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Sujet: Re: Aneuvien 2 Jeu 17 Nov 2016 - 0:20
Silvano a écrit:
Je crois aussi qu'il existe des universaux linguistiques, mais je crois que le choix du a ou du i pour marquer le féminin ou l'adjectif sont plutôt superficiels, et loin d'être universels. Après tout, il existe des langues naturels sans genres ou sans adjectifs...
C'est peut-être (sans le savoir quand j'ai établi ma règle, à l'époque) que je m'en suis franchement démarqué en aneuvien. J'avais choisi le D (lettre saillante) pour le masculin et le K (lettre rentrante) pour le féminin, la symbolique n'échappant à personne. Ce serait à faire main'nant (mais c'est trop tard, la règle est bien trop ancrée main'nant !), je garderais le d (qui ressemble à ♂) et je choisirais le q (qui ressemble à ♀, et qui est parcimonieusement utilisé).
Quant au A, il est très peu utilisé au féminin, la presque totalité des noms communs en A étant des noms neutres. Une exception : dylka,*pour "tendron", parce que c'est la compression de dyla kad. Par contre, à-postériorisme aidant, c'est la désinence féminine du psolat.
Setodest a écrit:
Chéla komo levai kiel - Enlève cette robe (c'est un ordre).
Ben tiens, justement ; entendu derrière une cloison :
Suψet med robs! ... Suψet med bresfærmihs! ... Suψet med deglàbles!
Ea devèr itèmp:
Eg vedit nepjó os dem mihuna kœm med adhábeve!
Traduction :
Ôte ma robe! ... ôte mon soutien-gorge! ... ôte ma culotte! ... Et maintenant... que je ne te revoie plus habillé avec mes affaires!
Emanuelo a écrit:
Le -u en volapüknulik marque le prédicatif : * ekölom yani redik, « il a peint la porte rouge » ; * ekölom yani rediku, « il a peint la porte en rouge ».
Merci, je connaissais pas ce cas du volapük, ne connaissant que les quatre premiers. Je voudrais en savoir davantage. Seul'ment, j'ai un blème, j' m'vois mal changer tous les chapitres volapüks d'Idéolexique.
Sinon, chez moi, ça donne, respectiv'ment :
Da peṅtena àt rub tœrs Da peṅtena à tœrs rubev
Dans la deuxième phrase, rub (rouge) est considéré comme un nom (couleur rouge) et est par conséquent affublé d'un cas de déclinaison (le circonstanciel, pour l'instructif : comment ? en rouge). On retrouve ce cas de figure dans :
Ka hàltena nep semaforev rubev = Elle ne s'est pas arrêtée au feu rouge.
Dans ce cas, contrairement à rub semafor (sémaphore (peint en) rouge), c'est de feu AU rouge qu'il s'agit, et on a donc, dans ce cas aussi, le circonstanciel sur un mot de couleur qui s'avère un nom.
Sinon, pour en revenir au volapük, j'aurais plutôt mis (mais est-ce un aneuvisme de ma part ?) : ekölom yani redu, puisque là aussi, c'est du rouge (nom) qu'il s'agit, et non pas de l'adjectif (épithète) de yan. Non ?
* Mais dylda, qui désigne un garçon tendre (comme une fille), est neutre.
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Emanuelo
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Ven 18 Nov 2016 - 12:33
L'aneuvien est toujours saisissant de précision sans être lourdingue, c'est vraiment une belle création.
L'anglais s'en sort avec l'ordre des mots : ekölom yani rediku > He has painted the door red. ekölom yani redik > He has painted the red door.
Le gelota... ben je ne sais pas ^^. Ma première idée me semble trop proche du français. Peut-être utilisation du datif ?
Après, je ne suis pas l'auteur de cet exemple, mais à mon avis c'est bien un adjectif qu'il faut utiliser si on souhaite utiliser le prédicatif. Mais je suis presque sûr que ekölom yani ini red est aussi correct, si l'on souhaite utiliser un substantif. Pour être sûr cependant, il faudrait vérifier dans la Gramat Volapüka, mais je ne l'ai pas.
Ne change rien à Idéolexique, ce cas n'a quasiment jamais été utilisé, et une grammaire comme celle de Brian Bishop, ancien cifal, n'en fait même pas mention. C'est un cas mort-né, qui n'intéresse que les historiens du volapük ^^ (et les glossopoètes qui voudraient s'en inspirer, car un cas pour le prédicatif est une idée intéressante, je trouve, pour une langue avec une grande déclinaison). Au passage, l'utilisation d'un modèle comme pour la déclinaison du gelota aurait permis cette modification rapidement et facilement.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Ven 18 Nov 2016 - 13:27
Emanuelo a écrit:
L'aneuvien est toujours saisissant de précision sans être lourdingue, c'est vraiment une belle création.
