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| Latin Ouralique | |
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+3Anoev Velonzio Noeudefée PatrikGC 7 participants | |
Auteur | Message |
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PatrikGC
Messages : 6732 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 12:23 | |
| Latin OuraliqueDans l'Oural, perdu au milieu de nulle part, lors de travaux pour poser un gazoduc, un ancien monastère a été mis à jour. La première surprise fut de constater ce monastère était d'une certaine ampleur, et qu'il pouvait abriter au moins une centaine de personnes. La deuxième surprise fut de découvrir des ossements féminins dans le cimetière dans une proportion d'un tiers pour deux tiers. Ajoutons aussi quelques ossements d'enfants. La troisième surprise fut de constater que les lieux avaient été habités environ deux siècles (VIIème et VIIIème siècles), puis le monastère semble avoir été abandonné sans qu'on constate des traces d'incendies ou d'attaques. Mais la plus grande surprise fut la découverte d'un gros coffre en fer contenant plein de manuscrits rédigés en latin, alors que c'était nettement plus la zone d'influence du grec que celle du latin. Après lecture, ce monastère semble avoir été d'obédience nestorienne, ce qui n'est pas trop étonnant, cette doctrine ayant été condamnée, mais encore très vivace à cette époque. La plupart des manuscrits sont rédigés dans un latin étrange. Globalement, le vocabulaire est respecté, mais la grammaire est fortement simplifiée. Quelques rares manuscrits montrent l'étape précédence dans un latin encore assez proche du latin classique mais rempli d'énormes incorrections. Notons qu'il s'agit bien de latin classique, et non de latin vulgaire, celui qui donnera naissance aux langues romanes. ÉcritureTrès proche de l'écriture lapidaire romaine. Voyelles : A E I O VSemi-consonnes : I VConsonnes : B P T D C F S H L R M N Q XLe K n'existe plus, remplacé par C. Le Y n'existe que dans certains mots d'origine grecque. Parfois, on découvre un G (12 occurrences) Pour l'écriture des nombres, le système romain classique est conservé, bien que IIII voisine avec IV, idem pour VIIII et IX. Souvent 40 est noté XXXX, et 90 est noté LXXXX. La notation soustractive est presque absente des manuscrits plus récents. PhonétiqueElle est identique au latin classique sauf sur 2 points : • Plus de distinction entre voyelle brève et voyelle longue • L'accentuation (non marquée) semble avoir changé de place, si on en croit certaines légères modifications dans le vocabulaire. VocabulaireCelui-ci est clairement classique, celui de César ou de Cicéron et celui du début de l'Empire Romain. Mise à part quelques rares mots empruntés ci et là, surtout au grec pour la liturgie, la plupart du vocabulaire est clairement latin. DéclinaisonCelle-ci a été considérablement simplifiée. Les 3 genres ont été maintenus (féminin, masculin et neutre) mais de façon logique et catégorisée, ainsi que l'opposition singulier/pluriel. Elle est surtout basée sur la 1ère et la 2ème déclinaison, avec quelques apports des parisyllabiques/imparisyllabiques. Le vocatif a fusionné avec le nominatif, et le locatif est curieusement vivant, alors qu'il n'existant qu'à l'état de survivance dans le latin classique. Les cas sont : • Nominatif pour le sujet • Accusatif pour le complément d'objet direct • Génitif pour le complément de nom • Datif pour indiquer qui est le bénéficiaire ou vers quoi l'action va • Ablatif pour indiquer d'où vient l'action • Locatif pour indiquer où se passe l'action (cas qui reste assez rare) L'utilisation des cas a été normalisé, et est plus logique qu'en latin. Un effet de style souvent constaté est d'oublier de préciser la préposition. Afin de mieux distinguer les divers cas, certaines terminaisons ont été modifiées. C'est ainsi que le datif pluriel et l'ablatif pluriel ne partagent plus la même terminaison comme ça arrive souvent en latin classique. Des accords phonétiques existent, ce qui déforme légèrement