Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Le deyryck Dim 10 Sep 2017 - 2:20
.::DEYRYCK::.
:: Origines ::
Le deyryck né de l'influence grandissante de l'ikji sur le deykryck vers le début de l'époque divine. Lors de la fondation officielle de l'empire ikien, une fusion des deux langages est officialisée langue impériale populaire (èrs mé dèy). Le deyryck conserve globalement la structure du deykryck mais avec une plus grande tolérance et un remaniement du vocabulaire.
Le deyryck désigne techniquement un ensemble de langue qui se sont succédé à la suite de la création du deyryck. Le deyryck qui sera présenté ici est le tahari deyryck, presque la dernière version du deyryck avant sa disparition définitive. Il sera alors la langue ayant vécu le plus longtemps de toute l'histoire de Béléna.
Ce paragraphe traite du détail technique de la localisation géographique du deyryck dans le multivers d'Alaaban. Il est probablement plus intéressant de l'ignorer, c'est inutilement complexe. Béléna est l'un des douze mondes qui composent Àntôrsioa. Ce dernier est un août, un des petits mondes de la Katakrypte. Cette dernière est un sous-univers de taille infiniment petite créé dans Aras. Aras est l'univers complet que j'ai créé, qui se situe dans le multivers absolue qu'est Alaaban (qui comprend donc également vos univers). Dans Béléna, l'empire ikien est une univers qui s'étend sur un peu plus de la moitié de l'univers. Ce qu'il faut réellement tiré comme conclusion de tout ce charabia, c'est que le deyryck est une langue qui a finalement un impact assez faible sur le reste de l'univers, mais non négligeable. Par ailleurs, il est intéressant de garder à l'esprit que la quantité d'espèce qui doivent pouvoir utiliser le deyryck empêche cette langue d'avoir un fonctionnement homogène.
Pour ce qui est des origines extra diégèse, le deyryck a débuté sa création en 2009. Originellement, l'objectif était de développé une méthode de création de système d'écriture. Ceux qui savent comment je créé peuvent facilement comprendre comment il a pu évoluer pour devenir ce qu'il est aujourd'hui. ^^
:: Phonologie ::
Le deyryck ne fonctionne pas par son, il fonctionne par rythme. Il divise ses "atomes" (unité de mesure de son rythme) en "rythmantes" et "rythmées". Une rythmées est un atome qui permet de définir le "ton" du rythme. Une rythmante est un atome qui permet d'apporter une variation d'amplitude sur le ton. Il existe donc d'infinies manières d'exprimer le deyryck.
Par ailleurs, chaque atome appartient à une catégorie. Il existe dix catégories :
Forte
Sur-forte
Faible
Sous-faible
Auxiliaire
Accès
Auxiliaire faible
Auxiliaire fort
Accès fort
Accès faible
La catégorie des fortes est la catégories originales. Toutes les autres catégories se définissent par rapport à elle. Ainsi, un atome faible est, plus précisément, l'atome faible d'un autre atome, qui lui sera fort. Seules les catégories soulignées dans la liste nous intéresserons. Une faible permet de définir un couple forte/faible et est censé être plus agréable à exprimer. Une sous-faible est une variante de la sous-faible. Elle permet parfois de créer un sous-couple faible/sous-faible. Un auxiliaire est simplement une manière différente d'exprimer une forte. Un accès est un atome de catégorie intermédiaire entre une forte et sa sur-forte. Ca fait beaucoup de terme d'un coup, il n'est pas nécessaire de bien comprendre tout pour le moment. J'y reviendrai.
Tout ça c'est chouette, mais nous on veut parler. C'est là qu'intervient l'EAP (Earth Adapted Phonology). L'EAP est une adaptation de l'expression du deyryck pour un terrien lambda. Il utilise des sons et des sons relativement simples. Une adaptation de l'expression du deyryck va généralement élargir et rétrécir le nombre d'atome utilisable. Dans le cas de l'EAP, pour des raisons de facilité, rétrécit fortement le nombre d'atome utilisé. L'EAP défini une ligne directrice de prononciation, pas une prononciation rigoureuse qui se doit être appliquée. Ainsi, il n'existe pas de prononciation réellement correcte d'un terme ou d'un atome.
Sans plus attendre, la prononciation générale de l'EAP :
Les rythmantes fortes :
Avec auxiliaire et accès:
Sur cette image, l'auxiliaire "ç" et l'accès "µ" en plus.
https://servimg.com/view/11649209/190
Les rythmantes faibles :
Les rythmantes sous-faibles :
Les rythmées :
:: Oiseau d'or ::
L'oiseau d'or, l'oiseau principale du deyryck, est la syntaxe générale que suit le deyryck. La langue est, en effet, divisée en deux parties : l'oiseau, sa syntaxe et le plumage, son vocabulaire. L'oiseau d'or est simplement décrit par : "CCCOR". C'est à dire : Contexte Cible Coeur Objectif Réaction. (Désolé pour ceux qui suivent les leçons du spoil de la réaction)
Il est important de bien comprendre l'idée principale de cette syntaxe. Au centre, se trouve le coeur, l'idée principale de ce qui doit être exprimé. Avant le coeur, on retrouve ce qui se rapporte au fait lui-même avec, en partant du coeur, la cible du coeur puis son contexte. Après le coeur, on retrouve ce qui se rapporte à l'expression du fait lui-même avec, en partant du coeur, la cible de l'expression puis son contexte. Ainsi, on pourrait renommer l'oiseau d'or : "CCCCC". Pour Contexte > Cible > COEUR < Cible < Contexte.
En revanche, il y a une légère différence entre les deux côtés. L'expression d'un fait n'a normalement besoin que du coeur, mais l'oiseau d'or implique qu'un fait soit toujours accompagné de son objectif. La syntaxe minimale est donc : "CO" (coeur objectif). Si un fait est exprimé par un coeur seul, on parlera d'une "expression nue". Les expressions nues sont généralement réservées pour des cas très particuliers et peuvent parfois être vulgaire. Ainsi, si la cible du fait est facultative, la cible de l'expression est, elle, vraiment nécessaire.
Une dernière chose à savoir est que la réaction et le contexte, les deux extrémités d'une expression, sont rarement utilisé sans être introduit. Un contexte est généralement synthétisé (ce qu'on verra plus tard) et une réaction est généralement issue d'un mariage d'objectif (ce que l'on verra plus tard également).
Bien, ça fait beaucoup de terme à comprendre maintenant :
Expression : Ce qui est exprimé par la personne, l'expression du fait.
Fait : Le fait exprimé par la personne. "Expression" et "Fait" remplacent tout deux ce que l'on pourrait appeler une "phrase". L'expression étant l'expression de la "phrase" et le fait la "phrase" elle-même. On évitera d'utiliser le terme "phrase", car cela correspond assez mal à ce qu'est un fait. On peut difficilement parler de phrase en deyryck.
Contexte : Le contexte dans lequel se déroule le fait exprimé.
Cible : La cible du fait exprimé.
Coeur : Le fait en lui-même.
Objectif : L'objectif recherché dans l'expression du fait.
Réaction : La réaction à l'expression ou au fait.
Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
Sujet: Re: Le deyryck Dim 10 Sep 2017 - 2:53
Enfin, un post qui reprend tout depuis le début
Je bave devant ta grammaire a priori...
La phonologie a une logique claire (rythmée ~ voyelle, rythmante forte ~ consonne sourde, rythmante faible ~ consonne voisée)
Et enfin la syntaxe, ton explication est limpide
(et je peux pas me passer de ta terminologie exotique, l'oiseau d'or franchement... ^^)
_________________ "L'Atelier" alas a bin jerli foromte! : L'Atelier est le meilleur des forums
Non au terrorisme et à la barbarie. Oui à la paix, la fraternité et la solidarité. Quelles que soient notre religion, notre langue ou notre couleur de peau.
Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: Le deyryck Dim 10 Sep 2017 - 9:47
Ah : enfin une langue avec une grande étendue vocalique ! Ça fait plaisir !
_________________
Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Dim 10 Sep 2017 - 12:54
Bedal a écrit:
Enfin, un post qui reprend tout depuis le début
Ouiiii, depuis le temps que je voulais trouver le temps de le faire !
Bedal a écrit:
Je bave devant ta grammaire a priori...
La phonologie a une logique claire (rythmée ~ voyelle, rythmante forte ~ consonne sourde, rythmante faible ~ consonne voisée)
Et enfin la syntaxe, ton explication est limpide
(et je peux pas me passer de ta terminologie exotique, l'oiseau d'or franchement... ^^)
Merci !! J'avais un peu peur pour mon explication de la syntaxe, je pensais que c'était pas assez clair. Tu me rassures ! Oui, c'est bien l'idée derrière l'EAP. Très content que ma terminologie te plaise !
J'espère que la suite te plaira aussi !!
Anoev a écrit:
Ah : enfin une langue avec une grande étendue vocalique ! Ça fait plaisir !
Haha !
Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Dim 10 Sep 2017 - 14:15
:: Plumage ::
En deyryck on évitera le terme de "mot", on parlera plutôt de composant ou de terme. Les composants sont divisés en classes ou niveaux. Il existe 11 niveaux allant de 0 à 10. Plus un niveau est élevé, plus la précision d'un composant est importante. Ils sont décris ainsi :
Le niveau 1 : Le niveau 1 est un niveau ne contenant que des idées générales. Les composants de ce niveau apportent une idée générale de ce que le locuteur souhaite énoncer et laisse le contexte permettre de traduire une idée plus précise.
Le niveau 2 : Le niveau 2 est un niveau légèrement plus haut consistant en un cumule de termes de niveau 1 permettant, tout en restant dans un domaine très imprécis, de créer une idée plus complexe.
Le niveau 3 : Le niveau 3 est le niveau dît du mot. On quitte le domaine des idées pour partir sur celui des notions. Celles-ci sont bien plus précises mais demeurent assez thématiques. Ainsi, même si un mot évoque une idée plutôt précise, elle reste sujette à l'imaginaire.
Le niveau 4 : Le niveau 4 est le niveau de formatage. Il s'agit de termes qui, bien que souvent capable d'exister par eux-mêmes, sont surtout utilisé pour modifier le sens ou la fonction d'un autre composant. Ainsi les modifications qu'ils apportent sont elles-mêmes clairement définis et plus précises qu'un terme de niveau 3.
Le niveau 5 : Le niveau 5 est un niveau qui indique que l'on parle d'une chose très précise. Un terme de niveau cinq s'éloigne de la notion de thème pour partir sur la notion d'objet. Un terme de niveau cinq définis un objet (pas nécessairement tangible) précis.
Le niveau 6 : Le niveau 6 est le niveau le plus haut communément admis en deyryck. Il s'agit d'un niveau ou un composant quitte la notion d'objet pour atteindre celle d'image. L'idée est qu'un terme de niveau 6 doit évoquer pour n'importe qui la même image directement. Ce qui s'en rapprocherait le plus en français serait le titre d'une œuvre connue.
Le niveau 7 : Le niveau 7 est un niveau relativement fictif pour le deyryck. Les composants de ce niveau quittent la notion d'image pour atteindre celle d'information. Ici l'idée est qu'un terme, non connu, puisse être compris immédiatement et permettre la compréhension d'un objet nouveau. C'est une notion difficile à atteindre en deyryck car la langue agit de cette manière de façon naturelle et ne définis pas d'objet suffisamment précis de base dans son plumage.
Le niveau 8 : Le niveau 8 est un niveau qui porte le principe de dé-référencement ou de dé-contextualisation. De très nombreux composants font appel à un contexte ou sont relatifs à une référence. Typiquement lorsque l'on parle de jargon, de référence à des œuvres fictives, lorsque l'on fait mention d'éléments inventés ou passés, que l'on essaie d'exprimer un point de vue ou une scène imaginée ou modifiée. Toutes ces choses sont aisément exprimées en contexte mais très difficilement hors contexte. Un terme de niveau 8 est un terme qui permet de se débarrasser de cette contrainte. Il peut s'agir de termes qui permettent d'apporter la globalité de l'information, contexte compris, par exemple.
Le niveau 9 : Le niveau 9 est le niveau de la représentation. Un terme de niveau neuf permet de définir une chose dans sa globalité de manière très précise. On parlera aussi en deyryck de terme inqualifiable. En effet, le principe d'un terme de niveau 9 et qu'il ne peut pas être qualifié outre mesure. Il est important toutefois de ne pas confondre avec un terme de niveau 10, les deux niveaux étant très proches.
Le niveau 10 : Le niveau 10 est le niveau de la définition. Un terme de niveau 10 est inqualifiable mais il est aussi « imprécisable ». Un terme de niveau 9 ne peut pas être plus qualifié qu'il ne l'est déjà. Cela ne signifie pas pour autant qu'aucune information supplémentaire ne peut être donnée sur l'information, simplement qu'il n'existe aucune manière de mieux la qualifier. Un terme de niveau 10 ne peut pas être plus précis, aucune précision supplémentaire sur l'information ne peut être apportée. Les termes de niveaux 9 ont vu leur apparition avec le sifò et son niveau noir, les termes de niveaux 10 sont imaginés via la langue des katakars qui ne possède que des termes de niveau 10.