Merci ! C'est un compliment qui m'va droit au cœur et qui m'encourage de continuer dans cette voie.
Y a bien pourtant des fois où l'aneuvien "perd" en concision par rapport au français, à savoir qu'y ramasse des syllabes, à cause des déclinaisons (génitif et circonstanciel, certains accusatifs) ou de mots plus longs à cause d'agglutination, comme lexhùndu. Pourtant, ce genre de phrase :
"Les jeux d'argent sont interdits aux mineurs"
est nettement plus concis en aneuvien :
Lexhùndur nep gamblete.
Emanuelo a écrit:
Ne change rien à Idéolexique, ce cas n'a quasiment jamais été utilisé...
Ouphes !!!
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mer 23 Nov 2016 - 1:11
Djino a écrit:
Littéralement, c'est tard et "retardivement"
Pour ce couple, on a réagi pareil.
Pour "assez & trop", j'ai deux types de construction :
Avec un nom ou un verbe (il y a trop de gens, il mange assez, il mange trop), j'ai rec pour "assez" et recert (superlatif de rec) pour "trop" : ka inzh nep rec = elle ne mange pas assez. da inzh recert kàrnan = il mange trop de viande.
Avec un adjectif ou un adverbe, lesquels, contrairement aux noms et aux verbes, peuvent se mettre au superlatif, on garde rec dans les deux cas, et c'est l'adjectif ou l'adverbe qui est au superlatif : ar • rec syve = ils sont assez rapides. ar • rec syverte = ils sont trop rapides ar aṅde rec syvert = ils marchent trop vite æt horla nep rec spændonert = Cette chemise n'est pas trop coûteuse.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mar 29 Nov 2016 - 15:14
Doj-pater a écrit:
Alors que les villes peuvent être aneuvisées ou non, selon la facilité de prononciation de l'orthographe originelle (Berlin ou Paris restant identiques, Le diacritique de Nürnberg étant remplacé (Nùrnberg), Bordeaux, dont le EAU cause problème en aneuvien, transformé en Bordoo), les régions, provinces et États (qu'ils soient indépendants ou fédérés) sont systématiquement aneuvisés. Ainsi, pas mal de noms en -ia deviennent des noms en -et. Maryland se retrouve avec un point au dessus du N et, comme en uropi, le Y est transformé en -I-. La Louisiane devient Lwizjàn. Quelques noms en -A : Nebraska, Jowa, Minesota, Alàbama, Alàska, Dakòta. Les deux Carolines s'écrivent Karòlyn, le Nevada : Nỳvad. Contrairement à l'uropi, les deux États en -O gardent leur finale : Idao et Ohjo. Le Wyoming devient Wjoming (/vjomiŋ/). Les États de la Nouvelle Angleterre sont bien transformés : Màjn, Nev Hamψher, Masachuseċ, Rhoden, Konnektiket, Vermœṅt.
Et j'en passe !
Je m'suis toujours demandé la raison de cette excroissance au nord-Ouest de l'Oklahoma. C'est pour avoir une frontière commune avec le nouveau Mexique ? ou pour empécher le Kansas d'en avoir une avec le Texas ?
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Jeu 1 Déc 2016 - 13:13
Citation :
He av du kide : u son id u dota. De dota s'maʒen dod kwer jare = Il a deux enfants : un fils et une fille. La fille est mariée depuis quatre ans.
Chez moi :
Da hab tiyn neràpduse: ù dax ea ù każ. Àt kad • nùpan devèr quàt jàreve.
Expliqûre :
On ne remet pas neràp- devant dak et kad, rien n'oblige à les mettre ici.
Par contre, on pourrait avoir, par ailleurs :
Da hab tiyn neràpduse: ùt zhùvendak jàrev dekok ea ùt jœng vaxènkad nùpuna quàt jàreve aṅt. = Il a deux enfants : un adolescent de dix-sept ans et une jeune femme mariée depuis quatre ans (ayant épousé quatre ans avant).
On a aussi, cet exemple :
Màri ere hab tiyn neràpduse, tiyn daxe quan ka ere trănd = Maria avait deux enfants, deux garçons dont elle était fière. (Jean Ferrat).
