|
| Le Notre Père | |
|
+10Setodest SATIGNAC Kotave Aquila Ex Machina Djino Anoev Ziecken Lal Behi Greenheart Nemszev 14 participants | |
Auteur | Message |
---|
Nemszev Admin
Messages : 5559 Date d'inscription : 06/03/2008 Localisation : Bruxelles, Belgique
| Sujet: Le Notre Père Jeu 26 Juin 2008 - 13:13 | |
| Une traduction habituelle pour ceux qui veulent tester leur idéolangue... FRANÇAIS Notre Père, qui es aux cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite Sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour Pardonne-nous nos offenses, Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés Et ne nous soumets pas à la tentation, Mais délivre-nous du mal. Car c'est à toi qu'appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour les siècles des siècles. Amen _________________ Le grand maître admin-fondateur est de retour. - Bedal Original, bien justifié, et différent du sambahsa et de l'uropi. - Velonzio Noeudefée Nemszev m'a fait une remarque l'autre jour, et j'y ai beaucoup réfléchi depuis. - Djino J'ai beaucoup de tendresse pour ta flexion verbale. - Doj-Pater Pourquoi t'essaies de réinventer le sambahsa ? - Olivier Simon Oupses ! - Anoev
Dernière édition par Nemszev le Dim 12 Jan 2014 - 14:54, édité 8 fois | |
| | | Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
| Sujet: Re: Le Notre Père Jeu 26 Juin 2008 - 22:04 | |
| LATIN
Pater noster, qui es in caelis Sanctificetur nomen tuum; Adveniat regnum tuum; Fiat voluntas tua sicut in caelo et in terra. Panem nostrum quotidianum da nobis hodie, et dimitte nobis debita nostra sicut et nos dimittimus debitoribus nostris et ne nos inducas in tentationem sed libera nos a malo. Amen
***
GREC
Πάτερ ἡμῶν ὁ ἐν τοῖς οὐρανοῖς pater imôn ho en tois ouranoís,
ἁγιασθήτω τὸ ὄνομά σου• hagiasthètô to ónomá sou;
ἐλθάτω ἡ βασιλεία σου• elthetô hè basileía sou;
γενηθήτω τὸ θέλημά σου, genèthètô to thélèmá sou,
ὡς ἐν οὐρανῷ καὶ ἐπὶ τῆς γῆς• hôs en ouranô kai epí tès gès;
τὸν ἄρτον ἡμῶν τὸν ἐπιούσιον δὸς ἡμῖν σήμερον• ton arton hèmôn ton epiousion dos hèmin sèmeron;
καὶ ἄφες ἡμῖν τὰ ὀφειλήματα ἡμῶν, kai aphes hèmín ta ophelèmata hèmón,
ὡς καὶ ἡμεῖς ἀφίεμεν τοῖς ὀφειλέταις ἡμῶν• hôs kai hèmeís aphíemen tois opheiletais hèmón;
καὶ μὴ εἰσενέγκῃς ἡμᾶς εἰς πειρασμόν, kai mè eisenenkè(i)s hèmás eis peirasmon,
ἀλλὰ ῥῦσαι ἡμᾶς ἀπὸ τοῦ πονηροῦ. allá rhusai hèmas apo tou ponèrou.
[Ὅτι σοῦ ἐστιν ἡ βασιλεία καὶ ἡ δύναμις καὶ ἡ δόξα εἰς τοὺς αἰῶνας•] [hoti sou estin hè basileía kai hè dunamis kai hè doxa eis tous aiônas;]
ἀμήν. amèn.
(Sources wikipedia)
***
REMAI
X_+<N+XO Da_yéréma-idoyé, lé-iolé. Notre Père, qui êtes aux cieux,
8_+’+8X +A’ Na_yéinédé ib. Que votre nom soit sanctifié,
8_V’+8X V+’ Na_véinédé vi. Que votre règne vienne,
8_<’+8X ++’ Na_réiné ji. Que votre volonté soit faite
LL’+L, 77’+7 Sésaisé, lélailé. Sur la terre comme au ciel.
XO’ +_A7LLN+8 Do ya_bélasésaméiné. Donnez-nous aujourd’hui notre pain de ce jour
LVA’+OLO+ 8O’8V’VN Sévabé-iosoyé nonévavamé. Pardonnez-nous nos offenses,
7’ +_8O’8VVONO+ X_’+O>O< ‘+OXO< LVA’>NO< ‘+O>O< Leu ya_no’névavomoyé da_iokoré, iodoré sévabékamoré iokoré. Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés
+’ +O>O+ 8O’LL+8X’VNX. I iokoyé no’sésinadévamédé Et ne nous soumettez pas à la tentation,
N’ +N’VNX +O8O+ <SN’+S Meu imavamédé ionoyé réhamé’ihé. Mais délivrez-nous du mal.