certaines racines. ConjugaisonLà aussi, la conjugaison a été simplifiée, surtout basée sur la 1ère conjugaison. Curieusement, l'utilisation des auxiliaires a été bannie, bien qu'on en trouve quelques traces sur les plus anciens manuscrits. Le subjonctif est toujours de rigueur, mais fortement simplifié. Il n'y a quasiment plus de verbes irréguliers, ce qui souvent déforme certaines racines. C'est souvent la forme du participe parfait qui sert de matrice, avec quelques accords phonétiques. Le passif est assez utilisé, mais les latinistes puristes s'arrachent les cheveux en voyant ce que la régularité et l'analogie ont fait subir à la conjugaison. L'infinitif est aussi assez utilisé. SyntaxeAssez libre, avec une proportion au SOV. Néanmoins, l'élément mis en relief est souvent déplacé en début de phrase. La plupart des textes préfèrent utiliser un participe ou un infinitif plutôt que de mettre en place une subordonnée. AtelierJ'ai commencé à rédiger la plupart des règles grammaticales, mais rien n'est gravé dans le marbre. Donc si vous avez des idées, n'hésitez pas ! Merci de m'avoir lu | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8431 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 12:38 | |
| Mais euh, j'ai cru que c'était vrai...c'est l'un de tes projets ? En tout cas c'est très intéressant. Quelques échantillons seraient les bienvenus. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 12:48 | |
| Y z'ont vraiment trouvé cette version du latin ? Assez étrange, non ? Et là, c'est du vrai, pas comme c'que j'avais rêvé y a quelques années de ça : | S | P | N | MAHУC | MAHУC | A | MAHУM | MAHУC | C | MAHУC | MAHBУM | D | MAHУИ | MAHИБУC | A | MAHУ | MAHИБУC |
Si t'as d'autres sources, n'hésite pas à nous les publier. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Mardikhouran
Messages : 4313 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Elsàss
| Sujet: Re: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 12:51 | |
| Des idées précises de langues ouraliques ayant pu influencer ce latin ? | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 13:06 | |
| Y a (au moins) trois causes possibles :
Soit les Romains sont allés beaucoup plus loin qu'on ne le supposât (guère envisageable) Soit les Tatars (ou autres) se seraient déplacés jusqu'en Hongrie (Aquincum) et y auraient appris le latin. Soit ce seraient les Huns (Attila) qui, revenus d'empire romain... mais là, j'ai des doutes. Pourquoi des monastères ? C'étaient des chrétiens ?
Auraient-ils eu, sur le tard, des talents d'horlogers (VIIII) ? _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | PatrikGC
Messages : 6732 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 13:44 | |
| - Velonzio Noeudefée a écrit:
- Mais euh, j'ai cru que c'était vrai...c'est l'un de tes projets ?
En tout cas c'est très intéressant. Quelques échantillons seraient les bienvenus. Un projet en cours. Si tu y as cru, c'est que ma prose est finalement plausible Je pense pouvoir poster qqchose assez vite, j'ai des points de détail à régler... - Anoev a écrit:
- Y z'ont vraiment trouvé cette version du latin ? Assez étrange, non ? Et là, c'est du vrai, pas comme c'que j'avais rêvé y a quelques années de ça :
| S | P | N | MAH?C | MAH?C | A | MAH?M | MAH?C | C | MAH?C | MAHB?M | D | MAH?? | MAH???C | A | MAH? | MAH???C | Si t'as d'autres sources, n'hésite pas à nous les publier. Regarde dans quelle catégorie ce sujet a été posté - Mardikhouran a écrit:
- Des idées précises de langues ouraliques ayant pu influencer ce latin ?
Il n'est pas dit qu'au milieu de nulle part, les langues ouraliques voisines aient une influence... - Anoev a écrit:
- Y a (au moins) trois causes possibles :
Soit les Romains sont allés beaucoup plus loin qu'on ne le supposât (guère envisageable) Soit les Tatars (ou autres) se seraient déplacés jusqu'en Hongrie (Aquincum) et y auraient appris le latin. Soit ce seraient les Huns (Attila) qui, revenus d'empire romain... mais là, j'ai des doutes. Pourquoi des monastères ? C'étaient des chrétiens ?