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mar 6 Déc 2016 - 11:27
Kàtep & cektep pour "dès que", cek pour "dès" (préposition), kàt est en chute libre.
"Depuis" et "à partir de", pour le temps (quel qu'il soit) se dit devèr.
Ar mir warmese devèr mondaw = Ils vont chauffer à partir de lundi. La • koldev devèr aṅviċ heptaw = On a froid depuis la semaine dernière.
La conjonction de subordination qui lui correspond est devèrtep.
Devèrtep da • nepjó pàrton, nepjó idem = Depuis qu'il n'est plus puceau, ce n'est plus le même (il n'est plus le même).
Attention, devèr (qui traduit également "de" pour ces mêmes acceptions) est uniquement temporel, et n'est utilisé ni pour le lieu, ni pour des dimensions, ni pour l'âge... où on utilise fran :
Ed lerduse • jàrev fran dektern yn dek-ok = Nos élèves ont de douze à dix-huit ans. Fran æt panopláṅev, la la erklère àt al vaals = Depuis ce belvédère, on domine toute la vallée. fran dek yn tinek metrese = de 10 à 20 m. fran à stàtynev dyn àt saṅtres = de la gare au centre.
Pour récapituler :
devèr ... yn : temps fran ... dyn : lieu fran ... yn : autres notions.
Devèr ... dyn n'existe pas.
Silvano a écrit:
L'autre jour, je réfléchissais au verbe bénir. En espéranto ou en sambahsa, on a une racine à part: beni, blagh. L'uropi, quant à lui, propose bundezo, littéralement bien-dire. Très intéressant comme connotation...
J'ai "bénir", puisqu'on pourrait dir qu'il s'agit d'un calque de l'uropi : lodík, qui est un mot-valise formé de lood = bien & dik = dire (charnière centrale : D) : dire pour le bien de ...
Par contre, l'adjectif verbal n'est pas lodíktan (pesant à souhait), mais le compressé lódjan.
On ne confondra donc pas : Sæjer cem lodíktet = Béni soit le Seigneur lódjan brœṅden = du pain bénit.
Attention aussi à l'A.T.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Jeu 8 Déc 2016 - 12:38
Djino, dans un fil uropi, a écrit:
Comment traduis-tu : "J'aime le chocolat" "Je veux du chocolat" "Je veux le chocolat" "Les hirondelles sont des oiseaux" "Je suis l'homme qui t'a parlé hier" "Ma couleur préférée est le rouge" "Elle parle aux animaux" "Elle parle à des animaux"
Respectiv'ment : Eg làjen chokladen Eg vel àt chokladen Eg vel à ċhoklaż Arœṅde ep ave Eg • àt dak qua lokùtă ni os sàrdaw Ed erlàjan fàrg • rub. Ka lokùt ni zose Ka lokùtun ni ùr zose.
Quèqu'p'tit'z'expliqûres :
Pour le premier, y a deux choses à noter : d'une part, l'absence d'article, pour la généralité, ça, c'est commun avec l'uropi. Ensuite, le génitif (partitif) derrière làjen quand il s'agit d'une consommation gastronomique... ou autre*.
Le deuxième n'est pas très différent du premier. L'article est facultatif. Il est mentionné, par exemple, dans ce cas, pour une réponse à un choix de denrées présentées : Ep or vel od àt kàhwan od àt chokladen?
Pour le troisième, il ne s'agit plus de la matière, mais de la bouchée (délicieuse) représentant donc une unité. L'article est de mise, et on utilise le paronyme adéquat (ċhoklad) à l'accusatif, cette fois-ci (foin d'partitif, donc).
Pour le quatrième, évidemment, on omet l'article. On met ep à la place du point, sinon, la phrase serait un peu... lapidaire. Par contre, on peut écrire : arœṅde • mygrentor ave.
Pour cette phrase, bien sûr, l'article est de mise. Je suis bien cet homme, et pas un autre. Donc : àt dak (cet homme se dit æt dak : on n'est pas bien loin).
C'est le rouge (la couleur rouge) en général. Même à l'oral, y risque pas d'y avoir d'ambigüité. Le point entre deux consonnes peut se prononcer [ə] et on ne peut pas considérer l'adjectif rub comme un adjectif épithète de fàrg : il aurait été placé avant.
Elle parle aux animaux en général, même si c'est pas forcément tous les animaux, c'est quand même englobant, donc pas d'article.
