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| Quelques propositions de termes pour le français | |
| | Auteur | Message |
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Oliel
Messages : 136 Date d'inscription : 04/07/2022 Localisation : Québec
| Sujet: Quelques propositions de termes pour le français Lun 6 Mar 2023 - 20:22 | |
| En étudiant les relations grammaticales et leurs cas, je constatai qu'il nous manquent quelques mots, en français ; sujet facile à dégager pour un enfant de trois ans et demi, mais perdu dans les possibles procédés linguistiques d'un cerveau d'adulte.
Il est presque impossible de nommer l'objet lieu. Ce cas grammatical est censé décrire un objet comme étant un espace où se déroule le verbe sans que ce verbe soit en relation avec lui. Par exemple, si je dis : "Le Soleil brille dans le ciel." Le ciel est-il décrit comme recevant la lumière du Soleil ou simplement comme un lieu où se déroule l'acte solaire ? Il est toujours la préposition "à", qui décrit le sujet comme ne touchant pas l'objet, mais qui ne sert pas expressément à le signifier ainsi.
Pour la suite, il conviendrait que je vous initie à la notion d’actéfun. "Le Soleil brille." Le geste sémantique que comprend le verbe "briller" est entièrement porté par le sujet. Il n'y a donc qu'un actéfun et il est envoyé ou pris par le sujet. "Le Soleil éclaire la mer." Le verbe "éclairer », transitif, porte un actéfun vers le sujet (C'est le Soleil qui procède à l'acte d'emmètre, d'étendre de la lumière.) et un actéfun vers l'objet, la mer reçoit le geste d'être illuminé. "J'apprends aux élèves (qqc)." : 1) Un actéfun de procéder à des actes afin d'introduire (pardon) des informations dans l'esprit de l'objet (idem) est envoyé au sujet. C'est "je" qui fait ce qu'il faut pour qu'on comprenne quelque chose. 2 ) Un actéfun d'explication est porté par le sujet qui le transmet aux "élève », peut être le procès même du verbe. 3 ) Et un actéfun est présent, celui des définitions, qui seront, par les explications, saisit par les élèves. En "apprendre", les explications sont l’instrument (ou peut-être l’instructif) de la compréhension de la définition (qui a quelque chose du sociatif) : "J'apprends qu'il est malade." : "Quelqu'un me donne des explications qui m'apportent la définition de lui comme étant malade." "J'apprends des élèves (qqc)." 1 ) L'actéfun d'informer est envoyé aux élèves. 2 ) L'actéfun d'explication est envoyé aux élèves qui les transmettent au sujet. 3 ) L'actéfun de définition, toujours comitatif au geste d'expliquer, est déposé sur le sujet.
Revenons au cas lieu. "La pièce a un chat." : Le complément reçoit un actéfun du verbe "avoir". "Il y a un chat dans la pièce." : Le même actéfun est envoyé au pronom "y", qui indique une chose apte à se mouvoir, dont la situation géographique est imprévue. Nous obtenons donc un "il" lieu (ou se serait le chat qui est lieu, bien qu’il soit contenu plutôt que contenant), mais en barrant la route entre le contacte du verbe "avoir" et celui de l'objet "chat". Maintenant, je propose une préposition qui sert expressément à indique l'objet comme n'était aucunement en relation avec le verbe. "unfe" indique l’exclusion de rapport entre l'objet qu'il annonce et le verbe qui l’annonce. "La pièce a unfe un chat." "Tu es unfe la gentillesse.", peut-on dire, au lieu de "Tu n'es pas gentil." La seconde phrase ne contient pas de trait sémantique d'attaque, toutefois la première ne suggère pas le blâme. (notez le préfixe anglais un-, qui signifie "autre chose que (le noyau)") "Le feu loge unfe la cheminé." Si "loger" dénote d'un actéfun d'usage, celui-ci ne se rend pas jusqu'à l'objet. La phrase est sans intérêt concret. On pourrait se contenter de dire "Le feu est dans la cheminée." et, pour un joli procédé littéraire, d'écrire (attention les yeux !) : "Le feu loge dans la cheminée.". Toutefois, la préposition "unfe" me semble moins utile que "vers" et plus utile que "contre" : "La pipe monte unfe la fumée." "La fumée monte unfe la pipe."