Auraient-ils eu, sur le tard, des talents d'horlogers (VIIII) ? Les romains ont été très loin, la route de la soie existait déjà depuis l'Empire. De plus, il y a bcp de mouvements de population, ce qui n'a pas aidé l'Empire Romain d'Occident qui a fini par se diluer. L'Empire Romain d'Orient résistera 1000 ans de plus. L'Oural et la Hongrie ne sont pas précisément très proches... J'ai parlé de Nestoriens, donc des chrétiens, mais ils étaient considérés comme hérétiques. Noter 4 par IIII et 9 par VIIII était déjà usuel avant la période classique. En rélatité, IV et IX sont plutôt des notations savantes et/ou pédantes. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 14:19 | |
| C'est une fiction ! J'ai oublié de voir le titre. Dans ma tête, je croyais que c'était dans "langues et cultures". J'ai donc eu tout faux.
Y faudrait créer un fil "versions imaginaires du latin hors langues romanes" ; si quelqu'un connait le latino sine flexione (G. Peano) il pourrait nous en causer. Moi, j'pourrais y déménager le psolat. Quant à mon rêve latin en cyrillique, c'est vraiment trop ténu. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8431 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 16:07 | |
| Effectivement, il y a plein d'église d'orient en orient, en gros sur la route de la soie, jusqu'au bord de la mer de Chine, quand on regarde sur wikipedia.
Une idée comme ça. L'unun des fondateurice important de ta communauté ne pourrait-elil être originaire de l'oural au départ, et quand cela se fit plus chaud revint dans sa région d'origine avec sa famille et celles d'ami(e)s. Cette personne pourrait être passée par Constantinople, puisque Nestorius y siégeait. ***
Pourquoi ne pas fusionner ablatif, locatif et génitif, ou au moins deux de ceux-ci en un seul cas ? ***
La consubstantialité a fait couler beaucoup d'encre et de sang... _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 16:48 | |
| - Velonzio Noeudefée a écrit:
- Pourquoi ne pas fusionner ablatif, locatif et génitif, ou au moins deux de ceux-ci en un seul cas ?
Les deux premiers : le génitif est vraiment un cas à part. J'dis ça parce qu'en latin originel , les déclinaisons qui n'avaient pas le cas locatif, celui-ci était remplacé par l'ablatif ( NON DOMI CARTHAGINE = pas à la maison : à Carthage, en parlant de Scipio). Mais bon, c'est pure subjectivité de ma part. J'voudrais pas foutre mes pattes dans le projet, ce serait par peur qu'on croie que j'essaie d'y caser une influence psolate : c'est pas mon intention. En tout cas, c'a été une pas mauvaise idée d'avoir évincé le vocatif : en latin orginel, il ne se différencie du nominatif qu'à la deuxième déclinaison : c'est pas lerché. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | PatrikGC
Messages : 6732 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 16:57 | |
| - Anoev a écrit:
- C'est une fiction ! J'ai oublié de voir le titre. Dans ma tête, je croyais que c'était dans "langues et cultures". J'ai donc eu tout faux.
Y faudrait créer un fil "versions imaginaires du latin hors langues romanes" ; si quelqu'un connait le latino sine flexione (G. Peano) il pourrait nous en causer. Moi, j'pourrais y déménager le psolat. Quant à mon rêve latin en cyrillique, c'est vraiment trop ténu. Peut-être faudra-t-il créer une nouvelle section, je ne sais pas. J'ai ce sujet car j'espère bâtir à plusieurs ce latin ouralique (titre provisoire) - Velonzio Noeudefée a écrit:
- Effectivement, il y a plein d'église d'orient en orient, en gros sur la route de la soie, jusqu'au bord de la mer de Chine, quand on regarde sur wikipedia.
