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 Mo Galaththengu : Sin lothrè (Ma langue gauloise : le lothrè)

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Velonzio Noeudefée
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MessageSujet: Mo Galaththengu : Sin lothrè (Ma langue gauloise : le lothrè)   Mo Galaththengu : Sin lothrè (Ma langue gauloise : le lothrè) EmptySam 8 Juil 2023 - 22:51

A partir de l’idée de Nemszev dans son nemseg, sur le conseil d’Olivier Simon, de prendre les mots, noms et verbes du modern gaulish ou galàthach de Steve Hansen et d’appliquer sa propre grammaire à lui de son valic.

Néanmoins après lecture la grammaire du valic reste un peu compliquée et me parait simplifiable, ne -serait-ce que juste pour tester cette idée..

Je vais y ajouter quelques uns des éléments celtes de mon diarrza, mais cet apport sera somme toute extrêmement léger et infime.

C’est plus un essai qu’une idéolangue officielle.
De plus, je rappelle mais je n'ai certainement pas autant de connaissances pour les langues celtiques que celle d'Olivier ou bien de M. Hansen.

J’ai créé le nom au feeling, il se prononce /loθ.re:/. Mais ce qui est sympa, c'est qu’il y a un petit clin d’œil à Olivier Simon dedans.


I Phonologie et écriture

1) Voyelles

Il y a 5 voyelles : a e i o u

Qui peuvent être :
- brèves et s’écrivent normalement
- longues, qui prennent comme en valic un accent aigu : à è ì ò ù.
(C'est plus facile pour moi sur mon clavier français azerty).
Il est tout à fait possible d'employer une autre notation : accent grave, macron, etc., tant qu'on les note.

Ils existent 10 diphtongues en /j/ soit avec le /j/ après, soit avant :

- avec a, o et u elles s’écrivent avec e : ae, oe, ue et ea, eo, eu
- avec e : ei ; ie
- avec i : iy, yi (voire ij, ji)

Le i a tendance à écrire le son /j/, parfois mais rarement on emploiera le y.

Donc le e pour a, o et u peut aussi être remplacé par i.

Jusqu’à présent, je suis plus resté sur le système d’Olivier.

2) Consonnes

Cette version connait 22 consonnes (1 de moins que le valic d’Olivier) :
/m/, /p/, /b/, /f/, /v/, /n/, /t/, /d/, /θ/, /ð/, /s/, /ʃ/, /r/, /l/, /k/, /g/, /x/, /ɣ/, /h/, /w/, /j/,

Qui se notent :
m p b f bh(v) n t d th(ß) dh(∂) s sh(ſ) r l c g ch(x) gh(q) fh(h) w i/y

Comme on le remarque, nombre d’entre elles s’écrivent avec un digramme constitué d’un h en 2ème position, ceci à cause des mutations et parfois entre parenthèse d’un autre symbole qui sera utilisé ou non et, si oui rarement comme pour les noms d’emprunt par exemple.

J’hésite encore éventuellement à employer cette version entre parenthèses quand ces lettres existent à l’état natif avant mutation, ainsi galàthach pourrait s’écrire galàßax.

Tableau des mutations

Mo Galaththengu : Sin lothrè (Ma langue gauloise : le lothrè) Lothrz10

A l’exception de r, qui mute en rh /rj/ comme l, m et n, pour le reste ce sont les même mutations que celles en valic.


Dans le cas d’affixation ou dérivation ou composition, je souhaite garder quelques règles du valic :
- c ou g (si non précédé de r) + d, s, t => xd, xs, xt
- d ou t+t => ss
- nn+voyelle => nd+voyelle
- si VV avec diphtongue impossible => VsV

Pas sûr qu’elles puissent toutes êtres utilisées sur la base des mots du galàthach

II Accent

Les voyelles longues portent l’accent tonique.

Pour le reste, ni je ne le note, ni je ne le précise, mais en absence de voyelles longues a priori, ce serait l’antépénultième syllabe.
(Mais ne me demandez pas de le mettre si je fais un oral).

III Pluriel

Les noms et adjectifs portent le pluriel.

Si le mot termine en VC avec une seule voyelle et une seule consonne à chaque fois, un e s’intercale entre les deux de type VeC.

Donc si la voyelle est a, o ou u, on aura affaire à une diphtongue en /j/.
Quand la voyelle est un e, cela devient un i.

Si le mot n’a pas cette terminaison on ajoute un e final.
Tòth (tribu) > tòeth /to:jθ/

(Les digrammes ne comptent que pour une seule consonne)

Al (autre) > ael /ajl/
Carvan (chariot, caravane) > carvaen /kar.vajn/
Gwir (homme) > Gwire /gwi.re/

IV Déterminant

Pas d’article indéfini.

