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| Aneuvien | |
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Auteur | Message |
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Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 15 Déc - 19:53 | |
| - Nemszev a écrit:
- Je n'avais même pas remarqué que "nou" était un mot-toupie !
Sinon, je ne pense pas que ce soit dangereux d'avoir le même mot pour "nouveau" et "neuf". En fait, ça dépend comment on voit les choses et ça dépend à quoi ça s'applique. Il est vrai que quelque chose qui est nouveau a toutes les chances d'être neuf. Mais (par exemple) une voiture qui est restée deux ans dans un garage (ce qui n'est pas conseillé, quand même) est certes neuve, mais ce n'est plus une nouveauté. - Citation :
- Les langues romanes le font bien (EDIT: non en fait, il reste toujours la différence NOVO/NOVE). Quand je dis que mon ordinateur est neuf, on se doute qu'il n'y en a pas 9 ou qu'il n'est pas de la marque 9.
Nou ano = Nouvel an
En fait, on peut dire aussi: ano nouo (an nouveau) l'opposant à ano nou (an 9) !
Nou ani = neuf ans Ani noui = ans nouveaux *C'est une règle un peu étrange en popiaro, qui ne garde que des monosyllabiques invariables en genre en position anténominale (en fait des formes raccourcies souvent, presque clitiques).[/quote] Pour l'an IX (du calendrier républicain), je dirais simplement àt jàr nov*, tout comme le bus 9: àt bus nov, par contre, le neruvième bus, c’est àt noven bus. - Citation :
- la forme "noui" ne peut pas se mettre avant le nom car elle fait 2 syllabes
Étrange, non? On dirait (en français, du moins) quelqu'un qui s'apprèête à dire "non" et qui, tout compte fait, dit "oui". * Mais le nouvel an, c'est àt nev jàr ; àt nov jàr (l'an neuf) ne se disant pas trop. | |
| | | Nemszev Admin
Messages : 5559 Date d'inscription : 06/03/2008 Localisation : Bruxelles, Belgique
| Sujet: Re: Aneuvien Jeu 15 Déc - 23:39 | |
| @Anoev: C'est vrai que "noui" ressemble à "non-oui". Avant je l'orthographiais "nobi", mais je trouve ça un peu moche (mais rien n'empêche le locuteur de dire "nobi", c'est juste que les finales en -v+voyelle s'écrivent avec un -u-). - Silvano a écrit:
- Et l'autobus 9?
Lo autobuse nou. = L'autobus 9. Lo nou autobuse. / Lo autobuse nouo. = Le nouvel autobus. Pourquoi? Parce que nous avons "nouo" (de novus = nouveau) et "nou" (de novem = 9) et nous avons la forme monosyllabique de "nouo" qui est "nou" et qui ne peut venir qu'en position anténominale. _________________ Le grand maître admin-fondateur est de retour. - Bedal Original, bien justifié, et différent du sambahsa et de l'uropi. - Velonzio Noeudefée Nemszev m'a fait une remarque l'autre jour, et j'y ai beaucoup réfléchi depuis. - Djino J'ai beaucoup de tendresse pour ta flexion verbale. - Doj-Pater Pourquoi t'essaies de réinventer le sambahsa ? - Olivier Simon Oupses ! - Anoev
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Ven 16 Déc - 23:55 | |
| - Nemszev a écrit:
- C'est vrai que "noui" ressemble à "non-oui". Avant je l'orthographiais "nobi", mais je trouve ça un peu moche (mais rien n'empêche le locuteur de dire "nobi", c'est juste que les finales en -v+voyelle s'écrivent avec un -u-).
C'est pour ça que j'avais dit "en français, du moins"; mais en popiaro, on ne risque pas l'ambigüité, oui ne disant pas "oui", mais ... tiens, au fait, où est-ce que je peux trouver un lexique popiaro? Je n'en ai pas trouvé chez Idéopédia. Nobi, j'trouve pas mal du tout, sauf que ça peut créer (si on pinaille à mort, ce qui n'est pas vraiment mon cas, malgré les apparences) une ambigüité avec le latin NOBILIS/E (noble)... dont j'me suis servi pour nobel (noble) & nobl (digne). Comme ce jour-là, j'avais un poil dans la main qui m'grattait furieus'ment, je n'ai pas pensé à mettre les dérivés (j'avais quand même mis noblèntet = dignité*) qu'y va bien falloir que j'mette dans l'tiroir € avant d'mettre dans leur place définitive: adnòbles (-a, -ésa) = anoblir nobeltul, nobelet# = noblesse nobelas = noblement noblas = dignement elinòbl° = indigne lebon° = roturier, non noble * ... dont je m'demande si je n'vais pas remettre l'accent tonique sur le O, ce qui me paraît quand même plus logique, puisquer c'est le cas pour tous les autres mots: noblentet [ˈnɔblɛntət] [ˈnɔbləntet] # Nobeltul, c'est l'ensemble (tœl) des nobles, nobelet, c'est le caractère de ce qui est noble.€ Ça y est! c'est fait!° J'ai bien tâché, pour ces deux mots, antonymes de deux paronymes, de ne pas en faire deux paronymes en effectuant deux constructions différentes, l'une par préfixe, et l'autre par anacyclique. Un "non noble" peut tout-à-fait être digne! | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Apport latin Mar 27 Déc - 9:15 | |
| J'aurais pu mettre cette inter dans le fil des romanistes, cependant, l'aneuvien n'est pas une langue tout-à-fait latine (popiaro, interlingua... psolat). Bien entendu, j'ai pas mal de racines latines dans l'aneuvien (LAVDARE→lood, FACTVM→fàkta etc…) mais j’ai aussi des apports grammaticaux. Ainsi, le parfait exprimé par des temps composés dans un bon nombre de langues comme le français, l’espagnol, le portugais… est d'un seul tenant en aneuvien (làjdena) comme en latin (AMAVI). Par ailleurs, le conditionnel aneuvien est un mixage de deux types de conjugaisons Latine, qui utilise abondamment le subjonctif: SI VENIAS LAETVS SIM Anglaise, utisant une particule If you came, I should be happy
Ce qui donne Tet o pàtez, e kjas er hàrlon.
