Novial, d'Otto Jespersen

Je me corrige, la prononciation p^h (p aspiré) existait en grec archaïque, mais qui a jamais dit un pilosope à part les Phillipins (pilosopo)

Doj-pater a écrit:

Je me corrige, la prononciation p^h (p aspiré) existait en grec archaïque, mais qui a jamais dit un pilosope à part les Phillipins (pilosopo) ?

Sans vraiment m'en douter (je ne connais pas le tagalog), j'ai coupé court à cet écueil :

en aneuvien,

Meaṅtyn, de men (esprit) et raṅtyn (raison) = philosophie. D'où meaṅdu = philosophe.

Tu m'excus'ras, Patrik, j'ai pas pu m'ret'nir.

La prononciation "classique" (pour ne pas dire érasmienne) du grec ancien est très contestée aujourd'hui, et avant tout par les Grecs eux-mêmes.

Il est clair que le φ grec provient des consonnes aspirées b^h et p^h de l'indo-européen comme le montre par exemple *bʰréhₐter- (frère) > φρητηρ en grec ancien, mais ça remonte… aux calendes grecques

Anoev a écrit:

Tu m'excus'ras, Patrik, j'ai pas pu m'ret'nir.

Tu seras durement châtié pour cette immonde sacrilège !

Tu as une semaine pour m'inventer une langue à la grammaire fort simple, harmonieuse, légèrement flexionnelle, dont les catégories de mots ne sont pas étanches (un verbe devient facilement un nom, et vis-versa, etc.). Mais dont l'allure générale ne soit pas trop mécanique.
Exécution !

Doj-pater a écrit:

mais ça remonte… aux calendes grecques

Après cette collision dans Plaka, il a dû changer la calandre de sa voiture dans un garage du Pirée contre une calandre grecque. Hi-hi-hi !

PatrikGC a écrit:

Tu as une semaine pour m'inventer une langue à la grammaire fort simple, harmonieuse, légèrement flexionnelle, dont les catégories de mots ne sont pas étanches (un verbe devient facilement un nom, et vis-versa, etc.). Mais dont l'allure générale ne soit pas trop mécanique.

Pour ça, j'ai à peu près c'qu'y faut*.



*J'ai ben dit "à peu près" ! on va pas chipoter non plus.

Anoev a écrit:

PatrikGC a écrit:

Tu as une semaine pour m'inventer une langue à la grammaire fort simple, harmonieuse, légèrement flexionnelle, dont les catégories de mots ne sont pas étanches (un verbe devient facilement un nom, et vis-versa, etc.). Mais dont l'allure générale ne soit pas trop mécanique.

Pour ça, j'ai à peu près c'qu'y faut*.

Pour m'inventer, non me refourguer une langue déjà créée.
Bien essayé !
Ton psolat reste néanmoins un peu compliqué.

Le problème : j'aurais bien le thub, qui est une langue tellement bleue qu'elle en est presque indigo, mais elle est actuellement sur cale, tellement Idéolexique m'absorbe, et pas seulement pour l'aneuvien ou le psolat ! Demande à Ziecken, Velonzio, Mundialecter (Olivier) et Dopa !

Anoev a écrit:

Le problème : j'aurais bien le thub, qui est une langue tellement bleue qu'elle en est presque indigo, mais elle est actuellement sur cale, tellement Idéolexique m'absorbe, et pas seulement pour l'aneuvien ou le psolat ! Demande à Ziecken, Velonzio, Mundialecter (Olivier) et Dopa !

Taratata, c'est toi qui as fauté !
C'est à toi de faire pénitence

Inventer une langue grammaire (et non "clés") en main (ou plutôt en bouche, ou en clavier), ça peut pas se faire en une semaine montre en main. Ou bien alors, j'te trouve une langue encore plus basique que le Toki IO : rien qu'avec deux mots : I pour "oui" et O pour "non".

I = oui, le courant passe, y a à manger, on peut b... , y fait jour, le véhicule roule, on peut se baigner, allons au bistro etc. etc.

O = non, le courant est coupé, y a rien à manger, j'ai une panne sexuelle (ou j'ai mes ragnagnes, selon l'interlocuteur.ice), y fait nuit, le véhicule est (lui aussi) en panne, la mer est démontée, on est confinés etc.

Anoev a écrit:

Inventer une langue grammaire (et non "clés") en main (ou plutôt en bouche, ou en clavier), ça peut pas se faire en une semaine montre en main. Ou bien alors, j'te trouve une langue encore plus basique que le Toki IO : rien qu'avec deux mots : I pour "oui" et O pour "non".

I = oui, le courant passe, y a à manger, on peut b... , y fait jour, le véhicule roule, on peut se baigner, allons au bistro etc. etc.

