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| Uropi | |
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+9Kotave SATIGNAC Doj-pater Vilko PatrikGC Anoev Leo Olivier Simon Nemszev 13 participants | |
Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi Sam 30 Juil 2011 - 14:47 | |
| - Babel a écrit:
- I zav ne
mais je vais essayer : I moz koduto (i av de koduti pomòz) ba i s' ne in sad po deto ja num (i av tiomòl piven) Serait-il donc interdit de dire : i zav koduto, ba i moz ne num ? À titre de comparaison, en espéranto, on dirait : mi scipovas ŝofori, sed mi ne povas nun. - Olivier Simon a écrit:
- Les termes entre parenthèses ne sont pas traduits ni à traduire, mais ils expliquent la différence entre les deux verbes islandais kunna et geta.
Donc, est-ce que la phrase se traduirait par je peux conduire, mais je ne peux pas conduire maintenant ? |
| | | Nemszev Admin
Messages : 5559 Date d'inscription : 06/03/2008 Localisation : Bruxelles, Belgique
| Sujet: Re: Uropi Sam 30 Juil 2011 - 15:36 | |
| - Réatami a écrit:
- En France, dans ma région en tout cas, on peut aussi utiliser ça dans ce sens. Mais c'est plutôt ironique/insultant, mais l'usage est partagé avec pouvoir.
Tu habites dans une région proche de la Belgique ? _________________ Le grand maître admin-fondateur est de retour. - Bedal Original, bien justifié, et différent du sambahsa et de l'uropi. - Velonzio Noeudefée Nemszev m'a fait une remarque l'autre jour, et j'y ai beaucoup réfléchi depuis. - Djino J'ai beaucoup de tendresse pour ta flexion verbale. - Doj-Pater Pourquoi t'essaies de réinventer le sambahsa ? - Olivier Simon Oupses ! - Anoev
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi Sam 30 Juil 2011 - 16:28 | |
| En partant de zavo et de kono, on est arrivé à mozo. Quelle est la place du verbe mojo dans tout cela ?
Pour le moment, les règles uropi (je ne peux pas vraiment parler d'usage) me semblent une calque de l'usage allemand plutôt que des règles mûrement réfléchies. D'autres opinions ? |
| | | Olivier Simon Modérateur
Messages : 5578 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
| Sujet: Re: Uropi Sam 30 Juil 2011 - 16:31 | |
| - Silvano a écrit:
- Olivier Simon a écrit:
- Les termes entre parenthèses ne sont pas traduits ni à traduire, mais ils expliquent la différence entre les deux verbes islandais kunna et geta.
Donc, est-ce que la phrase se traduirait par je peux conduire, mais je ne peux pas conduire maintenant ? Si on veux; c'est le propre d'une langue étrangère d'avoir son propre "génie". Ici, on peut comprendre "je sais conduire, mais je ne suis pas en capacité de le faire actuellement". | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi Sam 30 Juil 2011 - 17:00 | |
| Google traduction donne, pour ég kann að keyra bìl, en ég get það ekki nùna : Je peux conduire une voiture, mais je ne peux pas maintenant.
On peut se demande comment un uropiste islandais en arriverait à une traduction semblable à celle de Babel : I moz koduto ba i s' ne in sad po deto ja num. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi Sam 30 Juil 2011 - 18:34 | |
| - Citation :
- Tu habites dans une région proche de la Belgique ?
Pas du tout, j'habite en région tourangelle ! Mais comme je disais, c'est vraiment ironique et donc je pense que c'est indépendant de ce qui se passe en Belgique (et où on ne doit pas pouvoir trouver de forme ironique de ce genre). |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi Sam 30 Juil 2011 - 19:41 | |
| - Citation :
- À titre de comparaison, en espéranto, on dirait : mi scipovas sofori, sed mi ne povas nun.
(...) Donc, est-ce que la phrase se traduirait par je peux conduire, mais je ne peux pas conduire maintenant ? On remarque que l'Espéranto fait la distinction, à sa manière, entre savoir (savoir-faire) = scipovi ( scii = savoir + povi = pouvoir) et pouvoir (savoir ou être capable de) = poviN.B. : on peut dire aussi povoscii au lieu de scipoviRemarque : je pensais que conduire (un véhicule) se disait konduki ou stiri en Espéranto. I moz koduto (siudim), ba i moz ne koduto num ( siudim = habituellement) - Citation :
- En partant de zavo et de kono, on est arrivé à mozo. Quelle est la place du verbe mojo dans tout cela ?