L’article défini est in.

Avec l’article défini, on suffixe -so (proche) ou -sin (lointain) au substantif, particules invariables :

In aval-sin : cette pomme (là bas, plus loin).

En terme d’écriture pour permettre la compréhension je sépare avec un tiret, mais il va de soi qu’en écriture normale il n’y en a pas et que l’on alterne aval sin ou avalsin. La 1ère forme est préférée à la seconde car si combinaison/composition, logiquement il devrait il y avoir mutation et on devrait avoir avalshin par exemple, mais on préfère qu’elle restent invariables, donc on note séparément.

Pour les noms en-ic (s’il y en a), au pluriel, on emploie pas d’article et la finale en -ic tombe.

V Déclinaisons

1) Génitif

Il est marqué par la mutation de la première consonne.
Les mots qui débutent en voyelle prennent un h initial.

L’article défini au génitif est invariable, mais devient na.

Althòeth na chèithe : (les) elfes des bois
(cèithhalthòeth est possible)

(Si la mutation était imprononçable, elle peut être remplacée par un o postérieur)

Dans le cas de composition si la série de consonne est longue, lourde et assez dure à prononcer, on peut intercaler un o entre les deux mots.

L’œil du serpent :
- òp na nhather / derch na nhather
(òp semble signifier œil, tandis que derch semble signifier : œil, pupille de l’œil, mais voir est construit sur derch)
- natherhòp / natherdherch
Contrairement au valic, en composition le second élément donc le possédé mute, tandis que le 1er élément le possédé ne mute pas.
On inversetoujours par rapport à l’ordre français.
On peut garder du valic, mais c’est plus rare, désuet et précieux une composition sans mutation en insérant un o si nécessaire : natheròp/ natheroderch

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Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI)
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Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit)
Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.


Dernière édition par Velonzio Noeudefée le Ven 13 Sep 2024 - 10:27, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Mo Galaththengu : Sin lothrè (Ma langue gauloise : le lothrè)   Mo Galaththengu : Sin lothrè (Ma langue gauloise : le lothrè) EmptySam 8 Juil 2023 - 23:14

2) Reste de déclinaisons, pronoms personnels et pronoms

Les pronoms connaissent un reste de déclinaison accusatif/datif, respectivement en -n et en -b. Ainsi qu'une forme simplifiée qui leur est souvent préférée.

Mo Galaththengu : Sin lothrè (Ma langue gauloise : le lothrè) Lothrz11
Arrow Ce n'est pas génitif, mais datif dans le tableau.

* ùi vient de la déformation de wi, mais employer un w a priori rare me posait problème, lui-même issu de swì en valic et sú en galàtach
Le w seul peut servir à noter un u bref.

Il existe un pronom très rare nu signifiant on, exclusivement employé pour la traduction, car a priori la langue emploie un autre procédé. Cette particule nu, correspond à un verbe nul sans signification pouvant porter un pronom.

Le pronom peut être renforcé par sué.

Cara-mi-sué ùin. Moi, je t'aime toi.

Alon : l’un l’autre

Avec la préposition po = à

Da-mì in aval pot : Je te donne la pomme.

Les pronoms possessifs sont : mo, to, à (fém)/ò (masc.)/o (neutre), no, io, so.

Pour obtenir un pronom en quelque , il suffit de préfixer ne- et ni- à la forme négative (n’importe).
- Nepi : quelqu’un avec pi : qui
- Nipi : n’importe qui

Le pronom démonstratif est
- sosi : celui/celle
- ishi : ça/ceci/cela (ce)

Le pronom relatif est invariable en o et suit le verbe, s’il y a un risque de confusion on peut intercaler un i/y entre la lettre précédente et le o.

VI Adjectifs et adverbes

Quelques adjectifs à valeur pronominale (autre, tous/tout, les nombres), viennent avant le nom.

Pour les autres adjectifs comme ceux épithètes, ils viennent après le nom et s’accordent en cas et en nombre avec le nom.
Tòth rìu : (une) tribu libre

L’adjectif comme attribut du sujet vient après le verbe qui lui, est en début de phrase.
Es màr o téi. = Sa maison est grande. (est grande sa maison)

La négation se fait en , placé devant le verbe.
Les adverbes se forment si nécessaire en suffixant -co (ainsi) à l’adjectif.


VII Le verbe

Le verbe n'est pas conjugué en personnes, le pronom personnel lui est simplement placé après.