Quand à l'apport du genre neutre, il n'est pas spécifiquement latin, puisque commun à un nombre non négligeable de langues assez dissemblables entre elles. Pour ça, il y aurait plutôt une analogie avec l'elko et le kotava: le neutre étant "genre de référence" et les masculin & féminin n'étant que des rajouts.
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 2 Jan - 21:37 | |
| - Nemszev a écrit:
Les voyelles m'ont en revanche paru très compliquée (et il y a des modifications régulière, à ce que j'ai cru comprendre). Main'nant, pour les voyelles, c'est dev'nu stable depuis environ 2009 et les modifs de l'époque (nasales, à mon entrée dans l'atelier) étaient vraiment mineures. J'vais pas répéter ici toute la regles des voyelles une par une. Elles sont beaucoup plus régulières qu'il n'y parait: quand on voit un A (sauf Ă, encore que, quand on consulte l'trapèze des voyelles, on constate une relative proximité entre ɔ, ɐ, ɑ & ʌ) on s'attend à voir prononcer quelque chose qui ressemble à ɐ, soit en avant (a) soit neutre (ɐ), soit... bon*. Pour le E, mis à part EA ([ɑ:]), c'est presque pareil, sauf que dans la diction, c'est plus épars, car si dans beaucoup de langues on englobe dans le même phonème a et ɑ (et tout ce qu'y a entre), c'est moins évident avec les E (ø et ɛ sont quand même assez dissemblables!). Les voyelles les plus simples sont le Æ, le I et le Œ, car il n'y a aucune mauvaise surprise. La plus instable est le E, mais je fais bien gaffe de ne pas créer des mots homographes non homophones: y aura toujours une lettre en plus ou un diacritique qui fera la différence: àster /ˈaɬtəʁ/ ; àster e /ˈaɬtɛʁ/ Je me suis dit qu'une langue riche en sons diminuait les risques d'homophonie, mais il fallait que l'orthographe suive. D'un autre côté, j'ai découvert (toujours pour éviter les homonymes parfaits) le mérite des voyelles longues... et dans ma p'tite logique, j'en ai déduit ceci: à son long, écriture "longue" (voyelle double ou bien digramme vocalique, lié (Œ) ou non (IY)), à son court, écriture "courte": A, É, Ò etc... Je pense que ce n'est pas si difficile. Seul "trébuchoir": le U sans accent tonique: tantôt [u] (presque toujours), tantôt [y] (mots comme ùs, dù... désaccentués pour servir d'affixes). Si j'avais débuté l'aneuvien main'nant, je m'y serais pris autrement, c'est sûr. Résultat, il arrive que dans un même mot, deux U se prononcent différemment, un peu comme en français, le ER de "berger". Pour le Y (non accentué, notamment), j'me suis octroyé une petite récréation: y s'prononce n'importe comment, de toute façon, on comprendra quand même le mot, ce qui est quand même l'essentiel. J'aime bien les mots en -tyn, & en -ynd : ils sont à la fois proches (-tion) et lointains ( alzhèktynd pour "adjectif"), le Y, c'est l'arbre avec ses branches qui partent dans tous les sens ; du reste le nom de Y est tend, proche de tænd (arbre). J'aurais pu choisir ce nom pour le Ψ, mais je voulais pas qu'en aneuvien, Y se nommât hellen I, puisque tout seul, il ne se prononce jamais [i ]° (tout au plus [ɪ]). Je fais quand même en sorte (y peut toujours y avoir des "dérapages incongrus", ce qui fait de l'aneuvien une langue naturaliste) que sur deux noms distincts avec la même voyelle (graphique) accentuée, y en ait toujours un des deux avec un diacritique: ov & óv ; kard & kàrd et les deux se prononceront (selon la règle) différemment. Main'nant, il serait de mauvais goût d'empêcher de prononcer kard comme kàrd (comme on fait en Æstmor, d'ailleurs), c'est simplement pas prévu par une règle qui prévoit de les différencier. Je tâche également (sauf pour les noms avec Ă des ou des Ĕ) de ne pas "appuyer une nuance" sur une lettre non accentée. * Pour les [o] et les [ɔ], on retrouve une assimilation phonémique également dans plusieurs langues.° Pas plus que le Upsilon des Grecs anciens, d'ailleurs, y semblerait ([y]). | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Dater Mer 4 Jan - 10:43 | |
| - Leo a écrit:
- Toumara est un verbe interrogatif signifiant [avoir | être âgé de | dater de | durer] combien d'années?