Pour le dernier exemple, si on met le présent simple (lokùt), l'article est facultatif. ça peut être des animaux en particulier (article) ou ça rejoint la phrase précédente (pas d'article). Si par contre, on met le présent progressif (procès en cours), l'article est toujours de mise ! Ce sont les animaux auxquels elle parle, et non les animaux en général.
*'Fectiv'ment ! On fera bien la distinction entre eg làjen nexàvduse (attribué à F Dolto) eg làjen nexàvdune (attribué à G. de Rais).
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Dim 11 Déc 2016 - 22:44
Doj-pater a écrit:
C'est un choix. En Uropi, on n'a pas d'imparfait itératif, car il faudrait avoir un équivalent aux autres temps: (Ce que ne fait pas le français): Je jouais au tennis tous les samedis (imparfait itératif) Je joue au tennis tous les samedis (présent ordinaire) Je jouerai au tennis tous les samedis (futur ordinaire)
Plutôt que de multiplier les formes, on a préféré ne pas avoir de forme spécifique pour l'itératif (à moins de considérer siudo comme auxiliaire de l'itératif). Pourquoi pas ? Mais c'est optionnel; ça n'a pas de caractère obligatoire: on peut dire: I jegì tenìs jaki Sabadia ou I siudì jego tenìs jaki Sabadia
L'itératif est un aspect imperfectif par nature (on sait, plus ou moins, quand et comment ça commence, on sait jamais quand ça s'arrête), le futur non accompli (mir + pr., chez moi), c'est pareil, c'est de l'imperfectif pur jus. Donc y avait pas vraiment besoin d'en faire une conjugaison particulière, c'est en fait, comme le présent et l'imparfait (contrairement aux progressifs, qui, eux, utilisent le mode participe, et les accomplis, qui eux utilisent les verbes en -A). On retrouve quelque chose d'anglais là n'dans. Le présent simple anglais et le présent de l'indicatif aneuvien ont un air de famille. On retrouve, plus ou moins, la même chose dans le futur (sauf que mir n'utilise pas l'infinitif, contrairement à shawill) : ça peut être de l'itératif comme du ponctuel : Àt posviċ jàrev, eg mir adàvren qursuse dyshen = L'an prochain, je suivrai des cours d'allemand. Sĕr ùt kervœndev in àt dùlnev, ar strægene mir pàteze vydaw pyladev dekpent minutene = À cause d'un problème sur la ligne, les trains arriveront aujourd'hui en retard de quinze minutes. Tev ar mir pàtezer, eg mir pùza = Quand ils arriveront, je serai parti.
Contrairement à d'autres langues, d'autres modes sont concernés par le futur aneuvien : Eg mir pùza aṅtep ar mir pàtez = Je serai parti avant qu'ils n'arrivent. Mir amòtet ed rœdhytev en = Démarre à mon signal. Or mir sliyfun tev eg mir rokòm domev = Vous dormirez (vous serez en train de dormir) quand je reviendrai à la maison.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Lun 19 Déc 2016 - 10:16
Wikipédia a écrit:
L'hébreu biblique nomme יהודי (yehoudi, « judéen ») tout Israélite habitant la Judée. L'araméen reprit ce mot sous la forme yehoudaïé, qui devint Ἰουδαῖος [Ioudaîos] en grec ancien puis IVDÆVS [jûdæus] en latin. Au Xe siècle, l'ancien français fait évoluer ce mot latin en la forme judeu, qui se transforme ensuite en juiu puis en juieu au XIIe siècle. De la forme féminine juive de ce dernier mot dérive, dès le XIIIe siècle, le mot français masculin juif.
Pas d'problème ! V'là comment j'vais m'y prendre :
Étymologie :
de יהודים, par l'intermédiaire latin IVDAEVS -A -VM (même sens), puis du français "judaïsme", pour la prononciation du J de ce mot.
Adjectif qualificatif :
Zhudis /ˈʒudis/.
Variante : jehudis (utilisation historique), proche de jehuden/du (judéen : gentilé) : habitant de la Judée (Jehudet).
Synonyme : isràlit.