Afin que ce soit plus clair je les note séparés par un tiret, mais c’est la même remarque que celle faite ci-dessus. Rien n’empêche de composer mais dans le cas de consonne+consonne, a priori la seconde mute. Ce qui devient obligatoire lorsqu’on a la même consonne comme par exemple :

Àmmhì mì-sué : Je me lave (lave-je moi-même)

Sinon :
- Bithi-ei : ils vivent
- Popi-nì : nous cuisons
- Depri-tu : tu manges
- Il m’aide : Gwòrèth-è-mì(n), souvent simplifié en Gwòrèthèmì.
- Il me porte : Ber-é-mì(n), souvent simplifié en Berémì.
- Il ne m’aide pas : Ni gwòrèthèmì.
- Il ne me porte pas : Ni berémì.

Attention une tendance est de simplifier les racines Galàthach de 3 syllabes en 2, ainsi :
- enlever : aughavi devient aughav,
- amant : caràiath devient carìath
- montrer, démontrer : dichéni devient dichén,
- aider : gwòrèthi devient gwòrèth


On peut créer en suffixant de manière invariable –(t)at à la base verbale une forme autonome suffisante. C’est une forme qui fonctionne seule et sous entend :
- Soit un sujet indéterminé, voire impersonnel
- Soit une forme passive

En général une forme en français en on est une forme passive, par exemple :
- On vend bien les voitures
- Les voitures se vendent bien
Ou bien :
- On a mangé la souris
- La souris a été mangée

Ainsi datar signifie on donne/il est donné.

C’est pourquoi l’on préfèrera une forme en –(t)ar plutôt qu’employer le verbe vide nu.

1) Impératif

L’impératif emploie les pronoms à l’accusatif et plutôt leur forme courte.
Da-t ! : Donne
Popi-n ein co ten ! : Cuisons-les avec du feu !

2) Imparfait

L’imparfait se fait en (N) (1ère lettre de nu verbe auxiliaire vide) suivi du verbe avec mutation de la première consonne du verbe.
Le N n’est présent que lorsque le verbe débute une phrase ou proposition, sinon il tombe.
Il a pour valeur, sensiblement les mêmes qu’en français :
- Une action répétée dans le passé
- Une action longue dans le passé

Ndha-mì-s Natherhòp : Je lui donnais l’œil du serpent (ai-donn-je-(à)-elle De-serpent-oil)

3) Parfait

Il existe plusieurs modes de formation du parfait : les verbes simples et les autres.
Il a pour valeur les équivalents du passé simple et du passé composé en français.

Sur la base du parfait, on forme aussi le futur et le participe passé.

3.1 Les verbes simples

Il en existe deux groupes très simples ceux qui finissent en voyelles et ceux qui finissent en consonne.

3.1.1 Ceux en voyelles

Ils ajoutent un -s comme :
- : couper, qui fait bès
- da : donner, qui fait das
- frì : étaler, qui fait frìs
- pantha : souffrir, qui fait panthas

3.1.2 Ceux en consonnes

Ils redoublent la 1ère consonne et intercale un -e- si nécessaire, ce qui fait muter la consonne qui vient ensuite, celle qui était la première du verbe.

- àpis : voir, qui fait pàphis, ainsi on va de /a:pis/ à /pa:fis/
- aughàv : enlever, qui fait ghaugàv ou ghauhàv
- dichén : montrer, démontrer, qui fait dedichèn /de.di.xe:n/
- gar : appeler, qui fait geghar /ge.ɣar/
- men : penser, qui fait memhen /me.mjen/
- suvor : jouer d’un instrument, qui fait seshuvor /se.ʃu.vor/, voire seshvor, le u peut tomber.

3.2 Les verbes non simples

Ils en existent 2 types là aussi :
- ceux qui finissent en -na et en -sci
- ceux qui finissent en nC ou n+consonne

3.2.1 Groupe NaSci

Ces terminaisons tombent.
Pas d’exemple trouvé.

Comme je n’ai pas trouvé d’exemple en -na, je me demande , si je ne vais pas prendre les verbes en -ni, je crois qu’il y en a 2 ou 3 dans des listes facile d’accès du galàtach. Pour l’exemple je vais les prendre pour montrer le principe.

- gnì : connaitre
- cnughni : lire

Les imparfaits seraient :
- ge
- cnugh

3.1.2 Groupe nC

Le n tombe.
- dithìng :altérer, changer, modifier, qui fait dithìg /di.θi:g/



Avant de passer au futur et au participe passé, récapitulons les 4 groupes :
- les simples voyelles : SV
- les simples consonnes : SC
- le groupe NaSci : NaSci
- le groupe nC : nC

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MessageSujet: Re: Mo Galaththengu : Sin lothrè (Ma langue gauloise : le lothrè)   Mo Galaththengu : Sin lothrè (Ma langue gauloise : le lothrè) EmptySam 8 Juil 2023 - 23:52

4) Futur & participe passé

Mo Galaththengu : Sin lothrè (Ma langue gauloise : le lothrè) Lothrz12

*Cas de mutation de mutation : 2 possibilités, j’inverse le sens de mutation ou alors tout mute en h.
Si l’on devait ajouter encore un degré, on pourrait arriver à une ellipse complète de la voyelle initiale.