Une idée comme ça. L'unun des fondateurice important de ta communauté ne pourrait-elil être originaire de l'oural au départ, et quand cela se fit plus chaud revint dans sa région d'origine avec sa famille et celles d'ami(e)s. Cette personne pourrait être passée par Constantinople, puisque Nestorius y siégeait. *** Pourquoi ne pas fusionner ablatif, locatif et génitif, ou au moins deux de ceux-ci en un seul cas ? *** La consubstantialité a fait couler beaucoup d'encre et de sang... L'occident et l’extrême orient communiquent depuis + longtemps qu'on ne le pense. Quand la soie a débarqué chez les romains, ça a fait un gros scandale. Hommes et femmes s'en vêtirent et c'était quand même assez transparent, déjà pour l'époque. Il faudra effectivement imaginer pourquoi un monastère s'est installé. J'imagine plutôt un petit groupe persécuté s'enfoncer loin des sentiers et y bâtir une petit communauté au calme. Quant à Nestorius, nous ne sommes pas dans les mêmes siècles, il est décédé depuis un certain temps quand le monastère se construit. Pour la fusion ablatif/locatif/génitif, précise ta pensée. Mon but est d'éviter les prépositions. Sinon, j'aurais déjà fusionné ablatif et datif, et globalement gardé 4 cas : nominatif, accusatif, génitif et indirect. Voire nominatif, accusatif, indirect. Ou comme en vieux français : sujet et oblique. Oh que oui, la consubstantialité a fait couler de l'encre, et tuer bien des personnes. Alors que c'est un point de détail, surtout vu par un athée. Les premières églises ont été très agitées sur la nature de Jésus : Dieu devenu Homme ? Homme devenu Dieu ? Homme choisi par Dieu ? Une part de Dieu ? Dieu lui-même ? Et le débat n'est tjrs pas clos... | |
| | | PatrikGC
Messages : 6732 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 17:16 | |
| - Anoev a écrit:
- Velonzio Noeudefée a écrit:
- Pourquoi ne pas fusionner ablatif, locatif et génitif, ou au moins deux de ceux-ci en un seul cas ?
Les deux premiers : le génitif est vraiment un cas à part. J'dis ça parce qu'en latin originel , les déclinaisons qui n'avaient pas le cas locatif, celui-ci était remplacé par l'ablatif (NON DOMI CARTHAGINE = pas à la maison : à Carthage, en parlant de Scipio). Mais bon, c'est pure subjectivité de ma part. J'voudrais pas foutre mes pattes dans le projet, ce serait par peur qu'on croie que j'essaie d'y caser une influence psolate : c'est pas mon intention.
En tout cas, c'a été une pas mauvaise idée d'avoir évincé le vocatif : en latin orginel, il ne se différencie du nominatif qu'à la deuxième déclinaison : c'est pas lerché. En effet, dans la plupart des déclinaisions, le vocatif est fusionné avec le nominatif, sauf dans le 2ème déclinaison, uniquement pour us/i (dominus/domini). Par contre dans la 2ème, dans er/ri et le neutre, aucune distinction. Désolé de te contredire, le latin originel avait bien un locatif qui été +/- perdu par la suite. Le latin classique l'avait conservé uniquement au singulier pour les noms de villes, d'îles et pour 3 mots (humus, rus et domus). Ce n'est pas un ablatif car au féminin, nous avons le locatif en -ae et au masculin/neutre -i. Or -ae est un datif singulier, et l'ablatif (et le datif) se fait en -o pour la seconde déclinaison. Je t'accorde néanmoins que le datif singulier se fait souvent en -i ailleurs. | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8431 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 17:22 | |
| Soit un seul cas qui regroupe genitif+locatif (je le baserais plutôt sur les désinences du génitif, type elko). Soit un seul cas qui regroupe génitif+ablatif (je le baserais plutôt sur les désinences du génitif, en fait c'est le fonctionnement de la préposition de en français ou di en italien)
_________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 17:33 | |
| - PatrikGC a écrit:
- Désolé de te contredire, le latin originel avait bien un locatif qui été +/- perdu par la suite. Le latin classique l'avait conservé uniquement au singulier pour les noms de villes, d'îles et pour 3 mots (humus, rus et domus).