O = non, le courant est coupé, y a rien à manger, j'ai une panne sexuelle (ou j'ai mes ragnagnes, selon l'interlocuteur.ice), y fait nuit, le véhicule est (lui aussi) en panne, la mer est démontée, on est confinés etc.

Les grandes lignes suffisent
Tu es proche du yin-yang avec ton IO

Eh ben voilà. C'est fait ! À la limite, vu qu'y a que ces deux mots d'une lettre, on peu les appeler... ben... comme on veut, d'ailleurs, le problème c'est que tous les locuteurs se mettent d'accord. L'autre problème, c'est qu'y aura pas beaucoup de conversations détaillées et nuancées : c'est un peu l'problème avec les langues ultrasimples. Si tu veux bien, j'retourne à ma langue moyennement simple (l'aneuvien), et j'pourrai éventuellement en parler un poil dans le fil "idées diverses".

La modération semble, elle aussi aux calendes grecques, il faudrait renommer ce fil devenue n'importe quoi...mais drolatiquement, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Je peux doubler les nuances ou plus de ta langue avec

II soit /i.i/, soit /i:/ (voire même /ji/), marquant insistance du type trop cool
OO soit /o.o/, soit /o/ marquant l'encéphalogramme plat donc la mort et la fin définitive.

et du coup
OI /o.i/, /oj/ : renaissance, résolution, printemps, renouveau, remède, salut/salvation, jeunesse
IO /i.o/, /jo/ : 2ème et dernière partie finale d'un cycle, fin, vieillesse

Velonzio Noeudefée a écrit:

La modération semble, elle aussi aux calendes grecques, il faudrait renommer ce fil devenue n'importe quoi...mais drolatiquement, ce qui n'est pas pour me déplaire.

J'ai essayé ce matin peut avant 9:00

Anoev a écrit:

Ça donne quoi en novial ?

de r'venir à nos moutons noviaux, mais la sauce n'a pas pris, on dirait. Alors du coup, j'ai fait comme les copains, j'me suis un peu dispersé, répondant à peu près à l'inter précédente, si éloigné qu'elle fût de la langue d'Otto.

Wojnicz a même fait une tentative samedi dernier :

Wojnicz a écrit:

Peut-être qu'il faudrait changer de topic, on parle de LAIs mais plus tellement du novial.

Quelqu'un qui connait bien le novial pourrait-il nous parler de ses caractéristiques qui le distingue vraiment des autres LAI ?

Velonzio Noeudefée a écrit:

Je peux doubler les nuances ou plus de ta langue avec

II soit /i.i/, soit /i:/ (voire même /ji/), marquant insistance du type trop cool
OO soit /o.o/, soit /o/ marquant l'encéphalogramme plat donc la mort et la fin définitive.

et du coup
OI /o.i/, /oj/ : renaissance, résolution, printemps, renouveau, remède, salut/salvation, jeunesse
IO  /i.o/, /jo/ : 2ème et dernière partie finale d'un cycle, fin, vieillesse

Continue comme ça et et tu réinventes les hexagrammes chinois

Pour en revenir au novial : il est la parfaite illustration du "faites ce que je dis et non ce que je fais". Ceci dit, il y a de bonnes idées, celles que Jespersen professait et qu'il a qd mm appliquées à sa LAI. Mais à côté de ces bonnes idées, il y a le reste qui tombe comme une perruque dans la soupe.

En clair, il faut s'en tenir aux idées de Jespersen et non à sa LAI. Ça me chagrine car Jespersen est l'auteur qui m'a mis vraiment le pied à l'étrier dans la linguistique avec son livre Nature, évolution et origines du langage. Je me suis même offert le luxe de le relire plus tard en anglais.

Je me suis penché sur le novial par 3 fois, et j'en ai vite conclu : ce n'est pas parce que l'auteur est génial que sa langue l'est aussi.

PatrikGC a écrit:

Je me suis penché sur le novial par 3 fois, et j'en ai vite conclu : ce n'est pas parce que l'auteur est génial que sa langue l'est aussi.

cf le vendergood

Velonzio Noeudefée a écrit:

Cf le vendergood

C'est quoi, ça ? une langue ?

Il y a un topic dessus dans la section des LAIs (pas la bonne, d'ailleurs), c'est un romanoclone sur lequel on sait très peu de choses créé à l'âge de 8 ans par William Sidis, un enfant prodige.

Y a bien min pour "moins", mais jusqu'à plus ample informé, il s'agit de l'adverbe (y a cette phrase, lue quèqu'part : "qui peut le plus peut le moins", qui m'gratte un peu), ce que je ne sais pas, c'est pour la conjonction : "un moins deux", combien ça fait ? en math, ça fait "moins un", mais en novial ?