Le participe passé employé et conjugué seul peut rendre d’un temps archaïque le parfait passif.

Àchat in roth : La roue fut amenée

5) Conditionnel

On conjugue en n+mutation sur la 1ère lettre, soit comme l’imparfait, le futur.

Avec le verbe acheter : prin, on a
- Imparfait : nphrin /nfrin/
- Futur : prinis

Le conditionnel est donc (N)phrinis.

Ainsi J’achèterais une maison : Nphrinis mì téi.

6) Futur antérieur

Il existe un rare futur antérieur.
Un peu comme le conditionnel il mélange les formes de parfait et futur

- Parfait : pephrin
- Futur : prinis
Le futur antérieur est donc : pephrinis.

7) Participe présent

Le participe présent est en -an. Ainsi swarvor : jouir, swarvoran : jouissant

8  ) Le verbe être, dont bi irrégulier et locution pour traduire avoir

Le verbe être est rendu par deux verbes :
- stà pour décrire une localisation ou une situation provisoire, régulier
- bi pour le reste, très irrégulier

Bi est très irrégulier :
- forme de base : bi
- présent : es
- imparfait : (n)bhi /nvi/
- parfait : bue
- futur : bis
- participe passé/parfait passif : bit
- conditionnel : (n)bhinis
- futur antérieur : bueis
- participe présent : bian

L’utilisation d’un pronom au datif+bi permet de rendre l’équivalent du verbe avoir, car il n’y a pas de verbe avoir en lothrè:

Mìb es/túb es/sìb es/èb es/ib es/nìb es/uib es/eib es

Souvent écrit :
- soit tout attaché : mìbes/túbes/sìbes/èbes/ibes/nìbes/uibes/eibes
- soit en créant un faux verbe avoir constitué du b datif + de la forme de bi conjugué au bon temps : mì bes/tú bes/sì bes/è bes/i bes/nì bes/ui bes/ei bes

Mìb es livr. = J’ai un livre.
Nìb es livr. = Nous avons un livre.

9) Progressif

Le progressif (« être en train de » en français) se forme avec l’auxiliaire stà+ad+verbe.
Notons que si la forme conjugué de sta finit en a, le a de la préposition tombe et le d restant devient un suffixe.

Nous remarquons que la forme verbale a de plus en plus fréquemment tendance à être remplacée par le participe présent.

Nshtà-mì ad cnughni. = J'étais en train de lire.

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MessageSujet: Re: Mo Galaththengu : Sin lothrè (Ma langue gauloise : le lothrè)   Mo Galaththengu : Sin lothrè (Ma langue gauloise : le lothrè) EmptyDim 9 Juil 2023 - 6:31

En effet, c'est très repris du valic (même les exemples !) mais avec plus de liberté face aux langues celtiques réelles.

Est-ce pronom personnel + -b est le génitif ou le datif ? En valic, ce n'est que pour le datif pluriel, principalement des pronoms.

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MessageSujet: Re: Mo Galaththengu : Sin lothrè (Ma langue gauloise : le lothrè)   Mo Galaththengu : Sin lothrè (Ma langue gauloise : le lothrè) EmptyDim 9 Juil 2023 - 9:07

Oui, tu as raison c'est bien le datif.

Le génitif emploie l'article na et fait muter la 1ère consonne à moins de composition.
Et les pronoms comme les déterminants possessif sont en -o en général.

Oui, n'étant pas expert, il y a certainement plus de libertés, mais comme dit c'est un essai.
Je trouve quand même que le rendu n'est pas trop mal.
Après si c'était un descendant actuellement parlé du gaulois, il aurait certainement un aspect moderne, dérivé, modifié assez important aussi.

La présentation du valic étant assez succincte, ce qui était pratique, je l'ai transcrite pour le lothrè.
Mais j'ai pour objectif de faire de même des leçons en français du Galàthach.

Hier soir, je n'ai pas eu le temps de tout mettre (ni ce matin), mais j'étais allé jusqu'au titre valic ancien, donc j'ai le reste à venir.