Mozo = pouvoir dans le sens de capacité et permission. Mojo = pouvoir (éventualité) (cf. may en anglais ou mögen en allemand). Cela donne d'ailleurs mojse = peut-être |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi Dim 31 Juil 2011 - 16:06 | |
| - Babel a écrit:
- On remarque que l'Espéranto fait la distinction, à sa manière, entre savoir (savoir-faire) = scipovi (scii = savoir + povi = pouvoir) et pouvoir (savoir ou être capable de) = povi
Mais, le mot espéranto scipovi incorpore une notion de connaissance, ce que l'uropi mozo n'a pas. C'est peut-être à cause de ma langue maternelle, mais cette notion me semble utile. Et j'aime bien la liberté que l'usage espéranto permet : on pourrait aussi employer povi ou scii sans se faire trop remarquer. Il me semble parfois que l'uropi est assez rigide, un peu à la manière d'une langue étrangère standard : c'est comme ça et puis c'est tout ! - Babel a écrit:
- Mozo = pouvoir dans le sens de capacité et permission.
Mojo = pouvoir (éventualité) (cf. may en anglais ou mögen en allemand). Cela donne d'ailleurs mojse = peut-être Des exemples seraient bienvenus. À toutes les fois où j'ai tenté d'utiliser mojo, j'ai été corrigé par M. Landais. D'ailleurs, si le wiki avait continué, j'aurais sans doute créé des pages sur les différences entre des mots de sens proche, comme mozo/mojo. En uropi. M. Landais tenait à ce que ce genre de chose soit en français, mais je trouve qu'il est préférable d'expliquer ces choses en uropi : d'une part, il s'agit d'information pour les utilisateurs plus avancés, qui se débrouillent déjà ; d'autre part, ça évite de devoir refaire la même chose en anglais, en allemand, en russe, etc. (Mais, comme c'est un wiki, ça n'aurait pas empêché des traductions ou des adaptations.) Des phrases semblables à celles retrouvées dans l' Ekzercaro du Fundamento de Esperanto pourraient convenir. Évidemment, il aurait fallu aussi des explications en diverses langues pour présenter la traduction de certains idiomatismes. Patrick Chevin a présenté dans ce fil ses traductions de poèmes en LFN. J'ai hâte d'en voir d'aussi bonnes en uropi. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi Dim 31 Juil 2011 - 17:53 | |
| U poèt Se un uniki san In kume samplaris We men versim Id skriv muzikim Ov vari subjete Roj od glen Ba talvos magibèl- Spoiler:
Un poète C'est un être unique A des tas d'exemplaires Qui ne pense qu'en vers Et n'écrit qu'en musique Sur des sujets divers Des rouges et des verts Mais toujours magnifiques
Boris Vian, "Je voudrais pas crever" (1962) Le vers libre ça existe aussi, et n'en est pas moins ... poètique La poèsie n'est pas plus figée que la langue. On se donne les contraintes que l'on veut I gusev I gusev Vido gren poèt Id liente Metev Mole laure su mi keb Ba voj I av ne Sat gust po bibe Id i men tiomòl ov ʒivo Id i men tiomòl ov liente Po so talvos glaj Skrivo solem vint- Spoiler:
J'aimerais J'aimerais Devenir un grand poète Et les gens Me mettraient Plein de laurier sur la tête Mais voilà je n'ai pas Assez de goût pour les livres Et je songe trop à vivre Et je pense trop aux gens Pour être toujours content De n'écrire que du vent
Boris Vian (ibidem) C'est sans doute la fin des vacances qui m'inspire, quoique je n'ai fait que traduire, ou peut-être dira-t-on adapter, s'il manque le nombre de pieds.