Pour le verbe "dater", en aneuvien, une réforme est envisagée. - Règle actuelle: dàte ou çem dàte (-a, -éa)
- Remplacement de çem dàte dans le sens "dater" par dàten (-na, -éna). Ainsi, çem dàte n'aura plus qu'un seul sens: "être daté".
Dàte a évidemment les deux dérivés qu'on est en droit d'attendre; Aṅdàte* & posdàte pour antidater & postdater. * Existe aussi dans la version Aṅtdàte. Le premier T ne se prononce pas. | |
| | | Leo
Messages : 2324 Date d'inscription : 26/03/2009 Localisation : Peut-être
| Sujet: Re: Aneuvien Mer 4 Jan - 19:05 | |
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Mer 4 Jan - 20:12 | |
| - Leo a écrit:
- Astuce: le bouton "Citer" (ou "Quote" ici) permet de conserver la mise en forme d'un texte
La citation est tirée du thread suivant: https://aphil.1fr1.net/t1356p15-quel-age-avez-vous Étant donné que je voulais surtout parler du verbe "dater", j'ai souligné celui-ci dans ta citation. J'ai gardé la forme originale (à peu près) dans l'autre fil. J'aurais p't'êt dû en faire autant ici. | |
| | | Leo
Messages : 2324 Date d'inscription : 26/03/2009 Localisation : Peut-être
| Sujet: Re: Aneuvien Mer 4 Jan - 20:44 | |
| Oui, j'ai bien compris que tu voulais mettre une partie en emphase, mais comme je remarque que beaucoup se prennent la tête à essayer de refaire les formatages à la main (un certain Urko s'en plaignait), j'en profite pour glisser l'astuce. Il suffit de faire control-click ou pomme-click ou chou-rave-click sur "Quote" pour ouvrir la citation dans un nouvel onglet, disponible en coulisse pour la copier où on veut. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Mer 4 Jan - 20:54 | |
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Dernière édition par lsd le Lun 8 Juil - 8:38, édité 1 fois |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Mer 11 Jan - 21:24 | |
| Projet de réforme du passé antérieur aneuvien État des lieux En français, le passé antérieur est un pur produit de la concordance des temps. Il exprime un procès révolu (dans le passé) antérieur à un autre procès, limité dans le temps, non itératif et révolu dans le présent. En aneuvien, ce temps fut longtemps confondu avec le prétérit et se conjuguait exactement comme lui, jusqu'à ce que je découvre la nécessité d'avoir deux temps non simultanés dans deux propositions de types différents. Çektep Zheak kœnadă ed devace, da legakă vedjarun ed chumduse = Dès que Jacques eut fini ses devoirs, il descendit voir ses copains. à comparer avec Zheak kœnadă ed devace, sjo da legakă vedjarun ed chumduse = Jacques finit ses devoirs, puis il descendit voir ses copains. bref, on a une forme pour deux temps différents, certes voisins. On a certes une idée d'antériorité d'un procès par rapport à l'autre, mais cette antériorité peut être mise en défaut avec ces deux autres exemple: Çektep àt lysh vàlă, ar klatakăr dem giymlun = Dès que la pluie tomba, ils coururent s'abriter Çektep àt lysh kœnadă vàlun ar usgenăr ed giymlev = Dès que la pluie eut fini de tomber, ils sortirent de leur abri. Là, on voit bien qu'on a: deux procès simultanés deux procès successifs exprimés par le même temps ( vàlă & kœnadă). Première réforme. Celle-ci prit corps à peu près en même temps que l'apparition, puis le développement (usages multiples) de la particule DHEP. Cette particule, tout d'abord prévue pour le passé immédiat (avec le verbe au passé), fut ensuite étendue au futur immédiat (avec le verbe au présent), puis pour un temps immédiatement antérieur à un imparfait ( ere dhep cenăr = nous venions de dîner) mais aussi notre passé antérieur (même phrase pour "nous eûmes diné"). Réforme proposée° Le problème, c'est qu'il peut y avoir une différence (ténue, je vous l'accorde, mais elle est bien là) entre Nous venions de dîner quand on sonna à la porte Nous eûmes dîné quand on sonna à la porte. Cette différence ténue justifia, un temps, la forme identique de ces deux "temps". Toutefois, dans d'autres cas le laps de temps entre les deux procès peut être nettement plus important. Nous eûmes dîné depuis une heure quand on sonna à la porte. L'autre exemple est impossible. Première soluce: ne rien faire et faire confiance au contexte: Deuxième soluce: utiliser ERE qui n'a encore jamais été utilisé avec une forme verbale en -ă. Avantages: ça bouche un trou et ça permet de garder la forme en -ă pour un passé bien révolu (notion déjà utilisée pour le prétérit). Inconvénient: jusque là, ERE avait toujours été utilisé exclusivement pour tout ce qui touchait l'imparfait (et le plus que parfait), aussi bien au subjonctif qu'à l'indicatif. Par ailleurs, contrairement à ce qu'on pourrait croire, l'interversion (garder dhep pour le passé antérieur et mettre ere + prétérit pour "venait de") donnerait des résultats . Malgré sa postériorité, dhep, de par sonorité évoque bien une idée d'immédiat, de subit : /ðɛp/. En tout cas, j'ai pas envie de m'encombrer d'une nouvelle particule. Je m'donne mes vacances pour "chambrer" tout ça. ° À moi-même... mais si vous voulez donner un avis, vous gênez pas. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Dim 5 Fév - 23:36 | |
