau de Jade) où cela existe. ^^
Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
Sujet: Re: Le deyryck Mer 6 Mai 2020 - 10:36
J'ai lu et je plussoie bien évidemment Bedal. Quelle force de conceptualisation créatrice en rupture complète avec nos habitudes, toujours rafraichissant de lire ta grammaire.
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Mer 6 Mai 2020 - 14:19
Velonzio Noeudefée a écrit:
J'ai lu et je plussoie bien évidemment Bedal. Quelle force de conceptualisation créatrice en rupture complète avec nos habitudes, toujours rafraichissant de lire ta grammaire.
Hahaha tu me fais rougir ! J'espère que la suite te plaira toujours.
Leo
Messages : 2324 Date d'inscription : 26/03/2009 Localisation : Peut-être
Sujet: Re: Le deyryck Mer 13 Mai 2020 - 2:15
Je crois qu'il me faudrait une grammaire en deyryck pour comprendre le deyryck. Les termes grammaticaux que tu as inventés sont encore trop humains et les phrases bien trop longues pour l'esprit de la langue... (blague à demi).
A chaque fois que je pense avoir mis le doigt sur un truc, le truc en question s'entortille autour du doigt parce qu'il y a trop de "oui mais pas vraiment", "à moins que", "à ce qui semblerait mais on verra à la leçon suivante qu'il n'en est rien", etc. Est-ce qu'il y aurait moyen de couper court, d'employer des mots deyryck pour décrire les choses de la langue et de bombarder d'exemples qui montrent plutôt que d'expliquer?
Par exemple, je trouve que le mot "contexte" (partie de l'oiseau) prête à confusion, il est trop restrictif et aussi un peu à-côté (le contexte est connu mais pas explicité). Je ne sais pas si je me fais comprendre.
Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Dim 31 Mai 2020 - 21:22
Leo a écrit:
Je crois qu'il me faudrait une grammaire en deyryck pour comprendre le deyryck. Les termes grammaticaux que tu as inventés sont encore trop humains et les phrases bien trop longues pour l'esprit de la langue... (blague à demi).
A chaque fois que je pense avoir mis le doigt sur un truc, le truc en question s'entortille autour du doigt parce qu'il y a trop de "oui mais pas vraiment", "à moins que", "à ce qui semblerait mais on verra à la leçon suivante qu'il n'en est rien", etc. Est-ce qu'il y aurait moyen de couper court, d'employer des mots deyryck pour décrire les choses de la langue et de bombarder d'exemples qui montrent plutôt que d'expliquer?
Par exemple, je trouve que le mot "contexte" (partie de l'oiseau) prête à confusion, il est trop restrictif et aussi un peu à-côté (le contexte est connu mais pas explicité). Je ne sais pas si je me fais comprendre.
Mmmm, je ne suis pas sûr de comprendre exactement ce que tu veux, mais je vais essayer.
Pré'précision: molgas' est une clef adarane (molgas'fladara). Les clefs adaranes sont des clefs qui viennent créer des nouveaux mots en partant soit de mots existants soient de mots totalement nouveaux mais en les regroupants par champs lexicaux. Celle-ci est la clef de la langue (linguistique). En fonction du contexte, ou parce qu'un mot est utilisé plusieurs fois, les clefs adaranes peuvent être omises. Aussi, si j'utilise parfois "molgas'mûda"(oiseau d'or) et parfois "mûda"(atome de l'or) il n'y a pas de différence à faire. De la même manière, "mûda" et "mûdam" seront quasiment synonyme dans le contexte puisque l'on parle d'une chose. "mûda" est le terme général pour le thème, "mûdam" précise que je parle d'une chose. Ils sont presque tous le temps interchangeable, mais dans certains cas, cela me semble plus naturel d'utiliser l'un ou l'autre (je ne sais pas trop l'expliquer). En revanche, "mûdan" serait un pluriel.
Molgas'mûda (L'oiseau d'or)
L'oiseau d'or est un molgas'jûista (un oiseau à plume) qui se repose donc majoritairement sur son vocabulaire (plumage, molgas'imbia). Il sert déterminer une syntaxe (molgas'caésa) pour créer une guagtam. Une guagtam (phrase) est la partie "parlée" d'une molgas'bloza (expression). Une blozam entière comprenant donc en compte la guagtam, la gesture, l'environnement, la mémoire, le ton, etc... (tout ce qui fait partie de la bloza mais ne fait pas partie de la guagta fait partie de la sôzguagta) La caésam suit l'ordre suivant: OKSGM (ou KKSMM):
(Je ne reprécise pas la clef adarane (molgas') pour chaque termes, mais elle est sous entendue) OKSGM :
okéla: contexte/environnement
karléra: cible/direction
séra: coeur/fait
gnéza: intention
morca: réaction
KKSMM :
ka: contexte du fait
kéa: cible du fait
séra: coeur/fait
méa: cible de l'expression
ma: contexte de l'expression
L'OKSGM (okôsôgôm) est une façon plus proche de l'usage concret qui est fait de l'oiseau là ou le KKSMM (kôkôksômôm) décrit plus la théorie d'une guagtam idéale. Ce qu'on remarque dans les deux cas, c'est que l'on tourne surtout autour du molgas'séram. Le Deyryck suit trois principaux principes :
Molgas'jéra(la tolérance) : La tolérance est une approche à la résolution d'un problème qu'on pourrait résumé par "Evoluer son environnement en permanance sans jamais en changer.". Dans le cadre de la linguistique ikienne, cela se traduit par la possibilité d'une langue de pouvoir s'adapter à n'importe quel besoin sans jamais changer le fonctionnement de base.
Molgas'déya : Les empires du premier âge se sont retrouvés face à un problème dans l'évolution de leurs langues. Sur une trop longue durée chaque langue fini par se spécialiser entre le partage de l'information ou le partage de l'intention. Pour pallier au problème, les empires modernes (enfin moderne pour le premier âge :p) décidèrent de fonctionner avec deux langues : les déyan et les kjian. Les déyan sont spécialisées sur le partage de l'intention et généralement favorisées pour la communication dans la vie de tous les jours. Les kjian elles sont spécialisées dans le partage de l'information et sont plus utilisées dans tous ce qui sera administratif par exemple.