Le niveau 0 : Le niveau 0 est le niveau primaire, il est celui que l'on atteint en deyryck rapide (vu plus tard). On l'aura compris, plus les niveaux augmente moins un terme est dépendant de son contexte. Un terme de niveau 0 est un terme entièrement dépendant de son contexte. Il est totalement impossible de comprendre un composant de ce niveau hors contexte.
Une partie sera réservée pour décrire chaque niveau de 1 à 6.
:: Niveau 1 ::
Pour le deyryck, il n'existe qu'un seul type de composant au niveau 1. On parle de clef. Les clefs portent un sens très imprécis et sont, malgré tout, très utilisée en deyryck. Reconnaître une clef dans un fait peut être assez complexe. Une clef se repère majoritairement par le fait de ne pas être autre chose qu'une clef. Il existe plusieurs types de clef. Les clefs primaires, toujours composés de trois atomes sont les plus communes.
Voici un exemple de fait entièrement composé de clef :
Ici ce que je voulais exprimé était : "En ce qui me concerne, avec mes amis, j'aime regarder le ciel, tu te joins à nous ?"
Explications :
Ici la clef "lag'" de l'amour permet de définir le coeur du fait, le coeur du fait est donc l'amour. Très souvent, sans ample précision, on parle de soit. Admettons donc ici que le fait décrit ce que j'aime.
Parlons des cibles à présent. La cible du fait est le ciel, par conséquent, la cible de mon affection est le ciel. Pour ce qui est de la cible de mon expression, il s'agit de mon opinion. Par conséquent, la raison pour laquelle j'exprime ce fait est celle de donner mon opinion.
Parlons des contextes maintenant. Le contexte de mon fait est celui de l'amitié, par conséquent, mon fait trouve sa véracité autour de mes amis. Le contexte de mon expression, lui, est le mouvement. Le fait d'exprimer ce fait doit donc causer un mouvement.
Evidemment, il s'agit là d'une seule interprétation. C'est là ce que je voulais exprimer. Hors contexte, ce fait n'a absolument aucun sens, il est impossible de le traduire. Les clefs s'utilisent de manière de plus en plus importantes dans l'évolution d'une relation. Cela peut être une relation entre deux personnes ou même simplement une conversation. Par exemple, plutôt que de donner mon opinion, l'objectif aurait aussi pu avoir pour sens de créer une opinion, dans le cadre d'un débat.
Il y a une conclusion importante à ressortir de cela. Les clefs représentent bien un comportement important du deyryck. Il n'est pas statique. Un même fait pourra être exprimé par des milliers de manière différentes. Il est impossible de vraiment prévoir comment une chose sera exprimée en deyryck. C'est précisément ce qui rend sa compréhension complexe.
Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Lun 11 Sep 2017 - 14:11
:: Niveau 2 ::
Noyaux :
Le deyryck peut transformer n'importe quel composant en noyau. Les noyaux servent à être réutilisé dans la création d'une idée plus complexe que l'idée qu'ils portent. Les noyaux sont généralement générés à partir de clef. Un reconnait un noyau par la présence d'une bilôn ":".
Composés :
Les composés sont l'usage le plus classique des noyaux. Ils consistent en l'addition de deux noyaux. La bilôn sera situé entre les deux noyaux informant de la composition ainsi créée. On pourrait imaginer par exemple, la composition : "faé:daj" (nuit:lieu/maison) auquel on pourrait donner de nombreux sens tels que : "maison de la nuit" ou "maison dans la nuit".
Unions :
Une union fonctionne sur le même principe qu'un composé. Il y aura deux bilônên successives toutefois. L'union, contrairement au composé, va fusionner les deux sens plutôt que de les lier. On pourrait imaginer l'union suivante : "faé::daj" (nuit::lieu/maison) qui pourrait avoir comme sens : "maison dont les lumières sont éteinte".
Décomposés :
Le décomposé prendra la forme : "::N:M" où N et M sont deux noyaux et N est le noyau décomposé. L'idée d'un décomposé est d'imaginer le résultat d'une composition pour en extraire un membre. Ainsi, le résultat sera différent du l'idée originale. On pourrait imaginer le décomposé suivant : "::faé:daj" (::nuit:lieu/maison) avec comme sens possible : "Les ténèbres dans lesquels est plongé la ville".
:: Niveau 3 ::
A partir du niveau 3 il devient très difficile de couvrir largement les types de composants que l'on retrouve à un niveau. Il existe majoritairement deux types de composants de niveau trois utilisés en deyryck : les filiables et les non-filiables. Bien qu'est-ce que "filié" ?
Le filiage (pour éviter des confusion avec filiation) consiste en la capacité d'un terme à tolérer. On est pas plus avancé, mais quand on verra la tolérance, il faudra s'en souvenir. Les non-filiables sont assez rares, le plus important sont les filiables.
Les trois principaux sont :
Les mots en "o"
Les impurs
Les filiens
Les mots en "o" sont tout simplement des composants qui se terminent par "o" (exception faite de kohos). Ce sont les plus vieux termes du deyryck qui ont souvent des origines remontant au deykryck. Les impurs sont tous les composants qui ne rentrent dans aucunes des autres catégories. Enfin, les filiens, le plus commun des composants deyryck sont tout les termes dont la base se finit en a (exception faite de sprah et ses dérivés). Contrairement à la majeur partie des composants en deyryck, ils possèdent une seconde forme, dont la terminaison se fait en "i". On parle alors de la forme descriptive. Ainsi "rama" possédera également la forme : "rami". Les deux formes possèdent de nombreuses contractions que l'on considèrent parfois comme des formes à part entière :
Contraction de la terminaison en "a" :
Ramahêm (singulier) = Ramam
Ramahên (pluriel imprécis) = Raman ou Ramamn (de Ramahêmên) (cette contraction fonctionne pour tous les types de pluriel)
Ramahêt (nom de famille) = Ramat
Contraction de la terminaison en "i" :
Ramihêtohos (plus (directe)) = Ramitohos ==contraction=> Ramit (fonctionne pareil avec la marque préfixe "a" pour former un superlatif)
Ramihêotohos (moins (directe)) = Ramotohos ==contraction=> Ramot (fonctionne pareil avec la marque préfixe "a" pour former un superlatif)
Ramihêos (qualification (directe)) = Ramios
Ramisûn (personne) = Ramis
Ramisûnên (personne plusieurs) = Ramin (marche également avec tout type de pluriel, cela dit : "ramim" est très impoli)
Ramihêasûn (personne (directe)) = Ramias
Ramihêtahasûn (personne maître (directe)) = Ramitahas (fonctionne pareil avec la marque préfixe "a" pour former un superlatif)
Ramilûista (animal) = Ramil
Ramihêalûista (animal (directe)) = Ramial
Ramihêtahalûista (animal maître (directe)) = Ramitahal (fonctionne pareil avec la marque préfixe "a" pour former un superlatif)
Ramidûn (objet) = Ramid
Ramihêadûn (objet(directe)) = Ramiad
Ramihêtahadûn (objet maître (directe)) = Ramitahad (fonctionne pareil avec la marque préfixe "a" pour former un superlatif)
Ramipasla (chose) = Ramip
Ramihêapasla (chose(directe)) = Ramiap
Ramihêtahapasla (chose maître (directe)) = Ramitahap (fonctionne pareil avec la marque préfixe "a" pour former un superlatif)
Ramikipia (salle) = Ramik => k=> g : lieu
Ramihêakipia (salle(directe)) = Ramiak
Ramihêtahakipia (salle maître (directe)) = Ramitahak (fonctionne pareil avec la marque préfixe "a" pour former un superlatif)
Eeeet il en existe encore beaucoup d'autre, mais on va pas y passer toute la journée.
On peut remarquer qu'il est parfois précisé "directe". Le deyryck n'est pas amateur de choses inutiles. Ainsi la terminaison à rallonge "tohos" n'est pas là pour faire joli. Elle pourra servir à préciser ce qui est comparé et à quoi il est comparé s'il y a plusieurs candidat possible. Pour cela on utilisera les déclinantes mathématiques. Mais je ne vais pas rentrer dans les détails maintenant, ce serait trop long.
Dernière édition par Chaest le Mar 16 Jan 2018 - 21:54, édité 2 fois
Hyeronimus Modérateur
Messages : 1546 Date d'inscription : 14/07/2017
Sujet: Re: Le deyryck Lun 11 Sep 2017 - 18:45
Et bien je trouve ça très intéressant comme grammaire, même si je ne suis pas sûr d'avoir tout compris (mon cerveau est un peu comme un médicament homéopathique: inefficace et pas concentré). Mais avec l'exemple du niveau 1 je crois que je saisis déjà mieux (j'aimerais bien d'avantage d'exemple de ce-qu'on-ne-doit-pas-appeler-des-phrases). Au passage, as-tu songé à pousser plus loin la métaphore aviaire? Ppar exemple au lieu d'avoir "Contexte Cible Coeur Objectif Réaction" quelque chose comme "Pattes, bréchet, cœur, aile, bec".
_________________ Xed-tœ maklecren ya ùpatikaren. Xed-tœ cna ùa'kan'za' ajramia Il y a des problèmes et des solutions. Il y aussi les fleurs des champs.
Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Lun 11 Sep 2017 - 18:51
Hyeronimus a écrit:
Au passage, as-tu songé à pousser plus loin la métaphore aviaire? Ppar exemple au lieu d'avoir "Contexte Cible Coeur Objectif Réaction" quelque chose comme "Pattes, bréchet, cœur, aile, bec".
La métaphore va plus loin, mais assez rarement dans la description de l'oiseau lui-même. En générale, la description de l'oiseau décrit plus le comportement de l'oiseau. Le coeur, ici, est plus là pour parler des battements du coeur. Certains oiseaux le font, mais c'est rare. (certains au sein même du deyryck, puisque l'oiseau d'or n'est pas le seul oiseau employé en deyryck)
Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
Sujet: Re: Le deyryck Lun 11 Sep 2017 - 20:53
Sans avoir tout lu la partie plumage, je trouve aussi que cette grammaire a priori est fantastique et si je réussis à avancer, stabiliser et faire fonctionner suffisamment mon Galoco et que j'ai une vision originale de sa syntaxe et son lexique, je tenterais...
C'est passionnant et c'est un exemple pour nous. (Comme je suis les deux fils: celui-ci et es leçons, j'ai commencé les exercices leçon 2, mais je dois les finir)
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Mar 12 Sep 2017 - 22:15
Velonzio Noeudefée a écrit:
Sans avoir tout lu la partie plumage, je trouve aussi que cette grammaire a priori est fantastique et si je réussis à avancer, stabiliser et faire fonctionner suffisamment mon Galoco et que j'ai une vision originale de sa syntaxe et son lexique, je tenterais...
C'est passionnant et c'est un exemple pour nous.
Merci !!
Velonzio Noeudefée a écrit:
Mi c'est le couteau qui découpe l'oiseau, non?
On pourrait voir ça comme ça oui, mais son origine est plus complexe.
Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Lun 18 Sep 2017 - 0:27
:: Niveau 4 ::
Marques :
En deyryck tout élément visant à modifier un terme en s'accolant à lui est considéré comme une "marque". Concrètement, les marques peuvent prendre la forme de préfixes, suffixes, infixes ou téléfixes. Les marques sont excessivement nombreuses en deyryck. Aussi, il serait peu intéressant de vouloir toutes les présenter ici, ce serait illogique et prendrait un temps fou. Pourtant, elles sont toutes nécessaire à maîtriser pour espérer comprendre le deyryck.
Exemple :
ô : marque préfixe de fermeture I = moi Ôi (ôy) = seulement moi.
Il est très important de garder à l'esprit qu'il n'existe aucun terme totalement dépendant en deyryck. Ainsi, même si l'usage classique d'une marque va être de se fixer à un autre terme, une marque peut vivre par elle même.
Exemple :
Pa : marque suffixe du passé
Jaana kosêpn (Tu es en train de travailler ?) Pa' Néla sés (Je travaillais avant. Maintenant j'écris un lettre.)
Les pronoms, en deyryck, sont des marques.
Synthétiseurs :
Les synthétiseurs sont tout les termes du plumage qui vont apporter une modification au fonctionnement de l'oiseau. On les divise en quatre catégorie : pré-synthétiseurs (pré-S), post-synthétiseurs (post-S), synthétiseurs mariens (mari-S) et purs synthétiseurs (pur-S). Un pré-S se positionnera avant un terme pour y apporter une précision (un fait peut être un terme). Le post-S, sans surprise, se positionnera, lui, après. Les mari-S vont permettre de créer naturellement une forme marienne (que l'on verra plus tard). Les purs synthétiseurs ont eux un comportement unique, inclassable. Un pur-S peut également être un super synthétiseur (super-S ou S-S, mais ça fait nazi) lorsqu'il possède plusieurs comportement (comme "mi" par exemple).