O’ V_++’+XX, V_>>’+XX, V_>A’+XX, OL<’+O7 O va_ji’idédé, va_kéka’idédé, va_kéba’idédé, osaréiolé. Car c'est à vous qu'appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour les siècles des siècles.
L_. Saa. Amen
*** Notes de traductionJ'ai un gros doute sur la traduction française "nos offenses". J'ai conservé le sens en rémaï, mais la version latine donne pour le même passage quelque chose comme "annule nos dettes (je suppose, morales)". Et "dettes", même "morales" n'est pas offense. J'ai également un doute sur "puissance", qui en Rémaï donne pour l'instant quelque chose d'assez terrifiant. Mais comme c'était cohérent avec l'idée d'un dieu "terrible", j'ai laissé tel quel. *** J'ai traduis pratiquement tout littéralement. Le "tu" est rendu sur un ton respectueux, qui aurait appelé un "vouvoiement" en français. Souvent la grammaire Rémaï permet une traduction beaucoup plus simple que le français, sauf sur le passage "Pardonne comme nous pardonnons" où là, les marques de déférence et les pronoms "lourds" s'accumulent. Pratiquement tous les mots de la prière prennent une nuance plus claire, plus précise, plus "colorée", beaucoup plus imagée qu'en français. Il faut que je planche sur la version latine ou grecque pour vérifier s'il s'agit d'un effet "réparateur de traduction" ou non.
Dernière édition par Greenheart le Ven 27 Juin 2008 - 8:21, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Le Notre Père en Kotava Ven 27 Juin 2008 - 0:03 | |
| Voici une traduction du Notre Père en Kotava Cinaf Gadik koe kelt tis, [notre | Père | dans | ciel | étant] Notre Père, qui es aux cieux,Rinaf yolt zo tutumtar, [ton | nom | (part. passive) | est_sanctifié (forme impérative)] Que ton nom soit sanctifié,Rinafa gazara pir, [ton | règne | vienne (forme impérative)] Que ton règne vienne,Rinafa kuranira moe tawava lidam kelt zo askir. [ton | vouloir | sur | terre | autant que | ciel | (part. passive) | est_fait (forme impérative)] Que ta volonté soit faite sur la terre comme au cielVa vielaf beg pu cin batvielon zilil ! [(prép. d’objet) | quotidien | du_pain | à (attrib.) | nous | ce_jour (adv.) | donne ! (forme impérative)] Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jourVa cinafa kantara se ixel dum pu tel ixes dere ixev ! [(prép. d’objet) | notre | offense | (part. pluriel) | pardonne (impératif) | comme | à (attrib.) | celui | offensant | aussi | pardonnons ! (impératif)] Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensésIse van zoenuca va cin me levplekul, [et | vers | tentation (sens passif) | (prép. d’objet) | nous | ne (négatif) | soumets ! (forme impérative)] Et ne nous soumets pas à la tentation,Volse sol rote va cin tunuyal ! [mais au contraire | d’avec | le_mal | (prép. d’objet) | nous | libère ! (forme impérative)] Mais délivre-nous du mal.Tir ! [qu’il_soit ! (forme impérative)] Amen.*** Notes de traduction *** Cette traduction n’est pas de moi, mais figure sur le site Europalingua. Mais elle a fait l’objet d’un fil de discussion sur le forum Kotava, particulièrement intéressant sur le fait suivant : le Kotava distinguant un « nous » inclusif et un « nous » exclusif, lequel des deux utiliser ? La réponse première semble évidente : le nous exclusif (solution finalement retenue), car on n’inclut pas Dieu lui-même dedans. Toutefois, plusieurs kotavophones émérites ont argué qu’il s’agit là d’une prière éminemment collective, récitée à la base normalement à l’église, en communauté et qu’elle aurait donc en réalité deux destinataires simultanés : Dieu (tu) et la communauté elle-même (le récitant + les autres déclameurs à l’unisson). Et alors, un « nous » inclusif prend un certain sens. Mais comme Dieu est évidemment exclu, ce ne peut être qu’un nous exclusif. Mais ici, dans un tel cas de figure, l’opposition des 2 nous du Kotava amoindrit d’une certaine manière la transversalité de la prière, au profit d’un pur dialogue tête à tête. Un bon sujet d’étude pour les exégètes et théologiens. Autre particularité du Kotava, l’absence totale de vouvoiement de politesse implique obligatoirement l’emploi du « tu » à quiconque on s’adresse individuellement, qu’il soit Dieu ou petit enfant. |
| | | Lal Behi
Messages : 925 Date d'inscription : 16/03/2008
| Sujet: Re: Le Notre Père Ven 27 Juin 2008 - 14:03 | |
| Ƭaʔɛklo naɩmɛr ŏd / Notre Père, qui es aux cieux, naɩmɛr nan ʦă ɛŋɛr / Sur terre comme au ciel rɛnŋoe heleɩ / ton nom sanctifié zaje pehɛɩ / règne vienne azat gegje jaɩsă / Que volonté soit faite (impératif valable pour les 3 derniers verbes) netɛr aʃame aƥɛʔ dăŋoe / Donne aujourd’hui notre pain quotidien nekahe wɛxɛtãŋu gɛs ɛŋe ki / Comme nous pardonnons aussi aux offenseurs wɛxetuɛk ɛŋe / Pardonne nos offenses ʦegø tu ɛʔ dɛmde / Ne nous soumets pas à la tentation tɽø ɛ̌ʃt tu ŋoeweŋoe / Mais délivre du mal ƥan ŋoni ʃɛm ʃɛmɛs zaje ƭy liɩ nysă / : à toi règne puissance gloire pour siècle-siècle do jaɩ // Puisse être !