Traductions :
{{Juif}}
Dérivé :
zhudig : judaïque zhudesem : judaïsme.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mer 21 Déc 2016 - 13:22
Doj-pater a écrit:
La particule d'insistance (ou de renforcement) ʒe qui vient du russe же = bien, vraiment, donc, même…
Avec un verbe Voke ʒe! (R. Говорите же!) = Parlez donc ! Item ʒe! (R. пойдём же!) = Allez, on y va ! Ven ʒe! = allez, viens! Jeg ʒe! = Joue donc ! Sede ʒe niz ! = Asseyez-vous donc ! (Do sit down!) Speke ʒe wa he det ! = regardez bien ce qu'il fait ! I sper ʒe te… = j'espère bien que… Ko moz je ʒe so ? = où peut-il bien être ? Un doʒ ʒe uspero ja = il faut bien le supporter Se je ʒe klar ? = c'est bien clair ? Nu zav ʒe… = nous savons bien… I dezì ʒe ja = je l'avais bien dit I men ʒe te… = je pense (trouve, crois) bien que… Je sì ʒe ov ti frat te i menì = c'est bien à ton frère que je pensais
Avec un adjectif "Ke s'tu ? Tu se ʒe lovi…" = "Qui est-tu ? Tu es bien joli…" (le Petit Prince et le renard) I se ʒe fami = j'ai très faim
Avec un adverbe Kan ʒe ve vu so predi ? (R. Когда же вы будете готовы?) = Quand donc serez vous prêts ? Nu far ap odia ʒe (R. Мы поедем сегодня же) = nous partons aujourd'hui même Talim ʒe, ʒe talim = tout à fait I fram ca ʒe mol = je l'aime (d'amitié) vraiment beaucoup verim ʒe poje liente = vraiment très peu de monde Verim ? Verim ʒe ! = Vraiment ? Vraiment. Siurim ʒe = bien sûr (c'est tout à fait certain) He se ʒe dal = il est bien loin
En composition oʒe = même (cf R. даже) de os = aussi + ʒe priʒe = plutôt < pri = 1er + ʒe
Chez moi, pour le verbe, on mettra ep entre celui-ci et le sujet : Or ep lokùtet! = Voke ʒe! La dem ep pùzete! = Item ʒe! Ep komit = Ven ʒe! Ici, pas de sujet, mais on met ep devant. Or ep kjas sedit = sede ʒe niz ! or ep ckopet quas da fàk = speke ʒe wa he det ! eg ep aaten! = i sper ʒe! a ep fàl subròṅg = un doʒ ʒe uspero ja eg ep ere dikta as = i dezì ʒe ja eg ep inzhyynev = i se ʒe fami (inzhyyn est un nom).
Par contre, pour les adjectifs et les adverbes, on utilisera soit le préfixe er- soit le superlatif (absolu), sauf dans cet exemple : qua ep o? o • lynd ep = ke s'tu ? Tu se ʒe lovi…[/i] qu'on retrouve dans d'autres cas. Mais des exemples de deuxième parties en uropi sont rattachés aux verbes en aneuvien : eg ep klim kas drœgnas = i fram ca ʒe mol.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Lun 26 Déc 2016 - 12:57
Greenheart a écrit:
Thème 1 : Salutations
A1_001 : Bonjour ! Adresse (salutation) = Jour ? Bon.
A1_002 : Je vous souhaite un bon jour. Action (présent progressif) = souhaiter ? jour ? bon ? un, pour (individu) = vous.
*
Thème 2 : Prénom.
A1_003 : Je m’appelle Marc. Sujet (individu) = je ; Action (présent habituel) = appeler ? se ? (prénom) Marc.
A1_004 : Mon nom est Marc. Sujet (mot) = nom ? mon ; Action (présent progressif) = être ? (prénom) Marc.
*
Thème 3 : Nationalité.
A1_005 : Je suis français. Sujet (individu) = je ; Action (présent progressif) = être ? (nationalité) français.
A1_006 : Je viens de France. Sujet (individu) = je ; Action (présent progressif) = venir de ? (pays) France.
*
Thème 4 : Âge.
A1_007 : J’ai trente ans. Sujet (individu) = je ; Action (présent progressif) = avoir ? (unité) années ? (nombre) trente.
A1_008 : Je suis âgé de trente ans. Sujet (individu) = je ; Action (présent progressif) = être ? âgé de ? (unité) années ? (nombre) trente.
A1_010 : Je réside / loge à Nice. Sujet (individu) = je ; Action (présent progressif) = résider à / loger à ? (ville) Nice.
*
Thème 6 : Centres d’intérêts
A1_011 : J’aime la musique et le cinéma. Sujet (individu) = je ; Action (présent progressif) = aimer ? musique ? la ; Et Action = aimer ? cinéma ? le.
A1_012 : Mes loisirs sont la musique et le cinéma. Sujet (activité) = loisirs ? mes ; Action (présent progressif) = être ? musique ? la ; Et Action = être ? cinéma ? le.