Exemple :
Ni : post-S indicateur de contexte temporel ékto ni rwaktapa' = Durant la guerre, il agissait pacifiquement.
Clefs complexes :
Les clefs complexes (généralement adaranes) quittent le niveau 1 pour se hisser directement au niveau 4. Celles-ci vont permettre, en devenant préfixe d'un autre terme, de créer un nouveau terme. Pourquoi est-ce que cela s'écarte des marques ? Parce qu'elles créent réellement un nouveau terme. Le nouveau terme pouvant même parfois n'avoir rien à voir avec le terme d'origine (à première vue).
Exemple :
raam = le sang tôr' = clef anatomique
Tôr'raam = vaisseau sanguin
Objectifs :
Les objectifs sont souvent considérés de catégorie 4 en tant que modificateur du fait en tant que terme. On y reviendra.
:: Niveau 5 ::
On retrouve majoritairement trois types de terme au niveau 5. Il y a les crochetages, ce sont les mots issus de l'utilisation de clefs complexes (vues juste avant). Il y a les mots dynamiques forts, qui demanderont d'abord de voir ce qu'est l'hyperdynamisme en deyryck. Et il y a les imports, qui demanderont de voir ce qu'est la tolérances. Par conséquent, il n'y a encore que peu de précision qui je puisse à apporter à ces termes. Pour être bref, les mots dynamiques forts sont des mots créé par des locuteurs qui sont précis. Et des les imports sont des imports d'autres langues, ces derniers étant généralement précis (autrement il n'y aurait pas besoin de les importer).
:: Niveau 6 ::
La partie sur le niveau 6 ne sera guère plus longue que celle sur le niveau 5 pour la même raison, il manque encore beaucoup de notion à voir avant de pouvoir bien comprendre les termes qu'on y retrouve. Parmi ceux-ci, on retrouve les imports forts. Ce sont des imports, comme pour le niveaux 5, mais qui cette fois font référence à un niveau de précision supérieur qui permet de classer le terme en catégorie 6. On retrouve ensuite les termes contextués. Ce sont des termes, généralement dynamiquement créé, qui sont placé dans un contexte précis. Ces termes s'inscrive dans le cadre de la contextualisation ou de l'hypercontextualisation qui sont également deux notions qui doivent être pleinement comprises pour bien comprendre ce que sont ces termes.
Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Jeu 28 Sep 2017 - 11:55
:: Objectifs ::
L'utilisation de l'objectif est à la fois plus simple que l'on pourrait le croire et plus complexe. Il faut en premier lieu faire une nette distinction entre des objectifs complets et des objectifs incomplets puis entre des objectifs naturels et des objectifs non naturels. Rien de bien compliqué au final.
Un objectif complet est un objectif qui indique que le fait en cours a finit d'être énoncé avec cet objectif là. C'est pourquoi je l'ai souvent comparé au point d'une phrase en français. Un objectif incomplet sera donc l'opposé indiquant clairement que le fait en cours a vocation à être complété.
Un objectif naturel est tout simplement un objectif pour lequel le terme utilisé est un terme dont l'unique fonction est de servir d'objectif (a, o, û, u, ...). Un objectif non naturel, par opposition à l'autre, est un objectif qui a été formé à partir de n'importe quel autre terme.
Commençons par voir les principaux objectifs naturels :
A : Objectif complet n'indiquant aucune intention particulière.
O : Objectif incomplet n'indiquant aucune intention particulière. Permet également de former une auto introduction.
Û : Déformation de l'objectif naturel u. Objectif complet utilisé lors d'une exclamation.
U : Objectif complet utilisé lors d'injonction ou de très forte exclamation (généralement issue d'un sentiment intense)
Qu'est-ce qu'une auto introduction ? L'auto introduction c'est quand un fait entièrement sous entendu et est utilisé comme contexte d'un autre fait. Ici le "o" permettra, en début de fait, d'indiquer qu'un fait n'est pas indiqué. La plupart du temps, cela indique un fait passé, mais cela peut être précisé à l'aide de marque. Il s'agit ici d'un outil totalement contextuel.
Exemples :
Je suis en train de jouer à un jeu et ma mère veut que je vienne l'aider, je pourrais dire :
O ik'a = Je finis de jouer et j'arrive.
Je m'apprête à monter les escaliers et mon père veut que j'en profite pour monter son manteau, il pourra dire :
O banéra' = En montant, prend mon manteau.
On peut imaginer le dialogue suivant également entre un enseignant et son élève :
- Pôn dapn (Qu'est-ce que tu veux faire plus tard ?) - Zolûstis da (Je veux être boucher !) - Opa raafioréi zûsafs (Que tu sois bien au courant, avant ça tu devrais être capable de regarder du sang.) - Sa' Ossé fonodji séfs (Oui. Sachez bien que quand ce sera le cas, je serai riche !)
Certains auront déjà remarqué la présence, dans les deux dernières phrases de terminaison étrange. (Dans la première aussi, mais ce sera pour plus tard) Cela nous amène aux objectifs non naturels.
Il existe trois formations d'objectif permettant de créer un objectif non naturel : -(ê)s, -(ê)z, autre. Les deux premières marques (toute marque peut ou peut ne pas être précédé de "ê") permettent respectivement de créer un objectif complet et un objectif incomplet. Elles sont suffixe et peuvent se coller à n'importe quel terme. Voilà, c'est tout.
Exemple :
Reprenons : Ossé fonodji séfs
La marque -êssé permet de définir des événements simultanés. fonodji est la forme descriptive du filien : fonodja qui porte le thème de la richesse. séfs est un peu compliqué. Le 'é' ici vient seulement indiquer que la phrase est un injonction. Le terme de base étant donc : "safs". Safs est la contraction de safas et safa est le filien portant le thème du savoir.
L'injonction ne porte pas naturellement sur l'objectif de la phrase. Ainsi, hors contexte, on aurait sûrement traduit : "Pendant que c'est le cas, devenez riche ! Je sais qu'il le faut.". Une traduction parmi tant d'autre, c'est difficile de traduire du deyryck naturel sans contexte. Quoi qu'il en soit, ici, il est claire que l'élève ne va pas soudainement demander à son professeur de devenir riche. Cet exemple permet de faire une petite référence à la première leçon de deyryck, dans laquelle je précise qu'il est important de garder à l'esprit que le deyryck va fonctionner différemment d'un moment à l'autre pour s'adapter à la situation, c'est typiquement le cas ici.
Quoi qu'il en soit, ici, en faisant de "safa" l'objectif, on indique clairement ici que la cible de notre expression est le savoir. Dans ce cas présent, il s'agit plus précisément du savoir du professeur.
Il n'est pas très compliqué d'imaginer comment fonctionnera la formation d'objectif incomplet puisque ce sera exactement la même chose. En revanche, il faut garder à l'esprit qu'il sera possible de créer des auto introductions avec ces nouveaux objectifs également :
Exemple :
- Lag' - totca'dn (Chérie, tu as bien pris les clefs ?) - Sa'pn (Oui, pourquoi ?) - Litsihazpa ah'ni èndmara mévlas (J'étais inquiet en te les donnant, tu les oublis tout le temps, je plaisante.)
Et enfin les autres formations. Il n'y en a pas beaucoup, mais il y en a une qu'il est important de connaître : "da". Techniquement parlant, da est la contraction de "idétaèr a" ou tout simplement de "idéta a". En revanche, étant très courant, il est devenu utilisé à toutes les sauces et à fini par s'imposer comme une alternative à "a". Il est devenu un objectif à part entière. Ses usages sont très nombreux, donc ils seront vu au fur et à mesure. Mais il est important de garder à l'esprit que la majeur partie du temps, avoir 'da' au lieu de 'a' ne change strictement rien, juste une habitude.
Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Mar 10 Oct 2017 - 17:12
Paroles:
Louis prend son bus, comme tous les matins Il croisa cette même fille, avec son doux parfum Qu'elle vienne lui parler, il espère tous les jours Ce qu'il ressent au fond d'lui, c'est ce qu'on appelle l'amour Mais Louis, il est timide et elle, elle est si belle Il ne veux pas y aller, il est collé au fond d'son siège Une fois elle lui a souri quand elle est descendu Et depuis ce jour là, il ne l'a jamais revue
Ah il aurait dû y aller, il aurait dû le faire, crois-moi On a tous dit : "Ah c'est dommage, ah c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois"
Yasmine a une belle voix, elle sait qu'elle est douée Dans la tempête de sa vie, la musique est sa bouée Face à ses mélodies, le monde est à ses pieds Mais son père lui répétait: "Trouve-toi un vrai métier" Parfois elle s'imagine sous la lumière des projecteurs Sur la scène à recevoir les compliments et les jets de fleurs Mais Yasmine est rouillée, coincée dans la routine Ça lui arrive de chanter quand elle travaille à l'usine
Ah elle aurait dû y aller, elle aurait dû le faire, crois-moi On a tous dit : "Ah c'est dommage, ah c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois" Ah elle aurait dû y aller, elle aurait dû le faire, crois-moi On a tous dit : "Ah c'est dommage, ah c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois"
Diego est affalé au fond du canapé Il engueule son p'tit frère quand il passe devant la télé Ses amis sont sortis, il ne les a pas suivis Comme souvent seul, la Lune viendra lui tenir compagnie Diego est triste il ne veut rien faire de sa nuit Il déprime de ne pas trouver la femme de sa vie Mais mon pauvre Diego, tu t'es tellement trompé C'était à cette soirée que t'allais la rencontrer
Ah il aurait dû y aller, il aurait dû le faire, crois-moi On a tous dit : "Ah c'est dommage, ah c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois"
Pauline elle est discrète, elle oublie qu'elle est belle Elle a sur tout le corps des tâches de la couleur du ciel Son mari rentre bientôt, elle veut même pas y penser Quand il lui prend le bras, c'est pas pour la faire danser Elle repense à la mairie, cette décision qu’elle a prise A cette après midi où elle avait fait sa valise Elle avait un avenir, un fils à élever Après la dernière danse, elle s'est pas relevée
Ah elle aurait dû y aller, elle aurait dû le faire, crois-moi On a tous dit : "Ah c'est dommage, ah c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois" On a tous dit : "Ah c'est dommage, ah c'est dommage, ah c'est dommage, ah c'est dommage" On a tous dit : "Ah c'est dommage, ah c'est dommage, ah c'est dommage, ah c'est dommage"
Ah elle aurait dû y aller, elle aurait dû le faire, crois-moi On a tous dit : "Ah c'est dommage, ah c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois" Ah elle aurait dû y aller, elle aurait dû le faire, crois-moi On a tous dit : "Ah c'est dommage, ah c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois"
Vaut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets Vaut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets Vaut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets Vaut mieux vivre avec des remords c'est ça le secret
Ce qui est traduit:
Louis prend son bus, comme tous les matins Il croisa cette même fille, avec son doux parfum Qu'elle vienne lui parler, il espère tous les jours Ce qu'il ressent au fond d'lui, c'est ce qu'on appelle l'amour Mais Louis, il est timide et elle, elle est si belle Il ne veux pas y aller, il est collé au fond d'son siège Une fois elle lui a souri quand elle est descendu Et depuis ce jour là, il ne l'a jamais revue
Ah il aurait dû y aller, il aurait dû le faire, crois-moi On a tous dit : "Ah c'est dommage, ah c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois"
Yasmine a une belle voix, elle sait qu'elle est douée Dans la tempête de sa vie, la musique est sa bouée Face à ses mélodies, le monde est à ses pieds Mais son père lui répétait: "Trouve-toi un vrai métier" Parfois elle s'imagine sous la lumière des projecteurs Sur la scène à recevoir les compliments et les jets de fleurs Mais Yasmine est rouillée, coincée dans la routine Ça lui arrive de chanter quand elle travaille à l'usine
Diego est affalé au fond du canapé Il engueule son p'tit frère quand il passe devant la télé Ses amis sont sortis, il ne les a pas suivis Comme souvent seul, la Lune viendra lui tenir compagnie Diego est triste il ne veut rien faire de sa nuit Il déprime de ne pas trouver la femme de sa vie Mais mon pauvre Diego, tu t'es tellement trompé C'était à cette soirée que t'allais la rencontrer
Pauline elle est discrète, elle oublie qu'elle est belle Elle a sur tout le corps des tâches de la couleur du ciel Son mari rentre bientôt, elle veut même pas y penser Quand il lui prend le bras, c'est pas pour la faire danser Elle repense à la mairie, cette décision qu’elle a prise A cette après midi où elle avait fait sa valise Elle avait un avenir, un fils à élever Après la dernière danse, elle s'est pas relevée
Vaut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets Vaut mieux vivre avec des remords c'est ça le secret
Traduction en deyryck :
'Tik ah'fayog Lûibêsya 'Tik voémiblamisan ga Ah'méta aptécérô ro rasprah da Ro èn dô gofiô laka da 'No sa rosirimi sa raskya So kolya Préivla rostakya Aasn piµassé ro rasilyiapa' Môiywidmota nass' ni fiwa
Yasmin miski spria' Daakjéi rasafs Prakiham'i radig' nè ra maah'skoia' Ramaah adoikinè imiolôjya 'No bêbpofiô hasijaana télé da Hyèt :kyû::har yo alosa' Sa dajkal'èn jafi rata lanzéya 'No ofamyat dotr'èn ckiosya Hyèm dajaan'èn maaha'
Diégo'kondi'préimablya Vizia vêv'ônadoka ni dôvsprah' Sa légindjagdjag so ro da 'Tik hyéc rwaasµya Marakibésipôn da Sa rosoko so faé' ni tûsida' So lakitahas téla sa zodovargya Diégo mimé soko mifûlimba Sa ko sa méanéya
Polin'vûsôrya Raskifaho da Kraéro ah'nè kaiam'isni vaalza rasilzya Hyûc'ni spisêndajarkya Id raséranalina Rafarséqa ropréa ni gab' gûnôdna Mééra ta kranéampa na sérénahâ' Sa sa faaga nij raréaksapa' Rapôn gapa Mêm nidj gûva' La'gaba anoikini jyirahâna
Dig' na téara sazjitj o da Dig' na téara sazjit ézènsas
Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Mar 14 Nov 2017 - 15:27
Détail de traduction I
Phrase : "J'aimerais ne combattre que ce qui est fondamentalement mauvais, petit être, mais il n'existe pas pareille chose en ce monde."