Nav'tlaa(atomicité) : Molgas'mûda est une sorte de jeu de mot. Dans la culture ikienne, certains concept sont liés à des familles divines. Parmis ces familles, la famille royale : La dikwama. Les dikwama sont associés à plusieurs concepts : la royauté, le pouvoir, la vie, la victoire, la jade, l'or, etc... Aussi, presque tous les termes concernant la victoire(kohona, mais aussi dakua), vivre (dikua: vivre, odikia: survire) sont des dérivés de la clef 'dig'' qui vient directement de dikwama. On pourrait s'attendre à nommer un "oiseau d'or": "molgas'dikwa". Ici, on a choisi l'atome d'or pour rappeler l'atomicité du deyryck. Le Deyryck a comme volonté : "gugta == séra" (une phrase pour un fait).
Dans les faits, la partie réaction est assez souvent omise car, justement, elle s'éloigne un peu de la partie "tlaa". Si une guagta suit parfaitement le jûista, elle devient une molgas'gakta (expression pure). Une gakta n'a pas forcément chaque élément de fournis en revanche. Ne sont obligatoire que le couple séra/gnéza.
Je vais essayer de donner un paquet d'exemple pour chacune des cinq partie d'une guag'.
Molgas'séra (Le coeur)
Pour donner de meilleurs exemples, je dois d'abord parler des molgas'fligan (marques). Les fligan vont pouvoir se coller à un mot (guigtam) en le préfixant (molgas'flaga) ou le suffixant (molgas'flônga) pour modifier son sens. Je profite de l'occasion pour parler de la différence entre molgas'afa (force) et molgas'ofa (faiblesse). Tout comportement d'un guigta est ou bien afi(fort) ou ofi(faible). Un ofi'guigta va avoir un comportement prévisible. C'est à dire que l'on est capable de manière "dynamique"/ sans connaissance supplémentaire de prédire son comportement dans n'importe quel guag'. Un afi'guig', en revanche, lui va avoir un comportement qui va changer tellement que l'on ne peut pas prédire simplement son comportement entre deux situations.
Je parle de cela, parce que l'on peut se demander la différence entre un fligam et une fladara (qu'on pourrait aussi traduire par marque adarane d'ailleurs). Eh bien, au delà, de leur fonctionnement un peu différent (apostrophe séparant la fladara, ou le fait qu'une fladaram soit forcément suffixée) la différence notable est qu'un fliga est ofi alors qu'une fladara est afi.
Quelques exemples pour mieux comprendre: Prenons la fladara suivante : nav' (thème de la chimie) Prenons le fliga suivant : êpa (marque du passé ; le 'ê' est une partie optionnelle d'un fliga qui indique là où s'attache le fliga, il s'agit donc là d'un flônga) Prenons aussi le fliga : tiê (marque de la deuxième personne du singulier ; flaga) Prenons aussi le terme : raa (le sang) Prenons aussi le terme : a (utilisé uniquement comme intention pour n'exprimer aucune intention particulière)
On pourrait voir le guag' suivant : tiraa a => ti(toi)raa(sang) a() Tu saignes.
Voyons maintenant les deux guag'n suivants : tinav'raa a => ti(toi)nav'(chimie)raa(sang) a() tiraapa a => ti(toi)raa(sang)pa(passé) a()
On peut déduire sans trop difficulté la traduction de la deuxième : Tu saignas. Mais quid de la première ? Sans aide, impossible. En effet, "nav'raa" => le fer. Le sens n'est toujours pas évident sans contexte, si je devais imaginer une phrase française, on pourrait voir : "Tu mines du fer". (Je joue à minecraft en ce moment :p)
Pour se focaliser sur le fait/coeur, tous les exemples utiliseront l'intention/objectif 'a'.
Quelques marques supplémentaires :
iê : 1PS
tiê : 2PS
roê/raê/rêê : 3PS/F/M
èrê/cèrê/tcèrê : 1PP/excl/incl
loê : 2PP
èsê/asê/êsê : 3PP/F/M
gûê : imp
êpa : passé
êpô : futur certain
êprô : condition assurée
ên: pluriel (êpô + ên -> êpôn (futur incertains) ; êprô + ên -> êprôn (conditionnel classique))
'Exemples simples':
(Suivant la sôzguag' le sens peut changer) iraa a = je saigne
(kona => sabre) ikona a = je tranche ikonam a = je tranche (avec un sabre)
(dénéra => maison) idéréna a = je rentre chez moi idéranam a = j'habite une maison idénéri a (forme descriptive) = je suis chez moi
Pour complexifier les exemples, il faudrait que je revienne sur la forme marienne (molgas'maria). La forme marienne est quand un terme vient se placer entre deux autres termes pour former un groupe. Lorsque cela arrive, le terme du milieu "représente" le groupe et peut être marqué (molgas'fliga) pour marquer tout le groupe.
Exemple : (ta -> et) ikona ta tiraa a -> je tranche et tu saignes ikona tapa tiraa a -> je tranchai et tu saignas ikonapa ta tiraa a -> je tranchai et tu saignes
'Exemples plus complexes':
(maya => attente) maya itaprôn maya a = j'attendrais encore et encore mayapa ita maya a = j'attendais et j'attends (toujours) ramayan tapa imayam a = elle a attendu plusieurs fois et moi une seule (ici êm sert de singulier)
Molgas'karléra (La cible)
La karléra défini la "direction" ou la "cible" du fait. Un fait existe et il est dirigé vers un objectif, une personne, un lieu, une raison, etc... La karléra vient expliciter cette cible.
INFO : L'une des principales différences entre un fliga et un simple affixe c'est qu'il s'agit tout de même de mots à part. Le fait de pouvoir se suffixer ou se préfixer est uniquement un comportement "bonus". Ils peuvent donc être utilisés seuls. Cela devient pratique pour des karlér'n.
'Exemples':
(sara => la peur) pa isari a = J'ai peur du passé. tipôn isari a = J'ai peur de ce que tu seras. tipô isari a = Je sais ce que tu vas devenir et cela m'effraie. sari isari a = J'ai peur d'avoir peur. saranpa radénéra a = Elle habite mes anciennes peurs.
(araka => la ville) raharaka idénéran a = J'ai des maisons dans sa ville. (Le 'h' entre ra et araka n'est pas obligatoire, mais il peut arriver qu'un h soit ajouté pour séparer un guig' d'un flig' quand deux rythmées/voyelles(molgas'bzénan) se touchent.