Texte présenté en lecture normale du ry : Ƭaʔɛklo naɩmɛr ŏd / naɩmɛr nan ʦă ɛŋɛr / rɛnŋoe heleɩ / zaje pehɛɩ / azat gegje jaɩsă / netɛr aʃame aƥɛʔ dăŋoe / nekahe wɛxɛtãŋu gɛs ɛŋe ki / wɛxetuɛk ɛŋe / ʦegø tu ɛʔ dɛmde tɽø ɛ̌ʃt tu ŋoeweŋoe / ƥan ŋoni ʃɛm ʃɛmɛs zaje ƭy liɩ nysă / do jaɩ //
Note de traduction : - J’ai traduit littéralement ‘notre Père’ par ‘Ƭaʔɛk’, suivi du vocatif ‘lo’. La majuscule fait du titre un nom propre. - Le ry possède un pronom honorifique (ŋoe) utilisé à la fois pour marquer le possession et l’impératif. Il se substitue naturellement au ‘tu’ français. - À noter, le jussif ‘jaɩ’ accolé à ‘să’ (3) qui renvoie le mode impératif au trois verbes ‘sanctifier’, ‘venir’ et ‘faire’. - Le ry évite les répétitions. Ainsi, dans ‘pardonne-nous nos offenses’, ‘nous’ est supprimé car le possessif ‘nos’ suffit à la compréhension. - Le verbe ‘être’ n’existe pas en propre, j’ai traduit ‘amen’ par ‘do jaɩ’ avec ‘do’ signifiant ‘exister, vivre, être’. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Notre Père Ven 27 Juin 2008 - 15:33 | |
| Fo Ôbli :
Notre Père, qui es aux cieux, Zo Yaya, lat low eka ômok ssle, Que ton nom soit sanctifié, Lat zo baltom ôp eka blamaema, Que ton règne vienne, Lat zo hôtmo ôp kouma, Que ta volonté soit faite Lat za ublika ôp eka hazaema Sur la terre comme au ciel. Ôbo mêmon coum ssle. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour Odâllo, dam gaya-nim zo pîn'o zi dallo. Pardonne-nous nos offenses, Dam skuza-nim zoz yimlatoz, Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés Coum low skuzaki-nimz tâbi lat maw skuzaki Et ne nous soumets pas à la tentation, Vâm dam ba zôbla-nim fo tentassio, Mais délivre-nous du mal. Xô dam libea-nim blâq.
Car c'est à toi qu'appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour les siècles des siècles. Mask low eka-nilf lat hôtmo, curâg, vâm glori oa lôk sercloz.
Amen Gla !
----------------------------------------------------------------------------------------- Note de traduction : Amen n'est pas utilisé en Ôbli il serait donc traduit par Dieu (= Gla). |
| | | Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
| Sujet: Re: Le Notre Père Ven 27 Juin 2008 - 16:33 | |
| - moimoi a écrit:
Note de traduction : Amen n'est pas utilisé en Ôbli il serait donc traduit par Dieu (= Gla). Amen signifie en français "c'est vrai, c'est certain" < Latin : "amen" < Grec "amên" < Hébreu "âmên". Source Dictionnaire historique de la langue française, Le Robert, direction Alain Rey. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Notre Père Ven 27 Juin 2008 - 20:25 | |
| En théorie Amen finit une prière chrétienne ... Donc en Ôbli les prières se terminent donc par "Gla". Merci quand même ... |
| | | Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
| | | | Nemszev Admin
Messages : 5559 Date d'inscription : 06/03/2008 Localisation : Bruxelles, Belgique
| Sujet: Re: Le Notre Père Ven 27 Juin 2008 - 21:31 | |
| Fais ce que tu veux moimoi...