C'est bien ça : il existait, mais pas partout. Je savais pour les noms propres de la deuxième (et uniquement les noms propres), mais aussi pour DOMVS (qui faisait DOMI au locatif), parce que ce nom bizarre "hésitait" (j'ai jamais réussi à savoir pourquoi) entre la deuxième et la quatrième déclinaison. Mais une chose est (pour moi, du moins) à peu près sûre, c'est que pour les première, troisième et cinquième déclinaisons, j'ai jamais entendu parler de locatif. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
Dernière édition par Anoev le Jeu 9 Avr 2020 - 22:16, édité 1 fois | |
| | | PatrikGC
Messages : 6732 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 19:13 | |
| - Velonzio Noeudefée a écrit:
- Soit un seul cas qui regroupe genitif+locatif (je le baserais plutôt sur les désinences du génitif, type elko).
Soit un seul cas qui regroupe génitif+ablatif (je le baserais plutôt sur les désinences du génitif, en fait c'est le fonctionnement de la préposition de en français ou di en italien) Fusionner l'appartenance avec le locatif, ça ne me semble pas très logique... Il est vrai par contre que fusionner l'ablatif et le génitif, c'est bcp plus plausible. - Anoev a écrit:
- PatrikGC a écrit:
- Désolé de te contredire, le latin originel avait bien un locatif qui été +/- perdu par la suite. Le latin classique l'avait conservé uniquement au singulier pour les noms de villes, d'îles et pour 3 mots (humus, rus et domus).
C'est bien ça : il existait, mais pas partout. Je savais pour l es noms propres de la deuxième (et uniquement les noms propres), mais aussi pour DOMVS (qui faisait DOMI au locatif), parce que ce nom bizarre "hésitait" (j'ai jamais réussi à savoir pourquoi) entre la deuxième et la quatrième déclinaison. Mais une chose est (pour moi, du moins) à peu près sûre, c'est que pour les première, troisième et cinquième déclinaisons, j'ai jamais entendu parler de locatif. Je trouve qu'un locatif, c'est utile, mais peut-être que c'est un luxe inutile. Le locatif latin n'est prévu que pour les 2 premières déclinaisons. Le latin est bourré de mots qui flottent entre divers déclinaisons. D'ailleurs, quand on regarde bien les terminaisons des différents cas, on se dit que c'est loin d'être très cohérent. --- Autant dans la conjugaison, j'arrive à dégager un truc assez stable et logique, autant dans la déclinaison, ce n'est pas la joie. Une façon de simplifier serait de ne plus distinguer les genres dans la plupart des cas. | |
| | | Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
| Sujet: Re: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 19:28 | |
| Digression personnelle, le romanais a conservé un nominatif-accusatif et un génitif-datif (+ablatif), c'était une simplification déjà visible en latin vulgaire.
Le latin ouralique peut avoir procédé différemment évidemment _________________ "L'Atelier" alas a bin jerli foromte! : L'Atelier est le meilleur des forums Idéolangues : algardien, nardar, helfina, mernien, syrélien, brakin, nurménien, leryen, romanais. Idéomondes : Univers d'Heimdalir, Iles Romanes Non au terrorisme et à la barbarie. Oui à la paix, la fraternité et la solidarité. Quelles que soient notre religion, notre langue ou notre couleur de peau. | |
| | | PatrikGC
Messages : 6732 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 19:41 | |
| - Bedal a écrit:
- Digression personnelle, le romanais a conservé un nominatif-accusatif et un génitif-datif (+ablatif), c'était une simplification déjà visible en latin vulgaire.