(hasta => une unité (un type de territoire dans l'empire ikien)) (koswéra => changer de place, déplacer) hasta iharakakoswéra a = Ma ville a changé d'unité ashasta tisara a = Tu fais peur à leur unité. adrassina ihastasari a = Mon unité a peur d'Adrassina (adrassina est le thème de l'assassinat, mais ici il s'agit d'un prénom)
(voalza => nuage noir, mauvais temps) ti voalzi da = Il fait moche là où tu es. (da peut signifier une sorte de "c'est" mais il s'agit surtout de son sens d'origine, la majeur partie des cas, c'est un synonyme de "a", comme ici. Quand utiliser l'un ou l'autre relève plus de l'habitude. Je ne suis pas capable de donner une règle, cela me semble naturel quand utiliser l'un ou l'autre, quoi qu'il en soit, le sens demeure le même)
(kasiya => pleurer/pleuvoir) tikasiya a = Tu pleures. ti kasiya a = Il pleut sur toi. ti gûkasiya a = Il pleut sur toi. i tikasiya a = Tu pleures sur moi. tikasiya a = Il pleut sur toi. (Juste un petit retour sur la promotion syntaxique que j'expliquais avant, pour avoir cette traduction il faut que le sôzguag' ne laisse pas place au doute) iharaka gûkasiya a = Il pleut sur ma ville.
rakasiya isara a = Je lui fais peur pour qu'elle pleure. (Ou je fais peur à sa larme :p)
(vadla => maigre ; foôla => sport) vadli rafoôla a = Elle fait du sport pour être maigre. i rafoôla a = Elle fait du sport avec moi.
(fsèsta = mine) nav'raa èsfsèsta a = Ils minent du fer.
Molgas'okéla (Le contexte)
L'okéla est là pour venir apporter des précisions sur l'environnement du fait, dans quelles circonstances se déroule-t-il (au sens large).
INFO : Les filiens (molgas'filian), à savoir, la majeure partie des guig'n qui se terminent par un "a" (sara, dénéra, kasiya, etc...) ont la particularité d'avoir une forme descriptive. Cette forme ne change rien sur le sens du mot à proprement parlé, elle donne un indice sur le fait que l'on cherche plus à décrire, que l'on est plus dans la catégorie des états. Elle permet également d'être utiliser comme un flaga. (sara -> sari -> sari'dénéra (effrayante maison))
'Exemples':
arakapa sari'dénéran gû a = Dans mon ancienne ville, il y avait des maisons qui me faisaient peur. foôla ra isari a = Quand on fait du sport, elle me fait peur.
(méta => le jour (l'unité)) métapa ra idénéra a = Hier je suis allé dans sa maison. métapôn ti isara a = Demain, je te ferai peur. métaprô ra iharaka a = Un jour, j'habiterai dans sa ville.
(laka => l'amour) (fille(daughter) => kûmiosan/kûma/mama/mam) laki mam isari a = Quand quelqu'un l'aime, j'ai peur pour ma fille.
(vala => contagion) valipa i tikonam a = Quand j'étais contaminé, tu m'as tranché au sabre.
Molgas'gnéza (L'intention)
La gnéza est très importante puisque le Deyryck est une déya. Cette partie sert à exprimer l'intention derrière l'expression même de la guag'. Elle répond à la question "Pourquoi dis-je ce que je dis ?".
Bien que cela ne soit pas général dans le cas d'une gakta, une intention sera presque toujours accompagné du flônga "ês". Les exceptions étant les termes prévus pour être des gnéza (tel que 'o', 'da', 'a')
INFO : En changeant le 'a' final des filian par un "é" on obtient un impératif (koné : "tranche !") Dans ce cas là, il n'y a pas d'intention supplémentaire à exprimer ! Cela dit, le guig' "a" (ou da) peut aussi subir cette transformation.
INFO : Pour pouvoir faire des guag' un peu plus intéressantes, j'aimerais introduire les molgas'badsµa(les contractable). Il s'agit de certains termes qui peuvent se contracter pour devenir des flônga. Il en exite 6 principaux, 3 afi et 3 ofi. Les ofan :
kréi -> êréi (pouvoir)
vèyli -> êli (vouloir)
démo -> êmo (devoir)
Les afan :
kohos -> êhos (venir -> entrain de)
fio -> êfio/êfia/êfiô/êfiâ (voir -> être vu)
kèrkéi -> êkéi (comprendre -> savoir faire)
Précisions sur les ofan, ils sont ofi car ils ne changent pas de sens en se contractant. Sauf qu'en réalité ils changent un tout petit peu de sens. Il faut savoir qu'en Deyryck, les contractions (molgas'badziman) entrainent souvent des perte de précisions. Dans les cas de ces ofan, ils font en faite chacun partie de groupes de trois guig'n :
démo (devoir personnel) / féra (devoir par rapport à autrui) / afio (nécessité)
Cette distinction disparait une fois contracté et 'êréi' peut faire référence à la capacité physique, l'autorisation ou la possibilité.
'Exemples':
(flônga: ênû : négation) (kohos => venir ; == ko) iko a = je viens ko é = viens ! konû é = ne viens pas ! koné = ne viens pas ! ké = viens ! (ceci est un cas particulier)
(lasf => dernière fois) lasf ti iramali lakas = Je veux te regarder une dernière fois. (Je dis ça parce que je t'aime) ti ilaka lasf'ramas = Je t'aime. (Je dis parce que c'est la dernière fois que je peux te regarder)
(omo => désolé ; un chouilla plus compliqué : ûmû est le thème de la dette (dans le sens être redevable) ; omo -> mauvaise dette = redevable pour une mauvaise raison = désolé ; ama -> bonne dette = redevable pour de bonne raison = merci. Dans tous les cas, ce n'est pas un redeable jeté en l'air, on se met vraiment en dette de l'autre, c'est plus fort qu'un simple "désolé") lasfpa ti irama omos = C'était la dernière fois que je te faisais peur. (Je dis ça parce que je suis sincèrement désolé)
(je m'avance un peu, mais va pour du novatif (oiseau d'argent : GKS, non tolérant, dépréciatif, grave)) saras ti oméé = Je vais te le faire regretter ! (Je dis ça parce que tu m'as fais peur et que cela me dérange vraiment beaucoup)
Molgas'mérca (La réaction)
A venir, je suis fatigué... ^^
Leo
Messages : 2324 Date d'inscription : 26/03/2009 Localisation : Peut-être
Sujet: Re: Le deyryck Lun 1 Juin 2020 - 1:59
Merci Aquila! N'allons pas trop vite, si tu veux bien, et je vais essayer de préciser ma démarche.
Je m'arrête sur le premier terme: okéla. Est-ce que tu pourrais donner des exemples de phrases où le mot lui-même est utilisé? Et pas forcément des phrases qui utilisent un okéla, bien sûr.