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MessageSujet: Re: Mo Galaththengu : Sin lothrè (Ma langue gauloise : le lothrè)   Mo Galaththengu : Sin lothrè (Ma langue gauloise : le lothrè) EmptyLun 10 Juil 2023 - 10:41

La dernière partie qui manquait :

VII Nom verbal

Verbe et nom sont assez souvent confondu. Un nom verbal peut être dérivé, à moins qu’il ne soit différent.
La différence réside dans le fait que
- Le nom de même forme que le verbe désigne l’action
- Le nom verbal dérivé désigne quant à lui le résultat
Différence comme dans
La déclaration du ministre a duré 24 minutes.
La déclaration au comissariat est signée.
Ou
La décoration de Noêl de la ville a eu lieu avant-hier.
Que ces décorations de Noël sont jolies !

Ainsi càra : aimer, amour (action) et carath : amour (résultat)
Cf autres série de leçon, la dérivation dépend du type de verbe selon sa ou ses finales, mais bien souvent cela sera en -an (ou -on).
Souvent l’acteur, agent sera avec une terminaison souvent en (i)ath, comme par exemple :
- berìath : porteur
- caràiath (qui sera sans doute simplifié en carìath) : amant

IX Suffixes et formation des mots

Pour les autres suffixes, je prendrai plutôt ceux du galàthach.

X Nombres

On, dà, trì, peth, pimp, swech, sèith, òith, nà, dech.
Cette suite représente les nombres de un à dix.


Les nombres de 11 à 19 antéposent l’unité :
Ondech, dàdech, tridech, pethdech, pimpdech/pimdhech,swechdech, sèithdech, òithdech, nàdech

Notons le cas particulier de pimpdech qui connait une variante : pimdhech avec une consonne de moins à prononcer, en faisant muter la consonne initiale du deuxième mot.

Le nombre vingt se dit : gwoch.

Le système de numération est vingésimal en reprenant les termes précédents.

Ainsi les termes suivants se disent :
- quarante, soit deux-vingt : dàghwoch
- soixante, soit trois vingt : trìghwoch
- ottante ou quatre-vingt : pethghwoch
- cent : can
- mille : ges
- million : pil (nom que j’ai créé moi)

Les ordinaux

Ils se disent de premier à cinquième : cent, dàt ou dàth,  trìt ou trìth, pethu, pimpeth.

Tous les autres se forment en ajoutant le suffixe -weth.


XI Comparatif/Superlatif/équatif à la fin

La comparaison d’égalité ou l’adjectif équatif se forme en suffixant -tar et la comparaison est introduite par is et mise au génitif
Mon fruit est aussi beau que le tien. = Es techtar (suprithtar) mo aghran is na tùb.

Comparatif de supériorité en –(e)un, selon la même construction.

Le superlatif est en -sam et il régit aussi le génitif.

Sensam na mhap = Le plus vieux (l’ainé) des fils

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MessageSujet: Re: Mo Galaththengu : Sin lothrè (Ma langue gauloise : le lothrè)   Mo Galaththengu : Sin lothrè (Ma langue gauloise : le lothrè) EmptyMar 11 Juil 2023 - 21:06

Les 5 premières leçon traduites des leçons pas à pas en français du site modern gaulish.

Leçon 1 : verbe, pronoms personnels et présent

Chaque verbe a une forme fondamentale ou racine, appelée nom verbal (équivalent de l’infinitif en français).

Ces noms verbaux peuvent se terminer :
- en consonne
- ou voyelle, sauf u

Quelques exemples :

àpis : voir
men : penser
gwel : vouloir
gar : appeler
carni : construire, bâtir
argha : briller
delghe : tenir
ávó : faire
berwi : bouillir
gnì : savoir

Comme vu et contrairement au Galàthach, pour conjuguer les verbes au présent on prend le nom verbal que l’on fait suivre du pronom personnel.

Les pronoms personnels sujets sont les suivants :
-
- tù
- è
(é en galáthach)
- (í en galáthach)
- ì (impersonnel)
-
- ùi (sú en galáthach)
- ei (sì en galáthach)

Àpis mì. = Je vois.
Men tù. = Tu penses.
Gwel è. = Il veut.
Gar sì. = elle appelle.
Carni nì. = Nous construisons.
Argha ùi. = Vous brillez.
Delghe ei. = ils (elles) tiennent.
Àvò ì. = Il/Ça fait.
Berwi ì. = Il/Ça bout.

Par exemple dans le cas de àpis mì, j’hésite à employer àpisìm façon diarrza, mais j’ai envie que ce soit une contraction de Àpismìm !, ce qui signifierait Regarde moi !

Exercices:

La méthode pas à pas propose de nombreux exercices, plein de vocabulaire, je vous les mets en spoiler.


Leçon 2 : les pronoms personnels objets

Mo Galaththengu : Sin lothrè (Ma langue gauloise : le lothrè) Lothrz13

Avec V : verbe, S : sujet, O : objet, l’ordre normal en lothrè est VSO.

