Elko - La clé de la semaine 2

Anoev a écrit:

Ziecken a écrit:

Oui tout à fait, mais la construction correcte serait ėlmo puisque les W disparaissent lors de l'agglutination.

Ah bon ? J'croyais que quand chacune des deux clés avait un W, le mot agglutiné en gardait un (et un seul) des deux. Y a-t-il des conditions (W attaque, W coda, W attaque et coda*) que je ne connais pas ?


*Notamment ! afin d'éviter le voisinage de deux voyelles : on pourrait confondre l'une d'entre elles avec un infixe.

La règle est la suivante : Le W disparaît lors de l'agglutination sauf dans 4 cas :

*Lorsque les deux clés commencent par un W, seul le premier est conservé : WVC + WVC = '''W'''VCVC (conservation)
*Lorsque les deux clés se joignent par un W, seul le premier est conservé : CVW + WVC = CV'''W'''VC (fusion)
*Lorsque le W se trouve devant une consonne, il devient U : c'est la vocalisation. (vocalisation)
*Lorsque le W peut être conservé pour le "parlé bébé".

Tableau récapitulatif

Y a une ligne, dans la règle, que j'ai du mal à comprendre, c'est la #8.

Anoev a écrit:

Y a une ligne, dans la règle, que j'ai du mal à comprendre, c'est la #8.

Cette règle est celle qui concerne le cas du ėlmo

WVC + CVW = VCCV

Ici les W disparaissent car il n'ocasionnent pas de mécoupure. Le fait de voir deux consonnes consécutives permet de savoir que la coupure se fait entre les deux :

VCCV → VC|CV

Nous sommes aujourd'hui en semaine 1, voici donc la première fiche consacrée cette année aux 52 clés les plus fréquentes en elko.

Les 52 clés à connaître pour toute personne désireuse d'apprendre l'elko.

. ro kowi ikowo .
. Elko (kowo) kala (kowo) .

Quel rapprochement y aurait entre kowo (la langue) et kouta (3) ?

Trois personnes : celui qui dit, celui qui comprend, et... entre les deux, l'interprète ?

ou le témoin, tiers, celui qui écoute.

Velonzio Noeudefée a écrit:

. ro kowi ikowo .
. Elko (kowo) kala (kowo) .

Parfaitement juste... et merci au passage !!

Pour la deuxième phrase, plusieurs possibilités :

. Elko kowo kala kowo .
. Elko kowo kala .
. Elko kala kowo .

Anoev a écrit:

Quel rapprochement y aurait entre kowo (la langue) et kouta (3) ?

Trois personnes : celui qui dit, celui qui comprend, et... entre les deux, l'interprète ?

Bonne question.

La réponse réside dans la numérologie.

L'elko utilise 9 chiffres, chacun de ses chiffres utilise une clé qui n'a pas de sens numérique spécifique mais a une autre signification

Mais, associé au catéogrisateur TAW (nombre), sa valeur devient numérique.

Les valeurs émanent donc de la numérologie.

Ainsi, en numérologie, le chiffre 3 est lié à la communication

Ziecken a écrit:

L'elko utilise 9 chiffres, chacun de ses chiffres utilise une clé qui n'a pas de sens numérique spécifique mais a une autre signification

Comme tu fais tout en base 4, l'idéal eût été que tu n'en utilises que 4 : 0, 1, 2 et 3, non ?

Anoev a écrit:

Ziecken a écrit:

L'elko utilise 9 chiffres, chacun de ses chiffres utilise une clé qui n'a pas de sens numérique spécifique mais a une autre signification

Comme tu fais tout en base 4, l'idéal eût été que tu n'en utilises que 4 : 0, 1, 2 et 3, non ?

Oui, c'est pourquoi, cette base 4 existe mais pour d'autres usages.

Les arcanes elkans

L'elko n'est pas seulement basé sur le chiffre 4 mais d'autre symbolique (22 au total) c'est ce que j'appelle les arcanes elkan.

Et, je me suis inspiré des images des 22 arcanes majeurs du tarot de Marseille

Le fait d'utiliser le chiffre 4 dans toute la structure de l'elko est montrée par la carte n°4 (l'Empereur)



- car c'est la carte 4
- car le personnage forme un 4 avec ses jambes
- car le personnage regarde la croix qui, outre sa valeur religieuse, est un symbole du chiffre 4.
- cette carte symbolique la construction, la structure et la stabilité, ce que représente aussi le chiffre 4

L'elko est une langue construite, structurée et que bien je compte stabiliser. D'où l'importance de ce chiffre.

Paranormal et ésotérisme

Je sais que cet aspect ésotérique peut en dérouter certains. Beaucoup, moi le premier, me méfie beaucoup de ceux qui sont plongés là-dedans, entre illuminés et charlatans ma méfiance est grande.

Mais mon approche est plus culturelle et curieuse. J'aime les mythologies, les religions, les croyances, l'ésotérisme pour la symbolique qu'ils contiennent et non pour leur pratique qui me rebute. Car je suis quelqu'un d'assez rationnel même si mon vécu m'a fait expérimenter des situations que je n'explique pas. Et c'est cette volonté de comprendre qui m'a poussé à m'intéresser au paranormal tout en ayant une approche scientifique et zététique de la question.