| - Anoev a écrit:
- Projet de réforme du passé antérieur aneuvien
C'est toujours sous l'coude ; en attendant, un petit changement d'orthographe (pas bien méchant) à un mot : Nu = ahim nehím; anacyclique (au diacritique près) de mihan mihenLes dérivés suivront: Dénuder = adahímen nehímen* Nudisme = nehímesemJe ferai les corrèc' au fur et à mesure chez Idéo'. Raison des modifs: 1) Pour le passage de mihan à mihen, j'ai préféré garder le suffixe -an pour les adjectifs verbaux, aux côtés de -un. Comme y a déjà pas mal de verbes en -en°, c'est pas trop grave. Du coup, mihan signifie "habillé", au lieu de mihanan, trop pesant. 2) Le A étant passé au E, j'en ai profité pour rajouter le N pour me rapprocher le plus possible de l'anacyclique (mis à part pour le I : comme l'accent tonique reste dessus, il a fallu que je le matérialise parce qu'il n'était plus sur la première syllabe. La ad- a sauté, du coup. Compatibilités: Ahim, adahímen & ahímesem restent valables, mais mihan signifie bien "habillé" et non plus "habiller". Nota: Nùd ne se dit que pour un terrain! * Usgáltun ùt sils marche toujours : c'est "dénuder un fil".° Un moment, j'ai pensé en faire un verbe en -es, mais j'ai r'culé : c'aurait donné un participe en mihsun au lieu de mihun: une complication pour rien; basta! | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Conjugaison, suite Mar 7 Fév - 0:36 | |
| Donc, Voici ce qu'il en est pour la conjugaison (en gras pour les nouveautés, en fin pour les inchangés):
Eg inzha = j'ai mangé Eg ere inzh = je mangeais Eg ere inzha = j'avais mangé eg inzhă = je mangeai E dhep inzha = je viens de manger E dhep inzhă = je venais de manger Eg ere inzhă = j'eus mangé.
J'en profite pour mettre noir sur blanc la mise à jour suivante:
Le futur proche reste bien sûr exprimé avec auk Ka auk pùze = elle va partir ka dhep pùze, ka auk pùzun* = elle est sur le point de partir, elle part Ka auk puza, ka auk puză = elle allait partir (passé ou prétérit, selon la concordance des temps, ça n'a pas changé).
Ed neràpkad mir retropàtezun = sa fille sera sur le point de revenir. Toutefois: Ed neràpkad mir retropàtezun posdáw, da aṅberætnă ed suvrœms kan = Sa fille devant revenir le lendemain, il prépara sa chambre.
Pour la traduction du "conditionnel-temps" accompli, on retrouvera, à côté de sa version inaccomplie (présent de l'indicatif ou du subjonctif ou bien imparfait du subjonctif), le passé de l'indicatif ou du ou le passé ou subjonctif.
Eg ere ste tep o pàteza aṅt ev = Je savais que tu serais arrivé avant moi. Eg ere dœm° tep o patezéa aṅt ev = Je pensais que tu serais arrivé avant moi ; à distinguer de Eg ere dœm tep o ere patezéa aṅt ev = Je pensais que tu étais arrivé avant moi.
Mise à jour dans Idéo dès que possible.
*En fait, on a, dans l'ordre du délai (du plus grand au plus petit) Mir + indicatif présent Auk + indicatif présent Dhep + indicatif présent Auk + participe présent. °Dœm (tep), comme kred (tep) n'appellent pas l'indicatif ; tout comme ere pugýl tàrd, terád tep... (être pourtant sûr, certain que...). Au mieux, le subjonctif, sinon le participe: Eg ere tàrd tep ar kome = j'étais sûr qu'ils viendraient Eg ere pugýl tàrd tep ar kom = j'étais pourtant sûr qu'ils viendraient. À la diction, on s'rend compte de rien, au singulier, c'est parfaitement homonyme (dumoins avec un verbe comme kom) ; si on veut VRAIMENT mettre l'accent sur la différence, en plus de pugýl, on met un verbe comme pàteze. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Mer 8 Fév - 17:43 | |
| - Chaest a écrit:
-
- Citation :
- Amai = mon Dieu (en flamand)... et merci dans ta langue !
Ah? Je savais pas. x) Ca fait : "Merci, mon dieu!". - Or • divkredun ep? - Divkredun? Eg? Ernep! Div geràdet cys es!-Vous êtes croyant ? -Croyant ? moi ? Que non ! Dieu m'en garde ! - Silvano a écrit:
- Et l'autobus 9?