La première étape pour traduire une phrase en deyryck est de déterminer les faits présents dans une phrase et d'extraire les expressions libres :
Fait 1 : J'aimerais ne combattre que ce qui est fondamentalement mauvais
Fait 2 : (mais) Il n'existe pas pareille chose en ce monde
Expression libre : petit être
L'erreur à ne pas faire serait de traduire les deux faits séparément puis de le lier, cela donnerait cela :
Fait 1 :
J'aimerais ne combattre que ce qui est fondamentalement mauvais
Fondamentalement(Kahami) Ce_Qui_Est_Mauvais(Storam) => kahamistoram (+ marque de fermeture) => ôkahamistoram
Ce qui donne en premier lieu : ôkahamistoram èkto ivèyli Aucun objectif n'est précisé, on ajoute l'objectif simple : ôkahamistoram èkto ivèyli a Vèyli sera plutôt utilisé sous sa forme contracté et utilisé comme suffixe "-li" : ôkahamistoram ièktoli a Les 'i' qui peuvent devenir 'y' avec une voyelle le font : ôkahamistoram yèktolya La marque "m" est inutile, on peut donc la retirer : ôkahamistora yèktolya
Cette partie là sera correcte dans tous les cas, c'est donc de traduire ensuite le second fait indépendamment qui posera problème.
Ce(PRE_M:Id) Monde(Imio) => idimio (+ POST_S de lieu : nè) => idimio nè
Ce qui donne en premier lieu : idimio nè itikipasla gûérinanû On peut soit rajouter "ano" (mais) au début, soit en tant qu'objectif : ano idimio nè itikipasla gûérinanû a OU idimio nè itikipasla gûrérinanû anos Sans détailler les contractions, on obtient : ano imiwèn tik'pasla gwérinana OU imiwèn tik'pasla gwérinananos
Sachant que "petit être" = "lizis", on obtiendra alors la traduction suivante : ôkahamistora yèktolya - lizis - ano imiwèn tik'pasla gwérinana
Et cette phrase là fera vraiment bizarre. On peut garder la traduction du premier fait, puisque l'on a pas plus de contexte que à ce moment là. En revanche, le premier fait va servir de contexte au second. Pour mieux comprendre le changement, reformulons le français :
"Je veux combattre que les choses fondamentalement mauvaises, petit être, mais il n'y en a pas en ce monde."
Le second fait devient alors : "imiwèn id gana" (gana = il n'y a pas), et le "id" étant évident, on aura même juste : "imiwèn gana".
On pourrait donc avoir : ôkahamistora yèktolya - lizis - ano imiwèn gana
C'est mieux, mais on y est pas encore !
On est dans une situation d'opposition entre deux faits, ce qui est normalement exprimé via une expression "sa so". Pour cela, l'expression libre devra être déplacé au début ou à la fin, la dernière étant plus logique, je fais ce choix là. Ainsi, on aura : "Sa FAIT1 so FAIT2 Expression Libre", soit :
sa ôkahamistora yèktoli so imiwèn ga lizis -
(Le "so" porte la négation, donc gana => ga)
On a cette fois une traduction digne de ce nom en deyryck. Selon le contexte, toutefois, d'autres informations peuvent venir à sauter. Ainsi, dans le contexte d'où la phrase est tirée, on pourra aisément trouver :
sa stora èktoli so ga lizis -
Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Mer 22 Nov 2017 - 22:48
Je trouvais la chanson intéressante à traduire, je vous propose la version en deyryck :
Paroles:
[Intro] Dors Dors
[Couplet 1] Si le monsieur dort dehors, c'est qu'il aime le bruit des voitures S'il s'amuse à faire le mort, c'est qu'il joue avec les statues Et si, un jour, il a disparu, c'est qu'il est devenu millionnaire C'est qu'il est sûrement sur une île avec un palmier dans sa bière
[Refrain] Tout va bien, tout va bien Petit, tout va bien, tout va bien Tout va bien, petit, tout va bien Tout va bien, tout va bien
[Couplet 2] Si la voisine crie très fort, c'est qu'elle a pas bien entendu Si elle a du bleu sur le corps, c'est qu'elle a joué dans la peinture Et si, un jour, elle a disparu, c'est qu'elle est partie en lune de miel En attendant les jours de pluie, elle met ses lunettes de soleil
[Refrain] Tout va bien, tout va bien Petit, tout va bien, tout va bien Tout va bien, petit, tout va bien Tout va bien, tout va bien
[Couplet 3] Si les Hommes se tirent dessus, c'est qu'y'a des vaccins dans les balles Et, si les bâtiments explosent, c'est pour fabriquer des étoiles Et si, un jour, ils ont disparu, c'est qu'ils s'amusaient tellement bien Qu'ils sont partis loin faire une ronde, tous en treillis, main dans la main
[Refrain] Tout va bien, tout va bien Petit, tout va bien, tout va bien Tout va bien, petit, tout va bien Tout va bien, tout va bien
[Outro] Dors Dors
A savoir, une forme "Si X c'est parce que Y" se traduira presque systématiquement : "X ûd Y" en deyryck, je ne le préciserai donc pas.
:: Intro + Outro ::
Dors :
Il y a de nombreuse façon de traduire "dormir" en deyryck, j'ai choisis d'utiliser "kopiva". Kopiva est le thème de la pièce où dormir dans une maison, cela permet ici de sous-entendre une idée de sécurité dans le sommeil en question, ce qui fait un contraste intéressant avec le reste de la chanson.
Si le monsieur dort dehors, c'est qu'il aime le bruit des voitures
Deux faits :
Le monsieur dort dehors :
Monsieur = sên
Il existe deux manières de procéder pour dormir dehors. Le cas est un peu particulier puisque "kopiva" signifie quasiment "dormir à l'intérieur". On pourrait donc avoir dormir (gumba) comme coeur est dehors (péµo) en contexte. Mais utiliser l'opposition sur kopiva accentuera le contraste tout en traduisant la même chose :
Dormir dehors = sôzkopiva
Du coup, on a :
Le monsieur dort dehors = sênsôzkopiva
Il aime le bruit des voitures :
Comme expliqué dans l'exemple de traduction précédente, traduire "il" n'aurait pas de sens dans cette phrase puisqu'il est évident que l'on parle de l'homme.
aimer/apprécier : léka
bruit : (fo)sôra (la précision de "bruit" est assez inutile pour des voitures, on dira plus "son" avec juste "sôra")
voiture : yilzaa/(har')kaa (yilzaa n'est pas tolérant et ne désigne pas réellement une "voiture", pour être précis "kaa" sera plus précis)
bruit de voiture : sôr'ès kaa
'ès est ici une contraction avec "dès" qui indique la provenance (cf mot de Phark).
On a donc :
Il aime le bruit des voitures = sôr'ès kaa léka
Il n'y a pas nécessairement d'objectif défini, on pourrait imaginer 'létsihas' pour indiquer que l'objectif de l'expression est de rassurer. Cela donne donc les deux traductions suivantes (a ûd donne souvent 'ûd) :
sênsôzkopiv'ûd sôr'ès kaa léka'
sênsôzkopiv'ûd sôr'ès kaa léka létsihas
S'il s'amuse à faire le mort, c'est qu'il joue avec les statues
Deux faits :
Il s'amuse à faire le mort :
Toujours inutile de traduire "il", on sait que l'on parle du même acteur.
Le deyryck possède la pré-marque (préfixe) "yûûê" qui indique que l'on fait semblant. L'aspect comique de la chose sera exprimé par le "jouer" du second fait. Donc "s'amuser à faire le mort" donnera "faire semblant d'être mort".
Mort = lig'
Faire semblant d'être mort : yûûlig' (Rappel sur les marques le "ê" indique la position de liaison et est presque toujours omit)
Donc on a :
Il s'amuse à faire le mort = yûûlig'
Il joue avec les statues :
"il" toujours inutile.
jouer : mûhûa C'est un thème un peu particulier. "ûhû" et "ûû" ont tendance à devenir "ê" dans les thèmes. Ainsi, on retrouve de nombreuses façon de dire ce thème : mûûa, mêa, mê, mûhûa, mûû, mûhû, mûh, et sûrement d'autres auxquelles je ne pense pas. "mê" est la plus courante.
statue : dlézûna
On a donc :
Il joue avec le statue = dlézûna mê
Les mêmes deux traductions selon l'objectif (dâs répète l'objectif précédent) :
yûûlig' ûd dlézûna mê da
yûûlig' ûd dlézûna mê dâs
Et si, un jour, il a disparu, c'est qu'il est devenu millionnaire
Deux faits :
Un jour, il a disparu :
Ici, le contexte est très fort. On sait déjà que l'homme est là, on en parle, donc s'il disparaît, c'est un élément future. Préciser l'imprécision (un jour) ce n'est pas trop le genre du deyryck, et on sait qu'on parle toujours du même homme.
On traduira uniquement par le thème de la disparition :
Un jour, il a disparu = céja (pour une personne)
Il est devenu millionnaire :
Le changement (devenir) sera exprimé par la post-marque (suffixe) "êpo".
Millionnaire : (har')smila (smilis pour une personne)
On a donc :
Il est devenu millionnaire = smilispo
Ici, on a un rajout, une suite (et si), on utilisera "ats" comme objectif :
céj'ûd smilispo dats (dats au lieu de ats est juste une question d'habitude, rien à voir avec une quelconque règle de grammaire, les deux sont équivalents)
C'est qu'il est sûrement sur une île avec un palmier dans sa bière
Un seul fait :
Il est sûrement sur une île avec un palmier dans sa bière :
Pour traduire "sûrement" on utilisera le descripteur adaran relatif (DAR) de proximité : "hyè" Les DAR sont précisés par des déclinantes mathématiques. Ici sûrement indique un niveau de certitude de huit à mon avis, donc on aura : hyèc
île : asèrza
palmier : (har')pélikasa
bière : (har')biila
Pour traduire "dans" on utilisera le mariage de post synthétiseur du lieu "nè", ce qui donne donc : "nèj".
CONTEXTE = pélikasa nèj biila + hyèc
COEUR = asèrza (plus probablement la forme descriptive : asèrzi)
Dans ce cadre là, le contexte est "promu" au rang de cible, j'expliquera ça plus en détail à un autre moment.
Si la voisine crie très fort, c'est qu'elle a pas bien entendu
Deux faits :
La voisine crie très fort :
Voisine = dajzôlisan (peut être réduit à dajzôliza)
Crier très fort = a'mèa (très crier)
Du coup, on a :
La voisine crie très fort = dajzôlisan'a'mèa (l'apostrophe avant a'mèa n'est pas obligatoire)
Elle a pas bien entendu :
"pas bien" : DAR de qualité de niveau 2 (DAR{Qualité,2}) : hyaôp
entendre : caûûa => caê (cf mûhûa plus haut)
On a donc :
Elle a pas bien entendu = hyaôp caê
Mêmes deux objectifs proposés :
dajzôlisan'a'mè'ûd hyaôp caê da
dajzôlisan'a'mè'ûd hyaôp caê létsihas
Si elle a du bleu sur le corps, c'est qu'elle a joué dans la peinture
Deux faits :
Elle a du bleu sur le corps :
Corps : kraéroa
Bleu : kaisa
Rappel : POST_S:lieu = nè
Il y a : gû (PRE_M IMP)
Donc on a :
Elle a du bleu sur le corps = kraéroa nè kaisa gû
Elle a joué dans la peinture :
(L'impersonnel a une faible persistance, la voisine demeure actrice sans précision)
jouer : mê (+ vu plus haut)
peinture : nésasfa
On a donc :
Elle a joué dans la peinture = nésasfa nè mê
Les mêmes deux traductions selon l'objectif :
kraéroa nè kaisa g'ûd nésasfa nè mê da
kraéroa nè kaisa g'ûd nésasfa nè mê dâs
Et si, un jour, elle a disparu, c'est qu'elle est partie en lune de miel
Deux faits (mais premier déjà vu, aucune différence) :
Elle est partie en lune de miel :
être partie en lune de miel : (har')honamari
On a donc :
Il est devenu millionnaire = honamari
Donc :
céj'ûd honamaryats
En attendant les jours de pluie, elle met ses lunettes de soleil
Un seul fait :
En attendant les jours de pluie, elle met ses lunettes de soleil :
Si on tient vraiment à "jour de pluie", on pourra dire "mét:kasiya". Mais je vais juste dire "en attendant la pluie" car c'est plus logique pour le deyryck.