Dernière édition par Babel le Lun 1 Aoû 2011 - 9:52, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi Dim 31 Juil 2011 - 18:02 | |
| - Babel a écrit:
- La poèsie n'est pas plus figée que la langue. On se donne les contraintes que l'on veut
Bien sûr. Mais si on veut traduire Homère ou Racine — ou de La Fontaine, il est préférable de reprendre des structures d'époque : ces gens n'écrivaient pas en vers libres, et une traduction en vers libres serait un peu une trahison. La poésie est affaire de contraintes : contraintes de métrique, contraintes d'images, de métaphores (encore plus difficiles à traduire, selon moi). De même si on veut traduire une chanson : il faut que le résultat soit lui aussi chantable, et sur la même mélodie, en plus. Je n'ai jamais dit que c'était facile. J'ai déjà traduit quelques chansons en espéranto, et c'était le plus souvent un travail d'équipe. Le résultat n'était pas transcendant, mais ça marchait. Exemple ici, à la page 11. Ajout
- Babel a écrit:
- U poèt
Se un uniki san In kume samplaris We men versim Id skriv muzikim Ov vari subjete Roj od glen Ba talvos magibèl Je ne connaissais pas ce poème. Il est très beau. Mais... je remarque que, dans le texte français, sauf les deux premiers vers, les vers ont tous six pieds, et que, sauf le premier, ils riment selon la structure ABBABBA... Ce ne sont pas des vers libres. Autre remarque : je pensais que subjèt ne signifiait sujet que grammaticalement et philosophiquement: le sujet qui agit. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi Lun 1 Aoû 2011 - 9:50 | |
| J'ai oublié de citer les originaux C'est fait ! Evidemment, j'ai fait ça très rapidement, et le premier surtout mériterait quelques rimes. Il faut travailler le sens, l'image, la musique et le rythme. Et, que le poème soit classique ou libre, on se heurte au fait qu'Uropi et français n'ont pas vraiment la même structure. Il faut donc parfois faire certains choix si l'on ne veut pas complètement recréer ce qui semble en soi déjà parfait Rimes et pieds conviennent plus aux vers français qu'à ceux de l'Uropi, qui fonctionne à ce titre plus comme l'anglais, me semble-t-il, privilégiant donc les syllabes accentuées pour former un rythme. Je parle ici de poèsie, pour la chant c'est une autre histoire, même en anglais Je ne "maîtrise" pas encore suffisamment l'Uropi pour en arriver à rendre aussi bien le fond que la forme, mais il faut bien commencer par quelque chose. Essayer de traduire ce qui nous parle me semble un bon début |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi Lun 1 Aoû 2011 - 10:12 | |
| - Babel a écrit:
- U poèt
Se un uniki san In kume samplaris We men versim Id skriv muzikim Ov vari subjete Roj od glen Ba talvos magibèl
- Spoiler:
Un poète C'est un être unique A des tas d'exemplaires Qui ne pense qu'en vers Et n'écrit qu'en musique Sur des sujets divers Des rouges et des verts Mais toujours magnifiques Boris Vian, "Je voudrais pas crever" (1962) Où as-tu trouvé ce poème de Vian ? Parce que quand je recherche le texte original de "Je voudrais pas crever", par exemple ici, chanté par Serge Reggiani, cela ne correspond pas... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi Lun 1 Aoû 2011 - 13:46 | |
| - Sab a écrit:
- Où as-tu trouvé ce poème de Vian ? Parce que quand je recherche le texte original de "Je voudrais pas crever", par exemple ici, chanté par Serge Reggiani, cela ne correspond pas...
On peut le trouver ici. Je ne voudrais pas crever semble être le titre du recueil. Je ne sais pas si la reproduction ou la traduction sont légales. Vian n'est mort que depuis à peine plus de 50 ans. - Babel a écrit:
- Rimes et pieds conviennent plus aux vers français qu'à ceux de l'Uropi, qui fonctionne à ce titre plus comme l'anglais, me semble-t-il, privilégiant donc les syllabes accentuées pour former un rythme. Je parle ici de poèsie, pour la chant c'est une autre histoire, même en anglais .
Justement, en anglais, ces syllabes accentuées et non accentuées sont disposés en pieds (et pas en syllabes — ces deux mots ne sont synonymes que concernant la poésie française moderne). - Wikipedia a écrit:
- Metrical rhythm generally involves precise arrangements of stresses or syllables into repeated patterns called feet within a line. In Modern English verse the pattern of stresses primarily differentiate feet, so rhythm based on meter in Modern English is most often founded on the pattern of stressed and unstressed syllables (alone or elided). In the classical languages, on the other hand, while the metrical units are similar, vowel length rather than stresses define the meter.