Àpis mì tùn / Àpis mì t. = Je te vois.
Bien souvent on pourra contracter ensemble les éléments : Àpismìt

Garsìm. = Elle m’appelle.
Delgh’ènìn. = Il nous tient.
L’apostrophe sert à marquer une forme contractée dans la suite delghe è

Gnì eiùin. = Ils vous connaissent.
Àpismìs. = Je la vois.

Menmìhi. = Je le pense.
Quand on a pas le choix que la même voyelle forme longue et courte se suivent et que l’on ne peut pas contracter, alors on intercale un h. On essaie de limiter ce phénomène au maximum.

Gwelsìè. = Elle le veut.
Àvòè i (ou Àvòèhi). = Il le fait.
Gnì ùiei. = Vous les connaissez.
Garsì ei. = Elle les appelle.

Exercice:

Cas du nom verbal objet

On peut composer le verbe avec déformation du second terme.
Ainsi je veux le chanter / je veux chanter ça. Peut être traduit par :
Avec can : chanter

Canmìhi. (= Je le chante.)
Canghwel mìhi. (=Je veux le chanter.)

Exercice:

Leçon 3 : Les noms, la possession, les articles

Quelques exemples de nom :

Gwir : homme
Cun : chien
Èp : cheval
Cànu : chanson
Mènu : pensée
Coch : jambe
Duvr : eau
Pen : tête
Ben : femme
Gnath : enfant
Mapath : garçon
Geneth : fille
Curu : bière
Cuchul : chapeau


Le nom peut être employé seul à l’indéfini.

Gar gwir cun. = Un homme appelle un chien.
Àpis cun èp. = Un chien voit un cheval
Can gwir cànu. = Un homme chante une chanson.
Men gwir menu. = Un homme pense à quelque chose (litt. Une pensée).

Exercice:

La possession

Je chante une chanson. = Can mì cànu.
Je veux chanter ça. = Canghwel mìhi
Je veux chanter une chanson. = Canghwel mì cànu.

Ici, contrairement au Galàthach pas de possession.

Comme nous l’avons vu précédemment la possession s’exprime par le génitif.

Il est marqué par la mutation de la première consonne.
Les mots qui débutent en voyelle prennent un h initial.
L’article défini au génitif est invariable, mais devient na.
Notons qu’au génitif le e final pluriel se transforme en o (je ne l’ai pas précisé dans les leçons venant de la traduction de la grammaire du valic_mais c’est bien un élément d’inspiration valic)

Dans le cas de composition si la série de consonne est longue, lourde et assez dure à prononcer, on peut intercaler un o entre les deux mots.
Contrairement au valic, en composition le second élément donc le possédé mute, tandis que le 1er élément le possédé ne mute pas.
On inverse toujours par rapport à l’ordre français.
(On peut garder du valic, mais c’est plus rare, désuet et précieux une composition sans mutation en insérant un o si nécessaire : natheròp/ natheroderch : l'oeil du serpent)

Une bière d’un homme : curu ghwir ou gwirchuru (désuet : curuogwir)
Un enfant d’une femme : gnath bhen ou benghnath
Un cheval d’une fille : èp gheneth ou genethhèp

Exercice:

L’article

Comme nous l’avons vu il existe un article défini invariable en genre et nombre en lothrè, mais pas en déclinaison. Il change s’il est au génitif ou non.
Cet article est in qui devient na au génitif

La bière de la femme : In curu na bhen.
Où là on ne peut plus composer.
Mais l’enfant d’un homme : In gnath ghwir, peut toujours être composé In gwirghnath.

Exercice:

Pronoms possessifs

Les pronoms possessifs sont : mo, to, a (fém)/o (masc+neutre), no, io, so

Avec article ils sont pronoms : sans et avant le nom, ils sont déterminants.
Employé comme noms, ce sont des pronoms, employé comme déterminants, ce sont des déterminants.

Genre

Pas de genre en lothrè, contrairement au galàthach.
A priori, on peut préciser le genre en ajoutant mâle ou femelle.

Dans certains cas : noms d’animaux, noms de fonction humaines on peut éventuellement préciser un féminin en ajoutant le suffixe -is.

Mais du coup, je dispose de plus d’exemple de nom en spoiler aussi, ici.

Une bonne liste de vacabulaire:


Afin de simplifier certains noms, certaines formes ont été contractée, notamment par le même emploi d’écriture qu’en français où un tréma sur le i, montre qu’il est prononcé /i/ et non plus /j/ comme en diphongue.