*
Thème 7 : Compétences
A1_013 : Je fais / joue / sais faire de la guitare. Sujet (individu) = je ; Action (présent progressif) = faire de / jouer de / savoir faire de ? guitare ? la.
A1_014 : Je pratique la guitare. Sujet (individu) = je ; Action (présent progressif) = pratiquer ? guitare ? la.
*
Thème 8 : Réciproque.
A1_015 : à toi ! Demande (présent progressif) ; pour (individu) = toi.
A1_016 : Maintenant à toi de jouer / de faire / de te présenter. Contexte (temps) = maintenant ; pour (individu) = toi ; De Action = jouer / faire / présenter ? se.
***
Chez moi, c'est un peu plus succinct. Je n'ai pris qu'une seule phrase sur deux :
Loodav = Bonjour. Med gevnaam • Mark = Mon prénom est Marc. Eg • fraṅsen = Je suis français Eg • jàrev ternek-ùt = J'ai trente ans Eg dolíven Nice-v = J'habite à Nice. Eg làjen musix ea kinos = J'aime la musique et le cinéma. E kœṅdes lùtharen = Je joue de la guitare. O itèmp dem ċaldent = Présente-toi maintenant.
C'est, bien sûr, une traduction, pas une présentation personnelle.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mar 27 Déc 2016 - 10:42
Olivier Simon a écrit:
c'était dorénavant le Roi en personne qui se battait.
On aurait, chez moi : àt rex iψ ere grùkes.
Djino a écrit:
Je me suis cognée au genou
Bon, j'ai pas "cogner", j'vais mettre plames (blesser légèrement) ; ça donne :
Ed hnjœ cem plamsa ou quelque chose dans le genre :
-Eg • plamsan. -Quav ? -Hnjœv.
Greenheart a écrit:
Parce que je constate qu’un même verbe change de sens selon son complément d’objet direct : par exemple : « faire mal », « faire un gâteau », « faire le singe ».
J'm'en sors de trois manières différentes : dor dóls fàk ùt kaags dor simez
Si la première et la troisième ont l'air de se ressembler, c'est que simez est identique au nominatif et à l'accusatif. Pour faire plus trivial, voici cette phrase :
Or nep dorit zoṅkdu! = ne faites pas le c...
Il est clair, ici, qu'avec dor, zoṅkdu n'est pas à l'accusatif (zoṅkdus), comme dans les deux première phrases.
C'est, bien sûr, une traduction, pas une présentation personnelle.
Oui, le "30 ans" m'a mit la puce à l'oreille ! Non je plaisante.
J'ai appris des trucs en aneuvien avec tes exemples, c'est sympa.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mar 27 Déc 2016 - 19:57
Ziecken a écrit:
Oui, le "30 ans" m'a mit la puce à l'oreille !
T'as raison, en plus, je ne m'appelle pas Marc et ne suis pas Niçois, mais habite dans la riante cité d'Ivry-sur-Seine, au nord du Val-de-Marne, au sud de Canton-sur-Seine, autrement dit le XIIIme arrondissement de Paris. Je suis content que tu aies saisi quelques aspects de l'aneuvien. Ce n'est pas aussi structuré que l'elko, mais y a des finesses qui à mon avis, plus logiques que des règles de langues naturelles. Pour la grammaire aussi, l'aneuvien est une langue mixte. J'ai repris des appellations issues de langues naturelles (entre autres, le fameux subjonctif : le mode du sujet), mais les ai arrangées à ma sauce. J'hésite à nommer mon deuxième cas "l'accudatif" (mélange d'accusatif et de datif) comme j'ai fait lors d'une inter. Trop exotique pour faire partie d'une grammaire sérieuse... encore que... j'ai bien évoqué l'itif dans Idéopédia !
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mer 28 Déc 2016 - 23:02
Mardikhouran a écrit:
Mon chat est roux
Nathan dort
La souris a été mangée
L'Égyptien fouette l'esclave
L'arbre est dans le jardin (...)