Si les Hommes se tirent dessus, c'est qu'y'a des vaccins dans les balles
Deux faits :
Les Hommes se tirent dessus :
Hommes = (har')rakin
tirer = bélyéra
les uns sur les autres = yont (yo (réfléchis)+ ênt (pluriel éclaté))
Du coup, on a :
Les Hommes se tirent dessus = yont rakinbélyéra
Il y a des vaccins dans les balles :
vaccin : élèrzya
balle (d'arme) : pulta
On a donc :
Il y a des vaccins dans les balles = pulta nè élèrzya gû
Mêmes deux objectifs proposés :
yont rakinbélyér'ûd pulta nè élèrzya ga
yont rakinbélyér'ûd pulta nè élèrzya gû létsihas
Et, si les bâtiments explosent, c'est pour fabriquer des étoiles
Deux faits :
Les bâtiments explosent :
Bâtiments : déjéa
Exploser : kastra
Donc on a :
Les bâtiments explosent = déjéakastra
On fabrique des étoiles :
créer : kofara
étoile : kédjia => kéd'
sû : mi-objectif adaran de passif métamorphe, forme de passif simple
On a donc :
On fabrique des étoiles = kéd'kofara sû
Les mêmes deux traductions selon l'objectif :
déjéakastr'ûd kéd'kofara sa
déjéakastr'ûd kéd'kofara sâs
(sa = sû + a; sâs = sû + (d)âs)
Et si, un jour, ils ont disparu, c'est qu'ils s'amusaient tellement bien
Deux faits :
Ils ont disparu :
Cette fois-ci, les Hommes n'ont pas gardés la persistence, on va donc aller les rechercher avec la pré marque pour la troisième personne du pluriel "Arès". On précisera "Près" tant qu'à faire, pour être bien sûr d'aller chercher le deuxième élément correspondant (p : marque numérique pour 2).
On a donc :
Ils ont disparu = prèscéja
Ils s'amusaient tellement bien :
tellement bien : DAR{qualité, 9} => hyaôy
amusement : ahaméha (descriptive : ahaméhi)
On a donc :
Ils s'amusaient tellement bien = hyaôy ahaméhi
POST_S:cause : môd
Donc :
prèscéj'ûd hyaôy ahaméhi môd
(Pas d'objectif, l'expression n'est pas terminée)
Qu'ils sont partis loin faire une ronde, tous en treillis, main dans la main
Un seul fait :
Ils sont partis loin faire une ronde, tous en treillis, main dans la main :
tenir la main : déaya les uns les autres : yont POST_M:simultané : êko faire une ronde : tôlnéa treillis : (har')télsa
Messages : 2324 Date d'inscription : 26/03/2009 Localisation : Peut-être
Sujet: Re: Le deyryck Ven 24 Nov 2017 - 8:39
Même si je n'ai pas le temps de me pencher sur le deyryck ou sur les autres langues, je salue l'originalité de ta langue ainsi que les efforts que tu fais pour en expliquer l'esprit
Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Ven 24 Nov 2017 - 13:28
Leo a écrit:
Même si je n'ai pas le temps de me pencher sur le deyryck ou sur les autres langues, je salue l'originalité de ta langue ainsi que les efforts que tu fais pour en expliquer l'esprit
Merci beaucoup !!
Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Mar 12 Déc 2017 - 14:55
@Mardikhouran, si tu vois ce post, tu as de la chance. ^^ Je suis malade depuis hier, donc je n'ai pas pu aller en cours.
Du coup, j'ai pris ce temps pour ton mémoire. Je t'ai pondu le BIG BOSS du deyryck. La phrase est peut être un peu trop complexe quand même, donc plutôt que de m'esquinter à en faire la description de suite, je préfère te la montrer que tu me donnes ton feu vert :
so ::èkto:sûn idj ku sprah dèn man'skopfis ta sa dû° sa'néanéis zrodjidéj afa sôzâ ôpa zûd djahyélsêdnêj krané' èndmara tinèj mot' sô sokoc mi vav t'ê ku ni saki dji lamka:har'ênt mihar'renésit'lyui muzi yaq dô ccuzi ea safs
(Une seule expression, 5 faits)
Traduction française :
(Je l'ai faite nativement en deyryck, la traduction pourrait être un peu bancale)
Pour prendre notre décision, il nous faut votre réponse. Diriez-vous que, sur une échelle de 1 à 10, qu'il y aurait la probabilité maximum que, si, plutôt qu'il soit un moment où (prature) vous racontez les batailles des guerriers avec les mots d'un prêcheur encore et encore, vous le (une personne pointée du doigt, ou qui est visible, mais qui n'est ni dans la conversation ni n'a déjà été cité) fassiez être reconnu pour sa force et/mais méconnu pour uniquement pour ce qu'il a fait, c'est parce que vous serez oublié du temps ? (S'adresse à une autre personne pour la suite de la phrase) Si c'est le cas, après que cela se soit produit en l'(vous)attristant, pendant ces guerres qu'il aurait (que vous auriez) comptées, si ses(vos) frères et soeurs veulent chacun apporter une Renaissance (référence à LA Renaissance) aux lumières de son(votre) coeur jusqu'à ce qu'il soit (que vous soyez) heureux, alors ils le feront au quintuple. (Littéralement : alors chaque addition sera une puissance ; encore plus littéralement : l'opérateur "+" de l'unité de modelage est défini comme étant la puissance calculatoire) Il faut le savoir.
Points de grammaire utilisés :
Mariage
Hyperdynamisme
Accentuation : Prature
Pluriel éclaté
Conditionnels
Réaction forte
Objectivation complète et incomplète
DAR
Formes de mé
so sa
Liage
Mi
Crochetage
Fermeture
Opposition
Unité, base et utilisation mathématique (modelage, simple ; 10 ; calculatoire)
Dernière édition par Chaest le Lun 18 Déc 2017 - 23:58, édité 2 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Le deyryck Mar 12 Déc 2017 - 16:37
'
Dernière édition par . le Mar 29 Déc 2020 - 15:23, édité 1 fois
Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Mar 12 Déc 2017 - 19:10
Pomme de Terre a écrit:
Ahahahaha c'est génial ! C'est tellement... deyryck
J'espère que tu vas nous détailler tout ça.
Hahaha, en tout cas, c'était bien drôle à faire ! Je pense que je la détaillerai oui ! Mais ça risque de prendre un peu de temps, il y a du boulot à fournir ! x)
Mardikhouran
Messages : 4313 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Elsàss
Sujet: Re: Le deyryck Mar 12 Déc 2017 - 21:15
Wow À titre d'exemple, voici la phrase utilisée pour l'elko : Peloe Emerdoa, ilta wido wedu dabi kelau dago, wido lutdaroa, wido ėldaroa. Et pour l'aneuvien : Od o inkòm od o uspùze, do nep staṅt aṅtek àt. Et elles utilisent relativement moins de grammaire
Cela dit, j'ai aussi l'exemple ithkuîl : Ai’tilafxup embuliëqtuqh qui grammaticalement est DYN-CTX/ASR/PPS-RCP-parler-NRM/PRX/N/ASO/CST-SIM1 /9-IFL STA-pays-IND-NRM/DEL/M/CSL/UNI-MET1 /6-INL1 /9-IFL Comme vous voyez, je n'ai pas fait l'effort de chercher à quels terminologie grammaticale classique se rattachaient les gloses de Quijada ; si c'est bien la phrase que tu me donnes, j'aurais au moins une page supplémentaire de matériel. Et vu que je me sert du deyryck pour illustrer la notion d'"idéolinguiste qui travaille sur la même langue depuis toujours et garde tout ce qui a été créé, ce serait fort à propos. Merci !
Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Mar 12 Déc 2017 - 23:55
Mardikhouran a écrit:
si c'est bien la phrase que tu me donnes, j'aurais au moins une page supplémentaire de matériel. Et vu que je me sert du deyryck pour illustrer la notion d'"idéolinguiste qui travaille sur la même langue depuis toujours et garde tout ce qui a été créé, ce serait fort à propos. Merci !
Définition exacte de ce que je suis donc ! Très bien, alors tu auras cette phrase ! Je préciserais pas mal de chose autour de sa construction etc en plus des explications de grammaire. Attends toi à recevoir quelque chose de MASSIF. Par contre, j'ai une semaine super chargée, il est possible que je n'arrive pas à finir ça avant lundi. Mais lundi normalement, je devrais avoir fini. ^^
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
Sujet: Re: Le deyryck Sam 16 Déc 2017 - 16:26
Faites pas attention, je mets juste ça là pour ne pas le perdre. Faire la description de cette phrase semble trop d'effort pour être fait d'une traite. ^^
EN COURS ET PAS RELU:
:: Description du BIG BOSS ::
so ::èkto:sûn idj ku sprah dèn man'skopfis ta sa dû° sa'néanéis zrodjidéj afa sôzâ ôpa zûd djahyélsêdnêj krané' èndmara tinèj mot' sô sokoc mi vav t'ê ku ni saki dji lamka:har'ênt mihar'renésit'lyui muzi yaq dô ccuzi ea safs
Je vais partir du principe que rien n'a été décrit plus haut, pour être sûr que tout soit dit. Cette description sera très longue et probablement faite en plusieurs fois. ^^ Pour ceux qui sont prêt à s'accrocher, c'est parti !
:: Rappel sur les oiseaux ::
Les oiseaux sont les formatages possible des expressions en deyryck, ils s'opposent au plumage qui est unique et est composé du vocabulaire du deyryck. L'oiseau le plus connu, celui de base, est l'oiseau d'or.
Distinctions expressions/faits :
Une expression comporte tout ce qui permet d'exprimé un ou plusieurs faits. Cela comporte donc la partie expression des mots, donc une ou plusieurs "phrase". Mais cela comporte également les éléments qui l'entourent : le contexte, la façon de le dire, le regard, les gestes, et beaucoup d'autre chose. Dans un contexte écrit comme ici, l'expression est proche d'une "phrase", mais encore une fois, il n'y a pas de séparation claire de "phrase" en deyryck.
Un fait est une information. Il est exprimé dans une expression.
L'oiseau d'or est un oiseau tolérant (on revient la dessus plus tard) et qui suit la syntaxe suivante :
CCCOR :
Contexte : élément non obligatoire qui défini le contexte du fait.
Cible : élément non obligatoire exprimant l'objet qui subit le fait.
Coeur : élément obligatoire qui exprime le fait en lui même. Le coeur est un élément particulier qui possède une syntaxe interne. Il permet de cumuler deux termes (mots) en un seul. Le premier indiquant généralement l'origine du fait. (Souvent le sujet, mais pas toujours)
Objectif : élément obligatoire qui exprime la raison pour laquelle l'expression est exprimée. (Cause ou objectif)
Réaction : (aussi appelée réaction faible) élément non obligatoire et très rare qui exprime la réaction de l'environnement à l'expression elle-même.
L'oiseau d'or est neutre, il ne porte ni jugement, ni sous-entendu, ni sentiment particulier de lui-même.
Un oiseau pourra porter plusieurs information en lui. Par ailleurs, les oiseaux peuvent également être utilisés dynamiquement pour permettre d'indiquer clairement que l'on s'adresse à une autre personne, voire que l'on parle d'un autre sujet.
Le deuxième oiseau le plus connu est l'oiseau d'argent aussi appelé "novatif". L'oiseau d'argent n'est pas tolérant (la tolérance n'est pas applicable dans son contexte) et porte une idée grave, parfois un jugement négatif. Il est généralement utilisé quand on parle avec un fort sentiment sur le coeur, il est prévu pour enchaîner les faits de manière très rapide et avec très peu de précision. Sa syntaxe est la suivante :
OCC :
Objectif
Coeur
Cible (toujours non obligatoire)
:: ûd ::
Il faut ensuite voir "ûd". Ûd est un synthétiseur marien qui prend presque systématiquement deux faits au lieu de deux termes autour de lui.
J'ai fais une vidéo qui explique ce qu'est la synthèse en deyryck. C'est assez long à expliquer, donc je vous renvois vers cette dernière :
Ûd est plus précisément une contraction du couple Adaran-Phark (aucune importance de savoir ce que cela veut dire) : ui ... djyôn ... . ûd permet d'indiquer que le fait qui le précède est presque un prature (événement sûr de se produire/s'être produit), il existe une très faible chance qu'il ne se produise pas. Souvent on peut imaginer que la personne est persuadée que cela va se produire ou est persuadé qu'il faut prévoir ce qu'il va se produire si cela arrive. La seconde partie est la raison de ce fait. Par défaut, j'utilise en français la formulation : "Si ..., c'est parce que ...".