Ah... j'avais oublié : Àt solpábus nov pas omne dekpent minuteve fran hoψev pent pentek. = L'autobus 9 passe toutes les quinze minutes à partir de 5:50. qu'on ne confondra pas avec : Ar kovar ùr nóve solpábuse = Ils ont acheté des autobus neufs. Nov solpábuse ep àt bustàtynev = Il y a neuf autobus à la gare routière. Bref, pour faire court: nov (numéral) peut se mettre devant (quantité) ou derrière (numéro)*. nóv (qualificatif) sera devant s'il est un adjectif épithète lié. * Ben entendu, noven (neuvième : ordinal) se mettra devant, mais il convient de bien faire la part des choses : àt bus (numar) nov ≠ àt noven bus. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Lun 5 Mar - 22:24 | |
| (troisième fois que j'écris ce message, le premier à raté car Internet m'a soudainement... lâché -_-' Et je vous laisse deviner ce qui c'est passé la deuxième fois........ bref, place à la v3 ! )Coucou ^^ Je n'ai pas encore lu les 13 pages du topic ni compris toutes les règles de grammaire de l'Aneuvien, mais une chose est sûre : le travail derrière tout ça est IMMENSE (ça fait quoi, 43 ans ?! ^^ Quelle longue histoire pleines de changements et d'événements ont du entourer sa création et toute son évolution à travers le temps ! ) Déjà, avec la seule phonétique, on a de la variété que je dirais « bien dosée ». Certes il y a beaucoup de phonèmes mais la langue n'en garde pas moins son « authenticité », plutôt que de se disperser dans pleins de styles différents (ce qui est arrivé avec mes premières créations : d'une phrase à une autre, j'avais l'impression de lire des langues différentes ) Et puis la partie « Vocabulaire » est tout aussi impressionnante... toutes les exceptions, expressions et termes « spéciaux » confère à l'Aneuvien ses particularités qu'on ne retrouve chez aucune autre langue (encore un peu et le confondra avec les langues naturelles, tant sa richesse est grande ^.^) À tous les coups, c'est très réussi, et original... grammaticalement, phonétiquement... tout, quoi ! Trois fois bravo ! (mais en dehors de mon admiration, pour le moment je ne trouve rien à dire d'utile concernant l'Aneuvien... dur dur de lui trouver la moindre « lacune » ^^) Bonne continuation ! (laquelle je suivrai très certainement avec enthousiasme ) |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Mar 6 Mar - 0:35 | |
| Merci beaucoup pour ton enthousiasme et tes encouragements. J'ai voulu faire avec l'aneuvien, une langue intermédiaire entre une langue naturaliste et une langue schématique, si elle a certaines qualités des deux, elle en a aussi, c'est sûr, les inconvénients... mais on a rien sans rien. Tant au niveau phonologie qu'au niveau grammaire, la quasi totalité des règles sont stables et je procède plutôt à des rajouts qu'à des remplacements. Le vocabulaire est, malgré ses multiples pages, la partie la moins complète de l'aneuvien : je m'en rends compte à chaque fois que je veux traduire un texte (ça va d'une chanson au mode d'emploi d'une imprimante), y me manque toujours des mots. Je remplis le dico en deux temps : d'abord le "tiroir", et quand celui-ci est plein, je répartis entre les différentes initiales. Certaines lacunes apparaissent à la diction et doivent être comblées par des amuïssements de consonnes et j'essaie autant que possible que ça ne donne pas sur des ambigüités. Dans certains verbes (mais on trouve aussi ça en français, anglais & latin (je sais ben, c'est une piètre excuse, mais c'est la seule à laquelle je puisse me raccrocher, et p'is, c'est le côté "pseudonaturel" de l'aneuvien)), on peut trouver des formes homophones, voire homonymes, notamment entre l'indicatif présent et le subjonctif présent (aux personnes du singulier surtout, y compris le vouvoiement). Quant aux exceptions, j'essaie de me limiter à un nombre raisonnable et tente de les motiver par des questions pratiques. Ainsi, prenons deux exemples tirés du latin : aud (-a, -a) = oser (de AVDEO -ES -ERE) et audj (-a, -ía) = entendre (de AVDIO -IS -IRE). On peut se poser la question pourquoi je n'ai pas mis le subjonctif passé du premier en audéa, ce qui aurait donné un verbe totalement régulier, y compris à l'impératif ( audet, au lieu de aut). En fait, je me suis dit que « Aut! » (ose !) avait un impact plus fort à la diction que « Audet! ». Pour l'orthographe et la phonologie, j'ai voulu, là aussi, un certain équilibre entre le schématisme et la "nature". Le défaut le plus criant (et pourtant j'ai essayé d'y remédier, mais le remède était pire que le mal ; je commencerais l'aneuvien maintenant, je m'y prendrais peut-être autrement ; main'nant, j'suis prisonnier d'un certain nombre de mots que j'ai l'habitude bien ancrée d'écrire d'une certaine manière) étant les deux prononciations possibles du U sans accent tonique : [u] pour la plupart des mots, [y] pour certains mots, dont un Ù a été désaccentué, comme dans usmòralen (de ùs- + moral + -en) ou bien puzéa (le subjonctif passé de pùze). Pour d'autres (notamment, l'utilisation du H), j'm'en suis plutôt pas trop mal sorti, les règles existent depuis assez longtemps (le ψh pour [pʃ] n'est, certes pas d'origine, mais il a bien plus de 20 ans !). L'habitude peut être la meilleure des alliées comme la pire des ennemies ; je m'en suis rendu compte en faisant certaines règles. Ce que je tâche, pour des raisons de compatibilité avec les anciennes versions, c'est de ne pas en DÉFAIRE. C'a pas été facile quand j'ai voulu peaufiner les futurs proche & immédiat, et quand j'ai voulu adapter des gallicismes comme "il allait faire" ou "il venait de partir". Voilà-voilou. Bon, j'vais arrêter là pour aujourd'hui. Mais si y a des choses que tu ne comprends pas dans la grammaire aneuvienne, n'hésite pas à me demander. C'est je crois, la partie que j'aurais le moins de mal à expliquer ; pas comme pour les U (voir ci-d'ssus) ou la séparation des mots en syllabes ou bien pourquoi j'ai choisi telle langue plutôt que telle autre pour un mot. - Citation :
- (troisième fois que j'écris ce message, le premier à raté car Internet m'a soudainement... lâché -_-' Et je vous laisse deviner ce qui c'est passé la deuxième fois........ bref, place à la v3 ! )
Ça m'arrive à moi aussi. Faut du courage... et du calme. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Mar 6 Mar - 2:32 | |
| - Anoev a écrit:
- Dans certains verbes (mais on trouve aussi ça en français, anglais & latin (je sais ben, c'est une piètre excuse, mais c'est la seule à laquelle je puisse me raccrocher, et p'is, c'est le côté "pseudonaturel" de l'aneuvien))
Y'a pas de mal, ou s'il y en a, je l'fais pareil (N.B.: Les influences de ce bon vieux Québec...) - Anoev a écrit:
- En fait, je me suis dit que « Aut! » (ose !) avait un impact plus fort à la diction que « Audet! ».