Le latin ouralique peut avoir procédé différemment évidemment Merci pour cette info. Je tiens à conserver une distinction entre nominatif et accusatif. Quant au génitif/datif, pourquoi pas, c'est une piste. Le latin ouralique pioche ses racines dans le latin classique de la fin de la République et du début de l'Empire, pas dans le latin vulgaire ou vernaculaire. Je cherche à obtenir qqchose différent des langues romanes, une autre piste. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 20:00 | |
| J'ai moi aussi pas mal piétiné quand j'ai créé mes déclinaisons, surtout quand j'ai compris ce qui se cachait derrière les noms des cas, quelques années après que j'eus connu leur existence et leurs applications. Notamment quand j'ai appris que l'ablatif (AB + LATVM) avait une utilisation (entre autres) complètement inverse de ce que son nom pouvait laisser supposer : l'inessif : IN TEMPLO (dans le temple). Du coup, j'm'en suis sorti autrement, mais ma manière de m'en sortir est hors-sujet ici.
Pour ce qui est de l'accusatif, là, j'ai remarqué que pas mal de langues (à ma connaissance) le faisaient coïncider dans plusieurs déclinaisons avec le nominatif :
En latin, tous les noms neutres, quelle que soit la déclinaison (du moins celles qui disposent d'un genre neutre : de la 2 à la 4) En russe, la première déclinaison (neutres & masculins non animés), ainsi que les noms en -мя. Pour les autres langues naturelles, j'sais pas. Pour le psolat, j'ai pompé sur le latin (homonymie pour le neutre, qui représente la majorité des noms psolats) En aneuvien, l'homonymie accusatif-nominatif ne concernent que les noms ayant un son final en [s], en [z] ou en [ʃ]. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8431 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 20:15 | |
| Avec nominatif, accusatif, génitif-datif-ablatif et locatif tu passes à 4 cas, ça parait plus gérable.
Reste plus qu'à développer le neutre et réduire le masculin féminin au strict nécessaire (comme ça tu t'éloignes bien des langues romanes). _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | PatrikGC
Messages : 6732 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 21:12 | |
| - Anoev a écrit:
- J'ai moi aussi pas mal piétiné quand j'ai créé mes déclinaisons, surtout quand j'ai compris ce qui se cachait derrière les noms des cas, quelques années après que j'eus connu leur existence et leurs applications. Notamment quand j'ai appris que l'ablatif (AB + LATVM) avait une utilisation (entre autres) complètement inverse de ce que son nom pouvait laisser supposer : l'inessif : IN TEMPLO (dans le temple). Du coup, j'm'en suis sorti autrement, mais ma manière de m'en sortir est hors-sujet ici.
Pour ce qui est de l'accusatif, là, j'ai remarqué que pas mal de langues (à ma connaissance) le faisaient coïncider dans plusieurs déclinaisons avec le nominatif :
En latin, tous les noms neutres, quelle que soit la déclinaison (du moins celles qui disposent d'un genre neutre : de la 2 à la 4) En russe, la première déclinaison (neutres & masculins non animés), ainsi que les noms en -мя. Pour les autres langues naturelles, j'sais pas. Pour le psolat, j'ai pompé sur le latin (homonymie pour le neutre, qui représente la majorité des noms psolats) En aneuvien, l'homonymie accusatif-nominatif ne concernent que les noms ayant un son final en [s], en [z] ou en [ʃ]. Les cas du latin sont souvent des catégories arbitraires dont il faut apprendre par cœur l'utilisation. La fusion des cas était déjà bien en route en latin, il suffit de regarder l'ablatif et le datif qui souvent ont la même terminaison. Souvent mais pas toujours. Perso, je souhaite remettre un peu de logique. Donc pour moi l'ablatif d'où vient l'action, et le datif où elle va, tout en acceptant certains sens dérivés. Ainsi le datif peut indiquer le but, le bénéficiaire et le lieu où on se dirige. Je souhaite distinguer le nominatif de l'accusatif, pcq je souhaite pouvoir changer facilement l'ordre des mots. On raconte que si les neutres sont identiques au nominatif et à l'accusatif, c'est pcqu'il n'y a pas ambiguïté car ils sont souvent objets de l'action, rarement acteurs. J'ai plusieurs fois songé à ne pas mettre de nominatif pour le neutre... - Velonzio Noeudefée a écrit:
- Avec nominatif, accusatif, génitif-datif-ablatif et locatif tu passes à 4 cas, ça parait plus gérable.