Dans ce dernier message tu ajoutes une deuxième traduction d'importance: environnement, qui corrobore ce que je soupçonnais. D'après ce que j'observe, le molgas'okéla décrit toujours une circonstance: de lieu, de temps, de condition, et plus généralement de subordination. A mon sens, le contexte n'est jamais dans la phrase, il est connu soit par les autres phrases d'un texte, soit par la connaissance de ce qui se passe dans le monde quand la phrase est formulée.
Donc si okéla peut se traduire par "ce que l'on sait sans que ce soit exprimé dans la phrase, mais qui peut être vital pour comprendre la phrase" (le sens premier du mot contexte) alors okéla doit avoir d'autres significations, comme circonstance(s). J'essaye de déterminer l'aire sémantique du mot, en espérant qu'elle m'aide à saisir son sens dans mogas'okéla.
Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Lun 1 Juin 2020 - 4:50
Leo a écrit:
Merci Aquila! N'allons pas trop vite, si tu veux bien, et je vais essayer de préciser ma démarche.
Je m'arrête sur le premier terme: okéla. Est-ce que tu pourrais donner des exemples de phrases où le mot lui-même est utilisé? Et pas forcément des phrases qui utilisent un okéla, bien sûr.
Dans ce dernier message tu ajoutes une deuxième traduction d'importance: environnement, qui corrobore ce que je soupçonnais. D'après ce que j'observe, le molgas'okéla décrit toujours une circonstance: de lieu, de temps, de condition, et plus généralement de subordination. A mon sens, le contexte n'est jamais dans la phrase, il est connu soit par les autres phrases d'un texte, soit par la connaissance de ce qui se passe dans le monde quand la phrase est formulée.
Donc si okéla peut se traduire par "ce que l'on sait sans que ce soit exprimé dans la phrase, mais qui peut être vital pour comprendre la phrase" (le sens premier du mot contexte) alors okéla doit avoir d'autres significations, comme circonstance(s). J'essaye de déterminer l'aire sémantique du mot, en espérant qu'elle m'aide à saisir son sens dans mogas'okéla.
Ici, c'est le deuxième sens de contexte "Ensemble de circonstances qui accompagnent un évènement, une action." qui est à prendre en compte. Comme précisé dans la deuxième partie, molgas'okéla c'est le contexte du fait, le fait exprimé par la guag', pas de la guag' elle-même. Le contexte (sens premier) est lui une partie du sôzguag'. Puisque dans son second sens, le contexte est un ensemble de circonstance, effectivement, il est normal qu'un okéla décrive toujours au moins une circonstance.
molgas'okéla idguag'haf'na = cette phrase n'a pas de "okéla".
J'y mets chaque jour une langue en lumière, aujourd'hui c'est le Deyryck !
Les mises en lumière se font dans l'ordre alphabétique, le hasard a donc voulu que le deyryck le soit aujourd'hui !
_________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda
Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Mar 2 Juin 2020 - 0:37
Ziecken a écrit:
Le deyryck est la langue du jour sur Twitter.
J'y mets chaque jour une langue en lumière, aujourd'hui c'est le Deyryck !
Les mises en lumière se font dans l'ordre alphabétique, le hasard a donc voulu que le deyryck le soit aujourd'hui !
Haha, heureux hasard !
Par ordre alphabétique, tu risques d'en avoir un paquet de moi, toutes les déyan commencent par "dey".
Très bonne idée en tout cas, je trouve !
Leo
Messages : 2324 Date d'inscription : 26/03/2009 Localisation : Peut-être
Sujet: Re: Le deyryck Mar 2 Juin 2020 - 1:03
Aquila Ex Machina a écrit:
molgas'okéla idguag'haf'na = cette phrase n'a pas de "okéla".
LOL, tu as réussi à déjouer ma ruse. Je voulais voir okéla utilisé dans son sens non-molgas. Si je dis nav'okéla, ça pourrait être un catalyseur (chimique)?
L'explication des fligan est un peu emmêlée; est-ce que je peux résumer en disant que si la marque est devant, le sens résultant est souvent métaphorique (d'où l'imprévisibilité)?
Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Mar 2 Juin 2020 - 10:10
Leo a écrit:
Si je dis nav'okéla, ça pourrait être un catalyseur (chimique)?
L'explication des fligan est un peu emmêlée; est-ce que je peux résumer en disant que si la marque est devant, le sens résultant est souvent métaphorique (d'où l'imprévisibilité)?
Non, je pense que je dois réexpliquer un peu. Un fliga, qu'il soit flaga ou flônga est ofi. Un fladara (clef adarane) est afi. La modification apportée par un fliga est prévisible (passé, présent, futur, négation, pluriel, 1PS, etc...). Le mot créé par un fladara est un mot à part. Il n'y a pas de "ça pourrait être", c'est un nouveau mot, différent, à connaitre et apprendre. La seule différence étant que, dans les faits, si le contexte le permet, le fladara peut être omis. Le nouveau sens ne sera pas souvent métaphorique, voir même rarement. Il peut l'être mais il n'y a pas de norme. Et cela ne modifie pas forcément un mot, par exemple : tôr'ayalcisa (ADN). ayalcisa seul ne veut rien dire. Ce mot n'existe qu'avec la clef "tôr'".
Leo a écrit:
Aquila Ex Machina a écrit:
molgas'okéla idguag'haf'na = cette phrase n'a pas de "okéla".
LOL, tu as réussi à déjouer ma ruse. Je voulais voir okéla utilisé dans son sens non-molgas.
okéla (milieu/environnement) péréna (danger) ènstia (La place d'Enstia, sur Adara, devenu une des champs de bataille les plus connu de la première Ekto'Vista)
péréni'okéla ènstia da => Enstia a environnement dangereux.
Leo
Messages : 2324 Date d'inscription : 26/03/2009 Localisation : Peut-être
Sujet: Re: Le deyryck Mer 3 Juin 2020 - 1:15
Aquila Ex Machina a écrit:
Le mot créé par un fladara est un mot à part. Il n'y a pas de "ça pourrait être", c'est un nouveau mot, différent, à connaitre et apprendre.
D'accord. Mais qui décide du sens au premier usage? Les locuteurs ordinaires? Les dieux? Une académie galactique?
Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Mer 3 Juin 2020 - 1:24
Leo a écrit:
Aquila Ex Machina a écrit:
Le mot créé par un fladara est un mot à part. Il n'y a pas de "ça pourrait être", c'est un nouveau mot, différent, à connaitre et apprendre.