:: bui ::
Bui est un super synthétiseur pur sur lequel, seul, je pourrais faire une autre vidéo de 20 minutes. Donc, je ne vais pas décrire tout ce qu'il permet de faire (infinité de temps, dialogue/introduction directe/directe per exemple). Ce qui est important c'est qu'il sert à faire une introduction (de dialogue ou autre) qui peut être directe ou indirecte (dans le même sens que pour un dialogue). Généralement bui est suivit de "o" pour une introduction directe. Cela à conduit à la forme contractée : "bo". La forme pour le dialogue indirecte a été faite en dérivant celle-ci : "bô". Et cette forme là est venu se greffer aux filiens (pour l'instant on va juste dire que ce sont les mots qui se terminent par "a"). Ainsi, le "a" finale remplacé par "ô" permet de définir une introduction après un filien. On notera que j'ai dis "introduction" et non pas "introduction indirecte". En deyryck les contractions sont souvent synonymes de perte d'information, c'est la perte par contraction. L'exemple plus classique de perte par contraction est celui de démo :
Pour exprimé l'obligation, il y a trois termes en deyryck :
démo : obligation personnelle (je dois le faire pour moi-même)
féra : obligation extérieure (je dois le faire pour/à cause des autres)
afio : obligation absolue (il ne peut pas en être autrement)
Toutefois, démo peut devenir la POST_M êmo (cf vidéo) qui indique l'obligation. Dans ce cas là, il n'y a plus de précision sur le type d'obligation :
ti ata idémo a = Je dois t'aider. (personnelle)
ti ata iféra' = Je dois t'aider. (extérieure)
ti ata iafiwa = Je dois t'aider. (absolue)
ti yatam'a = Je dois t'aider. (personnelle ou extérieure ou absolue)
Même principe ici :
ikama bo yos a (da) = En commençant, je dis : "Au revoir.".
ikama bô yos a (da) = En commençant, je dis au revoir.
ikamô yos a (da) = L'un des deux.
Le deyryck ayant de toute manière tendance à sous-entendre beaucoup d'information, que l'introduction soit directe ou indirecte change peu de chose. C'est donc une forme excessivement courante. Et, je le répète, pas seulement pour du dialogue :
stèrnôhâ paµa' = Je réessaie : et rate à nouveau.
Ce qui est important, c'est que ce synthétiseur va donc introduire un nouveau fait. (On va commencé à voir pourquoi j'explique autant de chose en amont.)
:: ui ::
Ui est un synthétiseur marien qui, comme ûd se positionne entre deux faits pour établir un lien conditionnel entre les deux.
Si on a :
F1 ui F2, alors F2 arrive si F1.
:: sa/so ::
Le couple Sa/So est le synthétiseur le plus embêtant en deyryck. En effet, en plus d'être excessivement courant, ces usages sont nombreux et assez complexes. Initialement, sa signifie oui et so non. Le seule utilisation qui va nous intéresser ici est celle qui permet de créer un lien logique. Le principe et d'utiliser deux fois le même synthétiseur. Le fait d'utiliser sa ou so changera uniquement l'aspect affirmatif ou négatif du fait. Ainsi on pourra trouver toutes ces formes-ci :
Sa ... sa ...
Sa ... so ...
So ... sa ...
So ... so ...
Le fonctionnement derrière ne changera absolument pas. Il n'y a pas de formule magique pour traduire cette forme, elle défini, comme je l'ai dis un lien logique entre deux faits. Celui-ci pourra difficilement être deviné s'il ne parait pas évident au premier abord. C'est en partie ce pourquoi le deyryck est surtout prévu pour l'oral. Cette formation existe toutefois en français aussi, il ne faut donc pas s'en étonner. Il suffit de voir la réplique bien connue : "Pas de bras, pas de chocolat.". On comprend très bien le lien de cause à effet induit. L'idée est la même.
Encore une fois, ce synthétiseur va donc introduire un nouveau fait. On a fini de faire le tour des préliminaires. Nous avons forcément un fait originel, puis ûd va introduire un autre, bui un autre, ui encore un autre et sa/so un dernier, nous amenant à un total de 5 faits minimum. C'était important de voir tout ça, car la méthodologie à adapter pour traduire une phrase en deyryck et d'abord de repérer les faits. C'est donc la première étape.
:: Première étape : repérer les faits. ::
En gras les synthétiseurs cités plus haut : so ::èkto:sûn idj ku sprah dèn man'skopfis ta sa dû° sa'néanéis zrodjidéj afa sôzâ ôpa zûd djahyélsêdnêj krané' èndmara tinèj mot' sô sokoc mi vav t'ê ku ni saki dji lamka:har'ênt mihar'renésit'lyui muzi yaq dô ccuzi ea safs
Le synthétiseur "bui" apparaît deux fois, nous avons donc 6 faits au total :
::èkto:sûn idj ku sprah dèn man'skopfis ta sa dû°
(a)néanéis zrodjidéj afa sôzâ ôpa z(û)
djahyélsêdnêj krané' èndmara tinèj mot' s(û)
sokoc mi vav t'ê ku ni saki dji lamka:har'ênt mihar'renésit'l(i)
muzi yaq d(a)
ccuzi ea safs
A partir de là on va pouvoir s'attaquer à la traduction de chaque fait un par un. /!\ L'indépendance d'un fait est très rare en deyryck. On ne peut pas traduire ces faits séparément ou dans le désordre, ils n'auraient plus aucun sens.
::èkto:sûn idj ku sprah dèn man'skopfis ta sa dû°
::èkto:sûn : >>>DECOMPOSITION<<<
Nous avons ici un cas de décomposition. Avant de comprendre ce qu'est la décomposition en deyryck, il faut comprendre le principe simple de composition. La composition permet de prendre de terme sous leur formes nucléiques (forme la plus proche de leur(s) clef(s) d'origine) et de rajouter une bilôn ( entre les deux qui se prononcera généralement, en EAP, /xu/.
(Littéralement une parenthèse. Le deyryck est prévu pour être parlé par n'importe quel race, il n'est donc pas nécessairement "parlé". Les prononciations donnés sont une possibilité de prononciation viable adaptée à la terre que j'appel EAP : Earth Adapted Phonology)
Un composé permet donc de cumuler les deux idées en créant un lien entre les deux. Ici on pourrait avoir alors : "ékto:sûn". Il faut donc voir ce qu'est "ékto" et ce qu'est "sên". (Compréhension-ception).
èkto :
èkto est un mot en "o". Le mot en "o" s'appellent ainsi car, à l'exception unique de kohos, ils se terminent tous par "o". (Cela ne veut pas dire qu'un mot se terminant par "o" sera forcément un mot en "o"). Les mots en "o" sont des vestiges du vieux deyryck. Ils portent un thème et, contrairement aux filiens (se qui se terminent par "a"), ils ne possèdent pas de forme descriptive. (Je reviens sur celle-ci quand je parlerais des filiens). èkto porte l'idée de la bataille.
sûn :
Sûn est un mot impur, il ne rentre dans aucune autre case de mot. En plus d'être très utilisé il est à l'origine de presque tout le point de grammaire en deyryck (mais je n'ai pas le temps de décrire ça ici). Sûn, comme ékto, n'a pas de forme descriptive et porte une idée. La seule différence est au finale l'origine et le fait qu'il ne se termine pas en "o". Sûn porte l'idée d'une personne.
Avec "èkto:sûn" on aurait donc une personne de la bataille, un guerrier/soldat. Mais mais mais mais, c'est très bien de pouvoir créer des composés, mais si l'on envie de parler d'un élément qui composé un composé, on va pouvoir utiliser la décomposition qui va donc extraire une partie d'un composé. Pour voir pourquoi, il suffit de lire ce que j'ai posté avant, admettons juste que :
Pour extraire "sûn" on aura : ::èkto::sûn. Pour extraire "èkto" on aura : ::èkto:sûn.
On extraire donc la guerre de notre guerrier. Du coup, "::èkto:sûn" permet de faire référence aux batailles de ces guerriers. (Ou à la bataille, sans précision, pluriel ou non doit se déduire)
idj : >>>MARIAGE + HYPERDYNAMISME<<<
Si vous n'avez pas regardé la vidéo, il serait bien temps. ^^ Donc, il existe des synthétiseurs mariens. C'est cool, mais ça ne suffit pas, on envie de pouvoir faire des liens entre deux termes avec n'importe quelle idée. C'est là qu'intervient le mariage. Le principe est simple, il existe une POST_M : "êj" qui permet de rendre n'importe quel terme MARI_S.
Ainsi, pour désigner un "livre à propos de mes parents", je vais pouvoir prendre le POST_S de propos qu'est "na". Sachant que le livre sera "béra" et mes parents "ikûbin", on pourra former : "béra naj ikûbin". (Je ne le dis pas à l'oral dans la vidéo, me semble-t-il, mais c'est écrit, le "ê" des marques est facultatif).
Cela dit, certains mariage sont un peu plus particulier. Surtout pour les "pronoms". Ainsi, le mariage d'un pronom permet de créer de l'hyperdynamisme. Il permet au final de donner un autre nom à la première partie de la forme marienne.
Ainsi, si j'ai : "X idj Y" et que plus tard je dis : "Y fais ceci", je parle bien de "X". C'est un peu comme si vous disiez en francais : "Cet homme, que j'appellerai Jean, ..." et qu'ensuite vous disiez : "Jean fais ceci". La différence, c'est qu'ici il existe une fonction grammatical qui simplifie la chose et permet de l'étendre à plus d'usage.
ku :
"ku" est donc ici une référence vers "::èkto:sûn".
sprah :
sprah est le thème de "parole".
dèn :
Dèn est un MARI_S indiquant l'appartenance.
man'skopfis : >>>CROCHETAGE + FILIEN + FORME DESCRIPTIVE<<<
Ce mot veut dire "prêcheur". Voilà voilà... Par contre, sa formation, elle est bien intéressante ! Commençons par comprendre ce "man'". Il s'agit d'une clef complexe (et plus précisément d'une clef adarane, mais c'est sans importance). Une clef complexe est une clef qui va s'accoler à un autre terme pour créer un nouveau mot. Ce n'est PAS de la composition, ce n'est PAS un marquage et ce n'est en faite rien d'autre qu'un crochetage. Une marque va modifier/compléter un terme. Un composé va rassembler des idées. Tout cela est dynamique. Les clefs complexes peuvent être dynamiques, mais c'est rarement le cas. En générale, chaque terme est bien défini comme dans un dictionnaire, elles créent un nouveau mot. Par ailleurs, ce mot n'est plus accentuable (on voit bientôt ce qu'est l'accentuation). De plus, un crochetage peut se faire avec un mot qui n'existe pas sans crochetage. On a souvent une clef Y avec un mot X qui en faisant : Y'X donne un nouveau mot. Mais parfois le X seul n'a aucun sens. Enfin, dernière chose, un crochetage peut être sous-entendu. Parfois, le contexte suffira à savoir qu'un terme est supposé être un crochetage sans pour autant donner la clef complexe. Une clef complexe possède un thème aussi, "man'" est celui du divin.
Ensuite, il y a "skopfis". Skopfis vient de "skopfa" qui est donc un filien qui porte l'idée de radio. Ce qui fait la particularité d'un filien c'est leur forme descriptive, il suffit de changer le "a" final en "i". Ainsi "skopfi" est la forme descriptive de "skopfa". La forme descriptive sert comme son nom l'indique à décrire quelque chose, c'est plutôt vaste. Elle possède plusieurs formes qui sont apparu avec le temps. Nous avons vu "sûn" plutôt qui était la personne. Si on utilise la forme descriptive sur sûn on obtiendra : "skopfisûn". "Personne de radio" si on veut. Ceci a fini par être contracté : "skopfis".
Encore une fois, il n'est pas nécessaire de réellement chercher la construction derrière, il faut réellement voir ça comme un mot à part. Par ailleurs, man' est la clef divine et non celle de la religion. Ici le prêcheur est littéralement la parole divine incarnée dans une personne.
ta :
MARI_S d'addition ; "et".
sa : >>>SA/SO + PROMOTION SYNTAXIQUE + F TA F<<<
On retrouve notre "sa/so" de tout à l'heure. Cet fois c'est un autre usage. Ici sa permet de reprendre le dernier fait. Nous allons donc faire une pause et nous demandé ce qu'est ce fait. Nous avons, jusqu'à maintenant eut :
::èkto:sûn idj ku sprah dèn man'skopfis
(le ta fait partie de la forme marienne à laquelle appartient sa, donc il n'est pas à prendre en compte.) Deux choses à savoir : 1) Il n'y a aucune raison de penser que l'on aurait à faire à un autre oiseau que l'oiseau d'or. 2) Rappelons nous que les formes mariennes sont indivisibles.