Reste plus qu'à développer le neutre et réduire le masculin féminin au strict nécessaire (comme ça tu t'éloignes bien des langues romanes). J'aime bien la triple distinction M/F/N, mais je peux comme en néerlandais (et d'autres langues) fusionner la masculin avec le féminin (de-worden), et opposer ce couple au neutre (het-worden). Ou faire + archaïque avec animé et inanimé. On peut aussi ne faire la distinction du genre que dans les pronoms, comme en anglais (he/she/it) | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 21:30 | |
| Pour la différence entre le datif et l'ablatif (toujours en latin), c'est plus notable au singulier qu'au pluriel. Effectiv'ment, au pluriel, on a - IS pour les deux premières déclinaisons, - IBVS aux deux suivantes et - EBVS à la dernière, que ce soit au datif ou à l'ablatif. Par contre, au singulier, y a qu'à la deuxième déclinaison (mas. & ntr.) que les deux cas coïncident (-o), à la première, y a, respectiv'ment -Æ -A, à la troisse, y a -I -E, à la quatre, y a -VI, -V et à la cinq, - EI, -E. J'ai remarqué qu'aux déclinaisons où y avait beaucoup de noms féminins, comme la une et la cinq, le datif a plutôt tendance à ressembler au génitif. Pourquoi, ça, je l'ignore totalement. Puisqu'on parle de genre, justement, comment seraient distribués les noms dans le latin de l'Oural ? - PatrikGC a écrit:
- J'aime bien la triple distinction M/F/N, mais je peux comme en néerlandais (et d'autres langues) fusionner la masculin avec le féminin (de-worden), et opposer ce couple au neutre (het-worden). Ou faire + archaïque avec animé et inanimé.
Assez arbitrairement, comme en latin traditionnel, ou bien plus conforme, comme dans pas mal de LAI et quelques langues personnelles, c'est-à-dire que seuls les êtres vivants pourraient être masculins ou féminins ? Comment gérerais-tu le genre des adjectifs (s'il y a lieu) épithètes, ou bien de pronoms représentant plusieurs noms de genres différents ? _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | PatrikGC
Messages : 6732 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 22:17 | |
| - Anoev a écrit:
- Pour la différence entre le datif et l'ablatif (toujours en latin), c'est plus notable au singulier qu'au pluriel. Effectiv'ment, au pluriel, on a -IS pour les deux premières déclinaisons, -IBVS aux deux suivantes et -EBVS à la dernière, que ce soit au datif ou à l'ablatif. Par contre, au singulier, y a qu'à la deuxième déclinaison (mas. & ntr.) que les deux cas coïncident (-o), à la première, y a, respectiv'ment -Æ -A, à la troisse, y a -I -E, à la quatre, y a -VI, -V et à la cinq, -EI, -E. J'ai remarqué qu'aux déclinaisons où y avait beaucoup de noms féminins, comme la une et la cinq, le datif a plutôt tendance à ressembler au génitif. Pourquoi, ça, je l'ignore totalement.
Puisqu'on parle de genre, justement, comment seraient distribués les noms dans le latin de l'Oural ?
- PatrikGC a écrit:
- J'aime bien la triple distinction M/F/N, mais je peux comme en néerlandais (et d'autres langues) fusionner la masculin avec le féminin (de-worden), et opposer ce couple au neutre (het-worden). Ou faire + archaïque avec animé et inanimé.