Personnellement, j'hésite encore à traduire par quelque chose comme "e si" (qu'il en soit ainsi), parce qu'amen est une formulation internationale. C'est comme ne pas dire "en garde" en escrime... _________________ Le grand maître admin-fondateur est de retour. - Bedal Original, bien justifié, et différent du sambahsa et de l'uropi. - Velonzio Noeudefée Nemszev m'a fait une remarque l'autre jour, et j'y ai beaucoup réfléchi depuis. - Djino J'ai beaucoup de tendresse pour ta flexion verbale. - Doj-Pater Pourquoi t'essaies de réinventer le sambahsa ? - Olivier Simon Oupses ! - Anoev
| |
| | | Ziecken Modérateur
Messages : 13140 Date d'inscription : 23/03/2008 Localisation : Nointot, Normandie
| Sujet: Re: Le Notre Père Ven 27 Juin 2008 - 22:04 | |
| ::Elko::
Notre Père, qui es aux cieux, Ira Wiko, ho irane, Que ton nom soit sanctifié, Ra keno gau weila, Que ton règne vienne, Ra riwo gau waki we, Que ta volonté soit faite Ra roso gau diwa Sur la terre comme au ciel. Tele wope rane Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour Gipi iri daga tolo Pardonne-nous nos offenses, Weiri ira iboldi, Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés Wope iro wope weiri kiwi boldia hi Et ne nous soumets pas à la tentation, To ne piwi roso Mais délivre-nous du mal. Bo papi bolo
Car c'est à toi qu'appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour les siècles des siècles. Weno riwo, toro to niko pali li mewe ikatero.
Amen Tokei _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Notre Père Ven 27 Juin 2008 - 22:37 | |
| - ziecken a écrit:
- ...
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour Gipi iri daga tolo ... Et ne nous soumets pas à la tentation, To ne piwi roso Comment l'Elko arrive-t-il à être aussi concis et ramassé ? Détaille-nous mot à mot les constructions, stp. |
| | | Ziecken Modérateur
Messages : 13140 Date d'inscription : 23/03/2008 Localisation : Nointot, Normandie
| Sujet: Re: Le Notre Père Sam 28 Juin 2008 - 8:48 | |
| - Sab a écrit:
- Comment l'Elko arrive-t-il à être aussi concis et ramassé ? Détaille-nous mot à mot les constructions, stp.
Pas de Problème, avec plaisir ! Avant tout, je tiens juste à préciser que l'elko et une langue contextuelle. Elle peut, dans certains cas, être très concise en employant des mots simples et concepts généraux mais elle peut tout aussi être très précise et apporter autant de nuance qu'on le souhaite. Tout dépend du contexte. EXPLICATION DETAILLEE - Citation :
- Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour
Gipi iri daga tolo gipi donne> l'impératif se traduit au moyen du verbe sans pronom. irinous, à nous> iro nous (nominatif) iri à nous, pour nous (datif) normalement un mot décliné se place en fin de phrase : Gipi iri daga tolo > Gipi daga tolo iri daga quotidien, de ce jourTous les adjectifs se placent avant le nom qu'ils définissent. tolo pain> il n'est pas précédé de l'adjectif possessif ira "notre" car cette racine (ir-) est déjà présente dan la phrase. Note : Le mot aujourd'hui n'a pa été traduit, pour cause de double emploi avec de ce jour, mais il l'aurait pu au moyen de la particule 'we marquant la situation d'énonciation. Gipi'wei ri daga tolo Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour - Citation :
- Et ne nous soumets pas à la tentation,
To ne piwi roso tu et > clé réduite T (conjonction) ne ne ... pas > clé réduite N (négation) piwi soumettre > clé PIW (esclave) exprime la notion de soumission, de dépendance. roso (à la) tentation > clé ROS (désir) la présent phrase traduit donc " et ne nous soumet pas au désir". Le mot tentation serait mieux traduit par le mot rosrao = ROS (désir) + RAW (défaut) + o (nom) Note : Le pronom personnel indirect "nous" n'est pas traduit car le contexte est suffisament clair pour comprendre de qui il s'agit. Voilà j'espère que les explications n'ont pas été trop confuses ! _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda
Dernière édition par ziecken le Mer 18 Fév 2009 - 22:18, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Notre Père Jeu 22 Jan 2009 - 21:42 | |
| J'ai la traduction dispo uniquement pour le Cotais-Caliant, l'officieux sera fait plus tard Zozé péro ta estah jinhøaoNotre père tu es dans le ciel Tazé nammo dojvah estu sanktuahTon nom doit être sanctifier Tazé rakno dojvah vanuTon règne doit venir Tazé kupiditazo dojvah estu fuhuah pratarro prahøaoTa volonté doit être faite, sur terre, dans [sur] le ciel Najtjah zo zé panno dizyDonne nous le pain journalier [Najtju signifie "donner par la voie divine, recevoir du divin"] Ranarnajtjah zo zozé offozPardonnes-nous nos offenses [Ranarnajtju est un dérivé de Najtju. Cela signifie "recevoir le pardon du divin, pardonner par le divin"] Wjijl zo perdonah homoz la offoh zoComme nous avons pardonné aux hommes qui nous ont offensés Dod ano zojzmujdah zo zé téntenoEt ne nous soumets pas à la tentation Tor libadah zo impigudiĉyMais plutôt libère nous du mal |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37642 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Ed padh ene Mer 18 Fév 2009 - 14:11 | |
| ED PADH ENE
Ed Padh ene qua • ʟiylev1 Notre père qui es au ciel
Ed naam cem saṅkteret Ton nom soit² sanctifié
Ed regat prukest Ton règne² vienne
Ed velaṅdet cem dorit en krændev ză ʟiylev1 Ta volonté soit faite² sur terre ainsi qu'en ciel
Kjas gèvent ed omdáven brœṅdes ni ese, Donne3 le (notre) pain quotidien à nous
Kjas qiborent ed krygse ni ese, Pardonne3 nos offenses
kes er qiborne ni ær qua kryxar ese. comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé
Nep kjas lædit ese subkœlun nit facentynev Ne nous laisse3 pas succomber à la tentation
Do kjas usfræjnent àt doolev Mais délivre-nous3 du mal
Cyr ni os àt regdat, at potèntet ea't faamet saṅkœr, ber centjàreve. Car c'est à toi que le règne, la puissance et la gloire appartiennent pour les siècles (des siècles).