Le résultat de mes recherches me sert pour l'elko et le multivers d'Aegis...

C'est aussi ce qui fait l'une des singularités de l'elko.

Là, quand même, la coïncidence est forte : on ne peut guère passer à côté de καλός, d'autant plus que tu l'a mentionné dans la fiche.

Pour "embellir", j'verrais deux verbes : kali pour "embellir quelque chose" et kalai pour "devenir beau".

Y a, bien sûr, dadromako, je présume.

Mais, y a-t-il

comme en aneuvien (syvstrægen)*, une signification analogue pour les deux types de train :

1. "rapide" (2) http://bergheim.no-ip.biz/ideolexique/index.php/Rapide#Nom_commun
   
2. train à grande vitesse ?
   

ou bien, comme en

• espéranto : rapidtrajno (1) alta rapido trajno (2)
  
• uropi : spelitrèn (1), holspeli tren (2)
  

une appellation différente désignant une réalité technico-historique différente ?

*J't'aurais bien dit pourquoi j'ai choisi l'mêm'mot, mais ce serait hors sujet ici.

Anoev a écrit:

Y a, bien sûr, dadromako, je présume.

Oui bien sûr

Mais, y a-t-il

Anoev a écrit:

comme en aneuvien (syvstrægen)*, une signification analogue pour les deux types de train :

1. "rapide" (2) http://bergheim.no-ip.biz/ideolexique/index.php/Rapide#Nom_commun
   
2. train à grande vitesse ?
   

ou bien, comme en

• espéranto : rapidtrajno (1) alta rapido trajno (2)
  
• uropi : spelitrèn (1), holspeli tren (2)
  

une appellation différente désignant une réalité technico-historique différente ?

J'imagine que l'on peut utiliser la clé DAD (lièvre) pour le train rapide et TER (éclair) pour le train à (très) grande vitesse.

*J't'aurais bien dit pourquoi j'ai choisi l'mêm'mot, mais ce serait hors sujet ici.

On aurait donc terromako pour le tégévé ? Pourquoi pas ?

J'avais (un moment) pensé à boaz'romako (train qui n'a pas de point d'arrêt (avant son arrivée)), pour le premier mais d'une part c'est pas complètement exact, mais d'autre part, c'est lourd à l'envi.

Mais en fait, je mettrais bien dadromako pour le rapide et le tégévé, et terromako pour le maglev, le transrapid, bref : des trains qui, comme l'éclair, ne roulent pas* (du moins, en vitesse de croisière, pour ce qui est du maglev).



*Bon, tu m'diras, les lièvres ne roulent pas non plus, mais je voulais dire qu'il ne s'agit pas, pour le maglev, le transrapid ou l'éclair, d'un déplacement mécanique terrestre (rapide, tégévé, lièvre).

J'verrais bien laika pour (vraiment) froid (< 0°C) et laeka pour "frais" dans le sens de "un peu inférieur à la norme"*.

Laika pourrait traduire aussi "glacial", laeka : "pas assez chaud". Là, faut voir.


Tout dépendrait du contexte, comme d'abitude en elko, non ?



*Le tout étand d'établir une norme, là, d'jà, c'est pas simple.

Anoev a écrit:

J'verrais bien laika pour (vraiment) froid (< 0°C) et laeka pour "frais" dans le sens de "un peu inférieur à la norme"*.

Laika pourrait traduire aussi "glacial", laeka : "pas assez chaud". Là, faut voir.[/size]

Comme je te l'ai dis d'un autre fil, laika et laeka sont des comparatifs. Je n'imaginais pas les utiliser hors de ce contexte de comparaisonL

la notion de "très, vraiment" se traduit par le préfixe i-.

Ensuite, depuis la réforme de janvier, il existe de nouveaux infixes dérivés des infixes simples :

laka froid

laaka ("chaud")
laeka ("moins froid (que)")
laika ("plus froid (que)")
laoka ("aussi froid (que)")

lajaka ("pas du tout froid")
lajeka ("pas assez froid")
lajika ("trop froid")
lajoka ("assez froid")

'fectiv'ment : j'ai fait une confusion de position d'affixe*.




*Est-ce qu'un jour, un académicien pourra me dire pourquoi on écrit "préfixe" mais "affixe" et "suffixe" ?

Anoev a écrit:

*Est-ce qu'un jour, un académicien pourra me dire pourquoi on écrit "préfixe" mais "affixe" et "suffixe" ?

Parce que "suffixe" vient du latin "sub-figo" qui donne suffigo (sub- devient suf- devant f)

Idem pour "affixe" qui vient du latin "ad-figo" qui donne affigo. (ad- devient af- devant f)

Enfin, "préfixe" vient de "praefigo", qui n'a donc pas doublement du f. (prae- finit par une voyelle, donc pas de mutation euphonique)

CQFD