En étudiant les relations grammaticales et leurs cas, je constatai qu'il nous manquent quelques mots, en français ; sujet facile à dégager pour un enfant de trois ans et demi, mais perdu dans les possibles procédés linguistiques d'un cerveau d'adulte.
Il est presque impossible de nommer l'objet lieu. Ce cas grammatical est censé décrire un objet comme étant un espace où se déroule le verbe sans que ce verbe soit en relation avec lui.
Par exemple, si je dis :
"Le Soleil brille dans le ciel." Le ciel est-il décrit comme recevant la lumière du Soleil ou simplement comme un lieu où se déroule l'acte solaire ?
Il est toujours la préposition "à", qui décrit le sujet comme ne touchant pas l'objet, mais qui ne sert pas expressément à le signifier ainsi.
Pour la suite, il conviendrait que je vous initie à la notion d’actéfun.
"Le Soleil brille." Le geste sémantique que comprend le verbe "briller" est entièrement porté par le sujet. Il n'y a donc qu'un actéfun et il est envoyé ou pris par le sujet.
"Le Soleil éclaire la mer." Le verbe "éclairer », transitif, porte un actéfun vers le sujet (C'est le Soleil qui procède à l'acte d'emmètre, d'étendre de la lumière.) et un actéfun vers l'objet, la mer reçoit le geste d'être illuminé.
"J'apprends aux élèves (qqc)." :
1) Un actéfun de procéder à des actes afin d'introduire (pardon) des informations dans l'esprit de l'objet (idem) est envoyé au sujet. C'est "je" qui fait ce qu'il faut pour qu'on comprenne quelque chose.
2 ) Un actéfun d'explication est porté par le sujet qui le transmet aux "élève », peut être le procès même du verbe.
3 ) Et un actéfun est présent, celui des définitions, qui seront, par les explications, saisit par les élèves.
En "apprendre", les explications sont l’instrument (ou peut-être l’instructif) de la compréhension de la définition (qui a quelque chose du sociatif) : "J'apprends qu'il est malade." : "Quelqu'un me donne des explications qui m'apportent la définition de lui comme étant malade."
"J'apprends des élèves (qqc)."
1 ) L'actéfun d'informer est envoyé aux élèves.
2 ) L'actéfun d'explication est envoyé aux élèves qui les transmettent au sujet.
3 ) L'actéfun de définition, toujours comitatif au geste d'expliquer, est déposé sur le sujet.
Revenons au cas lieu.
"La pièce a un chat." : Le complément reçoit un actéfun du verbe "avoir".
"Il y a un chat dans la pièce." : Le même actéfun est envoyé au pronom "y", qui indique une chose apte à se mouvoir, dont la situation géographique est imprévue.
Nous obtenons donc un "il" lieu (ou se serait le chat qui est lieu, bien qu’il soit contenu plutôt que contenant), mais en barrant la route entre le contacte du verbe "avoir" et celui de l'objet "chat".
Maintenant, je propose une préposition qui sert expressément à indique l'objet comme n'était aucunement en relation avec le verbe. "unfe" indique l’exclusion de rapport entre l'objet qu'il annonce et le verbe qui l’annonce.
"La pièce a unfe un chat."
"Tu es unfe la gentillesse.", peut-on dire, au lieu de "Tu n'es pas gentil." La seconde phrase ne contient pas de trait sémantique d'attaque, toutefois la première ne suggère pas le blâme. (notez le préfixe anglais un-, qui signifie "autre chose que (le noyau)")
"Le feu loge unfe la cheminé." Si "loger" dénote d'un actéfun d'usage, celui-ci ne se rend pas jusqu'à l'objet. La phrase est sans intérêt concret. On pourrait se contenter de dire "Le feu est dans la cheminée." et, pour un joli procédé littéraire, d'écrire (attention les yeux !) : "Le feu loge dans la cheminée.". Toutefois, la préposition "unfe" me semble moins utile que "vers" et plus utile que "contre" :
"La pipe monte unfe la fumée."
"La fumée monte unfe la pipe."
Un second mot dégagé m'a semblé permettre d'être plus affirmatif. On tend à dire "Comment ça coute ?" au lieu de "Combien..." quand la valeur en argent est perçue comme un moyen, non une quantité. Ainsi dit-on "Comment je vois ça..." car cet adjectif interrogatif est le plus proche de ce qu'on veut signifier. Il est le plus semblant du lien entre la vision qui sera citée et le sujet.
J'ai toutefois inventé un terme à cet usage :
"Doskan ça coute ?"
Maintenant, à vous de construire une phrase sincère et qui commence par "Comment je vois ça...", ensuite de la redire en remplaçant le "comment" par un "doskan".
Il est un usage de la préposition "de" qui, lui aussi, est le plus poche possible sans être exacte : "Je parle de lui.". J'ai choisi, comme terme de remplacement, le mot "lid".
"Je parle lid lui."
"courir pour qq", "courir vers qq qui cour aussi", "courir après qq" ; "courir lid qq".
Tel que je le vois, "lid" a la forme d'une pointe allant chercher un point précis dans l'objet. Je pense qu'il peut aussi être employé comme pronom précédent le verbe, à la manière de "en".
Je lui ai trouvé, comme usage, la ségrégation du propos "Sais-tu ce que j'attends de toi ?" et "Sais-tu ce que j'attends lid toi ?", le second portant l'attention sur ce que l'interlocuteur pourrait apporter de sa personne. Autrement dit, la réponse à la première question pourrait être l'application d'un talent, tandis que le second serait le talent lui-même ; la deuxième, de la patience expectative, la premières, l'expression d'une attitude polie et amicale.
Il ne me reste plus qu'à régler le cas des usages abstrait de la préposition "après" et tous les cas seront possibles. Quant au genre, je propose que le masculin soit changeant en genre neutre (un femme, un fille, un vache) et le féminin demeure l'autre chose (je le qualifie de "wéforite"). "chambre" devrait être neutre.