Un second mot dégagé m'a semblé permettre d'être plus affirmatif. On tend à dire "Comment ça coute ?" au lieu de "Combien..." quand la valeur en argent est perçue comme un moyen, non une quantité. Ainsi dit-on "Comment je vois ça..." car cet adjectif interrogatif est le plus proche de ce qu'on veut signifier. Il est le plus semblant du lien entre la vision qui sera citée et le sujet. J'ai toutefois inventé un terme à cet usage : "Doskan ça coute ?" Maintenant, à vous de construire une phrase sincère et qui commence par "Comment je vois ça...", ensuite de la redire en remplaçant le "comment" par un "doskan".
Il est un usage de la préposition "de" qui, lui aussi, est le plus poche possible sans être exacte : "Je parle de lui.". J'ai choisi, comme terme de remplacement, le mot "lid". "Je parle lid lui." "courir pour qq", "courir vers qq qui cour aussi", "courir après qq" ; "courir lid qq". Tel que je le vois, "lid" a la forme d'une pointe allant chercher un point précis dans l'objet. Je pense qu'il peut aussi être employé comme pronom précédent le verbe, à la manière de "en". Je lui ai trouvé, comme usage, la ségrégation du propos "Sais-tu ce que j'attends de toi ?" et "Sais-tu ce que j'attends lid toi ?", le second portant l'attention sur ce que l'interlocuteur pourrait apporter de sa personne. Autrement dit, la réponse à la première question pourrait être l'application d'un talent, tandis que le second serait le talent lui-même ; la deuxième, de la patience expectative, la premières, l'expression d'une attitude polie et amicale.
Il ne me reste plus qu'à régler le cas des usages abstrait de la préposition "après" et tous les cas seront possibles. Quant au genre, je propose que le masculin soit changeant en genre neutre (un femme, un fille, un vache) et le féminin demeure l'autre chose (je le qualifie de "wéforite"). "chambre" devrait être neutre.
Dernière édition par Oliel le Lun 22 Mai 2023 - 14:34, édité 5 fois | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Quelques propositions de termes pour le français Mar 7 Mar 2023 - 10:00 | |
| Si cela te permet in fine de créer ta propre grammaire/diathèse linguistique pour une future ou plusieurs idéolangues en distinguant certaines choses tant mieux.
Sinon, ça reste très abstrait et par là abscon pour moi, j'ai du mal à bien visualiser ce que tu veux apporter, par exemple dans le ciel est pour moi un cc de lieu et bien sûr qu'il n'apporte rien à l'action puisque comme tout cc (complément circonstanciel), il n'apporte rien. D'ailleurs dans ce cas précis c'est aussi un pléonasme, le soleil brille forcément dans le ciel, il ne peut pas vraiment briller ailleurs vu de la terre. A moins bien sûr, d'être dans un contexte d'astronomie ou de sf, où il pourrait être vu d'une autre planète/satellite ou de parler d'un point de vue spatial ou de notre système solaire.
A moins que ce que tu ne veuilles pointer, soit la plasticité et la liberté qu'octroie une langue, par la multiplicité de forme et manière que l'on a de pouvoir dire la même chose avec des nuances parfois subtiles : - il y a du feu dans la cheminée (normal) - il y a le feu dans la cheminée (danger incendie) Même si : "la cheminée est en train de prendre feu." pour le 2ème cas est beaucoup plus clair. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Oliel
Messages : 136 Date d'inscription : 04/07/2022 Localisation : Québec
| Sujet: Re: Quelques propositions de termes pour le français Mar 7 Mar 2023 - 11:08 | |
| - Velonzio Noeudefée a écrit:
- Sinon, ça reste très abstrait et par là abscon pour moi, j'ai du mal à bien visualiser ce que tu veux apporter, par exemple dans le ciel est pour moi un cc de lieu et bien sûr qu'il n'apporte rien à l'action puisque comme tout cc (complément circonstanciel) [...]
A moins que ce que tu ne veuilles pointer, soit la plasticité et la liberté qu'octroie une langue, par la multiplicité de forme et manière que l'on a de pouvoir dire la même chose avec des nuances parfois subtiles : - il y a du feu dans la cheminée (normal) - il y a le feu dans la cheminée (danger incendie) Même si : "la cheminée est en train de prendre feu." pour le 2ème cas est beaucoup plus clair. Effectivement, "Le Soleil brille dans le ciel." et "Le Soleil brille unf le ciel." est pareil. C'est de pointer plasticité et liberté, comme tu dis, qui m'intéresse. Ton exemple de feu dans la cheminée en est un bon. | |
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