Nous avons donc :
[::èkto:sûn idj ku] [sprah dèn man'skopfis]
A priori, nous avons donc comme coeur "parole appartenant à un prêcheur" et comme cible "batailles des guerriers". Et là, il y a une chose qu'il faut notifié. Ce qui est, pardonné moi l'étrangeté : "parolé appartenant à un prêcheur", ce sont les batailles. Or, "sprah" est plus spécifié sur le fait de parler, sur une interaction. "ofio" (mot en "o") est lui plus prévu pour le faire de dire quelque chose. Par conséquent, ici, les batailles sont en fait censé être le contexte et aucune cible n'a été utilisée. C'est possible, après tout l'oiseau d'or indique qu'aucun des deux n'est obligatoire. Ici, il y a modification de l'usage habituel d'un terme parce qu'un contexte devient une cible. C'est ce que l'on appel en deyryck la promotion syntaxique. Le contexte a été promu au rang de cible. Dans l'oiseau d'or ce n'est pas un concept très important. Selon l'oiseau ça peut être très important.
Notre fait, indiqué par la coeur, est donc [sprah dèn man'skopfis]. C'est donc se fait que reprend "sa". On peut donc imaginer que l'on pourrait avoir :
::èkto:sûn idj ku sprah dèn man'skopfis ta sprah dèn man'skopfis
Ce serait la même chose. Cette forme utilisant "ta" le coeur répété autour permet d'exprimer une répétition importante. C'est l'équivalent du français "faire quelque chose encore et encore."
Et voilà deux concepts bien rigolo réunis sous la bannière d'un petit mot de trois caractères seulement. L'accentuation est un principe qui, même moi je l'admets, et très compliqué. Mais son utilisation la plus basique est elle plutôt simple. L'accentuation change la prononciation (selon les normes, compliqué) d'un terme et son sens. Le fonctionnement est similaire au marque mais a une histoire et un fonctionnement très différent, de plus une marque peut être accentuée. Ca va très très très loin. Ici, on reste simple, même si j'ai pris un cas particulier. L'accentuation de "da".
Alors, qu'est-ce que "da" ? Da c'est presque tout le temps comme "a". C'est à dire un objectif qui indique que l'on exprime notre phrase sans plus d'implication que cela. A la base, il s'agit de la contraction de "id a". Qui signifierait donc plus : "c'est". Mais c'est très repris sans avoir se sens là, à tel point que son accentuation est un cas particulier d'accentuation.
Ici, on a une accentuation de "da" "désobjectivé". En deyryck, les "voyelles" portent souvent une valeur, et ont souvent leur opposées. Le couple "a/o" représente généralement le mélioratif/dépréciatif. On s'en sert pour former les deux objectifs : "a" et "o". "O" est la version incomplète de "a" mais je reviens sur les objectifs incomplets après. On pourrait donc avoir "da" et "do" selon la situation. On retrouve une "voyelle" qui sert de neutre à tous les couples de voyelle : "û". Ainsi, pour faire comme si on avait "da" mais sans qu'il y ait d'objectif (puisque cela indiquera la fin de l'expression) on retire l'objectif en mettant la "voyelle" neutre "û".
L'accent ° est l'accent ... d'accentuation. Sur "da" (ou do ou dû) il changera la prononciation en "fo" et indiquera un prature. Comme expliqué plus haut, le prature indique que le fait se produit nécessairement mais sans précision du moment où il se produit (passé, présent ou futur) et sans précision sur sa perfection (seule différence avec l'aoriste) ou sa durée.
Ca fait un paquet de truc à comprendre d'un coup pour ce petit mot. ^^
Comme c'est souvent le cas avec le double "sa/so" il est difficile avec une seule moitié de bien comprendre le fait. Il va donc falloir regarder l'autre moitié. Et ça, ça ne va pas être facile... Parce que cette phrase est le BIG BOSS.
(a)néanéis zrodjidéj afa sôzâ ôpa z(û)
Ca ne va pas aller en se simplifiant. ^^
(a)néanéis
Dans la phrase d'origine on a "sa'néanéis". Il s'agit de la contraction de "sa anéanéis". D'où le rajout du (a).
Anéanéa est le filien qui porte le thème de la reconnaissance (être reconnu pour quelque chose). Le principe est le même que tout à l'heure pour la terminaison en "is". C'est donc une personne qui est reconnu pour quelque chose.
zrodjidéj >>>FORME DE RO + LIAGE + SURMARIAGE<<<
Commençons par décomposer ce joli bloque ! On a : "zro-djidé-(ê)j"
zro :
Zro est une des formes possible de la PRE_M pronom : "ro". On parle souvent du pronom de la troisième personne en deyryck comme étant : "aro". Et pour comprendre ça, il falloir faire un tout petit peu de maths (très très peu, les maths bien chauds ce sera pour la fin :p).
Le deyryck possède trois bases principales : 10, 12, 18. Elles ont chacune leurs usages et leur fonctionnement. (Je ne vais certainement pas m'attarder ici la dessus, si ça intéresse quelqu'un il y a un post parfaitement indigeste ici.) On va donc admettre que la base 10 est celle que l'on va utilisé ici. Ce qui est important de garder à l'esprit c'est que cette base possède des "déclinantes". Ce sont les suivantes :
z : 0
a : 1
p : 2
k : 3
t : 4
é : 5
f : 6
g : 7
c : 8
i : 9
m : mast
l : infini
(Pour mast, cf post indigeste)
Aro est donc en réalité : "a-ro". Il permet d'indiquer que "ro" fait référence à la dernière personne dont on a parlé (première en revenant en arrière). Lro serait donc la première personne à qui l'on a parlé. Et donc... zro ? Zro permet d'indiquer une personne dont on a pas encore parlé. Généralement quelqu'un que l'on peut indiquer, pointer, qui se trouve près de nous, sur un document visionné etc...
djidé :
Djidé est un MARI_S qui permet d'indiquer ou de créer un lien. Un lien c'est le lien qui uni un mot lié avec celui auquel il est lié. Qu'est-ce qu'un mot lié ? Un mot lié est un mot dont l'idée portée ne peut exister qu'à travers une autre idée. Exemple simple, vous ne pouvez pas être juste un "frère" (religion mise à part), vous êtes nécessairement le frère "de quelqu'un". Ici djidé permet donc d'indiquer ce qui est fait que la personne est reconnue. Sans cela cette reconnaissance n'aurait pas lieu d'être.
(ê)j
Si vous avez bien suivit jusqu'ici et que vous avez bonne mémoire, vous connaissez déjà cette marque. Il s'agit de la marque qui permet de faire un mariage. Donc vous la connaissez déjà... Mais ! Cette fois-ci elle est un peu différente. (Tous les mariages que je vous montre sont des exceptions x) ) En effet, le terme qui est marié était lui même un MARI_S, autrement dit, on a forcé le mariage d'une chose déjà marié. C'est un sur mariage. Cela permet de rendre ce mariage prioritaire. Ainsi dans : "mon frère ou moi et ma mère" qui donnerait : ibêb to i ta ibab
On aura :
ibêb toj i ta ibab pour "mon frère ou moi ;; ainsi que ma mère" et ibêb to i taj ibab pour "mon frère ou (moi et ma mère)'
On peut surmarié un mariage (idjj) ainsi que sursurmarié (tajj), ça ne pose aucun problème. Plus est possible aussi, mais s'opposera sûrement à la volonté du deyryck à condenser sur laquelle je reviendrai plus tard.
afa
Afa est le filien qui porte le thème de la force.
sôzâ >>>OPPOSITION + EXTENSION MARIENNE<<<
Décomposons ça : "sôz-â".
Sôz :
Sôzê est la PRE_M qui indique l'opposition. Ce n'est pas bien compliqué, il faut juste ne pas confondre avec la négation.
 :
â est un MARI_S qui permet l'extension marienne. Pour faire simple, il reprend le groupe de synthèse marien précédent (le groupe de synthèse marien c'est le MARI_S avec tout ce qui s'est greffé dessus). Cela permet donc de reproduire la même synthèse. Il pourra être précédé de déclinante numérique pour être plus précis et faire des trucs cool, mais je me suis dis que la phrase était déjà assez tordue comme ça. ^^
On a donc l'opposition de ce truc là, ici, on se doute qu'on ne parle pas de la force mais plutôt à nouveau de la reconnaissance (ce qui pourrait être explicité en remplaçant par : "sôzpâ" ce qui suit le même fonctionnement que aro). On exprimait ce qui rendait la reconnaissance possible, on exprime donc ce qui n'a absolument aucun impact dans cette reconnaissance.
A savoir...
ôpa >>>FERMETURE<<<
Ici on la PRE_M de fermeture ôê avec la POST_M du passé êpa. Cette dernière est ici celle qui est marqué, elle existe donc seule comme un mot à part entière et porte son idée de passé. La fermeture indique qu'aucun autre élément ne peut être rajouté au terme fermé. Donc ici c'est uniquement le passé. Sous-entendue, uniquement les actions passées. (Uniquement ce qui a été fait)
z(û)
Même idée pour le (û), zû a été contracté avec ûd pour donner "zûd".
zû est une des formes du passif métamorphe. Le passif est une longue histoire en deyryck, donc je vais pas m'étendre sur le sujet. Disons simplement qu'il s'agit d'un passif fort. Ce qui indique que l'origine réelle du fait est sous-entendu, elle est normalement évidente. On se focalise sur la personne qui subit.
Au passage, le passif est un apport de l'oiseau d'or et il s'agit d'une promotion syntaxique également. La cible est promu au rang de partie du coeur.
Pour rappel, notre premier fait décrivait une personne qui parlait telle une prêcheur encore et encore à un moment non précisé des batailles des guerriers. Ce fait était précédé d'un SO, il est nié !
Maintenant, nous venons de voir un fait qui indique une personne, probablement visible qui est reconnue par sa force et en aucun cas par ses actions passées. Ce, dans une forme passive forte. Donc, on l'a fait être reconnue par sa force et en aucun cas par ses actions passées. Ce fait était précédé d'un SA, il est affirmé !
En deyryck, très souvent, quand on parle à quelqu'un et que l'on indique pas de sujet, le sujet sera sois soi-même sois la personne à qui l'on parle (je ou tu donc). Histoire que ça commence à prendre du sens, et ce sera bien confirmer par la suite, on partir du principe que c'est "tu".
Mettons que ce "tu" sois le fameux "Jean" de mon exemple de tantôt.
Jean ne parle pas des batailles des guerriers tel un prêcheur encore et encore, Jean fait devenir cette personne (que je montre) une personne reconnue par sa force et en aucun cas par ses actions passées.
Pour comprendre le lien entre les deux, on a un bon indice dont on ne s'est pas encore servit, le prature. En effet, Jean ne parlera ni n'a parlé des batailles. Jamais avant, jamais après. C'est donc factuel et déjà connu, puisque le passé est prit en compte. Par contre, il a fait devenir reconnue ... . Donc, on peut facilement imaginé que plutôt que d'avoir parlé tel un prêcheur, il fait devenir machin une personne reconnue. On peut arrivé à une traduction de ce genre :
Plutôt que de parler des batailles des guerriers tel un prêcheur encore et encore, Jean fait devenir cette personne (que je montre) une personne reconnue par sa force et en aucun cas par ses actions passées.
J'ai utilisé le présent pour la deuxième partie, mais on a pas encore moyen d'être sûr.
djahyélsêdnêj : >>>POLITESSE + DAR + PLURIEL + REACTION FORTE + OBJECTIVATION + OISEAU D'ARGENT<<<
On le sent qu'on va l'aimer celui-là.
Commençons par le décomposer : dja-hyè-l-(ê)s-êdn-êj.
Dja :
On commence facilement, dja est simplement une PRE_M qui permet d'exprimer la politesse.
Hyè :
Hyè est un DAR (cf vidéo) permettant d'exprimer la probabilité. Il est suivit de la déclinante "l" de l'infini. La probabilité maximum donc.
(Ê)s :
La POST_M ês est la marque qui permet de transformer un terme en objectif complet. C'est à dire que le terme permet d'exprimer l'objectif de l'expression et, la plupart du temps, délimite sa fin. La plupart du temps mais, comme par hasard, pas cette fois. En effet, "ûd" (cf début) se place généralement entre deux faits. Or, si l'expression s'arrêtait tout de suite, il n'y aurait pas de fait après ûd. On en déduit que l'on a changé d'oiseau. En occurrence, comme on commence avec un objectif, il y a de bonne chance que l'on soit dans le cas de l'oiseau d'argent (OCC). L'objectif de notre expression sera donc "la probabilité maximum". On sait également que l'échelle est de 1 à 10 car "l" est une déclinante de la base 10.