Je suis ''étrangement'' d'accord Déjà, sur le coup, par ce que ça fait comme le prénom « Audette », alors... Mais aussi parce que, je trouve, pour un ordre du genre « ose » (et sans doute parce que c'est justement un mot court, en français, comme pour la plupart des impératifs), sonne mieux s'il est court... faut voir, c'est surtout Audette, en fait, le truc... *kuff kuff* bref. (edit : après vérification, 'pas sûr que la phonétique serait comme « Audette »... ) - Anoev a écrit:
- Mais si y a des choses que tu ne comprends pas dans la grammaire aneuvienne, n'hésite pas à me demander.
D'acc ^^ Merci pour cette réponse complète et sympa (les petits détails - qu'on aime - font le charme, et on souvent bien de l'impact, parce qu'on les remarque, justement. Comme une tache noire ou un trait de travers sur la plus belle des peintures peut lui enlever cette beauté, si on ne regarde plus que ce défaut... pareil pour les langues... sauf que... euh... quel rapport, déjà ? ^^' Ahem, bonne nuit ) |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Mar 6 Mar - 10:47 | |
| Pour le prénom, je connaissais surtout (c'est presque homophone, à l'ouverture du /o/ près : [ɔdɛt]) Odette. Mais je n'avais pas fait le rapprochement, main'nant qu'tu me l'dis... c'est vrai que ça peut s'écrire comme ça. Moi, le prénom Aude, y m'fait plutôt penser au département (Carcassonne, Castelnaudary, Narbonne, le cassoulet, les Cathares...). Bon, j'arrête là la digression. Ce que j'ai bien apprécié, en lexurïus œvìli, c'est la combinaison des cas de déclinaison, afin de multiplier les nuances. Comme y a 6 cas, ça ferait (j'utilise le conditionnel, parce que je suppose que toutes ne sont pas forcément utilisées*) au maximum 6*6, à savoir 36 flexions par mots, ce qui n'est déjà pas mal. En aneuvien, je combine les cas non seulement avec les adpositions, mais également avec la position de ces adpositions (prépositions ou postpositions). Tiens, par exemple, avec OB (contre): - Utilisé comme position, avec l'accusatif ou le circonstanciel
A adpoç àt sejdos ob àt vals = il place la chaise contre le mur. Àt baard • ob àt tœrev = le sac est contre la porte.
- Utilisé comme pré-ou postposition, selon le sens
Da zlàna àt bals ob àt vals = il a lancé la balle contre le mur (pour qu'elle rebondisse) Da zlàna à stoons àt vytres ob = il a lancé la pierre contre la vitre (pour briser cette dernière).
- Utilisé pour modifier le sens d'un verbe:
La posfaare ase = on les suit (on est derrière eux, ce sont eux qui ouvrent le chemin) La posfaare ob ase = on les suit (on les file, pour savoir où ils vont) La posfaare ase ob = on les suit (on les poursuit, pour les rattraper)
- Au sens figuré
Ar erer àt revùzac Rexen ob = Ils étaient contre le retour du Roi.
En aneuvien, ce sont les adpositions qui peuvent se combiner: ad ese = vers nous ese ad = (en direction de) chez nous eve ad = chez nous ad ese ad = vers chez nous àr klave ene ad = les clefs de chez nous ab eve ad, tel eve ab = loin de chez nous ùs eve ad = hors de chez nous. Etc. D'autres exemples par là. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Mar 6 Mar - 15:38 | |
| - Anoev a écrit:
- Utilisé comme pré-ou postposition, selon le sens
Da zlàna àt bals ob àt vals = il a lancé la balle contre le mur (pour qu'elle rebondisse) Da zlàna à stoons àt vytres ob = il a lancé la pierre contre la vitre (pour briser cette dernière). J'adooore cette adposition, ob Si je le comprend bien, il prend un valeur positive en préposition, mais plutôt négative en postposition - ou je dirais "violente", en lien avec - Citation :
- La posfaare ob ase = on les suit (on les file, pour savoir où ils vont)
La posfaare ase ob = on les suit (on les poursuit, pour les rattraper) Avec ça, on est loin des prépositions françaises - Anoev a écrit:
- Ar erer àt revùzac Rexen ob = Ils étaient contre le retour du Roi.