Ză a eret. Ainsi il² doit être.
1 Alors qu'il y a trois mots aneuviens pour "terre" (fœng, krænd & aard), deux pour le soleil (sœn & helj), il n'y en a qu'un pour le ciel, contrairement à l'anglais (heaven & sky). Toutefois, le ciel divin s'écrit en majuscule (petite, de préférence) et sans article : Àt flóxent in àt liylev = l'avion est dans le ciel Div ʟiylev = Dieu est au Ciel. sràvlaṅd, Ùtoplaṅd, răj = paradis 2 Impératif simple: ça DOIT être 3 Impératif de prière (avec kjas).
Dernière édition par Anoev le Ven 9 Déc 2022 - 11:35, édité 12 fois (Raison : un verbe mieux adapté) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Notre Père Mar 22 Déc 2009 - 14:37 | |
| Onith tari, vîlm milin én pîl, Ame tan némÿ ôrnato, Onim tan vinÿ, Lyt tan némÿ sico, Rân enth vôn én pil Tranin lûri pâmid ful tari êt midâp dûn, Olin remi tôpâl tari dûn, Vôn oliri ôgad lûgi vîlm tôpaligi remi, Ränd ne ludrinin nuth lydâth dûn, Sôr dûlirin êthor toth dûn, Qilo thi lûn pég narpis onim, solart og glor gu sûnô én sûnô. Nédém |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Notre Père Mar 22 Déc 2009 - 21:02 | |
| Je vais joindre la prononciation, l'officieux ayant un grand nombre de graphies pour des sons pas toujours signification de l'écriture.
Uns fazer, ile zèat ìn skaï, [uns'fɑzɶʀ ilə'zɑɑl'inskɑj] Zollqué dòn neihime zèat gesankté, ['zɔjkwe'dɔn'najhimə'zɑɑlgə'sãkte] Zollqué dòn rèñèh acamt, ['zɔjkwe'dɔnʀɛ'ɲɛ'ɑkɑmt] Zollqué dòn wollèh zèat gemaré ònjalélànd unt ile skaï, ['zɔjkwe'dɔn'vojɛ'zɑɑlgə'maɾe'onjale'land'unt'iləskaj] Deun òz heute uns takiš payn, [døn'ɔ'høtø'unstakeʃ'pajn] Zazt hoké mit unsem péšèhs, (mit unsem = vok uns: variante germanique vs latine) [zɑst'hoke'mit'unzɶmpe'ʃɛs] Wy alèç zahon hoké mit cèhriari lèç hortté òz, ['hyalɛs'zaõ'hoke'mit'sɛrjari'lɛs'hɔrt:e'ɔ:z] Tjònt pàn òz abeur eïndehen òz, ['tjontpan'ɔ:za'bɶʀɛj'dəãn'ɔ:z] fyr wèrden plus biregute zàn. [fyr'wɛʀdãn'plusbiɾ'gɔ:dəza:n]
le 'èh' officieux est très particulier. Il est un peu nasalisé, amoindri sur la fin, et parfois un 'm' parasite peut s'y trouver à la fin. c'est un peu entre 'èèèèèh' et 'inw', et 'in-m'
le son de 'wy' est également très particulier. 'wy' vient de 'wie' en allemand. il se prononce très légèrement sur le 'w', et presque comme un 'h' soufflé, un peu comme un 'wHuuu' français. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Notre Père Mer 27 Jan 2010 - 22:08 | |
| LEKHI
Notre Père, qui es aux cieux, Dosho na kuno detha
Que ton nom soit sanctifié, Tal tem dyta ek alkaii
Que ton règne vienne, Tal tem dukim tolo
Que ta volonté soit faite Tal tem anim ek kodi
Sur la terre comme au ciel. Nai turrin ekhi nai detha
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour Uksuo omio naem sa laef sa uksu
Pardonne-nous nos offenses, Naem ylvio am naem mistim
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés Ry na ylvo izitkai na mistda
Et ne nous soumets pas à la tentation, Ekhi na ek laren vir sia
Mais délivre-nous du mal. Kta kepio naem am nit
Car c'est à toi qu'appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour les siècles des siècles. Tokri avo dukim, ke a alkaiim am asylei