équative : je suiston père (ton père et moi sommes la même personne)
inclusive : sam est un chien (Sam fait partie de la classe des chiens)
adjective : non ! c'estimpossible
possessive : j'ai un chat
locative : nous sommesen France
Ça donnerait, respectiv'ment, chez moi :
Med gat • roog (c'est MON chat : véritable possessif) Nathan sliyfun (présent progressif) Àt mooz cem inzhă (voix passive et passé révolu) Àt æzhypdak sleċun àt lærgdus (lærgdax si ♂, lærgkaż si ♀) À tænd • in àt hortev Eg • ed padh on (ed est un adjectif personnel indirect : un "possessif" sans possession. On rajout on (de toi), car il n'est pas réfléchi : je ne suis pas mon père) Sam • ùt hœnd (l'inclusif est exprimé par le verbe ere, comme l'équatif, le locatif l'attributif# etc). Nep! Æt • elipòdar Eg hab ùt gaċ (forme prescrite pour ce genre de phrase*) Er • Fraṅsev (même type que pour "l'arbre est dans le jardin", toutefois, pas d'article, le circonstanciel suffit).
*Par contre : eg • koldev = j'ai froid eg sygun slivs = j'ai sommeil (je sens venir le sommeil°).
on notera la différence dans ce qu'il y a derrière le verbe, dans ces phrases : eg • trănd = je suis fier eg • gnàlhev = j'ai honte, mais eg • gnàlhon = je suis honteux. #Mais pas le passif, représenté par la particule cem, dont l'usage est très étendu : Ær koote dem cem ep wære ivèrnev = ces manteaux se portent bien l'hiver. °Eg • sliw aurait signifié "je suis en sommeil".
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mer 28 Déc 2016 - 23:38
Où l'on voit que l'aneuvien se passe de copule pour toutes les structures prédicatives avec être en français, comme je l'avais expliqué dans le fil originel ; et il me semble que tu hésitas à te passer de même du verbe avoir, avec simplement un nom à l'accusatif après le sujet*.
*Ce qui ne fut pas le cas au final puisque cela aurait créé des phrases ambigües lorsque le possédé se terminait déjà au nominatif par -s... j'ai tout bon ?
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Jeu 29 Déc 2016 - 0:08
Si le verbe "avoir" est pas mal utilisé en aneuvien (eg hab ùt gaċ, eg hab ùt farfærend mypax), il est par contre beaucoup moins utilisé que dans les langues romanes, puisqu'il ne sert JAMAIS d'auxiliaire.
Quant au verbe "être", il peut servir d'auxiliaire, soit, mais pas pour la voix passive (cf ci d'ssus : c'est la particule cem qui s'y colle), mais pour l'imparfait ; que celui-ci soit -à l'indicatif (passé itératif ou verbe d'état, comme ci d'ssous) -au subjonctif (à peu près dans les même condition qu'en français, plus derrière quelques verbes ou locution verbales supplémentaires) -au participe (passé progressif). Encore que ce ne soit plus un véritable auxiliaire, puisque là, ere reste invariable. Compare ces deux phrases (homonymes au singulier !) : Ær socjete erer adàrlene = Ces sociétés étaient prospères Ær socjete ere adàrlene = Ces sociétés prospéraient.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Lun 2 Jan 2017 - 18:17
Dopa a écrit:
Prenons par exemple l'expression "Duc de Bourgogne". Utiliser le génitif "Duk Burgoniu " signifierait que le duc appartient à la Bourgogne. Historiquement c'est plutôt le contraire: La Bourgogne appartenait au duc. Ainsi l'emploi de OD est plus neutre: on ne parle pas de possession mais d'origine (le duc vient de Bourgogne). De nombreux noms français ont été formés ainsi: Dupont (qui vient du pont, ou habite près du pont) Dumoulin (qui vient du moulin), Dubois (qui vient du bois).
Chez moi, il n'y a pas de particule visible, puisqu'il y a les déclinaisons. Par conséquent, on dit : Deavo, Dùk Nakols = Deavo, Duc de Nakol (duc pour Nakol*). Mais on a aussi Zhàk Ypprolaṅdev = Jacques d'Ypproland (Jacques issu d'Ypproland*).
*Cette différence de déclinaison vient que D'une part, on met un circonstanciel derrière un prénom mais assez peu derrière un titre, d'autre part, l'accusatif (du moins, dans ce cas) est réservé à l'ancien régime, quand il y avait encore des marquis, des ducs, des comtes en exercice dans une région. On avait, par exemple, Zhorzh Staknev, Raṁbel Oneklans Georges de Stakne, Marquis d'Oneklan (saisir la différence avec cid'ssus).
Cela signifie que les noms propres sont, en aneuvien, tous déclinables ?
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mar 3 Jan 2017 - 11:36
Ziecken a écrit:
Cela signifie que les noms propres sont, en aneuvien, tous déclinables ?
Les noms aneuviens et les noms aneuvisés sont déclinables : voici comment ça se passe.