D'accord. Mais qui décide du sens au premier usage? Les locuteurs ordinaires? Les dieux? Une académie galactique?
Les locuteurs.
Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Ven 9 Oct 2020 - 19:27
:: L'oiseau d'étain ::
L'introduction :
Le Deyryck possède de nombreux oiseaux et ces derniers peuvent utiliser ensemble ou séparément, cela peut parfois rendre la déduction de l'oiseau employé gênante. Pour pallier à cela, il est possible d'expliciter l'utilisation d'un oiseau.
Heureusement, le Deyryck vient déjà avec un outil d'introduction : 'bui' et plus précisément la terminaison 'ô' pour les filiens. Aussi, il est assez simple de préciser l'emploi d'un oiseau :
molgas'mûdô : Introduction de l'oiseau d'or
molgas'yuhlô : Introduction de l'oiseau d'argent (a.k.a. novatif / molgas'novatô)
molgas'kénsô : Introduction de l'oiseau de Jade (a.k.a. molgas'dikô)
molgas'étyirô : Introduction de l'oiseau d'étain (sudisme : introduit par molgas'filô)
Certains oiseau ont d'autres modes d'introduction. L'oiseau d'or permet de faire une introduction direct via l'objectif (cf dernier exemple).
Pour la suite, je ne citerai pas l'introduction, mais elle pourrait être optionellement ajoutée avant chaque exemple.
L'oiseau d'étain :
Le Deyryck se veut naturellement orienté sur les faits et c'est pourquoi l'oiseau d'or possède un syntaxe qui tourne autour de l'énoncé d'un fait.
Lorsqu'il s'agit, cependant, de simplement apporter une description, on aura tendance à utiliser l'oiseau d'étain prévu spécialement à cet effet.
Sa syntaxe est plus complexe que le simple CCCOR de l'oiseau d'or :
On commence par donner l'objet que l'on souhaite décrire et on termine par une opinion sur l'objet (généralement lié à la description donnée). Entre ces deux parties, on commence par décrire l'objet, puis on décrit un par un les éléments qui composent l'objet.
C'est cet oiseau qui est à l'origine de la distinction des formes descriptives introduites par les mots filiens.
Ce gâteau est plus attrayant et sens meilleur que celui d'hier and sa décoration est différente de ce que je connais. Je pourrais bien craquer (et en manger) cette fois.
Je suis allé voir un film avec ma soeur. Le film était visuellement impressionnant mais l'histoire était nulle. J'ai détesté.
Velonzio Noeudefée Référent Actualités
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Sujet: Re: Le deyryck Ven 9 Oct 2020 - 22:41
J'ai l'impression que selon le but de l'acte de parole on choisit l'oiseau qui en fait est uen "équation syntaxique (différente selon chaque oiseau et donc acte de parole choisi). Ainsi pour donner un numéro, épeler quelque chose, donner une recette de cuisine, écrire un article, commenter un match, raconter une blague, parler de la pluie et du beau temps, faire un commérage, se moquer de quelqu'un à chaque fois on va devoir et éventuellement préciser un oiseau, qui définira une syntaxe différente.
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
Aquila Ex Machina
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Sujet: Re: Le deyryck Sam 10 Oct 2020 - 2:48
Le Deyryck est une déyan. C'est donc une langue focalisée sur l'intention. Le choix de l'oiseau est là pour faire transparaître une intention générale différente.
pour donner un numéro => le simple don d'information se fait sans oiseau
épeler quelque chose => cf num de tel
donner une recette de cuisine => une instruction est un fait inaccompli, donc un fait, donc oiseau d'or
écrire un article => la logique voudrait de ne pas utiliser le Deyryck pour écrire un article, mais plutôt sa soeur le Fikji mais on le ferait en utilisant plusieurs oiseaux
commenter un match => plusieurs oiseaux, probablement beaucoup d'oiseau de jade et d'argent car souvent plein d'émotions fortes
raconter une blague => l'oiseau dépendrait de la blague, il pourrait y en avoir plusieurs pour une même blague
parler de la pluie et du beau temps => plusieurs oiseaux
faire un commérage => plusieurs oiseaux, mais surtout l'oiseau d'or
se moquer de quelqu'un => comme pour la blague
Dans la plupart des cas, il n'est pas possible de définir l'oiseau qui serait utilisé. L'oiseau défini le premier niveau d'intention : quel type d'information je cherche à transmettre.
Aquila Ex Machina
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Sujet: Re: Le deyryck Mar 5 Jan 2021 - 17:31
:: Les mots de Phark ::
L'introduction :
Phark Maria, le père du "mariage" en Deyryck, est aussi le père d'une des trois catégories de mots tolérants en Deyryck : Les mots de Phark. Ces mots apportent des simplifications et des possibilité de combinaisons nouvelles au Deyryck (à leur époque).
Mi :
Mi est un super synthétiseur pur. Il possède deux types de synthèse :
Répété sous la forme de pré marque, il permet de définir l'origine et de la réutiliser.
Seul, il sert de synthétiseur marien et permet de définir un lien entre deux termes (sens très similaire à "dé" mais plus proche de notre "de" ou d'un génitif).
Quelques exemples : mivaalz' mimanaya (MI-ciel MI-grand-OBJ) => Le ciel est grand. vav mi ilékis (soeur MI 1PS-amitié-personne) => La soeur de mon ami.
Mé :
Synthétiseur marien quasi équivalent du "no" japonais.
Quelques exemples : ilékis mé vav (1PS-amitié-personne ME soeur) => La soeur de mon ami adrassina mé san ("adrassina" ME femme) => Dame Adrassina djôn mé ilékis ("John" ME 1PS-amitié-personne) => Mon ami John
No :
No est un super synthétiseur pur. Il possède deux types de synthèse :
Sous forme de pré marque, il permet d'exprimer un context dans un ensemble d'élément, notre "parmi".
Seul, il sert de synthétiseur marien et permet de définir une liste qui créer un ensemble contexte.
Il peut être précédé de nombre pour en extraire n éléments.