Amen Amen |
| | | Djino Admin
Messages : 5283 Date d'inscription : 06/06/2012 Localisation : Bruxelles
| Sujet: Re: Le Notre Père Dim 23 Juin 2013 - 0:23 | |
| En arwelo:
meya bapo, a eni nebo Notre père, qui se-trouve-au ciel
tua nomo sí santifia (Que) ton nom soit sanctifié
tua kingafo tizí (Que) ton règne vienne
tua vo sí, (Que) ta volonté soit,
en bodo e en nebo sur terre, comme au ciel
daví na mey nundeya pano Donne à nous d'aujourd'hui pain
i kwitifí meya kulpo Et pardonne nos fautes
e mey kwitifi meya kulpio Comme nous pardonnons nos ceux-qui-commettent-des-fautes
no dukí mey na wanemo Ne menez nous vers tentation
be librifí mey ek wano Mais libérez nous hors le mal
as kingafo, silo i jongo Car règne, puissance et gloire
nes oles coyi tu Jusque toujours appartient-à toi
amen
Dernière édition par Djino le Ven 8 Déc 2017 - 7:10, édité 8 fois | |
| | | Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
| Sujet: Re: Le Notre Père Lun 8 Juil 2013 - 0:09 | |
| Dèyrik na:
Notre Père, qui es aux cieux, Vaalzan pso myèrkûbê do
Que ton nom soit sanctifié, Tnakam ajita kûafiwo
Que ton règne vienne, Tmanaaka ko kûafiwo
Que ta volonté soit faite Tlyam djanai kûafiwo
Sur la terre comme au ciel. - Sa âzaram sa vaalzam nè -
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour Métako ni nyôlsram dèn idméta micûsa du-
Pardonne-nous nos offenses, Gôdan myamoa du-
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés - Sa èr sûngôdapa èramoa' -
Et ne nous soumets pas à la tentation, At dyèr ovalyam myaliha duno
Mais délivre-nous du mal. So sozjam na èr mitrasa y°ond°du
Car c'est à toi qu'appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour les siècles des siècles. Môd adjkwan dèn adjkwan ni kasginam ta détam mita tmanaakam dit' myû da
Amen
"Amen signifie en français "c'est vrai, c'est certain"" : Ha ond°a
"En théorie Amen finit une prière chrétienne ... Donc en Ôbli les prières se terminent donc par "Gla"." : Nèwli
Dernière édition par Chaest le Lun 8 Juil 2013 - 12:52, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Notre Père Lun 8 Juil 2013 - 2:50 | |
| En sambahsa (justement, il apparaît dans l'évangile selon saint Mathieu récemment traduit du grec) : - Saint Mathieu a écrit:
- 9. Ensmed ghi yu dehlcte gvehde :
Pater noster in warwn / Saint estu tieno nam 10.Gwehmtu tien rig / Kwohrt bihtu tien vol / Tem dighomi quem in warwn 11.Dah nos hoyd nies dvan tos dien 12. Indeulg nos niesa skeulsa kam weyschi / indeulgmos im qui skeule dia nos 13. Mae submittas nos in tentation / sontern leudher nos ud khitert / Tien ghi sont rig, stieure ed klewos in aiwa iom aiwa / Amen ! En espéranto, selon la traduction par Zamenhof pour le Unua Libro : - Citation :
- Patro nia, kiu estas en la ĉielo,
sankta estu Via nomo, venu reĝeco Via, estu volo Via, kiel en la ĉielo, tiel ankaŭ sur la tero. Panon nian ĉiutagan donu al ni hodiaŭ kaj pardonu al ni ŝuldojn niajn kiel ni ankaŭ pardonas al niaj ŝuldantoj; ne konduku nin en tenton, sed liberigu nin de la malvera, ĉar Via estas la regado, la forto kaj la gloro eterne. Amen!