Êdn :
Il s'agit d'une POST_M indiquant un pluriel binaire et généralement booléen (vrai ou faux). Cela étant dit, le pluriel à une fonction particulière une fois placé sur un objectif. L'idée est la suivante, l'objectif décrit une expression. Donc, s'il est pluriel, il décrit plusieurs expression. Ainsi, lorsqu'un objectif est pluriel, on sait qu'une autre expression est attendue : une réponse. C'est ce qui se rapproche le plus de l'interrogatif. Plus précisément, ici, on attend deux réponses possibles : oui ou non. De plus, 'êdn' indique une approbation. Ainsi, on part du principe que la réponse que l'on va recevoir sera la bonne, quoi qu'il arrive. On demande donc approbation/confirmation que la probabilité sur une échelle de 1 à 10 est au maximum.
Êj :
On la connait, c'est la marque qui permet de créer des formes mariennes. Seulement là, encore une fois, il s'agit d'un cas particulier. Lorsque l'on mari un objectif, on va créer une réaction forte. La réaction forte va décrire la réaction au fait ou à l'expression(et non forcément à l'expression comme la réaction faible). On attend donc, juste après la réaction au fait.
krané' :
Krané est la contraction du filien kranéa. Il s'agit du thème de la décision. Ainsi donc, la réaction au fait (et à la réponse), est la décision. On sait donc qu'une décision sera prise suite à la réponse, puisque c'est pour une décision que l'on parle.
èndmara :
èndmara est le filien qui porte le thème de l'oublie (comme dans "j'ai oublié comment tu t'appelles"). On a eut l'objectif, on a donc ici le coeur ou une partie du coeur.
tinèj :
Ti est la PRE_M pronom de la deuxième personne du singulier. Nè est le POST_S de position. Il est ici marié. Ti est en préfixe de nèj, "ti" est donc l'origine du fait et fait partie du coeur.
mot' :
Mot' est la contraction du filien mota qui porte l'idée du temps. On a donc la forme marienne : "èndmara nèj mot'", l'oublie dans le temps. L'origine (selon toute probabilité le sujet donc) est "ti".
s(û) :
(Dans le texte : sô : sû + bô, pour rappel) Sû permet d'indiquer un passif simple. Par conséquent, "ti" est en faite la cible de "èndmara nèj mot'".
Au passage, comme on utilise "ti" ici, on confirme que pour le "je ou tu" de tout à l'heure, il fallait bien choisir "tu".
On traduit fait par fait, mais n'oublions pas que le fait suivant est introduit par ce dernier. Ainsi, ce qui introduit le fait suivant est le fait que "Jean" soit oublié dans le temps. De plus, on sait que c'est un fait grave ou, tout du moins, important car l'oiseau d'argent a été utilisé.
sokoc mi vav t'ê ku ni saki dji lamka:har'ênt mihar'renésit'l(i)
Ok, ce fait la fait un peu peur, mais en fait, non. ^^
sokoc : >>>OBJECTIFS INCOMPLETS<<<
Soko est un mot en "o" qui porte le thème de la tristesse. "êc" est la POST_M qui permet de créer des objectifs incomplet.
Il est enfin temps de voir ce qu'est un objectif incomplet. Un objectif a normalement une portée sur toute l'expression et, la plupart du temps, indique même sa fin. Un objectif incomplet a une portée sur un fait dans l'expression et surtout indique que l'expression n'est pas terminée. Cela permet d'enchaîner des faits qui ne sont pas indépendant dans une même expression. Un objectif incomplet possède une autre particularité, positionné en début d'expression il permet de sous-entendre un fait qui n'est pas exprimé. Les objectifs incomplet n'existe pas en novatif (oiseau d'argent). C'est donc bien le cas ici, en général cela sous-entend que la suite de l'expression se passe après la finition d'un fait dont il parait évident qu'il va se produire. Ici, notre partie d'expression est introduite, il est très fortement sous-entendu que la perfection (finition) du fait introducteur. Autrement dit, le fait qui va suivre se situe dans un contexte ou "Jean" a fini d'être oublié dans le temps. Par ailleurs, l'objectif est ici de bien préciser que ce sera triste.
Résumons ce qu'implique ce petit mot :
Jean est oublié quand le fait qui suit se produit
Jean est triste d'avoir été oublié dans le temps
mi : >>>MI + OISEAU DYNAMIQUE<<<
Mi permet de détacher l'origine du fait du fait lui-même. Ainsi on :
Mi(ORIGINE) .... MI(FAIT).
Les deux parties formant donc le coeur, celui-ci découpé avec une partie au début de l'expression et l'autre à la fin.
Plus précisément, ici, mi est suivit d'une forme marienne. En revanche, il n'est pas positionné sur la forme marienne. Pour rappel (cf vidéo), pour que ce soit le cas, il aurait dû être placé sur le MARI_S car c'est lui qui représente le groupe marien. (On aurait eut : vav mit'ê)
Le comportement de mi est donc utilisé de manière non conforme. Donc, cette expression est fausse... ou pas. Il s'agit d'une manière d'indiquer un oiseau dynamique. Il ne s'agit pas là d'un oiseau défini et connu (comme celui d'or et celui d'argent) mais d'un oiseau un peu random dont la structure sera comprise tant bien que mal (à la yoda). Cela permet d'indiquer que l'on change d'interlocuteur. Aussi, ce fait ne s'adresse plus à la même personne.
Deux choses indiquées donc :
On change d'interlocuteur
La forme marienne qui suit est l'origine du fait
vav :
La soeur.
t'ê :
On revient sur les couples de voyelle de tantôt. Un autre couple très connu est le couple "a/ê". A indiquant le féminin et ê le masculin. Il est possible, en deyryck, lorsque c'est évident, d'indiquer uniquement un changement de voyelle.
Plutôt que de dire : "soeur et frère" = "vav ta vêv" on aura : "vav ta ê".
C'est exactement ce que l'on a là. La seule différence c'est que "ta ê" a été contracté "t'ê".
Le forme marienne dans son ensemble est donc "soeur et frère", sous-entendu, ceux de Jean.
ku :
RAPPEL : on fait bien référence ici aux batailles des guerriers.
ni :
POST_S du temps. Donc, pendant les batailles des guerriers.
saki :
Forme descriptive du filien saka qui porte le thème du bonheur.
dji :
POST_S (ou PRE_S, les deux se font selon les régions) qui indique l'étendu. (Traduit généralement par "jusqu'à") Jusqu'à ce que Jean soit heureux.
La composition a été vue en introduction de la décomposition plus tôt. Ici on a donc le composé de : "lamka(coeur):har(lumière)". Lumière du coeur. Ênt est la marque du pluriel éclaté. C'est à dire que pour fait concernant l'élément chaque élément produit son fait de manière indépendante.
Exemple :
Ils ont des chiens = Chacun a des chiens.
mihar'renésit'l(i) : >>>TOLERANCE INDIRECTE + COMPARATIF + MARQUE PAR CONTRACTION<<<
Bien, pour le mi, c'est donc le rappel de l'origine que l'on a détaché au début, je ne reviens pas dessus.
On a ensuite un cas de tolérance indirecte. Le deyryck est très attaché à la notion de tolérance, c'est à dire son dynamisme, sa capacité d'adaptation et de cohabitation avec d'autres langues. En effet, certaines termes, propre à la terre par exemple, n'ont pas lieu d'être dans le plumage du deyryck (vocabulaire non tolérant). Ils peuvent être introduit sois par tolérance directe (un peu comme un emprunt), soit par tolérance indirecte faisait appel à une sorte de dictionnaire prévu spécialement à cet effet. La tolérance indirecte est utilisée en faisait usage d'une clef complexe (vu plus tôt). Ainsi "har'" est une clef complexe qui, à travers ses crochetages, permet de formuler des termes propre à la Terre.
Ici "har'renésa" (prévu pour fonctionner comme un filien) fait référence à la Renaissance.
Ensuite, nous avons cette terminaison : "it", encore une fois, il s'agit d'une variante de la forme descriptive filienne qui permet de faire un comparatif de supériorité. Donc, "plus Renaissance".
Et pour finir nous avons "li" (contracté lyui avec ui dans le texte) qui vient du terme "vèyli". Vèyli porte le thème de la volonté et fait partie d'un très petit groupe de terme qui, en étant contracté, peut devenir une marque. Il s'agit d'une marque par contraction. Celle-ci est faible, c'est à dire que son sens d'origine ne change pas. On a donc toujours ici l'idée de la volonté.
PETIT RESUME !
Les frères et soeurs de Jean veulent rendre chacune des lumières de son coeur plus "Renaissance" jusqu'à ce qu'il soit heureux.
/!\Attention, souvenons-nous qu'il s'agit d'une conditionnelle, c'est donc "Si les frères et soeurs de ....".
muzi yaq d(a)
Petit, mais sévère.
Il y a une seule chose d'exprimée par tout ce fait : {+,1(b10;unité::modelage),1} Cool, non ?
yaq est le nombre 1, en base 10 de l'unité de modelage, c'est à dire une unité, en deyryck, dont le fonctionnement est défini dynamiquement. C'est ici ce que l'on compte fait. C'est pourquoi on utilise ce nombre en "calculatoire". C'est à dire que l'on rajoute muzi devant qui indique deux choses :
Yaq a un poids de 0 (aucune sorte d'importance de comprendre ça)
Yaq porte l'opérateur +
Autrement dit, "+1" Oui, tout ça pour ça. Ou presque.
ccuzi ea safs
L'unité de modelage a pour objectif de déclarer le fonctionnement de ses opérateurs. Ici, on avait encore dit "+1 :". Ce fait va donc décrire comment va fonctionner l'addition en unité de modelage.
"ea" c'est, ici, "1" en unité normal, donc juste "1".
ccuzi, on s'en doute, est la partie qui va faire de notre "1" un nombre calculatoire. ccuzi indique deux choses, comme muzi :
Ea a un poids de 0
Ea post l'opérateur puissance
Autrement dit, on indique que l'opérateur + de l'unité de modelage indique maintenant que l'on fait des puissance. Bien bien bien... Tous cela n'a absolument AUCUNE utilité, même si on faisait des maths, utiliser l'unité de modelage pour changer un opérateur par un autre qui existe déjà, c'est profondément inutile. Il s'agit bien sûr d'une image. Littéralement, l'addition sera une puissance.
Enfin, on a bien sûr notre objectif : "safs" qui est formé à partir du filien qui porte le terme de la compréhension/savoir "safa", contracté "saf" avec la POST_M "(ê)s".
C'est une formulation assez classique en deyryck pour dire "Saches bien" ou "Il faut savoir que", etc...
TOUT CECI pour arriver à ce petit pavé de traduction précédemment fourni :
Pour prendre notre décision, il nous faut votre réponse. Diriez-vous, sur une échelle de 1 à 10, qu'il y aurait la probabilité maximum que, si, plutôt qu'il soit un moment où (prature) vous racontez les batailles des guerriers avec les mots d'un prêcheur encore et encore, vous le (une personne pointée du doigt, ou qui est visible, mais qui n'est ni dans la conversation ni n'a déjà été cité) fassiez être reconnu pour sa force et/mais méconnu pour uniquement pour ce qu'il a fait, c'est parce que vous serez oublié du temps ? (S'adresse à une autre personne pour la suite de la phrase) Si c'est le cas, après que cela se soit produit en l'(vous)attristant, pendant ces guerres qu'il aurait (que vous auriez) comptées, si ses(vos) frères et soeurs veulent chacun apporter une Renaissance (référence à LA Renaissance) plus importante aux lumières de son(votre) coeur jusqu'à ce qu'il soit (que vous soyez) heureux, alors ils le feront au quintuple. (Littéralement : alors chaque addition sera une puissance ; encore plus littéralement : l'opérateur "+" de l'unité de modelage est défini comme étant la puissance calculatoire) Il faut le savoir.
J'ai bien mis à chaque fois entre parenthèse la version de la suite après changement d'oiseau, comme s'il parlait encore à la même personne. En effet, il s'adresse à quelqu'un d'autre mais ça n'empêche pas de formuler la phrase comme si on continuait à parler à l'autre. Ainsi, mais si dans la phrase cela reste "tu", en faite, il parle bien de la personne à laquelle il parlait avant. C'est une possibilité.
Quelques remarques s'imposent :
1) Il faut bien garder à l'esprit que cette expression est presque impensable normalement. Le deyryck cherche à faire des expressions très courtes qui a exprimer les idées les plus complexes à travers plusieurs expressions. Une expression de cette taille n'aurait donc pas le moindre sens. 2) Elle est assez étrange car varie dans les niveaux de langage, ce serait donc une expression d'une personne du centre de l'empire. 3) Il y a de nombreux concepts qui ne peuvent pas être abordé dans une seule expression en deyryck et qui sont pourtant fondamentale à la langue. En effet, le deyryck fonctionne en bâtissant un contexte est prévu pour augmenter en efficacité au fur et à mesure d'une expression, d'une conversation et même d'une relation. Donc, une seule expression ne permet pas d'utiliser ces concepts. L'utilisation de l'hyperdynamisme ici a déjà été assez complexe à placer car il est plus prévu pour être utilisé à travers une conversation. 4) Il faut déduire de tout ça que, plutôt que de montrer l'aspect habituel d'une expression deyryck, cette "phrase" sert plutôt de mini catalogue des nombreuses possibilités qu'offre le deyryck.