Ici, placer le ob en préposition de Rexen changerait-il sa valeur ? Parce que si oui, je ne vois pas bien dans quel sens ça pourrait aller... ou alors ça serait carrément l'opposé et ils seraient pour le retour du Roi... - Anoev a écrit:
- ab eve ad, tel eve ab = loin de chez nous
Pourquoi la virgule et une traduction similaire après ? Ce sont deux façons différentes pour « loin de chez nous » ? Ou alors il s'agit de nuances absentes du français ? ^^ En tout cas j'aime bien les adpositions de l'Aneuvien... elles sont pas banales (-:
Dernière édition par Alsphara le Mar 6 Mar - 17:24, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Mar 6 Mar - 15:52 | |
| - Alsphara a écrit:
- J'adooore cette adposition, ob Si je le comprend bien, il prend un valeur positive en préposition, mais plutôt négative en adposition - ou je dirais "violente",
Attention, les prépositions et les postpositions sont deux types d'adpositions. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aneuvien Mar 6 Mar - 17:27 | |
| En effet... petite erreur d'attention, que j'ai corrigé, maintenant... c'était sensé être "postposition"... faut croire que je n'étais pas encore tout à fait réveiller lors de la composition du message M'enfin, pas un drame |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Aneuvien Mar 6 Mar - 18:15 | |
| - Alsphara a écrit:
- Anoev a écrit:
- Ar erer àt revùzac Rexen ob = Ils étaient contre le retour du Roi.
Ici, placer le ob en préposition de Rexen changerait-il sa valeur*? Parce que si oui, je ne vois pas bien dans quel sens ça pourrait aller... ou alors ça serait carrément l'opposé et ils seraient pour le retour du Roi... Non. Quand il s'agit de choses abstraites ou de sens figuré, la postposition est de mise: E dhep kom tern minuteve in = je reviens dans trois minutes. Ùt ball sub àt roloosev = un ballon sous la caravane Ùt grœp ed ătorýndetev orn sub = un groupe sous votre autorité. - Alsphara a écrit:
- Pourquoi la virgule et une traduction similaire après ? Ce sont deux façons différentes pour « loin de chez nous » ? Ou alors il s'agit de nuances absentes du français ?
Là, il s'agit simplement deux manières équivalentes de traduire. La première, d'origine latine, la deuxième d'origine grecque. On préférera la première, dans la mesure où tel est aussi un adjectif qualificatif (lointain ; l'adverbe "loin" se disant telas). * Il faut prendre le groupe nominal dans son entier avant d'y mettre la postposition. Le complément concerné par ob est ici àt revùzac Rexen (le retour du Roi°) et du coup on met ob derrière. Si on avait voulu mettre "ils sont contre son retour", on aurait mis àr • ed revùzac an ob#.° On parle ici du retour de la Royauté, le Roi, en général, en tant que régime, sinon, on aurait mis un article et on aurait même pu se passer de majuscule s'il s'était agit d'un roi particulier : Ar erer àt revùzac àt rexen ob# Cette "technique" n'est pas sans défaut ! Effectiv'ment on fera attention aux homonymes ! Notamment en signifiant aussi bien "sur" et "de moi" (génitif de eg) Ar dorar æc ed inzhœṅxynev en en = ils ont fait ça sur mon ordre. On peut s'en sortir en remettant le dernier en en préposition ; plus élégant au niveau diction, mais moins au niveau grammatical. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Pris sur le fil de l'espéranto Mar 6 Mar - 22:26 | |
| -ùt potazhájer = une cuillère à soupe -ùt kajerlaknet potazhen une cuillerée de soupe -pentek grame çukron 50 grammes de sucre -ùt baard çukron = un sac de sucre -ùt ton çukron = une tonne de sucre -muls çukron beaucoup de sucre -mult golar, mult golane = beaucoup de fleurs -ùt lungret dek metrene = une longueur de 10 mètres -ùt vadal (ùt lungreten) dek metrene = une paroi (d'une longueur) de 10 mètres -ùt lung pentèrent metrene sinuat = une vague de 500 mètres -dek pœrcent dùne = dix pour cent des gens -dek pœrcent staden = dix pour cent de la ville -àt remernet dùne = la majorité des gens -tœsaṅd dakene/dùne = mille hommes -ùt tœsaṅd dakene/dùne = un millier d'hommes -ùr tœsaṅde dakene/dùne = des milliers d'hommes -àt rest àt poblentynen = le reste de la population -àt remmert part àt çukron = la plus grande part du sucre -pentek grame çukron (per) litrev 50 grammes de sucre par litre -ùt heptav tern deavene (!?) = une semaine de trois jours -ùt heptav lyshen = une semaine de pluie -ùt heptav zhovneten = une semaine de joie -ùt băt xylen* = un bout de bois.
*bɔtˈsɪlən, been sûr, pour pallier la difficulté de prononciation d'un X derrière une autre consonne. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Pris sur le fil de l'espéranto Mer 7 Mar - 9:44 | |
| - Sab a écrit:
- Mais, si on est littéral, alors c'est la cuillère (kuleron : accusatif) avec la soupe(da supo) qu'on avale, et non le simple contenu !!!