|
| | | Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Le Notre Père Lun 8 Juil 2013 - 10:56 | |
| A quoi correspond kûafiwo ? A la fois à "vienne" et à "soit faite" ou à autre chose ? | |
| | | SATIGNAC
Messages : 2121 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Et en Méhien ? Vous avez raison il aurait fallu commencer par là ! Lun 8 Juil 2013 - 11:39 | |
| PAC'H ONSE
1- Pac'h onse qvo'Rv n' eçeisis. 2- Sancìzogo nüm voste. 3- Adùnogo Regventia vosta. 4- Àzogo volidv'Vou i terhai damqv'i šieli. 5-Bàyogv'nei hidi panë qvo3idiu. 6- Remèyogv'nei debû'nus tauqve Remèyem'an deborei'nsei. 7- Ni Delàisogv'nãs su temðatiu sem Ràncheyogv'nãs a Malànimi. Istiols nac Vof Regventia, Potentia, Gloria pancosmu cei pantempro Tau Erstre, Amn ! Notes de traduction: Voici la dernière mouture de la traduction d'une prière fondamentale, pour le Chrétien, mais pas seulement, j'ai l'impression. Elle bénéficie d'un consensus de l'ensemble des conlinguistes dont j'ai eu connaissance de la création sur tout la Toile accessible et, enfin, dans ce forum-ci. La lecture de la série de 'Pater noster' traduits est la même succession de découvertes de la "langue" de chacun des partenaires qui à son tour a résolu devant la traduction de chacune de ces 7 phrases un problème linguistique personnel et, au passage, une petite exégèse, peut-être pas si inopportune qu'il eût cru. 1- Le "Ciel" où Dieu réside est au dessus et en dehors de la "sphère" bleue ou noire chargée d'étoile que l'on appelle " šeel" en méhien, j'ai pris le latin EXCELSA : les choses les plus hautes moralement ( < EXCELLERE) ou EXCELSI (LOCI) : les (lieux) les plus hauts ( des Cieux) d'où l'expression IN EXCELSIS: au plus haut des cieux ) et j'en ai tiré : eçeises: les lieux les plus hauts spirituellement: le "Ciel" . 2- Sancet: sanctifier, déclarer saint > sancia/-y/-v: saint(e). J'utilise le pronom "Vo" de respect, de politesse , de la deuxième personne, pour un croyant vouvoyer Dieu c'est la moindre des choses, quoique beaucoup d'hommes de Foi que j'ai l'occasion de rencontrer et surtout d'écouter en disciple ( plutôt en fidèle..) invitent à tutoyer celui que l'on devrait aimer comme un "papa", et non pas "craindre" . 3- Le verbe: Rèoit/regvo: signifie être roi, régner en monarque d'où le déverbal: regventia, qui a une valeur d'abstraction, car le terme de royaume ( royme en méhien) renvoie à un territoire, portion d'espace, et de population "régnicole" . 4- La volonté de Dieu est ce qu'il veut : le résultat de sa volonté c'est souvent ce que l'on ressent qui nous arrive, c'est indéfini, abstrait donc le neutre du participe passif de VolœiÞ/vulo: vouloir, vulidv s'impose à la différence de vulimenta: un déverbal d 'effet qui peut être lié à Volœit/vulo: vouloir pour les autres, délibérer. C'est à discuter. Terha désigne bien le séjour des humains, qui était jusqu'à Copernic le centre de l'Univers, et le ciel ( šeel/ scielo) est ici l'espace éthéré opposé à ce lieu tellurique par ce qu'il est inaccessible au commun des mortels, mais il porte le visible et l'invisible de l'univers, où arrive là bas aussi la volonté de Dieu. 5- Le verbe Bayet est un vieux gallicisme< bâiller, qui comme Delaiset évoque la haute époque féodale où l'on pensait Dieu comme le suzerain suprême , d'où les appellations de Seigneur, Notre Seigneur, et Notre Dame pour sa mère . C'est un synonyme noble de Dat. Le pain , nourriture quotidienne est donné par la grâce divine, pas de manière automatique. 6- La demande classique en expression française de "pardonnez nos offenses comme nous pardonnons à ce qui nous ont offensés" est bien encrée dans la tradition mais beaucoup pensent que c'est une mauvaise traduction du latin REMITTE NOBIS DEBITA NOSTRA SICVT REMITTIMUS DEBITORIBVS NOSTRIS. j'ai donc dû inventer un verbe Debet: qui veut dire devoir quelque chose , son participe passé debia/deby/debv:dont le neutre debv: choses que l'on doit, dette est l'exacte traduction de DEBITA. Ensuite le déverbal d'effection de ce verbe est debor, il y a aussi debitor qui est réservé pour la finance et la justice des hommes. 7- Pour les problèmes de la tentation, on débat sur la traduction de INDUCERE et la défense dont on prie Dieu concernant la démarche contenu dans ce verbe de "mouvement" . J'en suis resté à " Ne nous laissez pas succomber à la tentation" de ma grand mère qui devait être remplacé par "Ne nous soumets pas à la tentation.." .J'ai trouvé le "Ni Delàisogv'nãs" plus digne d'un pécheur qui demande de ne pas être abandonné par le créateur qui l'a fait capable de toute pensée et action bonne ou mauvais " su temðatiu" : signifie l'état de la tentation qui est passif et dépasse la conscience du fidèle comme une chose qui domine celle-ci. Le mal est plutôt un être qu'une abstraction: je suis la tradition des temps anciens où on parlait du "malin" , d'où la traduction de "màlanim" (L'entité animée du Mal, le Mauvais) L'adjectif rancha/-e/-o: libre d'esprit, affranchi, libéré de franc ( le plus beau mot de la langue française qui, à l'origine, veut dire libre ) . Rancheit: libérer, délivrer. Enfin je précise que j'ai utilisé le subjonctif présent de souhait, et non pas l'impératif aoriste. Il s'agit d'espérance et de foi qui est toujours à parfaire d'où l'importance du temps imperfectifs et du présent malgré la lourdeur des terminaisons ( c'est pas facile à réciter donc mais Dieu comprend le méhien, que sa volonté soit faite...) Et je peux ajouter le " L do Fial" ma langue du fil en langue romane: Pàter nostro qui sta in çælo, Siga sanctifado o tuo nòmin, Qu’adveni regno tuo; Siga façda a tua voluntà Sùper a terra ut in urano Que dona vos hodim o pane quotidiari Remitta vos as dèbidas nosas, ut remittera nos ad os nosos debitores Nõ induça nos in temptatione, sed Lìbera nos ab malèster.