En espéranto, langue qui ressemble selon moi beaucoup à l'uropi, on a des structures rythmiques (c'est-à-dire une alternance réglementée de syllabes accentuées et non accentuées) et, souvent, des rimes. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi Sam 6 Aoû 2011 - 10:33 | |
| - Sab a écrit:
Où as-tu trouvé ce poème de Vian ? Parce que quand je recherche le texte original de "Je voudrais pas crever", par exemple ici, chanté par Serge Reggiani, cela ne correspond pas... Oui, désolé Il ne s'agissait pas du titre du poème, mais du titre d'un recueil de 23 poèmes (publié en 1962). Le premier poème "Je voudrais pas crever" ayant donné son nom au recueil. J'ai ce recueil, suivi des "Lettres au Collège de Pataphysique" et de "Textes sur le Littérature", édité par 10/18 en 1972 Le titre du premier poème est "Un poète", le second est "J'aimerais". Désolé encore pour mon imprécision. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Nouvelle présentation Mar 16 Aoû 2011 - 2:50 | |
| Comme je l'ai rapidement mentionné il y a quelques semaines, on a changé, dans le site officiel de l'uropi, la manière d'expliquer l'origine des mots uropi. Il s'agit de la page intitulée Une langue internationale, sous l'onglet Qu'est-ce que l'uropi (ce site est structuré de manière qu'il est impossible de viser une page donnée). On peut y lire que les mots de l'uropi : - proviennent des vieilles familles, c'set-à-dire des racines indo-européenes ;
- sont des termes n'appartenant qu'à une seule famille, voire à une seule langue (avec, dans ce dernier cas, l'exemple du mot nas, qui viendrait de l'allemand) ;
- ou sont des mots métissés.
Cela vient en contradiction avec ce qui était mentionné auparavant (et qu'on peut encore lire dans Wikipédia). De même, dans la page Formation des mots, on parle de - racines indo-européennes communes ;
- d'emprunts (ce qu'on appelait mots internationaux auparavant) ;
- de calques ;
- de mots composés (je vois mal la distinction entre les deux dernières catégories, mais qu'importe).
Je trouve ça très décevant. Si l'uropi contient des mot n'apparaissant que dans une seule famille, voire dans une seule langue, en quoi cette langue est-elle fondamentalement meilleure que l'espéranto ? Après tout, les uropistes se moquent souvent des mots espéranto qui, comme pomo ou fromaĝo, ne viennent que d'une seule langue ou de quelques-unes. Et quelle est la différence entre un emprunt et un mot provenant d'une seule langue ? Par ailleurs, vous avez pu voir dans le lien que j'ai mis au mot nas que monsieur Landais lui trouvait une origine indo-européenne. Il se contredit lui-même. (D'ailleurs, n'est-ce pas nasus en latin ?) On me répondra que les entrées du dico étymo sont peut-être datées. Or, dans ledit site officiel, à la page Etymologie, on retrouve une entrée pour nas, en lui donnant ici encore une origine indo-européenne. Tout ça devient fort confus.
Dernière édition par Silvano le Mar 16 Aoû 2011 - 14:23, édité 1 fois (Raison : Petites modifications) |
| | | Olivier Simon Modérateur
Messages : 5578 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
| Sujet: Re: Uropi Mar 16 Aoû 2011 - 14:41 | |
| Sellamat Sylvain ! M.Landais ne dit pas que "nas" ne vient que de l'allemand; il mentionne simplement, dans la page pertinente, des exemples de mots qui ont une forme presque identique dans une langue européenne. Ainsi, "nas" d'origine IE, est semblable à "Nase" en allemand. De même "mar", lui-aussi IE, est semblable au mot espagnol. Le sambahsa a aussi les mêmes mots, qui sont, en IE reconstitué, "mori" & "nêjs". Au XIX° siècle, je crois, il y avait eu en Allemagne un mouvement cherchant à supprimer tous les mots latins du vocabulaire. "Nase" était passé à la trappe, car on l'avait cru issu du latin "nasus" ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi Mar 16 Aoû 2011 - 15:17 | |
| - Olivier Simon a écrit:
- M.Landais ne dit pas que "nas" ne vient que de l'allemand...
Il le met malgré tout dans la catégorie des mots qui ne viennent que d'une seule langue, n'est-ce pas? |
| | | Olivier Simon Modérateur
Messages : 5578 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
| Sujet: Re: Uropi Mar 16 Aoû 2011 - 15:51 | |
| - Silvano a écrit:
- Olivier Simon a écrit:
- M.Landais ne dit pas que "nas" ne vient que de l'allemand...