Quelques exemples : i no ti da (1PS NO 2PS OBJ) => C'est entre toi et moi. i aano ti da (1PS un-NO 2PS OBJ) => C'est l'un d'entre (toi et moi) nous. noès (NO-3PP) => parmi eux aanoès (un-NO-3PP) => l'un d'entre nous
Èn :
Èn est un post synthétiseur qui exprime un contexte spatial/temporel/spatio-temporel. Il peut également prendre les formes suivantes pour se spécialiser :
nè : context spatial
ni : context temporel
na : le propos
Quelques exemples : dénéra èn sakya (maison EN heureux-OBJ) => A la maison, je suis heureux. dénéra ni sakya (maison NI heureux-OBJ) => Quand je suis à la maison, je suis heureux. dénéra nè sakya (maison NE heureux-OBJ) => Dans ma maison, je suis heureux. dénéra na sakya (maison NA heureux-OBJ) => Je suis heureux à propos de ma maison./Je suis content de ma maison./Ma maison me rend heureux.
Ce mot rappel volontairement le mot adaran "ûn". Pour rappel, ûn permet de définir une position dans l'espace mais avec plusieurs déclinantes dont :
ûn = sous
ûm = sur
ûr = au dessus
ûl = en dessous
ûp = au même endroit
ûs = à côté
ût = loin
ûf = autour
ûv = au milieu
ûc = dans
ûj = entre (deviens marien)
Plus le pré marques :
wê = passage
yê = direction (Phark)
µê = origine (Phark)
Chacun peut être cumulé par l'une des variantes de èn : métapôn µim sôzôèsèkt'a (jour-futur/demain origine+temporel+sur(après) opposé-fermeture-combat-OBJ) => A partir d'après demain, eux aussi/même eux combattront. jaan'as sprahssé fia' (travail-propos+à côté parole+SSE ~apprendre) => Je l'ai appris en parlant de tout ce qui touche au travail.
Sous la forme O+[SYNT]+ND, on peut en faire des mots interrogatifs : sprah onand = de quoi parles-tu ?
(Na peut, très rarement, signifier un context hors de l'espace et du temps, et peut prendre la forme "nâ" pour éviter des confusions.)
O'nd :
O'nd est un post synthétiseur qui permet d'exprimer la cause, la raison ou l'objectif. Il peut être décliner comme "èn":
Nôd = Objectif
Môd = Cause/Raison
Nad = Propos (comme na, mais plus formel)
Nid = Bénéficiaire
Quelques exemples : nid ibab ikopa' (BENEF 1PS-mère 1PS-venir-passé-OBJ) => Je suis venu pour ma mère. nôd kèrk' ikopa' (BUT comprendre 1PS-venir-passé-OBJ) => Je suis venu pour comprendre.
Les mots interrogatifs existent également : omônd, onônd, onand(même que pour na, logique, mais onad existe aussi), onid. Exemple : k'onid = pour qui/quoi es tu venu ?
DèX
Viennent ensuite les 5 DèX :
Dèr = contenance
Dès = provonance
Dèm = composition
Dèn = appartenance
Dèf = position
Ils fonctionnent tous selon la synthèse marienne : karkan dèr vaalz' = Les serpents qui sont contenus dans le ciel. karkan dès vaalz' = Les serpents qui viennent du ciel. vaalz' dèm karkan = Le ciel composé de serpents. karkan dèn vaalz' = Les serpents appartenant au ciel. karkan dèf vaalz' = Les serpents qui se trouvent dans le ciel.
Ainsi que leurs "conjugués" :
Rèd = tour
Sèd = direction
Mèd = composition partielle
Nèd = appartenance imminente
Fèd = position approximative
Toujours en mariens : karkan rèd vaalz' = Les serpents entourés par le ciel. karkan sèd vaalz' = Les serpents qui vont au ciel. vaalz' mèd kark' = Le ciel fait en partie d'un serpent. karkan nèd vaalz' = Les serpents qui appartiendront bientôt au ciel. karkan fèd vaalz' = Les serpents vers le ciel.
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Sujet: Re: Le deyryck Dim 21 Fév 2021 - 19:08
Un petit text, juste pour le plaisir :
En Deyryck et en Ryck :
En Deyryck : ahinramassé ingûmi mrasos'anma' kamè' hyôcui réya ès na maat ta manaak kaskas yana rota déritcrama' fûsôr'anoj cêô ibézasféapn sinmièlô sayat kosamiza mrasos * dôvèrgyano fûla' sédiska kèrkéi sokos imiw'ènj at dèm myolt' fiopa zlogs konta nûjj aras dé maat ahga'ts û déritc * akta dé tya ûfyékto élija zaz' è tahéras * akta dé yo akta dé yo 'ôns hasô ékto t'è bio' za kibésa trétcas * nèh dét' hafa'pn * nôd aséja' akta t'é t'è rama't rama béjas klûwa'fa'no ofa nûjaséjit a da * défilyûs minopès nass' mihâ' mrasos wûj ingûmya konta mého maat da
En français : Alors que tous le regarde, Mrassoss se rapproche d'Ingumi. La majeure partie pleurerait si elle le pouvait. Pour eux, il sera quoi qu'il arrive le Maat, leur roi. Il s'arrête et regarde Deritch. D'une voix basse mais audible, il lui dit : << Pourquoi m'en vais-je ? >>. Deritch lui répond : << Parce que tu as peur et que tu es un lâche. >>. - Ta colère est compréhensible mais tu as tort. J'ai eus le malheur de comprendre la beauté de ces lieux. J'ai vu le monde en un point, et le monde fait de points. Je ne peux plus l'apprécier. Après tout, je suis le Maat d'Aras, pas de Konta, dit Mrassoss. - Ce monde n'est en paix que grâce à toi. J'ai connu trop de guerre. De la même manière, trop de bataille. Je suis épuisé, lui répond Deritch. - Cette paix dépend de moi, demain elle dépendra d'elle-même. La vérité, c'est que ces guerres et ces batailles te manquent. Tu m'accompagneras, j'en suis persuadé. - Alors, pourquoi avoir fait dépendre cette paix de toi ? - Pour m'amuser. J'ai regardé les paix, les guerres et les batailles encore et encore, cela me frustrait. L'oeil est fort, mais c'est la faiblesse qui est la plus amusante, pas la force. - J'en ai assez entendu. Au revoir. Des deux, aucun ne dit plus rien. Mrassoss traverse Ingumi. Le Maat de Konta n'est plus.
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Sujet: Re: Le deyryck Mar 8 Mar 2022 - 1:51
Context de la petite traduction :
Huitième âge, époque de la vieille momie.
Sonotoria, l'une des deux reines de l'organisation Perfiane, l'un des deux plus grands états de son temps, apprend la mort de sa compagne. La seconde reine, Annahana, a perdu son combat dans le Collectif, ainsi que sa vie.