Pour les noms aneuviens (prénoms, noms de famille de villes, de régions, de provinces...), le cas de déclinaison s'adapte directement au nom : Kalœrev, Nevstaż, Lòvan...).
Pour les noms étrangers, c'est un peu différents :
Les noms de régions, de pays, de cours d'eau sont aneuvisés, donc suivent la règle des noms aneuviens : Fraṅsev, Perœs, Helvedeten etc.
Les noms de villes écrits en caractères non latins sont systématiquement aneuvisés : Alqàjra, Bæjzhyng, Krungdhep (Bangkok) et sont donc déclinables sans particularités. Des noms de cités dont l'orthographe est un vrai casse-tête aneuvien subissent le même sort (Bordeaux, devenu Bordoo). Des villes à diacritiques non aneuviens comme Nürnberg° sont également aneuvisées : Nùrnberg. Ces villes ont donc une déclinaison comme des noms aneuviens.
Pour un certain nombre de villes, les Aneuviens ont le choix, soit l'aneuvisation systématique, soit la conservation (si prononçable et orthographiable avec les règles aneuviennes) : identiques, comme Berlin, Helsinki, Lomé ou différentes comme Firenze/Firenċ, Lisboa/Lisbòa, Valladolid/Vàljadolid. Cependant pour la déclinaison, c'est un peu différent. Les noms non aneuvisés ou considérés comme tels peuvent être déclinés OU NON. Cependant, en cas de déclinaison, on met un trait d'union entre le nom et les cas pour préserver le nom dans son intégrité. Par exemple, pour la ville castilliane de Valladolid, on aura le choix entre : A faar dyn Valladolid A faar dyn Valladolid-s A faar dyn Vàljadoliż.
Les noms de personnes à alphabet non latin sont systématiquement aneuvisés, donc déclinables sans trait d'union.
Les noms de personnes historiques à alphabet latin peuvent être aneuvisés ou non, on suit la règle ci d'ssus (si déclinaison, il s'applique au dernier nom : prénom ou famille, au choix) : ni Christoforo Colombo ni Christoforo Colombo-s ni Kristoforo Kolòmbos*.
Les noms de personnes étrangères contemporaines à alphabet latin ne sont jamais aneuvisés, ils gardent leur orthographe originelle, quel qu'en soit le prix de la prononciation. Toutefois, en cas de diacritique introuvable sur un clavier aneuvien, une aneuvisation est tolérée : Jiři peut à la rigueur être aneuvisé en Jirzhi. On aura la même règle que ci d'ssus : Leoš Janáček Leoš Janáček-s Leoch Janaċhex.
Comme tu as pu constater, l'aneuvien est une langue plutôt souple.
°Même à l'époque où le tréma existait en aneuvien, le nom de cette ville était aneuvisé. Raison : le tréma aneuvien était utilisé pour que des lettres sans accent tonique pussent avoir la prononciation "type accent gauche" : Ù = ['y], Ü = [y]. *Pas question de voir écrit Mikelaṅżh ! Le nom aneuvisé est Mikelánżhelo Buonaròti.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mar 3 Jan 2017 - 13:23
pourquoi ne pas avoir systématiquement tout aneuvisé ? (sauf les personnages contemporains évidemment)
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mar 3 Jan 2017 - 13:54
Certains nom aneuvisés n'étaient pas très reconnaissables et l'aneuvisation n'était qu'un pis-aller parfois nécessaire, mais pas systématiquement. Comment franciserais-tu "New-York" ?
En aneuvien, New-York est, certes aneuvisable (Nœjork), mais c'est pas l'usage le plus courant, à l'écrit, surtout. Du coup, au circonstanciel, on utilisera davantage New-York-ev ; à l'oral, ça n'a aucune espèce d'importance, Nœjorkev marchera tout aussi bien.
Une ville comme Roma est certes aneuvisable aisément (eg làjen Ròmas) mais n'apporte pas grand chose (Berlin, Madrid, London, Boston non plus, d'ailleurs). Par contre, pour certaines autres (Bordoo, Veneċa, Nùrnberg, Pilzenj, Lisbòa...), ça peut s'avérer bien utile.
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mar 3 Jan 2017 - 14:09
quelles sont les règles en français déjà ?
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Sujet: Re: Aneuvien 2 Mar 3 Jan 2017 - 14:48
bedal a écrit:
quelles sont les règles en français déjà ?
Justement, l'problème, c'est qu'y a pas de règles bien précises. T'as suivi le lien ?