Il le met malgré tout dans la catégorie des mots qui ne viennent que d'une seule langue, n'est-ce pas? Certes, mais regarde la note 8 : http://uropi.free.fr/index1.html | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi Mar 16 Aoû 2011 - 15:55 | |
| - Olivier Simon a écrit:
- Certes, mais regarde la note 8 : http://uropi.free.fr/index1.html
Attention, ce n'est pas la bonne page. (On ne peut faire un lien que vers la page d'accueil.) Alors, qu'on m'explique la différence entre un mots qu'on retrouve dans plusieurs langues et un mot qu'on ne retrouve que dans une seule mais qui a des mots apparentés par l'étymologie et la forme dans d'autres langues? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi Mar 16 Aoû 2011 - 19:03 | |
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Dernière édition par lsd le Dim 7 Juil 2013 - 17:15, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi Mer 17 Aoû 2011 - 0:31 | |
| - lsd a écrit:
- bof bof cela ne change pas l'uropi au fond non?
Mais tout ce qui justifie le choix des mots de l'uropi, si. Et c'est une des principales caractéristiques de la langue. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi Mer 17 Aoû 2011 - 22:50 | |
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Dernière édition par lsd le Dim 7 Juil 2013 - 17:15, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi Ven 2 Sep 2011 - 14:37 | |
| Bravo Babel Pour ces poèmes que j'aime beaucoup Silvano - Citation :
- Serait-il donc interdit de dire : i zav koduto, ba i moz ne num ?
À titre de comparaison, en espéranto, on dirait : mi scipovas ŝofori, sed mi ne povas nun. Mais pas du tout ! Pourquoi voulez-vous toujours tout interdire ?L'Uropi est une langue souple; si vous dites i zav koduto , il n'y a pas de fondamentaliste Uropi pour lancer une fatwa contre vous… du moment qu'on se comprend. (Je gage d'ailleurs, que les francophones diront plutôt i zav koduto, et les anglophones i moz koduto…) Ko s' de problèm ? Rappelons que le but est de faciliter la compréhension. C'est marrant que l'esperanto fabrique une sorte de mot métissé avec les verbes scii et povi - Citation :
- S.En partant de zavo et de kono, on est arrivé à mozo. Quelle est la place du verbe mojo dans tout cela ?
Pour le moment, les règles uropi (je ne peux pas vraiment parler d'usage) me semblent une calque de l'usage allemand plutôt que des règles mûrement réfléchies. D'autres opinions ? Je pense que JL a eu le temps de "mûrement réfléchir"… Mais l'usage de zavo, kono, mozo, mojo n'a rien à voir avec les modaux allemands: wissen, kennen (OK) mais können, mögen, dürfen, müssen ??? Si on disait que c'est plutôt un calque des modaux anglais, j'aurais mieux compris: en particulier: mozo = can; mojo = may, doʒo = must (+ ou -) Mozo exprime la capacité, d'où i moz snivo (c'est une capacité physique plutôt qu'une connaissance intellectuelle) Mojo exprime la possibilité: je moj liuvo di noc = il peut pleuvoir cette nuit. D'où mojse = peut-être (cf pol. może). Désolé de rappeler à Silvano que mögen n'a rien à voir avec l'éventualité. Mögen = aimer, apprécier, désirer, vouloir ex. Er mag dieses Bild = Ur. He gus di picten (il aime ce tableau) Ich möchte ein Bier = Ur. I zel / volev u bir (Je désire / voudrais une bière) Sie möchte hier bleiben = Ur. Ce volev stajo zi (Elle voudrait rester ici). - Citation :
- 1. proviennent des vieilles familles, c'set-à-dire des racines indo-européenes ;
2. sont des termes n'appartenant qu'à une seule famille, voire à une seule langue (avec, dans ce dernier cas, l'exemple du mot nas, qui viendrait de l'allemand) ; 3. ou sont des mots métissés.