Plutôt indigeste, quand même ! C'est en voyant les traductions dans les autres langues qu'on arrive à affiner la sienne (de langue). Pour "boire un verre" ou "manger une assiette" ou "... un plat", j'utilise le circonstanciel au lieu de l'accusatif quand il s'agit du contenant dont on consomme le contenu (gardant le génitif pour le contenu : complément du nom ou partitif). - Citation :
- -dix pour cent des gens
- dix pour cent de la ville - la majorité des gens Ces trois exemples ne sont-ils pas de la même veine ? Ne devraient-ils pas emprunter à la même logique ? Il s'agit bien dans les trois cas d'une valeur partitive. Alors pourquoi de la homoj avec la majorité et el la homoj dans les pourcentages ? Surtout le premier & le troisième. Pour le deuxième, j'ai quand même un peu hésité entre le génitif et le circonstanciel : est-ce la ville dont on prend les 10% ou bien est-ce les 10% des habitants de ( dans) la ville, auquel cas, la logique voudrait plutôt dek pœrcent stadev. - Citation :
- - mille : mil viroj
- un millier d'hommes : milo da viroj Quelle différence sémantique ? Nombre exact dans le premier et approximatif dans le second ? Moi aussi j'pense, mais comme l'espéranto considère mil comme un déterminatif et milo comme un nom, d'où la différence dans ce qui suit derrière. Je ne pouvais pas faire pareil, puisqu'en aneuvien, tout numéral se terminant par -saṅd est d'office considéré comme un nom (donc le nom considéré par cette quantité est traité pareil : au génitif. Lire plus haut). Du coup, pour "deux milliers d'hommes" et "deux mille hommes", comme il n'y a plus la distinction par l'article, on risque fort de se retrouver dans une même traduction... Pas si sûr ! La forme contractée avec les nombres peut être utilisée pour traduire "X mille" comme on peut voir dans cette comparaison: Ternœsaṅde skoldune = trois mille écoliers Tern tœsaṅde skoldune = trois milliers d'écoliers Cette différence risque bien de devenir homophonique avec 5 (pent), 7 (hep(t)), 8 (ok(t) & cèrent (100)*). En tout cas, j'ai - tininsaṅde ternerentœsaṅde laṅdlívdune Pelljaṅtev:
2,3 Mhab au Pelliant (région d'Hocklènge). - Citation :
- - un bout de bois : peco de ligno
Et pourquoi pas peco da ligno ? N'est-on pas ici aussi en présence d'une notion partitive, puisque le bois est une matière massive ? Dirais-tu alors peco de sukero ?
Autant je trouve cette préposition da utile et intéressante, même si semble-t-il beaucoup d'espérantistes se prennent les pieds avec, autant j'ai le sentiment qu'elle pâtit de l'absence d'une réelle réflexion initiale sur les notions partitives et des quantificateurs (un sujet que tu as évoqué dans un autre fil), qui a fait que les locuteurs ont "bêtement" décalqué ensuite les pratiques de leur langue naturelle, amenant à une logique d'emploi "acrobatique". Non ?
Je n'ai pas cette préposition, du moins dans ce sens ("en matière de" ainsi que "en relation avec", "appartenant à" etc) : le génitif tenant ce rôle. Sinon, j'ai ça, avec un oubli, cependant (à mettre à jour) : ùt fruk fran trpyqeve = un fruit (provenant) des tropiques. * Pour ne citer que ceux-là. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Pris sur le fil de l'espéranto Jeu 8 Mar - 0:50 | |
| ... encore un coup ! Vraiment, ce fil m'inspire, mais comme j'veux pas l'troller avec mes réflexions aneuviennes, eh ben... j'viens ici : normal. C'est encore un coup le sucre qui m'a fait réagir. Comme j'avais spécifié (avec une faute d'orthographe ; c'est pas çu-, c'est cu- : /tsu/*!) : - Citation :
- muls çukron = beaucoup de sucre
Mais j'avais oublié les sucres en morceaux (su-sucre ?) et, du coup, le résultat, sans être fondamentalement différent, ne coïncide pas avec le précédent: mult cukore = beaucoup de sucre s. L'exemple est ici au nominatif ; comme il y a DES MORCEAUX de sucre, on ne fait plus appel au partitif et mult se comporte plus comme un déterminatif que comme un adverbe lorsqu'il y a un nom derrière. A fàl nep mid mult cukorse in àt alaṁbix = Il ne faut pas mettre beaucoup de sucres dans l'alambic. Nep mult cukore ep in àt alaṁbikev = Il n'y a pas beaucoup de sucres dans l'alambic. Ep reç cukore in àt alaṁbikev? Cys ep mult. = Y a-t-il assez de sucres dans l'alambic ? Il y en a beaucoup. Ep reç alkoolen in àt alaṁbikev? Cys ep muls. = Y a-t-il assez d'alcool dans l'alambic ? Il y en a beaucoup. Par contre, on gardera le génitif pour: Ùt ton bytràvene = une tonne de betteraves. car là, bytràvene est tout naturellement le complément du NOM ton. * Encore que, derrière une consonne, l'affriquée C a tendance justement à se désaffriquer et à se prononcer [s] (Ç), d'où, peut-être, ma confusion. | |
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