Rongée par la haine et le chagrin, elle démarre sa revanche et utilise l'organisation Perfiane pour traquer les coupables détruisant absolument tout sur son passage.
Il s'agit d'un extrait de dialogue avec l'un des pilotes Akoniens de sa flotte.
<=========>
ékt'in dig'in kasiya to na lig' kakoréinui kigda' A la guerre, on pleure les vivants ou on ne pleure pas. Si on ne peut pas laisser partir les morts, on les rejoins.
ékto daniis yovèdléa loystanzjognâ' myi kohoa myamoiky'èndmar' dôvargas anoik'in kigdui caga hyèé sakya Ce n'est pas une guerre pour moi. Ce sont des insectes qui pourissent leur propre nourriture. Moi, je suis le feu qui ne les laissera pas finir car je suis consumée par la colère. Après ça, si je dois les rejoindre, qu'importe. Je pourrais peut-être même en être heureuse.
'no loyz'kovfara' zlag' nan Mais c'est vous qui avez créé ces insectes. Ca ne vous les rend pas sympatiques ?
mot;dig dofilaj ifio cagûs annahana mélig' ivava' méta mé di sara zû kèrkéya Leur durée de vie dépasse à peine ma vue, je n'en ai cure. Ma soeur, Annahana, est morte. Ce jour est celui où ils comprennent pourquoi ils me craignent.
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Sujet: Re: Le deyryck Mar 8 Mar 2022 - 7:38
Ca m'a amusé qu'il y a presque 1 an entre tes deux dernières interventions, dommage qu'elles ne soient pas tombées pile le même jour à un an près.
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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Sujet: Re: Le deyryck Mar 8 Mar 2022 - 11:39
Velonzio Noeudefée a écrit:
Ca m'a amusé qu'il y a presque 1 an entre tes deux dernières interventions, dommage qu'elles ne soient pas tombées pile le même jour à un an près.
C'est le décalage horaire ça.
Aquila Ex Machina
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Sujet: Re: Le deyryck Mar 8 Mar 2022 - 18:34
:: Cycles ::
Les liens en Deyryck sont introduit par le marien "dé" (sans articulation). Celui-ci peut être "retourner" pour devenir un pré marque de cycle. Il permet, précédé par une marque mathématique, de définir une "position" dans un cycle. Le cycle peut être naturel ou non.
Cycles naturels :
Un cycle naturel est un cycle qui n'a pas besoin de précision autre que le terme que l'on place dans son cycle. Ainsi, si la "vie" est représentée par la clef "dig", on pourra facilement définir :
Les cycles artificiels sont des cycles qui vont avoir besoin d'un peu de précision. Plutôt que d'utiliser "èd" en tant que pré marque, on l'utilisera alors sous la forme d'un marien.
Sachant que : yilzaa = voiture gzaa = conduite dig = vie
On pourra définir les termes suivants :
yilzaa aéd dig => voiture neuve yilzaa aéd gzaa => voiture à l'arrêt (garée) yilzaa léd dig => voiture cassée/détruite yilzaa léd gzaa => voiture à l'arrêt (stationnée, dans un bouchon, etc.)
Aquila Ex Machina
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Sujet: Re: Le deyryck Jeu 31 Mar 2022 - 15:52
Cela faisait longtemps que je n'avais pas traduit une chanson. Je ferai partie par partie pour éviter de sortir un post trop gros d'un coup.
Paroles:
[Partie 1] Imagine, the girls around town assemble The traveler's son they come askin' Where he came from 'Cause they've watched him Washing his face near the pond A curious boy and they wonder Where he came from
[Partie 2] He says, "I, I have seen the world's most beautiful places Still I feel, as If I'm a walking machine Watching it all through a screen There is nothing in between to me This might as well not be real"
[Partie 3] Imagine, the girls take him up on a hill It's an Indigo night, there's a chill The boy is confused but he's still As they gather around him So many of them, they all sing About the pleasures of life
[Partie 4] And he cries, "Why can't I sing along with some feeling, or some meaning? It feels like I've always been blind I don't know why you girls are so kind For there are so many in line Whose lives aren't as lost as mine"
[Partie 5] Now something happened there The smell of the grass, or maybe the air There was no more despair Just something about that night Maybe the girls, they lit some light And made everything right 'Cause he's never been More alive
:: Partie 1 - Explication ::
Imagine, the girls around town assemble
Imagine
Le thème de l'imagination en Deyryck est alosa, mais j'ai préféré en utiliser un autre. J'ai choisi le thème de l'image "visa". En effet, j'ai préféré interprêter vraiment comme "représente toi", littéralement en anglais "picture it". Pour indiquer qu'il y a une forme d'"action" attendue, j'ai couplé le thème visa avec la clef "éa". On obtient alors le thème "viséa". Ce n'est pas une nécessité, mais ca correspond mieux aux syllabes.
A partir de là, il y a quatre approches possibles :
L'introduction : On part du principe que le thème viséa introduit ce qu'il vaut visualiser, on a alors "viséô".
L'impératif : Comme dans la phrase d'origine, on reste à l'impératif "viséé/kivisé(a)/klovisé(a)".
L'expression libre : On utilise l'expression sans objectif pour créer une sorte de contexte, "viséa -".
L'objectif libre : Similaire à l'expression libre, mais avec promotion de viséa, "viséas".
Le plus naturel en Deyryck sera la première ou la troisième proposition. Je choisi ici la troisième car plus en phase avec la phrase d'origine.
the girls around town
Que l'on traduirait plus littéralement en Deyryck "les femmes provenant de la ville" ou "les femmes de la ville".
La façon la plus naturelle de traduire cela en Deyryck est de partir du thème de la ville "araka", de prendre sa forme filienne pour les personnes "-is/-in" et de l'étendre pour préciser le genre des personnes. On obtient alors "arakisanên", que l'on pourra facilement contracter "arak'sanên". La contraction de la poste marque est évidemment commune, donc cette contraction est plutôt naturelle. De plus, elle permet de mieux correspondre aux syllabes.
assemble
Le thème du rassemblement/groupe est "katéra" (qui est plus proche que démâasa, plus pour les réunions).
On obtient donc :
viséa - arak'sanên'kitéra'
The traveler's son they come askin'
The traveler's son
On aime pas trop les cibles qui se baladent en Deyryck, mais on fait avec. ^^
On est obligé de préciser par synthèse qu'il s'agit d'une cible, on utilisera donc "di". Par ailleurs, comme le reste de l'expression est déjà exprimée, il s'agira d'une expression libre.