Cela vient en contradiction avec ce qui était mentionné auparavant (et qu'on peut encore lire dans Wikipédia). De même, dans la page Formation des mots, on parle de • racines indo-européennes communes ; • d'emprunts (ce qu'on appelait mots internationaux auparavant) ; • de calques ; • de mots composés (je vois mal la distinction entre les deux dernières catégories, mais qu'importe). … Tout ça devient fort confus. Ce qui est très confus, à mon humble avis, c'est la pensée sylvanesque, qui mélange tout. Il n'y a pas de contradiction: les 2 se complètent: 1) racines indo-européennes communes 2) mots internationaux (emprunts) 3) calques (qui sont effectivement des mots composés la plupart du temps) 4) des mots métissés5) Il est extrêmement rare qu'un mot Uropi provienne exclusivement d'une seule langue; évidemment on peut dire que kerk, kopen, apel, nemo (exemples donnés dans le manifeste Uropi) sont des mots néerlandais ( kerk, kopen, appel, nemen) mais ils ne sont pas isolés: ici on a privilégié la forme ND parce ce qu'elle correspondait mieux au système phonologique Uropi que par ex. church, al kaufen, pol. jabłko, let. ņemt, mais ces mots se retrouvent dans de nombreuses autres langues. kerk du grec kuroikon, la maison du seigneur , se retrouve dans toutes les langues germaniques et certaines langues slaves kopo du latin caupo = détaillant, aubergiste, dans toutes les langues ger & sla et ressemble fort à comprare, comprar, etc. apel de l'i-e *ābols-, dans toutes les langues slaves, baltes, celtiques, germaniques nemo un peu moins commun, correspond aussi à l'allemand nehmen, letton ņemt = prendre, se retrouve dans les verbes composés russe sous la forme de "-nimat'", par ex prinimat' = accueillir, admettre, prendre, snimat' = enlever, ôter (= Uropi nemo ap) Quant à nas, c'est une pure racine i-e nas(i-e nas-* = nez, skr nas- = nez, nāsā = narines, hin nāk > tsik nakh, av nāh-, lat nasum = nez, nares = narines, it naso, esp nariz, roum nas, fr nez, ags nasu, aha nasa, al Nase, ang nose, neer neus, da næse, sué näsa, vprus nozy, lit nosis, rus нос “nos”, tch, pol, sr, cr nos) Bon, je ne vais quand même pas devoir justifier chacun des 13 000 mots Uropi, non ? , Si ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi Ven 2 Sep 2011 - 15:23 | |
| - Urko a écrit:
- Pourquoi voulez-vous toujours tout interdire ?
J'ai plutôt l'impression que c'est vous et M. Landais qui voulez tout interdire. Pour exemple, dans la correction par M. Landais de la traduction des Fées par Sunido, que l'on peut voir ici, on a remplacé Foram je stì par Je stì unvos (calque du français Il était une fois). La première forme est-elle interdite? Je me souviens aussi du mot mandibìb, dont vous vous étiez moqué. - Urko a écrit:
Quant à nas, c'est une pure racine i-e nas (i-e nas-* = nez, skr nas- = nez, nāsā = narines, hin nāk > tsik nakh, av nāh-, lat nasum = nez, nares = narines, it naso, esp nariz, roum nas, fr nez, ags nasu, aha nasa, al Nase, ang nose, neer neus, da næse, sué näsa, vprus nozy, lit nosis, rus нос “nos”, tch, pol, sr, cr nos)
Bon, je ne vais quand même pas devoir justifier chacun des 13 000 mots Uropi, non ? , Si ?
Monsieur Landais écrit le contraire dans le site officiel. - Citation :
- Les mots Uropi vont donc entrer dans plusieurs catégories:
1) Les “VIEILLES FAMILLES”
Ce sont les termes issus des racines indo-européennes qui se sont maintenues jusqu’à nos jours comme
sol (soleil), mata (mère), kun (chien), sedo (être assis), sto (être debout), le3o (être couché), mar (mer), moro (mourir), etc…
2) Des termes n’appartenant clairement qu’à une SEULE FAMILLE de langues européennes (romane, germanique, slave, grecque, celtique, etc…)
par exemple: veno[7], jeto, lavo = venir, jeter, laver (R), breko, sendo, findo = casser, envoyer, trouver (G), jedo, pivo, 3ivo = manger, boire, vivre (Sl.), pol, bib, pod, krati = ville, livre, pied, fort (Gr.), etc…
et parfois à une langue donnée[8],
par exemple: varto, for, nas, laso = attendre, avant, nez, laisser (allemand), kerk, kopen, apel, nemo = église, acheté, pomme, prendre (néerlandais), vin, tu, nu, vu = vin, tu, nous, vous (français), flor, mi, dia, mar = fleur, mon, jour, mer (espagnol), and, op, mus, tag = canard, vers le haut, souris, toit (danois), tu, gova, nav = tu, vache, bateau (arménien), he, son, kat, mako = il, fils, chat, fabriquer (anglais), avo, strad, su, sedo, voc = avoir, rue, sur, être assis, voix (italien), vod, 3ina, tici, bito = eau, femme, tranquille, battre, (russe), etc… Désolé pour la disparition du formatage, dont les couleurs. Les caractères gras sont de moi. Qui a raison? Vous ou Urkreator? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Uropi Sam 3 Sep 2011 - 11:09 | |
| De la poésie
Toutes les langues ont leur propre systèmes de versification qui sont très différents les uns des autres (par ex. la poésie grecque ancienne basée sur les iambes, trochées et spondées, ce qui suppose une langue ayant des voyelles longues et courtes), etc.