Certains noms se terminent par une double consonne où la dernière consonne est un l, un n ou un r. Lors de la prononciation, un son indistinct peut apparaît entre l’avant dernière consonne et le l, n ou r. Ce son est appelé ‘schwa’, représenté par le symbole [ǝ]. Il n’est pas considéré comme une voyelle, et n’est pas écrit.
Màthr : mère
Mais aussi
Sèdhl : siège
Anéithl : protection

Leçon 4 : le pluriel

Si le mot termine en VC avec une seule voyelle et une seule consonne à chaque fois, un e s’intercale entre les deux de type VeC.
Donc si la voyelle est a, o ou u, on aura affaire à une diphtongue en /j/.
Quand la voyelle est un e, cela devient un i.
Si le mot n’a pas cette terminaison ou que ce n’est pas prononçable, on ajoute un e final.

Gwir -> gwire (hommes)
Mapath -> mapaeth (garçons)
Geneth -> geneith (filles)
Map -> maep (fils)
Dùith -> dùithe (filles) ;
Ethn (oiseau) -> ethne (oiseaux)
Carch (rocher) -> carche (rocher)
Canu -> Canuë (chansons)

Un pluriel irrégulier : Ben (femme) -> bnà (femmes) [celui du valic, oubli dans les leçons précédentes issues du valic]

Pas de duel, contrairement au galàthach.

Le pluriel collectif du galàthach évolue en suffixe -lòi de dérivation lexicale pour signifier un tout.

Enfin, après les nombres, le pluriel n’est pas obligatoire.

Deux yeux : dà òp
Deux jambes : dà coch
Deux mains : dà lam
Deux oreilles : dà aus
Huit yeux : òith òp
Quatre jambes : peth coch
Quatre chevaux : peth èp
Dix nuits : dech nòith

***

PS : J'ai jusqu'à la leçon 9 de prêt et la 10 est sur la possession qui reste la même dans ma grammaire.

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Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit)
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MessageSujet: Re: Mo Galaththengu : Sin lothrè (Ma langue gauloise : le lothrè)   Mo Galaththengu : Sin lothrè (Ma langue gauloise : le lothrè) EmptyMar 18 Juil 2023 - 19:29

Bon, puisque c'est prêt je vais mettre la suite. mais ce sera la dernière ou bien si jamais l'envie m'en prenait, je reprendrais plus tard, mais manque de motivation.

Leçon 6 : mutation de la consonne initiale.

Tout est dans le tableau de mon post du 08/07/2023.
Les mutations sont utilisées pour :
- le génitif
- la composition

Un point qui va être repris du Galàthach sera qu’un i ou ì qui fait j en tête de mot prendra non pas h mais ch

Exemples:


Leçon 7 : Adjectifs – verbe être

Adjectifs

Quelques exemples :

Sen : vieux
Iòinch : jeune
Sìr : long
Bir : court
Màr : grand
Méi : petit
Ardhu : haut, élevé
Ìth : bas
Duv : noir
Gwin : blanc
Galv : gros, gras
Dài : bon
Druch : mauvais

Il est possible de dériver un adjectif à partir du nom à l’aide du suffixe –(a)ch. -ach après, conconne, -ch après voyelle.

Caran : ami -> caranach : amical
Carath : amour -> caràthach : aimable
Nerth : force -> nerthach : fort
Achaun : pierre -> achaunach : pierreux
Grau : sable -> grauch : sablonneux
Téi : maison -> téich : domestique

Pour les noms se terminant déjà en ch, -ach est remplacé par -idh

Boch : bouche -> bochidh : bavard
Carch : rocher -> carchidh : rocailleux

On a le suffixe -in quand c’est relatif à un être : humains comme animaux
Gwirin : masculin
Benin : féminin
Èpin : équin, chevalin
Cunin : canin
Ernu : aigle -> ernuïn : aquilin

L’adjectif épithète suit toujours le nom qu’il complète.
Gwir caranach : un homme amical.
Mapath méi : un petit garçon
Cun duv : un chien noir
Èp gwin : un cheval blanc

Pas de genre, pas de mutation initiale, y compris sur l’adjectif, contrairement au Galàthach.
Mais l’adjectif s’accorde au pluriel et au génitif, en cas et en nombre.

Tech : beau, bel, belle
Àchu : rapide
Gwimp : joli

In èip àchuë = Les chevaux rapides
In gwire iòinche teich= Les beaux jeunes hommes
In bnà màre = Les grandes femmes
In cuen galve = Les gros chiens


Le verbe être : bis

Il est le seul verbe irrégulier du lothrè.
La forme au présent est es.

Bisghwel mì laen. = Je veux être heureux.
Es mi laen. = Je suis heureux.