Le thème du voyage est "trûma", celui du fils "mêm", rien de très important à ajouter. On aura "di mêm dé trûmis -".
Ensuite, pour le "they come asking" (elle viennent demander), on utilisera un mariage bateau : "as koj ana". "as" pour la prémarque "elles", "ko" contraction de "kohos" pour venir suffixé de la marque "êj" du mariage et enfin "ana" thème de la question.
Pour la totalité, on aura alors : "di mêm dé trûmis - as koj ana'"
Where he came from
Encore une fois, on a affaire à une cible qui se balade. Donc on aura le même usage de synthèse + expression libre.
Pour "il", la prémarque "rê". Pour l'origine, le mot de Phark "dès". Pöur le lieu, "daja".
On aura donc : "rê dès di'daj' -" (On notera que le di porte sur le daj'. Dans "Il provient de lieu", c'est le lieu que l'on rend cible)
'Cause they've watched him
Pour introduire la suite, on va encore une fois utiliser l'introduction, mais l'on aura aussi besoin d'objectif. On va donc utiliser un objectif incomplet.
Pour l'objectif, on parle du mot de Phark "môd" (pour la cause) et on en fait un objectif incomplet via la marque "êz" : "môdz".
Pour regarder, on prendre le thème du regard/visage : "rama".
Pöur l'introduction : "bô".
On obtient donc : "rê asrama môdz bô".
On va utilisera une promotion forte de la cible pour gagner en syllabe : "rêrama môdz zô".
Enfin on retire le "a" final de "rama" : "rêram' môdz zô".
Washing his face near the pond
Pour des petits plan d'eau : "lizméa". Pour le visage : "rama". Pour le lavage : "sélésa". Pour proche : "da(sra)".
Il y a un paquet de manière de traduire cette partie, mais on va aller au plus simple avec l'équivalent "Il lave (son) visage près de la marre".
dalizméa rama rêsélésa
L'origine étant assez évidente et pour gagner en syllabe, on fera une promotion de la cible :
dalizméa rama'sélésa
Enfin, on retire les "a" finaux :
dalizmé' rama'sélés' - (son visage est lavé (par lui) à la marre)
A curious boy and they wonder
Le lien logique introduit par le "and" est assez flou ici. Pour garder un peu ce flou, on utilisera la synthèse pure de "sa/so".
Plus concrètement, on cherchera à traduire : "Il est inhabituel, elles se demandent :".
Avec "mazla" pour ce qui sort de l'ordinaire.
Assez ironiquement, on n'utilisera pas "curieux" pour "curious" (logique), en revanche, on utilisera le thème de la curiosité "rébla" pour traduire "se demander".
(J'utilise la forme complète "arê" plutôt que la forme contractée "rê" pour récupérer une syllabe.)
On aura : "sa arêmazli sa èsréblô"
(On notera l'introduction marquée sur rébla)
Where he came from
Déjà traduit.
:: Partie 1 - Résultat ::
Imagine, the girls around town assemble The traveler's son they come askin' Where he came from 'Cause they've watched him Washing his face near the pond A curious boy and they wonder Where he came from
viséa - arak'sanên'kitéra' di mêm dé trûmis - as koj ana' rê dès di'daj' - rêram' môdz zô dalizmé' rama'sélés' - sa arêmazli sa èsréblô rê dès di'daj' -
:: Partie 1 - Papier ::
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Sujet: Re: Le deyryck Mer 9 Aoû 2023 - 17:57
:: Poids lexical ::
En Deyryck, un mot seul peut produire une quasi infinité d'autres mots :
L'éloignement d'un mot par rapport à son mot d'origine est appelé son "poids lexical".
Le Deyryck repose énormément sur les marques (suffixes/préfixes/infixes/etc.) et ces marques possèdent de très nombreuses règles. Leur usage simple est très simple, mais comprendre exactement ce qu'il est possible de faire avec les marques peut prendre beaucoup de temps et rendre leurs usages confus. Cela permet la création de termes complexes tels que : "ra'sôzâsµai'sar'êstaam" (La partie de sa peur pour laquelle elle peut être rassurée) mais peut rapidement rendre une phrase très lourde. Ce qui n'est pas pour plaire au Deyryck.
Il est possible de marier une marque plutôt que de la coller. Le mariage permet alors de préciser le poids lexical du terme collé, afin de rendre plus facilement explicite l'ordre des marques. Le syntétiseur peut être "êêj", "ìj", "èj", "èc" ou encore "êhêj", et peut être précédé d'une déclinante mathématique pour préciser le poids. (Comme d'habitude, on peut aussi ne pas le préciser et partir du principe que c'est évident)
Ainsi, "sara" est de poids "0". On pourra former "sara'staa" de la sorte : "staa aèj sara". (a pour 1) Pour préciser celui là avec "sôzsµai", on sait maintenant qu'il a gagner 1 en poids. On pourra alors former : "sôzsµai pèj staa aèj sara" (p pour 2). Les deux techniques peuvent être mixée (c'est même le plus courant) : "sôzâsµai pèj sara'staa".
La forme "sôzâsµai" est déjà une forme assez particulière. C'est une facilité d'expression pour "sôz{mot}sµai". Ce genre de forme peut être éclaté autour du marien de poids lexical comme suit : "sôz pèj sµai sara'staa"
Cette forme elle-même rend suffisemment explicite l'emploie de marques pour que les plus usuelles ne soit contractée, on pourra alors trouver : "s'èj µai sar'staa"
Le marien "â" qui est censé reprendre le marien précédent a un effet de réduction de poids si utilisé avec le marien de poids. Ainsi, la formule : "sôz pèj µai â staa sara" qui devrait être équivalente à "sôz pèj µai pèj staa sara" est en réalité équivalente à "sôz pèj µai aèj staa sara".
Il ne serait donc pas surprenant de voir l'expression de départ exprimée sous la forme : "s'èj µayâ taa rasara" (Pour rappel : La partie de sa peur pour laquelle elle peut être rassurée).
Exemples :
s'èj µayâ taa rasara za = Je la rassure sur le partie de sa peur qui peut l'être. opposé PLM (qui peut être) PLM- (partie/composante) elle-peur FORTE_PROMOTION sfèenû èj 'zékto yanmalalya = Je veux me concentrer sur ce qui n'a pas été produit par leur guerre. (produit+négation) PLM 3PL-guerre 1SG-concentration-vouloir