Il serait tout à fait absurde, ridicule et surtout prétentieux de vouloir rendre dans une auxilangue tous les systèmes de versification de toutes les langues du monde. L'objectif premier d'une langue auxiliaire n'est pas de traduire la poésie classique de telle ou telle langue, mais de faciliter la communication entre les différents peuples.
Cela dit, si on a du temps et la passion que cela implique, pourquoi pas ? Ça ne coûte rien d'essayer.
Voici qqs poèmes du 16e et 19e siècles traduits par Joël Landais. Si le coeur vous en dit, vous pouvez aussi essayer.
Po Helena
Wan vu ve so seni, be vespen ki kirèl Sedan za ner de foj, divindan id nilan, Ve dezo mi verse santan, inmirvizan : Ronsard festizì ma foram wan i sì bel!
Davos vu v’avo nun serva, we, da oran, Od u longi labòr san ʒa mij insopan, Be de rum mi nomi ve ʒe ne sia veko, Id ki anmorli lob ve vi nom bundezo.
I ve so ude ter, fantòm ane kose, I ve nemo mi res ude mirti came; Vu ve so be foja u krupan senina,
Ruplojan id mi liam id vi stol nizspekad. Ʒive, is vu kre ma, id varte ne domòr : Plike ʒe odia ʒa de roze vi ʒivi.
Pierre de RONSARD
Pour Hélène (Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,…)
Inkosamad
Nem ʒe res, oh mi Pain, id staj ʒe maj tici Tu sì pragan Vespen: zi je fal, zi je ven U murki atmosfèr se involpan de pol A une peran pac, a altene skure.
Trawàn de numari minic herd humanis Ude flog Prijadi, tortor ane kopàin, It ceko rugise in de servic feste Anèr, mi Pain, dav mo ti mand id ven do zi.
Dal od la. Viz klino za de moren Jare, Su balkone heli, in usmoden klade; Suzo od de bond vodis de Ruplòj smijan;
Viz de moran Sol ude un ark insopan Id wim u morivèl za tranan be Ostia, Or ʒe, mi kera, or de sovi Noc vadan.
Charles BAUDELAIRE Recueillement (Sois sage, ô ma Douleur, et tiens toi plus tranquille…)
Green
Neme: zi se frute, flore, fole, raste Id pos, zi se mi karʒ, solem bitan po va. Ki vi du mande bij, prijim, rise ne ja, Las in vi oje bel mi pavri dav se swaj.
Do va i avèn, ki ros jok talim dissprijen Wen de vint mornu ven su mi forn ajaso. Lase mi tanad soin’, be vi pode resan Ov de keri momente we v’ ja ditano.
Su vi sovi buste lase mi keb rolo Od vi posni kise, jok talim trazonan, Od ni prijan torme, lase ja pacivo, Id las i sop u poj ʒate vu se resan.
Paul VERLAINE Green (Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches…)
Miniòn
Kon tu de land wo limonare blum, Gori aranʒe glir in de folad sa dum, U sovi vint od de blu hel se flan, De tici mirt id de hol laur se stan, Kon tu ʒe ja ? Zadàl! Zadàl Ki ta i vol, oh mi liamen, ito.
Kon tu de has ? Ji tag su kolone Brij se de sal, luci de kamare Id de marmare stan spek ma pragan Ka av un to, pavri kida, deten ? Kon tu ʒe ja ? Zadàl! Zadàl Ki ta i vol, mi protegor, ito.
Kon tu de bor, de pad intra nolbe ? Za in de neb, de mulet cek hi vaj; In kave dom de dragoni posgene; De roke krum id su la fal de fluj; Kon tu ʒe ja ? Zadàl! Zadàl Dut ʒe ni vaj! Oh mi pater, item !
Johann Wolfgang von GOETHE Mignon (Kennst du das Land wo die Zitronen blühn,…)
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