Assez arbitrairement, comme en latin traditionnel, ou bien plus conforme, comme dans pas mal de LAI et quelques langues personnelles, c'est-à-dire que seuls les êtres vivants pourraient être masculins ou féminins ? Comment gérerais-tu le genre des adjectifs (s'il y a lieu) épithètes, ou bien de pronoms représentant plusieurs noms de genres différents ? Je n'ai pas arrêté toutes les options de ce latin ouralique. Je peux éventuellement faire intervenir en arrière-plan la déclinaison des langues ouraliennes, ce qui augmenterait le nbr de cas mais résoudrait certains points, comme rester dans la ligné pure et dure du latin. Pour le latin, je pense que l'usure phonétique a bcp joué, ce qui a joyeusement mélangé les terminaisons, et aboli une éventuelle régularité antérieure. La répartition des genres est souvent arbitraire. Ainsi en latin, les arbres sont féminins et les cours d'eau sont masculins, etc. Quant au français, hormis les mots relatifs aux êtres masculins et féminins (et encore !), on cherche souvent désespérément la logique. Si on prend l'opposition animé/inanimé, peu importe si c'est féminin ou masculin. Et s'il y a accord des adjectifs, ça se fait aussi selon animé/inanimé. Donc le pb ne se pose pas . | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 22:26 | |
| - Velonzio Noeudefée a écrit:
- Reste plus qu'à développer le neutre et réduire le masculin féminin au strict nécessaire (comme ça tu t'éloignes bien des langues romanes).
C'est un peu c'que j'ai développé avec le psolat, mais comment faire ? Si tu veux que les trois genres soient distincts (mais ne réserver le masculin et le féminin qu'au vivant), tu PEUX adapter les deux premières déclinaisons latines. Si tu veux ne faire que deux genres (commun/neutre, le commun réservé au vivant), là ce serait plutôt la troisième, voire la quatrième qui serait plutôt utilisée. Tu peux "enfouir" la cinquième qui, à ma connaissance, n'a pas de nom neutre. Si tu aimes l'innovation, tu peux toujours créer tes adjectifs issus de la quatrième déclinaison. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8431 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Latin Ouralique Lun 6 Avr 2020 - 22:40 | |
| Tout dépend quel est ton but : - soit tu fais un neutre principal (à voir après comment) et tu réduit masculin et féminin au vivant, puisque tu aimes bien la triple distinction, sinon il faut générer des règles d'appartenance au genre soit pour une "raison" invoquée (tout ce qui concerne le domicile féminin ou bien tout ce qui est oblong masculin ou ?), soit en fonction des terminaisons des mots (sans déclinaison) par exemple - mais il est vrai qu'il est possible d'aller encore plus loin ou le neutre deviendrait un inanimé et les féminin-masculin fusionnerait en un animé, là tu t'éloignerais vraiment. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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| | | PatrikGC
Messages : 6732 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: Latin Ouralique Mar 7 Avr 2020 - 11:42 | |
| Je pense avoir trouvé une solution amusante pour les noms et adjectifs.
Afin de simplifier les choses, les noms sont soumis à une seule déclinaison sans genre. Il y aura quelques accords phonétiques mais sans plus, du style pater/patri (et non pateri).
Par contre, les adjectifs ne seront pas soumis à une déclinaison mais s'accorderont en genre avec le mot.
Pour l'instant, je me re-penche sur le conjugaison, car ce que j'avais mis au point (trop basé sur amo/amare) ne fonctionne pas bien avec d'autres verbes. Donc je dois réaménager les choses. | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Latin Ouralique Mar 7 Avr 2020 - 11:58 | |
| - PatrikGC a écrit:
- Afin de simplifier les choses, les noms sont soumis à une seule déclinaison sans genre. Il y aura quelques accords phonétiques mais sans plus, du style pater/patri (et non pateri).
Par contre, les adjectifs ne seront pas soumis à une déclinaison mais s'accorderont en genre avec le mot. Intéressant, ça, ainsi, on pourrait avoir (je mets des exemples au hasard, c'est peut-être pas les bons mots) : PARENS pour un parent ou une parente, PARENTV pour un père ou une mère, et on aurait GENERIM PARENS pour un parent (♂ ou ♀) généreux GENERIMVS PARENS pour un parent (♂) généreux GENERIMA PARENS pour une parente généreuse GENERIMVS PARENTV pour un père généreux GENERIMA PARENTV pour une mère généreuse. Bon, ce n'est qu'une supposition pour exprimer comment j'ai compris ça, bien sûr : ça peut être différent. _________________ - Pœr æse qua stane:
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Dernière édition par Anoev le Jeu 9 Avr 2020 - 22:20, édité 1 fois | |
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