Exercice:


Leçon 8 : Les adverbes

Pour ceux qui se dérivent à partir d’en nom (les équivalents de ceux en -ment en français), on ajoute le suffixe -co à l’adjectif.
Àchu : rapide -> àchuco : rapidement
Tau : tranquille -> tauco : tranquillement
Aram : calme -> aramco : calmement
Amvithàch : naturel -> amvithachco : naturellement
Suves : normal -> suvesco : normalement

Àvò mìhi àchuco. = Je le fais rapidement.
Spà sìhi tauco. = Elle le dit rapidement.
Réni in avon aramco. = La rivière coule tranquillement.
Gwòr in crare mhel amvithachco. = Les abeilles produisent naturellement du miel.
Miel : mel est, ici au génitif pour rendre un partitif ou une quantité inconnue.

Exercice, construire les formes adverbiales des adjectifs suivants.

cóil (étroit)
lithan (large)
dianauch (pauvre)
téithwár (riche)
ardhu (haut)
íth (bas)
pethrarpenach (carré)
róthach (rond)
dái (bon)
druch (mauvais)


Leçon 9 : les prépositions

La 1ère consonne mute après préposition.
Avec anel : en dessous et pren : arbre
Es èp anlin phren. Un cheval est sous l’arbre. = Il y a un cheval sous l’arbre.

On observe que certaine contraction entre préposition  et article sont possibles.
Avec sédhi: être assis et ur : contre
Sédhi gwir ur charch. = Un homme est assis contre un rocher.

Avec gwolth : cheveu, en : dans, iuth : soupe
Es gwolth en in chiuth. = Un cheveu est dans la soupe. Il y a un cheveu dans la soupe.


Avec àia : aller, a : à, vers
Aia sì a’n thràith.v = Elle va à la plage.

Les mutations ne portent que sur les noms et non pas sur les articles, déterminants ou assimilés comme.

Avec les pronoms personnels
En langage courant, les prépositions fusionnent avec les pronoms personnels.
Ce n’est pas obligatoire, mais courant.

Can : avec, gwer : sur, nes : près de

Canim : avec moi
Gwerut : sur toi
Nesin : près de nous

Il y a 2 schémas de conjugaison des prépositions.

Schéma 1 : celles qui sont une voyelle ou finissent en voyelle (y compris la proposition trè : à travers)
-m, -t, -s (fém), -hè (masc), -sh (ça, le)*, -n, -i (y), -ie
Cette forme vient du démonstratif ishiv, mais aussi de hi et chi quand un j mute.

Les prépositions concernées sont :
A,e,u,ri, di, tré, éithra, anó, echó, au, didhìu
à[destination], depuis, de (avec une quantité)/génitif), pour, depuis, à travers, au-delà de, à l’intérieur de, à l’extérieur de, loin de, à l’extérieur)

Ces finales sont inspirées des variantes simplifiées des pronoms.

Schéma 2 : celles qui finissent en consonne
-im, -ut, -is, -é, -i, -in, -uj, -ei

Les prépositions concernées sont :
can, ar, ern, ur, cin, ós, gwer, en, tar/trè, am, ér, échan, enther, uchel, anel
(avec, avant, derrière, contre, après, sur, dans, à travers/à travers, autour de, aux environs de, sans, entre, au-dessus de, au-dessous de)

Exercice:


Leçon 10 : déterminant possessifs, démonstratifs et pronoms locatifs (facile)

Déterminant possessif

Comme déjà vu précédemment au niveau du pronoms possessifs.

Les pronoms possessifs sont : mo, to, a (fém)/o (masc+neutre), no, io, so

Avec article ils sont pronoms : sans et avant le nom, ils sont déterminants.
Employé comme noms, ce sont des pronoms, employés comme déterminants, ce sont des déterminants.

Donc les déterminants possessifs sont les mêmes que les pronoms, mais ils se placent avant comme en français.

Mo cun : mon chien

Exercice:

Déterminant démonstratif

Ils sont composés de deux parties :
1- l’article défini in avant le mot
2- les mots -so ou – sin adjoints à la fin du mot, le premier représentant ce qui est proche et le second ce qui est loin (ci/là en français)

in cun-so : ce chien-ci
in cun-sin : ce chien-là

in cuen-so : ces chiens-ci
in cuen-sin : ces chiens-là

Exercice:


Les locatifs : ici et là

Ici se dit iso en lothrè et là se dit isin.
Es in cun iso. = Le chien est ici.
Es in cunis isin. = La chienne est là(-bas).

Traduisez.

la jument est ici
les vaches sont là :
ce taureau-ci est ici :
ce mouton-là est là-bas :
ces chèvres-ci sont là-bas :
ces chèvres-de montagne-là sont la-bas :
la biche est ici :
les aurochs sont là-bas :
ce cerf-ci est ici :
ce monstre marin-là est là-bas :
ces castors-ci sont ici :
ces dauphins-là sont là-bas :
ce saumon-ci est ici :
ce héron-là est là-bas :

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