Dernière édition par SATIGNAC le Dim 8 Oct 2017 - 23:23, édité 3 fois | |
| | | Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
| Sujet: Re: Le Notre Père Lun 8 Juil 2013 - 12:48 | |
| - Kotave a écrit:
- A quoi correspond kûafiwo ? A la fois à "vienne" et à "soit faite" ou à autre chose ?
"Afio" à trois sens possibles. Il peut servir à traduire "faire" assez rarement. Autrement, il se traduira par "faire" dans le sens "faire faire". Un peu comme en anglais : I had him help you. > Ti rwata yafiwa En fin de phrase, avec comme pronom "gû", il prendra un sens plus proche de "falloir" et désigne alors une nécessité absolu. Nôd sé'n dikwaréi afi gûafiwa > Pour pouvoir vivre ici, il faut être fort. La forme impérative de "gû" est "kû". En revanche, avec cette forme "afio" perd son sens de "falloir" et reprend son autre sens. Aussi dans "Que ton règne vienne, Tmanaaka ko kûafiwo" "Tmanaaka ko" > venir que tu règnes. Le "kûafiwo" nous donne quelque chose comme : "Qu'il soit fait venir que tu règnes." Aussi, "kûafiwo" c'est "kûafio o", le "o" étant une simple virgule. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Notre Père Lun 8 Juil 2013 - 16:08 | |
| En lojban.
le xisyctu jdaselsku be la jegvon. ni'o doi cevrirni .iu noi zvati le do cevzda do'u fu'e .aicai .e'ecai lo do cmene ru'i censa .i le do nobli turni be la ter. ku se cfari .i loi do se djica ba snada mulno vi'e le cevzda .e .a'o la ter. .i fu'e .e'o ko dunda ca le cabdei le ri nanba mi'a .i ko fraxu mi loi ri zu'o palci .ijo mi fraxu roda poi pacyzu'e xrani mi .i ko lidne mi fa'anai loi pacyxlu .i ko sepri'a mi loi palci .i .uicai ni'ike loi se turni .e loi vlipa .e loi mi'orselsi'a me le do romei
On remarquera que la traduction de père est cevrirni, c'est-à-dire parent (rirni) du ciel (cev). |
| | | Setodest
Messages : 431 Date d'inscription : 22/03/2013
| Sujet: Re: Le Notre Père Lun 8 Juil 2013 - 16:44 | |
| - En français:
Notre Père, qui es aux cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite Sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour Pardonne-nous nos offenses, Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés Et ne nous soumets pas à la tentation, Mais délivre-nous du mal.
Car c'est à toi qu'appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour les siècles des siècles.
En setolais : Patπi ɵsõ, gan oш aryá bõce, Norol ɵst sydπind kri ky, Dorga ɵst wid ky, Siaresci ɵst ohossiotiz kri ky, Ina ol tuilta sield oш aryá. Foró den hojd gõ yac es kiel ofᴂniv ɵsõ gõ-mol es kiel, Sield elmol uzeis gan gõ elt-molenzEi es eteneton gõ romat enes kiel, Lan dol nupod gõ dõt es kiel.
Kisseg dorga, otarciçis ei ol rekonda ɵst sílce, sulamteli.
Amen.
Note: Pour cette traduction j'ai dû créer une nouvelle personne à l'impératif, ou plutôt un impératif qui se rapporte au sujet de la préposition ( ky). Ca m'a posé une colle ce "soit", pouvez-vous m'en dire plus sur celui-ci ? Comme je l'ai noté, on dirait un impératif, sauf que je n'ai rien trouvé dessus, d'où le fait que j'ai un doute sur le sujet. Le mot aryá a conservé sa forme ancienne, et se prononce /ar'ja/. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Le Notre Père | |
| |
| | | | Le Notre Père | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |